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31 mai 2007

VELIB fait grincer des dents

medium_velib_logo.2.jpgLa Voix vous a tenu et vous tient au courant de l’évolution de VELIB, les vélos en libre service, voulus par Bertrand Delanoë Maire de Paris. (voir les notes). Ce projet, que beaucoup attendent avec curiosité, et qui ne fait pas que des heureux, est  développé par SOMUPI, une filiale à 66% de Decaux et à 34% de Publicis.

Il y a d’abord Clear Channel, société américaine et candidat malheureux à VELIB, qui vient de saisir une nouvelle fois le tribunal administratif de Paris pour contester l’attribution de ce gros marché à SOMUPI. Clear Channel dénonce les « nombreuses irrégularités qui entachent la procédure d’attribution » et réclame auprès de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) une copie du contrat de SOMUPI.

Les emplacements des 750 stations VELIB seront principalement récupérés sur des places de stationnement de voitures, jusqu’à 200 dans certains arrondissements. Dans le XIVème arrondissement, la maire, Pierre Castagnou, regrettant que ces stations ne soient pas plus souvent situées sur les trottoirs, a notamment déclaré : « cela fera 2 % du stationnement en surface en moins ».

Des maires d’arrondissement demandent un démarrage plus progressif. Plus de la moitié des stations doivent être mises en place pour la mi-juillet. Ils proposent de faire un bilan avant de poursuivre avec la deuxième phase. D'autres proposent d’utiliser des places de livraison, dont certaines, tout le monde le remarque, sont sous employées ou pas employées du tout.

A suivre !

A.C.

30 mai 2007

Nouvelles de quartiers

Prochain conseil de quartier Jean Moulin 
Le Conseil de Quartier Jean Moulin/Porte d’Orléans se réunira le 12 Juin à 19h30 au couvent St François, 7 rue Marie Rose. 

Ordre du jour :-

 Vote d'un voeu en public pour un marché Bd Jourdan - Point sur les avancées du groupe de travail urbanisme
- Quel devenir pour l'espace vert le long de la rue de Coulmiers ?
- Point sur les dernières offres de transport
- Les demandes d'investissement

Sciences sur Seine
Pour tout savoir sur la biologie médicale, les nano sciences la mairie organise avec le concours du CNRS et de l’Inserm, Sciences sur Seine, une manifestation originale destinée à promouvoir la culture scientifique auprès du grand public.

Plusieurs rendez-vous sont prévus dans le 14e.
Entrée libre.

Nanosciences et environnement
Conférence débat Détecter des substances polluantes à l’aide de capteurs nanostructurés, développer de nouveaux modes de conversion d’énergie grâce aux nanomatériaux, mais aussi évaluer les effets toxiques des nanoparticules sur l’environnement. Public adulte
www.insp.upmc.fr
Mercredi 30 mai, 18h30
Mairie du 14e
2, place Ferdinand Brunot
M° Mouton-Duvernet ou Denfert-Rochereau

Recherche biomédicale et citoyenneté
Exposition / conférence La recherche biomédicale concerne tout le monde. L’Institut Cochin, un de ses acteurs majeurs, présentera certains de ses enjeux et résultats en images. Le professeur Axel Kahn, directeur de l’Institut, traitera des relations entre « Recherche biomédicale et citoyenneté », pour un large public. Exposition : du 1er au 7 juin, horaires d’ouverture de la mairie
Conférence : lundi 4 juin, 19h
Mairie du 14e
2, place Ferdinand Brunot
M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau

www.institut.cochin.inserm.fr

Journée de clôture Samedi 16 juin
Théâtre, expos, ateliers, jeux…

Parc Montsouris.
RER / T3Cité Universitaire

Tout le programme parisien de Sciences sur Seine
www.paris.fr



medium_cam_cardow_london_mass_transit_system.gif
Bourse aux vélos 
 L’association Mieux se déplacer à bicyclette, organise, avec le concours de la mairie du 14e, une bourse aux vélos place de l’Ile de Sein samedi 2 juin.

Vous voulez vendre votre vélo ou acheter une bicyclette d’occasion ? L’association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), organise, avec le concours de la mairie du 14e, une bourse aux vélos place de l’Ile de Sein (boulevard Arago) samedi 2 juin.

Pour vendre un vélo : Déposez le entre 10h à 12h15 (se munir d’une une pièce d'identité). Tous les types de vélo sont les bienvenus (enfant, vélo de ville, VTC, VTT..), mais seuls seront acceptés les vélos en bon état.. Le prix est fixé d'un commun accord avec MDB. Le soir entre 17h30 et 18h45, vous récupérez l'argent ou le vélo s’il n’a pas été vendu. L'association garde 10% du prix des vélos vendus.

Pour acheter un vélo : Présentez-vous à 13h45 pour obtenir un ticket d’entrée et choisir une heure d’entrée dans la bourse. Vous essayez le vélo sur quelques mètres. Vous payez en espèces ou par chèque. Vous pouvez pédaler !

Plus d’info : http://www.mdb-idf.org

29 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (3 / 4) )

Voir l'article précédent

[ Le temps de bonheur de la Mère Javouhey ]

" Le temps d'Afrique devait être, pour la mère Javouhey, malgré les difficultés innombrables, un temps de bonheur et de plénitude. Elle était là où Dieu la voulait. « J'aime les Noirs, disait-elle, ils sont simples et bons. Ils n'ont de malice que celle qu'ils tiennent de nous. Il ne serait pas difficile de les convaincre par l'exemple. » Donner l'exemple aux Noirs, faire d'eux des chrétiens ; tel allait être son seul but, et, pour y atteindre, les aimer d'un grand amour.

Ce  que  devait faire cette femme,  ce qu'elle devait inventer, préludant aux réalisations de l'avenir, est incroyable. Alors qu'il advient que de très grands missionnaires — tel saint François Xavier — soient uniquement des défricheurs, des pionniers, la mère Javouhey était une bâtisseuse. Elle savait concevoir de vastes desseins, mais elle était aussi loin que possible des chimères, en paysanne de Bourgogne, peu encline à prendre des vessies pour des lanternes.L'hôpital était en délabre ! Elle le remonta.

Les Noirs souffraient du mépris des Blancs? Malgré tout ce qu'on put lui dire, elle décida que chez elle tous seraient également traités, sans distinction de peau. Les mœurs, à la colonie, étaient déplorables? Elle créerait, elle, en pleine brousse, une exploitation agricole où les cultivateurs vivraient en communauté, dans l'honnêteté et la loi morale. L'idée même que saint François Xavier avait eue aux Indes — mais dont elle n'avait jamais entendu parler —, celle de préparer un clergé indigène, cette femme de génie l'eut aussi ; elle fit mettre sur pied, en France, un séminaire indigène, où trois jeunes Sénégalais furent envoyés, firent leurs études, arrivèrent jusqu'au sacerdoce : l'un d'eux, avant de rentrer en Afrique, célébra même la messe devant le roi Louis-Philippe, à Fontainebleau. Quand la bonne mère dut se rembarquer pour la France, plus d'un millier de Noirs l'accompagnèrent au port ; on en vit qui baisaient la trace de ses pas. medium_Pretres-noirs.JPG

Ce que fut dès lors l'activité de cette femme dépasse l'imagination. A toutes les demandes qui lui étaient adressées, il lui paraissait impossible de ne pas répondre : Présente I Les sœurs à la robe bleue s'en allèrent donc aux quatre coins du monde, à Cayenne, à la Martinique, à Pondichéry, à Madagascar, en Océanie, à Saint-Pierre-et-Miquelon. Et la mère fondatrice était toujours prête à s'embarquer pour aller donner un coup de main à une fondation naissante.

[ En Guyane : la Mana ]

Non qu'elle fût bien à l'aise sur les bateaux : elle souffrait mort et passion du mal de mer. Mais, disait-elle entre deux crises, « la mer et son mal ne me font pas plus peur que la terre ». — « C'est mon plus vieux matelot », s'écriait un jour l'amiral Tréhouart en la voyant si ferme au milieu des tempêtes. Soixante mille kilomètres ; tels furent ses records !

Dans ce palmarès étonnant de succès, s'il fallait en choisir un, celui qui s'imposerait à l'esprit serait celui de La Mana. La Mana est une rivière de Guyane qui débouche dans l'Antlantique un peu au sud du Maroni. Le pays, mal connu, mal famé, n'avait rien de plaisant. Une chaleur lourde toute l'année, des pluies énormes, des fièvres, des insectes, des serpents. On y cultivait médiocrement le manioc et la banane ; des aventuriers, plus ou moins bandits, y cherchaient l'or. Cela ne paraissait pas offrir un cadre bien aimable à une installation de religieuses. Quant aux hommes... un ramassis d'Indiens, de Noirs, d'Européens sans foi ni loi. Pourtant, quand le gouvernement demanda à la mère Javouhey d'aller faire en Guyane une fondation, pas un instant elle n'hésita, et, le 26 juin 1828, elle s'embarqua à Brest avec une véritable expédition de neuf sœurs, vingt-sept converses, et trente-neuf collaborateurs laïques, avec femmes et enfants, au total, cent personnes.

lle installa son monde aux bords de la Mana, sur les ruines qu'avaient laissées deux tentatives avortées d'implantation de village. Son but était de faire, comme au Sénégal, une colonie agricole modèle, où les Noirs vivraient en communauté. Pas très différent, en somme, de ces « réductions » que les jésuites avaient faites naguère sur les bords du Paraguay. La tentative semblait impossible. Les autorités de la colonie s'attendaient à voir les travailleurs se soulever quelque jour et massacrer tous les Blancs. Paradoxalement, cela réussit. On défricha la savane, on planta manioc et bananiers ; on fit venir des troupeaux ; un port fut bâti sur la rivière, avec chantier de construction et docks ; une église même se dressa, somptueusement appelée la cathédrale.

Sous la ferme direction des religieuses, la vie était bien réglée : tout le monde assistait à la messe du dimanche ; le soir, on faisait la prière. Cette réussite étonnante dura environ trois ans, sous cette forme. Le gouvernement de Louis-Philippe s'intéressait peu à la Guyane. Mais quand la loi de 1831 eut supprimé l'esclavage dans toutes les terres françaises,  la  mère Javouhey fut  sollicitée d'accueillir les esclaves noirs que la marine de guerre enlevait sur les navires de traite et à qui la liberté était rendue. medium_Missions-enseign.JPG

  «La mère Javouhey ! dit le roi Louis-Philippe, c'est un grand homme. » ]

Elle accepta, et aussitôt forgea un plan grandiose : on ferait venir des femmes d'Afrique ; on créerait des villages noirs, à la tête desquels une religieuse serait placée. Lamartine, alors ministre, s'enthousiasma pour les projets de sa compatriote bourguignonne. Et, de fait, les villages sortirent de terre ; les anciens esclaves se mirent au travail : La Mana se développa. Telle était cette femme de Dieu, pionnière des missions. Quand elle revint en France, rappelée par le développement même de son institut, les journaux lui firent fête. On se montra dans les rues de Paris cette alerte sexagénaire en robe bleue dont le visage rosé et frais riait à l'ombre de la coiffe. «La mère Javouhey ! dit le roi Louis-Philippe, c'est un grand homme. »

Et sur les barricades des journées de juin, là où tomba Mgr Affre, elle put aller tranquillement, coiffe flottant au vent, croix d'or sur le plastron blanc : « C'est la générale Javouhey », dit un des émeutiers. Dans sa chère Mana, son souvenir était demeuré : lorsque la république eut décidé d'en faire un bourg libre, c'est-à-dire d'y imposer l'administration des communes françaises, une révolte éclata que seule réussit à calmer la mère Isabelle, au nom de la mère Anne-Marie. Et quand on dit aux Noirs d'élire un député, on eut beau leur expliquer que les femmes n'étaient pas éligibles : ils votèrent en masse pour la mère Javouhey."
(à suivre) Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq ]

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27 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (2)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(voir l'article précédent)

 
L’implantation de ST Pierre de Montrouge dans le quartier: Après 1860

Avec l'annexion des communes limitrophes à Paris en 1860, une impulsion est donnée par le gouvernement pour mettre en valeur ces nouvelles portes de Paris. Il s'agit alors de faciliter la circulation, -les travaux conduits par le préfet Haussmann sous les directives de Napoléon III étaient déjà bien entamés- mais aussi de magnifier les abords de la ville. C'est ainsi que l'on redessine les rues afin de leur donner un axe apparemment plus droit et plus harmonieux. Au niveau de la place d'Alésia -alors place du "puits rouge", lequel serait sous le chevet actuel?-, ce sont l'avenue d'Orléans -actuelle avenue du Général Leclerc- et la chaussée du Maine qui sont tracées de façon à donner l’impression, depuis l'actuelle Porte d'Orléans, que la route d'Orléans file droit vers le centre de Paris. En réalité, cette rue est légèrement désaxée et donnera au terrain proposé pour la construction de St Pierre une configuration singulière, en forme de triangle très pointu.

Un autre paramètre que celui de l'aménagement des rues et de la voirie caractérise l'implantation de St Pierre. Nous sommes au milieu du règne de l'empereur Napoléon III, lequel est à l’affût d'un électorat fidèle, susceptible de l'épauler depuis son coup d'état du 2 décembre 1851. L'empereur cherche clairement à se rallier les catholiques et l'un des moyens –outre de nouvelles relations diplomatiques avec Rome- est de favoriser la construction d'églises en débloquant des financements. Ces églises, dont l’édification est supervisée par la  ville de Paris, seront, de plus, intégrées dans le schéma de valorisation des quartiers. C'est ainsi que naissent St Augustin par Victor Baltard ou encore la Trinité par Théodore Ballu, églises ouvrant  soit sur un large carrefour soit sur une voie rectiligne.

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L'église Saint Augustin construite à la même époque (1860-1871) par Victor Baltard (également constructeur des fameuses Halles qui portent son nom

Ces constructions  suivent les principes de situation des monuments publics lancés dès 1852, monuments positionnés face à un axe magnifié –l’Opéra par Charles Garnier en 1861- ou formant carrefour -la fontaine St Michel par Gabriel Davioud en 1860-.

A chaque fois, le monument articule le changement d'axe en embellissant le lieu, et c'est ce qui se passe précisément à St Pierre.

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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26 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (2 / 4)

Voir l'article précédent. 

[ « Ce sont les enfants que Dieu te donne…] (Les inter-titres ne sont pas de Daniel Rops)


" Le ciel même s'en mêla. Tandis qu'à Besançon, chez les sœurs de la Charité, elle faisait une retraite et suppliait Dieu de lui montrer sa route, elle eut une vision ; de très nombreux hommes à la peau noire se tenaient autour d'elle et lui tendaient des mains implorantes.  Or,  elle n'avait jamais vu  de noirs, la petite Javouhey : peut-être même ignorait-elle leur existence.

Mais une voix ineffable retentit à ses oreilles : « Ce sont les enfants que Dieu te donne. Je suis sainte Thérèse et je serai la protectrice de ton ordre. » La vocation missionnaire d'Anne-Marie Javouhey était née.

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 Dans le parc de la Maison-Mère des Soeurs de St-Joseph de Cluny, rue Méchin (Paris XIV°)

Tout désormais marcha bien. L'évêque de Dijon, à qui Anne-Marie fit part de ses desseins, les approuva, lui donnant même l'aile d'un ancien couvent de bénédictins. Le 12 mai 1807, grâce à lui encore, l'« Association religieuse Saint-Joseph » naquit, et les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent leurs vœux définitifs. Elles portaient la robe bleue des vendangeuses de Bourgogne, la grande coiffe retombant aux épaules, le large plastron blanc, qu'elles allaient vite rendre célèbre. Les vocations affluant, le bâtiment dijonnais devint trop exigu ; ce fut à Cluny qu'on en trouva un autre. Ainsi naquit le vocable sous lequel les filles de Nanette Javouhey deviendront populaires : les sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny.

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 La cour intérieure de la Maison-Mère à Paris, rue Méchin.

[ En mission à l’Ile Bourbon]

Elles commencèrent modestement, dans les premières intentions de la fondatrice, faisant le catéchisme et ouvrant des écoles. A Paris même, dans le quartier du Marais, elles en créèrent une en 1814, qui connut un vif succès.

Mais la mère Anne-Marie n'avait pas oublié la vision ni son grand dessein. Encore fallait-il que la Providence lui fît signe. Ce qui advint en 1816. M. Desbassyns de Richemont, intendant de l'île Bourbon — la Réunion actuelle — ayant demandé au vicomte Laine, ministre de l'Intérieur, s'il ne connaissait pas une congrégation de religieuses disposée à venir s'occuper de ses indigènes : « J'ai ce qu'il vous faut ! », lui fut-il répondu. Et, convoquée sur-le-champ, sans qu'elle en éprouvât de surprise, la mère Javouhey s'entendit proposer d'aller prendre en main toute l'éducation et les œuvres charitables dans l'île lointaine, ce qu'elle accepta instantanément. Le 10 janvier 1817, à Rochefort, quatre religieuses en robe bleue s'embarquaient pour cette aventure : la première pierre d'un grand édifice missionnaire était posée.

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[ La mission de St-Louis du Sénégal ] 

La fondatrice n'était point partie elle-même ; ce n'était pas que l'envie lui en manquât ! Mais outre qu'il lui était difficile de quitter si tôt son œuvre, elle se réservait pour un autre dessein. Les « enfants » que Dieu lui avait donnés étaient en Afrique. Justement la France y possédait un modeste territoire, le Sénégal, porte d'entrée du continent noir. A vrai dire, peu de chose : une colonie mal administrée, dont la population indigène n'avait guère reçu des Blancs que leurs vices, une capitale délabrée, Saint-Louis, où l'église tombait si évidemment en ruine que le préfet apostolique quittait les lieux, découragé. Mais on ne décourageait pas pour si peu la mère Javouhey et ses filles !

Ci-dessus la statue de la Mère Javouhey (Maison-Mère, rue Méchin)

Un premier peloton de six religieuses s'embarqua, sous la direction de la plus jeune sœur d'Anne-Marie, Claudine, devenue la mère Rosalie. Un de leurs frères partit aussi, Pierre, qui était prêtre, mais, de caractère faible, réussit mal, et rentra. Les religieuses, elles, tinrent bon. Tracasseries de l'administration, épidémies, manque d'argent, rien ne les fit lâcher pied.

Cependant, la mère Anne-Marie se démenait pour que Rome envoyât un nouveau préfet apostolique, et Paris des secours en médicaments et en vivres. Elle était devenue un personnage, la chère mère : le duc Decazes aimait s'entretenir avec elle ; il n'était ministre qui ne l'eût en considération. Les vocations affluaient à Cluny, si nombreuses qu'on pouvait non seulement expédier du renfort à la Réunion et au Sénégal, mais faire des fondations à la Guadeloupe et en Guyane, sans parler de divers coins de France.

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Le rêve de la mère Javouhey se réalisait, mais sans qu'elle eût encore mis la main elle-même à la pâte et fréquenté ses chers Noirs. Son œuvre n'avait plus besoin d'elle en France. Avant même que ses sœurs eussent eu le temps d'élever des objections, elle s'embarquait en direction de Saint-Louis du Sénégal, à bord de « La Panthère » ; c'était le 1er février 1822." (à suivre)

Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq ] 

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23 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (1 / 4 )

 Les Soeurs de St-Joseph de Cluny viennent de fêter le bicentenaire de leur fondation. C'est l'occasion de découvrir cette femme extraordinaire que fut leur fondatrice Anne-Marie JAVOUHEY.

Vous trouverez ci-dessous - en plusieurs épisodes - la biographie qu'en a donné Daniel Rops dans son Histoire de l'Eglise. C'est un texte passionnant à lire.

 « En route pour Paris, où il allait sacrer l'Empereur Napoléon, Pie VII fit halte à Chalon pour y célébrer Pâques. La Bourgogne entière était accourue l'acclamer. Quatre jeunes paysannes, quatre sœurs, venues de leur village natal proche de Dijon, se trouvaient dans la foule, mais pour de tout autres raisons que la pieuse curiosité. N'avaient-elles pas eu l'audace de demander une audience? Miracle ! Elles l'avaient obtenue. Le pape les avait reçues avec sa bonté coutumière. Et les quatre jeunes filles avaient repris la route des bords de Saône, encouragées par le Vicaire du Christ dans leur grand dessein.

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C'étaient les quatre filles de maître Balthazar Javouhey, solide paysan, bon chrétien, bon vivant, qui exploitait à Chamblanc de vastes, d'excellentes terres. L'aînée, qui avait emmené à Chalon le petit troupeau, était une saine fille au teint frais, gaie comme une fauvette, intelligente et courageuse, que le pays entier connaissait comme Nanette, diminutif d'Anne-Marie, et son nom de guerre durant la Révolution.

[ Pendant la Révolution ] (Les inter-titres ne figurent pas dans le texte de Daniel Rops)

Car, dans les années noires, bien qu'elle n'eût pas plus de treize ans, étant née en 1779, « Nanette » n'avait pas eu sa pareille pour faire passer la Saône à un prêtre traqué, pour organiser même des messes clandestines. Quand les « sans-culottes » avaient mis le feu au château, c'était elle qui avait couru à la chapelle, et, narguant les flammes, avait sauvé l'ostensoir et le calice. Une fille de feu !

lle avait dix-neuf ans quand elle annonça à son père, surpris et peu content, son intention de se faire religieuse. Tous les partis qu'on lui avait proposés avaient été écartés ; l'un de ces prétendants avait même été si bien endoctriné par elle qu'il était parti pour la Trappe ! En secret, dans une chambre de la ferme improvisée chapelle, Anne-Marie avait fait solennellement jurer à ses trois cadettes de la suivre sur la route où elle voulait aller.

Laquelle? A vrai dire, elle ne le savait pas très bien et il ne lui fut pas très commode de le discerner. Faire le catéchisme aux enfants du village, s'occuper des miséreux, soit, mais comment? Des tentatives qu'elle fit, soit pour entrer chez les trappistines, soit pour créer de petites communautés paysannes, n'eurent aucun succès. Les conseils d'un grand moine, le fameux Dom de Lestrange qui venait de reconstituer la Trappe à la Val-Sainte, en Suisse, ceux du curé de Chamblanc, revenu après la tourmente, la confirmèrent dans sa résolution de ne pas se décourager. (à suivre)

Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq]

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21 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale - 1863-1872

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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I -L’implantation de Saint-Pierre de Montrouge dans le quartier

Jusqu'en 1860, le quartier ne faisait pas partie de la ville de Paris qui arrêtait ses limites aux barrières d'octroi de Claude-Nicolas Ledoux, c'est-à-dire, en ce qui concerne notre arrondissement, celle de Denfert-Rochereau abritant aujourd’hui le service des carrières et l’entrée des catacombes. Avant la construction de St Pierre, les terrains étaient donc sur la commune de Montrouge, commune très étirée et morcelée puisque les fortifications construites par Thiers pour défendre l'accès de Paris vers 1840 venaient séparer le Petit-Montrouge, actuel 14e arrondissement, du Grand-Montrouge, actuelle commune de Montrouge.

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Ce célèbre plan des Cassini (astronomes drirgeant l'Observatoire de Paris, de père en fils) montre la limite de Paris, et Montrouge, représenté par sa paroisse et son cimetière.

Elles furent remplacées dans les années trente par la bande d’immeubles à bon marché en brique bordant maintenant les boulevards des maréchaux. Devant le manque sensible d’un lieu de culte de proximité dans le quartier du Petit-Montrouge, il est décidé, en 1848,  d’édifier la chapelle St Pierre entre l’actuel passage Rimbaut et la rue Thibaud, mais l'idée de construire une grande église pour faire le pendant avec St Jacques le Majeur du Grand-Montrouge avait pris corps. Les crédits manquèrent et seuls de nouveaux terrains furent acquis en 1852. La petite chapelle provisoire continua donc son rôle de lieu de culte pour cette partie de Montrouge, malgré sa mauvaise qualité de construction. 

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004

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L'Entrepot. Programme à mi-mai

Programme de mi-MAI à fin MAI 2007
 
mar. 15   Littérature      Ah, les couples!!! 19h15 
Lecture et signature avec l'auteur de bande-dessinée denis Faurel.

Cette bande dessinée présente sur un mode humoristique les solos désespérés, les techniques de drague actuelle (Internet, portable, forums, chats, speed dating, etc.) et les coup
 
mer. 16   Musique   Chanson française   Davy Kilembé 20h30 
A part son personnage, Davy Kilembé ne se cache derrière personne. Face au monde, il joue seul pour mieux servir sa voix et ses mots. Sur scène, il rejoint son «salon» où l’attendent sa calebasse, ses accessoires et ses guitares. Il joue la rythmiqu
 
jeu. 17   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 
ven. 18   Musique   Chanson française   Naturalibus 21h30 
Naturalibus, un duo français de superbes timbres de voix, qui aborde avec les mots d'aujourd'hui les multiples tracas et joies qui entourent la vie d'un couple : la séduction, la séparation, les sentiments non avoués ou non partagés, l'ambiguïté….
 
 
sam. 19   Musique   Chanson française   Naturalibus 21h30 
Naturalibus, un duo français de superbes timbres de voix, qui aborde avec les mots d'aujourd'hui les multiples tracas et joies qui entourent la vie d'un couple : la séduction, la séparation, les sentiments non avoués ou non partagés, l'ambiguïté
 
 
dim. 20   Musique   Mini Récital classique   Antoine de Grolée 14h30 
Piano solo
Programme :
Beethoven : Sonate n°31 opus 110 en la bémol Majeur
Liszt : Sonate en si mineur
Bartok : Suite "En plein air" Avec tambours et fifres
Barcarolle
Musettes
Musique nocturne 
 
 
« Les CARaFes » invitent l’équipe de la « Semi-Lustrée » et vous proposent un match d’improvisation qui va illuminer votre dimanche ! 2 équipes de 6 joueurs, à l’humour décapant et aux idées lumineuses, s’affronteront en improvisant des histoires sur des
 
lun. 21   Musique   Les lundis découvertes   Scène ouverte 21h30 
8 à 10 artistes, des chanteurs, des poètes, des humoristes ou des rêveurs viennent s’essayer à la scène le temps de 2 morceaux… Solenn les accueille et vous les présente.
Si vous souhaitez participer aux scènes ouvertes merci de vous inscrire au préa
 
mar. 22   Littérature    Amélie Nothomb "Les catilinaires" 19h15 
"L'écriture est calme comme les ongles avant de griffer..."

Amélie Nothomb nous transorte dans un uniers angoissant, effrayant dans lequel évoluent des personnages incroyables doués de méchanceté, ou de tendresse, ou d'humour, ou d'érudition... < font>
 
mer. 23   Musique   Chanson française   Arbon 20h30 
En trois ans, Arbon auteur compositeur interprète s’est installé sur la scène française avec plus de 100 concerts et un premier album « être et avoir été », salué par la critique qui le compare aux plus grands.
Ses concerts sont un condensé d’énergie,
 
jeu. 24   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 
ven. 25   Musique   Ska roots   Toubab All Stars 21h30 
David "Slap" Feterman : Chant / contrebasse
Yvano Dja-Outil : Trompette / choeurs
Jef Nagadef : Sax / clarinette
Tonino la Coulisse : Trombone
Magik Francky : Guitare
 
Ambiance chaude et festive pour ce « Bal » hauts en couleurs qui va égayer l'ENTREPOT.
Le TOUBAB ALL STARS donne un grand bal Afro-Caraïbéen à l’occasion de la sortie de son 2è album : « LE GRAND-BAL-ROOTS ».
Plus que jamais, le groupe parisie
 
sam. 26   Cinéma    Ciné-ma différence 11h00 
Une séance ouverte à tous, mais destinée en priorité aux enfants et adultes exclus habituellement du cinéma en raison d'un handicap mental, d'autisme, de polyhandicap, accompagnés de leur famille ou amis. (Entrée 4€)
 
   Musique   Chanson   Dr Schlomo 21h30 
Docteur Schlomo balaie les modes et impose un style : le rap Sépharade ! Plus funk et jazzy que rap et hip hop, sa zik est marquée par des textes à l’humour haut de gamme... Docteur Schlomo, adieu tristesse, bonjour gaieté. On est la pour faire la fêt
 
dim. 27   Cinéma    Ciné-Philo: "La vie des autres" (2007) 14h15 
Mélodrame politique, premier film et maintes fois primés, découvrez "La vie des autres" suivi d'un débat mené par le philosophe Daniel Ramirez (Tarif 8€)
 
mar. 29   Littérature   One Man Show   Le roi et le cadavre 19h15 
Du conte au Slam et de la chanson à la poésie. Rencontre des gammes indiennes et occidentales... Un concert d'histoires.
 
   Musique   Les Lundis découvertes   La Manufacture à chanson: projet de scène  20h30 
Sept artistes amateurs de l'école la "Manufacture à chanson" investissent la scène de l'Entrepôt et y interprêtent, chancun, une chanson qui leur tient à coeur...
 
jeu. 31   Conférences      Les figures originelles du Féminin dans la Bible  20h00 
"Voici celle qui est l'os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci on l'appelera Ishah car de Ish elle a été tirée". Ainsi la Bible nous présene-elle la première femme, la première épouse. A côté de cette Ishah primordiale, d'autres figures expriment 
 
   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 

18 mai 2007

C’est si beau d’être aimé

medium_JLebeze_.jpg« C’est si beau d’être aimé », c’est le titre du livre témoignage de Joseph Lebèze, édité aux Presses de La Renaissance.

Hiouseph découvre sa mère atrocement poignardée et voit le meurtrier, c’est son père. Il a 7 ans. Ce souvenir horrible le hante depuis ce jour. La DDASS le place dans une famille d’accueil qui le martyrise pendant toute son enfance. Cette vie de terreur l’enfonce dans la solitude, l’échec scolaire... Les seuls souvenirs de douceur seront les moments passés avec un couple de boulangers qui sont affectueux avec lui et lui apprennent le métier de boulanger.

Malheureusement, au cours de son service militaire, il va connaître à nouveau des humiliations qui vont le détruire. Pour échapper à ses souvenirs douloureux et à son manque de confiance en lui, il sombre dans l’alcoolisme.

Viennent quatre années où il se retrouve à la rue et tente d’oublier son désespoir avec la boisson.

Puis un prêtre d’une église voisine du banc où il s’est installé, l’aborde. Grâce à lui, et à des personnes de son entourage Hiouseph va trouver la force de dépasser ses souffrances et d’accepter de se reconstruire. Il lui faudra plusieurs cures de désintoxication, un accompagnement psychologique…. Au cours d’une retraite, il découvre la foi chrétienne et le pardon qui vont lui permettre, enfin, de vivre, et non plus survivre.

Le récit se termine au moment où il obtient un logement dans une pension de famille et un emploi.

Ce livre bouleversant traite un double itinéraire, d’abord social : celui d’une personne qui tombe dans la misère et sa très difficile reconstruction, puis religieux : la découverte de la foi et du pardon qui mène à la conversion et à une vie assumée.

C’est au cours d’une table ronde organisée à la Mairie du 14ème que j’avais rencontré Joseph Lebèze qui était l’un des intervenants. Son témoignage m’avait beaucoup touchée et j’avais été frappée par la pertinence de ses suggestions sur le problème des personnes sans domicile. J’ai eu envie de le connaître et de le faire connaître aux lecteurs de la Voix du 14ème, un prochain article racontera cette rencontre.

Monique Garrigue

Eglise St-Dominique, lundi 14 mai, une belle cérémonie

Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny ont fêté avec solennité les bicentenaire de leur fondation. C’est la bienheureuse Anne-Marie Javouhey qui a fondé cette congrégation en 1807. Des cérémonies ont eu lieu en Bourgogne, lieu de la fondation.

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 Mais c’est à l’église Saint-Dominique que s’est déroulée la cérémonie de clôture. Nous savons en effet que la bienheureuse Anne-Marie Javouhey avait installé la Maison-Mère sur le territoire de cette paroisse où elle se trouve encore aujourd’hui à la Rue Méchin, près de l’Hôpital Cochin.
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Dans l’église de Saint-Dominique, ce lundi 14 mai 2007, il était difficile de trouver une place tant l’assistance était nombreuse.

 

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C’est Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, assisté de plusieurs évêques et de nombreux prêtres qui a présidé cette cérémonie.

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Une belle cérémonie, très animée, qui nous a rappelé que les religieuses de St-Joseph de Cluny, sont répandues dans le monde entier.

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L’occasion est belle pour redécouvrir la personnalité si extraordinaire d’Anne-Marie Javouhey, cette paysanne de Bourgogne, d’une énergie indomptable, qui, avec ses sœurs, sut lutter contre l’esclavage des Noirs en Guyane française et ailleurs.

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Une magnifique danse comme pour marquer l’apothéose des cérémonies de ce bicentenaire.

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Quand la cérémonie s’est terminée l’atmosphère était décidément à la fête dans notre église. Merci aux Religieuses de Saint-Joseph de Cluny qui nous ont préparé une si belle fête.

fr Bernard Méha

17 mai 2007

La Voix-ci, la Voix-là

« L’homme malade de son environnement » au cinéma « les 7 Parnassiens » du 16 au 22 mai

 « L’homme malade de son environnement », c’est le thème de la 5e édition du festival de cinéma organisé par ATTAC : « Images Mouvementées » qu’accueille du 16 au 22 mai  le cinéma des 7 Parnassiens, 98 boulevard du Montparnasse. On y évoquera les diverses pollutions : chimiques, nucléaires, les difficultés que risquent d’engendrer les nanotechnologies, les conditions de l’agriculture, la «malbouffe»…

 

Dimanche 20 mai, à partir de 11h, place Brancusi, le conseil de quartier Pernety invite à un brunch participatif et à un vide bibliothèque gratuit ouvert à tous. Il y aura des lectures publiques et de la musique jazz.

 

Forum emploi mercredi 23 mai de 9h à 13h à la mairie annexe du 14ème
Vous êtes sans qualification ou vous possédez un diplôme du CAP au bac+2 ? La Mairie du 14e, la Maison du développement économique et de l’emploi et l’ANPE vous invitent à leur forum emploi.

A 10h réunion d’information sur divers métiers de services aux personnes.

Les emplois proposés sont : des services aux personnes, accueil, vente, restauration, bâtiment, manutention, logistique, transport, emplois techniques, nettoyage, emplois d’insertion…

Accès libre, si vous êtes intéressé, munissez vous de votre C.V.

Pour plus de renseignements : www.mairie14.paris.fr


14 mai 2007

la mystérieuse et médiévale Tombe-Issoire (suite)

Dans un précédent article -voir l'article-, nous nous étions efforcés de cerner les origines de la légende concernant la mort du géant Isoré  et de la réalité de sa tombe située sur le parcours du grand chemin d'Orléans. Ce n'était qu'une légende forgée à partir d'un fait réel qui s'était passé à Lutèce en 978… Cette légende s'alimentait de la réalité tout simplement, mais n'avait aucun fondement historique qui eût pu corroborer l'existence même de ce géant.

Aussi nous faut-il reprendre nos investigations. Un chroniqueur vivant au XVII° siècle, Henri Sauval (1623 - 1676) constatait dans une de ses chroniques que …" sur le grand chemin d'Orléans, une vieille croix ruinée, est appelée la Croix Isore et ne ressemblait pas mal au Tombeau d'une personne de qualité ; car, outre qu'elle était de pierre, et élevée sur une espèce de tertre. Elle était encore plantée au milieu d'une autre pierre fort grande et carrée, longue à la façon d'une Tombe"…

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L'actuelle rue de la Tombe Issoire, à hauteur de la rue d'Alésia

 Il faut préciser ici que, sur le territoire futur du 14e ardt, il existait des croix de carrefour. A l'époque du récit ci-dessus, on en dénombre encore huit, dont faisait partie celle située au carrefour actuel des rues Dareau et Tombe Issoire. La croix qui nous concerne se nommait : " Croix de la Tombe Isore".
On sait depuis longtemps que ces croix répandues en nos campagnes  et sur certains lieux-dits, commémoraient un événement local et faisaient l'objet souvent de légendes diverses. Pour compléter le tout, on sait qu'il existait dans Paris, au Moyen Age, d'autres croix de carrefour qui avaient repris à leur compte la légende  du géant Isoré. Il faut encore préciser que notre rue de la Tombe Issoire était la route qui conduisait les pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle, et que souvent les routes offraient des étapes où l'on rencontrait telle relique de saint, ou parfois de héros de chansons de geste… L'univers poétique et onirique de tout le Moyen Age était d'une grande richesse, mais aujourd'hui il est inintelligible pour nous, excepté aux spécialistes.

Mais continuons notre enquête. Vers 1678, le plan d'Albert Jouvin de Rochefort, représentant une partie du territoire qui concerne le secteur Dareau /Tombe Issoire, mentionne un lieu-dit du nom de Tombisoire, placé exactement au carrefour mentionné plus haut. Différentes orthographes sont à souligner à ce sujet, puisqu'on relève : Tumbam Isaure (1231), Tumbam Ysore (1259), Tombe Isoire (1466) et enfin Tombisoire en 1675. Une ordonnance de la ville, de mars 1736, confirme ce toponyme en reprenant les modifications phonétiques successives dues à l'évolution de la prononciation des mots dans la langue française.  Précisons que le nom composé de Tombe-Issoire ou Tombissoire se rencontre aussi en Picardie, à Jonquières, près de Compiègne, et au S.E de cette localité à Canly. Le nom signifie "un souterrain sonore". Par ailleurs, il y a lieu de penser que pour des raisons linguistiques, anecdotiques, géographiques, les vocables de "tombe" et "issoire" se soient accolés tout naturellement.

Ce qui va nous conduire à l'explication des mots "Tombe issoire", que nous allons vous donner très prochainement. 

R.R.

NDLR : documentation provenant du n° 46 de la Revue de la S.H. A. du 14ème

12 mai 2007

Encore une semaine : printemps théâtral du 14e

Gratuit, sans réservation, le théâtre 14, rue Marc Sangnier ouvre ses portes au printemps théatral. De 14e.

Au programme :

Samedi 12 mai 20h30

Le paradis attendra
Compagnie Premières Classes. Comédie légère avec choeurs de Martine Dardy.
Les dernières volontés d’un défunt sont sacrées. Aussi, quand un vieil oncle a décidé de faire ses valises pour l’au-delà et demandé que sa famille se réunisse pour un pique-nique en son honneur, il faut y aller !

Lundi 14 & mardi 15 mai 20h30
Gare, Gare
Compagnie Catherine Hubeau et la Troupe du Cabaret Feuilleton. Mise en scène Marie-do Fréval.
Une gare. L’effervescence permanente. Des voyageurs qui nous parlent de destin, de liberté, et de notre place dans le monde. A la fois comédiens, chanteurs et musiciens, les artistes du cabaret interprètent plus de trente personnages.

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Mercredi 16 mai 20h30
Khadija vient à Paris
Compagnie Nathalie Sévilla. Conte théâtral de Miguel Angel Sévilla.
Une jeune fille africaine, Khadija, débarque à Paris accompagnée d’une cigogne et d’un perroquet. Elle est à la recherche du garçon qui lui a sauvé la vie. La pièce évoque l’émigration de manière poétique, optimiste et joyeuse. Avec le soutien du Fonds Social Européen.

Samedi 19 mai à partir de 16h
Les jeunes comédiens des ateliers théâtre de la Comète montent sur scène.
16h Ce soir, repas de famille Création collective.
disputes sucrées, secret aux épices, sauce piquante...
18h Comédie Jean Tardieu. Mise en scène par Roland Bideau.
20h Petites scènes du répertoire classique et contemporain Direction d’acteur Philippe Delbart.

Pas de réservation.
Entrée dans la limite des places disponibles.
Ouverture des portes du théâtre 15 minutes avant la représentation.
Théâtre 14. 20, av Marc Sangnier places disponibles.
Tram : Didot. Métro : Porte-de-Vanves

11 mai 2007

JOUR DE VOTE: DIMANCHE 6 MAI 2007

Il est 12h et je remonte l’avenue prendre ma commande à la rôtisserie. Au bout de la rue, Place Hélène et Victor Basch, dite place d’Alésia, elle est là, la blanche apparition, multipliant son sourire radieux sur chacun des côtés externes des bacs de palmiers de notre oasis urbaine. Impeccable et lisse sur ses affiches fraîchement posées, son éclat féminin illumine l’espace.

Même l’église proche semble être sous sa garde souriante, blanche dame de France.« Mais où sont les neiges d’antan? » , comme l’aurait pu dire le poète ( François Villon).

Il est 19h 55 et je remonte à nouveau l’avenue, direction l’école primaire de la rue Chantin, pour le dépouillement des bulletins. Atmosphère calme ,républicaine.

Nous sommes là pour accomplir le devoir citoyen. Emergeant d’une petite sieste, je tombe presque des nues quand j’entends mon voisin maugréer:

-De toute façon, on a déjà les résultats…

Je me réveille:-Ah bon?

-Vous n’écoutez pas les médias? ils n’arrêtent pas de nous bombarder de chiffres depuis 19h…

-Euh, non., j’ai dormi…

-C’est Sarkozy!

-Ah !

Le gymnase qui nous accueille affiche les « œuvres »     des enfants: grands panneaux arborant des blasons, des icônes végétales dorées, des couronnes, des dragons et autres dinosaures. Au sol, un joyeux désordre de plots de couleur empilés, de ballons ,de toboggans et de wagons de bois, de tous petits bancs, semble avoir été juste poussé dans les coins pour faire de la place….

Au milieu des assesseurs, je remarque la présence de Madame Bellanger, adjointe au maire. Elle est souriante, et particulièrement affable. Tout va bien dans la circonscription, l’ordre républicain règne. La gentillesse naturelle des Français opère dans ces moments où ils sentent qu’ils doivent être à la hauteur de la situation.

Vive la République !

Vive la France!

M.J.C. 

10 mai 2007

La Voix-ci, la Voix-là

Printemps théâtral du 9 au 19 mai au Théâtre 14 Jean-Marie Serreau

Découvrez la jeune création théâtrale : sept jeunes compagnies de théâtre montent sur les planches du Théâtre 14, 20 avenue Marc Sangnier, pour présenter leurs créations. La programmation fait une large place à l'humour. Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Pour avoir le programme détaillé, se

reporter à http://www.mairie14.paris.fr/ 


Ouverture des ateliers d'artistes les 12 et 13 mai dans le 14ème

 

Près de 150 artistes ouvrent leurs ateliers les samedi 12 mai de 14h30 à 19h et dimanche 13 mai 11h à 19h, certains exposent au marché de la création le dimanche 13 mai de 11h à 19h, boulevard Edgar Quinet. C'est toujours passionnant de découvrir les très nombreux artistes qui habitent notre quartier et, cette fois-ci, il y a un parcours pour les enfants ! Il y a aussi diverses manifestations : conférences, démonstration de dans un atelier de céramique, lectures publiques, fanfare, repas participatifs, défilé breton … il faut bien consulter le programme diffusé par la Mairie du 14ème. Il y a en effet un très grand choix proposé dans chacun des différents quartiers de Plaisance - Pernety, à Montparnasse - Daguerre ou encore Général Leclerc - Montsouris.

Pour plus de renseignements : http://www.mairie14.paris.fr/

 

 

 

 

08 mai 2007

La médiévale rue de la Tombe Issoire

Notre 14ème arrondissement possède une rue dont le nom est peut-être le plus mystérieux et le plus énigmatique :  la rue de la Tombe Issoire,  ancienne voie romaine de Lutèce à Orléans.

L'explication la plus couramment donnée est celle qui se rapporte à l'histoire, ou plutôt à la légende concernant la mort et l'inhumation du géant Isoré, tué en un combat singulier au XII° siècle, aux portes de Paris. Cette histoire est rapportée par l'une des versions du Moniage Guillaume, texte anonyme du XII° siècle, appartenant au cycle de Guillaume d'Orange, l'une des grandes gestes de l'époque.

Qui était Isoré ? Roi de Conimbre - ou Coïmbra, ville du Portugal - il mesurait quatre mètres cinquante de haut !! A la tête d'une armée de Sarrazins et de Saxons, il fait le siège de Paris, dans lequel est retranché le Roi de France : Louis Ier (814 - 840) , fils de Charlemagne. Le géant Isoré défie les assiégés. C'est alors que le comte Guillaume accourt par la route d'Orléans. Dans le texte de la légende, il est présenté comme étant St Guillaume du Désert, cousin de Charlemagne et petit-fils de Charles Martel…

Ce qui est important à savoir, c'est que la chanson de gestes du Moniage Guillaume ne situe par la rencontre du combat et la mort fatale d'Isoré dans les parages de l'actuelle rue de la Tombe Issoire, mais bien au niveau du fossé du petit Châtelet, près du Petit Pont  et donc de la Seine, là, où à l'époque se situait l'enceinte nord de Paris.

Précisons que l'origine du texte du Moniage Guillaume est due à l'exploit d'un soldat de Hugues Capet, qui fut vainqueur en un combat singulier contre un Germain, à la porte du Châtelet. Cet affrontement, qui lui est bien réel, est rapporté par un moine du nom de Richer - moine de St Rémi de Reims au X° siècle - Ce haut fait d'armes eut lieu en 978, lors du siège de Paris par l'empereur Otton II ( 955 - 983). 

 Ce combat fut à l'origine de plusieurs fictions littéraires…, celles-ci faisant intervenir divers personnages historiques ayant vécu entre le début du X° et du XII° siècle. D'où l'impossibilité majeure de pouvoir conclure à l'identité réelle du supposé géant, et surtout de savoir si ce combat singulier eut lieu sur la rive droite ou sur la rive gauche de la Seine. Enfin, il ne nous est pas permis, après tant de variantes dans le récit, de confirmer avec certitude, si la "tombe" du géant Isoré, se situe rue de la Tombe Issoire ou non !

Cette imprécision dans la relation historique mais reprise par les différentes digressions de textes légendaires, permit ainsi à nos ancêtres, d'imaginer moult légendes locales invérifiables. Alors, où sont la vérité et le secret de cette appellation toponymique qu'est la "rue de la Tombe Issoire" ? Un prochain article vous offrira toutes les précisions utiles pour décrypter les arcanes de ce mystère…

R.R                                                                                                                                                                            R.

N.D.L.R.  La documentation ayant servi à la réalisation de cet article est issue du N° 46 du bulletin de la S.H.A. du 14°.              

 

05 mai 2007

A propos de quelques livres

La vérité sur l'attentat contre Jean-Paul II

De Roumiana Ourgartchinska

A qui profite le crime ? En vingt ans la justice a évité de se poser cette question élémentaire à propos de l'attentat commis contre le Saint-Père en 1981. Sur fond de subversion entre le KGB et la CIA, la présente enquête nous mène de Washington à Rome, de Paris à Frankfort, de Genève à Istanbul et à Sofia. L'auteur a rencontré et interrogé de nombreux témoins et acteurs du drame, dont des anciens des services secrets américains, français et bulgares ainsi que des membres des différentes commissions d'enquête, des juges d'instruction italiens et des proches d'Ali Agça.

Cette enquête passionnante est parfaitement maîtrisée. Occultes et officiels, avouables ou subversifs, les faits et les événements relatés mettent en lumière le tissage de  la toile d'un des complots les plus spectaculaires de l'histoire récente. L'auteur fait partie de l'Institut de Criminologie de Paris (Université Paris II) ainsi que de l'Ecole internationale des sciences du traitement de l'information.

Manuel de survie de la femme moderne
De Frigide Barjot et de son époux Basile de Koch


Les femmes du 21ème siècle s'interrogent  sur leur place dans la société. Après quarante ans de combat pour leur libération, tout se passe comme si elles avaient écopé de la double peine ! Elles cumulent aujourd'hui les joies du travail au bureau et celles des tâches ménagères ; elles commencent à se demander de quoi elles ont vraiment été libérées ! Ici l'auteur vide son sac. Aucune icône de la féminitude moderne n'est épargnée. Elle livre ici à ses consoeurs des tas de vérités dérangeantes et de conseils décoiffants. Dans son style inimitable, entre Madame de Sévigné etDiam's, Frigide Barjot dynamite, l'air de rien, tous les tabous du "fémininement correct"

Nous sommes des animaux mais on n'est pas des bêtes
De Jean-Marie Meyer et Patrice de Plunkett

L'homme est un animal. Mais les animaux  sont-ils des "espèces d'humains" ? Ont-ils une vie psychique, un langage, des cultures ? Ont-ils des droits comme les nôtres ? La première partie du livre est consacrée au psychisme de la bête. L'Occidental d'aujourd'hui ne se trompe-t-il pas lorsqu'il prête ses émotions humaines aux bêtes ? La seconde partie étudie nos relations avec les animaux. Est-il vrai que les animaux ont une morale dont serait issue la morale humaine ? Les auteurs découvrent une "crise de l'humain" sous couvert de "respecter l'animal". C'est un essai percutant, vivant, richement documenté sur nos différences réciproques entre la bête et l'homme et sur l'urgence, pour ce dernier, de se redécouvrir lui-même.

Ces livres sont à paraître le 3 mai aux Presses de la Renaissance. 


La Bible du cœur de Jésus
D'Edouard Glotin. Préface du cardinal Christoph Schönborn

Avec cette Bible, le père Edouard Glotin veut illustrer la pensée de saint Augustin : "le cœur de Jésus, c'est la Bible". Toute la Révélation divine contenue dans l'Ecriture a pour noyau l'Amour de Dieu pour l'homme, tel qu'il nous a été révélé dans le Christ. Par le biais de 80 superbes illustrations, l'approche est "symboliste" et correspond à la revalorisation du symbole dans les courants de pensées actuels. Ce livre est une véritable "somme" qui répond au souhait du cardinal Schönborn : "Dans la situation actuelle d'éclatement des connaissances, mettez-vous à plusieurs pour démontrer la cohérence d'ensemble de toutes les vérités de la foi".Par la clarté du style, les schémas et  les résumés de chapitres, l'index et le glossaire, cet ouvrage est accessible au plus grand nombre. L'auteur est jésuite, licencié es-lettres, possédant une double maîtrise de philosophie et de théologie.

 Livre à paraître le 7 juin aux Presses de la Renaissance.

www.presses-renaissance.com    tél : 01 44 16 05 00


 

04 mai 2007

Le jardinage sur des rails

Passant rue de Coulmiiers, la Voix a découvert les anciens jardins potagers de la Petite Ceinture rasés, propres et bétonnés, sans  leurs arbres fruitiers en fleurs deux jours avant. Et pris la photo ci-dessous

Le propriétaire des lieux, RFF (Réseau Férré de france), après avoir refusé tout aménagement jardinier,

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 jardine à sa façon: béton et tronçonneuse.La seule espèce végétale qu'il tolère est le panneau publicitaire.

Vous trouverez plus de détails sur le blog de Pierre Vallet: http://www.paris14.info

A.C. 

03 mai 2007

En mai, la musique émet de l'Entrepôt !!

LES CONCERTS DU MOIS DE MAI 2007      -

Programme résumé -JEUDI 3 mai 2007 à 21h30 - JAZZ : NOW'S THE TIME + CYNTHIA MC PHERSON - Tarif : 5 €

VENDREDI 4 & SAMEDI 5 mai 2007 à 21h30 - SALSA : MOSQUITO SALSA CLUB - Tarif: 5€

LUNDI 7 & LUNDI 21 mai 2007 à 21h30 - LES LUNDIS DECOUVERTE : SCENE OUVERTE - Entrée libre

JEUDIS 10, 17, 24 et 31 mai 2007 à 21h30 - CARTE BLANCHE JAZZ : GETTABANG - Tarif: 5€

VENDREDI 11 & SAMEDI 12 mai 2007 à 21h30 - CHANSON ELECTRO : LA FILLE D'OCTOBRE - Tarif: 5€

LUNDI 14 mai 2007 à 21h30 - LES LUNDIS DECOUVERTE : SOIREE DES ELEVES DE L'EDIM - Entrée libre

MERCREDI 16 mai 2007 à 20h30 - CHANSON FRANCAISE : DAVY KILEMBE - Tarif: 5€

VENDREDI 18 & SAMEDI 19 mai 2007 à 21h30 - CHANSON FRANCAISE ELECTRO : NATURALIBUS - Tarif: 5€

DIMANCHE 20 mai 2007 à 14h30 - MINI RECITAL CLASSIQUE : ANTOINE DE GROLEE - Entrée libre

MERCREDI 23 MAI 2007 à 20h30 - CHANSON FRANCAISE : ARBON - Tarif: 10€

VENDREDI 25 mai 2007 à 21h30 - SKA : TOUBAB ALL STARS - Tarif: 5€

SAMEDI 26 mai 2007 à 21h30 - FESTIVAL WORLD : FESTIVAL TRANSE-ATLANTIC - Tarif : 10 €
Avec : Michelangelo do Brasil, Yo Enko, Monsif et Saida Friki 
   
 

L'Entrepôt c'est aussi un cinema d'art et d'essai, un bar, un retaurant et une galerie d'exposition.
Rejoignez- nous au 7 rue Francis de Pressensé 75014 PARIS - Métro Pernety Ligne 13

Toutes les informations sur www.lentrepot.fr, retrouvez nous aussi sur MySpace : http://myspace.com/lentrepot

Contact & informations : Clément PRAUD - 01 40 40 64 74 ou musique@lentrepot.fr
 

 

 

Ciné-ma différence

Cinéma différence : On s'y retrouve en famille
Dimanche 6 mai à 11 heures

au Cinéma Majestic Passy
18 rue de Passy, Paris 16ème
Métro Passy / Parking en face du cinéma
Entrée 4 €
 

Demandez la permission aux enfants !
Film de Eric Civanyan (2007), durée 1h 35
avec notre marraine : Sandrine Bonnaire, Pascal Légitimus, Anne Parillaud

Enfants rois et parents rebelles, une comédie tout public pour rire en famille 

Infos et programmes sur le site Internet : www.cinemadifference.com ou au 06 24 78 57 25.
La séance suivante aura lieu samedi 26 mai à 11h à l'Entrepôt (14ème)

Attention : pas de séance en juin au Majestic : Ciné-ma différence est invité au Festival de Cabourg !
 

L'Apaema organise des séances bimensuelles de cinéma ouvertes à tous mais destinées en priorité à des enfants, des jeunes ou des adultes handicapés mentaux, autistes ou polyhandicapés. L'objectif est de "profiter comme tout le monde de la possibilité d'aller à une séance de cinéma dans sa ville avec son enfant/ son parent [et] pouvoir exprimer son plaisir, son intérêt, son inquiétude, son ennui, par des mouvements, des paroles, des bruits... sans déclencher regards furibonds et remarques désagréables", et de se familiariser avec le cadre et les usages d'une salle de spectacle.
 

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