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20 février 2017

"Les paroisses chrétiennes du 14e accueillent des réfugiés" réunion d'information mercredi 22 févier à 19h

Mercredi 22 février à 19h(et non 20h30 indiqué par erreur), réunion d’information sur le projet :"les paroisses chrétiennes du 14e accueillent des réfugiés"
Le principe de ce projet porté par les paroisses catholiques et protestantes du quartier en partenariat avec l’association Solidarités Nouvelles pour le Logement est de financer la location d’appartements pour y loger des réfugiés accompagnés socialement et administrativement. La durée de cet accueil est le temps nécessaire à leur intégration dans des conditions normales, soit environ trois ans.
Pour participer au projet, vous pouvez vous engager à le soutenir de façon régulière ou ponctuelle. L’opération ne peut être lancée que quand les promesses de dons atteignent un niveau suffisant. Vous pouvez aussi proposer un appartement à louer.
Durant la réunion vous sera présentée la réalisation déjà effective d’un projet semblable dans le 13ème arrondissement.

Centre paroissial de Saint Pierre de Montrouge 9 passage Rimbaut 75014

Métro Alésia- Bus 62-28-38-68

08 novembre 2016

Projet de construction Mistral 70 avenue du général Leclerc : réunion publique 10 novembre 20h

Jeudi 10 novembre à 20 h : Réunion publique d’information sur le projet Mistral, projet de construction situé 70 avenue du Général Leclerc et 3 bis rue Thibaud,  en  remplacement du cinéma Le Mistral. Cette opération immobilière sera présentée par des architectes de l’entreprise  Demathieu Bard.

 Salle des Mariages de la Mairie du 14ème

2 place Ferdinand Brunot 75014

20 octobre 2016

Une nouvelle Maison de la Tunisie à la Cité Internationale

Pour la rentrée 2019, une nouvelle Maison de la Tunisie ouvrira ses portes. Le nouveau pavillon aura pour nom Habib Bourguiba et permettra de doubler l'offre de logements pour accueillir les étudiants et chercheurs tunisiens dont la France est la première destination.

Cette année, 720 étudiants tunisiens ont bénéficié d'une bourse d'études de leur gouvernement. Sur le campus de la Cité U, 199 logements avaient été mis à la disposition de 1400 étudiants, soit une croissance de plus de 30 % en trois ans.

Le nouveau pavillon comprendra 203 chambres ; 14 seront réservées à des personnes à mobilité réduite. Un auditorium de 250 places, un foyer, un salon de thé avec terrasse, une cuisine collective complèteront cette maison. Le coût global de cette nouvelle réalisation se situe aux alentours de 20 millions d'euros.

Le Parisien du 15 octobre. 

01 octobre 2016

Le chantier de Saint Vincent de Paul

site de Saint Vincent de paul.jpgUn grand chantier sera lancé en décembre prochain et changera le visage de tout un quartier. Le 26 septembre a eu lieu une rencontre entre les représentants de la Direction de l'Urbanisme de la Ville et les élus du 14ème. A ce propos,  Il s'agissait d'étudier : "un atelier public de présentation de l'étude d'impact". Il faut savoir que l'APHP a cédé le terrain de l'hôpital à la Ville de Paris pour un montant de 92 millions d'Euros.

Le site de 3,4 hectares s'apprête à se transformer en un éco-quartier qui comprendra 600 logements dont 50 % prévus en H.L.M. Les riverains sont inquiets et sont regroupés dans l'association des Riverains de Saint Vincent de Paul pour donner leur opinion sur l'aménagement définitif.

Le chantier sera lancé en décembre prochain. Il est prévu une école, une crèche, un gymnase, des commerces, un jardin de  2 000 mètres carrés et un établissement culturel. La Ville espérait y accueillir la Fondation Cartier pour l'Art Contemporain, mais la Fondation exigeait une partie en jardin privatif, ce qui a fait échouer le projet.

L'association des riverains a mis en avant la présence de vestiges archéologiques. Elle dénonce suivant leur porte-parole? la densité trop grande de HLM et menace ainsi de déposer des recours contre les futurs permis de construire.

Le Parisien du 27 septembre -

22 septembre 2016

Construisons ensemble le Paris de l'égalité !

le paris de l'égalité.jpegCes réunions participatives aborderont les questions de l’égalité femmes-hommes et de la lutte contre les discriminations avec un focus particulier sur cinq thèmes qui sont : l’emploi, le logement, l’éducation, l’espace public et la citoyenneté, les transports et l’aménagement urbain.

Il s’agit, à la lumière des expériences, personnelles ou collectives et des idées de tou-te-s de proposer des axes concrets de travail pour lutter face aux discriminations persistantes et aux inégalités de traitement et participer à la diffusion d'une culture de l'égalité.

Très concrètement, il est proposé aux Parisiennes et aux Parisiens de co-construire deux plans d’actions, sur une base (élaborée avec tous les services de la Mairie et des acteurs de terrain comme les associations locales). Ces plans pour l’égalité femmes-hommes et contre les discriminations seront ensuite soumis, aux débats et votes des élu-e-s du Conseil de Paris.

Jeudi 22 septembre de 20h à 22h- Mairie du 14e
2 place Fernand Brunot - Focus emploi

Vendredi 23 septembre de 20h à 22h- Mairie du 5e
21 place du Pantheon - Focus logement

Vendredi 7 octobre de 20h à 22h- Mairie du 11e
12 place Léon Blum - Focus éducation

Mercredi 12 octobre de 17h30 à 19h30- Salle Jean Dame avec la Mairie du 2e
17 rue Leopold Bellan - Focus espace public/citoyenneté

Samedi 15 octobre de 10h à 12h- Mairie du 18e
1 place Jules Joffrin - Focus transports/aménagement urbain (des facilités pour la prise en charge de vos enfants vous seront proposées pour pouvoir participer à cette réunion)

Pour participer, inscrivez-vous sur www.paris.fr/paris-egalite

18 juillet 2016

Réhabilitation de la résidence étudiante de l'Ecole des Arts et Métiers à la Cité U

cité internationale universitaire
Un chantier préparé de longue date va pouvoir se concrétiser : La réhabilitation de la résidence étudiante de l'Ecole des Arts et Métiers, au sein de la Cité Internationale. La société des ingénieurs Arts et Métiers l'a confirmé, après une délibération sur le sujet au Conseil de Paris.

La première tranche de la réhabilitation estimée à 18,6 millions d'Euros est rendue possible grâce à la forte participation financière des anciens élèves : "Les Gadzarts". Cette réhabilitation portera sur la plus ancienne des deux maisons de la résidence et permettra d'offrir aux étudiants des logements plus modernes et bien équipés. Le bâtiment datant des années 1950 sera ainsi mis aux dernières normes d'accessibilité.

Le Parisien du 8 juillet 2016.

Correctif à l'article ci-dessus :

Ce projet a été rendu possible grâce à la forte participation financière de l’ensemble de la communauté des Gadzarts (anciens élèves de l’ENSAM), sous l’impulsion de la Société des Ingénieurs Arts et Métiers. Un montant de 4,1M€ est ainsi mis à disposition, sur un coût total de 18,6M€, pour cette première tranche. La partie de financement complémentaire est réalisée auprès de la Caisse des Dépôts et d’un autre établissement bancaire.

"Cette opération est une des illustrations de l’engagement actif et concret dont notre communauté des anciens élèves fait preuve depuis toujours, au service des étudiants qui marchent sur nos traces. Nous soutenons activement ce projet car leur permettre d’étudier dans un cadre propice à une formation de haut niveau - reconnue internationalement - est indispensable ! », souligne Jacques Paccard, président de la Société des Ingénieurs Arts et Métiers."

(*): http://lavoixdu14e.blogspirit.com/archive/2016/07/11/reha...

 

10 mai 2016

Le Collectif logement du 14eme : « Des clés dans la poche » jeudi 12 mai 19h30

collectif logement du 14ème,edouard et stan zambeauxLe Collectif logement du 14ème propose une projection du film documentaire « Des clés dans la poche » réalisé par Edouard et Stan Zambeaux  le jeudi 12 mai 2016 à 19h30.

Une discussion autour d'un pot clôturera la soirée

Salle du Moulin des lapins (12 rue du Moulin des lapins, Paris 14e).

06 février 2016

Chantier Jourdan : les immeubles montent enfin

Chantier Jourdan.JPG

Le chantier du périmètre boulevard Jourdan-rue de la Tombe-Issoire-rue du Père Corentin monte maintenant rapidement.(Ci-dessus une image de synthèse montrant la future construction terminée, vue du boulevard Jourdan, cliquer sur l'image pour agrandir) Les travaux visent à placer le vieux dépôt d'autobus RATP (il a 128 ans!) en sous-sol. L'espace foncier libéré sera occupé par 650 logements – 350 chambres d'étudiants, 170 logements sociaux et 90 privés. Le projet prévoit aussi une crèche, une halte-garderie et un jardin.

Le immeubles commencent à monter. Leur construction a tardé, car il a fallu enlever 80 000 m3 de terre pour mettre le sol à niveau et injecter 9 500 m3 de béton pour combler d'anciennes carrières présentes dans le sous-sol.

Les riverains, et toutes les personnes intéressées par ce gigantesque chantier, l'un des plus gros de Paris (sur 17 000 m2 !), peuvent maintenant le suivre sur Internet. Les maîtres d’œuvre publient un journal de l'avancée des travaux, avec des informations très intéressantes. La livraison du dépôt des bus et des nouvelles constructions est prévue pour septembre 2017.

Gérard Desmedt

Pour accéder au journal du chantier, cliquer ici.

23 janvier 2016

Grands-Voisins : plus de 40 associations et entreprises ont investi Saint-Vincent de Paul

GrandsVoisins.JPGEn attendant les travaux du futur éco-quartier, le site de l'ancien hôpital se transforme en ruche associative, sociale et culturelle.

2017, dans deux ans ! A cette date, les travaux de transformation du site de l'ancien hôpital Saint-Vincent de Paul commenceront. Les 3,4 hectares disponibles vont se transformer en «écoquartier» (Illustration: Premiers aménagements, chaufferie, lingerie, espaces extérieurs, cliquer sur l'image pour l'agrandir) avec des logements (sociaux et privés), une crèche, un gymnase, un espace vert avec des aires de jeux pour les enfants, une pépinière d'entreprises, une cité d'artistes etc. (voir notre article en octobre 2012). En attendant, que faire des locaux vides (depuis 2011 !). La Mairie de Paris, et la Mairie du 14e ont souhaité utiliser l'espace. L'intention est d'offrir « aux résidents du site, aux riverains et aux visiteurs, un espace partagé de détente et d’apprentissage. »

L'association Aurore a été choisie pour piloter l'opération. Aurore est une importante association d'action sociale multi-cartes. Avec plus de 1 500 salariés et un réseau de bénévoles, elle s'occupe d'accueil et d’hébergement de personnes en difficulté sociales et psychiques, des problèmes d'addiction, de réinsertion professionnelle. L'association bénéficie d'une convention de gestion-occupation qui court jusqu'au début des travaux d'aménagement.

Aurore travaille en collaboration avec deux autres associations retenues par la Mairie de Paris, Plateau urbain et « Yes we camp ». Ces deux associations se sont spécialisées dans l'utilisation temporaire de sites promis à la destruction ou à la transformation, tout en encourageant, sur place, la création d’entreprises, la présence associations et de projets artistiques ou culturels.

Première utilisation des locaux de Saint Vincent de Paul, l'hébergement. Beaucoup d'habitants du quartier l'ignorent, les chambres de l'ancien hôpital ont été transformées en logement pour 300 personnes, avec cinq secteurs : hébergement pour des jeunes, des femmes, des travailleurs migrants, des personnes fragiles sans logis et en grande difficulté. Plus un hébergement d'urgence.

Seconde utilisation, l'accueil d'associations et d'entreprises à vocation culturelles et sociales, en leur offrant des locaux avec des loyers très bas, presque symboliques. « Il fallait choisir des associations et des entreprises qui aient envie de contribuer au projet d'occupation temporaire, explique Pascale Dubois, la responsable du projet au sein d'Aurore. Notamment la volonté d'améliorer le site dans son ensemble, de proposer des ateliers pour les résidents, avec un objectif d'insertion. Dix-sept structures sont déjà installées, une dizaine devraient suivre. »

Troisième utilisation, l'ouverture aux habitants du 14e, avec des espaces de promenade, des animations, des lieux de réunion et de fêtes.

Une quarantaine d'associations déjà présentes sur le site ! Sauf indication contraire, les associations ont pour adresse le 82 avenue Denfert-Rochereau.  http://lesgrandsvoisins.org/

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25 juillet 2015

Ferme de Montsouris : le dossier traîne encore

Juridiquement, l'affaire est close depuis fin 2014. La mairie du 14e va transformer la grange de l'ancienne ferme en centre « culturel, citoyen et artistique » et créera une crèche. Le promoteur, la Soferim, construira des appartements. Et pourtant, tout semble encore bloqué...

la ferme de Montsouris en 2014.JPG Mais où en est donc le dossier de la ferme de Montsouris. Voilà plus de trente ans qu'un promoteur immobilier a acheté le terrain de la seule ferme qui reste sur Paris intra muros, située au 26 rue de le Tombe-Issoire. Pendant des années, tout projet de construction a été bloqué par un collectif d'amoureux du vieux Paris regroupés sein du « Collectif de Port-Mahon et de la ferme de Montsouris .Motif : sous le terrain se trouve une carrière de pierres d'époque médiévale, dite du chemin de Port-Mahon, en très bon état de conservation . Un site classé interdisant toute construction qui risquerait de l'endommager. Le terrain est racheté en 2003 par la Soferim, un second promoteur.

 Après des années de procès, la situation s'est décantée.En novembre 2013, la Ville de Paris a racheté à la Soferim, (cher : 6 millions d'euros !) le terrain de 710 m2 (sur 2730 m2) comportant la grange de la ferme – le seul bâtiment restant du domaine initial – et un bâtiment connexe le « pavillon troubadour » construit au XIXe siècle. Au même moment, le ministère de la Culture accordait au promoteur un permis de construire pour des bâtiments qui évitent les secteurs protégés.Le ministère prévoyait cependant des travaux de consolidation des carrières. Des travaux réalisés ensuite par la Soferim, à la fureur des associations, qui parlent de saccage du site, et attaquent auprès du Tribunal administratif. Mais en octobre 2014, le Tribunal administratif de Paris déboute le Collectif.

 La Soferim dispose donc de plus de deux-tiers du terrain donnant sur la rue de la Tombe Issoire. Elle doit y construire des immeubles d'habitation comportant 25 % de logements sociaux autour de l'ancienne cour de la ferme, qui sera plantée. Au total, 6000 m2 de logements,des commerces. Or, en 2015, il ne se passe toujours rien ! Une solide palissade isole le terrain.

Gérard Desmedt

Photo : La ferme de Montsouris début 2014 (extrait du site du collectif de Port Mahon et de la ferme de Montsouris)

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27 juin 2015

Le futur quartier Saint Vincent de Paul

 Notre confrère Monts 14 a développé dans son numéro 50 le projet concernant le futur quartier Saint Vincent de Paul. Nous résumons ici le contenu de leur enquête.

La concertation pour Saint Vincent de Paul s’est terminée le 16 avril. Des différentes pistes sont envisagées pour les 13 000 mètres carrés d’équipement (une crèche et une école dans les bâtiments de l’oratoire et Robin). Des logements pour étudiants, des EHPAD pourraient être comptabilisés comme logements sociaux. L’enquête publique aura lieu au début de l’année 2016.

Cinq ateliers sont proposés par la mairie : circulation, écologie, traces de l’histoire, équipement, etc.

A cette séance du 16 avril, on a appris que la surface construite passerait de 51 000 mètres carrés à 60 000 mètres carrés. Ainsi sont comptabilisés parmi les locaux hospitaliers existants 13 000 mètres en sous-sol. Le bâti « émergé » passe de 38 000 mètres carrés à 60 000 mètres carrés. Cela signifie un doublement du nombre d’étages des bâtiments à construire ou à surélever. Seront sauvegardés les bâtiments de l’Oratoire et Robin, la maison des médecins, les bâtiments de proue des anciennes divisions, le bâtiment Lelong, la chaufferie ou la lingerie.

L’étude du cabinet Lauzeral ne tient pas compte de l’impact du projet sur le paysage avoisinant. Quid du jardin des Visitandines ?  Cet espace est un peu sauvage et paraît hors du temps. Il est classé en espace vert protégé. La hauteur des futures constructions devrait être nettement inférieure à celle des bâtiments actuels (23 mètres de haut, appelé « Petit »). Il faudrait donc qu’elle ne dépasse les quatre étages.

Par ailleurs, il faudrait éviter que les nouvelles constructions soient visibles depuis la rue à l’arrière du bâtiments des Oratoriens. En définitive, pour que la physionomie du nouveau quartier s’intègre au bâti actuel environnant, et pour réduire les impacts sur le paysage, Monts 14 lance une pétition pour un aménagement pyramidal afin que les bâtiments les plus élevés soient édifiés au cœur du nouveau quartier et que les hauteurs soient progressivement abaissées en direction des propriétés voisines.

15 décembre 2014

Petit déjeuner du collectif logement mardi 16 décembre à 8h30

Point d’information hebdomadaire sur le soutien aux familles mal-logées du quartier.

Lieu : place Flora Tristan (métro Pernety)
www.collectiflogementparis14.fr

Le Collectif Logement Paris 14 fête sa 7ème année d’activité sans que les raisons qui ont poussé à sa création aient disparu ni même se soient améliorées. La situation du mal logement ne cesse de s’aggraver, ce que constatent régulièrement des rapports officiels. Les procédures du DALO (droit au logement opposable) s’allongent dans un parcours administratif de plus en plus complexe. Le nombre de procédures d’expulsions est lui aussi en hausse. Les militants du Collectif s’efforcent de faire face à cette demande accrue.

Petits-déjeuners du Collectif : Tous les mardis matin de 8h30 à 9h30 place Flora-Tristan« Qu’il pleuve ou qu’il vente, les petits déjeuners en plein air du mardi sont le point de rassemblement emblématique du Collectif depuis sa création. Plus de 400 petits déjeuners ont donné au Collectif une visibilité dans le quartier et au delà. Les situations individuelles y sont passées en revue autour de boissons chaudes, mais ces rendez-vous revendicatifs sont également des moments de rencontres et d’échanges personnels, essentiels pour le moral des familles qui constituent le Collectif.

Réunions mensuelles tous les premiers jeudis de chaque mois à partir de 18h30
(Point d’information RESEL).Salle du Moulin des Lapins
Les réunions sont ouvertes à partir de 18h30 pour remplir ou mettre à jour les dossiers et faire le point sur les situations de chacun. Nous accueillons de plus en plus de personnes, envoyées là aussi par d’autres organismes ou associations. A 20h, la réunion plénière fait le tour des sujets d’actualité et des événements à venir.

21 septembre 2014

Conseil de quartier Montparnasse-Raspail réunion publique mardi 23 septembre

Le prochain conseil de quartier Montparnasse/Raspail se tiendra le 23 septembre à 19h30 à l’école 24 rue Delambre. Au programme de la séance

  • Vente à la découpe immeuble Bd St-Jacques

  • Saint-Vincent de Paul

  • Prolongation des Conseils de quartier

  • Hommage à Robert Marchand

  • Budget

La réunion est publique : Venez nombreux vous informer, vous exprimer !

Pour consulter la convocation cliquez sur lire la suite

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15 mars 2014

Dépôt RATP : les bulldozers ont fait place nette

BdJourdan14mars14.JPG

Les bulldozers et les béliers ont bien travaillé. Depuis un mois, l'espace qui abritait le gigantesque hangar de la RATP servant au garage et à l'entretien des bus, entre la rue du Père Corentin et la rue de la Tombe-Issoire, est vide. Les pelleteuses commencent à creuser les fondations des futurs immeubles.

Cette opération immobilière, l'une des plus importantes de Paris - elle couvre 1,7 ha - que « La Voix » vous a déjà présentée, sera terminée mi-2017. Elle offrira alors 635 logements. Dans l'immeuble sur le boulevard Jourdan : 191 logements sociaux, 12 logements en accession à la propriété, une crèche de 66 berceaux, une halte-garderie de 30 places, un club senior, un espace vert.

Dans l'immeuble sur la rue de la Tombe-Issoire seront construits 350 logements individuels pour étudiants (côté Tombe-Issoire), 2000 m2 de locaux administratifs et syndicaux pour la RATP, des ateliers pour l'entretien et la remise des autobus.

L'immeuble sur la rue du Père Corentin offrira 81 logements en accession à la propriété.

Si vous voulez suivre l'évolution des travaux, une entreprise de télésurveillance a pris l'initiative de placer deux caméras qui plongent sur le chantier. Vous verrez ainsi les images... heure par heure !

Pour accéder à ce site, cliquer ici.

Gérard Desmedt

19 décembre 2013

Noël à la librairie, au 3 rue de l’abbé Carton

librairie, faure,bernard faure,Beaux-arts, Voyages, Patrimoine, ReligionsLa librairie expose et propose un choix de beaux livres illustrés, à prix d’occasion, sur des thèmes variés : Beaux-arts, Voyages, Patrimoine, Religions …

Vous pourrez également voir en vitrine des ouvrages  commémorant Camus et Proust. Pour les amateurs d’art photographique, est proposé l’Atlas mnémosyne d’Aby Warburg, qui vient de paraître. (cliquer sur l'image pour l'agarndir)

N’hésitez pas à venir leur rendre visite.

L'Atlas mnémosyne de l'historien de l'art allemand Aby Warburglibrairie,faure,bernard faure,beaux-arts,voyages,patrimoine,religions est un important corpus d'images, créé entre les années 1921 et 1929. Sa conception a été stoppée par la mort soudaine de son auteur en octobre 1929

Librairie Bernard FAURE, 3 rue de l’abbé Carton, 75014, Tel : 01 45 41 27 39 ; liberfaure@orange.fr

03 novembre 2013

Ferme de Montsouris / carrière de Port Mahon : nouveau rebondissement

carrière de Port Mahon.jpgDans ce feuilleton commencé il y a environ 30 ans, voici un nouvel épisode!

"Emoi dans le quartier Montsouris, autour de la solution avancée par la Ville de Paris dans le dossier du 26/28 rue de la Tombe Issoire, autrement dit de la ferme Montsouris et de la carrière de Port Mahon, actuellement propriété d’un promoteur immobilier.

La Ville de Paris a en effet décidé d’acheter la grange et le pavillon troubadour, sur ce terrain qui accueille encore aujourd’hui la plus ancienne ferme de Paris. Le projet d’achat doit être voté en conseil d’arrondissement ce lundi 4 novembre 2013.

Le Collectif de Port Mahon, association de défense du patrimoine local, déplore pour sa part, notamment, que la Ville laisse le promoteur faire toutes les confortations du sous-sol (y compris sous la partie que la Ville achète), ce qui aura pour effet de détruire en sous-sol la carrière classée monument historique." Article extrait du site de Frédéric Vuillod 14ème citoyen   http://14ecitoyen.free.fr/spip.php?article525

Nous nous permettrons de revenir sur ce sujet pour apporter des nuances aux arguments avancés par les amoureux si passionnés de la carrière en sous-sol qu'ils en oublient le quartier en surface. Les retards accumulés risquent d'entraîner un effondrement complet de la grange dernier vestige de l'ancienne ferme, et l'impossibilité de restaurer ou de construire des bâtiments pouvant servir de logements au 26 rue de la Tombe-Issoire et Villa Saint Jacques. Cela fait des décennies que le spectacle désolant de fenêtres et portes murées et de bâtiments vides de plus en plus dégradés assombrit ce quartier !  M.Garrigue-Viney.

21 septembre 2013

Université Populaire du 14ème :Le cycle « logement : habiter la ville" commence le 21 septembre à 10h30

Le cycle « logement : habiter la ville" de l' Université Populaire du 14ème se déroulera du 21 septembre au 19 octobre, les samedis matins de 10h30 à 12h30.
Au centre socioculturel Maurice Noguès, 1/7 avenue de la Porte de Vanves

Métro ligne 13 et tramway, station Porte de Vanves.

Programme ici cliquez sur l'image pour la voir en plus grand

Universié populaire du 14ème cycle logement.jpg

19 février 2013

La pension de famille des Thermopyles a ouvert ses portes

L'accouchement a duré plus de dix ans, mais le bébé est beau. Issue d'une réflexion d'habitants du quartier, la pension de famille de la rue de Plaisance a ouvert ses portes en juin dernier et accueille 20 personnes, qui étaient en grande difficulté. Elle est inaugurée officiellement le 21 février.

Pension Thermopyles côté Thermopyles.jpeg

Un grand hall blanc, décoré de plantes vertes et d'une grande photo de tulipes. Au mur, des boîtes aux lettres réglementaires. Des baies vitrées laissent entrevoir le bureau, qui sert aussi de pièce d'accueil, et un vaste salon meublé d'un canapé, de fauteuil, d'une télévision, d'une bibliothèque. Le salon se prolonge par une cuisine, et une salle à manger. Les pensionnaires ont emménagé au mois de juin dernier. Bienvenue à la pension de famille des Thermopyles !

Elle a failli ne jamais voir le jour. Son histoire commence il y a plus de dix ans. En 2001, une groupe d'habitants réunis au sein de l'association, « Urbanisme et démocratie »  réfléchissent à la question du logement dans l'arrondissement. Ils recherchent comment inventer un habitat ouvert à tous, dans la mixité sociale.

Ils imaginent d'abord de construire (ou de restaurer) un immeuble « mille-feuilles » où cohabiteraient des ouvriers, des employés, des cadres et des personnes en grande difficulté. Le projet est matériellement compliqué, il n'existe pas d'immeuble disponible. Le groupe se tourne alors vers le projet d'une pension de famille, un habitat alternatif durable pour des personnes en difficultés et n’ayant pas accès à un logement autonome classique. Une circulaire, en 2003, vient de leur donner un statut, et permet de construire avec un prêt locatif aidé d'insertion (PLAI). La mixité sociale sera obtenue par l'implantation dans un secteur – le triangle des rues Bauer, Thermopyles, Plaisance - en voie de « boboisation » !

L'association présente un projet, soumis à l'Office public d'aménagement et de construction (OPAC), qui possède un terrain, rue de Plaisance. Le dossier est soutenu par la mairie du 14e, l'Hôtel de Ville, la DDASS. L'OPAC accepte... avec difficulté. L'Office regarde avec méfiance cette association de citoyens qui se pique de réaliser une opération de logement social, sans expérience antérieure . « On nous a imposé de nous associer avec une organisation déjà au fait du secteur, raconte Sabine Bröhl, la directrice, qui fut une figure du projet dès le début. Nous avons trouvé un partenariat avec la Fondation abbé Pierre. »

En 2006, un permis de construire est déposé, mais les difficultés s'accumulent. Un conflit surgit entre l'OPAC et l'architecte. Un nouveau concours est lancé. Puis surviennent des recours de riverains, qui contestent la hauteur d'un bâtiment. Des tensions se font jour dans l'association. Le chantier démarre finalement en 2010. Pour y parvenir, les militants de l'association « Pension de famille Bauer-Thermopyles-Plaisance », issue d'Urbanisme et Démocratie, n'ont pas compté leurs efforts. « Nous avons organisé des fêtes, de apéritifs-citoyens pour informer les riverains, se souvient Sabine Bröhl. J'ai fait du porte à porte pour convaincre les habitants des rues avoisinantes de l'intérêt du projet. Avec succès ! » La pension de famille a enfin ouvert ses portes l'été dernier, dans un beau bâtiment recouvert de lambris de bois, avec un petit jardin, entrée par la rue de Plaisance.

Contre la précarisation

Vingt personnes y sont hébergées, dans dix-sept studios. Auparavant, elles logeaient dans des centres d'hébergement et de réinsertion sociale, dans des hôtels meublés. D'autres étaient en foyer ou en en procédure d'expulsion. Peu ont un emploi. La plupart ont pour seules ressources le RSA, une allocation adulte handicapé (AAH) ou de fin de droits de Pôle emploi. La sélection a été réalisée par une commission rassemblant des représentants de l’État, de la Ville, de la Région et des associations. Les loyers sont ceux de logements sociaux, de 375 € à 540 € selon la taille du studio (17 à 26 m2, un seul à 30 m2) mais après les aides au logement, les bénéficiaires ne paient en réalité que de 30 à 100 €.

Pension Themopyles Salon.JPG

 « Une pension de famille, c'est une protection contre la précarisation, explique la directrice. Elle offre un toit, un immeuble à taille humaine, une stabilité, une mixité des âges et des situations, une convivialité avec les voisins, la possibilité d'un accueil un ancrage dans le quartier. Des liens se tissent entre les personnes. Les résidents peuvent y recevoir des amis, la famille, leurs enfants ou petits-enfants. Nous disposons d'ailleurs d'une chambre d'amis. Un couple d'hôtes assure à la fois la gestion de la maison, une présence rassurante, une écoute... et la garantie du respect du règlement intérieur. » Sabine Bröhl, à la fois hôtesse et directrice, travaille en binôme avec Guillaume, un éducateur. La charte de la maison, qui reprend les principaux points du règlement intérieur, est affichée dans le hall : respect de soi et des autres, respect des parties communes, refus de la violence verbale et physique, état d'ébriété non toléré dans les parties communes etc.

 A la pension de famille, des activités collectives sont proposées, certaines sont obligatoires, d'autres à la carte ! La cuisine attenante à la salle à manger permet des repas en commun, mais chacun dispose d'une cuisine dans son studio. Le lundi en revanche, chacun est convié au « Conseil de maison » où la présence de tous est demandée, pour discuter de la marche de la pension. Au cours de la semaine, le ménage des parties collectives est assuré à tour de rôle par les résidents. Un ciné-club va démarrer au sein même de la maison. L'ouverture sur le quartier se réalise par des contacts avec la Régie de quartier, pour les recherches d'emploi, par un rapprochement avec « le Moulin à café », un café associatif tout proche où l'on peut apprendre à danser la zumba, participer à des ateliers couture, jouer aux échecs ou au scrabble, ou écouter de la musique...

 La vie rue de Plaisance a désormais trouvé sa vitesse de croisière. Après l'euphorie de l'été, avec la découverte de la pension, l'emménagement, les parties de pétanque et les barbecues dans le jardin, il a fallu parfois quelques rappels au règlement... La maison a connu déjà une première épreuve, le décès d'un résident, ce qui a à la fois marqué et soudé la communauté. La pension de famille est inaugurée officiellement le 21 février, avec Jean d'Aubigny, préfet d'Ile de France, Bertrand Delanoë, maire de Paris, Jean-Paul Huchon, président du Conseil régional et Pascal Cherki, maire du 14e.

 Gérard Desmedt

Pension de famille des Thermopyles – 15 rue de Plaisance 75014 Paris. Tél. : 01 53 90 45 27

20 novembre 2012

Le logement : rencontre publique mercredi 21 novembre 20h

rencontre sur le logement au centre Marc Sangnier 20h.jpg

12 novembre 2012

Soirée Logement au Moulin à Café le 14 novembre 2012, 20h30

Moulin à café Soiree-logement 14 11 2012.JPGSoirée autour du problème du logement à Paris organisée par le Collectif Logement de Paris 14 : le mercredi 14 novembre, 20h30, au Moulin à Café.

Vous savez tous combien il est difficile de se loger, en particulier à Paris. Vous savez tous les problèmes familiaux, professionnels, scolaires que peuvent poser les conditions de logement. Dans la jungle du logement, on a parfois une impression d'impuissance. Alors, la première des choses à faire est alors de connaître et de comprendre les mécanismes, les pouvoirs qui interviennent dans le domaine du logement. (Cliquez sur le document ci-contre pour voir le détail du programme de la soirée.)

La soirée Logement du 14 novembre a pour but d'éclairer objectivement et pratiquement deux aspects de la situation :

- le logement social : quelles sont les disponibilités, comment fonctionnent les attributions.

- les expulsions : de la menace à l’exécution, quelles sont les procédures, comment résister. (Le Collectif Logement Paris 14)

Avant la soirée vous avez la possobilité de vous restaurer sur place au Moulin à café : http://www.moulin-cafe.net /

Le Moulin à Café - 8 rue Sainte Léonie 75014 Paris - contact@moulin-cafe.org   - Tel : 01 40 44 87 55 - Métro Pernety

13 octobre 2012

UN ECOQUARTIER SUR LE SITE DE L'HÔPITAL SAINT-VINCENT-DE-PAUL (I)

Peu d’informations ont été données sur l’avenir du site de l’hôpital Saint Vincent de Paul. Gérard Desmedt, journaliste, a enquêté pour nous. La Voix du 14ème publie son reportage en deux parties, aujourd’hui et demain.

Toutes les activités de soin ont cessé à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul depuis presque un an. La Mairie du 14e veut transformer le site en « écoquartier ». Les études ont commencé. Mais la concertation avec les habitants promise sur l'avenir du nouveau quartier tarde à venir.

Que va devenir l'ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul ? Depuis deux ans déjà, les parents ne se pressent plus avenue Denfert-Rochereau pour conduire leurs enfants aux urgences, transférées à l'hôpital Necker. La maternité a fermé fin 2011, pour rejoindre celle, très moderne, de Port-Royal. Dans les murs de l'ancien hospice des enfants trouvés, fondé en 1802, ne subsiste plus qu'une antenne de l'Etablissement français du sang, et l'école de sages-femmes de Paris-Baudeloque, qui devrait quitter les lieux en 2013.

saint Vincent de Paul.JPG

3,2 hectares de terrain sont donc disponibles, pour une opération d'urbanisme importante. La mairie de Paris a établi un cahier des charges précis. Elle veut construire environ 400 logements (50 % sociaux, 50 % privés) dont des appartements spécialement équipés pour des personnes handicapées, une crèche, un gymnase, un espace vert avec des aires de jeux pour les enfants, une pépinière d'entreprises, une cité d'artistes. L'îlot formé par l'ancien hôpital serait désenclavé avec le percement d'une nouvelle rue entre l'avenue Denfert-Rochereau et la rue Boissonade.

Déjà, des divergences ont surgi. L'Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), propriétaire du site, souhaite faire une bonne opération financière en se séparant de ce beau terrain au cœur de Paris. L'APHP, qui traîne comme un boulet une dette gigantesque (218 millions d'euros début 2012...) veut en retirer 130 millions d'euros. Pour y parvenir, il faudrait construire un plus grand nombre de logements privés, ce que refuse la municipalité. La Mairie de Paris tient à ses logements sociaux et souhaite limiter sa dépense à 80 millions...

Les élus ont cependant un atout dans leur manche. Le Plan local d'urbanisme (PLU) devra être modifié par la Mairie. Actuellement, le site est administrativement destiné à accueillir des établissements de santé. Le nouveau plan donnera des orientations différentes, qu'il faudra suivre. La Mairie du 14e souhaite se mettre d'accord avec l'APHP avant toute révision du PLU. (à suivre - cliquez ici)

G.D.

08 juillet 2012

Immobilier : les prix à Paris font de la résistance

Alors que partout en France, Région Parisienne comprise, les prix de l’immobilier à l’achat baissent, ceux de Paris continuent d’augmenter. La baisse sur un an en Ile de France est modérée, à près de 2%, et la hausse à Paris est de 1,6%. Elle a diminué parce que la demande recule.

Pour donner une idée de la situation, il y a une comparaison intéressante, celle des prix et des surfaces, en moyenne :

A Paris, le prix moyen au m2 est de 8.500€, la surface moyenne des achats est de 47,5 m2, donc un prix moyen de près de 400.000€.
En Ile de France, le prix moyen au m2 est de 3.350€, la surface moyenne des achats est de 77,5 m2, donc un prix moyen de près de 255.000€. Presque du simple au double !

Evidemment, en Ile de France, les écarts sont grands suivant les départements : de 2.400€/m2 en Seine et Marne (77) à 5.500€ /m2 dans les Hauts de Seine (92), plus que du simple au double. La moyenne des surfaces des logements achetés en Seine et Marne frôle les 90 m2, quasiment le double de Paris pour la moitié du prix ! L’exception notable est la Seine Saint Denis avec une augmentation moyenne de près de 6% en un an, pour un prix moyen actuel au m2 de 3.350€.

Enfin, une dernière comparaison, celle de la surface moyenne des logements: 90 m2 en France, 70 m2 en Ile de France, et 54 m2 à Paris!

A.C.

21 mai 2012

Ecoquartier Saint Vincent de Paul: Construire des villes durables

Le mardi 22 mai, à 19h30 - Café Oz, 3 Place Denfert Rochereau Paris 14

En présence de: Martine Scrive – présidente de l’association HESPère 21 (Habitat Écologique Solidaire Parisien pour le 21è Siècle)-et de Romain Paris – Marie Adjoint chargé du développement durable, Paris 14e

"Tout le monde s’accorde pour vouloir réaliser un quartier écologiquement exemplaire sur le site de l’ancien hôpital Saint Vincent de Paul. Derrière cette appellation un peu floue, nos invités vous feront découvrir ce que peut être la ville durable du 21e siècle : concertation exemplaire, respect du patrimoine, énergies renouvelables, mixité sociale, déplacements doux, habitat participatif. A Saint-Vincent-de-Paul comme ailleurs, il ne suffira pas de parler d’écologie, mais il faudra passer aux réalisations concrètes."

Celia BlauelRené Dutrey – Conseillers de Paris

02 février 2012

Emmaüs, la RATP et la Ville de Paris.

Le Conseil d’arrondissement de novembre dernier a évoqué l’état d’avancement du projet immobilier de la RATP, boulevard Jourdan et rue de la Tombe Issoire, dont La Voix vous a informé dès le début (voir notamment la note). Un accord Ville-RATP a, en particulier, scellé le sort du centre Emmaüs du Boulevard Jourdan qui devra fermer.

Jean-Paul Millet, Premier Adjoint, chargé de l’urbanisme, de l’habitat et de la propreté a notamment indiqué :

« Il vous est proposé aujourd’hui d'approuver un nouvel accord entre la Ville de Paris et la RATP. Pendant de nombreux mois, des discussions importantes ont eu lieu entre le gouvernement, le STIF (*) et la RATP au sujet des propriétés foncières qui appartenaient au STIF et qui seraient transférées à la RATP, et inversement. Dans ce nouveau projet, la Ville de Paris céderait à la RATP la totalité des deux parcelles lui appartenant. Une des parcelles est actuellement occupée par Emmaüs. Or, vous vous rappelez que nous avons voté il y a quelques mois une convention stipulant qu’Emmaüs serait informé du début des travaux six mois en avance avant, afin de pouvoir quitter les lieux. Les travaux allant commencer d’ici la fin de l’année 2012, nous allons donc demander à Emmaüs de quitter les lieux en juin 2012. En échange, la RATP cèderait à la Ville de Paris 4000 m² des droits de construire permettant la réalisation d’environ 53 logements sociaux, des volumes non bâtis destinés à accueillir des équipements de petite enfance – une très grande crèche de 1146 m² et une halte garderie de 412 m² –, un volume pour le club des seniors de 150 m2, les jardins de la crèche et de la halte garderie de 750 m2, et un volume pour un local commercial de 200 m². La valeur de ces biens est estimée à 8.816.600 euros HT ».

Il s’agit en fait, d’un vrai échange, sans transfert d’argent et « sans soulte ». Et la RATP, devenant seul propriétaire, peut réaliser l’opération immobilière prévue, qui préserve le garage des bus. Son métier réel étant bien de … transporter des voyageurs ! Vous en doutiez peut-être?

(*) STIF : Syndicat des Transports d’Ile de France.

A.C.

27 janvier 2012

Le (très) difficile logement des classes moyennes

Enfin une brèche dans l’ « omertà » sur le logement des classes moyennes : oui, il y un problème, à Paris, et en Ile de France. Le CESER (Conseil économique, social et environnemental régional d’Ile de France) l’affirme dans un rapport publié il y a quelques jours. Les ménages à revenus moyens sont coincés par la pénurie, et il est de grande urgence de construire à leur intention 100.000 logements en 10 ans.

Car si la difficulté à se loger pour les plus pauvres est un problème national, la région capitale présente la particularité de ne pouvoir loger près de 500.000 ménages «trop riches» pour le social mais pas assez pour le parc privé, soit près de 10 % des Franciliens. "Nous parlons de ménages avec des revenus moyens de 3 800 euros mensuels, c'est-à-dire par exemple un couple d'un instituteur et une infirmière", explique Marie-Anne Belin, rapporteuse du rapport. Dans cette tranche "revenus moyens", 300 000 d'entre eux sont éligibles au logement social, mais en sont exclus parce que les places manquent ou sont déjà occupées.

Alors, ces ménages, ou bien s’entassent dans des logements trop petits et n’ont que 1 ou 2 enfants, ou vont en périphérie, ou quittent l’Ile de France. Or, souligne le rapport : "ce sont justement les actifs dont l'économie de la région a besoin". La priorité actuelle est de faire face à la plus grande précarité, et "Toute la chaîne est bloquée par manque de logements, notamment en location", souligne le Ceser, qui plaide depuis presque vingt ans pour des constructions massives, et pas seulement dans le « social ». Il faut construire 10 000 logements par an pendant dix ans, 5 000 dans le social et 5 000 dans le privé, fléchés vers cette population, soit un effort financier de 1,8 milliard d'euros par an. Pour cela, il faut faire revenir les investisseurs institutionnels et réorienter certaines aides publiques vers la création d'un parc locatif intermédiaire ; il faut également orienter une partie de l'épargne du livret A, de l'épargne d'entreprise et d'Action Logement (ex 1% logement) vers ce même type de construction.

Une nouvelle gouvernance?

Pour y parvenir, il faut un changement radical de "gouvernance" et la création d'une "structure de coordination régionale du logement", qui pourrait être étendue à l'habitat et l'urbanisme, à l'image de ce qui a été fait pour les transports.

On en est malheureusement bien loin, et de meilleures conditions de logement pour les classes moyennes en Ile de France ne sont pas pour demain.

A.C

12 novembre 2011

Hommage (attristé) à Jean DUBUISSON, architecte des immeubles de la rue du Commandant Mouchotte (II et fin)

Mouchotte...mouchottiens...les temps changent...(voir l'album)

(voir l'article précédent) Avec quelle tristesse j'ai vu la partie locative perdre son identité « Dubuisson »...Halls défigurés, plantes arrachées. Ils étaient « habités » ces halls, il suffisait de rénover en gardant les parties bois, les plantes naturelles, comme le bel Hibiscus du Hall K que j'arrosais avec plaisir....(cliquez sur les images pour agrandir)

mouchotte,dubuisson,montparnasse,paris 14e,paris 14eme,architectureChaque hall avait ses plantations différentes, son identité. Désormais un mondemouchotte,dubuisson,montparnasse,paris 14e,paris 14eme,architecture glacé en noir et blanc, style GECINA...des spots, des plantes en plastique éclairées par des halogènes, un gravier artificiel remplace la terre...Bonjour l'écologie !!! Les mosaïques de la dalle, partent par morceaux, (j'en fait collection)....les espaces verts sont devenus minables tout râpés...la dalle Modigliani est toujours encombrée, un chantier perpétuel...mouchotte,dubuisson,montparnasse,paris 14e,paris 14eme,architectureOn jette de tout par les fenêtres...le jardinet a été massacré...plus rien n'est respecté...J'ai vu en 9 ans la dégradation chaque jour évoluer...l'oeil du photographe perçoit ces choses là....

mouchotte,dubuisson,montparnasse,paris 14e,paris 14eme,architectureAh ! Jean DUBUISSON, dommage que la demande de votre venue n'ait pas abouti...mais il est trop tard désormais....

A Mouchotte, l'esprit DUBUISSON...est-ce encore possible ?

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12 juillet 2011

Un nouveau pavillon à la Cité U

Un article paru dans le "Parisien", en date du 2 juillet nous fait part du projet de construction d'un nouveau bâtiment dans l'enceinte de la Cité U, le long du boulevard périphérique.

ciup,cité internationale,nicolas michelin,paris 14e,lavoixdu14eIl s'agit du pavillon de l'Ile-de France, prévu pour la rentrée de 2014. 20 millions sont prévus pour ce projet ; 142 étudiants pourront y loger. La particularité de ce pavillon tient en une immense réserve d'eau  édifiée au milieu du bâtiment  qui pourra satisfaire 80% des besoins thermiques de celui-ci. Plus d'info Cliquez pour agrandir

Il est également à noter qu'un accord signé entre la ville de Paris, la région et l'Etat va permettre de débloquer les contraintes foncières et ainsi de construire 1200 nouveaux logements, soit une augmentation de 20% des capacités d'accueil de la Cité. Ainsi, sept nouveaux pavillons sont prévus,  pour voir le jour dans les années futures. Plus d'info

20 juin 2011

Le mal logement par le Collectif Logement Paris 14 Soirée-débat le 22 juin

Soirée sur le mal logement  le mercredi 22 juin 2011 à 20h30 au Moulin à Café :

 Les Mots du mal logement
Les témoignages des mal logés, restitués par la compagnie "Les passeurs de parole"

 La galère du logement
Un film d’Alexandra Kan avec les familles du Collectif logement Paris 14

 Vu de l’intérieur, le mal logement en images

Sur les murs du café, l’exposition photo  réalisée par les mal logés.
Venez nombreux regarder, écouter, débattre

Le Moulin à Café – 9 place de la garenne – 75014

08 mars 2011

Paris, logements sociaux de plus en plus mal répartis.

Les logements sociaux à Paris sont plus nombreux, mais ils sont de moins en moins bien répartis entre les arrondissements, selon la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France, dans un rapport présenté au Conseil de Paris.

Paris compte 178 000 logements sociaux, soit 15,6 % des résidences principales, (vous remarquerez que la loi n’est pas méchante, les résidences secondaires ne sont pas prises en compte, alors qu'il y en a beaucoup à  Paris – 75.000, avec un record dans le Marais -)  

paris,logement,logement social,paris 14,immobilier d'entrepriseCes logements sociaux sont mal répartis, puisque la moitié se trouve dans trois arrondissements, les 13e, 19e et 20e. Ca va de 34,8% dans le 19e, 31% dans le 13e, 26% dans le 20e, 21,4% dans le 14e, jusqu’à 2,5% dans le 6e et le 16e, en passant par 4,2% dans le 3e, où se trouve le Marais, justement. Mais, ce que la Chambre Régionale des Comptes observe, c’est que cet écart continue de s’accentuer. (cliquez sur la photo pour agrandir)

La loi SRU exige 20% de logements sociaux ; Paris est donc encore loin de pouvoir répondre à la demande. Il ne suffit pas de prévoir des financements, il faut trouver des terrains pour construire. De plus, les classes moyennes ont maintenant les plus grandes difficultés pour trouver à se loger, les logements sont rares et chers. La situation devient très difficile.

Il faut peut-être s’interroger sur la politique des élus en matière de bureaux. Les deux plus grandes densités de bureaux en Europe, sont Londres et Paris. Pour rester attractive, une ville doit, d’une part offrir des surfaces de bureaux, mais d’autre part permettre aux salariés de se loger. Si le décalage devient trop important, que les salariés ne peuvent plus se loger, l’attractivité disparaît. Or, Paris et l’Ile de France, avec pourtant des dirigeants socialistes, continuent de réserver une part très importante de surfaces, pour la création de bureaux.

A.C.

10 janvier 2011

Gare de Montrouge - Petite ceinture: le projet

Dans une note en date du 17 octobre dernier, La Voix du XIVe vous a tenu au courant (voir la note) du projet élaboré par le promoteur Nexity, à qui Réseau Ferré de France a vendu les parcelles correspondantes.

Le maitre d’ouvrage, Nexity et Paris –Habitat (ex Paris HLM), ont choisi l’architecte : il s’agit de Louis Paillard, connu pour des programmes de ce genre, à Boulogne-Billancourt par éxemple, dont la Voix avait publié des vues.

Le programme comprend 130 logements, soit en social, soit en accession, 84 parkings, des commerces et la réhabilitation de l’ancienne gare, très détériorée et cachée par de très médiocres constructions.

Le site de l’agence Louis Paillard, publie maintenant des vues en images de synthèse, dont voici la plus significative (depuis l'angle des rues de Coulmiers et Friant). La médiocre qualité des rendus ne permet pas de se faire une bonne idée du projet;(notamment le jeu sur la couleur, assez typique de ce concepteur); tel qu'on le voit, le projet ne donne pas une impression de grande architecture.

L.Paillard-Paris-75014-Angle_rue_Friant_et_rue_de_Coulmiers.jpg

. Les autres images peuvent être vues en cliquant sur le lien suivant. Agence Louis Paillard

A.C.