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01 septembre 2008

L'Entrepôt: La rentrée en culture...

Cinéma : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/cinema02.asp
 Festival de Contis à l'entrepôt : courts-métrages et avant-premières jeudi 18 et vendredi 19.
"From the voice to the hand" : 3 films de Malik Ohanian en exclusivité à partir du mardi 23.
 Ciné-débats et rencontres :
"Les guérisseurs, la foi, la science" avec J-Y Bilien  lundi 8, mardi 9 et mercredi 10 à 20h,
"Mondovino"avec Nature et découvertes mardi 23 à 20h,
Ciné-philo dimanche 28 à 14h20 avec Daniel Ramirez.
Cycles : Ciné parents-bébé samedi 6 à 11h "Mes amis, mes amours" et samedi 13 à 11h "My name is Hallem Foe", Armenciné mardi 9 à 20h.
* Et toujours : la programmation hebdomadaire avec plus de 10 films par semaine.

Conférences : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/conferences01.asp
* "Web 2.0 : entrer dans la danse et construire la confiance" par Jean-Marc Orsatelli , mercredi 10 à 19h30.
* "A la rencontre des familles d'âmes" par Catherine Boutard-Marquette, jeudi 11 à 19h30
* "Le symbolisme du corps humain à travers la mythologie grecque et le zodiaque" par Luc Bigé (Université du Symbole), jeudi 18 à 19h30. Entrée libre
* "Mutation collective, mutation individuelle" par Marielle Garel, mercredi 24 à 19h30.
* Rendez-vous mensuels : café RH le jeudi 4 à 18h30, Café-conso Nature et découvertes le samedi 13 à 10h30 "une rentrée et un cartable écolo", Rencontre des créatifs culturels le mardi 16 à 8h30.

Musique : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/musique01.asp
* Rendez-vous au Bar Forum pour les Scènes ouvertes, le Jazz, le Slam, la World ou la Chanson festive : le mois est Show avec les Zooters, M.A.P., Ocho y media et beaucoup d'autres.
* Festival de Contis à l'entrepôt : SPOUMJ jeudi 17 à 21h30, Cumbia Ya! vendredi 18 à 21h30.
* Concert classique dans la Galerie jeudi 25 à 20h : récital de piano par Sylvie Amiech.

 Galerie d'exposition : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/exposition02.asp
* Jusqu'au 10 septembre : la galerie présente les oeuvres d'une quinzaine d'artistes pour le "Salon d'été". http://www.lentrepot.fr/httpdocs/web_été.html
* Du 17 septembre au 26 octobre : Koffi Comar, "Collages" papier, carton, terre et acrylique, dans le cadre du Festival de Contis à l'entrepôt. Vernissage le mercredi 17 à partir de 18h,.
 
Lectures et Impro : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/litterature01.asp
* Les mardis 9, 16, 23 et 30 : lectures spectacles dans la Galerie à 19h15.
* Match d'impro avec les Traits d'Union dimanche 7 à 18h30 et cabaret d'impro avec les Carafes dimanche 21 à 19h30.

BONNE RENTREE A TOUS !

31 août 2008

Un hommage à Henri Cartier-Bresson

Surnommé « l’oeil du siècle » et considéré comme l’un des pionniers du photo-journalisme, Henri Cartier-Bresson sera mis à l’honneur à partir du 10 septembre dans le cadre de la fondation portant son nom. Cette exposition proposera un ensemble de photos prises en Amérique durant la période 1929 à 1947. Dans le courant du mois d’octobre, conférences et colloques seront consacrés à ce photographe, représentant majeur de son art, et qui mourut le 3 août 2004.

 
Fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis ( 75014) – tél : 01 56 80 27 00

www.henricartierbresson.org

29 août 2008

La journée des dupes au Théâtre 14

eaf6b78fffd9cb4087093c68c5873b65.jpgJacques Rampal, auteur de cette pièce, écrit à propos de cette fameuse journée les lignes suivantes :

« Depuis l’entrée de Richelieu chez Marie de Médicis, tel Ruy Blas et son célèbre –Bon appétit Messieurs !- jusqu’au coup de théâtre que constitue le soudain ralliement de Louis XIII à ce prélat qu’il déteste, tout est là pour tenir le spectateur en haleine. Ajoutons à l’intrigue fort pittoresque : Richelieu, glacial et implacable, mais aussi angoissé, vulnérable, et finalement très humain ; Marie de Médicis, passionnée, forte en gueule, parfois risible quand elle jure en italien, Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, si seule, si révoltée, rêvant d’un grand amour auprès de Gaston d’Orléans, frère du roi, ce bellâtre qui conspire dans l’ombre ; Louis XIII, si seul lui aussi, timide, malade, mais plus intelligent, plus courageux qu’il ne lelaisse paraître ».

Théâtre 14 – 20 avenue Marc Sangnier – 75014 Paris – métro : Porte de Vanves. Bus 58, 95 et tramway.
- Représentations du 9 septembre au 25 octobre.
- Réservations : 01 45 45 49 77, du lundi au samedi de 14 heures à 18 heures - 27€ ou 19€ adhérents

 

24 août 2008

Antoine Chantin, un jardinier, une rue

Nos rues du 14ème, à travers les plaques bleues situées à chacune de leur entrée, nous annoncent le nom de personnalités parfois célèbres, et parfois totalement inconnues. Ainsi, il en va de Antoine Chantin qu’on nous désigne comme « ancien propriétaire du terrain ». Définition bien vague et imprécise. En fait, il exerçait, comme de nombreux confrères installés sur le territoire du Petit Montrouge la profession d’horticulteur et de pépiniériste. Il faut savoir, que les territoires des communes limitrophes de Paris, situées hors le « Mur des Fermiers Généraux », construit à la fin du 18èmeème lors de leur annexion en janvier 1860. Beaucoup d’entre eux  étaient réservés à l’horticulture.  siècle, comportaient de vastes terrains qui furent intégrés progressivement à notre 14ème.

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Antoine Chantin était né en 1815 à Verzé près de Macon. Il débute son éducation horticole à Saint Clément près de son lieu de naissance. Successivement employé à Paris où il prend un poste d’attaché à l’établissement de Fromont il travaille ensuite à la société d’horticulture hollandaise du boulevard Montparnasse, puis est embauché au jardin de l’Ecole de Médecine de Paris et au jardin royal des Plantes.

En 1841 à 26 ans, il est à la tête des cultures des frères Cels. Passionné par les plantes, il s’oriente vers des essais de multiplications de celles-ci, et plus particulièrement de celles qui requièrent une multiplication difficile. En 1847, il rachète boulevard des Gobelins l’Etablissement Keteleer et en 1857 il s’installe définitivement avenue de Châtillon (rue Antoine Chantin). En 1867, à la suite de l’exposition universelle, il est décoré de la Légion d’Honneur. En 1878, il est membre du jury et fournisseur des plantes fleuries pour les parterres de l’exposition. Il meurt en 1893. La Maison Chantin était spécialisée dans les plantes de serre : Caladiums, Palmiers, Cycadacées, Pandanacées et Fougères.

NDLR : documentation extraite du n° 44 de la Revue d’Histoire du 14ème ardt.

22 août 2008

Mêmes causes, mêmes effets

Ou, bis repetita placent (on aime bien quand ça se répète) 

Regardez cette photo, prise tout près de chez nous, dans la rue Héverlor bien connue. N’est ce pas l’image de la vie moderne, où on fait tout trop vite, sous pression?

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Exemple typique : il faut aller vite, on charge un camion plus que raisonnable, à l’arrivée on lève la benne sans  prendre le temps d’alléger le chargement. Celui-ci glisse sur l’arrière et le camion lève le nez, et le chauffeur monte à 3 mètres du sol.

Regardez encore ceux-là. Ils ont fait encore plus fort. Heureusement que le chauffeur n'était pas à bord, il aurait fallu aller le chercher à 12 mètres de hauteur!

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Eh, se dit-on : voilà encore bien l’effet de la vie moderne. A l’époque du bourricot, sans camion, sans stress, ça ne risquait pas d’arriver ! Evidemment !

Quoique ! Quoique ! A y regarder de plus près, au temps du bourricot, ça n’arrivait pas ? Voire !

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Par ces temps de morosité, il faut bien se distraire un peu de temps en temps !

A.C.

12 août 2008

Parcs et jardins de notre XIV°

Notre arrondissement est parsemé d’espaces verts plus ou moins importants. Nous allons essayer de les repérer. Ils offrent au passant des havres de paix, parfois de silence et ils nous font oublier la pollution tenace de nos quartiers.

 Le premier à avoir été ouvert est le square Ferdinand Brunot d’une superficie de 3 943 m2. Il fut ouvert en 1862, donc sous le Second Empire. A l’époque le maire du 14ème était Dareau qui exerça ses fonctions de 1860à 1866.

Anciennement appelé square de Montrouge, il est l’un des 24 squares parisiens aménagés au Second Empire par Alphand et  que Napoléon III offrit sur sa cassette personnelle. Depuis 1947, il est dédié à Ferdinand Brunot, grammairien, historien de la langue française et maire du 14e de 1910 à 1919. Parmi les arbres et arbustes qui l’agrémentent, signalons un arbre de Judée planté en 1996 en hommage à Y. Rabin, Prix Nobel de la Paix. Il est ornée de trois sculptures : un buste de la République, un groupe «  aux mères du XIV° arrondissement », et la « femmes assise » datant respectivement de 1881 –1951- 1969 qui sont autant de témoins de leur époque.

Passons au square de l’abbé Migne d’une superficie de 1518 m2 et qui fut ouvert en 1880. Quatre espaces verts entourent la place Denfert-Rochereau. Ils correspondent à l’emplacement de la barrière d’Enfer du mur des Fermiers généraux. Ce sont les squares de l’abbé Migne, Claude Nicolas Ledoux, Jacques Antoine, Georges Lamarque. Le premier est dédié à l’abbé Migne, théologien, éditeur, imprimeur. Ses ateliers situés près de l’église Saint-Pierre employaient 600 personnes environ et furent anéantis par un incendie en 1868. Du monument initial dédié à Charlet, il ne reste plus que sa stèle dénudée.

Une prochaine étude nous fera découvrir d’autres espaces verts de notre 14ème .

R.R -  Documentation extraite du numéro 47 édité par la S.H.A du 14e.

 

11 août 2008

L'accueil des personnes sans domicile dans le 14ème: le Secours Catholique au 36bis, rue du Père Corentin

Depuis 2005, le Secours Catholique, en lien avec notre paroisse, a créé un accueil de jour pour les personnes sans domicile du quartier. Situé au 36 bis rue du Père Corentin sur le terrain des frères franciscains, il est ouvert le dimanche après-midi et depuis janvier 2008 le lundi matin. Il est régulièrement fréquenté par des personnes sans domicile qui y passent un moment ou l’après-midi pour échanger des nouvelles, jouer à des jeux de société, boire un café ou simplement se reposer.

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Ivan Cheniot, co-responsable avec Marie Alice Chicou, de l’équipe de bénévoles explique cette action.

« Quelle est votre mission? »

« Avant tout l’accueil des personnes sans domicile pour leur offrir un lieu où elles se sentent chez elles, trouvent une écoute et nouent un lien amical aussi bien avec les bénévoles qu’avec les autres accueillis.

C’est aussi une base pour aller plus loin dans une démarche d’accompagnement en fonction de leurs projets personnels.

Les équipes de rue, tournées à deux à la rencontre des personnes sans domicile, sont aussi nécessaires. Elles sont faites dans le même état d’esprit de disponibilité, d’échange, de lien social en allant voir des gens dont beaucoup ne viennent jamais à l’accueil mais sont ainsi informés de son existence.

« Que vous apporte cette activité ? »

« Je crois que c’est différent pour chacun.

Pour ma part, il y a déjà une sensibilisation à la réalité du problème des personnes sans domicile, à leur désocialisation. C’est une plongée dans une réalité qu’on laisse de côté si on ne fait pas cette démarche. Ca favorise une prise de conscience.

On peut dire aussi que cette activité nous ouvre. On est ramené à l’essentiel, confronté à notre pauvreté. Comme l’exprime le titre d’un livre écrit par un couple qui a choisi de vivre dans la rue, c’est une école d’humanité. »

Isabelle Constans 

Portes Ouvertes au local du 36bis, rue du Père Corentin: L'accueil de jour des personnes sans domicile vous invite à partager ses activités lundi 4 février de 9h à 12h.

08 août 2008

Charles Lapicque, ou la peinture dans tous ses états

bdc97fe64411808e1801bef55ff78444.jpgCourez vite au Musée de la Poste, pour découvrir ou redécouvrir, dans une rétrospective de 85 peintures et de 60 dessins, les œuvres d’un peintre des plus originaux du XXe siècle.

Lapicque a été un coloriste pas excellence. Il utilise, à cet effet, les  seules couleurs primaires pour faire éclater l’essence même de la lumière, et provoquer ainsi la puissance d’un incendie, celui-ci aparaîssant comme étant inextinguible. Nous assistons là, à l’irruption irréversible d’un feu d’artifice, surprenant par son intensité soudaine et ravageuse, mais toujours magistralement dominé, ordonné, contenu dans une recomposition savante et magistrale de l’espace.

c5a78cb8d56c4987bab202f40e686bd8.jpgOn assiste, à la vue de ces œuvres , à une explosion  sans fin de mille soleils, qui inonderaient de leur éclat, le thème renouvelé des paysages, de la mer, des voyages, des corps et des visages, de  certains monuments vénitiens, en propulsant la lumière dans une incandescence, la diffusant au-delà des limites d’une vision normale.

L’espace intérieur du peintre s’offre alors à nous, dans une vision quasi charnelle, d’où s’échappe la forte chaleur d’une embrasement général. Les limites du tableau explosent, comme soudain éclate un volcan dont la poussée des laves aurait été trop longtemps contenue. Votre regard alors, brûle au contact de cette peinture « incendiaire », pour peu que vous vous laissiez aller à la recevoir, dans une contemplation, une sorte d’extase quasi mystique,  que provoque l’irruption sur votre œil, d’un torrent de couleurs pures.

Cette rétrospective est un vrai bonheur, à ne pas manquer.

R.Rillot

Musée de la Poste : 34 bd. de Vaugirard – 75 015 -  www.museedelaposte.fr 

Jusqu'au 13 septembre, du lundi au samedi, de 10h à 18h, sauf dimanche et jours fériés.

22 juillet 2008

SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS

En Juillet 1934, les Dali s’installent au 101 bis, rue de la Tombe-Issoire, Paris 14e, dans une maison à l’angle de la villa Seurat. (N° de téléphone : GOBelins 80 58). Ils y resteront jusqu’en janvier 1938.

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« ... L’exposition internationale du surréalisme [...] débute le 12 juin à Londres. Dali ne s’y rendra pas avant le 20, ayant organisé un vernissage chez lui le 19. Il vient d’emménager dans une nouvelle maison, proche du Lion de Belfort, au 101 bis, rue de la Tombe-Issoire. Le bâtiment, dessiné par Emilio Terry, un membre du groupe Zodiaque, est recouvert, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, de stuc blanc. Comme la maison de Port-Lligat, celle-ci respire la fraîcheur et la simplicité. Gala a choisi des meubles espagnols rustiques et les a disposé le long des murs, dans l’intention de recréer l’ambiance de Cadaqués, et d’inciter ainsi Dali à travailler.

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20 juillet 2008

SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS

Salvador Dali, né à Figueras, le 11 mai 1904, effectue son premier voyage à Paris et Bruxelles du 11 au 28 avril 1926 en compagnie de sa tante et de sa sœur Ana Maria.

Il y revient de la mi-avril au mois de juin 1929 pour le tournage du film Un chien andalou. Il habite chez Paul et Gala Eluard, 7 rue Becquerel, derrière la Butte Montmartre. Eluard avait connu Gala en 1913 au sanatorium de Clavadel, en Suisse. Il avait 17 ans et se nommait Eugène Emile Grindel. Elle l’épousa en février 1917. Leur fille Cécile naît la même année.
Une lettre de Paul Eluard à Gala, datée du 15 mai 1931, dont l’enveloppe porte l’adresse du 7, rue Becquerel concerne les impôts Grindel Eugène (Eluard). Elle indique que Dali vivait encore chez les Eluard à Montmartre.

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Les Dali et Gala s’installent au n° 7 rue Gauguet, dans le 14e arrondissement de Paris, près du réservoir de Montsouris au mois de juillet 1932


 

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19 juillet 2008

Figure de quartier: Richard Paschal, artiste

Richard Paschal, globe-trotter inspiré, artiste peintre de décors de théâtre et aquarelliste distingué, guide de tourisme pour le CET (compagnie européenne de tourisme) et pour le Club Méditerranée (à ses débuts), se présente comme dessinateur et auteur de contes .
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Au centre, l'auteur 

Rencontrer Richard Paschal, c’est s’exposer à une cascade de feux d’artifice.  En effet, une fois que vous avez parlé avec lui de la sensibilité des trois aquarelles ( dont une qui représente le tunnel de Montrouge de la Petite Ceinture) qu’il expose à la Galerie du 55 rue du Montparnasse , près de la place Edgar Quinet, vous vous retrouvez trois heures plus tard en train de l’écouter vous raconter ses promenades à travers le quartier autant que ses  périples à travers le monde ou  auprès de grands artistes comme Marc Chagall ou  Salvador Dali.

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  De gauche à droite : Kisling, Soutine, Van Dongen, Foujita, Kiki, Picasso, une femme assise avec sa palette et ses pinceaux qui symbolise l’atelier de la Grande Chaumière.
Au dessus, Gauguin, Brancusi, Nogushi, Modigliani, Marie Laurencin, Pascin, Calder, Bunuel, Dali.
Et tout en haut, la main de Bartholdi et, allongé pour prendre la photo, Man Ray.

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16 juillet 2008

Sagan...

3705782fba2cf8dd9825ee11f21ce625.jpgA la sortie du film de Diane Kurys, que restera-t il pour ceux qui ne connaissent pas Françoise Sagan ? Pas seulement le fait, j’espère, qu’elle aimait les femmes…

Françoise Sagan était avant tout un grand écrivain sensible, fragile…Très tôt emportée par le tourbillon de l’argent, de la facilité… « Bonjour Tristesse » son premier roman a été vendu à 1 million d’exemplaires en quelques semaines. Le succès est considérable.

Sagan aimait la nature, les chats, qui apparaissent comme une ponctuation dans le film, comme le chaton sur ce genoux, alors qu’elle n’est plus qu’une épave sur son fauteuil roulant, les chiens, les chevaux qu’elle décrit si bien dans le livre «  Et toute ma sympathie », Elle y parle d’Hasty Flag », dont on raconte l’histoire dans le film : « comme il était beau, modeste, et brillant sous son écume dans le soleil …de temps en temps je rêve de lui » . Les chevaux, elle les aime tant, qu’il y en avait un dans le parc à jouer de son fils Denis, quand il était petit. Elle a galopé des journées entières, sur le Causse du Lot sur Poulou, « il m’est arrivé de dormir dans le cou de mon cheval quand il faisait froid »

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Son premier mari la trompe dès le premier jour, le père de Denis, Bob Westhoff, beau sympa…aimait les hommes. Rien de facile pour Françoise…

Son fils Denis, elle l’aimait, elle voulait « qu’il y ait un lien entre la vie et lui »…

Françoise Sagan, pseudonyme inspiré de la princesse de Sagan dans « A la recherche du temps perdu » de Proust), Quoirez de son vrai nom, est née à Cajarc, dans une maison lovée au creux d’un méandre du Lot… un jour d’été, le 21 juin 1935.L’été, le soleil, qu’elle aimera toute sa vie…

On parle beaucoup de Saint-Tropez, mais Françoise retourne souvent à Cajarc, les mois d’août.

Il y a beaucoup de repères dans le film, visuels, phoniques, la voix off est très importante et nous rappelle que Françoise Sagan était avant tout écrivain. La solitude était sa pire ennemie, son angoisse, le film fait bien ressentir cela. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Françoise Sagan, ces repères sont ils suffisants ?

Sylvie Testud, est incroyable de ressemblance avec Françoise Sagan, les gestes, les mots la voix si particulière. BRAVO mille bravos Françoise Sagan aurait été satisfaite de se voir dans « Ce miroir égaré ». Seule, cette façon de manger les mots, pour plus vite finir les phrases, était difficile à reproduire, mais ce n’est rien vu la réussite de la prestation à si bien incarner un personnage si particulier, « Un certain sourire »et cela tout en délicatesse.

Une petite musique singulière, comme les titres de ses livres : « Aimez- vous Brahms ? » ; « Un piano dans l’herbe », « Musiques de scènes », « Les violons parfois »

Françoise Sagan avait l’art de raconter la légèreté des choses graves de la vie.

Cette vie sulfureuse, ses fuites en avant, cachaient une timidité maladive…mais elle voulait « mourir en route »…

Elle est morte le 24 septembre 2004, à Honfleur, près de la mer…

Elle a été inhumée au cimetière de Seuzac, à quelques kilomètres de sa ville natale de Cajarc. On l’a alors saluée comme « figure éminente, flamboyante et mélancolique »…Un « Orage immobile » planait sur le Causse ce jour là.

Marie Belin, dont la maison de famille est à Viels Loupiac, juste en face de Cajarc…sur le Causse, avec vue sur le Lot…

14 juillet 2008

La petite Alsacienne de Bartholdi

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La jolie statue de bronze orne le tombeau du peintre Gustave Jundt, ami de Frédéric-Auguste Bartholdi. Elle est érigée dans le cimetière du Montparnasse, presque en face de la tombe de l’auteur du Lion de Belfort et de la statue de la Liberté.

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On la retrouve au cimetière du Père-Lachaize, sur le tombeau du sergent Hoff, qui s’illustra pendant le siège de Paris, dans une attitude un peu différente, en train d’écrire « France, souviens-toi .»(Une main anonyme a ajouté un petit bouquet de fleurs.) Pour Bartholdi, ami de Gambetta, engagé dans la défense de sa ville Colmar, contre les Prussiens, la petite alsacienne, à nouveau transformée en Borne frontière, est le symbole de la résistance à l’occupant.

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L’affiche du Salon 2004 des Artistes Peintres et Sculpteurs Témoins du 14ème que j’ai réalisée à la manière ancienne sans le secours de l’ordinateur est un témoignage de ce que nous apprenions à L’ATELIER DE DESSIN ET D’ART DECORATIF du passage d’Enfer, au début des années 60. C’est donc une allusion à un lieu qui a formé nombre de professeurs de dessin et de créateurs dans les métiers de l’art. C’est aussi un hommage discret à mes trois professeurs : Robert Baudry, Huguette Vaillant-Baudry et René Leidner qui m’ont enseigné l’art de peindre et le goût du « beau dessin ».

Richard Paschal

13 juillet 2008

Bal du 14 juillet dans le 14ème

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08 juillet 2008

Les loisirs pour tous dans le 14ème cet été 2008

Les bons plans de l’été dans le 14e
A l’approche de l’été et des vacances, la mairie édite une brochure proposant des activités culturelles, sportives et de loisirs pour tous. Beaucoup d’activités sont gratuites ou tarifées selon le quotient familial

Salsa, taï chi et gym en plein air
Cet été, la mairie du 14e vous donne rendez-vous au parc Montsouris et place de la Garenne pour vous essayer gratuitement à la salsa, au taï chi et à la gymnastique suédoise gratuitement.

Du sport tout l’été !
Foot, gym, golf, natation, danse…Vous souhaitez pratiquer un sport voire plusieurs ? Les clubs et la mairie du 14e vous proposent des stages d’initiation et de découverte. La plupart des tarifs sont fonction du quotient familial.

Cet été, les enfants jouent la commedia dell'arte
La Compagnie Mysthère Bouffe et la Ville proposent des ateliers de « commedia dell’arte » pour les enfants. Gratuit !

Stages d'été pour les grands et les petits
Venez découvrir ou pratiquer une activité culturelle ou sportive pendant vos vacances. Les centres d’animation Vercingétorix, Marc Sangnier et Garef océanographique proposent des stages aux enfants et aux adultes durant tout l’été.

Pour toutes les informations ou brochures adressez-vous à la Mairie du 14ème

http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/jsp/site/Portal.jsp...

03 juillet 2008

La Voix-ci …La Voix-là…. du 5 au 19 juillet

Vide-greniers boulevard Edgar Quinet : Dimanche 13 juillet, de 7h à 18h 

Vide-greniers organisé par la société France Braderie sur le boulevard Edgar Quinet, du n°38 au n°52. M° Edgar Quinet. Contact : 01.43.24.53.65

Vide-greniers au marché Villemain : samedi 19 juillet, de 8h à 19h

Vide-greniers organisé par la société Mandon sur la place du Lieutenant S. Piobetta (marché Villemain). M° Plaisance. Contact : 01.53.57.42.60

 

Initiation au Tai-chi chuan : samedi 5 juillet, 10h :

Cette initiation est organisée par l’association Taiji Yang Riv’Gauche, et suivie d’une dégustation de thé de Chine. Tarif : 5 €. Renseignements et inscriptions : 06 72 68 01 25. taijirivgauche@free.fr. 12 rue du Moulin des Lapins. M° Pernety.

Bal rock : dimanche 6 juillet, de 15h à 21h,

Salle des fêtes de la mairie annexe, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet. Gratuit.

Conférence sur le thème de l’eau organisée par Eau de Paris et Centre des Monuments Nationaux. : Jeudi 10 juillet, 10h30

Partez sur les traces des « Sources du Sud », ouvrages hydrauliques qui alimentèrent successivement Paris pendant presque 2000 ans. De l’aqueduc de Lutèce, à celui de Belgrand en passant par celui de Marie de Médicis. Retisser le fil de l’histoire de l’eau dans et autour du Parc Montsouris. Uniquement sur réservation. Contact : 01 42 24 54 02 ou pavillondeleau@eaudeparis.fr
Tarifs : 5€/3€/gratuit pour les moins de 12 ans.

01 juillet 2008

Rencontre avec Frédéric Brun, le jeudi 3 juillet, 19h, à la librairie « Le Livre Ecarlate » pour son nouveau livre « Le roman de Jean ».

La librairie Le livre Ecarlate vous invite à rencontrer Frédéric Brun, (déjà auteur de « Perla » qui racontait le parcours de sa mère déportée à Auschwitz et qui n'a jamais eu la force de raconter son histoire à son fils), pour son oeuvre « Le roman de Jean » aux éditions Stock le jeudi 3 juillet à partir de 19h.

« Et voilà le livre qui devait être écrit, pour que mon fils sache. Tu as donc écrit le  le premier paragraphe et la dernière ligne de tes mémoires. Tu me disais souvent que tu commencerais ton livre de souvenirs lorsque tu en aurais le temps. Tu l'as eu ce temps, mais tu ne l'as jamais fait. Aujourd'hui, je sais que je dois l'écrire, ton histoire. »

"Le roman de Jean" n'est pas une biographie, mais le livre d'un fils racontant son père qui vient de disparaître. À partir de brouillons et de fragments retrouvés (photographies, correspondances, partitions de musique, revue de presse), le narrateur retrace le parcours de  Jean Brun venu à Paris avant-guerre pour devenir artiste. Sous le nom de Jean Dréjac, celui-ci a mené une carrière  au music-hall, écrit des paroles de chansons aussi célèbres que "Le Petit Vin  blanc",  "Sous le ciel de Paris", et travaillé pour les plus  grands chanteurs de son époque : Maurice Chevalier,Gilbert Bécaud, Serge Reggiani et , Edith Piaf pour laquelle il composa  "L'Homme à la Moto "et "Les Forains". Ensuite, sa rencontre avec Perla qu'il aima durant quarante ans, lui fit abandonner ses folles virées. »

Librairie Le Livre Ecarlate, rue du Moulin Vert 75014 Tel 01 45 42 75 30

30 juin 2008

« Hair », film de Milos Forman, Mercredi 2 juillet, 20h, Ciné club des conseils de quartiers Pernety et Porte de Vanves.

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Film musical sorti en 1979.Avec John Savage et Treat Williams... La musique du film a été un des éléments très importants du succès de ce film.

 « En 1967, appelé sous les drapeaux, Claude Hopper Bukowski quitte son Oklahoma natal pour New York où il se lie avec un petit groupe de "hippies" rencontré à Central Park. Parmi eux, George, Jeannie, Woof et Lafayette, avec qui il découvre alors une autre vie, et qui favorisent son idylle avec Sheila, cavalière issue d'une famille aisée. Il se résout pourtant à rejoindre son régiment dans le Nevada. Afin de lui ménager une dernière entrevue avec ses amis, George, prend sa place. Mais quand Claude revient, le camp est désert et George est en route pour le Vietnam où il trouvera la mort... »

28 juin 2008

Conseil du 14e arrondissement : lundi 30 juin à 19h à la Mairie, 2 place Ferdinand Brunot

A l’ordre du jour :

- La signature de nouvelles conventions avec les crèches associatives et une augmentation très sensible de leurs subventions de l’arrondissement afin de compenser la réduction des financements de la CAF.

-  Actualisation de l’inventaire des équipements dont le conseil d’arrondissement a la charge afin d’y inclure les locaux associatifs.

- Lancement d’un processus d’études, de débat et de concertation portant sur l’évolution du paysage urbain parisien sur sa couronne.

-  Garantie d’emprunt complémentaire de la Ville de Paris pour la réalisation par l’OPAC d’un programme de 9 logements sociaux PLS 179 rue de Vercingétorix.

- La fixation des tarifs de la restauration scolaire…..

- L’attribution de subventions à plusieurs associations intervenant notamment dans les quartiers Plaisance Porte de Vanves.

- Un vœu  pour améliorer l’inscription des résidents européens sur les listes électorales.

-  Un vœu contre l’installation provisoire du lycée Louis Armand sur le site du lycée François Villon.

- Choix du thème du prochain CICA

La séance du conseil d’arrondissement est publique. On peut prendre la parole sur les projets de délibération inscrits à l’ordre du jour, à condition d’avoir rempli au début de la séance une demande écrite.

Télécharger l’ordre du jour complet http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/jsp/site/Portal.jsp

26 juin 2008

La Librairie Ithaque, 73 rue d’Alésia : rencontre-lecture à propos de « Mauvais sort », le samedi 28 juin à partir de 18h

Les habitants du 14ème arrondissement ont  la chance d’avoir des librairies très vivantes.

Ainsi la librairie « Ithaque », située au 73 rue d’Alésia, propose un très grand choix de livres. Les jeunes libraires nous signalent les œuvres qu’ils ont particulièrement appréciées, leurs conseils sont très judicieux. Cela permet de faire des découvertes.

Ils ont aimé « Mauvais sort », polar très noir,  et proposent le samedi 28 juin à partir de 18h une rencontre – lecture, autour d’un pot,  avec son auteur Vassoula Nicolaides qui partage sa vie entre Chypre et Paris.

Librairie «  Ithaque », 73 rue d’Alésia, 75014- tel : 01 43 22 85 51. Métro Alésia- Bus 62.

24 juin 2008

Fêtes de la fin juin 2008 dans le 14ème

C’est donc une amoureuse qui parle et qui dit », lecture-spectacle de « Fragments d’un Discours Amoureux » de Roland Barthes

 Et la Fête des Thermopyles : Vendredi 27 juin et samedi 28

Tout le détail: 

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23 juin 2008

Ciné de quartier du conseil de quartier Mouton Duvernet : "Le Maître de musique", film de Gérard Corbiau, mardi 24 juin, 19h30.

 Séance et débat ouverts à tous. Tarif : 4 €. Cinéma le Denfert - 24 place Denfert Rochereau –

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Cette fois-ci c’est un film musical qui est proposé: « Joachim Dallayrac, fameux chanteur d’opéra, (José Van Dam) quitte définitivement la scène après une soirée triomphale. Il se retire dans son château, pour se consacrer  à former une unique élève, Sophie, jeune fille à la voix admirable (Anne Roussel). Sa compagne, Estelle, (Syvie Fennec) le suit, et l'apprentissage de Sophie, que Joachim veut parfait, commence. Il recueille bientôt un jeune voyou à la voix prometteuse (Philippe Volter). Il décide de les laisser participer à un grand concours de chant organisé par le prince Scotti, (Patrick Bauchau) mécène richissime, qui voue une haine farouche à Joachim »

Ce film, produit en 1988,  traite de l’amour de l’opéra et de la transmission de l’art par le maître à ses élèves.

Le rôle principal étant joué par un chanteur d’opéra José Van Dam, son personnage est plausible et très émouvant. De plus, la passion des personnages pour leur art est exprimée de manière assez jubilatoire. Le cadre où se déroule les événements est magnifique. Le scénario est plein de rebondissements. C’est un spectacle tout public, plein de charme qui fait aimer l’opéra. Ne manquez pas de prolonger la fête de la musique en allant voir ce très beau film !

Le ciné de quartier Mouton-Duvernet a proposé tout au long de l’année une programmation très diversifiée s’adressant à un large public. A chaque fois, il y a eu des débats intéressants. Ne manquez donc pas cette dernière séance avant l’été, venez avec vos voisins et amis, la séance est ouverte à tous dans l’agréable salle du Denfert.

Métro et RER Denfert-Rochereau, bus 38, 68, 88.

Monique Garrigue-Viney

21 juin 2008

Dimanche 22 juin, le Père Michel Guittet fêtera ses 50 ans de sacerdoce à Saint Pierre de Montrouge.

Michel Guittet est né en 1930 dans la région d’Autun; c’est au début des années 50 qu’il entre au séminaire d’Issy-les-Moulineaux. Il a été prêtre 9 ans à Notre-Dame de Lorette, un an à la Villa d’Alésia pour s’occuper du patronage. Puis pendant 4 ans, il a eu la responsabilité diocésaine des aumôneries des collèges et des lycées. Il a été membre du conseil épiscopal du cardinal Marty, responsable de l’apostolat des laïcs. Il a été ensuite quelques mois à Saint Christophe de Javel puis curé de Saint Lambert de Vaugirard pendant 10 ans. Devenu vicaire à Saint Pierre de Montrouge, il est, depuis septembre 1991, aumônier sur le site de l’hôpital Notre-Dame de Bon Secours.

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Qu’est-ce qui constitue le fondement de l’engagement de Michel Guittet ? Pour Michel Guittet : Le Christ s’incarne actuellement dans les hommes que nous rencontrons et dans l’Eglise. La solidarité avec les hommes et travailler à la communion de l’Eglise, c’est s’enraciner dans la personne du Christ : « Fêtant cet  anniversaire, c’est d’abord la joie qui me traverse et un grand merci à Dieu et à vous tous rencontrés au cours de ce temps sans oublier tous ceux qui m’ont accompagné depuis ma naissance. Je leur dois la vie. Là sont mes racines ».

Dieu s’incarne dans le Christ « Depuis 1953 c’est une phrase inscrite sur pierre tombale d’un Père abbé mort accidentellement au début des années 50 : « Jésus-Christ c’est tout ». Depuis avril 1953 ces mots résonnent profondément en moi. Quand j’essaye de relire ma vie, ils surgissent dans ma mémoire croyante et j’y puise un souffle nouveau. »

Je veux ainsi « exprimer combien toutes les rencontres faites, même les difficiles, ont modelé ma vie. »….…Quand je cherche à en faire une relecture les visages défilent. Famille, compagnons d’études tant à Autun qu’à Paris, scouts dans ces deux lieux, compagnons de service militaire tant en Algérie qu’au Maroc, compagnons de cordée dans les Alpes, confrères de séminaire, toutes les personnes rencontrées dans les différents lieux où j’ai été nommé

« La fraternité Charles de Foucauld m’accompagne depuis 1962. Elle est un peu le fil rouge de ce parcours. Les auteurs des livres de la Bible, je ne les ai peut-être pas rencontrés personnellement mais ils comptent dans mon itinéraire. Ils ont permis que le visage du Christ se précise en relation avec le Père et l’Esprit Saint sans perdre son mystère qui fait marcher jusqu'au bout »

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 Sur cette photo, publiée par La Voix du 14e en 1967, on reconnait le Père Guittet au centre, derrière le curé de Saint Pierre. Le Père Gourdon et l'Abbé keller sont premier  et deuxième à partir de la gauche.

Les rédacteurs de la Voix désirent s’associer à la joie de Michel Guittet et lui adresser tous leurs remerciements pour tout ce qu’il a initié dans la Paroisse Saint Pierre de Montrouge et à l’aumônerie de Notre-Dame de Bon Secours, dont nous ne citerons qu’un exemple « la halte-prière » qui est proposée un samedi par mois à tous ceux qui le désirent. Rappelons aussi que Michel Guittet a collaboré plusieurs fois à la rédaction de La Voix.

Rendez-vous à la messe de 11h du 22 juin 2008.

M. G.V.

P.S. Vous pouvez lire le texte complet de la lettre du Père Guittet, en cliquant ici.

20 juin 2008

21 juin : Toute la Fête de la musique dans le 14ème.

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Des concerts de tous les styles : classique, jazz, musiques traditionnelles, chorales seront donnés dans le 14ème

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19 juin 2008

Les artistes du 14e tiennent Salon

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Un lion d'Enfer - Marie-Lyse Gall 
Ils aiment le 14e, et la plupart y habitent : plus de 40 artistes créateurs exposent la diversité de leurs regards sur l’arrondissement, avec toute la variété de leurs techniques : fusain, pastel, encre de Chine, BD, aquarelle, gouache, collage, peinture à l’huile, icônes, gravure, sculpture… Le 21e Salon de l’ « Association des Peintres et Sculpteurs
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Parc Montsouris - Henri Lohou 
Témoins du 14e arrondissement »(ASPT-14) a ouvert le 18 juin à la Galerie Montparnasse, qui expose plus de 100 de leurs œuvres.
L’APST a été créée par un prêtre, le P. Maurice Gourdon (1913-1997), qui exerça longtemps son ministère dans le 14e, à la paroisse Saint-Pierre de Montrouge. Maurice Gourdon était peintre, il excellait  notamment dans le portrait au pastel. Personnalité riche, il était aussi conteur, comédien, auteur de pièces pour enfants et homme d’une grande foi . Ami d’une pléiade d’artistes du quartier, c’est lui qui prit l’initiative de les rassembler, et de créer l’association, et son Salon.
Gérard Desmedt
 
Galerie Montparnasse, 55 rue du Montparnasse. Ouvert tous les jours jusqu’au 29 juin, de 11h à 20h. Nocturne le 27 juin, jusqu’à 22h.
Les artistes de l’APST-14 ont édité leur annuaire, avec les reproductions de plusieurs dizaines de leurs œuvres. A commander à l’association, chez Marie-Lize Gall, 135 rue d’Alésia. Tél. : 01 55 80 86 70 – www.aspt14.asso.fr

10 juin 2008

Fêtes, journées portes ouvertes, conférences, spectacles….

Mercredi 11 et jeudi 12 juin, de 15h à 22h : Portes ouvertes des Ateliers Beaux-Arts Montparnasse. Exposition de dessins, peintures, sculptures, gravures, infographies. 80 boulevard Montparnasse. M° Vavin. Entrée libre.

Mercredi 11 et jeudi 12 juin, 19h30 et Vendredi 13 juin, à 14h30 et 19h30 :« Grandir, voyages vers une identité forgée », Spectacle présenté par l’école Maurice Rouvier, le centre de loisirs Maurice Rouvier, le théâtre du Fil et l’association Art et Solidarité à l’école 8 rue Maurice Rouvier. M° Plaisance. Gratuit. Réservation au 01 45 43 05 61.

Jeudi 12 juin à 12h30 : « Vivre en 2028, notre futur en 50 mots clefs » : Conférence débat organisée à la bibliothèque Vandamme, 80 avenue du Maine. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Jeudi 12 juin, 20h, Concert de l’Ensemble Vocal des Ateliers Beaux-Arts.

80 boulevard Montparnasse. M° Vavin. Entrée libre.

Vendredi 13 juin, à 19h, fête de l’impasse du Moulin Vert
Fête de quartier organisée par l’association l’Impasse du Moulin Vert. Impasse du Moulin Vert. M° Alésia.

Samedi 14 juin, 14h fête des centres d’animation Vercingétorix et Marc Sangnier
Dans le cadre de la fête des centres d’animation Vercingétorix et Marc Sangnier, les adhérents se mettent en scène et vous présenteront des démonstrations de leurs disciplines : chant, musique, danse…

Centre d’animation Vercingétorix, 181-183 rue Vercingétorix. M° Plaisance.

Centre d’animation Marc Sangnier, 20 avenue Marc Sangnier. M° et T3 Porte de Vanves. Entrée libre.

Du samedi 14 juin et dimanche 15 juin, fête de la rue Campagne Première
Fête de quartier organisée par l’association Rue Campagne Première et ses Amis.
Rue Campagne Première. M° Raspail. Bus 68.

09 juin 2008

Concert « Vents d’Est »

 Un magnifique concert le 12 juin 2008 à 20:30 à Notre-Dame du Travail 75014

Donné par l’orchestre Opus 13 et le Chœur Darius Milhaud, les chorales de Nozay et de Saulx les Chartreux. Direction Philippe Lerat. Solistes : Urszula Cuvellier, soprano - Jean Louis Jardon, baryton

Au programme

Dvorak : Te deum pour solistes, chœur et orchestre.

Rachmaninov : Concerto n°2 pour piano et orchestre. Soliste Elisabeth Herbin

Smetana : La Moldau

Prix des places : 20€, prévente :15€, 12-25 ans : 10€

Réservation : fnac.com, Opus13.com.fr, Ventsdest@noos.fr. Renseignements : 01 42 79 98 05

Notre-Dame du Travail 36 rue Guilleminot ou 59 rue Vercingétorix Métro Gaité ou Montparnasse ou Pernety.

07 juin 2008

Le cabaret des utopies au Théâtre à la Cité U

Nous présentons du 2 au 28 juin au Théâtre de la Cité internationale , un spectacle qui a pour titre :  Le cabaret des utopies. Un spectacle tout en musique et en chansons!

 Il s'agit d'un collectif de jeunes acteurs qui interrogent les utopies de notre temps en théâtre et en chansons. Ils sont 15 artistes, ayant tout juste 30 ans, sortis du TNS où ils ont pris goût à la création collective. Ces docteurs "ès Utopie" s’interrogent : « Avons-nous encore de grands rêves ? Pouvons-nous espérer une société meilleure ? ». Mais très vite l’utopie tourne au drame. Cabaret, performance, agit prop : chacun cherche à imposer sa vision du monde et se laisse aller à la confession de ses rêves intimes.

Il pourrait s'agir d'une occasion de proposer aux habitants du 14ème et autres internautes de découvrir ou redécouvrir un Théâtre voisin, dans le parc de la Cité.

Plus d'informations sur ce spectacle, http://www.theatredelacite.com/
 boulevard jourdan - 75 014

06 juin 2008

Du 6 au 8 juin 2008, festival « Climats » sur le Liban à la Cité Internationale Universitaire

ced86c696dc91f6983d99f36b70a64c0.jpgDans le cadre du Festival Climats, trois jours sont dédiés au Liban. Au programme : concerts, exposition de photos, spectacles, un film, lectures de contes. (Certaines manifestations sont en accès gratuit, d’autres sont payantes, mais il est prudent de réserver.

Informations et tarifs : 01 43 13 65 96.) www.festivalclimats.fr

« Pour sa 2e édition, CLIMATS choisit les musiques du Liban, pays aux identités culturelles multiples que les tensions politiques et religieuses ne cessent de secouer et d'inspirer…. Chaque année, à partir de la création musicale d’un pays différent, le festival CLIMATS est ainsi un moment original de découverte et d’ouverture aux autres. Comme pour l’Inde en 2007, la présente édition sur le Liban est l’occasion d’associer tradition et modernité, orient et occident, musiques savantes et musiques populaires, concerts et moments festifs …»

Les festivités et spectacles se dérouleront en différents lieux à la Maison du Liban ou à la Maison Internationale, au théâtre, au bar et dans le parc de la Cité Internationale Universitaire.

Cité Internationale Universitaire, 17 boulevard Jourdan 75014 - RER B et Tramway T3 Cité Universitaire N 21, N 14 et N 122 Porte d’Orléans.

Pour avoir le programme des manifestations qui s’adressent à tous, les enfants ont leur programme le dimanche: www.festivalclimats.fr

 

05 juin 2008

Le tramway: naissance et renaissance

Depuis le XIVe siècle on sait acheminer des charges lourdes au moyen de plateaux circulant sur des rails métalliques. Mines et carrières fourmillent d’exemples à ce sujet. L’Angleterre, avec ses mines de charbon en avait fait l’expérience dès le XVIIIe siècle. Par ailleurs, le premier chemin de fer sur rails métalliques s’ouvre en 1827 en France entre Saint-Etienne et Andrezieux.

On s'accorde à dire qu'un cheval ne peut guère porter plus d'un homme, mais sur rails il va tracter 10 fois plus. D’où l’idée de placer les omnibus, d’un poids de 1,8 tonnes, emportant 12 passagers en bas et 10 à l’impériale, sur des rails, réduisant ainsi les coûts d’exploitation et améliorant le confort des voyageurs.

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Ainsi fut lancé le projet de l'omnibus à traction hippomobile, ce qui était déjà un progrès quant à la capacité de voyageurs transportés.

Un pionnier. Un certain Alphonse Loubat, né le 15 juin 1799, qui s’expatria à New-York de 1827 à 1857, participa à la création du premier tramway dans cette ville. Dès son retour en France, il dépose un brevet d’invention «  pour un système de chemin de fer à ornière et à rail rentrant ». Nous étions le 9 décembre 1852 . En 1853 à Paris, une ligne d’essai de 2000 mètres du « chemin de fer américain » est inaugurée place de la Concorde à l’occasion de l’Exposition universelle. Le journal « l’Illustration » s’en fait l’écho. Puis une ligne est ouverte reliant le Louvre au pont de Saint-Cloud, en direction de Versailles. En juillet 1866, il publie un petit ouvrage sur : « la construction économique des chemins de fer d’intérêt local ». Pour appuyer son étude, il établit une voie ferrée de 1738 mètres à Courbevoie sur le trottoir de la voie impériale allant de Paris à Saint-Germain… Le tramway était né et allait conquérir bon nombre de villes françaises, jusqu’à ce que le développement de l’automobile ne signât l’arrêt de mort de cet antique moyen de locomotion. On peut situer cette disparition à la veille de la Seconde guerre mondiale . ( A Paris, cela se produisit en 1937).

Aujourd’hui, face à la prolifération anarchique de la voiture dans nos métropoles, et à la pollution qu’elle occasionne, le tramway reprend peu à peu de son importance, son coût d’installation étant moindre que la construction d’une ligne de métro souterraine. Son développement apparaît comme un moyen de renforcer les liaisons de banlieue à banlieue, offrant une plus grande capacité de voyageurs transportés, et une vitesse moyenne « commerciale » supérieure à celle que réalise le service des bus traditionnels.

R.R

Documentation extraite de la revue de la S.H.A. du 14e. Numéro 48.