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30 avril 2009

l'Entrepôt au mois de mai

Programmation

01/5/2009
Zinaa
Concerts
Zinaa vous propose un voyage au cœur des musiques traditionnelles latines, grâce à un mélange de chansons, de rythmes et de thèmes d’Amérique Latine, d’Espagne, d’Italie et du Portugal.
Festen Ciné-rencontre
Tout le monde a été invité pour les soixante ans du chef de famille. La famille, les amis se retrouvent dans le manoir d'Helge Klingenfelt. Christian, le fils aîné de Helge, est chargé par son père de dire quelques mots au cours du dîner, sur sa soeur jumelle, Linda, morte un an plus tôt. Tandis qu'au sous-sol tout se prépare avec pour chef d'orchestre Kim, le chef cuisinier, ami d'enfance de Christian,(...)
02/05/2009
Zinaa Concerts
Zinaa vous propose un voyage au cœur des musiques traditionnelles latines, grâce à un mélange de chansons, de rythmes et de thèmes d’Amérique Latine, d’Espagne, d’Italie et du Portugal.
03/05/2009
Les Traits d'Union : Spectacle d'improvisation Spectacle vivant
Il s’agit d’un jeu théâtral où 2 équipes de 4 comédiens s’affrontent dans la bonne humeur. Pour mener le jeu dans les règles, un arbitre va définir le thème de chaque improvisation. A la suite de quoi chaque équipe aura 20 secondes de préparation, et se lancera sur scène pour mener l’impro. A la fin, l’arbitre siffle et demande au public de voter pour déterminer quelle équipe remporte le point. Entrée(...)
04/05/2009
Scène ouverte Concerts
8 à 10 artistes, des chanteurs, des poètes, des humoristes ou des rêveurs viennent s’essayer à la scène le temps de 2 morceaux… Vincent les accueille et vous les présente. Si vous souhaitez participer aux scènes ouvertes merci de vous inscrire au préalable auprès d'Anne Sophie en appellant au 01 45 40 07 50 *3 uniquement le mercredi entre 15h et 16h.
05/05/2009
Slam Session Concerts
Le premier mardi chaque mois, Shakyamuni nous mène dans l’univers du Slam : Performance suivie d’une scène ouverte où un texte dit égal un verre offert !
06/05/2009
Jean Pierre Kalfon & Cie Concerts
Spectacle Rock'n'Blue au fil conducteur mijoté principalement à partir des textes de chanson de Jean-Pierre Kalfon, pimenté de quelques uns de Boris Bergman, le tout nappé de musique par Paul Ives, sauf ceux enrobés par Roland Boquet, Alain Suzan, Eric Traissard ... ou J-P K. C'est salé, poivré : on vous sert ? Un parcours-spectacle pour la musique, les mots, leurs sonorités, les rythmes, les(...)
Comment j'ai tué mon père Ciné-rencontre
Jean-Luc, médecin à qui tout réussit, est un de ces spécialistes "anti-vieillissement" que les managers stressés et les bourgeoises d'un certain âge s'arrachent à prix d'or. Il pensait avoir oublié son père, Maurice Borde, trop longtemps parti et qui a donné si peu de nouvelles. Mais le voilà qu'il ressurgit dans sa vie, de retour d'un long exil en Afrique. Dépourvu de remord et sans état(...)
07/05/2009
Now's the Time Concerts
Tous les premiers jeudis de chaque mois Hervé Meschinet, Tony Russo et leur rythmique délivrent une énergie et une musicalité peu communes. Leur plaisir de jouer est particulièrement communicatif, leur complicité est flagrante et le public ne s’y trompe pas ! Un cocktail explosif et expressif à vous faire remuer les pieds sans vous prendre la tête! Hervé Meschinet (saxophone, flûte), Tony Russo (trompette),(...)
Café RH Conférences et débats
Rendez-vous mensuel des professionnels de Ressources Humaines, choisissez les sujets dont vous voulez débattre... Bienvenue à tous! Entrée libre!!

09:54 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'entrepôt |  Facebook | |  Imprimer |

l'Art d'en rire au FIAP-Jean Monnet

Exposition « L’Art d’en rire » jusqu’au 3 mai au FIAP-Jean Monnet, 30 rue Cabanis 75014. Dessins de clowns et d’artistes comiques de Cécile Bélonie et photos-montages, collages, sérigraphies joyeusement bizarres de Anna Keogh

Tous les jours de 10 à 20h, 2 graphistes, tout sourire, pour célébrer ce mois de l’humour.

Cécile Bélonie, du bout de son crayon, fait honneur au monde du spectacle. Ça y est, les trois coups ont retenti, le rideau s’ouvre, et nous voilà plongés dans un monde de costumes et de fête, de magie et d’acrobaties en tout genre. Ses croquis sont toujours réalisés sur le vif, et ses modèles acrobates sont autant des comiques de grande notoriété que des troupes de théâtre, clowns et autres saltimbanques de génie. Des illustrations qui suggèrent le sourire mais aussi le silence : chut, le spectacle commence.
Découvrez son site http://www.adjust2.net/cecilebelonie-da/

Anna Keogh : C’est certain, l’Art de rire est multiple et l’humour se décline sous un panaché de facettes. Anna Keogh est nous met sur la voie de l’humour d’une manière souvent allusive : telle une visite aux contours du sourire, on s’amuse à contempler des œuvres originales, dont la “british touch” est toujours de mise. Photos, collages sérigraphies : de jolies bizarreries bien pensées évoquent la musique,  la conversation bien d’autres thème encore. Attention les yeux, un spectacle haut en couleur.
Découvrez son site http://annakeogh.com/

Exposition gratuite, tous les jours de 10h à 20h

29 avril 2009

Rectificatif pour le lieu de la réunion du 30 avril, 19h, sur l’aménagement de la dalle du périphérique qui se tiendra au Gymnase Auguste Renoir, 1 square Auguste Renoir

(et non pas au centre Marc Sangnier)
La réunion publique de concertation  sur l'aménagement de la dalle du périphérique  du 30 avril à 19h ne se déroulera pas au centre Marc Sangnier, contrairement à ce qu'annonçait, en mars dernier, le site Internet de la Mairie du 14ème mais au gymnase Auguste Renoir, 1 square Auguste Renoir, Paris 14e, (métro et tram : "Porte de Vanves", bus 58-95-191.

Rappelons le sujet  de cette concertation : l’aménagement d’un jardin public de 6000 m², d’un terrain de sport et d’un équipement intercommunal sur la couverture du périphérique Porte de Vanves dans le cadre du « Grand Projet de Renouvellement Urbain Nouvelle Couronne » (voir l’annonce faite le 23 avril dans La Voix)

La réunion est présidée par Anne Hidalgo, 1ère adjointe au Maire de Paris, chargée de l'urbanisme et Pascal Cherki, Maire du 14e arrondissement de Paris.
En présence de :
- Catherine Margaté, Maire de Malakoff
- Bernard Roche et Mauricette Noyer, adjoints au Maire de Vanves
- Fabienne Giboudeaux, adjointe au Maire de Paris, chargée des espaces verts
- Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris, chargé de “Paris Métropole” et des relations avec les collectivités territoriales d’Ile de France
- Gisèle Stievenard, adjointe au Maire de Paris, chargée de la politique de la Ville et de l’engagement solidaire

Les Portugais à Paris Résidence André de Gouveia, jeudi 30 avril, 19h30

7, boulevard Jourdan 75014. PARIS. Téléphone : 01 40 78 65 00

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Le Grand Paris est aujourd'hui la "troisième ville portugaise" du monde, après Lisbonne et Porto, tant le nombre d'habitants portugais ou d'origine portugaise, y est important. Les Portugais à Paris évoque quartier par quartier, de manière ludique la présence, les visites ou les séjours de quelques personnages historiques, célèbres ou obscurs, au fil des siècles et piste les traces du Portugal dans les rues de Paris sans oublier celles de l'immigration récente. Riche en anecdotes, le livre s'enrichit à la fin d'un guide des principaux lieux de la ville intellectuelle et gastronomique portugaise de la capitale et de sa banlieue
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
http://www.ciup.fr/gouveia.htm
http://www.ciup.fr/programmation.htm

Au siècle des Lumières, c'était notre 14e

L’actuel territoire du 14e se composait au XVIII° siècle de parcelles des villages de Vaugirard, de Vanves et de Gentilly (intra muros), ainsi que d’un territoire hors barrière formé par l’écart du village de Montrouge et qui avait pris le nom de Petit-Montrouge depuis le début du siècle.

Un plan de 1739 donne une idée assez précise de ce qu’était notre futur arrondissement. En partant du nord, au niveau de la rue de la Bourbe ( aujourd’hui disparue), nous reconnaissons l’abbaye de Port-Royal qui s’étend de la rue du Faubourg Saint-Jacques à la rue d’Enfer, jusqu’à la hauteur de l’Observatoire.

Face à l’édifice de Claude Perrault, fondé en 1667, sous Louis XIV, nous trouvons l’Institution ou Noviciat de l’Oratoire, transformé plus tard en hospice des Enfants Assistés.

Prolongeant la rue de la Bourbe ( actuel boulevard de Port Royal), et en bordure du domaine des Oratoriens, un chemin de terre deviendra le boulevard de Montparnasse. Ce boulevard faisait l’objet depuis 1704 d’un vaste projet des « boulevards du Midi », qui, des Invalides, devaient rejoindre l’est de Paris par le boulevard de l’Hôpital, près de la Salpètrière.

Le seul lieu d’habitat groupé au milieu de ces jardins est la populeuse rue du Faubourg Saint Jacques. La rue de la Santé longe l’enclos des Capucins. Plus loin, en pleins champs, se trouve «  l’hôpital de la Santé », aujourd’hui appelé : hôpital Sainte Anne.

Ainsi, notre arrondissement, à cette époque est traversé par les deux plus anciennes voies nord-sud de la capitale : la rue Saint-Jacques – Tombe-Issoire qui depuis le début du XVIIIe siècle commençait à être supplanté par la rue d’Enfer et le grand chemin de Bourg-la-Reine, devenue route d’Orléans, puis aujourd’hui avenue du Général Leclerc.

En 1860, après l’annexion des territoire situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de Thiers construites en 1842, notre arrondissement s’agrandira du Petit-Montrouge et des parcelles des anciens villages de Vaugirard, Vanves et Gentilly.

R.R - Documentation extraite du numéro 45 de la S.H.A. du 14e.

28 avril 2009

Rencontres et débats de société fin avril 2009

"L'Eglise protestante: unité et diversité, le dialogue oecuménique permet-il à l'Eglise protestante de se « réformer »  sans cesse ?"
Mardi 28 Avril : à 20h15 Paroisse Sainte-Rosalie, 50 Bld Auguste Blanqui 13ème Conférence du Professeur Raphaël Picon

Rencontre avec Sengdao Vangkéosay, économiste laotien : Mardi 28 avril à 19h à la Maison des Associations du 13e, 11 rue Caillaux 75013 Paris
Le  CCFD vous invite à débattre avec Sengdao Vangkéosay, son partenaire dans les projets de développement rural au Laos depuis 20 ans : création de coopératives de micro-crédit en partenariat avec la SIDI, développement de la filière du commerce équitable avec Artisans du Monde et Ethiquable.

«Crise économique ou crise de société ? Quelles perspectives et quelles actions ?» : Mercredi 29 avril 2009, 20h :
À 20h au Bon Conseil, 6 rue Albert de Lapparent 75007 Paris, témoignage-débat avec François Soulage, président national du Secours Catholique. Entrée libre !
Mercredi 29 avril 2009, 20h00 :
Entrée libre

«Avec François d'Assise, des repères pour notre monde ?»

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« Mardi des Bernardins ». Mardi 28 Avril 2009, 19 h 30 - 21 h 30
Questions ouvertes
Avec :- Xavier Emmanuelli, du Samu social
-François Soulage, président du Secours Catholique
-François Delmas-Goyon, enseignant
-Débat animé par Céline Hoyon, journaliste.
François d’Assise prônait un certain émerveillement devant la création, avec un regard empreint d’optimisme. Il avait pour les plus faibles un regard de tendresse, une attention particulière pour l’exclu, le démuni.
« Dans un monde traversé par de nouvelles violences, de nouvelles détresses, quel chemin de fraternité nous est ouvert par François d'Assise ? »
Soirée en lien avec le 8ème  centenaire franciscain et l'exposition sur Giotto au Val de Grâce. (Article paru le 4 mars 2009 ? Cherchez dans la rubrique « expositions » de La Voix)

Collège des Bernardins, 20 rue de Poissy- 75005 Paris Métro Cardinal Lemoine, Maubert-Mutualité. Bus : 63, 86, 87, 24, 67, 47,89.
www.collegedesbernardins.fr

Une rue pas si discrète, la rue Didot

Rue Didot … passé le boulevard, elle s’offre aux regards pour tracer une voie rectiligne et profonde qui invite à pousser jusqu’au cœur de la ville . Dès l’abord, une discrète cour annonce le programme. Le square Alice dévoile des merveilles qu’il faudra découvrir une fois dépassée la voie ferrée ou le verrou d’un ancien hôpital, centre de nombreux services : médical ou d’accueil, social ou culturel et sujet d’innombrables débats. … Ici court un parfum de province. De passages en villas, d’impasses en courettes, l’atmosphère est marquée du sceau indélébile d’un passé qui s’accroche aux murs comme au humeurs.

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Le voyageur curieux, aurait tout le loisir de flâner jusqu’aux terres brûlantes de G. Bruno l’hérétique, ou de s’émerveiller des richesses cachées de la rue de l’Abbé Carton. La « rue » l’aura déjà happé pour l’engloutir dans le tourbillon des ses échoppes et boutiques traditionnelles ou exotiques : cafés « branchés » ou non, restaurants qui distillent de multiples saveurs cosmopolites … et les soldeurs du bout de rue qui l’assimileraient à sa grande voisine si elle n’y prenait garde. Mais elle ne cesse de surprendre par ses lumières et sa chaleur et combien plus encore lorsqu’elle s’embrase des feux, scintillements et illuminations de fin d’année. Une foule dense et joyeuse s’y presse encore aux jours de ses braderies et animations locales...

Il y a de la vie dans cette rue où les initiatives se succèdent, comme celle conviant les résidents à fleurir les balcons. On aura vite compris que tout ceci résulte de la volonté et de l’engagement des riverains et commerçants. Des comités d’animation, de sauvegarde ou de développement en associations locales qui se mobilisent pour la défense de leurs intérêts ou celui de projets ambitieux, c’est tout le tissu citoyen et humain qui s’exprime. Alors, on ne s’étonnera pas de rencontrer au détour de la Villa Duthy ou de la rue Ledion, de fortes personnalités qui mènent ces combats et font vivre une rue offrant au promeneur des merveilles cachées qui nous retiennent encore, avant de plonger au delà d’Alésia, dans la ville anonyme.

 

26 avril 2009

DESERT CAMP, Rencontres sous les tentes sahariennes

Charbonnier350.jpgL’exposition Desert Camp, Rencontres sous les tentes sahariennes offre au public une parenthèse dans un campement imaginaire, qui pourrait se trouver au coeur du désert du Sahara.
Avec comme porte d’entrée la thématique centrale de l’habitat nomade, les photographes, vidéastes et chercheurs participants ont pour ambition de transmettre au public leurs rencontres sous la tente avec les peuples du désert.
Sur leurs routes, tous ont été accueillis avec chaleur par les touaregs, peuls, toubous, maures, au Mali, Niger, Tchad, Mauritanie, Algérie.
Leurs oeuvres interprètent, au travers d’un prisme artistique, cette hospitalité, nomade, interpellent le spectateur sur les forces et fragilités de ces cultures, l’intelligence de leur habitat.

Cette exposition s’inscrit dans le cadre du Festival International de la Diversité Culturelle organisé par l’UNESCO, et marque le lancement du projet Habitat Nomade. Des événements culturels, tables rondes, conférences, concerts privés seront associés à cette exposition.

Les participants : Nadia Belalimat, Jean-Philippe Charbonnier, Arnaud Contreras, Raymond Depardon, Jean-Marc Durou, Yvan Gherman, Nadia Nid El Mourid, Gilles Perrin

Commissaires de l’exposition : Arnaud Contreras - Serge Calka, en partenariat avec l’UNESCO, l'Association des Amis de la Fondation des Déserts du Monde
Le Musée du Montparnasse et À 360 Productions,du 28 avril au 24 mai 2009, 21, av du Maine

25 avril 2009

Vous êtes à la recherche d’un emploi ? Vous possédez un BEP/CAP ou vous avez un niveau Bac+2 ?

Forum emploi du 29 avril, 9h30-17h, à la Mairie du 14ème
Munissez-vous de votre CV et faites un tour au forum emploi le 29 avril à la mairie annexe.
Les chercheurs d’emploi d’un niveau BEP/CAP à Bac+2 pourront rencontrer une trentaine d’entreprises qui recrutent dans les secteurs des services à la personne, de l’accueil, de la vente, de la distribution ou du transport.
Le forum emploi est organisé par la Mairie du 14e, la Maison du développement économique et de l’emploi (MDEE), la Mission locale Pari d’avenir, le Pôle emploi et le Relais emploi 14.
Mercredi 29 avril, de 9h30 à 17h Mairie annexe 12 rue Durouchoux. M° Denfert Rochereau ou Mouton Duvernet.
Entrée libre.

Les concerts à l'Entrepôt au mois de mai

VEND. 1 & SAM. 2 mai  2009 à 21h30 - DESERT REBEL SOUND SYSTEM - Tarif : 10€
LUNDI 4 mai  2009 à 21h30  - Lundi découvertes : SCENE OUVERTE - Entrée libre
MARDI 5 mai 2009 à  21H30- Mardi slam: SLAM SESSION- Entrée libre
MERCREDI 6 mai 2009 à 20h30- Mercredi chanson: JEAN PIERRE KALFON- Tarif: 7€
JEUDI 7 mai 2009 à 21h30- Jeudi Jazz: NOW'S THE TIME- Tarif : 7€
VEND. 8 & SAM. 9 mai  2009 à 21h30 - FLOW - Tarif : 7€
LUNDI 11 mai  2009 à 20:00- Lundi découvertes: EDIM VITRY JAZZ COLLECTIF- Entrée libre
JEUDI 14 mai 2009 à 21h30  - BUENOS AIRES SUR SCENE: LALO ZANELLI + EL DESPUES- Tarif : 7€
VEND. 15 & SAM. 16 mai  2009 à 21h30 - CAFE CREME ET LES FRERES SMITH- Tarif : 7€
LUNDI 18 mai 2009 à 21h30  - Lundi découvertes : SCENE OUVERTE - Entrée libre
MERCREDI 20 mai 2009 à 20h30- Chanson française: CHLOE LACAN- Tarif : 7€
JEUDI 21 mai 2009 à 21h30- Jeudi Jazz: LAURENT MIGNARD POCKET QUARTET- Tarif : 7€
VENDREDI 22 mai 2009 à 21h30- ZARBITURIC + OMEGA- Tarif : 7€
SAMEDI 23 mai 2009 à 21h30- VANUPIE- Tarif: 7€
MERCREDI 27 mai 2009 à 20h30- Chanson: ORLANDO- Tarif : 7€
JEUDI 28 mai 2009 à 21h30  - BUENOS AIRES SUR SCENE: L'ALTER QUINTET INVITE RAUL BARBOZA + CALO- COURANJOU QUARTET- Tarif : 7€
VENDREDI 29 mai 2009 à 21h30- MAMIENCO- Tarif : 7€
SAMEDI 30 mai 2009 à 21h30- KLEZMER KAOS- Tarif: 7€
LUNDI 25 mai 2009 à 20h00-  EVENEMENT EXCLUSIF: OXMO PUCCINO PRESENTE LE FILM "SIN CITY" , nous tenons à préciser que Oxmo PUCCINO ne chantera pas, il animera le débat sur le film-  Tarif: 7€

24 avril 2009

La rue du Château

Y a-t-il eu dans le passé un château sur le parcours de cette rue qui relie une partie du 15e arrondissement à notre 14e ? La toponymie est parfois fantaisiste et les légendes souvent, courent les rues ! Non, il n’y eut jamais de château , rue du Château …

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Son nom ne rappelle même pas un pavillon de chasse qu’aurait eu, à son voisinage, le duc du Maine (bâtard de Louis XIV), mais seulement une charmante « folie » baptisée «  Fantaisie », dont le propriétaire fut le grand ennemi de Voltaire : Fréron.. Ce dernier publia à partir de 1754 jusqu’en 1776 ses chroniques dans un recueil d’articles qui  furent édités sous le titre de : « L’Année Littéraire ». Voilà pour la petite Histoire. Il faut dire qu’au XVIIIe siècle, quelques « folies » parsemaient ces territoires voués à la chasse…  aux lapins ( voir la rue du Terrier aux lapins, notre actuelle rue Didot ) et que nous étions en dehors de l’enceinte des Fermiers Généraux, la campagne n’étant pas encore urbanisée de ce côté- là. Elle deviendra plus tard au XIXe  siècle, notre futur quartier Plaisance. Au début du XXe siècle, on note la présence d’un « phalanstère » fréquenté par les Surréalistes et qui se situait peu avant le pont des Cinq martyrs du Lycée Buffon, au numéro 53. Sans doute,  il s’agissait d’un des nombreux hôtels meublés qui dans les années 20 et 30 fleurissaient le long de cette rue populaire, commerçante et très animée, au contact de la gare Montparnasse toute proche.

Ainsi, cette rue ne peut que faire rêver le flâneur, celui dont l’âme est assez imaginative pour parcourir les vastes antichambres et pièces d’apparat d’un château fantôme qui n’a jamais existé !

23 avril 2009

Un jardin sur le périph’ : partagez vos idées !

La Mairie du 14e organise une réunion de concertation sur l’aménagement de la dalle de couverture du périphérique Porte de Vanves, jeudi 30 avril, à 19h, au centre d’animation Marc Sangnier.

La réunion sera présidée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, chargée de l’urbanisme, et Pascal Cherki, maire du 14e.
Riverains, associations ou acteurs du quartier, pourront faire part de leurs souhaits et attentes aux équipes d’architectes et d’urbanistes qui seront présentes. D’autres réunions seront planifiées jusqu’à la finalisation du projet.

Les projets prévoient la création d’un jardin public de plus de 6 000 m2, la réalisation d’un terrain de sport de proximité ainsi que la construction d’un équipement public à vocation intercommunale, symbole de la continuité urbaine retrouvée entre Paris, Vanves et Malakoff. Le chantier d’aménagement du jardin est prévu pour 2010-2011. Le calendrier de réalisation de l’équipement intercommunal reste à préciser.
Centre d’animation Marc Sangnier 20 avenue Marc Sangnier
M° Porte de Vanves T3 Porte Didot Bus 58

Visites et promenade dans le 14ème fin avril 2009

Exposition des peintures de Dominique Rembauville et de Pascale Rivault à la Galerie Expression Libre du 15 au 26 avril, du mercredi au dimanche de 12h à 19h30
41 rue Hippolyte Maindron. M° Alésia ou Pernety. Entrée libre. Tél. : 01 45 42 36 99. http://artexpressionlibre.free.fr

Mardi 28 avril, 14h30 : Promenade consacrée à la découverte des arbres dans les rues du quartier Montparnasse. Nous partirons à  la découverte de nombreuses essences, dont certaines peu courantes le long des rues. Rendez-vous à la sortie du Métro Raspail. Tarifs : gratuit / 3 € / 6 €.

l'Avenue Denfert-Rochereau

L’avenue Denfert-Rochereau, précédemment rue du même nom, et antérieurement à 1879, appelée rue d’Enfer dès 1569, pose par ses noms successifs, plusieurs énigmes historiques. Elle porta également entre autres, le nom de Chemin de Vanves… On voit mal comment elle pouvait se raccorder à l’actuelle rue Raymond Losserand (ex rue de Vanves). Mais il y a parfois des bizarreries dans la toponymie des lieux.

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Le bâtiment de l'octroi de Nicolas Ledoux

L’appellation « d’Enfer » est sujette à controverse. Il s’agissait d’une voie romaine secondaire, dite « via Inferior » d’où, par un jeu de mot involontaire « d’enfer » , voie conduisant à l’ancien château de Vauvert et à ses diables légendaires, dont le site se situait sur l’actuel jardin du Luxembourg. Mais peut-être cela relève-t-il de la simple légende car les historiens ne sont pas tous d’accord sur le sujet.

Longeant de tous temps de nombreuses communautés religieuses, cette artère fut placée en 1879 sous l’invocation militaire du colonel Denfert-Rochereau, mort en 1878, qui ne rendit Belfort avec les honneurs de la guerre qu’en 1871, qu’après quelques semaines de combat prolongeant la cessation officielle des hostilités. Ce qui permit à ce territoire de rester dans le giron de la France.

Il ne faut pas confondre l’ancienne rue d’Enfer, devenue notre avenue, avec l’ancien boulevard d ’Enfer, devenu le boulevard Raspail, lequel garde au niveau du numéro 247 un vestige de son antique appellation : le passage d’Enfer.

Quelques personnalités ont vécu avenue Denfert-Rochereau :chateaubriand-francois-rene.1191382188.jpg Chateaubriand, de 1826 à 1838 au numéro 92 (infirmerie de Marie-Thérèse) ;ledru-rollin.jpg Ledru-Rollin (ici à gauche) au numéro 81, Proudhon au numéro 83. Parcourant cette avenue, une ambiance provinciale se dégage et rappelle que ces lieux étaient au 18ème siècle empreints d’une atmosphère campagnarde et bucolique.

NDLR : documentation provenant du n° 33 de la SHA du 14ème

21 avril 2009

Oh ! la vache...

Autrefois, les vaches attendaient de voir passer le train de 8h 47 pour se mettre au travail, c’est-à-dire brouter… du trèfle ou les hautes herbes des prairies. Aujourd’hui, elles montent sur les toits, comme jadis un certain « bœuf », leur petit frère !

Vache-Daguerre3.jpg

Ainsi, si vous vous promenez rue Daguerre, vous verrez au-dessus de la boutique d’un fromager inspiré, sis au 5 de cette voie piétonne, une vache contempler la foule des passants de son œil languide. Notre fromager pour bien marquer l’identité originale de son commerce a disposé au niveau du premier étage de l’immeuble, la statuaire de ce bovidé au pelage éclatant de lumière. Ici, l’abondance et les fragrances de moult fromages s’entrecroisent, se marient, s’agglutinent pour créer un océan de senteurs puissantes et offrir à la narine experte et sensible que vous possédez, la vigueur chaleureuse du camembert premier, mêlée à l’arôme puissant du munster, tandis que la cancoillotte flirte avec le brie de Meaux en perspective d’épousailles éternelles.

Pendant ce temps, où vous êtes charmé par l’ambiance olfactive des lieux, notre vache paisible et sereine, convaincue de l’importance de son rôle, offre sa silhouette rassurante à nos yeux de flâneur surpris, tandis que le chaland distrait ou inculte se fait prendre au piège des parfums issus des terroirs fromagers de France et de Navarre !

Ainsi, cette vache « au balcon », si quelque peintre de talent se fut trouvé dans les alentours, eût pu devenir le modèle d’un tableau que le douanier Rousseau n’eût pas renié ; lui, qui s’entendait si bien à fixer les lignes d’une réalité «  émerveillée », et ceci sous les traits d’une dessin naÏf rehaussé d’aplats aux couleurs débarrassées de toute vibration impressionniste. Heureuse vache ! Je vous vois encore traversant les airs, propulsée par le pinceau fougueux d’un Chagall…à moins que les peintres de Barbizon eussent, eux aussi, pressenti toute la sensibilité contenue dans les courbes sinueuses de votre croupe épanouie !

Mais revenons à notre «  sujet » : la vache de la rue Daguerre. Le photographe éponyme aurait pu, lui aussi, fixer les traits de la bête ! C’eût été une belle étude à traiter pour ses premières expériences photographiques. Et là, ce bovidé élégant, mammifère ongulé, artiodactyle, nous rappelle, tout simplement que le quartier fut, il y a longtemps «  hors les murs », au-delà de la ville, et que moulins, prés fleuris, jardins et fermes peuplaient tout l’espace laissé libre alentour.

Heureux temps, où les vaches avaient leurs sabots posés en pleine terre et non sur des semelles de ciment. Elles possédaient à profusion du trèfle à brouter sur de vraies prairies naturelles. Aujourd’hui, elles montent au balcon pour mieux se faire connaître et nous voir, nous les humains, afin que nous puissions mieux apprécier la bonté de leur âme à tout jamais réfugiée dans la mélancolie de leur regard, mélancolie qui nous emporte et nous rappelle la musique d’un souvenir, quand nous étions enfants, et que nous parodions en tirant la langue, la poésie de ses paroles : meuuhh…

R.Rillot

20 avril 2009

Loisirs adolescents

Loisirs proposés aux adolescents par la paroisse saint Pierre de Montrouge

Lundi 20 avril: début du « camp » des 12-15 ans à Alésia Jeunes. « Les 7 jours de la Création ».Inscription encore possible ! Ce camp est dirigé par Jérémy, séminariste et une équipe. Il se déroule 16 rue du Moulin Vert
Pour plus de précisions reportez-vous dans la colonne de droite de La Voix / Renseignements au 01 43 95 41 41

Samedi 25 avril, de 14h30 à 17h30 « Heureux les invités » (à la fin des vacances scolaires) :Pour la deuxième fois les personnes âgées ou isolées de la paroisse sont invitées à passer l’après-midi au centre paroissial Saint Pierre de Montrouge à l’initiative de la conférence saint Vincent de Paul jeunes. 9 passage Rimbaut 75014. Les bonnes volontés sont bienvenues pour participer à cette journée festive en apportant un gâteau, un jus de fruit ou des confiseries, en venant aider au service ou en donnant les coordonnées de personnes qui pourraient être intéressées. Appelez le 06.28.29.34.84

Beatriz Milhazes à la Fondation Cartier

Beatriz Milhazes26912.jpgVous serez surpris par la magnificence, le baroque, le foisonnement des couleurs et des formes exprimées par les peintures de Beatriz Milhazes, artiste brésilienne. Ici, le gigantisme des oeuvres surprend avant tout. Elles exaltent l’espace, et l’ensemble des peintures présentées s’intègre bien et est en harmonie parfaite avec les volumes du bâtiment conçu par jean Nouvel. Ainsi, l’artiste précise : «  Cette exposition m’a donné l’occasion d’utiliser les vastes parois vitrées du bâtiment.. . C’est pourquoi je voulais que le jardin environnant et la lumière naturelle qui pénètre dans le bâtiment participent d’une certaine façon à l’exposition…. Les couleurs et les formes de la façade ont une relation plus immédiate avec le bâtiment et le jardin, créant ainsi un « dialogue en transparence » avec l’espace environnant ainsi qu’un effet magique immatériel»…

beatriz-milhasez_237.tif.jpgBeatriz Milhazes s’appuie sur la tradition latino-américaine qu’aurait traversé l’Occident et ses influences modernes. Kandisky et Delaunay, Klee, Léger et Kupka sont présents en filigrane, tandis que Mondrian et Matisse chantent en sourdine leur plastique respective.
On sent ici une approche fascinée par l’exubérance des fleurs et végétaux tropicaux. On est au Brésil. L’art populaire de ce pays s’impose au travers de motifs inspirés par la céramique, la dentelle, la joaillerie et les décorations de carnaval ! C’est la fête, la joie de vivre qui s’étalent par l’abondance et le contraste des couleurs et des formes choisies avec justesse. Nous sommes à Rio, à Copa Cabana… C’est une peinture faite pour danser ! Une musique au sein de la peinture. C’est une réussite. Le bonheur est dans la découverte. Alors, courez-y !

Fondation Cartier, 261 Boulevard Raspail -  Exposition jusqu’au 21 juin 2009. ouvert tlj de 11h à 20h, le mardi à 22h. – Tél : 01 42 18 56 50

19 avril 2009

Les neuf œuvres d’art qui « mettent en scène » le tramway

En 2002, Paris a invité 9 artistes renommés pour « mettre en scène le tramway ». Le projet a coûté 4 millions d’euros, répartis à part égale entre la Région et la Mairie de Paris, avec une participation de l’Etat à hauteur de 10%. Soit une valeur moyenne des projets de 450.000 €. L’art n’a pas de prix…
La Voix vous a déjà parlé de l’œuvre de Claude Lévèque sur le toit de l’Aqueduc de la Vanne, qui n’a pas franchement séduit notre rédacteur !

Gehry-Garigliano3738.jpg

Au départ du tramway, pont du Garigliano, Sophie Calle a choisi d’installer au milieu du pont une étrange cabine téléphonique, conçue par le très célèbre architecte Franck Gehry, en forme de pétales de fleur.  Dans ce lieu fréquenté par des voitures et de rares piétons, battu par les vents, glacial l’hiver, cet édifice aux couleurs vives ne manque pas de charme. A condition, bien sûr,  qu’on ne nous l’impose pour l'éternité, comme les colonnes de Buren au Palais Royal ou le monstre d’Ysoré, rue de la Tombe Issoire. Je ne vois pas pourquoi, les jardins du Palais Royal doivent être dévolus éternellement à l’œuvre de Buren. Vivement du changement!
Gehry-garigliano3741.jpgLa cabine téléphonique du pont du Garigliano est particulière : on ne peut pas appeler, on ne peut que recevoir. Ça sonne, vous décrochez, et vous avez Sophie Calle au bout du fil. La passionnante conversation que vous allez avoir sera même enregistrée. Elle s’est engagée à appeler la cabine 5 fois par semaine.
Mais cet inestimable création de lien social est facturée lourdement à la ville. Si l’on regarde le procès verbal du conseil d’arrondissement du 15ème, delib n° 08-511, on y apprend que l’abonnement à ce service coute 600€ HT par mois, et qu’en un an la ville a déboursé 8.291 €, dont… 32 € d’enregistrement et transfert d’appels. Ça n’a pas dû  décrocher souvent coté cabine !
L’art n’a pas de prix, on vous dit !
A.C.

18 avril 2009

Montparnasse et ses moulins

Qui peut rêver de trouver un moulin sur le territoire du Paris contemporain ? Est-ce encore possible, ou bien du domaine du pur fantasme ?

En vérité, un moulin existe bel et bien au cœur du cimetière Montparnasse. Certes, il a perdu ses ailes et ne ronronne plus. Il est muet depuis longtemps, mais son histoire mérite d’être racontée par le menu.

moulin de la Charité.jpg

Avant l’ouverture du cimetière Montparnasse (appelé primitivement :du Sud), les terrains appartenaient en partie à l’Hôtel-Dieu et aux religieux de la Charité, rue des Saints Pères. Ces religieux firent construire en 1661 sur ces mêmes terrains un moulin à vent, dit moulin de la Charité. Non loin de là se trouvait sur le chemin de Vanves (4 et 6 rue Raymond Losserand d’aujourd’hui) un autre moulin dit des Trois-Cornets. Les élèves de deux collèges : Louis-le-Grand tenu par les Jésuites et celui des Oratoriens de tendance janséniste, venaient se ressourcer autour du périmètre de ces ceux moulins lors de promenades « à la campagne ».

Le moulin de la Charité fut appelé « moulin moliniste », Molina étant un des maîtres à penser des Jésuites. On doit préciser que les territoires de Montparnasse, Montsouris et Montrouge comportaient jusqu’à la fin du 18ème siècle une trentaine de moulins en fonctionnement. En fait, au cours des siècles, plus de soixante existèrent sur les territoires susnommés.

Le moulin moliniste qui nous intéresse fut, à la Révolution, propriété de l’assistance publique qui le loua à un particulier. Très vite, le lieu devint une guinguette où l’on pouvait déguster des galettes arrosées du vin de Bagneux ! Mais la ville de Paris, désireuse de réaliser des grands cimetières « extra muros » acquit le terrain et le moulin en 1819. Le cimetière fut ouvert en 1824 et le Moulin de la Charité devint logement du gardien du cimetière.

Il y a quelques années, le Moulin de la Charité a été restauré. Un lierre plus que centenaire l’entourait dans un cocon de verdure mais fut arraché pour offrir à l’ensemble une unité architecturale, et redonner ainsi à l’édifice son aspect premier fait de sobriété et de simplicité.

Précisons qu’en novembre 1931 ce moulin fut classé monument historique. Le promeneur curieux pourra diriger ses pas en direction de l’allée Raffet et de l’allée des Quatre-Sergents de la Rochelle, afin d’y découvrir un témoin lointain de cette période où la campagne jouxtait le Paris du XVIIIe siècle.

R.R – N.D.L.R. Documentation extraite du numéro N° 32 de la S.H.A. du 14ème.

17 avril 2009

Une actualité anti-Résurrection ?

rubens_resurrection_ouvert_xl.jpg
La Résurrection du Christ (Rubens, 1612)
Un tremblement de terre en Italie.
Des secousses sismiques dans notre vie économique et sociale.
D’autres secousses très médiatisées dans notre Eglise…
L’actualité n’est vraiment pas à la joie : mais l’est-elle plus à la foi ?
Que peut signifier dans ce monde-là, l’annonce de la victoire du Ressuscité ?
La Résurrection ne change pas les évènements de notre vie, mais la façon de les vivre.

En ce matin de Pâques, trois personnes vont au Tombeau. Leur vie est lourde, comme la nôtre, sans plus de foi, ni d’amour, ni d’espérance que nous aujourd’hui face à l’actualité. Déprime, déception, mort de Dieu….
Mais ce tiercé des trois déprimés va devenir gagnant. La Résurrection de Jésus va les saisir et les retourner.
1. Marie-Madeleine : elle arrive la première au tombeau parce qu’elle incarne la charité, la prévenance, l’amour. Elle vient s’occuper du corps de Jésus, car l’amour est plus fort que la mort. Elle est la première à savoir et même à voir que l’Amour a vraiment vaincu la mort. La Résurrection est proclamation de l’Amour plus fort.
2. Jean, le disciple aimé, figure de la foi, dans sa pureté : car il voit le tombeau vide (c’est-à-dire rien) et il croit. Sans avoir besoin d’une apparition, comme Thomas. Il croit sur Parole, il n’a que la Parole de Jésus (« Je suis la résurrection et la Vie ») et il croit. La foi transforme l’espoir en certitude, sans autre preuve.
3. Et Pierre, médaille de bronze, si j’ose dire ! Il a trahi son Maître, il est plein de sa honte, mais il n’a pas désespéré, comme Judas. Il survit pour l’instant. Et il suit l’amour et la foi : Il devient ainsi la figure de l’espérance au-delà du péché. Il a eu raison de ne pas désespérer. Il le vérifiera bientôt, dès que le Ressuscité lui apparaîtra : « Pierre, m’aimes-tu ? », trois fois !

Pâques n’est pas que la victoire de Jésus Ressuscité. C’est le moment où nous renouvelons notre baptême, cet acte par lequel Dieu pose en nous la charité, la foi et l’espérance pour affronter le monde, ses violences et ses contradictions. Nous sommes les enfants de cette victoire.
Père Philippe Marsset

16 avril 2009

Bonté divine, au théâtre de la Gaîté

bonte divine.jpgJ’y suis allé prudent, poussé par de bonnes critiques et freiné par un titre qu’on a du mal à prendre au sérieux. Eh bien, c’est un bon spectacle et je vous engage à vous y rendre. Vous ne serez pas le seul, cette salle de 400 places est comble chaque soir.
Les auteurs, Frédéric Lenoir, directeur du Monde des religions, et Louis-Michel Colla, homme de théâtre, savent de quoi ils parlent. C’est vraiment une pièce de théâtre avec une progression et on y dit des choses intelligentes. Non, ce n’est pas incompatible, et l’humour est toujours présent.
Quatre responsables religieux, un prêtre, un rabbin, un imam et un bonze bouddhiste sont venus animer une conférence-débat, au cours de laquelle les habituels lieux communs, l’argent de l’église, le djihad, l’archaïsme juif, le détachement de la réalité du bouddhisme pleuvent. Les premières réponses sont justes et pleines d’esprit.
Ils se retrouvent ensuite coincés dans la sacristie pour des raisons mystérieuses, jusqu’à la fin du week-end.  La componction et la politesse qui avaient dominé jusque là se fissurent, les fleurets ne sont plus mouchetés, d’autant plus que c’est un coup monté. Le texte est savoureux, le suspense est là, et la chasse aux idées reçues est ouverte. Avec beaucoup d’informations, historiques et théologiques, le texte ne manque pas de profondeur.
Ces hommes de foi ne sont pas épargnés par le doute, Roland Giraud et les trois autres comédiens Jean-Loup Horwitz , Saïd Amadis  et Benoit Nguyen-Tat sont excellents. Un spectacle pour croyants et non croyants.
Alain Constans
26, rue de la Gaité, 75014, 20h, (de 18 à 34€)

15 avril 2009

Des nouvelles de...

La nouvelle est un genre littéraire délicat. Dans un espace-temps très resserré, il s’agit pour l’auteur, de brosser une histoire courte, dont l’origine est souvent une anecdote, un fait divers anodin. Cette histoire doit, dès le départ, capter toute l’attention du lecteur, tandis que le tempo de l’écriture soutient en priorité, le rythme de la lecture . Le récit ira à l’essentiel, celui-ci devant être sans fioritures superflues, sans détails inutiles, l’imagination du lecteur fera le reste, c’est-à-dire accompagner de son propre rythme, les diverses séquences de l’histoire. Chacun devient ainsi « l’auteur » en second.

En outre, la qualité de l’écriture est indispensable pour réaliser l’alchimie du texte : phrases courtes, précision du vocabulaire, musique et cadence des phrases interviennent pour donner un « souffle »  à l’ensemble, et offrir aux dialogues éventuels, la possibilité de « voler » au-dessus de l’océan du langage… Le succès de la nouvelle dépend de tous ces éléments pré-cités, et qui réunis dans un équilibre harmonieux, conféreront à l’ensemble une unité propre à toute œuvre réussie. La nouvelle doit être ce « bijou  d’orfèvre » qui se laisse admirer sans réserve.

C’est ainsi que sous le titre rassembleur de « Sonatine », Pierre Ravoire réussit pleinement l’exercice de ce genre difficile, car l’auteur a une magnifique maturité d’écriture, celle-ci nourrie par l’excellente observation des sujets et la sensibilité du style. Il a toutes les qualités nécessaires pour confirmer dans l’avenir la belle réussite d’aujourd’hui. Formulons le souhait que Pierre Ravoire assurera avec force son talent en ce domaine si particulier, et qu’il pourra nous offrir bientôt une « symphonie » de nouveaux textes en complément à « Sonatine », quatre nouvelles pour lesquelles nous souhaitons une belle descendance, couronnée par le succès.

R .R

Editions : les 3 Orangers – 13, avenue de St Mandé – 75 012 – www.les3orangers.com Prix 12 € 50

14 avril 2009

Le Centre Social de la Porte de Vanves est fermé

Dans le cadre de la « politique de la ville », le Centre Maurice Noguès avait été inauguré en février 2008. Depuis le 31 mars derniers, ce centre vient de fermer, cette fermeture devant durer au moins cinq mois. L’association Loisirs Animations Culture gérait cette unité. La C.A.F. (Caisse d’Allocations Familiales) a suspendu son agrément et ses financements, les difficultés financières et des divergences entre responsables étant à l’origine de cette fermeture. Cependant le Centre restera ouvert jusqu’à la rentrée, sous la responsabilité de l’association Maison ouverte, plus particulièrement chargée des activités destinées aux personnes âgées.

Ce centre social avait en particulier, une activité d’accompagnement de soutien scolaire avec des cours d’alphabétisation auprès des enfants d’immigrés. Souhaitons, qu’en dépit des divergences dans la direction, ce centre puisse rouvrir ses portes pour la plus grande satisfaction de tous les habitants du secteur de la Porte de Vanves.

R.R.

13 avril 2009

Le Choeur Harmonia Sacra, en tournée en France et Belgique, la première à Paris : Jeudi 16 Avril 2009, à 20 h30 au couvent des Franciscains.

affiche_concert couvent saint François.jpgJeudi 16 avril, Chapelle des Franciscains 7, rue Marie Rose, Paris 14è, (métro Alésia) (entrée libre)
Un évènement culturel
La famille franciscaine et l’ensemble baroque Harmonia Sacra mêlent leurs talents et leurs énergies pour offrir 14 concerts exceptionnels dans 14 hauts lieux de l’histoire et de la culture passée et actuelle des franciscains à travers toute la France.
La musique dépasse toute frontière et transcende toute culture. C’est donc en musique que le public sera invité à fêter Saint François, à travers ce concert accessible, festif et de grande qualité.
Une splendeur musicale
Nombreuses sont les œuvres inspirées, à travers les siècles, par la spiritualité et l’humanité de François d’Assise : des mélodies grégoriennes aux Prières ou St François de  Francis Poulenc. Notre programme a fait cependant le choix du XVIIe siècle : celui où la musique est au cœur de toute vie humaine, spirituelle, et culturelle dans l’Europe. Celui aussi qui nous a légué des pages merveilleuses, d’une richesse musicale et artistique insoupçonnée... et encore à découvrir.
Ainsi, le concert fera entendre, en création mondiale, les œuvres de Jacques Duponchel de Douai. Ce musicien franciscain natif des « Flandres », compose de nombreuses pièces durant ses activités romaines. Nous avons choisi des pièces publiées en 1665, pour la fête… de la Saint François !
La beauté pour aujourd’hui
Cette tournée de concerts sera, à n’en pas douter, une occasion de faire se rencontrer les publics, simples curieux ou mélomanes, croyants ou non, autour de l’héritage franciscain.
Les artistes sont en quête constante de beauté : pour eux, pour leur art, mais surtout pour les autres à qui ils veulent la partager. Frère François avait cette capacité d’émerveillement qui ouvre les yeux du cœur à la beauté de chaque chose et de chaque être. Que cette série de « beaux » concerts soit une invitation pour chacun à s’émerveiller de sa propre beauté, celle qui ouvre à l’autre, celle qui ouvre à l’Autre…
En savoir plus sur le Choeur et la tournée: www.harmoniasacra.com

11 avril 2009

Des idées de loisirs pour les enfants et adolescents pendant les vacances de printemps

Du 14 au 24 avril se dérouleront les vacances sportives.
Au programme : sports de glisse, futsal, danse africaine, tennis, stretching…A vous d’organiser vos vacances et ceux de vos enfants selon vos envies.
Pour en savoir plus, téléchargez la plaquette

Des vacances pour les jeunes de 10 à 17 ans avec l’antenne jeunes Didot, préparation au brevet, sorties…
L’Antenne Jeunes Didot propose pour les vacances d’avril des activités pour les jeunes de 10 à 17 ans. atelier de préparation au brevet , sorties, , atelier slam…la plupart des activités sont gratuites.
38/40, rue Didot. M° Pernety
Renseignements / Inscription : 01 45 39 51 90
Pour en savoir plus, téléchargez le programme

A Pâques, Charléty fait son cirque du 14 au 25 avril
Une dizaine d'activités invitent les jeunes à découvrir des sensations uniques. Du 14 au 25 avril (fermé le 19). Stade Charléty (13e) : 99, boulevard Kellermann (13e) - T3 Stade Charléty, RER Cité Universitaire - Activités gratuites.
A Pâques, ambiance trapèze, jonglage et escalade à Charléty. "Charléty fait son cirque" revient dans l'enceinte sportive gérée par la Mairie de Paris. renseignez-vous au 01 44 16 60 22
Stade Charléty (13e) : 99, boulevard Kellermann - T3 Stade Charléty / RER Cité Universitaire

Ateliers dans les musées du 11 avril 2009 au 27 avril 2009
Musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Musée Bourdelle, Musée Zadkine, Musée Cernuschi, Musée Cogancq-Jay, Petit-Palais, Musée Victor Hugo, Musée Galliera, Musée Carnavalet.

Profitez des jours ensoleillés des vacances de printemps pour décompresser et faire découvrir à vos enfants les Musées de la Ville de Paris qui leurs proposent un choix d’activités culturelles originales et de qualité.
Tarif:voir brochure, Tout public / tout-petits / famille
» Site Internet des Musées de Paris
Télécharger Programme des ateliers dans les Musées de la Ville pendant les vacances de printemps au format PDF (1,4 Mo)

Enfin, pour vous renseigner sur toutes les animations dans les  musées et dans les bibliothèques, les théâtres, dans les parcs et jardins, les activités dans les centres de loisirs et centres d’animation de tous les arrondissements de la Ville de Paris, vous pouvez consulter le site de la Mairie de Paris
http://www.paris.fr/portail/Education/Portal.lut?page_id=123

Atelier autour de la marionnette pour les enfants de 5 à 10 ans au Moulin à Café pendant les vacances de printemps.

Sophie accueille les enfants de 5 à 10 ans tout au long des vacances de Pâques pour un stage autour de la marionnette. N'oubliez pas de venir inscrire vos enfants!
Sylvie CASTAY, Animatrice.
Le Moulin à Café, 8, Impasse Ste Léonie - 9, Place de la Garenne75014 PARIS –
Métro Pernety- Tel : 01.40.44.87.55
E-mail : animation.moulinacafe@gmail.com
Site internet : http://moulin.cafe.free.fr

10 avril 2009

« Quelle heure est-il ?»

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Montée au calvaire - Pietro Lorenzetti, basilique d'assise, 1317

« L’heure est venue pour le Fils de l’homme d’être glorifié. »
À la demande de quelques grecs sympathisants à la foi juive qui se demandent s’il n’est pas le Messie tant espéré, Jésus répond par un chemin détourné. À nos désirs intérieurs de voir Jésus, il nous est donné de méditer l’image d’un grain de blé qui tombe en terre pour porter du fruit.
De Cana jusqu’à Jérusalem, le Christ s’est donné à contempler à tous ceux qui l’ont approché. Peu ont saisi sa véritable identité. Malgré les signes et les paroles, malgré les gestes de Salut et les Paroles de vie, même les disciples n’ont pas compris qui Il était, d’où Il venait, quelle était sa mission.
L’heure de la Croix est venue. L’heure de la gloire ?
« Si vous attendez un messie guerrier et politique, vous serez déçus, je ne suis pas ce Messie là, je ne suis pas davantage un Messie populaire, acclamé par les foules… Je suis comme le grain de blé : pour porter du fruit, je dois disparaître en terre et accepter de mourir… Je suis le Messie qui doit mourir…»
Il est l’heure, l’heure de la Gloire qu’Il reçoit de son Père pour mieux le révéler à tous ceux qui se tournent vers lui. «Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore.» Sur la Croix, Jésus est le Messie. Il dévoile l’Amour du Père pour tout homme, l’élan du Père qui s’abaisse jusqu’à l’extrême pour le relever de toutes ses extrémités du péché et de la mort.
Ce n’est pas l’heure de la facilité. Et pourtant, «c’est pour cette heure-là que je suis venu… » dit le Christ. Son Heure, c’est l’heure de sa mort. Mais c’est en même temps l’heure de son exaltation, de sa résurrection, l’heure où la gloire de Dieu va être manifestée au monde entier, l’heure où Jésus va attirer à lui tous les hommes de tous les pays… l’heure où il va pouvoir se montrer aux grecs, aux catéchumènes, à nous tous qui cherchons le véritable Messie.
Accepter de rencontrer ce Messie là, c’est accepter de mourir à nous-mêmes pour entrer dans la véritable Vie, la vie du Ressuscité : « si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul.. Mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit… si quelqu'un veut me servir, qu’il me suive… »

Quelle heure est-il ?
L’heure du Christ, l’heure de la Vie plus forte que la mort, l’heure de notre conversion.
« Son salut est proche de ceux qui le craignent, et la gloire habitera notre terre.»
P. Olivier PRAUD

Les nuits de l’Observatoire de Paris : tous les vendredis soirs, du 3 avril au 23 octobre :

"100 heures de l’astronomie" menées au niveau mondial pour l’Année Mondiale de l’Astronomie) jusqu’au 23 octobre, où les Nuits de l’Observatoire de Paris se clôtureront à l’occasion des "50 heures d’astronomie", manifestation internationale connue aussi sous le nom des "Nuits galiléennes" puisqu’il sera possible d’observer ces nuits là les fameux satellites de Jupiter découverts par Galilée...
Chaque semaine, conférence publique à 20h30 suivie d’observations dans les jardins du site de 21h45 à 23h30.
Entrée libre dans la limite des places disponibles. Jardin de l’Observatoire - 98, boulevard Arago, Paris 14e
Prochaines conférences :
10 avril 2009 Le satellite Planck : les premiers moments de l’Univers par Jean-Michel Lamarre, Directeur de recherche CNRS au Laboratoire d’Étude du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique (LERMA) - Observatoire de Paris.
17 avril 2009 La matière noire dans l’Univers par Françoise Combes de l’Académie des Sciences, astronome au Laboratoire d’Étude du Rayonnement et de la Matière en Astrophysique (LERMA) - Observatoire de Paris.
Renseignements : Les Nuits de l’Observatoire de Paris http://www.grandpublic.obspm.fr/Les-Nuits-de-l-Observatoi...
Exposition Visions de l’Observatoire de Paris : du 1er avril au 15 octobre 2009
Exposition de photographies conçue et réalisée par les chercheurs du campus parisien de l’Observatoire de Paris. Jardin de l’Observatoire - 98, boulevard Arago, Paris 14e.
Renseignements : Exposition : Visions de l’Observatoire de Paris :

09 avril 2009

Pour le Dimanche des Rameaux et de la Passion du Christ

duccio-cene.jpg
La Cène, de Duccio di Buoninsegna (Sienne, 1525-1560)

Alors même que Judas, par sa trahison a déclenché l’engrenage des événements qui vont conduire à la condamnation, l’exécution et la mort de Jésus,
celui-ci, comme dans une sorte de préparation, en donne la signification profonde.
Au cours du dernier repas qu’il prend avec les Douze,
nous savons que ce repas est sous le signe de la Pâque,
le repas où l’on faisait mémorial de la libération de la servitude d’Egypte, par le passage, la Pâque, de la mer
Et mémorial de l’Alliance de Dieu avec son peuple…
au cours de ce repas Jésus prend le pain qui est là (du pain sans levain, même si l’évangéliste ne le précise pas, un pain signe de renouvellement intérieur),
le rompt comme son corps sera rompu sur la Croix, et le donne aux disciples en disant :
«Prenez, ceci est mon corps (livré pour vous)»,
ceci est le signe, le sacrement, de tout ce que je suis dans la totalité de mon humanité et de ma divinité,
tout ce que je suis qui est partagé entre les hommes,
abandonné aux hommes et remis entre les mains du Père.

Ainsi le Christ, membre à part entière et tête de toute l’humanité,
se remet dans l’amour du Père et remet avec lui dans l’amour du Père toute cette humanité dont il partage le sort et la destinée à l’exception du péché.
En lui se réalise définitivement l’Alliance entre Dieu et les hommes, signifiée non plus par le sang d’un animal, mais par son propre sang versé.
« Ceci est mon sang », dit Jésus, et prenant l’une des coupes qui sont là
et qui rappelaient le pacte conclu dans le Sinaï entre Dieu et Israël pendant le séjour au désert,…
«Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance répandu pour la multitude».
Jésus, le Fils de Dieu, le Fils de celui qui n’est qu’amour, qui n’est que don de soi,
Jésus, le Fils unique, manifeste ainsi qu’il fait de sa mort l’acte qu’il révèle
ce qu’il est dans le plus profond de son être,
ce qu’il est de toute éternité, à savoir amour, don total de lui-même....

Alors entrés dans le mystère de la mort de Jésus,
Bouleversés pas ses souffrances,
animés par cette espérance, nous pouvons faire nôtre cette prière de tradition spirituelle chrétienne

Âme du Christ, sanctifie moi,
Corps du Christ, sauve moi,
Sang du Christ, enivre moi,
Eau du côté du Christ, lave moi,
Passion du Christ, fortifie moi,
O bon Jésus, exauce moi.
Dans tes blessures, cache moi.
Ne permets pas que je sois séparé de toi.
Contre l’ennemi perfide défends-moi.
A l’heure de ma mort, appelle moi.
Ordonne-moi de venir à toi,
Pour qu’avec tes saints je te loue,
Dans les siècles des siècles.

Amen.

Père Philippe Maire (extrait de l'homélie du Dimanche des Rameaux 2009)