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23 octobre 2014

L'histoire de nos quartiers - L'impasse du Rouet

75014,paris 14e,rouet,impasse du rouet,histoire,quartier En 1900, le patronage des jeunes gens était encore situé au 65 rue de la Tombe Issoire. Il avait été établi en 1896 sur un terrain vague, ancien dépôt de pierres meulières, séparé de la voie par une fragile palissade. Mais sous l’initiative de quelques paroissiens de Saint Pierre de Montrouge et de jeunes gens, il fut décidé de construire en « dur » un bâtiment définitif sur un terrain crayeux, aux larges fondrières, Villa d’Alésia. Une chapelle y fut érigée. Elle servait souvent de salle de jeux et la cour était ombragée de vieux robiniers.

A cette époque, l’entrée du patronage se faisait, débouchant sur la Villa d’Alésia, par l’impasse du Rouet. Pourquoi ce nom ? Simplement, il y avait là dans les temps anciens une petite manufacture où l’on procédait à la fabrication de cordes, d’où par extension : le Rouet : « petite machine à filer le chanvre, la laine, le lin », constituée essentiellement par un bâti portant une roue mue par une 75014,paris 14e,rouet,impasse du rouet,histoire,quartiermanivelle ou une pédale et par une broche à ailettes.

Ainsi, le passage du Rouet, avec ses pavés usés, évoque un passé révolu. On peut remarquer encore sur ses flancs, deux bornes cavalières destinées à protéger les murs du passage des charrettes ! Heureux temps où les chevaux frappaient de leurs sabots le pavé luisant, rythmant le jour et le travail des manouvriers !

 

Photos M. Garrigue-Viney, cliquez sur les illustrations pour les voir en plus grand.

30 décembre 2009

(VII) les Chemins de traverse

Point n'est besoin d'être artiste

Pour parcourir la rue des Artistes

Tous les doigts du ciel dessinent une image

Où chaque jour     des moutons noirs

Des moutons blancs      l'aile d'un oiseau

Un cheval gris   ou le nez de Cléopâtre

Naissent et meurent tout simplement       là-haut

Parmi les nuages

Entre les épaules du soleil

Et la chevelure de la lune.

*

Depuis qu'elles ont élu domicile au Parc Montsouris

Ce n'est pas gentil de se moquer des souris

Car chaque nuit      sous la lune blanche

Elles grignotent des reliefs de pique-nique

Que laissent les promeneurs distraits du dimanche.

*

L'avenue Reille est la mieux gardée de Paris

Car un ancien général veille tout près d'ici.

Une avenue sans soucis

Et c'est Paris qui nous sourit.

*

Au Parc Montsouris

Il fut indiqué pendant un certain temps

Sur la mire du méridien de Paris

Que ce fut Charlemagne qui inaugura ladite mire.

Mensonge ! Cela fut le fait de redoutables farceurs

Iconoclaste incultes et blagueurs

Car c'est sous le règne de Napoléon

Que le nom même de l'Empereur

Y fut gravé pour de bon.

 

R.R

 

08 juin 2009

Réunions publiques des conseils de quartier Jean-Moulin-Porte d’Orléans, Pernety et Montparnasse-Raspail.

Le Conseil de quartier Jean Moulin Porte d'Orléans se réunit le jeudi 11 juin, de 19h à 21h30, à l'école 22 rue Antoine Chantin.
A l'ordre du jour :
-Les festivités en préparation (barbecue en juillet, Nuit Blanche en octobre)
-Les dossiers en cours (consultation sur la bretelle de l'A6, avenue du Général Leclerc, après les marches exploratoires)
-Les travaux de l'été (rue d'Alésia, Porte de Châtillon)

Le Conseil de quartier Pernety se réunit le mercredi 17 juin, à 20h, dans la salle Marius Magnin, 105 rue Raymond Losserand.
A l'ordre du jour
-Tirage au sort des nouveaux membres titulaires du Conseil de quartier
-Questions des habitants
-Après une année de travail : bilan des commissions du Conseil de quartier et nouveaux projets

Le Conseil de quartier Montparnasse Raspail se réunit mardi 23 juin à 19h30 au 24 rue Delambre.
A l’ordre du jour :
-Pôle Montparnasse : où en sommes-nous ? Présentation du projet de l'Association des Usagers des Transports
-Recensement des besoins de parking pour 2 roues pour notre quartier
-Budget
-Point sur les dossiers en cours
-Présentation des activités et des animations proposées par l'Observatoire dans le cadre de l'année de l'astronomie.

Ces réunions sont ouvertes à toutes et à tous.

09 août 2008

La main verte

La batavia ne sera plus seule. Elle aura pour  aimable compagnon le persil, troubadour de son état., tandis que le thym,  marchera de concert avec dame ciboulette. Passionné, l’oignon rencontrera l’impératrice laitue, habillée de simplicité et de naturelle humeur.

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Où sommes-nous ? Au jardin partagé par d’honnêtes citoyens , et cela se passe rue de Coulmiers, au bord de la tranchée du chemin de fer. Tous les apprentis jardiniers ont joué le jeu

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et le jeu a réussi à nous offrir la première version d’une oasis de verdure qui ne demande qu’à prendre de plus en plus racine et à s’étoffer.

Un pommier a même été planté ! Voilà que le jardin d’Eden est ressuscité… Adam et Eve jardiniers , qui l’eût cru ?

Cela  mérite un coup de chapeau  aux gentils initiateurs de ce projet, car le terrain était loin, à l’origine, de ressembler aux parterres du château de Villandry ! Espérons que les prochaines moissons seront une réussite, et qu’elles ne rendront pas jalouses la déesse Cérès et sa compagne Flore, toutes deux conviées aux agapes  qui ne manqueront pas de réunir les joyeux laboureurs du quartier.

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Une certitude. Je n’ai pas encore vu de limace à l’horizon, mais la rumeur  prétend qu’un écureuil est attendu d’ici peu. Sans doute apportera-t-il un peu de panache  aux amours bucoliques des coccinelles et des abeilles ! Et pour conclure  cette promenade au pays de cocagne,  que la chance soit toujours du côté des petites mains vertes, pleines de vigueur et d’attention à l’égard de leurs petits enfants : les plantes que nous aimons bien !                                                         

R.R

C’est l’association Vert.Tige qui s’occupe de ce jardin – http://vert.tige.asso.free.fr

15 mai 2008

La petite reine

Les reines ne courent pas les rues, ou plutôt si !

Me voici rue du Père Corentin, à la hauteur de la rue Paul Fort, lorsque, légère, insolite en ce lieu, une libellule montée sur une bicyclette, s’arrêta à ma hauteur et m’interpella :

- Excusez-moi, monsieur, la porte d’Orléans, s’il vous plaît ?

Surpris pas cette inimaginable apparition en ce lieu, je bafouillai :

- Vous y êtes presque. Ici, vous vous dirigez vers la rue de la Tombe Issoire. Pour la porte d’Orléans, changez de sens… Allez en face… suivez le bus en direction de la Porte…  Mais si vous continuez par la rue Lacaze, vous tournerez à droite, puis à partir de la rue de la Tombe Issoire, vous irez jusqu’au Bd. Jourdan. Là, au feu rouge, descendez sur votre droite jusqu’à la Porte. Cela fait au moins 800 mètres à partir d’ici . Le plus simple serait d’y aller à pied, ajoutai-je. D’ici à la Porte d’Orléans, cela fait 80 mètres environ.

Dans son regard, je crus déceler une petite déception. Puis elle déclara :

 - Je préfère laisser tomber, tout est si compliqué ici-bas, sur cette terre !

Et joignant le geste à la parole, elle laissa choir sa petite bicyclette. Puis, légère, aérienne, elle prit son envol vers la porte d’Orléans ! Sauvée. Elle était sauvée. 80 mètres à vol d’oiseau, ce n’est rien pour une petite libellule.

Longtemps je laissai mon regard glisser vers les rives agitées de la Porte d’Orléans où elle avait disparu. J’en concluai que les pistes cyclables de ce quartier n’étaient pas faites pour les petites reines…

R.Rillot

16 janvier 2007

Immobilier dans le 14è arrondissement: L'esprit village gagne du terrain

Sous ce titre, le Figaro du 20 décembre 2006 rapporte les conclusions d'un petit comité d'agents immobiliers travaillant sur le 14è réuni pour l'occasion. La Voix rend compte de ces conclusions très intéressantes dont les auteurs sont: Pascal Cordier du Groupe Brefico, Lilian Bourquin de Connexion, Patrick Hanser de Hanser Immobilier, Christine Fumagalli de Alésia-Didot Immobilier, Yann Besnard de Cric-Balzano.

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Le quartier n'est pas homogène.

Entre des quartiers comme Denfert et ses beaux immeubles pierre de taille et les boulevards des Maréchaux, moins attrayants, les écarts sont encore importants et les disparités encore fortes. Jusqu'ici, l'incidence de la venue du tram est nulle, malgré l'apport esthétique. Côté Denfert-Rochereau, la moyenne des prix avoisine les 7500-8000 € du m² alors qu'elle tourne autour des 5000-5200 € du côté de la porte de Vanves. Le niveau remonte autour de la porte de Gentilly pour approcher les 6000 € tandis que les vues sur le parc Montsouris se payent aussi cher que Denfert.

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Certains micro-quartiers sont très recherchés comme Daguerre et la rue d'Alésia pour leurs commerces et leur convivialité ou les environs de Montparnasse, bien desservis, aérés, et proches du 6è. Le triangle Alésia-Maine-Losserand s'est métamorphosé et attire aujourd'hui des catégories dites « bobo »avec un esprit village prononcé. Certaines familles cherchent à se rapprocher des écoles très cotées comme l'école alsacienne ou Stanislas.

L’incidence de la venue du tramway sur les prix est discutée.

D’après les agents immobiliers cités plus haut, l’incidence sur les prix serait nulle jusqu’ici, malgré l’apport esthétique. Le Figaro du 8 janvier, dans un article intitulé « le tramway fait monter les prix dans le sud de Paris » corrige l’affirmation précédente en rapportant le propos de Gilbert Chouchana, de Laforêt Immobilier, indiquant qu’on commençait à ressentir l’effet tramway sur les prix de vente et fixant la progression induite à 5 à10%. Mme Hellena Sellam de Connection Immobilier pense que cela n’autorise pas les vendeurs à fantasmer sur les prix  sous peine de bloquer les ventes

La demande s'affaiblit et se fait plus exigeante.

On constate cet affaiblissement quasi général, mais plus particulièrement sur les 2-3 pièces avec une seule chambre, ce qui conduit à un tassement des prix sur cette catégorie de biens. Certains clients disent attendre une baisse des prix. Ils sont plus circonspects,  notamment sur les travaux, et se renseignent davantage sur l'historique des immeubles. Ils ont besoin d'être rassurés.

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L'offre augmente légèrement.

On constate encore une légère augmentation de l'offre, ce qui fait qu'il est très rare maintenant que les produits soient surpayés.

La hausse des prix ralentit et les délais de transaction s'allongent.

Il résulte naturellement de ce qui vient d'être dit que la hausse des prix tend à marquer une pause et que les délais de transaction s'allongent notablement. Devant la sélectivité des acquéreurs, notamment lorsque les biens nécessitent d'importants travaux, on a pu même, à l'occasion, constater un tassement des prix.

C'est toujours la pénurie pour les appartements familiaux.

La rareté de l'offre est de mise dès qu'on dépasse 80m² car ces appartements dits familiaux ne changent pas facilement de main. Ils trouvent donc acquéreur sans problème à leur juste prix. Personne n'a cependant noté que le prix du m² de ceux-ci avait tendance à perdre son avance sur celui des appartements plus petits, et cela depuis déjà  longtemps.

La population est très diversifiée.

Le 14è a ses inconditionnels qui, même lorsqu'ils ont dû le quitter, s'empressent d'y revenir dès que possible pour y retrouver les commerces de proximité, la diversité et la convivialité qu'ils avaient connus. Mais ceux-ci sont souvent attachés à un quartier et, pour eux, il est très difficile de franchir certaines frontières, sauf prix très attractifs. Cela a tendance à émietter le marché. L'arrondissement  bénéficie du repli des habitants du 6è qui ne peuvent suivre la hausse des prix du centre de Paris. Il est un bon compromis pour les étrangers, particulièrement les anglo-saxons, qui y trouvent une situation centrale sans payer le prix du cœur de Paris. Aéré, vert, bien desservi de larges avenues plantées d'arbres, de commerces et de transports en commun, il accueille des familles, des fonctionnaires, des professions libérales, des cadres, des employés,des artistes...dans une grande diversité, mais avec cependant des secteurs bien différents et une tendance à un certain embourgeoisement.

La location se fait bien.

Les petits appartements se louent bien. De plus en plus d'étudiants et de jeunes actifs se tournent vers la colocation, source d'économies, et qui est aujourd'hui mieux acceptée par les propriétaires. Compter 500 à 600 € pour un studio alors qu'il faut 800 à 900€ pour un 2 pièces. Là encore, l'exigence s'est renforcée en matière de qualité, et les preneurs sont rebutés par les travaux. Le coût extrêmement élevé des loyers (de 20 à 25€, voire plus), ne semble pas un obstacle pour trouver preneur.

                   Jean-Michel Viney