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15 septembre 2012

Journées du Patrimoine 2012 dans le 14ème

Quelques indications phôtel de Massa société des gens de lettres.jpgour les visites du patrimoine dans le 14ème qui propose des monuments dédiés aux sciences comme l'Observatoire de Paris, à la littérature avec le charmant Hôtel de Massa, aux arts avec  la Coupole Villa Seurat.jpgcélèbre brasserie qui a accueilli tellement d'artistes ou la villa Seurat..., des bâtiments autour de l'eau avec la maison du fontainier et le pavillon d'Arcueil, les carrières et catacombes, le cimetière Montparnasse où reposent une foule de célébrités..., l'histoire religieuse avec l'abbaye de Port Royal où plane l'esprit des Jansénistes, la Cité Universitaire véritable conservatoire de l'architecture du monde entier et qui a accueilli des étudiants qui sont devenus des écrivains, des chefs d'état célèbres...., l'aventure médicale avec l'hôpital Sainte Anne.

photos 1-Hôtel de Massa, siège de la Société des Gens de Lettres, 2- Villa Seurat. cliquez sur les photos pour les agrandir et pour plus de détais cliquez sur lire la suite

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02 juillet 2012

Un peu d'histoire : le dépôt central du matériel d'imprimerie des timbres-poste, boulevard Brune

Les plus anciens  habitants du XIVe, ont connu les bâtiments du dépôt central et de l’imprimerie des timbres-poste qui étaient situés sur le boulevard Brune, près de la porte de Châtillon, en lieu et place du vaste immeuble moderne de plus de dix étages, que nous pouvons voir aujourd’hui, du 101 au 115 de ce même boulevard. Le site a été totalement reconstruit  en 1970. Auparavant, une vaste bâtisse en briques existait  à cet emplacement.

 C’est en mai 1886 que l’administration édite la première nomenclature du matériel postal et fixe les relations entre le dépôt central situé rue du Louvre, à l’Hôtel des Postes, et les magasins départementaux. Le rattachement des services techniques à l’exploitation télégraphique provoque la substitution de treize dépôts régionaux aux quatre magasins municipaux créés en 1857. Le rachat en 1889 des réseaux téléphoniques exploités par la compagnie Générale des Téléphones, et la création de nouveaux locaux,  donnent une extension et posent des problèmes de stockage et de gestion du matériel.

 La dissémination sur différents sites engendrait une augmentation excessive des frais de transport et de personnel, constituant une gêne constante pour l’exécution du service. Leur centralisation dans un vaste ensemble fut mise à l’étude.

 En ce qui concerne l’imprimerie des timbres-poste, c’est le 30 août 1848 que fut voté la loi relative à l’institution du timbre-poste, entrée en vigueur le 1er janvier 1849. L’impression  des timbres fut confiée dans un premier temps, à l’atelier des Monnaies et Médailles. Le 1er janvier 1876, ce fut la Banque de France qui prit le relais, et ce n’est qu’en 1880 que les Postes en assurèrent directement la fabrication, ayant récupéré les moyens techniques d’impression de la Banque de France, dans un atelier situé 36, rue d’Hauteville dans le 9ème arrondissement.

 A cette époque, l’expansion industrielle et économique de l’Europe et de la France, fait largement appel au service postal. Aussi, les locaux de la rue d’Hauteville deviennent vite inadaptés. La loi du 5 décembre 1891 autorise le services des Postes et Télégraphes à entreprendre les travaux  sur le site du boulevard Brune. Il s’agissait d’un terrain d’une surface de 21 800 m2, acquis au prix de 573 146 F.   ( A cette époque, le prix du terrain dans ce quartier était de 30 francs le M2 …) .

 Les travaux de construction du bâtiment conçus par M. de Scellier de Gisors, commencèrent en 1892 et s’achevèrent en 1894. Dès la réception des travaux le dépôt central du matériel et les ateliers s’y installèrent. L’année suivante suivit le transfert des machines et du personnel. Dès 1906, une extension des locaux fut décidée, la demande  de timbres-poste allant croissant. Pendant soixante années, ces bâtiments  remplirent leur fonction, mais devenus exigus et inadaptés, il fut décidé de transférer l’imprimerie à Périgueux, en 1968. En 1971, le dépôt central du matériel et les ateliers centraux déménagèrent pour Lanester ( Morbihan). La destruction de l’ensemble suivit.

Un projet immobilier et un centre de télécommunications, situé du 101 au 115  bd. Brune, 103 boulevard Brune.jpgfut réalisé sur un espace devenu utile de 37 260 M2. Les nouveaux bâtiments furent inaugurés le 6 décembre 1978. Le bureau de poste entièrement rénové fut mis en service le 3 août 2005. Divers services sont présents sur les lieux : Bureau de poste central du 14e, Centre de tri automatique, Centre régional d’enseignement de la poste, Centre régional d’enseignement des télécommunications, Direction de l’enseignement supérieur administratif , Direction de la psychologie du travail, Service régional de la mécanisation postale, Imprimerie régionale, Locaux sociaux ( un restaurant ), Salle Omnisports, Crèche pour 60 enfants, Parkings, 4 logements de fonction, Aires de jeux et espaces verts.

 N.D.L.R. Documentation extraite des numéros 52/53 de la Revue de la S.H.A.du 14e.

 

01 juillet 2012

La promenade aux fortifications

Un article d’Emile Zola, paru dans le Messager de l’Europe, Août 1878

…Les Parisiens montrent aujourd’hui un goût immodéré pour la campagne… Le dimanche, la population, qui étouffe, en est réduite à faire plusieurs kilomètres à pied, pour aller voir la campagne, du haut des fortifications.

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Cette promenade aux fortifications (photo d'Emile Atget -cliquez pour agrandir-) est la promenade classique du peuple ouvrier et des petits bourgeois. Je la trouve attendrissante, car les Parisiens ne sauraient donner une preuve plus grande de leur passion malheureuse pour l’herbe et les vastes horizons.

Ils ont suivi les rues encombrées, ils arrivent éreintés et suants, dans le flot de poussière que leurs pieds soulèvent ; et ils s’assoient en famille sur le gazon brûlé du talus,  en plein soleil, parfois à l’ombre grêle d’un arbre souffreteux, rongé de chenilles. Derrière eux, Paris gronde, écrasé sous la chaleur de Juillet ; le chemin de fer de ceinture siffle furieusement, tandis que, dans les terrains vagues, des industries louches empoisonnent l’air. Devant eux, s’étend la zone militaire, nue, déserte, blanche de gravats, à peine égayé de loin en loin  par un cabaret de planches. Des usines dressent leurs hautes cheminées de brique, qui coupent le paysage et le salissent de longs panaches de fumée noire.

Mais qu’importe ! par-delà les cheminées, par-delà les terrains dévastés, les braves gens aperçoivent des coteaux lointains, des prés qui font des tables vertes, grandes comme des nappes, des arbres nains qui ressemblent aux arbres en papier frisé des ménageries d’enfant ; et cela leur suffit, ils sont enchantés, ils regardent la nature, à deux ou à trois lieues. Les hommes retirent leurs vestes, les femmes se couchent sur leurs mouchoirs étalés ; tous restent là jusqu’au soir, à s’emplir la poitrine du vent qui a passé sur les bois.  Puis, quand ils rentrent dans la fournaise des rues, ils disent sans rire : «  Nous revenons de la campagne… »

(Ce texte a été extrait du N° 26 du bulletin de la S.H.A. du 14e , publié en 1981)

N.D.L.R  Tout rapprochement en ce début de XXIe siècle, avec les hordes d’autos piaffant sur les autoroutes de l’Ile-de-France, et les millions de « juillettistes et aoûtiens » à l’assaut des plages normandes, ne serait que pure coïncidence, subordonnée à l’esprit aigri et superficiel de l’observateur citoyen, en mal de voyage et de dépaysement… Vive les vacances !!                         R.R

08 juin 2012

Pour mieux connaître le 14e

plaisance,montparnasse,daguerre,paris 14e,75014,montsouris,bohèmeL'association « Secrets de Paris » organise plusieurs visites-conférences  pour mieux connaître le 14e, en juin et juillet.

Samedi 9 juin : la rue Daguerre, , ses commerces, ses artistes, ses arrières-cours et ses secrets.

Rendez-vous à l’angle de la rue Daguerre et de l’avenue Général Leclerc, devant le 1, rue Daguerre (M° Denfert-Rochereau, 75014), à 15 h. - Tarif : 11 euros.

Dimanche 10 juin 2012 : Montparnasse et la bohème. Balade dans le Montparnasse artistique, ses cafés, ses ateliers, ses anecdotes.

Rendez-vous devant La Coupole (102, bd Montparnasse, 75014, M° Vavin), à 15h. - Tarif : 11 euros.

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13 avril 2012

Quand les souris dansent à Montsouris

Une promenade, c’est suivre le chemin de sa fantaisie, c’est l’aventure d’une échappée dans la cité, c’est traverser le lacis sinueux des rues, sans se préoccuper du but à atteindre, c’est respirer l’air frais d’une belle après-midi de printemps, pour enfin aboutir à l’entrée d’une jardin élaboré au 19e siècle sur d’anciennes carrières, c’est aussi découvrir le plaisir réservé au flâneur distrait, à la recherche de surprises  impromptues.

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 C’est ainsi que le Parc Montsouris, se fait accueillant, prêt à nous initier au murmure de ses arbres, quelques uns remarquables, d’autres plus modestes, mais dont les frondaisons ombreuses nous enveloppent d’une bienveillance bucolique.

 Notre élan prend alors une certaine nonchalance et se mesure au silence du lieu, quoique nous percevions, traversant les bosquets touffus, les ondulations des pelouses, le calme, la sérénité que seule une campagne vierge de toute présence humaine, pourrait nous offrir, assurés de partager une sorte de complicité réciproque.

 Ici, des enfants jouent à faire circuler des voitures minuscules sur les pentes rocheuses de montagnes lilliputiennes. Là, un petit train attend des voyageurs pour faire une circuit de poupée. En face,  une boutique : « La Souris verte », propose des glaces, des sorbets, des rêves de saveurs sucrées. Non loin, le pont qui surplombe les voies de l’ancien chemin de fer de Sceaux, devenu le R.E.R  «B », nous incline à penser qu’au-delà du tunnel, que surplombe le bâtiment de la station « Cité Universitaire », il y a le Sud, d’autres cieux, d’autres rivages, d’autres monts, et que le Mont Souris n’est qu’un avatar improbable, une colline boisée de rêves, qu’un urbaniste frustré de n’avoir pu réaliser un jardin plus somptueux, plus impressionnant, eût conçu afin de se mesurer au cercle étouffant de la mégalopole, de l’immense pieuvre qu’est devenue Paris.

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 Mais voici que la pente nous attire en contre-bas, vers un lac où méditent deux cygnes blancs et un cygne noir, glissent des colverts impatients, musardent des bernaches, s’élancent de petites mouettes rieuses, vers un ciel laiteux que n’auraient pas refuser un Sysley, un Monet, ou un Corot. L’île aux oiseaux est un havre de paix, où l’agent ailé se repose, se nourrit, nidifie dans une parfaite nonchalance, due sans doute à la sécurité offerte par ce lieu unique.

 Sur l’allée qui cerne le lac, de petits poneys ravissent  des enfants perchés sur leurs croupes. Que de rêveries à cheval dans les plaines du Far West ! A deux pas, c’est Guignol et ses facéties qui comble de rires les petits.

 Mais, si votre promenade a alourdi votre corps, vous serez conquis par la « Bonbonnière », la crêperie bucolique du parc. Là, vous aurez tout loisir d’écouter chaque week-end, une vieille dame et son orgue de Barbarie… De vieux airs, des chansons d’un autre âge, des comptines berceront votre oreille, et la mélancolie saura vous rendre attentif à l’atmosphère d’antan, où une bonhomie simple et sans détour traversait les foules.

 Oui, le parc Montsouris devient soudain le petit paradis que l’on n’espérait plus, un petit jardin d’Eden, un lieu où les souvenirs de l’enfance n’ont rien à craindre de votre visite. Ils sont éternels.

R Rillot, photos A. Constans

03 novembre 2011

Hommage à Jean DUBUISSON, architecte des immeubles de la rue du Commandant Mouchotte (I)

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Mouchotte, (photo Marie Belin - voir aussi son album) j'ai toujours voulu y habiter, pour ses mosaïques, sa dalle dégagée...sa façade mur-rideau...trame écossaise...où glissent nuages, rayons de soleil ....on se sent au dessus des bruits de la rue....

Un jour j'ai posé mes valises...au 16ème étage...Le clair de lune éclairait l'appartement aux volumes bien distribués...les cordages des stores me rappelaient les drisses claquant lors des nuits de navigation...Je ne parlerai pas des tablettes à casiers...cachettes pour les chats...et pour tous les trésors rapportés de voyages....

Oui, Jean DUBUISSON a accompli sa mission...

paris 14e,lavoixdu14e.info,architecte,architecture,jean dubuissonEn effet, Jean René Julien DUBUISSON, fils et petit fils d'architecte, né le 18 septembre 1914 à Lille, portait un « projet social de l'habitat ». Il ne faisait pas de distinction entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'en n'ont pas...il se concentrait sur le service autour du logement. Son fils tient à souligner cela. Jean DUBUISSON a dû souvent répondre aux nécessités du temps, aux urgences imposées par les destructions de la Seconde guerre mondiale, au manque de logements.

A l'annonce de sa mort, samedi 22 octobre  2011 à Nîmes, à l'âge de 97 ans,

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26 septembre 2011

www.broussais.paris.fr : site internet participatif consacré au réaménagement du site de Broussais

Découvrez le site internet participatif consacré au réaménagement du site de l’ancien hôpital Broussais. Pour donner votre avis et mieux connaître le projet, rendez-vous dès maintenant sur www.broussais.paris.fr.

broussais,paris 14e,lavoixdu14e.info(Cliquez sur les images pour les agrandir) Implanté entre la rue Didot, la rue des Arbustes et la rue des Mariniers, le site de Broussais représente une emprise importante à l'échelle du quartier et du 14e arrondissement, d'une superficie de 46 000 m².
Ce projet de réaménagement urbain prévoit des équipements publics (un établissement pour les personnes âgées -Ehpad- de 112 places et un équipement culturel), des logements privés et sociaux, des espaces publics et des liaisons piétonnes. Le chantier est entré dans sa phase opérationnelle puisque les travaux commencent sur le site.

Environ 300 logements sont prévus sur le secteur des Mariniers. Ils se répartiront en, environ, 120 logements sociaux familiaux, 40 logements à loyers maîtrisés, 40 logements en accession à la propriété, 100 logements sociaux pour étudiants, 10 ateliers d'artistes. Et pour les classes moyennes, qui ont tant de peine à se loger à Paris?

broussais,paris 14e,lavoixdu14e.infoDans la suite de l'enquête publique qui s'est menée pendant l'été, la concertation sur les espaces publics de Broussais se poursuit. Du 10 septembre au 3 novembre 2011, les habitants sont invités à inventer eux-mêmes les activités qui pourraient se trouver dans les futurs salons extérieurs. Conçus comme des espaces d'expression, sept salons ont été imaginés dans le jardin pour accueillir toutes sortes d'activités de plein-air.

Pour donner votre avis, rendez-vous dès maintenant sur http://broussais.paris.fr

01 septembre 2011

Rappel sur Broussais : Enquête publique sur l'aménagement des espaces publics de Broussais jusqu'au 10 septembre

Participez à l'enquête publique sur l'aménagement des espaces publics du site de l'hôpital Broussais du 18 juillet au 10 septembre à la mairie du 14e.

Afin que chacun puisse en prendre connaissance et éventuellement présenter ses observations, une exposition est proposée au rez-de-chaussée de la mairie et registre d'enquête est disponible à l'accueil.

Les permanences du commissaire enquêteur, madame Lisa Vinassac-Bretagnolle, consultante en urbanisme, économie et aménagement ont lieu aux dates suivantes :

  • jeudi 1er septembre de 16h30 à 19h30

  • samedi 10 septembre de 14h à 18h.

Voir article paru le 21 juillet dans notre Blog La Voix du 14ème intitulé: « Site de l’hôpital Broussais : ENQUÊTE PUBLIQUE du 18 juillet au 10 septembre 2011 sur le projet d'aménagement des espaces publics »

21 juillet 2011

Site de l’hôpital Broussais : ENQUÊTE PUBLIQUE du 18 juillet au 10 septembre 2011 sur le projet d'aménagement des espaces publics

Projet d’aménagement des espaces publics sur le site de l’hôpital Broussais Paris 14ème : Une ENQUÊTE PUBLIQUE est ouverte dans la mairie du 14ème arrondissement de Paris, du lundi 18 juillet 2011 au samedi 10 septembre 2011 inclus.

Attention le commissaire enquêteur tiendra une permanence cet après-midi jeudi 21 juillet de 16h30 à 19h30 !

Participez à l'enquête publique sur l'aménagement des espaces publics du site de l'hôpital Broussais du 18 juillet au 10 septembre à la mairie du 14e.

Afin que chacun puisse en prendre connaissance et éventuellement présenter ses observations, une exposition est proposée au rez-de-chaussée de la mairie et registre d'enquête est disponible à l'accueil.

Les permanences du commissaire enquêteur, madame Lisa Vinassac-Bretagnolle, consultante en urbanisme, économie et aménagement ont lieu aux dates suivantes :

  • jeudi 21 juillet de 16h30 à 19h30

  • vendredi 5 août de 9h30 à 12h30

  • jeudi 1er septembre de 16h30 à 19h30

  • samedi 10 septembre de 14h à 18h

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26 mai 2011

WEEK-END DE FÊTE À LA CITÉ INTERNATIONALE 27, 28 & 29 MAI 2011

C’est l’événement de cette fin d’année universitaire, les résidents de la Cité Internationale Uaffiche fete_de_la_ciup.jpgniversitaire de Paris, ve­nus des quatre coins du monde, organisent avant leur départ une grande fête pluriculturelle.  
Entre expositions, concerts, dégustations, danses, barbecue, promenades, manifestations en plein air et dans les maisons, vous aurez l'opportunité, résidents et amis, de parcourir la Cité internationale au travers des multiples cultures qui font notre richesse

Préparez votre week-end de fête en téléchargeant le programme dès maintenant :

.http://www.ciup.fr/citescope/1/29-/3

Grande fête de La cité internationale universitaire les 26,27 et 28 mai festival Jessfest et rencontres

13 mars 2011

Les visites organisées par l'association des Secrets de Paris

Les visites organisées par l'association des Secrets de Paris et, Mardi 15 mars 2011 à 14h30  la Visite du quartier chinois dans le 13e arrondissement

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07 février 2010

Festival Ciné- Ci(t)é La Cité Internationale Universitaire de Paris en décor du 13 janvier au 10 mars. Le 10 février, en avant-première, « La reine des pommes » de Valérie Donzelli.

Le parc et les Maisons de la Cité internationale inspirent depuis longtemps les photographes et les réalisateurs. Le Ciné-club de la Fondation suisse rend hommage à leurs oeuvres avec un festival de films de fiction, du 13 janvier au 10 mars 2010.

La Fondation suisse, elle-même signée LE CORBUSIER, célèbre en cinéphile cette institution unique au monde, avec une sélection de films tournés dans nos décors. Les cinq films présentés, dont un en avant-première, ont tous été tournés en tout ou partie dans les maisons et le parc de la CIUP.

Un décor qui, s'il ne se laisse parfois que deviner, permet souvent de se remémorer la Cité de l'époque, des années de guerre à celles des contestations étudiantes.

Toutes les projections sont gratuites, dans la limite des places disponibles.

Renseignements www.fondationsuisse.fr - contact@fondationsuisse.fr

T +33 (0)1 44 16 10 10 - F +33 (0) 1 44 16 10 30

« La reine des pommes » de Valérie DONZELLI : Mercredi 10 février 2010, 20h30 - Maison du Brésil
En avant-première et en présence de la réalisatrice (sous réserve)

« A Paris, Adèle, une trentenaire, se retrouve anéantie par sa rupture avec Mathieu, l'amour de sa vie. Sa voisine de palier, témoin de son désarroi, lui conseille de quitter l'appartement de son ex-compagnon afin de prendre un nouveau départ. Mais Adèle n'a ni amis, ni famille chez qui se réfugier, à l'exception d'une cousine éloignée qui n'acceptera jamais de l'héberger. La reine des pommes - clin d'oeil au titre de Lio, sur la bande originale avec Charles Trenet et Gonzales - reflète formellement les états d'âme de sa protagoniste. Parviendra-t-elle à tourner la page de son histoire déchue? A retrouver l'amour? Ou à s'en libérer? »

L'entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.Verre de l'amitié offert à l'issue de la projection.

La reine des pommes de Valérie Donzelli, 2009, v.o. fr., 1h24, avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël

Compétition cinéastes du Présent - Festival de Locarno 2009

Tout le programme du festival:

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26 novembre 2009

« Histoire de Plaisance » : Conférence de Jean-Louis Robert, samedi 27 novembre à 15h à la Mairie du 14ème.

Conférence de la Société historique et Archéologique du 14ème avec le soutien du Conseil de quartier Pernety « Histoire de Plaisance » par Jean-Louis Robert

Samedi 27 novembre  15 H- Mairie du 14ème Salle des mariages 2 place Ferdinand Brunot

26 septembre 2009

SIX BALADES A TRAVERS LES JARDINS DE PARIS : PARCOURS GUIDE PAR LA FFRP LE DIMANCHE 27 SEPTEMBRE

UNE CHENILLE POUR RANDONNEURS (15 km)

Comme chaque année, le Comité de Paris s'associe à la Ville de Paris - Direction des Espaces Verts, pour célébrer la Fête des Jardins.

A cette occasion, venez nous rejoindre pour composer la Grande Chenille de Randonneurs qui, sur 15 km, vous fera découvrir une vingtaine des jardins et Parcs des 6 premiers arrondissements de Paris.
Voir ci-dessous tous les lieux et heures de passage de la chenille.
Bien entendu, c'est ouvert à tous, petits et grands, sans inscription préalable. _ Il vous suffira d'être au bon endroit et au bon moment pour prendre place dans la chenille

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22 septembre 2009

Vandalisme et fermeture aux Catacombes

catacombes_1.jpegDes intrus se sont introduits dans les Catacombes, au niveau Denfert Rochereau et ont commis des actes de vandalisme ; ils se sont violemment attaqués aux murs d'ossements, provoquant d'importants dégâts et fragilisant l'ensemble. Le commissariat du XIVème arrondissement a été chargé de l'enquête, et les Catacombes ont été fermées, afin d'effectuer au mieux la restauration de l'ossuaire, de préserver l'intégrité du site et d'assurer la sécurité du public.

L es Catacombes (dont La Voix vous a déjà parlé, voir la note) se composent de près de 300 kilomètres de galeries souterraines, dont une toute petite partie (1,7 km) peut être visitée à partir de la place Denfert-Rochereau, le reste du réseau étant interdit d'accès.

Les Catacombes sont un ossuaire municipal créé à la fin du 18ème siècle. Avant, les ossements des Parisiens décédés étaient déposés au Cimetière des Innocents, dans le quartier des Halles, mais l'endroit était devenu un foyer d'infection pour les habitants. C'est pourquoi on décida le déplacement des ossements à l'endroit actuel des Catacombes.

Les Catacombes ont toujours suscité la curiosité. Elles ont aussi abrité la Résistance, ou la Commune, jusqu'à la violente intrusion des versaillais.

A.C.

17 septembre 2009

Journées du patrimoine: visitez la brasserie LA COUPOLE

La Coupole- fresques.jpgLa Coupole, fresques- CI. C.R.M.H.

102 boulevard du Montparnasse - 75014 PARIS 14- Téléphone : 01 43 20 14 20 - Moyen d'accès : M° Vavin, Montparnasse, Edgar Quinet / Bus 58, 91
Période historique : 1927- Inscrit au titre des Monuments historiques
« Témoin de la vie parisienne durant les "années folles", la brasserie La Coupole est construite en 1927 par les architectes Barillet et Le Bouc pour les restaurateurs Ernest Fraux et René Lafon. Le nom est choisi par référence à ceux des établissements avoisinants, "Le Dôme" et "La Rotonde". Trente-deux artistes de Montparnasse participent à la décoration de la salle du restaurant, notamment par des peintures sur toile marouflée en haut des piliers. Fernand Léger figure parmi ces peintres, mais l'attribution des toiles est incertaine. Le restaurant a été réhabilité en 1988 à l'occasion de la surélévation du bâtiment. »

La-Coupole.jpg

Visite commentée: Présentation de l'histoire de Montparnasse du XVIIe s. à nos jours, de La Coupole inaugurée en 1927, des piliers et des pilastres peints par des artistes des Années folles, des plasticiens d'aujourd'hui de la coupole, et de l'"Abécédaire de La Coupole" de Thomas Dufresne et Georges Viaud, aux Editions du Cherche-Midi.
Téléphone renseignement : 01 43 27 10 21- Horaires : samedi-dimanche 9h, 10h, 11h, 15h30, 16h30, 17h30- Gratuit

05 juin 2009

Visite architecturale et paysagère de la Cité Internationale Universitaire de Paris : dimanche 7 juin à partir de 14h00

Maison des provinces-CitéU-3075.jpg

Visite architecturale :
Le premier dimanche de chaque mois, découvrez l’ensemble du site et ses architectures: de nombreux styles architecturaux témoignant des principaux courants du 20ème siècle : mouvement moderne international, courant éclectique, références régionalistes et classiques, architecture expérimentale et des architectes de renom : LE CORBUSIER, Willem Marinus DUDOK, Claude PARENT… Quatre d’entre eux sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.
Découverte du parc et son patrimoine arboricole.

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10 juillet 2006

La Cité Internationale

1933 La Maison des Provinces de France, dessinée par l'architecte Armand Guéritte, en forme de U, offre en façade, des frontons ovales aux armes des 36 anciennes provinces françaises. Cette Maison a été financée grâce aux dons d'un citoyen anonyme de Mulhouse et d'un citoyen américain, Murray Guggenheim. Quatre chambres, tapissées avec le papier dessiné par Ruhlmann et meublées avec le mobilier d'origine, créé par Printz, Jallot, Vinay, Ruhlmann ont été remises en place lors de la rénovation du bâtiment en 2004. 1935 Le Collège d'Espagne, financé par le gouvernement espagnol a été conçu par l'architecte Modesto Lopez Otero, secondé par Eugène Boby et Jean-Nicolas Warin. Ce bâtiment se réfère dans sa conception à la tradition universitaire espagnole des 16ème et 17ème siècles. Le couronnement de ces quatre tours illustre pleinement cette référence. Le pourtour de ce collège est agrémenté de sculptures d'artistes espagnols contemporains (dépôt du musée de la reine Sophia de Madrid). 1936 La Maison Internationale, construite par Jens-Fredrick Larson et Lucien Bechmannfut d'emblée destinée à accueillir les services communs à tous les étudiants de la Cité. Financée par John D.Rockfeller Junior, elle abrite le théâtre de la Cité, citéculture, la bibliothèque centrale, plusieurs restaurants… ses treize salons lieux privilégiés d'accueil des manifestations interculturelles, portent le nom d'un fondateur ou d'un mécène de la cité internationale. (A suivre)

02 juillet 2006

La Cité Internationale

1931 La Maison des étudiants suédois exprime dès le premier regard son appartenance nordique. Ses architectes, Peder Clason et Germain Debré ont souhaité lui donner l'allure d'une gentilhommière du 18ème siècle. Erigée grâce à des fonds provenant des amitiés franco-suédoises, son financement fut complété par le gouvernement suédois. Le mobilier de la maison en bouleau et en érable a été spécialement fabriqué en Suède. 1932 La Fondation danoise a été construite grâce à Benny Dessau, président des brasseries Tuborg, et à Helge Wanbert, conseillers culturels auprès de l'ambassade du Danemark à Paris qui lancèrent une collecte de fonds privés. L'état danois s'associa pleinement à cet effort. Son architecte, Kaj Gottlob misa sur la rigueur et la sobriété de la composition. Dans la salle de réunion, les murs sont ornés de fresques de Kraesten Iversen finalisées après son décès par Joh. Vihl Andersen. 1932 La Fondation hellénique a été conçue par l'architecte Nicolas Zahos qui s'attacha à respecter les traditions architecturales grecques. C'est pourquoi le porche d'entrée est doté d'une colonnade ionique évoquant les temples de la Grèce antique. A l'intérieur, un hall à colonnes est pavé de mosaïques. Les fonds nécessaires à la construction de cette maison ont été réunis grâce à une souscription pan hellénique complétée par le gouvernement grec. 1933 La Fondation Abreu de Grancher, conçue par Albert Laprade a vu le jour grâce à une donation de Rosa Abreu, cubaine, et de son mari Joseph Grancher,  médecin chercheur français. Cette bâtisse dispose d'un toit terrasse, calqué sur ceux de La Havane. Les deux avant-corps sont ornés de six médaillons représentant les provinces de l'île. 1933 La Fondation suisse est l'une des premières habitations collectives conçues par Le Corbusier et Pierre Jeanneret. Le salon comporte un mural peint ultérieurement par Le Corbusier (1948) qui a également dessiné des banquettes dotées de panneaux émaillés. Le mobilier, signé Le Corbusier, Pierre Jeanneret et Charlotte Perriand, est conservé dans le salon courbe et la chambre-témoin. La Fondation suisse est classé monument historique depuis 1986 (ainsi que la fresque et les banquettes). (à suivre)

25 juin 2006

La Cité Internationale Universitaire

                                La Cité internationale universitaire de Paris et ses 38 maisons

                                                   Une collection d'architecture en plein air

Véritable exposition d'architecture du 20ème siècle, la cité internationale universitaire de Paris est implantée dans un parc de 34 hectares. Les bâtiments construits entre 1925 et 1969 illustrent des courants architecturaux d'une grande diversité et expriment les particularités des pays ayant concouru à leur édification. Parmi ces bâtiments, la Fondation Deutsch de la Meurthe ( Lucien Bechmann) la fondation suisse ( le Corbusier et Pierre Jeannet) la maison du Brésil ( Lucio Costa et le Corbusier), le collège néerlandais ( Willem Marinus Dudok sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques. D'autres édifices comme la fondation Avicenne, signée Claude Parent ou encore la Maison Internationale, inspirée du château de Fontainebleau, aux allures néo-Louis XIII, illustrent l'éclectisme architectural de la cité internationale. Quelques aménagements intérieurs des maisons sont dus à des artistes comme Charlotte Perriand ou Jean Prouvé.

Chronologie de la construction des Maisons 1925.

La Fondation Deutsch de la Meurthe , composée de six pavillons résidentiels et d'un pavillon principal a été conçue par Lucien Bechmann. Son style s'inspire à la fois du dispositif typique des universités anglaises et de l'architecture du Moyen Age en France, avec son beffroi et ses pavillons groupés autour d'un jardin rectangulaire. Chaque pavillon porte le nom d'un savant français ou d'un recteur de l'Université de Paris. Sur la façade du pavillon central se trouve le texte scellé dans la première pierre de la Cité Internationale.

1926             La Maison des étudiants canadiens a été la première résidence étrangère implantée à la cité internationale. Conçue par les architectes Emile Thomas et Georges Vanter, le bâtiment a subi un premier agrandissement en 1967/1968  et possède une salle de lecture. Le salon Wilson, du nom du donateur d'origine, est une salle destinée aux manifestations culturelles diverses, s'ouvrant sur une terrasse. Cette maison a entièrement été rénovée en 2006, grâce au financement des autorités canadiennes et au comité de soutien de la Maison, basé au Canada.

1927    La Fondation Biermans-Lapôtre, dessinée par l'architecte Armand Gueritte, a été financée grâce à une donation de Jean Hubert et Berthe Biermans-Lapôtre. Ce bâtiment conjugue des éléments flamands et wallons. Sa grande salle des fêtes possède une statue de la reine Astrid, réalisée par le sculpteur français Raymond Couvegnes. Dans cette salle, se trouvent également des fresques représentant les villes de Bruxelles, Anvers, Liège et Namur.

1928 La Fondation Argentine, première maison non francophone de la Cité internationale, a été conçue par trois architectes, deux Français et un Argentin, Tito Saubidet. L'architecture aux références argentines ( arcades, auvent, entrée à colonnes…) reflète les vieilles "estancias" de la pampa. Elle fut financée par le gouvernement argentin et par une donation d'Otto S.Bember

1928 La Maison de l'Institut National Agronomique, première maison d'école d'élèves ingénieurs de la Cité internationale, a été réalisée par l'architecte René Patouillard. Ce bâtiment en U s'élève sur cinq niveaux, sa cour intérieure, où se situe l'entrée principale, est dotée d'un jardin, dans lequel se trouve une sculpture d'un couple de paysans au travail.

1929 La Maison du Japon, financée par Jikei et Jirochatchi Satsuma, fut construite par l'architecte Pierre Sardou. D'inspiration japonaise, son porche d'entrée est orné d'un panneau en bois sculpté représentant  le soleil levant. Deux grands tableaux de Foujita : "Les chevaux", et "Arrivée des occidentaux au Japon", sont accrochés dans le hall et dans la salle des fêtes.

1930 La Maison des étudiants de l'Asie du Sud-est a été inaugurée sous le nom de "Maison d'Indochine". Les architectes, Pierre Martin et Maurice Vieu, ont conçu un bâtiment exprimant clairement ses racines asiatiques. Un dragon, inspiré de celui de la pagode de Huang Lung couronne l'édifice. Dans la salle des fêtes au décor oriental, une partie du film "Indochine" de Régis Wargnier a été tournée. 1930 La Fondation des Etats-Unis, donnant directement sur le Boulevard Jourdan, fut créée  par l'architecte Pierre Leprince-Ringuet. Fruit de l'amitié franco-américaine, évoqué par des éléments décoratifs intérieurs et extérieurs, elle fut financée par un comité France-Amérique à l'initiative d'Homer Gage. Le grand salon est orné de cinq fresques de Robert Lamontagne Saint Hubert.

1930 La Maison des Etudiants Arméniens fut édifiée grâce aux dons de Boghos Nubar Pacha qui souhaita la baptiser du nom de son épouse Marie Nubar. L'architecte Léon Nafilyan, français d'origine arménienne, s'est inspiré du patrimoine religieux arménien             ( monastère d'Etchmiadzine pour la forme et l'église d'Aghtamar pour les motifs sculptés) pour dessiner cette bâtisse.   ( à suivre)                                                                                                                                                                                

18 juin 2006

la Cité internationale universitaire

La Cité internationale  universitaire de Paris: un projet né d'une utopie

Fondation de droit privé, la Cité Internationale universitaire de Paris, toujours sans exemple comparable dans le monde, est née d'une utopie. Au-delà du souhait d'André Honnorat de créer un véritable espace de sociabilité" interculturelle",la guerre de 1914-1918 avait appauvri l'enseignement français. L'ambition de faire de la France une capitale intellectuelle et cosmopolite nécessitait d'améliorer les possibilités de logement offertes aux étudiants du monde entier.

La mobilisation des fondateurs

Ce projet ambitieux requit toute la ténacité et la volonté d'André Honnorat, rejoint dans cette aventure par Paul Appell, mathématicien, recteur de l'Université de Paris et cofondateur de l'Association Française pour la Société des Nations. Ce rêve commença à prendre forme alors que Paul Appell, d'origine alsacienne, rencontra l'industriel Emile Deutsch de la Meurthe, issu de la même région. Ce dernier proposa d'offrir dix millions de francs or à l'achat de terrains et à l'édification d'une première maison. La fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe fut ainsi construite en 1925 et put accueillir les 350 premiers "étudiants. Pendant près de cinq années les initiateurs de ce projet se mobilisèrent sans relâche pour susciter l'adhésion d'hommes d'Etat de tous pays, rencontrer des personnalités internationales et recueillir des souscriptions importantes. David David Weill, premier trésorier de la Cité Internationale, finança ainsi l'acquisition de nouveaux terrains, tout comme la famille Rothschild. Très actif, André Honnorat multiplia les conférences et les voyages afin de requérir le concours du plus grand nombre : le mécène d'origine belge, Hubert Biermans Lapôtre, finança ainsi la création en 1926 de la Maison des Etudiants belges, le sénateur Joseph Marcellin Wilson, celle de  la Maison des Etudiants canadiens. La Maison Internationale, financée par John D. Rockfeller junior, fut achevée en 1935. Elle abrita progressivement un restaurant, une bibliothèque, une piscine et bien d'autres lieux d'activités pour les étudiants.

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 La fondation Emile et Louise Deutsch de la Meurthe

Les statuts

Dès juin 1925, la Cité Internationale Universitaire de paris fut reconnue d'utilité publique,par décret du Conseil d'Etat. L'utopie devint réalité avec des statuts fixant les missions de la Cité encore d'actualité aujourd'hui.
Les principaux buts étaient et son toujours de :
- Favoriser les échanges entre étudiants de toutes nationalités, choisis à un niveau élevé de leurs études (…) en leur fournissant un accueil (…)
- Accueillir les chercheurs, professeurs, artistes (…) poursuivant en France des missions temporaires de recherche ou d'enseignement supérieur, ou y accomplissant des stages…
- Fournir le support matériel (…) pour l'organisation de congrès, colloques, séminaires et réunions à but scientifique, en donnant la priorité à celles (…) de caractère international.

19 maisons construites avant la deuxième guerre mondiale

Dix neuf fondations et maisons furent édifiées entre 1925 et 1939 avec néanmoins un ralentissement des constructions lors de la crise économique mondiale. A la veille de la deuxième guerre mondiale, la Cité Internationale totalisait dans ses 19 maisons environ 2400 lits. A ceci s'ajoutait une maison sur l'île de Bréhat ( Bretagne) léguée par le poète Haraucourt. La deuxième guerre mondiale faillit être fatale à la cité. Dès 1938, de nombreux résidents la quittèrent. Vidée en 1940 de ses étudiants et réquisitionnée par les troupes d'occupation, elle souffrit de dégradations diverses, tandis que le mobilier fut en grande partie détruit. A nouveau occupé après la Libération, elle repris lentement son activité en 1946. La vie associative recouvra une nouvelle jeunesse avec la création, en 1946, de l'association sportive de la cité universitaire, de l'association internationale des anciens résidents et enfin, en 1948, du centre culturel international.

17 maisons érigées entre la fin de la deuxième guerre mondiale et 1969


Douze nouvelles maisons furent crées dans les années cinquante, et cinq autres dans les années soixante. En 1969,la Fondation Avicenne, à l'origine maison de l'Iran fut la dernière maison édifiée au cours du 20ème siècle. En 1969, la Cité Internationale comptait 37 maisons, avec celle de l'île de Bréhat, représentant un total de 5500 lits. Les  mouvements estudiantins de mai 68 constituèrent un tournant pour la Cité Internationale. Plusieurs maisons furent occupées et la mixité jusque-là interdite devint la règle.
 

Le renouveau de la Cité Internationale à la fin du 20ème siècle
A l'approche de la fin du 20ème siècle, certaines maisons ferment, d'autres sont délabrées et beaucoup d'entre elles ne correspondent plus ni aux standards d'accueil ni aux normes de sécurité. Pour pallier cette situation, le Conseil d'Administration de la Cité Internationale lança notamment un vaste plan de réhabilitation de son patrimoine architecturale. Dans cette perspective, un premier contrat d'établissement fut signé avec le Ministère de l'Education Nationale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. La Cité se rapprocha parallèlement de la Région Ile-de-France et signa une convention avec la ville de Paris. Lors du passage au 21ème siècle, 16 maisons ont été ponctuellement rénovées. Depuis 2000, six maisons ont été rénovées et quatre autres le seront dans les prochaines années.  ( à suivre )

11 juin 2006

La Cité Internationale Universitaire

La cité internationale universitaire de Paris
Un site unique au monde

La cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d'utilité publique, réunit 38 maisons de pays ou d'écoles dans un parc de 34 hectares. En 2005, la cité internationale a accueilli 5600 résidents (dont près de 700 chercheurs) issus de 132 pays. Au sein de chaque maison, le "brassage" des nationalités et des disciplines favorise l'échange et la rencontre.
 

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La Fondation Avicenne, anciennement maison de lIran 

Des maisons illustrant divers courants architecturaux
Véritable exposition d'architecture du 20ème siècle, les bâtiments de la cité internationale ont été construits entre 1925 et 1969. Certains expriment les particularités des pays ayant concouru à leur édification, d'autres sont signés par des architectes de renom : Le Corbusier, Willem Marinus Dudok, Claude Parent…  Quatre d'entre eux sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.
 

L'accueil des publics en mobilité
Outre sa mission d'hébergement, la cité internationale universitaire de Paris offre aux publics en mobilité une plate-forme de services. Le bureau d'accueil des étudiants en mobilité (BAEM) informe et oriente les étudiants avant et pendant leur séjour. Le bureau d'accueil des chercheurs étrangers (BACE) accompagne les scientifiques étrangers en mobilité en Ile-de-France. Le relais social international (RSI) prend en compte les préoccupations sociales, psychologiques et pédagogiques des étudiants. Enfin, à chaque rentrée universitaire, un relais d'accueil est ponctuellement mis en place avec la ville de Paris afin de faciliter les démarches administratives de tous les étudiants étrangers primo arrivants.
 

Les services aux publics
La cité internationale se caractérise également par une offre de services pratiques ouverts aussi bien à ses résidents qu'au grand public : restaurants, bibliothèque, espace langues, cité sports (PUC - CIUP), services (colloques et congrès). A ceci s'ajoute un véritable pôle culturel composé d'un théâtre dédié à la création contemporaine (3 salles), de" citéculture" dont l'action porte sur la musique, les arts visuels et le patrimoine et d'un orchestre symphonique réunissant de jeunes musiciens de toutes nationalités. Au travers de "citédébats", la cité internationale  organise des colloques, des rencontres, des tables-rondes afin de participer à la diffusion des savoirs. Au sein des 38 maisons se tiennent aussi régulièrement des manifestations culturelles et intellectuelles.

Près de 3300 nouveaux logements d'ici 2015
 

Pour soutenir la politique internationale des centres d'enseignement supérieur et de recherche qui accueillent chaque année un nombre croissant d'étudiants et de chercheurs étrangers (sur le plan national 194 480 étudiants étrangers ont été inscrits dans les universités pendant l'année universitaire 2003/2004, soit une augmentation de 49% depuis 1995), la cité internationale prévoit de réhabiliter, de construire et gérer près de 2000 logements supplémentaires d'ici 2015. Sur son site historique du boulevard Jourdan, cinq nouvelles maisons seront édifiées. Avec l'ouverture de la résidence "Lila", située dans le 19ème arrondissement, la cité internationale a également engagé une politique de développement hors les murs. Pour soutenir et favoriser la mobilité en Ile-de-France, une  deuxième résidence verra le jour fin 2006/début 2007, quai de la Loire, dans le 19ème arrondissement.
 

Un peu d'histoire… 
Au lendemain de la première guerre mondiale, André Honnorat, ministre de l'Instruction publique, propose la création d'une cité unique en son genre, destinée à héberger un grand nombre d'étudiants et à créer un foyer de vie internationale au service de l'échange. Les futures élites du monde entier y apprendraient à vivre ensemble et, de retour dans leurs pays, conserveraient des liens durables favorisant l'amitié entre les peuples. (  à suivre)