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23 décembre 2007

Toutes les Célébrations de Noël dans le 14ème

A  Saint Dominique, 20 rue de la Tombe Issoire - Lundi 24 décembre : Nuit de Noël, solennité de la Nativité du Seigneur

-18 h 00 : Conte de Noël 18 h 30 : Messe des Familles

-22 h 00 : Concert d’orgue par Mr Christian Lavenu

-22 h 30 : Messe de la nuit

 

 A la chapelle Saint Yves (11 rue Saint Yves) La Paroisse St Dominique et la Communauté Malgache fêtent ensemble la naissance du Christ -18 h 30 (en français)

- 22 h 00 (Communauté Polonaise)

Mardi 25 décembre : jour de Noël, solennité de la Nativité du Seigneur

-Messes à Saint Dominique 9 h 00 – 10 h 30 – 18 h 30

18 h 00 : Concert d’orgue par Mr Christian Lavenu

-Messe à la chapelle Saint Yves 11 h 00 (Communauté Polonaise)

 

A Notre-Dame-du-Rosaire, 194 rue Raymond Losserand
Lundi 24 décembre :
- 18h30 : messe de Noël pour les enfants et les familles
- 21h30 : messe de la Nuit
Mardi 25 décembre : - 10h30 : messe du jour (pas de messe à 9h)

Lundi 24 décembre. 19 h messe de Noël des Familles. 22 h Messe de la nuit de Noël.
Mardi 25 décembre. 11 h et 17 h 30 Messe du jour de Noël.

 

A Notre-Dame-du-Travail  de Plaisance 36, rue Guilleminot  ou 59, rue Vercingétorix 

24 décembre :

- 19h  Célébration de la nativité du seigneur pour les familles

- 22h30 : Veillée, 23h30 Messe  de la Nativité

25 décembre : Messe de la Nativité à 9 h et 11h (célébration solennelle)

 
A St Pierre de Montrouge : place Victor et  Hélène Basch
Lundi 24  décembre

-18h : Veillée. Messe de Noël (des familles) à 18h30

-23h : veillée. A minuit : messe solennelle de la Nativité

Mardi 25 décembre   

-Messe du jour de Noël à 9h30, 11h (messe solennelle) et 18h30

 

Chapelle St Paul 171 boulevard Brune

-Lundi 24 décembre à 18h : Messe de la Nativité

-Mardi 25 décembre à 10h : Messe du jour de Noël

 

A la chapelle N-D de Bon-Secours, 68 rue des Plantes

-Lundi 24 décembre à 20h : Répétition de chants, à 20h15 : Audition d'orgue, à 20h30 : Messe de la Nativité
-Mardi 25 décembre à 10h30 : Messe du jour de Noël

 
Couvent Saint François, 7 rue Marie Rose

-24 Décembre à 22 h 30 : Veillée de Noël suivie, vers 23 h, de la Messe de la Nativité.

A l'issue de la messe, partage autour d'un chocolat chaud.

-25 Décembre à 10 h 30  messe solennelle de la Nativité du Seigneur


Paroisses voisines

 
Notre-Dame des Champs, 91 boulevard du Montparnasse 75006

Lundi 24 décembre :- 19 h messe de Noël des Familles.

- 22 h Messe de la nuit de Noël.
Mardi 25 décembre.

11 h et 17 h 30 Messe du jour de Noël.

 
Chapelle Saint Bernard de Montparnasse.34, place Raoul Dautry - 75015 Paris (Entrée sous la pendule de gauche de la gare)

-Lundi 24 décembre  à 20h30 : Veillée et messe de Noël
-Mardi 25 décembre : Messe à 11h00

 

 Saint Albert le Grand, 122 rue de la Glacière ou 123 rue de la Santé 75013

-24 décembre à 18h.50 : courte veillée de Noël : Chants de Noëls . A 19h. : Messe de la nuit de Noël suivie d’un repas fraternel pour ceux qui le désirent.
-25 décembre

11h et 19h. : Messe du Jour de Noël

 

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21 décembre 2007

Patin à glace à Montparnasse et à l’Hôtel de Ville

 du 1er décembre au 9 mars

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La Mairie de Paris reconduit l’opération Paris sur glace en installant deux patinoires de plein air à destination des Parisiens jusqu’au dimanche 9 mars. L’accès des patinoires est gratuit et la location de patins est de 5€.

 Le parvis de la gare de Montparnasse accueille une patinoire de 770m² (22x35) et, pour la première fois cette année, un jardin de glace de 100m² pour les tout-petits (3-6 ans).
Horaires : Lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi : de 12h à 20h
Samedi et dimanche : de 9h à 20h

 

L’Hôtel de Ville accueille une grande patinoire de 1050m² (21x50) et une petite patinoire annexe à destination des jeunes enfants et débutants de 294m² (14x21) et un espace de luge.
Horaires : Lundi, mardi, mercredi, jeudi : de 12h à 22h
Vendredi : de 12h à minuit
Samedi : de 9h à minuit
Dimanche : de 9h à 22h

 
Cours collectifs sur les deux sites : Les samedi et dimanche matin de 10h à 12h

Espace luge sur le site de l’Hôtel de Ville :
Pistes réservées aux enfants de moins de 12 ans, accès libre et gratuit, durée d’une session 15 minutes. Seuls les enfants de moins de 6 ans peuvent être accompagnés de leurs parents.
Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 16h30 à 19h30
Mercredi de 14h à 18h .Samedi et dimanche de 10h à 18h

16 décembre 2007

Un festival de la Charité, pourquoi faire ?

La Voix vous a annoncé cette manifestation -voir la note- proposée par le diocèse de Paris et organisée par les paroisses, du 28 janvier au 5 février. Voici quelques infos sur ces objectifs.

Vivre la charité comme une fête
Festival et charité, les deux mots peuvent sembler contradictoires. En réalité, il n’en est rien. Car la charité n’est ni ennuyeuse, ni contraignante. Au contraire, elle peut se vivre comme une fête. C’est peut-être le premier objectif du Festival de la Charité que le démontrer, en manifestant l’espérance qui habite la communauté chrétienne.

Un festival d’initiatives
Il s’agit aussi d’offrir un temps privilégié pour témoigner de la profusion et de la richesse des initiatives qui visent, autour de nous, à aider les sans domiciles, les familles en difficulté ou encore les gens âgés ou isolés.

La charité est l’affaire de chacun
L’ambition est ainsi d’associer à cette démarche d’entre aide le plus grand nombre. Car la charité ne relève pas seulement de la responsabilité de « spécialistes », associations, paroisses ou aumôneries, sur lesquels on compterait pour agir. Elle est aussi l’affaire de tous les baptisés. A chacun de s’engager avec d’autres, ici et maintenant, mais aussi dans le temps, pour évangéliser par l’amour.

Changer de regard
Dernier objectif du Festival, aider les gens à changer la façon dont ils regardent ceux qui sont aidés. Loin d’être des marginaux, ils ont en effet toute leur place dans notre communauté. Repas festifs, danses, jeux ou expo-photos seront autant d’occasions, de témoignages en rencontres fortuites, de leur permettre de s’exprimer. De nouer des liens durables, aussi.

15 décembre 2007

"Service après-vente, assistance, conseil"

Cette sobre et belle formule figure depuis quelque temps en belle place dans nos stations de métro.

Vous avez remarqué que, maintenant, dans l’espace de vente des billets, là où avant des agents RATP vendaient des billets, eh bien, ils n’en vendent plus. On a d’abord vu apparaître des distributeurs automatiques, puis ces locaux ont été refaits, éclairés à giorno, rendus étanches comme des aquariums et sur le mur du fonds a été peint « Service après-vente, assistance, conseil ».

Ca veut simplement dire que désormais, il va vous falloir vous débrouiller tout seul avec ces machines, quelquefois infernales. Et le sémillant agent derrière sa vitre, trompera son ennui en vous conseillant de loin et dans son micro. Et munissez vous de la monnaie ad hoc et d’une carte bancaire

J’ai du mal à comprendre ce qu’est le service après vente pour un ticket de métro. Est-ce que si la couleur passe, on vous le rembourse ?

Quant à espérer une amélioration de l’accès, dans le cas où vous voulez aller prendre votre train avec deux lourdes valises, ce n’est pas à l’ordre du jour. Faites plutôt de la musculation ou prenez un taxi.

Nos invincibles écologistes pourraient peut-être se pencher sur la question ? Et aussi notre mairie si attentive ?

Alfred 

14 décembre 2007

Clocher de Saint Pierre : ça (re)démarre

Début janvier le chantier de réfection du clocher doit réellement démarrer, avec, en premier lieu, l’installation de l’immense échafaudage (près de 60 mètres de haut), qui va entourer le clocher et déborder sur le trottoir de l’avenue du général Leclerc. L’emprise du chantier sur le trottoir de l’avenue du Maine sera importante également, avec les baraques de chantier et la desserte par les camions.

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Il était initialement prévu un début des travaux en fin juillet, mais des difficultés administratives ont entraîné  ce retard de près de six mois.

Rappelons que cette rénovation est importante : réparation de la croix qui avait reçu le foudre, changement des (nombreuses) pierres en mauvais état, changement des cloches et mise en place d’éclairages et d’illuminations. Elle doit durer au moins dix-huit mois.

Rappelons aussi que le maître d’ouvrage est la Mairie de Paris.

A.C.

12 décembre 2007

Création de l'Institut Jean-Marie Lustiger

La création de l'Institut Jean-Marie Lustiger a été annoncée par le diocèse de Paris, le 8 décembre, date anniversaire de l'ordination épiscopale du P. Jean-Marie Lustiger, en 1979.

Le 8 décembre 1979 en effet, en la solennité de l'Immaculée Conception, Jean-Marie Lustiger était ordonné évêque.

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a donc annoncé pour le 8 décembre 2007, la création de l'« Institut Jean-Marie Lustiger » pour promouvoir l'approfondissement par le plus grand nombre de « ce que Jean-Marie Lustiger a apporté à l'Église catholique comme à la société ».

En sont co-fondateurs ceux que le cardinal Lustiger avait désignés pour veiller à son œuvre et à ses écrits. Au Comité d'honneur et au Conseil scientifique s'ajouteront comme « Amis de l'Institut Jean-Marie Lustiger » les personnes qui désireront soutenir plus étroitement les activités de l'Institut.

L'Institut aura pour première tâche « la sauvegarde de tous les documents possibles concernant Jean-Marie Lustiger ». Il s'appliquera à recueillir les témoignages, organisera des colloques ou journées d'études et encouragera des recherches et des thèses de doctorat.

L'Institut sera abrité par le Collège des Bernardins, dernier projet lancé par le cardinal Lustiger, qui sera ouvert au public en mai 2008.

A.C. 

08 décembre 2007

Hausse vertigineuse des impôts locaux : Paris relativement épargné

Plus 37 % en cinq ans.

C'est, en moyenne, l'augmentation de taxe foncière qu'ont subie 22 millions de contribuables, selon une étude publiée par l'Union nationale de la propriété immobilière (Unpi). Une envolée de la taxe foncière sur les propriétés bâties et les locaux industriels qui profite aux collectivités locales, communes, départements et régions. L'an dernier 25,5 milliards d'euros au total, contre 18,6 milliards d'euros en 2001.

La taxe d'habitation, dont s'acquittent tous les occupants de logements, locataires ou propriétaires, a elle  augmenté en moyenne de 33 %..

 Plusieurs raisons, et notamment :

Le nombre de français propriétaires augmente donc plus de contribuables sont soumis à la taxe foncière.

Payant plus, les contribuables demandent plus  d’équipements (raison pas très crédible évoquée par les élus)

La décentralisation met à la charge des collectivités locales des services nouveaux (transports régionaux, RMI, etc.…), en principe financièrement compensés

Le train de vie souvent princier de certaines collectivités, (Languedoc Roussillon ppar éxemple)

Du simple au double

D’importantes disparités apparaissent suivant l’endroit où l’on habite (du simple au double). Paris est particulièrement raisonnable 14,7% en 5 ans.  En revanche plus de 40% de hausse dans certaines banlieues. Une ville a augmenté de plus de 80% !

Une belle piste pour le pouvoir d’achat

On pourrait souffler aux élites qui nous gouvernent, que voilà de belles pistes pour améliorer le pouvoir d’achat : ordre et mesure dans les dépenses locales. Il faudrait pour cela que cesse le jeu de cache-cache entre l’Etat et les collectivités.

07 novembre 2007

Humeur : Ravalements avec un R comme racket

On ne cessera d’admirer la belle opération de communication d’André Malraux, alors Ministre de la Culture du Général de Gaulle, relative à la beauté de notre ville de Paris.

Il dit en substance : si les façades parisiennes sont désespérément grises, c’est la négligence des propriétaires, qu’ils soient publics ou privés, qui en est la cause. Eh bien, c’est très simple, nous allons les obliger à nettoyer, ravaler.

Tout à l’émerveillement devant cette découverte, personne n’a entendu la meute affamée de professionnels qui aboyaient derrière le Ministre, ou peut-être même devant. Et qui disaient, qu’il faut aussi entretenir, et que le ravalement devait être  obligatoire tous les dix ans, ce qui fut fait.

Depuis les propriétaires n’ont pas été déçus : les prix dépassent les estimations les plus pessimistes. Et on remet ça tous les dix ans ou presque, même avec un air parisien beaucoup plus propre.

Et le Grenelle de l’environnement ?

Tout récemment, on s’est émerveillé du succès, de la prise de conscience du Grenelle de l‘environnement. On a entre autres mis l’accent sur les déficiences de nos logements. On propose que dès 2008, de lourds travaux, d’isolation notamment, deviennent obligatoires.

Vous n’avez pas l’impression d’entendre encore aboyer la meute affamée ? Non ? Ecoutez bien.

 
A.C.

28 octobre 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (13)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous a proposé une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer. Nous sommes arrivés au terme de ces 13 épisodes, qui se terminent donc avec ce dernier article.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(Voir l’article précédent)

La construction de St Pierre de Montrouge

-La sculpture:

Plusieurs oeuvres en ronde-bosse rythment l’intérieur de l'église en divers endroits : St Pierre dans la chapelle de droite à l’entrée de l’église  par Henri Maniglier.

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Saint Pierre 

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Saint Paul 

Ste Geneviève, St Denis, St Louis, Ste Jeanne d'Arc, Ste Rita par les sculpteurs Hayon et Perrin le long du déambulatoire. Dans la chapelle de la Vierge, une statue de ND de BonSecours fut exécutée en 1872 par Victor Edmond Le Harivel-Durocher. Ce sculpteur fit également le relief de la Nativité de l'autel de la chapelle.

A l'extérieur, sur le tympan de l’entrée, figurent des peintures sur porcelaine transparente de Devers représentant Saint Pierre sur  un fond or.

 
Conclusion

Vaudremer a réussi une église considérée aujourd'hui comme un chef-d’œuvre du XIXe siècle, car l’édifice témoigne d'une assimilation très aboutie des styles architecturaux appliqués aux constructions religieuses. Il n'est pas possible de parler d'éclectisme car chaque référence est, non pas juxtaposée, mais entremêlée comme si l'architecte faisait œuvre de sincérité intellectuelle dans sa compréhension de l'histoire de l'architecture religieuse. L'élan spirituel est marqué par les hauteurs des murs et des toitures qui ont fait dire à un journaliste de l'Illustration en 1868 « malgré le positivisme de l'époque, nos arts connaissent encore la route du beau ». Devenu architecte diocésain de la ville de Paris,

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La médaille de Vaudremer

Vaudremer construisit d'autres églises mais aussi des villas et des immeubles. Sa rigueur par rapport aux principes rationalistes l'a certainement préservé de l'interprétation abusive des styles anciens. Ces œuvres témoignent toutes d'une sorte d'austérité

 
Bibliographie sommaire
 :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.


21 octobre 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (12)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(Voir l’article précédent)

La construction de St Pierre de Montrouge

Le décor mobilier, suite

-Les vitraux:

Dans la nef, le choix se porta sur des vitraux aux motifs géométriques simples, aux couleurs neutres, ne rivalisant pas avec le décor architectural ; ils sont de l'atelier  Lauren-Gsell et datés de 1872.

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Les vitraux en grisaille des chapelles des fonts baptismaux et de la statue de St Pierre étaient de l’atelier d’Oudinot mais les actuels sont de facture récente.

Dans la chapelle de la Vierge, c'est la référence romane qui a été choisie avec des lancettes ornées de médaillons décrivant la vie du Christ, aux tons rouges et bleus à la manière des vitraux des XIIe et XIIIe siècles. A gauche : Annonciation, Visitation, Adoration des Mages, Présentation au Temple et Jésus au milieu des Docteurs de la Loi ; au centre : l'Assomption, le triomphe et le couronnement de la Vierge ;

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à droite : Jésus au jardin des Oliviers, le couronnement d'épines, la flagellation, Jésus portant la croix, le calvaire. L'auteur des vitraux est le peintre-verrier Stanislas Oudinot qui les a exécutés en 1864.

Le mobilier de bois

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Confessionnaux, bancs, lambris… ainsi que les grilles en fer portent la signature de Vaudremer à travers des motifs récurrents

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qui se retrouveront sur d’autres de ses réalisations à Paris: pommes de pin stylisées, fleurons, palmettes et croix grecques. Ces motifs ornent  très sobrement les grilles et les murs tant de l’intérieur que de l’extérieur de l’église. L’ensemble fut dessiné par Vaudremer.
 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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15 octobre 2007

Les lieux de la Résistance dans le 14eme: visite guidée

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 Anne THORAVAL, auteur du livre vous invite à une visite guidée des lieux de la Résistance dans le 14ème arrondissement,le 20 octobre à 16 heures à la
Librairie Ecarlate
31, rue du Moulin Vert
tel 01 45 42 75 30 

14 octobre 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (11)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

-Les peintures:

Elles se concentrent dans les culs de four (forme romane) des bras du transept et de la chapelle axiale. Le parti pris a été de choisir un style néo-byzantin privilégiant la figure hiératique sur fond doré. Le traitement des personnages et du fond, rappelle les mosaïques de Ravenne ou bien les icônes byzantines. Mais la peinture revenant bien  moins cher, c'est cette technique qui fut choisie, rationalisme oblige ! Le peintre Eugène Capelle, à qui reviennent ces peintures exécutées en 1869,  s'inscrit dans la lignée stylistique d'un Charles Lameire, grand peintre décorateur de plusieurs églises parisiennes à l'époque. Les personnages sont hiératiques, les attributs simples et visibles, l'ensemble assez statique. Dans les transepts,  St Joseph, au départ conçu avec une équerre de charpentier et une branche de lys, est  finalement représenté avec un parchemin

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et St Jean, qui devait tenir un calice, est reconnaissable par l'aigle et tient l’Evangile dans la main.

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La mosaïque de la chapelle axiale, représentant le Christ bénissant et enseignant, fut exécutée dans les années 1930 à l’identique de la peinture originale détériorée,  par l'artiste peintre et céramiste Barillier.

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Il faut aussi remarquer les multiples références faites aux  catacombes paléochrétiennes avec l’emploi des motifs tels que les pampres de vignes, les palmettes, le monogramme christique (notamment au plafond des chapelles latérales du chœur ainsi que sur la chaire située dans la nef).

Les inscriptions en haut des murs de la nef et de la croisée du transept reprennent

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des passages de l'Apocalypse ou bien interprètent les Livres des Rois. Un verset du psaume 150 orne le grand orgue: « Louez le Seigneur sur le tambour et dans la danse, louez-le sur les cordes et sur l'orgue ».

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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07 octobre 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (10)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

Le décor mobilier

Il n'est pas possible de parler de programme iconographique à St Pierre de Montrouge tant le décor est pauvre. Mais sous cette apparence sobre, voire triste, le parti rationaliste a en réalité pris le dessus. Nous avons affaire à un architecte-décorateur qui a conçu en amont toute la décoration intérieure. Cette démarche est visible dans d'autres  réalisations de l’architecte comme à l'église orthodoxe grecque rue Georges Bizet

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ou encore dans la Villa Collin construite à Fourqueux (Yvelines)

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pour son ami horloger vers 1894. Vaudremer s'inscrit de cette manière dans la nouvelle lignée des architectes qui feront de leurs constructions un art total (et duquel naîtra l’art Nouveau avec, par exemple, Hector Guimard).


 
Bibliographie sommaire
 :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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01 octobre 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (9)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer. Interrompue pendant les vacances, cette rencontre reprend maintenant.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

La marque du rationnalisme

 St Pierre peut  être qualifiée de style romano-byzantin-paléochrétien. Mais le rationalisme est néanmoins bien présent, comme une sorte de liant entre ces différentes influences.

Par exemple, au niveau de la charpente, en sapin rouge,

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 les poutres sont peintes sur trois faces uniquement afin de laisser la paroi interne respirer.

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De même, les parties en bois placées dans la maçonnerie sont dans des cases aérées (avec terminaison en terre cuite à l'extérieur, en forme de petites fleurs, visibles tant à l’extérieur sous les chéneaux qu’à l’intérieur au-dessus des arcades)

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et les portées sont doublées de plates-bandes en fer contre les risques d'incendie.

La polychromie dans l’église est à souligner car elle témoigne de la curiosité de l'architecte pour un débat engagé dès les années 1830 par Jacques-Ignace Hittorf (architecte de St Vincent de Paul) ou Félix Duban (architecte de l’Ecole des Beaux-Arts) sur l’utilisation de la couleur dans les temples durant l'antiquité. Vaudremer signe en quelque sorte son accord avec cette nouvelle théorie des édifices polychromes, qu’il a pu vérifier in situ lors de ses voyages en Italie du sud et en Grèce.

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axiale est dédiée à la Vierge Marie, et plus particulièrement, depuis la guerre de 1870 à Notre-Dame de Bon-Secours

Enfin, sur la totalité des murs, un décor au pochoir a été entrepris pour souligner l'horizontalité du mur ou bien le découpage des fenêtres. Ce décor imite  les claveaux en pierre  qui composaient la fenêtre cintrée romane et rappelle les faux claveaux extérieurs dessinés dans le moellon (importance de l’harmonie entre l’intérieur et l’extérieur).Un bandeau de couleur ocre court tout le long des murs de la nef afin de marquer la longueur du vaisseau qui s’oppose à la verticalité des colonnes, mais aussi pour offrir au regard une cohérence des formes.

Les matériaux des colonnes et de la table de communion du choeur sont des pierres issues de différentes carrières de France rappelant le marbre au moment du polissage. Pour respecter un programme économe, le choix des pierres par l’architecte s'est révélé fondamental : granit de Vire pour la base des colonnes, pierre de Colombachien pour les fûts, calcaire de Morlay pour les chapiteaux. Nous sommes de cette façon dans l’illusion de l'Antiquité.

La crypte fut créee pour favoriser -à la demande de Vaudremer- l'enseignement du catéchisme, dans un lieu à la fois calme et inséré au coeur de l'église (en réalité située sous le chevet).

La partie postérieure de l'église est sans doute la plus délicate à commenter. La présence de chapelles étaient encore justifiées à l’époque La chapelle axiale est dédiée à la Vierge Marie, et plus particulièrement, depuis la guerre de 1870 à Notre-Dame de Bon Secours.

 
Bibliographie sommaire
 :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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17 septembre 2007

Salon des Arts du 14ème

b6a10afab409e5bed37e7af3b9bfc717.jpgPendant 10 jours, quelques 300 peintres, sculpteurs et graphistes du 14e exposeront leurs oeuvres. Un rendez-vous, organisé par la Mairie du 14e, pour découvrir la création contemporaine d’un arrondissement où l’esprit des Montparnos, qui dans les années 20 en firent le coeur des arts parisiens, est toujours présent !
Entrée libre du lundi au dimanche, 10h-17h. Jeudi, 19h.  Mairie annexe. 12 rue Durouchoux.

 

12 septembre 2007

des bénévoles pour la maison relais de la rue de la Gaité

La Maison Relais de la rue de la Gaité ouvriraà la fin de l'année. Elle est destinée aux personnes de plus de 50 ans, souffrant d'exclusion ou d'isolement. Elle sera gérée par les Petits Frères de Pauvres. Ceux-ci recherchent des bénévoles pour accueillir ces personnes dans ce nouveau lieu de vie. La mission des bénévoles sera d'animer les temps collectifs et de mettre enl iaison les résidents entre eux et avec  le quartier.

Si vous êtes intéréssés, vous pouvez contacter Houria BRIEZ, qui est chargée de ce recrutement, soit par courriel houria.briez@petitsfreres.asso.fr , soit par téléphone au 01 45 44 44 30, soit par courrier: petits frèresdesPauvres, 2bis, place Bienvenue, Paris.

Pour plus d'info sur l'association, consultez leur web www.petitsfreres.asso.fr

05 août 2007

Le retour d'Isoré, rue de la Tombe Issoire

Le géant d’Isoré, qui au Moyen âge détroussait les voyageurs, est de retour rue de la Tombe Issoire.

Depuis 2 ans, les enfants de la maternelle de la Tombe Issoire, avec la directrice Jany Loriot et toute l’équipe enseignante de l’école font revivre la légende. Pour que cette légende « prenne corps » pour les écoliers, parents, habitants de l’arrondissement, la mairie du 14ème, les conseils de quartier Montsouris-Dareau, Jean Moulin-Porte d’Orléans, et Mouton-Duvernet ont demandé à Corinne Béoust de réaliser cette surprenante sculpture de plus de 8 mètres de haut. Ce géant est actuellement fixé sur la façade de l’école.

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Une fête est organisée en l’honneur du retour du Géant Isoré le samedi 19 mai à 11h à l’école maternelle 77 rue deTombe Issoire à laquelle participeront les enfants de l’école, Pierre Castagnou, maire du 14ème,  Vincent Jarousseau,adjoint au maire du 14ème, chargé des affaires scolaires, Danièle Pourtaud, adjointe au maire de Paris, conseillère du 14ème déléguée à la culture et Sergio Coronado, adjoint au maire du 14ème, chargé de la démocratie locale.

Pour en savoir plus : www.mairie14.paris.fr

25 juillet 2007

1er anniversaire du Centre Alésia Jeunes

Samedi 9 juin 2007 :  Premier anniversaire  du centre Alésia Jeunes !
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Journée portes ouvertes de 16h à 21h,  16 rue du Moulin Vert.
Les jeunes sont invités à jouer avec la « carte des maraudeurs » pour découvrir tout ce qui fait l’originalité de cette maison. Films, tournois de ping-pong et de baby-foot, goûter,  jeux de fléchette et autres. En fin de journée un karaoké et une soirée de danses rock : une seule exigence : venir avec un ou une autre pour lui faire découvrir « le Rocher » et Alésia jeunes.
Pour les parents : au même endroit, (16 rue du Moulin Vert) : présentation des nouvelles propositions de l’an prochain, ateliers et activités pour les jeunes, horaires nouveaux, et aussi les propositions spécifiques pour les parents.

21 juillet 2007

Les stages d'été à Paris

Des stages de sport d'une semaine sont organisés à Paris par l'E.M.S., Ecole Municipale de Sport. D'une durée d'une semaine, de 9h à 17h, ils vous coûteront de 7,50€ à 95€ suivant votre quotient familial, repas de midi compris.

Dans le 14ème, ci-dessous ce qui est proposé: 

ESCALADE / TRAMPOLINE (12-16 ans)
Du 9 au 13 juillet et du 20 au 24 Aout
Gymnase Alice Milliat 14e : 11ter rue d’Alésia M° Alésia
Une sortie en forêt est prévue au cours du stage.

FOOTBALL (12-16 ans)
Du 9 au 13, du 16 au 20 et de 23 au 27 Juillet
Stade Charléty 13e : 117 avenue Pierre de Courbertin T3 Stade Charléty

HANDISPORT (7-18 ans)
Du 16 au 20 Juillet
Gymnase Alice Milliat 14e : 11 ter rue d’Alésia M° Alésia

NATATION / WATER-POLO (12-16 ans)
Du 9 au 13 Juillet
Piscine Armand Massard 15e : M°Montparnasse Bienvenüe
Attention, début du stage lundi à 14h.

Plus d’info et modalités d’inscriptions :
http://www.paris.fr/portail/Sport/

16 juillet 2007

Soleil et nuages à Montparnasse

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Le temps gris et orageux de la première quinzaine de juillet a eu cet avantage d’offrir des effets de lumière saisissants et des « ciels» magnifiques,. Voici deux photos du quartier Montparnasse que nous a envoyées Marie Belin.

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08 juillet 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 - (8)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(Voir l’article précédent)

La construction de St Pierre de Montrouge

Le lieu saint : un traitement d’exception

L’église de St Pierre présente une configuration nouvelle de la croisée du transept : le chœur s’y déploie de façon imposante, presque volumineuse, en alliant la surélévation, la clôture en pierre et le ciborium au-dessus de l’autel, à l’image des églises paléochrétiennes. Le choeur était autrefois fermé par une colonnade avec entablement encore visible sur certaines photos anciennes,

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du côté de la chapelle de la Vierge et du transept. Les transformations du chœur se firent après le concile de Vatican II. Un ciborium surmonte l'autel, auquel on accède par quelques marches. Il est composé de quatre colonnes avec un ange accolé à chaque angle, porteur d'un instrument de la Passion. Cet ensemble est l'oeuvre d’Henri-Charles Maniglier (1869) auteur également de la statue en bronze de St Pierre dans la chapelle située à droite de l’entrée de l’église et de multiples statues dans les églises parisiennes. La présence du ciborium monumental est aussi une forme de clin d’œil à  St Pierre de Rome

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(ciborium à colonnes torses de l’architecte Le Bernin) que confirme le motif du symbole de la papauté au sol en mosaïque (clés de St Pierre et mitre). Voir article précédent en bas

 Le choeur est surélevé à la manière des églises primitives dont la crypte créait une superstructure du fait de sa voûte construite pour abriter les reliques du saint patron.

 Vaudremer a donc particulièrement mis en valeur le lieu saint de l'église en le situant au centre, légèrement surélevé et protégé par un mur. On peut avancer que Vaudremer a quasiment inscrit le plan centré dans le plan en croix latine de l'église. Or, le plan centré, en « croix grecque », est également une caractéristique des églises d'Orient orthodoxes. Cette forme de croix est omniprésente dans l’église St Pierre de Montrouge, peinte ou sculptée.  La présence des ambons (1) est aussi une marque de l’influence paléochrétienne, époque à laquelle la Parole tient une place primordiale. Ainsi, à travers un mélange de références architecturales issues des églises d'Orient et d'Occident, Vaudremer signe une sorte de syncrétisme des formes qui aboutit à une mise en valeur exceptionnelle de la partie la plus sacrée de l’église.

(1)l'ambon est le pupitre placé à l'entrée du chœur dans une église et où est posé le lectionnaire ou la Bible. C'est de l'ambon qu'est proclamée la Parole de Dieu. À l'origine, il s'agit d'une petite tribune à l'entrée du chœur de certaines églises byzantines et médiévales

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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01 juillet 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (7)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

La disposition intérieure et ses influences orientales

D'autres indices permettent de mieux préciser les influences de Vaudremer. Les arcs sont en plein cintre comme il se doit dans l'art roman,

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Nes de saint Pierre de Montrouge, vue depuis l'orgue 

à l’inverse des arcs brisés qui caractériseront l'art gothique, pourtant leur forme est proche de l'arc en tiers-point, c'est-à-dire un arc presque surbaissé, étiré, tels que l'on peut les trouver en Espagne ou encore en Sicile. Or, nous savons que, comme tous les pensionnaires de l'Académie de France à  Rome (Villa Médicis), Vaudremer a visité l'Italie du sud et particulièrement la Sicile qui offre ce mélange d'influences orientales et occidentales dans ses églises. Il aura la chance d'aller ensuite jusqu'en Grèce où il découvrira les temples antiques mais aussi les églises orthodoxes.

La présence de mosaïque au sol,

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Mosaique de la travée centrale 

dessinée et installée par l’atelier de l'italien Facchina, est encore une autre piste d'influence orientale. Cet art éminemment byzantin a été très développé en Italie à l'époque paléochrétienne. Il fut repris dans tout l'Orient chrétien.

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Motif de mosaique au pied de l'autel 

Ici, la mosaïque offre des figures géométriques variées et harmonieuses que l’on retrouvera dans la plupart des édifices religieux de Vaudremer

 
Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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28 juin 2007

La petite histoire de notre mairie

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A l'origine, et avant l'annexion du territoire du Petit-Montrouge, en 1860, une première mairie – celle de la commune de Montrouge – fut construite de 1852 à 1855 par l'architecte Naissant. Son premier maire en fut Alexandre Dareau. Montrouge s'étendait non seulement sur le territoire actuel de la dite commune, mais aussi sur celui d'un écart qui s'y était librement rattaché en 1790, sous la municipalité issue de la Révolution : le Petit-Montrouge. Cette partie de Montrouge était déjà un faubourg pré-industriel, une sorte de "colonie" des Montrougiens les plus entreprenants, venus créer là, des établissements commerciaux, artisanaux, à partir de la fin du XVIII° siècle.

Le projet de Mairie et la construction

Dareau, entreprit dès l'année 1840, de réclamer la translation de la Mairie, établie jusqu'alors dans une petite maison à Montrouge, vers le Petit-Montrouge, partie la plus active et la plus peuplée de la commune. Devenu maire en 1843, il eut gain de cause en 1845. Il fallut attendre seulement 1849 pour trouver un terrain approprié, terrain de 17 000 m2, choisi hors périmètre des carrières. La première pierre fut posée le 29 juin 1852.

Le bâtiment primitif était l'héritier du style municipal de l'époque, héritier lui-même de la norme administrative des précédents siècles. La majesté édilitaire y est attestée intérieurement par un hall d'honneur, un vaste escalier, une belle salle des mariages et un grand bureau pour le maire ; extérieurement, par un porche monumental au pied de la tour du campanile avançant largement sur le corps principal de l'ouvrage.

En 1858, furent mises en place quatre statues du sculpteur Hyacinthe Chevalier. Elles furent érigées aux angles sud du massif renfermant la traditionnelle horloge à trois cadrans. Ces figures de pierre, hautes de 2,20 m,  représentaient les "quatre actes de l'état civil : la Naissance, la Conscription, le Mariage et la Mort". Elles disparurent lors de l'agrandissement de la mairie primitive dont les travaux démarrèrent en 1886. La nouvelle mairie fut inaugurée le 16 mars 1889. Mais quelles furent les raison de cet agrandissement ?

L'extension de la mairie

On assistait à un accroissement considérable de la population sur le territoire du Petit-Montrouge dû, à partir du 1er janvier 1860, au rattachement des territoires compris entre l'ancien mur des Fermiers généraux et la ligne des fortifications érigées par Thiers en 1842. Les nouveaux quartiers provenant des communes de Vanves, de Gentilly, ou Vaugirard , furent rattachés au 14ème naissant : Montparnasse, Plaisance et la Santé ( parc Montsouris). Et depuis la gigantesque Exposition universelle de 1867, un grand nombre d'ateliers, petites et moyennes entreprises, établissements industriels s'étaient multipliés, amenant une foule de nouveaux ouvriers et employés à venir s'installer au Petit-Montrouge et à Plaisance. Les travaux furent cependant retardés par la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

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Le pavillon extension de gauche, surélevé d'un étage 


Elle fut assez complexe. Deux pavillons monumentaux furent ajoutés de part et d'autre du bâtiment primitif et surélevés d'un étage par rapport au corps central. Celui-ci fut élargi de part et d'autre de l'avancée du porche. La façade comporte maintenant vingt hautes fenêtres. La décoration intérieure fut considérablement enrichie. La salle des Mariages servit de salle des Fêtes (on peut voir aujourd'hui les caissons ouvragés de son plafond, chefs-d'œuvre de l'artisanat de l'époque). Il faut noter la richesse des lambris, tentures et vitraux aux fenêtres. Signalons que le peintre Maurice Chabas, artiste de vingt-deux ans, traita des sujets de circonstance en d'immenses toiles appliquées sur les murs: "Les fiançailles", "Le repas de noces ", "Le repos des travailleurs".

Mais dès les années 1930, se posa de nouveau le problème de l'agrandissement de la mairie, dû à l'évolution des fonctions municipales sur le plan social et à l'augmentation continue de la population du XIV°.  Cela fera l'objet d'un chapitre ultérieur…

 N.D.L.R.   Documentation extraite du numéro 37 de la S.H.A. du 14ème.                                                                                         R.R

 

 

24 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (6)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

La disposition intérieure et ses influences orientales

L'intérieur de St Pierre dégage à la fois un sentiment d'harmonie et d'extrême simplicité. Par rapport  à d'autres églises de la même époque, peu de place est faite à la peinture ou au vitrail. Ce qui frappe en entrant est le plan basilical de l’église, jusqu'au transept. Ce plan apporte une coloration orientale à l'édifice néo-roman. medium_251px-Dehio_17_Santa_Maria_Maggiore.2.jpgLa basilique, monument public servant de tribunal durant l'antiquité gréco-romaine, se caractérisait par une large nef couverte d'une charpente soutenue par des piliers ou colonnes. C'est exactement ce qu'offre St Pierre. Ce plan se retrouve particulièrement à l'honneur durant la période paléochrétienne, immédiatement postérieure à l'époque de Jésus et antérieure aux invasions barbares (Ve siècle après JC). Il rappelle notamment à Rome, la basilique Ste Marie-Majeure ou encore Saint-Paul-hors-les- murs (reconstruite à l’identique au XIXe siècle).

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Nef de Sainte Marie Majeure de Rome

St Pierre est donc à la confluence de l'Orient et de l'Occident, d'où l'appellation de style romano-byzantin auquel on pourrait ajouter le terme de paléochrétien. La fonctionnalité du plan est lisible dans la définition de l'espace principal laissé aux fidèles et aux célébrants (nef et choeur-croisée du transept) tandis que les locaux annexes se répartissent autour du déambulatoire.

 Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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20 juin 2007

Fête de la musique édition 2007 : une petite sélection

Le conseil de quartier Mouton-Duvernet organise sur la place Jacques Demy (place du marché, près de la Mairie du 14ème) à partir de 19h un repas pique-nique et des animations musicales. Cette fête s’adresse aux habitants du quartier, familles et associations de solidarité. (Voir l'affiche )

 
Eglise Notre-Dame du Rosaire, 194 rue Raymond Losserand, 18h30 - fin : 19h30 - musique classique. Découverte de l'orgue : Une visite suivie d'une présentation des grands orgues d'Aristide Cavaillé-Coll de Notre-Dame du Rosaire est proposée afin de découvrir les mystères de cet instrument.

 

A St Pierre de Montrouge : « Pic’ pulse », un groupe Gospel étudiants de 60 choristes et instrumentistes. Une partie des étudiants forme la chorale de « chrétiens en grande école ». Ils chanteront à partir de 20h dans l’église.

Puis le groupe des étudiants de la paroisse s’installera à partir de 21h30 en extérieur côté avenue du Général Leclerc pour un concert de louanges.

 

Gare Montparnasse - dans le grand hall .M. Montparnasse Bienvenue 19h30 à21h00 - musique classique : Requiem allemand de Brahms : L'Ensemble Orchestral et Choral Diaphonie interprète des extraits du requiem allemand de Brahms.

 

Eglise Protestante, 85 rue d'Alésia, M. Alésia de 20h30 à: 22h00 - genres musicaux multiples: Interprétation de chansons du Pacifique, de Nouvelle Calédonie et de musique classique pour piano à 4 mains, clarinettes et duo de violons.

 

Place Victor et Hélène Basch - côté av du Général Leclerc, 21h30 -à: 23h00 - musiques rock chrétien : De jeunes chanteurs et musiciens interprètent du rock chrétien. Chants catholiques et joyeux sont au rendez-vous

 

Gare Montparnasse, devant le 23 rue du Départ  de 20h00 à 00h00 - musiques du monde traditionnelles
Fest Noz : Les groupes Kan au Mor et Skodem jouent diverses combinaisons d'instruments (bombarde, cornemuse, accordéon, clarinette, batterie, guitare, biniou).

 

17 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (5)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog La Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge: Le style architectural néo-roman de l’extérieur

Les volumes de Saint Pierre de Montrouge rappellent ceux des églises d'Auvergne ou de Bourgogne, églises romanes aux chevets volumineux et échelonnées, à la croisée des transepts haute et souvent surhaussée d'une tour, comme par éxemple, l’église de Veauce dans le Puy de Dôme :

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Eglise de Veauce 

Le néo-roman est parfaitement mis en valeur à Saint Pierre de Montrouge grâce au fait qu'il permet de tirer partie très rationnellement du terrain triangulaire.

Mais la « patte rationaliste » est bien  présente aussi. Dans le choix des matériaux: pierres dures pour les fondations (meulière et ciment) et les soubassements du clocher (roche de Crouy, calcaire très dur), pierre tendre pour les parties supérieures du clocher (haut de 58 m). Les murs des façades sont en remplissage de moellons piqués tandis que chaînes, corniches et bandeaux sont en pierre tendre. Vaudremer a disposé de plus, tout au long des murs, des chéneaux en terre cuite,

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Au centre, le chéneau en terre cuite 

destinés à écouler les eaux de pluies. Ces chéneaux sont percés à intervalle régulier d’éléments en terre cuite en forme de petites fleurs; celles-ci pourraient être considérées comme décoratives, mais elles masquent en réalité l'extrémité des poutres intérieures de la charpente de la nef.

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Détail des chéneaux 

Ce détail  décoratif -qui n’en n’est pas un, puisqu'il est technique en permettant l’aération du bois-,  caractérise à lui seul le style rationaliste. 

Les dimensions de l'église sont de 70 m de long et 20 m de hauteur pour la nef, 30 m de hauteur pour le choeur.

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Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

16 juin 2007

Une idée pour la fête de la musique!

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13 juin 2007

Tout sur Velib: les velos en libre service arrivent le 15 juillet

La Voix vous en tient informé depuis le début (voir l'article précédent), la Mairie de Paris lance « Vélib’ », un système de location de vélos. Dès le 15 juillet, des milliers de vélos seront proposés en libre service 24h/24, 7j/7 dans des stations implantées environ tous les 300 mètres.

 medium_velib2.3.jpgToutes les stations-vélos du 14e arrondissement

 Raspail Schoelcher, 2 rue Victor Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Port Royal Cochin, 97 Bd. Port Royal, du 14 mai  au 15 juin

Saint Jacques Tombe Issoire, 44 Boulevard Saint Jacques, du 9 mai  au 22 juin

Saint Jacques Ferrus, 3 rue Ferrus, du 21 mai  au 22 juin

Mouton Duvernet, 5 rue Mouton Duvernet, du 28 mai  au 29 juin 

Coty-Tombe d'Isssoire, 49 rue de la Tombe d'Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin Alésia, 12 Avenue Jean Moulin, du 28 mai  au 29 juin 

Alésia Sarrette, 6 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Reille Montsouris, 61 Avenue Rene Coty, du 4 juin au 29 juin 

Jourdan Tombe d'Issoire, 160 Rue Tombe Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Porte d'Orléans, 6 place du 25 août 1944, du 4 juin au 29 juin 

Sarrette Général Leclerc, 58 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Brune Didot, 108 Rue Didot, du 21 mai  au 29 juin 

Malakoff Pinard, 76-78 bld Adolphe Pinard, du 4 juin au 29 juin 

Raymond Losserand, Angle Vercingetorix 216 rue Raymond Losserand, du 4 juin au 29 juin 

Plantes Moulin Vert, 23 rue des Plantes, du 14 mai  au 15 juin

Alésia Gergovie, face 83 Rue de Gergovie, du 21 mai  au 29 juin 

Didot Château, 11 rue Didot, du 9 mai  au 8 juin

Rue de l'Ouest Château, 48 rue de l'Ouest, du 9 mai  au 8 juin

Maine Gaité, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

Boulard Daguerre, 16 rue Boulard, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin, 56 ave Jean Moulin, du 21 mai  au 22 juin

Raspail Schoelcher Allégée, 4 Rue Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Porte de Montrouge Allégée, Avenue de la porte de Montrouge, du 2 mai  au 13 juillet 

Maine Gaité Allégée, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

La réalisation de ces stations dans le 14e arrondissement nécessite la neutralisation provisoire du stationnement sur les lieux du chantier, pendant la durée des travaux.

 Service par abonnement

 Dès le 13 juin, les parisiens peuvent souscrire un abonnement Vélib' d’un an. Des milliers de tracts ont été distribués, notamment dans les bureaux de Poste. Consultez aussi http://velib.paris.frLe coût de l’abonnement 1 an est de 29 €. Cet abonnement donne droit à un nombre illimité de trajets pendant un an. Les 30 premières minutes de chaque trajet sont gratuites. Si vous devez effectuer un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service sera débité du compte personnel Vélib’ (rechargeable sur les bornes et prochainement par carte bancaire sur Internet. Dans le cadre l’ abonnement d’un an, il est demandé  un chèque de caution de 150 € (non encaissé)

Service occasionnel 

Pour utiliser Vélib’ de façon occasionnelle, dès l'ouverture du service, il est possible de souscrire un abonnement “courte durée” (Ticket Vélib' 1 jour et Ticket Vélib' 7 jours) en se rendant directement dans une station Vélib'.

Au-delà des 30 premières minutes, pour un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service Vélib’ est débité du compte Vélib’ (pour la Carte Vélib' 1 an) ou sur le compte bancaire (pour l'abonnement “courte durée”.

Tarifs

1ère demi-heure supplémentaire : 1€

2e demi-heure supplémentaire : 2 €

A partir de la 3e demi-heure : 4€ par demi-heure supplémentaire

10 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (4)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blogLa Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

Le style architectural néo-roman de l’extérieur

Nous sommes à une période de l'histoire de l'architecture où il est de mode de se référer aux styles passés, considérés comme des modèles. Les rationalistes, après Viollet-le-Duc, font la part belle au style gothique, jugé comme étant le plus novateur sur le plan technique et le plus symbolique sur le plan spirituel. A Paris, sont édifiés des pastiches gothiques comme Ste Clothilde par Théodore Ballu et François-Christian Gau

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Eglise Sainte Clotilde à Paris 

ou bien encore St Jean-Baptiste de Belleville par Jean-Baptiste Lassus. Le style roman est beaucoup plus rare parce que moins prisé par les théoriciens. A Paris, ce sont St François-Xavier  par Joseph Uchard ou St Lambert de Vaugirard qui sont considérées comme étant d’inspiration romane, mais la plus célèbre réalisation néo-romane en France reste l'église Saint-Paul de Nîmes par Charles Questel. La démarche de l’architecte est alors considérée comme étant « archéologique ».

Vaudremer innove donc en 1862 quand il décide de s'inspirer de l'art roman pour bâtir son église. L'emprunt au style des XI et XIIe siècle est particulièrement évident dans l'élévation extérieure du bâtiment et dans l'agencement des volumes.

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Sur la vue perspective (fig.2) de l'église, il est aisé de constater que les masses sont différenciées par une toiture spécifique au volume et que chaque partie correspond à une entité fonctionnelle précise de l'église: la nef bordée de collatéraux, les bras du transept, la croisée du transept, le déambulatoire ouvrant sur la chapelle axiale encadrée de deux chapelles parallèles. 

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Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995. -Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

 

03 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (3)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blogLa Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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3 - La construction de St Pierre de Montrouge - Le défi de l’architecte

L'architecte chargé du 14e arrondissement est à cette époque Emile Vaudremer (1829-1914), second grand prix de Rome en 1854, élève à l'Ecole des Beaux-Arts dans l’atelier de Blouet et de Gilbert, auteur de la prison de la Santé (1867), de plusieurs écoles de quartier (rue d’Alésia), et plus tard du lycée Buffon (1890),  de l’église orthodoxe grecque rue Georges Bizet (1890) ainsi que de ND d'Auteuil (1874-1892). C'est à lui que revient naturellement la construction de l'église en tant qu’architecte d’arrondissement de la Ville de Paris.

De formation rationaliste,

Dans la lignée de Viollet-le-Duc, Vaudremer défend l'idée que les matériaux doivent être choisis en fonction de leur utilisation (selon que leur emploi est pour les fondations, un mur porteur ou au contraire de la décoration) et que les formes de l'édifice doivent rendre compte de la distribution intérieure. L'objectif recherché est une construction à moindre coût, offrant une lisibilité fonctionnelle. L'idée du « vrai » est très importante, à travers le programme -les volumes rendent compte de la fonction- mais aussi des procédés constructifs –la hiérarchie des matériaux-. Vaudremer s'oppose en cela aux nouveautés architecturales que constituent les constructions en fer et fonte, comme par exemple l’église St Eugène par Louis-Auguste Boileau en  1852

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 ou encore la bibliothèque nationale par Henri Labrouste en 1868, où la forme ne dévoile pas automatiquement la fonction, la réalisation pouvant être perçue comme appartenant à la thématique de la halle ou de la gare alors que c’est un lieu de culte ou d’étude.

 

Premier défi

Le premier défi de Vaudremer fut d'occuper de la manière la plus rationnelle le terrain offert par la ville de Paris, triangle exigu et pointu pris entre l'avenue du Maine et l'ancienne route d'Orléans.

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Fig. 1 Plan d'implantation

En observant le plan (fig.1), on mesure l'habileté de l'architecte qui dessina une église tout en longueur en l’élargissant toujours plus vers le chœur. C'est ainsi que l'église s'ouvre sur un porche étroit, puis une longue nef qui débouche sur un large transept donnant ensuite sur un vaste chœur. Le chevet -c'est-à-dire le traitement extérieur du chœur et de ses chapelles- est particulièrement développé. Mais à aucun moment, ni de face, ni de dos, ni de côté, l'église ne paraît disproportionnée.

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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