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19 décembre 2013

Noël à la librairie, au 3 rue de l’abbé Carton

librairie, faure,bernard faure,Beaux-arts, Voyages, Patrimoine, ReligionsLa librairie expose et propose un choix de beaux livres illustrés, à prix d’occasion, sur des thèmes variés : Beaux-arts, Voyages, Patrimoine, Religions …

Vous pourrez également voir en vitrine des ouvrages  commémorant Camus et Proust. Pour les amateurs d’art photographique, est proposé l’Atlas mnémosyne d’Aby Warburg, qui vient de paraître. (cliquer sur l'image pour l'agarndir)

N’hésitez pas à venir leur rendre visite.

L'Atlas mnémosyne de l'historien de l'art allemand Aby Warburglibrairie,faure,bernard faure,beaux-arts,voyages,patrimoine,religions est un important corpus d'images, créé entre les années 1921 et 1929. Sa conception a été stoppée par la mort soudaine de son auteur en octobre 1929

Librairie Bernard FAURE, 3 rue de l’abbé Carton, 75014, Tel : 01 45 41 27 39 ; liberfaure@orange.fr

16 septembre 2011

Journées Européennes du Patrimoine 2011 dans le 14ème samedi 17 et dimanche 18 septembre dans le 14ème

patrimoine,paris 14e,lavoixdu14e.info,observatoire,chana orloff,coupoleDes  nouveautés sont proposées comme un rallye pédestre, des découvertes à thème comme le centre hospitalier Sainte Anne avec des conférences..., la Cité Internationale Universitaire et en particulier le collège d' Espagne, puis des visites exceptionnelles comme l' hôtel de Massa- Société des gens de Lettres « folie »XVIIIème siècle transportée des  Champs- Elysées  qui présente aussi une tapisserie étonnante représentant de grands patrimoine,paris 14e,lavoixdu14e.info,observatoire,chana orloff,coupoleécivains français du 19ème siècle et une collection de meubles art déco..., l'Observatoire de Paris (visite qui a  un grand intérêt scientifique), les ateliers de Chana- Orloff (Atelier-résidence en béton armé du sculpteur Chana Orloff (1888-1968) dans la Villa Seurat marqué par la présence de cette grande artiste), la Coupole, célèbre restaurant des années folles, la maison du Fontainier, l'Entrepôt (bâtiment industriel transformé en lieu culturel), le cimetière Montparnasse, les églises Notre -Dame du Travail, Saint Pierre de Montrouge et Notre-Dame du Rosaire et la chapelle du couvent des Franciscains...

Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand . Pour avoir le programme détaillé des visites, cliquez sur lire la suite

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18 septembre 2010

Journées du Patrimoine 2010 - Paris 14ème

Dans le 14ème arrondissemnt de Paris, ateliers, brasserie, hôtel particulier, centre hospitalier, églises, chapelles, résidence universitaire internationale, acqueducs, observatoire, cimetière... offrent un choix extrêmement varié qui peut intéresser de nombreux visiteurs selon qu'ils sont plus attirés par une dimension artistique, symbolique, scientifique, religieuse du patrimoine...

ATELIER CHANA-ORLOFF, ATELIER DE SÉRIGRAPHIE ERIC SEYDOUX, BRASSERIE LA COUPOLE, CENTRE HOSPITALIER SAINTE-ANNE, CHAPELLE DES FRANCISCAINS, CIMETIÈRE MONTPARNASSE, CITÉ INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS, COLEGIO DE ESPAÑA, DÉFAP - SERVICE PROTESTANT DE MISSION, ÉGLISE NOTRE-DAME-DU-TRAVAIL, ÉGLISE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE, HÔTEL DE MASSA - SOCIÉTÉ DES GENS DE LETTRES, INFIRMERIE MARIE-THÉRÈSE, L'ENTREPÔT, MAISON DU FONTAINIER, OBSERVATOIRE DE PARIS, PAVILLON DE LA PORTE D'ARCUEIL

Consulter pour les détails et photos : http://www.lefigaro.fr/sortir-paris/2010/09/10/03013-2010...

Plus d'info, cliquez sur lire la suite

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18 septembre 2009

Journées du patrimoine dans le 14e, 19 et 20 septembre 2009

Vous allez pouvoir visiter La Cité universitaire internationale, véritable musée à ciel ouvert de l’architecture mondiale, avec ses quatre pavillons classés « Monuments Historiques » ; la collection d’art brut de l’hôpital Sainte Anne ; la maison du Fontainier, le plus ancien monument du 14e qui au XVIIe siècle permettait de contrôler la distribution de l’eau amenée par l’aqueduc de Médicis ; la Coupole, au bar duquel s’accoudaient Kessel ou Hemingway ; le dépôt de bus de Montrouge et son projet de restructuration ; des ateliers d’artistes ; l’église Notre Dame du Travail avec sa structure métallique industrielle l’hôtel de Massa, l’Observatoire de Paris, le cimetière Montparnasse où sont les tombes de Baudelaire, Sartre, Beauvoir, Ionesco, Gainsbourg et Brancusi, dont la sculpture "Le Baiser" se trouve allée 35…

De nombreuses visites seront accessibles aux personnes en situation de handicap.

Photo © La maison du fontainier. Paris Historique

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Photo © La maison du fontainier. Paris Historique

Tous les rendez-vous des journées du patrimoine dans le 14e

17 septembre 2009

Journées du patrimoine: visitez la brasserie LA COUPOLE

La Coupole- fresques.jpgLa Coupole, fresques- CI. C.R.M.H.

102 boulevard du Montparnasse - 75014 PARIS 14- Téléphone : 01 43 20 14 20 - Moyen d'accès : M° Vavin, Montparnasse, Edgar Quinet / Bus 58, 91
Période historique : 1927- Inscrit au titre des Monuments historiques
« Témoin de la vie parisienne durant les "années folles", la brasserie La Coupole est construite en 1927 par les architectes Barillet et Le Bouc pour les restaurateurs Ernest Fraux et René Lafon. Le nom est choisi par référence à ceux des établissements avoisinants, "Le Dôme" et "La Rotonde". Trente-deux artistes de Montparnasse participent à la décoration de la salle du restaurant, notamment par des peintures sur toile marouflée en haut des piliers. Fernand Léger figure parmi ces peintres, mais l'attribution des toiles est incertaine. Le restaurant a été réhabilité en 1988 à l'occasion de la surélévation du bâtiment. »

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Visite commentée: Présentation de l'histoire de Montparnasse du XVIIe s. à nos jours, de La Coupole inaugurée en 1927, des piliers et des pilastres peints par des artistes des Années folles, des plasticiens d'aujourd'hui de la coupole, et de l'"Abécédaire de La Coupole" de Thomas Dufresne et Georges Viaud, aux Editions du Cherche-Midi.
Téléphone renseignement : 01 43 27 10 21- Horaires : samedi-dimanche 9h, 10h, 11h, 15h30, 16h30, 17h30- Gratuit

10 août 2009

De la Croix des Sages au puits salé

 

Un lieu-dit, c'est, exprimé par un mot ou plus généralement un groupe de mots, un souvenir qui se perpétue, un parfum du passé qui persiste, la survivance poétique de décors ou d'êtres disparus. C'est un peu une main tendue par les générations mortes aux générations vives, une formule à la fois évocatoire et invocatoire

Dans l'essai d'inventaire de ce qui subsiste de notre patrimoine en appellation de lieux-dits dans le 14ème, nous avons commencé par un sujet demeuré populaire : les moulins.

Nous restons dans le voisinage des moulins pour examiner, du haut du clocher de Saint Pierre de Montrouge, un véritable nid de lieux-dits : nous sommes ici à celui des "Quatre Chemins", appellation qui désignait le carrefour de la route d'Orléans avec ses deux bras Nord et Sud ; de la Chaussée du Maine, ouverte par le duc du Maine, fils naturel de Louis XIV, pour se rendre à son château de Sceaux , et de la route de Chartres, dite aussi de Chevreuse. C'est la grande rocade de la rue d'Alésia qui est venue, sous le Second Empire, ajouter ses deux bras Est et Ouest au carrefour initial.

Mais un nom beaucoup plus ancien avait été celui du lieu-dit la "Croix des Sages". Celle-ci était implantée, pense-t-on, là où se trouve le parvis de notre église Saint Pierre du Petit-Montrouge, et il y a probabilité qu'il s'agissait de celle qui fut rompue là en Nivôse An II.

Deux puits, de dates très anciennes, se trouvaient non loin de là, et leurs noms restèrent longtemps attachés au lieu de leur situation après leur suppression : c'étaient le "Puits rouge" et le "Puits salé". Le nom du premier était à l'origine celui d'un estaminet de rouliers ; il était situé à la jonction de l'avenue du Général Leclerc et de l'avenue Jean Moulin *. Son nom fut repris par divers commerces avant de disparaître, après avoir été mentionné au cadastre. La couleur rouge était certainement une allusion à la terre du sol montrougien, comme le démontrent tous les travaux entrepris sous nos trottoirs. Quant au "Puits salé", il se trouvait de l'autre côté de l'avenue du Général Leclerc, immédiatement après l'église Saint Pierre. Il était situé au fond d'une courte impasse dite : "Rue du puits salé", donnant accès au magasin de fers d'une grande quincaillerie. Comblé dans ses profondeurs, il devait, dit-on, son nom au salpêtre revêtant ses parois.

R.-L. C

 

 

09 août 2009

D'un moulin à l'autre - Défense et illustration de nos anciens lieux-dits

Une promenade conduite par l'imaginaire nous fera découvrir un sujet demeuré populaire, celui des moulins qui longtemps ont été présents dans le 14ème

Il faut savoir que le nombre de ceux-ci, sur notre territoire, atteignit au cours des siècles, une bonne soixantaine. Une trentaine, plus ou moins exploités, subsistaient encore vers le premier tiers du 19ème siècle. Les minoteries, véritables usines à farine, les supplantèrent dans l'irrésistible mouvement de mécanisation qui caractérisa cette époque. Sur tant de moulins, seuls deux ou trois ne furent pas démolis : le moulin d'Amour (actuelle rue Ernest Cresson) qui devint un atelier de photographie (1) et le fameux moulin de la Charité, dit aussi "Moulin moliniste" (celui-ci très bien restauré il y a quelques années) dans le cimetière Montparnasse.

Nos voies, au hasard des décisions administratives, ont contribué à la préservation des appellations de plusieurs des lieux-dits correspondant à des moulins. Curieusement, une rue a disparu avec son moulin, celle dite du "Moulin de Beurre" ; tandis qu'une autre rue dite du "Moulin des Lapins" (2), était créée de toutes pièces dans l'aménagement de la ZAC Didot (1996), à hauteur du numéro 138 de la rue du Château.

Il est  regrettable que le beau nom de la rue du Moulin de Beurre, attestant de la qualité de la farine produite là jadis, n'ait pas été repris pour un ensemble immobilier nouveau du voisinage. A Plaisance, en revanche, la rue du Moulin de la Vierge, qui subsiste heureusement, a donné son nom (de même qu'une boulangerie) à un groupe de bâtiments modernes. La pérennité du lieu-dit semble ainsi être assurée.

Dans le quartier du Petit-Montrouge, la rue du Moulin-Vert pose problème. Cette voie de près de 700 mètres, qui relie très bizarrement l'avenue du Maine à la rue de Gergovie, mémorise certes un ancien moulin devenu une guinguette, mais il n'est pas démontré, à notre humble avis, que celui-ci se trouvait sur le généreux tracé que lui accorda Haussmann en 1863. En outre, elle est fréquemment confondue avec le célèbre cabaret des Romantiques de la Mère Saguet (qu'on peut vraisemblablement situer vers notre actuelle rue du Texel). Quoi qu'il en soit, des restaurateurs ont repris à diverses époques la dénomination du Moulin Vert sur leur enseigne, sous le patronage officiel de la rue par la Ville, et nul ne la  leur a contestée. Le Moulin de la Marjolaine - au joli nom - disparu de longue date, a néanmoins survécu jusqu'à nos jours dans l'enseigne d'une boulangerie, à la pointe constituée par la jonction des rues de la Tombe-Issoire et du Père Corentin.

Bien peu de passants se doutent que le passage de la Tour de Vanves, entre l'avenue du Maine et la rue Asseline, perpétue le souvenir du corps d'un moulin ayant depuis si longtemps perdu ses ailes, que son nom même était sorti de la mémoire collective : autre lieu-dit qui perdure comme un fantôme, grâce à la plaque bleue de l'une des plus modestes voies du 14ème (120 mètres de long, 3,80 mètres de large).

Il y a lieu de remarquer que l'industrie moderne, et notamment les minoteries mentionnées plus haut, bien que remontant à plus de 150 ans,  n'ont pas suscité l'apparition de noms de lieux-dits. C'est le cas, dans notre 14ème, des Grands Moulins de Montrouge, disparus dans l'entre-deux-guerres, dont la raison sociale, susmentionnée, ne permet qu'aux plus âgés de nos concitoyens, de se remémorer l'emplacement.

R.L.C.

 

05 juin 2009

Visite architecturale et paysagère de la Cité Internationale Universitaire de Paris : dimanche 7 juin à partir de 14h00

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Visite architecturale :
Le premier dimanche de chaque mois, découvrez l’ensemble du site et ses architectures: de nombreux styles architecturaux témoignant des principaux courants du 20ème siècle : mouvement moderne international, courant éclectique, références régionalistes et classiques, architecture expérimentale et des architectes de renom : LE CORBUSIER, Willem Marinus DUDOK, Claude PARENT… Quatre d’entre eux sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques.
Découverte du parc et son patrimoine arboricole.

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25 mars 2009

A voir, à admirer, à préserver ... les portes du 14ème

Les quelques photos présentées ici, - voir l'album -ne se veulent pas exhaustives quant aux nombreux modèles de portes d’entrée propres à nos immeubles, haussmanniens pour nombre d’entre eux, mais elles dévoilent souvent une forte originalité dans la conception, le décor, la réalisation de ces portails parfois monumentaux mais toujours élégants par leurs proportions .

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Que de volutes sculptées, de mascarons à têtes de faune, de satyres ou de femmes, souvent accompagnés d’un décor floral abondant, très en vogue à la fin du 19e et au début du 20e siècle ! La virtuosité de ces œuvres montre une inventivité des sculpteurs de cette époque, un savoir-faire sans doute à jamais perdu de nos jours, et qui devait demander à l’artiste une parfaite maîtrise dans l’appropriation des modèles et une parfaite connaissance du matériau utilisé, en l’occurrence le calcaire grossier, susceptible de se plier à l’imagination et à la virtuosité toujours forte des artistes.

A vous de juger et d’apprécier lors de vos futures promenades dans le quartier, ce passé révolu mais toujours bien vivant. Cet héritage est à préserver , car les générations futures s’étonneront sans aucun doute du « bel ouvrage » que représentent ces portails accueillant les habitants au pied de leur immeuble.

R.R

19 septembre 2008

Journées du patrimoine samedi 20 et dimanche 21 septembre 2008

A l’occasion des Journées du patrimoine, découvrez la Coupole, haut lieu de la vie parisienne durant les "années folles", 41c96a161971ddf67371579fbaf8849a.jpgl’Infirmerie Marie-Thérèse (avec la Société historique et archéologique du 14e, -ci contre photo de la Chapelle-), le musée de la psychiatrie et des neurosciences, la bibliothèque médicale et les jardins de l’hôpital Sainte-Anne, la Cité Universitaire Internationale, l’atelier Chana-Orloff, l’atelier de sérigraphie Eric Seydoux, l’église Notre-Dame du Travail, l’Entrepôt
> Toutes les manifestations prévues dans le 14e en cliquant ici

Le Pavillon de la Porte d’Arcueil vous ouvre ses portes  de 10 à 19h pour vous faire découvrir l’exposition « De la source au réservoir » présentant l’histoire du système d’adduction d’eau de Paris et de ce site en particulier. 41 boulevard Jourdan. RER B Cité Universitaire, T3 Montsouris. 01 42 24 54 02. www.pavillondeleau.fr . Gratuit. Accessible aux handicapés.

b86eeec88cd98aad9bfc2495f8346554.jpgLa Maison du Fontainier, samedi 20 de 14h à 17h30, dimanche 21 septembre de 10h30 à 12h30 et de 14h à 17h30, des visites commentées et des animations sont organisées par Eau de Paris et l’association Paris Historique. 42 avenue de l’Observatoire. RER B Port-Royal, M° Denfert-Rochereau. 01 48 87 74 31. www.paris-historique.org . Gratuit. Accessible aux personnes handicapées.

Dimanche 21 septembre, de 9h à 18h : Vide-grenier organisé par l’association Le Village Losserand Porte de Vanves dans la rue Raymond Losserand. 01 45 45 20 08

28 juillet 2008

Deux rues de nos quartiers

La  période des vacances est propice à découvrir quelques aspects de nos rues.  Ainsi, nous emprunterons aujourd’hui un itinéraire qui nous conduira dans les parages de la rue Daguerre, vers son extrême limite située en haut de l’avenue du Maine. Voici la rue Cels . Cette rue  fait déjà partie du quartier Montparnasse. Orientée nord-ouest – sud-est, elle est longue de 158 m et est large de 10m et a été ouverte en 1850 sur les terrains de Jacques-Martin Cels, dont elle prit le nom, honorant ainsi une  grande famille d’horticulteurs. Jacques Marin Cels est né à Versailles en 1743. Il obtiendra l’emploi de receveur d’octroi à la barrière Saint-Jacques ; sa charge lui laissant des loisirs, il les occupera à cultiver des fleurs, puis créera une pépinière d’arbres d’origine étrangère. Il deviendra inspecteur général des pépinières, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1832, atteint par le choléra… Ses fils continueront son œuvre et se spécialiseront dans les plantes exotiques et orientales.

Cette rue modeste par sa longueur apparaît intéressante par la présence  d’un hôtel : l’hôtel Mistral, au 24 de cette même rue . Cet immeuble, qui fait l’angle avec la rue Auguste-Mie, abrita pendant la dernière guerre, et  à plusieurs reprises, deux hôtes importants : Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Une plaque commémorative sur la façade de l’immeuble indique leur passage à cet endroit.

Continuons notre promenade par la rue Fermat  toute proche de la précédente. Cette rue longue de 108m. s’appelait autrefois  « Rue neuve de la Pépinière » ( Cels). Elle fut ouverte en 1864, et relie actuellement la rue Daguerre à la rue Froidevaux. Elle prit le nom de Fermat ( probablement à cause de la proximité de l’Observatoire). Pierre Fermat était mathématicien, il était né à Beaumont-de-Lomagne (Gascogne) en 1601 et est décédé à Castres en 1665. Il est le précurseur dans divers domaines : calcul différentiel – géométrie analytique et par correspondance avec son ami Pascal sur le calcul des probabilités. Il est l’auteur du fameux théorème concernant la théorie des nombres et d’un principe général de l’optique géométrique. Il a été conseiller au Parlement de Toulouse et eut la première idée du calcul infinitésimal… Tout un programme !

Cette rue garde encore un certain nombre de maison de faubourg centenaires et d’ateliers d’artistes et d’artisans. Le passage Fermat qui débouchait autrefois après le n° 2 a totalement disparu. Le début de ce passage existe encore rue Froidevaux mais est fermé par une grille.

En attendant de nouvelles découvertes et promenades, bonnes vacances à tous !

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R.R.  Documentation extraite du numéro 47 de la Revue des la S.H.A. du 14e ardt.

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28 juin 2007

La petite histoire de notre mairie

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A l'origine, et avant l'annexion du territoire du Petit-Montrouge, en 1860, une première mairie – celle de la commune de Montrouge – fut construite de 1852 à 1855 par l'architecte Naissant. Son premier maire en fut Alexandre Dareau. Montrouge s'étendait non seulement sur le territoire actuel de la dite commune, mais aussi sur celui d'un écart qui s'y était librement rattaché en 1790, sous la municipalité issue de la Révolution : le Petit-Montrouge. Cette partie de Montrouge était déjà un faubourg pré-industriel, une sorte de "colonie" des Montrougiens les plus entreprenants, venus créer là, des établissements commerciaux, artisanaux, à partir de la fin du XVIII° siècle.

Le projet de Mairie et la construction

Dareau, entreprit dès l'année 1840, de réclamer la translation de la Mairie, établie jusqu'alors dans une petite maison à Montrouge, vers le Petit-Montrouge, partie la plus active et la plus peuplée de la commune. Devenu maire en 1843, il eut gain de cause en 1845. Il fallut attendre seulement 1849 pour trouver un terrain approprié, terrain de 17 000 m2, choisi hors périmètre des carrières. La première pierre fut posée le 29 juin 1852.

Le bâtiment primitif était l'héritier du style municipal de l'époque, héritier lui-même de la norme administrative des précédents siècles. La majesté édilitaire y est attestée intérieurement par un hall d'honneur, un vaste escalier, une belle salle des mariages et un grand bureau pour le maire ; extérieurement, par un porche monumental au pied de la tour du campanile avançant largement sur le corps principal de l'ouvrage.

En 1858, furent mises en place quatre statues du sculpteur Hyacinthe Chevalier. Elles furent érigées aux angles sud du massif renfermant la traditionnelle horloge à trois cadrans. Ces figures de pierre, hautes de 2,20 m,  représentaient les "quatre actes de l'état civil : la Naissance, la Conscription, le Mariage et la Mort". Elles disparurent lors de l'agrandissement de la mairie primitive dont les travaux démarrèrent en 1886. La nouvelle mairie fut inaugurée le 16 mars 1889. Mais quelles furent les raison de cet agrandissement ?

L'extension de la mairie

On assistait à un accroissement considérable de la population sur le territoire du Petit-Montrouge dû, à partir du 1er janvier 1860, au rattachement des territoires compris entre l'ancien mur des Fermiers généraux et la ligne des fortifications érigées par Thiers en 1842. Les nouveaux quartiers provenant des communes de Vanves, de Gentilly, ou Vaugirard , furent rattachés au 14ème naissant : Montparnasse, Plaisance et la Santé ( parc Montsouris). Et depuis la gigantesque Exposition universelle de 1867, un grand nombre d'ateliers, petites et moyennes entreprises, établissements industriels s'étaient multipliés, amenant une foule de nouveaux ouvriers et employés à venir s'installer au Petit-Montrouge et à Plaisance. Les travaux furent cependant retardés par la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

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Le pavillon extension de gauche, surélevé d'un étage 


Elle fut assez complexe. Deux pavillons monumentaux furent ajoutés de part et d'autre du bâtiment primitif et surélevés d'un étage par rapport au corps central. Celui-ci fut élargi de part et d'autre de l'avancée du porche. La façade comporte maintenant vingt hautes fenêtres. La décoration intérieure fut considérablement enrichie. La salle des Mariages servit de salle des Fêtes (on peut voir aujourd'hui les caissons ouvragés de son plafond, chefs-d'œuvre de l'artisanat de l'époque). Il faut noter la richesse des lambris, tentures et vitraux aux fenêtres. Signalons que le peintre Maurice Chabas, artiste de vingt-deux ans, traita des sujets de circonstance en d'immenses toiles appliquées sur les murs: "Les fiançailles", "Le repas de noces ", "Le repos des travailleurs".

Mais dès les années 1930, se posa de nouveau le problème de l'agrandissement de la mairie, dû à l'évolution des fonctions municipales sur le plan social et à l'augmentation continue de la population du XIV°.  Cela fera l'objet d'un chapitre ultérieur…

 N.D.L.R.   Documentation extraite du numéro 37 de la S.H.A. du 14ème.                                                                                         R.R

 

 

10 septembre 2006

Journées du patrimoine : 16-17 sept 2006

Les visites de monuments qui ont été inscrites auprès de la DRAC, Direction Régionale des Affaires Culturelles, sont sur le site du Ministère de la Culture. Les églises qui peuvent être visitées à Paris peuvent être consultées ici.

De nombreuses églises ou chapelles seront en effet ouvertes à cette occasion. Il n’y en a pas dans le 14e, mais dans beaucoup d’autres arrondissements.

Dans ces mêmes églises, on peut trouver la brochure Patrimoine Sacré de Paris, guide des visites d’églises 2006 réalisée par Art, Culture et Foi/Paris. Y figurent les renseignements sur les visites organisées dans les 73 lieux de culte mentionnés.

A.C.

07 mars 2006

L'association Art, Culture et Foi , toute jeune dans notre quartier

Art, culture et foi est une association 1901 fondée en 1989 à l'initiative du cardinal Lustiger et d'un laïc , François Bloch-Lainé. Elle a reçu mission de favoriser et soutenir toutes activités culturelles et artistiques du diocèse de Paris, d'approfondir la connaissance du patrimoine d'art sacré du diocèse et d'inciter les créateurs contemporains à enrichir ce patrimoine.

Dans le courant de l'année 2005, autour d'Alain Lockhart, s'est formée une sympathique équipe qui a entrepris de développer cette mission dans notre quartier. Elle se met à l'oeuvre pour réunir des artistes du 14ème, leur trouver des lieux d'exposition, établir des liens avec d'autres quartiers, organiser des conférences sur l'art et son contenu religieux.

L'univers de Marc Chagall

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C’est dans ce cadre, que le Frère Jean-Jacques DANEL, historien de l’art, fera une conférence sur CHAGALL, au Couvent des Franciscains, 7, rue Marie-Rose, le 15 Mars à 20h30. Marc Chagall (1887 - 1985) a largement puisé dans ses origines juives pour illustrer les premiers livres de la bible, notamment le livre de la Genèse. L'univers créé par Chagall, dans sa peinture, témoigne d'une recherche spirituelle qui s'ancre dans une tradition et tend à l'universel; ce maître de la couleur nous invite au rêve, à la joie, à la vie !

Visites des églises du 14ème.

Une activité essentielle des antennes paroissiales est l'organisation de visites d'églises guidées et gratuites, assurées par des paroissiens spécialement formés à cette fin. Il s'agit d'aider les visiteurs à découvrir les richesses artistiques et la signification religieuse de ces monuments. La liste et les dates de ces visites sont publiées chaque année dans un petit livret par les soins de l'association.

Sont organisées ainsi, des visites guidées des églises de l’arrondissement selon le calendrier :

  • samedi 11 mars à 14h30, Saint Dominique
  • dimanche 26 mars à 15h00 Saint Pierre de Montrouge
  • dimanche 2 Avril à15h00, Notre Dame du Travail
rendez-vous à l'entrée de la nef.

A.C.

08 février 2006

Un petit paradis menacé

 

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L'ancienne infirmerie (gravure de l'époque)

Une opération immobilière est en préparation sur le site de l'infirmerie Marie-Thérèse construire de 1821 à 1822 et où Madame de Chateaubriand est enterrée dans la chapelle. A la fois, donnant sur le Boulevard Raspail et sur l'Avenue Denfert-Rochereau, ce vaste terrain où de multiples bâtiments ont été construits depuis 1769 sur un domaine qui appartenait aux Oratoriens, fait l'objet de convoitises de la part de promoteurs. Un immeuble de cinq étages remplacerait le bâtiment Saint-Jean construit en 1852. Une affaire à suivre.

Une réunion publique est prévue le vendredi 3 mars au Café des Arts, 234 bd Raspail, afin que les riverains puissent s'exprimer sur le sujet et s'informer  sur le projet architectural, sachant que plusieurs bâtiments anciens ne bénéficient d'aucune protection de la part de la Ville de Paris sur le plan historique.