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08 mai 2010

Le radeau de la Méduse

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ou le tableau qui est au Louvre

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Un tableau célèbre de Géricault évoque avec émotion la tragédie de naufragés au large du Sénégal, dans l'échouage en mer de leur navire : la « Méduse ». En vain, ces naufragés essaient sur un radeau de fortune, de regagner la terre ferme. Le spectacle est hallucinant : les morts gisent sur la « plate-forme » du radeau, les vivants sont à l'agonie, la détresse semble engloutir le frêle esquif, on lit sur les visages le désespoir, la folie.

« Plate-forme », avez-vous dit ? Tiens... tiens... Etrange parallèle avec ce qui se passe aujourd'hui dans le golfe du Mexique sur une plate-forme pétrolière dont l'explosion a provoqué l'effondrement et la destruction du puits d'extraction. La suite est un désastre écologique jamais atteint jusqu'à présent et dont l'évolution future nous est totalement inconnue.

Aucun rapport direz-vous ? Ce n'est pas si certain. Nous sommes tous embarqués sur un même radeau : la Terre et face à l'océan infini du cosmos, celle-ci ne pèse pas bien lourd. L'humanité toute entière y est réunie. Notre quête de pouvoir, de bonheur, de richesses et de jouissance en sont les moteurs. Parfois, il y a des morts, des blessés, des peuples laissés pour compte, des affamés, des violences, la guerre souvent, le terrorisme parfois.

Notre radeau tiendra-t-il le coup pour aborder « une Nouvelle Terre », où la Paix, la sérénité, la sobriété des appétits matériels, le partage des richesses, le respect de l'environnement, la concorde des esprits tiendraient lieu d'une Constitution nouvelle, d'un nouveau Contrat social ? L'avenir est toujours ouvert à l'utopie. Cette utopie dont le seul but serait de développer l'espoir, espoir que notre petite « plate-forme » ne sombrera pas un jour au fond du ciel. Il nous appartient, tant qu'il est encore temps, de faire appel aux forces spirituelles nécessaires pour colmater ce puits d'où s'écoulent d'ordinaire le prurit de notre orgueil, le vinaigre de nos égoïsmes, les effluves délétères de notre insouciance, bref les bulles du gaz qui habillent  habituellement notre légèreté d'être.

R.R.

11 septembre 2009

Ecologie et protection de l’environnement sont à la fête dans le 14ème les 12 et 13 septembre 2009.

Animations interactives gratuites autour de l'environnement et du monde marin au Garef océanographique : Samedi 12 septembre, de 14h à 18h :
Dans le cadre des Journées portes ouvertes du Centre d'animation GAREF Océanographique, jeunes et adultes pourront participer aux animations interactives gratuites autour de l'environnement et du monde marin. 26, allée du Chef d'Escadron de Guillebon - Jardin Atlantique. M° Montparnasse-Bienvenüe. Tél. : 01 40 64 11 99. oceano@garef.com. www.garef.com/oceano

Fête de la rue Campagne Première sur le thème de l'écologie : Samedi 12 septembre, 20h et dimanche 13 septembre, de 10h à 19h
Au programme :ouverture de la fête samedi 12 à 20h, projection  sur grand écran du film « 6 millions d'autres » de Yann Arhus Bertrand, un jeu vidéo dédié à l'écologie sur écran géant, concerts, défilé, expositions d'artistes, jeux et ateliers divers, décorations à base de matériels recyclés, vente de paniers bio, atelier de construction de mobilier en carton, atelier de cosmétique bio.... Rue Campagne Première. M° Raspail

20 juillet 2009

L'homme sur la lune


Le 20 juillet 1969,  l'homme posait ses pieds sur la Lune !  « Un grand pas pour l'humanité », disait-on alors. Quarante ans après cet exploit, que doit-on en penser ? Sans doute les retombées technologiques pour l'humanité ont été positives par les diverses applications qui ont suivi et qui ont modifié notre vie quotidienne. Mais qu'en est-il de la vie sur notre vieille Terre, pour ses habitants et l'environnement en général ? Avons-nous progressé dans la disparition de la malnutrition, des maladies endémiques qui ravagent des populations entières,  des dégâts irréversibles faits à l'encontre des espèces végétales et animales, du bouleversement climatique qui dans les décennies toutes proches modifieront profondément les conditions de vie de populations et seront sans aucun doute à l'origine de l'exode massif de celles-ci. Ne parlons pas de la crise économique, liée à la globalisation des échanges et à la mondialisation des flux financiers qui ont ravagé un fragile équilibre parmi les nations développées, tandis que les nations « pauvres » en subissaient le contre coup. Qu'avons-nous fait pour enrayer la violence - dans les cités de nos mégalopoles, lorsqu'une jeunesse sans repères n'a pour tout horizon que la révolte sans objet, et le chômage pour avenir ? Quant aux divers extrémismes religieux ou politiques, il empuantent l'atmosphère... Alors, l'homme sur la Lune ? Un progrès ou une simple anecdote technologique ?  N'y a-t-il pas d'autres urgences pour la survie de l'humanité sur cette Terre, d'autres préoccupations  d'ordre moral et éthique, qui par une lente et persévérante volonté des élites responsables, et de l'affirmation d'une gouvernance planétaire, pourraient « enfin » donner à notre Terre, notre "village" commun, l'assurance que la paix, la justice et l'amour soient définitivement vainqueurs ? Un pas sur la Lune, oui, mais plusieurs seront encore nécessaires pour sauver l'avenir de la Terre.

R.R

 

13 juillet 2009

Lilliput et le jardin d'Eden

A contempler de près ces carrés de légumes, de fleurs, de plantes si diverses, l'œil se trouve saturé, inondé par un patchwork de couleurs, de formes et de volumes mêlés, où l'abondance profusede la flore le dispute au hasard heureux.

On se plait alors à rêver d'une terre qui pourrait devenir toute entière un jardin. Terre d'une éternelle et grandiose composition florale, où l'homme eut déposé sa signature d'artiste. Eden mythique ? Peut-être, mais déjà embryon d'un paradis aujourd'hui lilliputien au travers d'un jardin partagé, mais demain qui sait ?

Il est là ce petit paradis, près de chez vous, le long du chemin de fer de ceinture, rue de Coulmiers dans le 14ème arrondissement de Paris.

Derrière le grillage protecteur, fraisiers, salades, tomates, fines herbes, tournesols et même pampres de vigne se sont donnés rendez-vous pour évoquer en toute simplicité la Nature. O bien sûr, une nature maîtrisée, bien tempérée, lilliputienne, car nous ne sommes ni à Villandry, ni dans les bosquets de Versailles, encore moins dans le domaine de Beauregard, mais... l'esprit est là qui a conduit les doigts de quelques jardiniers inspirés et leur ont donné l'imagination nécessaire, assistée par une persévérance bienveillante pour offrir au flâneur des rues, le loisir de l'évasion gratuite, fortifiante, bien éloignée des émanations sournoises provenant de quelques moteurs diesel remontant l'avenue Jean Moulin.

Une lente méditation s'installe. Je contemple ce petit rectangle de nature que Paris sait parfois garder en cachette. La grande ville l'offre en catimini au regard bienveillant du passant rêveur, celui qui sait encore garder au fond de lui cette petite flamme tremblante, mais toujours libre et fidèle, qui fait que la plus minuscule touffe d'herbe, le plus discret des jardinets ont plus de sens et procurent plus d'apaisement que l'agitation redondante, le tintamarre éphémère, les vacuités médiatiques produits par le monde déjanté de nos contemporains.

Oui, une touffe d'herbe, posée là, le long du grillage d'un jardinet, me regarde, je lui souris...  nous nous comprenons ! Lilliput serait-il le prémonitoire et dévoué jardinier d'un éternel paradis à venir ? Seul le Temps sera peut-être le chef d'orchestre  inconnu pour diriger une nouvelle "Pastorale" encore non écrite...

R. R.

 

05 juin 2008

Le tramway: naissance et renaissance

Depuis le XIVe siècle on sait acheminer des charges lourdes au moyen de plateaux circulant sur des rails métalliques. Mines et carrières fourmillent d’exemples à ce sujet. L’Angleterre, avec ses mines de charbon en avait fait l’expérience dès le XVIIIe siècle. Par ailleurs, le premier chemin de fer sur rails métalliques s’ouvre en 1827 en France entre Saint-Etienne et Andrezieux.

On s'accorde à dire qu'un cheval ne peut guère porter plus d'un homme, mais sur rails il va tracter 10 fois plus. D’où l’idée de placer les omnibus, d’un poids de 1,8 tonnes, emportant 12 passagers en bas et 10 à l’impériale, sur des rails, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et améliorant le confort des voyageurs.

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Ainsi fut lancé le projet de l'omnibus à traction hippomobile, ce qui était déjà un progrès quant à la capacité de voyageurs transportés.

Un pionnier. Un certain Alphonse Loubat, né le 15 juin 1799, qui s’expatria à New-York de 1827 à 1857, participa à la création du premier tramway dans cette ville. Dès son retour en France, il dépose un brevet d’invention «  pour un système de chemin de fer à ornière et à rail rentrant ». Nous étions le 9 décembre 1852 . En 1853 à Paris, une ligne d’essai de 2000 mètres du « chemin de fer américain » est inaugurée place de la Concorde à l’occasion de l’Exposition universelle. Le journal « l’Illustration » s’en fait l’écho. Puis une ligne est ouverte reliant le Louvre au pont de Saint-Cloud, en direction de Versailles. En juillet 1866, il publie un petit ouvrage sur : « la construction économique des chemins de fer d’intérêt local ». Pour appuyer son étude, il établit une voie ferrée de 1738 mètres à Courbevoie sur le trottoir de la voie impériale allant de Paris à Saint-Germain… Le tramway était né et allait conquérir bon nombre de villes françaises, jusqu’à ce que le développement de l’automobile ne signât l’arrêt de mort de cet antique moyen de locomotion. On peut situer cette disparition à la veille de la Seconde guerre mondiale . ( A Paris, cela se produisit en 1937).

Aujourd’hui, face à la prolifération anarchique de la voiture dans nos métropoles, et à la pollution qu’elle occasionne, le tramway reprend peu à peu de son importance, son coût d’installation étant moindre que la construction d’une ligne de métro souterraine. Son développement apparaît comme un moyen de renforcer les liaisons de banlieue à banlieue, offrant une plus grande capacité de voyageurs transportés, et une vitesse moyenne « commerciale » supérieure à celle que réalise le service des bus traditionnels.

R.R

Documentation extraite de la revue de la S.H.A. du 14e. Numéro 48.

20 mars 2008

Le développement durable

Le développement durable, c’est quoi au juste ? Comment y participer ? Qui est concerné ? Expositions et animations du 15 mars au 7 avril 2008. Ateliers pour tous le 2 avril.

74dc8d67b8a4f4d84c9ab868d7cc3e57.jpgLes 3 centres d’animations de l’arrondissement et le Point info énergie organisent cinq expositions gratuites du 15 mars au 7 avril 2008. A ne pas manquer le 2 avril, au centre d’animation GAREF Océanographique, des ateliers ludiques et à thèmes sur les énergies, l’eau, les déchets, les transports, l’alimentation… Toutes ces manifestations vont permettre d’approfondir les questions suivantes : Le développement durable, c’est quoi au juste? Comment y participer ? Les industriels ou les associations sont-ils les seuls concernés ? Animations gratuites et cadeaux respectueux de l’environnement  sont prévus pour les grands comme les petits.

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La pollution des villes

Expositions gratuites du 15 mars au 7 avril 2008 dans les centres d’animation :

- "Le développement durable, pourquoi ?" au Centre d’animation GAREF Océanographique, 26 allée du Chef d’Escadron de Guillebon - Jardin Atlantique – M° : Montparnasse-Bienvenüe;

- "Energies renouvelables et maîtrise de l'énergie" au Centre d’animation Vercingétorix, 181-183 rue Vercingétorix, M° Plaisance;

- "L'eau source de vie" au Centre d’animation Marc Sangnier, 20 avenue Marc Sangnier, T Didot;

-"La biodiversité" Espace sportif Rosa Parks, rue du Moulin des Lapins, M° Pernety;

-"Parlons transports en Ile-de-France"  au Gymnase Alice Milliat, 11 ter rue d’Alésia, M° Alésia.

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Colonie d'oiseaux au bord de l'océan 

Ateliers et animations pour tous : mercredi 2 avril 2008 de 14h à 18h, ces ateliers ludiques seront centrés sur les thèmes les espaces verts, les énergies, l’eau, les déchets, les transports, l’alimentation… au GAREF Océanographique. Plus d’infos au 01 40 64 11 99 http://fr.f265.mail.yahoo.com/ym/Compose?To=oceano@garef....  ou http://www.garef.com/

25 février 2008

Rue de Coulmiers, un oasis !

Enfin ! 300 m2 de cultures maraîchères vont bientôt s’épanouir sur des enclos de bois surélevés, où radis, poireaux, petits pois, et divers cucurbitacées s’épanouiront et contribueront à améliorer l’ordinaire de patients et joyeux jardiniers du dimanche et des autres jours libérés par les R.T.T. ..

 Cette bande terrain, héritière de l’emprise du chemin de fer de petite ceinture, vient en fin de compte  clore la destinée aléatoire de cette friche, où il n’ a pas si longtemps encore, des rosiers, du lilas, un cerisier, un poirier et quelques cédrélas ébouriffés s’opposaient à la conquête inexorable d’herbes et de plantes folles, nouvelle invasion de barbares sur les limes d’un empire chancelant et mal défendu de l’intérieur. La liberté y était de mise, et l’anarchie l’unique royaume des liserons et du lierre conquérants. Ce fut un Eden pour les pollens venus du grand large. Ils y faisaient leur nid, et avaient de beaux enfants !…

 Mais maintenant, il faudra compter avec les jardiniers précautionneux,  les méthodiques, ceux qui n’acceptent aucun faux pas dans l’alignement des salades, ni le vagabondage des escargots, des limaces et autres rampants dont le stationnement ne sera plus autorisé au-delà de 24H . Les « hirondelles » seront là pour le leur rappeler !

  La présence des coccinelles sera-t-elle  favorisée ? Oui, sans doute.  Elles seront des hôtes dont la sagesse proverbiale veillera sur ces jardinets, en venant y défendre la laitue devant l’offensive belliqueuse du puceron exotique,  du hanneton des banlieues, sans parler de la tortue de Floride, grande prédatrice, conquérante insatiable des étangs et des mares de nos paisibles campagnes !.

 Bref, la Nature est de retour à Paris. A quand de nouvelles initiatives pour multiplier dans les quartiers, les jardins anglais, les romantiques, les chinois, les plus classiques façon Le Nôtre, planter des eucalyptus sur les toits et voir le gazon s’imposer définitivement place Victor Basch ?

 Au fait, le Parc Montsouris tout proche, ferait un très beau jardin partagé ! Devons-nous attendre encore longtemps sa transformation radicale avec l’agrément de citoyens convertis à l’agriculture biologique, à la biodiversité conquérante et à la défense des abeilles en péril devant l'offensive des poisons phytosanitaires ?

 En attendant  les fêtes qui seront organisées pour la naissance du  futur royaume de l’Utopie, cultivons notre jardin en disposant sur nos balcons parisiens : corbeilles et bacs Riviéra, ensoleillés par la profusion de jacinthes, de jonquilles , d'impatiens,  et de petites  pensées chatoyantes, cadeaux  inestimables du prochain printemps offerts à la déesse Flore,  future  locataire du jardin de la rue de Coulmiers !

 R.Rillot 

16 février 2008

Transparence et propreté !

Avez-vous remarqué, lors de vos allers et venues dans nos quartiers, que nos cabines téléphoniques sont les parentes pauvres des services de nettoyage : tags divers, canettes de bière, cadavres divers en carton ou métalliques, reliefs moisis de nourriture, sans compter moult déjections sans identité particulière, mais cependant nauséabondes ?

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Je sais, vous me direz qu'à l'époque bénie du téléphone mobile, les cabines téléphoniques de France Télécom sont devenues des êtres obsolètes, des monstres antédiluviens, ou peut-être des monuments en voie d'extinction, des chefs-d'oeuvre en péril,  non référencés à la liste supplémentaire des monuments historiques... Mais cela ne  justiifie pas leur abandon programmé à la déshérence, à la ruine certaine, car si l'on n'y prend garde,  ces petits abris où l'on pouvait s'abriter lors d'orages violents ou de chutes de neige abondantes, ne seront bientôt plus qu'un souvenir, souvenirs d'un Moyen Age Téléphonique, où  parfois les amoureux trouvaient refuge pour échanger des conversations que l'épaisseur d'une vitre protégeait de l'indiscrétion...

Messieurs les édiles, soyez moins discrets quant à la maintenance en bonne santé "sanitaire" de ces petites édicules dont le rôle sera toujours d'être les confidents attentifs de bavards impénitents mais toujours passionnés !

R.Rillot 

 

06 février 2008

Isolation: lettre à M.Bertrand Delanoë, Maire de Paris

Monsieur le Maire,

Le prix de  l’énergie est de plus en plus élevé. Les logements, pour le chauffage et la climatisation, représentent en France le plus gros poste de dépense d’énergie, devant les transports. Des pays comme l’Allemagne mènent une politique radicale d’isolation des logements par l’extérieur. On y prévoit l’isolation par l’extérieur des façades d’immeubles pour 40 millions de m2. A Paris, seuls de très rares immeubles l’ont fait.

L’isolation par l’extérieur n’a que des avantages : elle ne réduit pas les surfaces intérieures, elle est plus efficace en supprimant les ponts thermiques, elle protège les murs. En revanche, certaines façades, comme les immeubles haussmanniens, ne la permettent pas.

A Paris, on n’en entend pas parler.  Nous restons à un système de ravalement obligatoire périodique, « au moins tous les dix ans », et coûteux. Les entreprises et les syndics de copropriété restent confortablement installés dans un système désuet, avec une clientèle captive. Pourquoi chercheraient-ils à innover ? Comment les copropriétés peuvent elles trouver le financement d’isolation, étant soumises à l’obligation de ravalement tous les dix ans, qui constitue un coût très lourd ?

L’air de Paris est devenu plus propre. Nos façades se salissent beaucoup moins. Monsieur le Maire, le moment n'est-il pas venu de concilier le besoin de ravalement devenu moins urgent, avec la nécessité de plus en plus pressante d’isoler nos immeubles, par l’extérieur de préférence?

La Voix du 14ème

29 janvier 2008

Un jardin corridor

Rue de Coulmiers, le long de la « fosse » où s’ennuient et s’anémient rails et traverses du feu Chemin de fer de Ceinture, des ouvriers s’activent. Une mini pelle mécanique déblaie détritus, ronces et canettes de bière. On plante… deux rangées de grillages hauts de plus de deux mètres, séparés entre eux par un espace large lui-même de deux mètres environ.

Posté à l’une des extrémités du chantier, je constate que l’espace – conséquence sans doute directe d’un effet de perspective – se rétrécit en regardant vers l’horizon de l’avenue Jean Moulin. Soudain, apparaît l’image d’un no man’s land, d’une sorte de frontière virtuelle, certes fragile et symbolique, mais bien réelle, une sorte de corridor rappelant à s’y méprendre un chemin de ronde cher à nos fortifications d’antan !

Un jardin partagé 

Il paraît qu’il s’agit là des prémices de l’aménagement d’un jardin « partagé », un jardin où légumes  variés et fleurs épanouies se développeront dans l’harmonie et la sagesse. Poireaux, radis, cucurbitacées et autres  racines comestibles seront ainsi « encadrés » par de hautes grilles de couleur verte, couleur à la mode d’aujourd’hui, puisque notre avenir sera vert ou ne survivra pas à l’intolérance des autres couleurs !

Et après 

On attend la suite. Je crains que la nature, mise ainsi en « cage », ne s’éprenne d’un violent courant d’air de liberté qui vagabonderait par ci par là, et que bientôt la moisson tant espérée ne s’attife de liserons envahissants, d’orties piquantes et calamiteuses, de lierres coriaces et chenus, de pucerons malins, que tout ce petit monde fort bucolique ouvrirait la voie subrepticement à de turbulentes et maléfiques manifestations de plantes non désirables pour nos jardiniers du dimanche et autres amoureux d’une flore exempte de contamination O.G.M… Contamination qui nécessiterait immédiatement l’intervention musclée de commandos armés de faucilles virginales, salvatrices et incorruptibles !

On attend avec impatience l’inauguration de ce jardin « suspendu » qui ne manquera pas d’attirer l’attention des flâneurs dont l’âme sensible ne résisterait pas aux avances séductrices de la princesse Flore, accompagnée de son preux chevalier et confident : le Printemps, tout simplement !

R.Rillot

07 novembre 2007

Humeur : Ravalements avec un R comme racket

On ne cessera d’admirer la belle opération de communication d’André Malraux, alors Ministre de la Culture du Général de Gaulle, relative à la beauté de notre ville de Paris.

Il dit en substance : si les façades parisiennes sont désespérément grises, c’est la négligence des propriétaires, qu’ils soient publics ou privés, qui en est la cause. Eh bien, c’est très simple, nous allons les obliger à nettoyer, ravaler.

Tout à l’émerveillement devant cette découverte, personne n’a entendu la meute affamée de professionnels qui aboyaient derrière le Ministre, ou peut-être même devant. Et qui disaient, qu’il faut aussi entretenir, et que le ravalement devait être  obligatoire tous les dix ans, ce qui fut fait.

Depuis les propriétaires n’ont pas été déçus : les prix dépassent les estimations les plus pessimistes. Et on remet ça tous les dix ans ou presque, même avec un air parisien beaucoup plus propre.

Et le Grenelle de l’environnement ?

Tout récemment, on s’est émerveillé du succès, de la prise de conscience du Grenelle de l‘environnement. On a entre autres mis l’accent sur les déficiences de nos logements. On propose que dès 2008, de lourds travaux, d’isolation notamment, deviennent obligatoires.

Vous n’avez pas l’impression d’entendre encore aboyer la meute affamée ? Non ? Ecoutez bien.

 
A.C.

18 septembre 2007

Anniversaire du Protocole de Montreal: Benoit XVI a évoqué les questions de protection de l'environnement

Benoît XVI souhaite que « s’intensifie la collaboration générale en faveur du bien commun, le développement de la protection de l'environnement ».

Benoît XVI a évoqué, à Castel Gandolfo, « le vingtième anniversaire de l'adoption du Protocole de Montréal sur les substances qui détériorent la couche d'ozone en provoquant des dommages à l'homme et à l'écosystème ».

« Grâce à une coopération exemplaire entre politique, science et économie, la communauté internationale a obtenu, ces dernières décennies, d'importants résultats, avec des répercussions positives sur la population et les générations à venir », a rappelé Benoît XVI.

Mais surtout le pape a souhaité que « s’intensifie la collaboration générale en faveur du bien commun, le développement de la protection de l'environnement » et que se fortifie « l'alliance entre l'humanité et la nature, qui doit être le miroir de l'amour créateur de Dieu, d'où nous venons et vers qui nous allons ».

17 mai 2007

La Voix-ci, la Voix-là

« L’homme malade de son environnement » au cinéma « les 7 Parnassiens » du 16 au 22 mai

 « L’homme malade de son environnement », c’est le thème de la 5e édition du festival de cinéma organisé par ATTAC : « Images Mouvementées » qu’accueille du 16 au 22 mai  le cinéma des 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse. On y évoquera les diverses pollutions : chimiques, nucléaires, les difficultés que risquent d’engendrer les nanotechnologies, les conditions de l’agriculture, la «malbouffe»…

 

Dimanche 20 mai, à partir de 11h, place Brancusi, le conseil de quartier Pernety invite à un brunch participatif et à un vide bibliothèque gratuit ouvert à tous. Il y aura des lectures publiques et de la musique jazz.

 

Forum emploi mercredi 23 mai de 9h à 13h à la mairie annexe du 14ème
Vous êtes sans qualification ou vous possédez un diplôme du CAP au bac+2 ? La Mairie du 14e, la Maison du développement économique et de l’emploi et l’ANPE vous invitent à leur forum emploi.

A 10h réunion d’information sur divers métiers de services aux personnes.

Les emplois proposés sont : des services aux personnes, accueil, vente, restauration, bâtiment, manutention, logistique, transport, emplois techniques, nettoyage, emplois d’insertion…

Accès libre, si vous êtes intéressé, munissez vous de votre C.V.

Pour plus de renseignements : www.mairie14.paris.fr


09 avril 2007

La petite histoire de nos rues

Nous commençons aujourd'hui à vous raconter l'histoire des rues de notre quartier : le Petit Montrouge, tant sur le plan des sites de celles-ci que des divers noms qui leur ont été attribués au cours des 140 dernières années.

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La célèbre photo de Giacometti, rue d'Alesia, par Henri Cartier-Bresson 

Ainsi de la rue d'Alésia. La voie fut ouverte en deux tronçons : 1° à l'est de la place Victor Basch qui fut tracé de 1863 à 1869 et allant jusqu'au carrefour Santé-Amiral Mouchez, à la limite du 13ème arrondissement. Le pont du chemin de fer de Sceaux surplombant cette portion date de l'année 1868 ; 2° à l'ouest sur le très ancien tracé rectifié d'un "chemin de la Justice" qui conduisait à un gibet… Ce chemin devint au début du 19ème siècle le "chemin des Bœufs".
Après la création du chemin de fer de l'Ouest, ce chemin prit le nom de  "route", puis, "boulevard du Haut Transit" et enfin "rue du Transit" avant de devenir "rue d'Alésia". Il faut signaler que l'appellation de "pont aux Bœufs", donnée au pont du chemin de fer de l'Ouest surplombant cette même rue, provenait du point de débarquement des bestiaux avant leur conduite jusqu'aux abattoirs de Vaugirard, les terrains de ceux-ci ayant été transformés sous la forme du parc Georges Brassens.

La rue d'Alésia est un segment de 2,4 kilomètres, faisant partie de la grande rocade qui, par les rues de Tolbiac, d'Alésia, de Vouillé et de la Convention, vint, il y a 135 ans, doubler les anciens boulevards extérieurs des Fermiers Généraux et des boulevards des Maréchaux, et relier ainsi les ponts de Tolbiac et de Mirabeau.

Sous la 3ème République, le voisinage de la rue d'Alésia entraîna de facto la dénomination des rues de Gergovie et de Vercingétorix. On peut signaler qu'un hôtel meublé de la rue du Château s'empressa de dédier en son temps son enseigne à Jules César…
Il faut encore préciser que l'écrivain : G. H. Rosny Aîné, auteur du roman "la guerre du feu" habita jusqu'en1910 au     n° 72 de la rue d'Alésia.
Prochainement, nous continuerons notre promenade à travers plusieurs de nos rues qui sont toutes les héritières de l'histoire locale de notre quartier.
R.R.
NDLR : Documentation provenant de la revue d'histoire de la SHA du 14ème n° 35.

02 avril 2007

« Une vérité qui dérange » à l’Entrepôt

l’Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé75014

medium_veritequiderange1.jpgSi vous voulez compléter votre information sur l’effet de serre et le réchauffement climatique vous pouvez aller au cinéma l’Entrepôt voir ce documentaire «  une vérité qui dérange »qui y est diffusé régulièrement. (Horaire des séances à consulter dans un programme de spectacles)

Le réalisateur Davis Guggenheim donne la parole à l'ancien vice-président des Etats-Unis et candidat malheureux à la Présidence en 2000 : Al Gore. Celui-ci s'est lancé depuis des années dans une lutte contre le réchauffement de la planète et dans un plaidoyer pour l'adoption de technologies et sources d'énergie alternatives. C’est une conférence très claire illustrée de beaux reportages.

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Al Gore dénonce des faits alarmants, mais sans jamais culpabiliser l'auditoire afin de lui faire prendre conscience du danger qui plane sur notre planète. Cette démarche positive permet de réfléchir utilement et de susciter les initiatives pour faire des économies d’énergie.

M. G.

en VO :

Jeu, Dim, Lun : 17:40, Ven, Mar : 13:40, Sam : 15:40

17 février 2007

“Les chrétiens s’engagent-ils assez pour l’écologie?”

" Les effets du réchauffement dureront des siècles. " (Journal La Croix, 5 février 07)

" Il est tard, mais il n’est pas trop tard. Nous pouvons agir sachant que, sur le réchauffement, nous ne pourrons pas revenir au climat d’il y a 20 ans. " (ib.)

"  ‘La préoccupation de l’état de la création de Dieu ne constitue pas, pour les hommes de religion (…) un problème qui ne serait qu’accessoire’ a déclaré patriarche œcuménique Bartholomeos 1er de Constantinople, vendredi, devant le président Jacques Chirac. Toutes les personnes dotées d’une autorité spirituelle et morale, quelle qu’elle soit, ont pour obligation absolue d’attirer l’attention sur la crise écologique qui menace l’humanité’, a-t-il ajouté. " (ib.)

Il est temps que les citoyens se mobilisent. Attendre des décisions importantes de l’Etat, sur ce point ? Illusion ! Dans une démocratie, pour se faire élire, il faut rivaliser de promesses… qu’on ne pourra pas tenir ! Il faut éviter " les sujets qui fâchent ".

" On a beaucoup d’exemples très positifs dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par exemple la ville de Curitiba, une ville de près de 2 millions d’habitants, au sud du Brésil, un pays du sud. On y résolu brillamment le problème des transports en commun et il n’y a pas d’embouteillages. On a inventé un système hybride entre le métro et le bus. On a aussi invité un système de récupération des ordures ménagères qui jusque-là restaient dans les favelas et, quand il pleuvait, donnaient des monceaux d’ordures. " (Journal La Croix, 5 février 07)

Cher ami du 14ème qui nous fait l’honneur de visiter ce blog peut-être connaissez-vous de initiatives intéressantes en faveur de l’écologie sur notre secteur ? Faites-les connaître en rédigeant un commentaire. Merci !

fr Bernard M.

01 février 2007

Aujourd'hui 1er février, à 19 h 55 ...

Les Français sont invités à se plonger dans le noir.

" L'opération "5 minutes de répit pour la planète" milite pour une action symbolique en faveur de la lutte contre le changement climatique. (...)

" L'Alliance, qui rassemble 72 associations ( dont Greenpeace, le WWF, les Amis de la Terre, France nature environnement, la fondation Nicolas Hulot ... ) invite les citoyens à se mobiliser en éteignant ses lumières et en mettant ses appareils en veille pendant cinq minutes. L'idée est de manifester symboliquement contre les surconsommations et le gaspillage énergétique, au moment où 500 scientifiques experts achèvent la rédaction du quatrième rapport mondial sur le changement climatique." (d'après le Journal La Croix du 31 janvier 2007)

fr Bernard M.