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03 mars 2021

A Montsouris, l’eau coule de source

On sait que la rue de la Tombe-Issoire est, dans le XIVème arrondissement, sur l’exact tracé de la voie romaine qui allait de Lutèce vers Orléans. Au carrefour de cette voie et du débouché de la rue Beaunier, nous sommes sur le point culminant du Paris de la rive gauche, soit 56 m.

On sait par ailleurs que les Romains, pour alimenter la ville en eau potable, avaient construit un aqueduc traversant la vallée de la Bièvre à la hauteur de Cachan et dont il reste des vestiges. Ils récoltaient alors le précieux liquide  des sources situées sur le plateau de Rungis.

Les siècles passèrent, Paris se développa en superficie et le nombre d’habitants aussi. C’est ainsi qu’au XIXème  siècle, lors du Second Empire, Hausmann, préfet de la Seine, réorganisa l’eau de la Capitale.

Réservoirs de _Montsouris_Avenue_Reille.JPG Ainsi furent construits les réservoirs de Montsouris qui alimentent, à ce jour, les quartiers situées en partie basse de chaque côté de la Seine, fournissant un cinquième de la consommation quotidienne des habitants. Au total, 200.000 m³ sont stockés dans les réservoirs de Montsouris.

Mis en service en 1875, les réservoirs de Montsouris recueillent les eaux de trois rivières situées en Seine-et-Marne, à savoir : le Loing, le Lunain et la Voulzie ; 100 km les acheminent suivant une légère pente. Cependant, une usine de traitement, située à l’Haÿ-les-Roses, procède à une épuration.

5000 m³ d’eau sont recueillis chaque heure dans les grands réservoirs de Montsouris.

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31 janvier 2021

Université populaire du 14e : La Libération : un monde d'après ? Vichy, la Résistance et leurs postérités jeudi 4 février

Michel Margairaz, université populaire du 14ème 75014La Libération : un monde d'après ? Vichy, la Résistance et leurs postérités
Jeudi 4 février 2021, 19H30-21H30 (avec Michel Margairaz, historien, Professeur d'histoire économique contemporaine à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne )

Cette séance sera l’occasion de réfléchir sur le concept d’ «un monde d’après» à travers une conférence et un débat sur les années qui suivirent les espoirs, qui avaient accompagné la Libération, d’un monde meilleur.

JEUDI 4 FéVRIER 2021-19H30/21H30

La Libération : un monde d'après ? Vichy, la résistance et leurs postéritésMichel Margairaz, université populaire du 14ème 75014

Cette conférence-débat se déroulera en distanciel

https://us02web.zoom.us/j/4382666849?pwd=VkpLcG5kWmdtK3I1... 

Il suffit généralement de coller le lien ci-dessus - sinon utiliser en rentrant dans zoom les codes ci-dessous

ID de réunion : 438 266 6849
Code secret : 007687
universite.populaire14@laposte.net  / 8 avenue Villemain 0660727441 / site : www.up14.fr.fr

14 décembre 2020

Une rue du 14ème : la rue Cassini

la rue Cassini.jpgCette rue discrète, reliant la rue du Faubourg Saint Jacques à l’avenue Denfert-Rochereau, porte le nom du premier directeur de l’Observatoire, construit sous Louis XIV.

Qui était Cassini ?

 Giovanni Domenico Cassini (connu sous le nom de Jean Dominique Cassini) nait en 1625 à Perinaldo (comté de Nice). De 1648 à 1669, il dirige l’observatoire de Panzano (Italie) où il publie son traité de géométrie euclidienne et une étude sur l’astronomie de Ptolémée à Bologne.

Colbert l’appelle en 1669. Il fera partie de l’Académie des Sciences, créée deux ans plus tôt en 1667.

Cassini jean- dominique le 1 er  directeur de l'observatoire 1669.jpg

Il est appelé à la direction de l’Observatoire de Paris en 1669, à la demande de Colbert. Il sera naturalisé français en 1773.

    De 1669 à 1693, Cassini publiera « Les Ephémérides des satellites de Jupiter » et de nombreux mémoires qui en partie réunis et publiés, de manière posthume, sous le titre « Opéra astronomica » en 1728.

Devenu aveugle en 1710, il meurt le 14 septembre 1712.

La dynastie Cassini

Son fils Jacques sera aussi astronome et dirigera l’Observatoire de 1712 à 1756  puis son petit-fils  César-François de 1756 à 1784 et l’arrière-petit-fils Jean-Dominique, comte de Cassini, jusqu’en 1793, date de sa démission  (car il était monarchiste sous la Révolution). Tous les Cassini étaient très présents au sein de l'Observatoire, et vivaient même sur place.

Balzac dans sa robe de chambre  par _Boulanger.jpgUn écrivain célèbre vécut rue Cassini : Balzac de 1828 à 1837

Voici comment il présente cette rue « L’espace enfermé entre la grille sud du jardin du Luxembourg et la grille nord de l’Observatoire est un espace sans genre… un espace neutre… Là Paris n’est plus… là Paris est encore… C’est un désert… »

C'est au  numéro 1  de la rue Cassini que Honoré de Balzac s'installe en mars 1828, au moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie. Il s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville (le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent). C’est à cette adresse qu’on voit Balzac se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en particulier « La Comédie humaine ».

Ainsi,  la rue Cassini est le témoignage, au sein du 14ème, d’une histoire scientifique et littéraire du plus grand intérêt.

Photo1: la rue Cassini

Photo 2 : Giovanni Domenico Cassini I. En arrière-plan, l'Observatoire de Paris, dont il fut le premier directeur.

Photo : Balzac dans sa célèbre robe de chambre (aussi désignée comme une robe de bure), par Louis Boulanger.

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30 novembre 2020

Couleurs d’automne au square Serment de Koufra

Square serment de Koufra en automne 4.jpgUne jolie promenade à côté de la porte d’Orléans : le square du Serment de Koufra

Ce parc, très bien fleuri au fil des saisons, est entouré  de beaux arbres aux essences variées. Depuis peu, on y a aussi aménagé une jolie mare et des jardins partagés.

En automne,  certains arbres ont pris des couleurs chaudes contrastant avec les tons sombres  d’un vert -bleuté des cèdres. Les nombreux pots de chrysanthèmes jaunes, ocres et blancs illuminent les allées et les escaliers. Des parterres de pensées et de cyclamens égayent les belles pelouses.

Square serment de koufra en automne 5.jpg

Pour  les petits et les ados : Il y a des aires de jeux au centre ; sur le pourtour : un  skate- park, un manège, deux tables de ping-pong et une installation fermée par des grilles pour jouer au ballon (foot ou volley).

 Voilà une bien jolie promenade qui était particulièrement appréciable lorsque nous ne pouvions pas aller jusqu’aux parcs plus vastes du Parc Montsouris et du Luxembourg !

M.G.V.

 Histoire

Le square du Serment de Koufra d’une superficie de 27 516 m², situé porte d'Orléans a été créé en 1930 sur l'emplacement d'anciennes fortifications l'enceinte de Thiers. Son nom commémore le serment que le colonel Philippe Leclerc prêta devant ses hommes à l'issue de la Bataille de Koufra en Libye le 2 mars 1941. Leclerc avait promis de ne déposer les armes que lorsque le drapeau français flotterait de nouveau sur la cathédrale de Strasbourg.

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11 novembre 2020

La Société historique et Archéologique du 14ème novembre 2020 à janvier 2020

Charles de Gaulle de philippe Ratte ed Nouveau Monde.jpgL'agenda de la Société Historique et archéologique du XIVème arrondissement est modifié en raison des conditions sanitaires.

- Le 14 novembre était prévu un Hommage au Général de Gaulle « Le Grand Homme du 18 juin 1940 »  par l’éminent professeur Philippe Ratte membre du Conseil scientifique de la France Libre. Il est l’auteur de « Charles de Galle, la Vie, la Légende » Editions Larousse et de « Charles de Gaulle »  Editions Nouveau Monde. Malheureusement,  cette conférence doit être reportée en janvier 2021.

Rappelons qu’ il y a à célébrer, en cette année 2020, trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance 22 novembre 1890, le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition le novembre 1970.

 

- Présentation historique et projection du film « La Ligne de démarcation » de Claude Chabrol  : séance prévue en octobre annulée en raison des conditions sanitaires et reportée au 12 décembre.la ligne de démarcation film de Chabrol.jpg

A la salle des fétes de la mairie- annexe 12 rue Pierre Castagnou

« La Ligne de démarcation » est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté du roman « La ligne de démarcation » de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres.    Film  avec une prestigieuse distribution Maurice Ronet, Jean Seberg, Stéphane Audran, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Jean Yanne …

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...(Wikipédia)

Le père du cinéaste, Yves Chabrol, était pharmacien  7 avenue d’Orléans (devenue avenue du Général Leclerc ou existe encore une  pharmacie actuellement).

Il avait résisté avec le Père Corentin Le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle… Il a fait partie d’un mouvement de résistance «  Ceux de la Libération » créé le 2 août 1940  par Maurice Ripoche Maurice Nore, débitant de tabac au 5 avenue d’Orléans, et Pierre Beuchon (tous habitants du 14ème).

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08 novembre 2020

Une place de village : Place Flora Tristan

place Flora Tristan 75014.jpgLorsque le promeneur suit la rue de la Sablière, longue de plus de 340 mètres, il débouche sur une petite place ombragée de platanes.

Nous sommes place Flora Tristan et l’impression première est celle d’être au centre d’un petit village. Le terre-plein central s’orne d’une fontaine Wallace et des cafés proposent leurs services pour les plus assoiffés sur des guéridons disposés sous les arbres. On trouve alentour une brasserie, un bistroquet, une crêperie, une boulangerie. L’atmosphère est  paisible, douce, comme le fût sans doute, jadis, le village de Plaisance.

Mais qui était Flora Tristan ?

FLORA TRISTAN était une ouvrière et une femme deFlora Tristan 1838.JPG lettres, militante socialiste et féministe française, qui fut l’une des figures majeures du débat social dans les années 1840 et participa aux premiers pas de l’internationalisme.

Flora Tristan avait vu le jour en 1803 à Vaugirard qui est encore un village agricole, viticole où quelques familles parisiennes aisées viennent s’installer. Le quartier Plaisance n’est pas encore né et reste, jusqu’en 1840, lié à Vaugirard, avec ses champs et ses moulins à vent.

Mais revenons à Flora Tristan : Flora Tristan est  fille naturelle d’un aristocrate péruvien, et d’ une  bourgeoise parisienne. (note 1)

Elle connut dès sa cinquième année le début d’une terrible errance avec sa mère confrontée à de grandes difficultés financières.  A 17 ans on la marie à un certain André Chazal, graveur de métier. Mais cet homme est jaloux et violent. En 1825, Flora s’enfuit, enceinte de son troisième enfant : Aline qui sera la mère d’un personnage important de Plaisance, Paul Gauguin (1848-1903).

Flora Tristan a beaucoup voyagé.

Elle est allée à plusieurs reprises en Angleterre (en 1826, 1831,1839) . En 1840, elle publie « Promenades dans Londres » où elle décrit une Angleterre industrielle dont le modèle de développement « sacrifie l’homme à la tyrannie du profit »

Elle s’est rendue au Pérou en 1833, espérant se faire reconnaître par sa famille paternelle. Elle y reste jusqu’en 1935 C'est un semi- échec, mais ce voyage initiatique lui permet d'écrire son premier livre : Pérégrinations d'une paria, où elle détaille ses observations sur la vie sociale et politique du Pérou , le pouvoir de l'Église catholique et les exclusions de toutes sortes, y compris l’esclavage dans les plantations sucrières.

Une militante défendant les ouvriers et les ouvrières

En 1843-44, elle  entreprend un « Tour de France » , circuit traditionnel des apprentis-compagnons, afin de s’entretenir avec des hommes et des femmes du monde ouvrier. Son journal paraîtra après sa mort.

En effet, elle ne finira pas son voyage, elle meurt de la fièvre typhoïde à Bordeaux, en novembre 1944.  (Cette mort prématurée semble être la conséquence de l’agression de son mari qui tira sur elle en 1938 : son poumon fut perforé par une balle qui ne put être extraite.) ( note 2)

Son livre « Union ouvrière », paru en 1843, représente le premier manifeste politique important appelant la classe ouvrière à une union internationale.

Flora Tristan aura été la première femme à faire prendre conscience aux ouvriers et ouvrières de leur importance dans les sociétés contemporaines en se constituant « en force de pression autonome représentative, qui ferait céder le pouvoir sur les questions en suspens : le droit au travail, le droit à l’instruction, le droit à un minimum de couverture sociale ».( note 3)

Documentation extraite de « Ecrivains, poètes, artistes du quartier Plaisance » Edition Parole et Poésie

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18 octobre 2020

Un peu d'histoire locale : Montrouge

A l'origine ,la commune de Montrouge était un village, situé au milieu d'un espace qualifié de "plaine", ou plutôt il s'agissait d'un plateau vallonné, suivant les niveaux successifs produits par les alluvions argileuses amenées par la Seine, d'où le nom de " Mont- rouge" ( Rubeo Monte).

Emile de Labédollière dans son livre : "l'Histoire des environs du Nouveau Paris", paru dans les années 1855/60 décrit Montrouge comme suit :

Montrouge n'est plus qu'un triste village, auquel le voisinage de la route d'Orléans donne quelques fallacieuses apparences de vie industrielle ou commerciale. Dans les cabarets riverains s'arrêtent les rouliers dont la plupart transportent à Paris des vins et des vinaigres. Les jours de marché à Sceaux, de nombreux troupeaux de boeufs ou de moutons pétrissent la fange ou soulèvent la poussière de ce chemin défoncé par les lourdes voitures de carriers. On y voit parfois marcher en silence, avec un douloureux recueillement de ces ouvriers qui transportent à l'hôpital le plus proche un de leurs camarades blessé par la chute d''une pierre ou par un éboulement.

A droite de la route, est un écriteau qui porte, en caractères lisibles : Grande-Rue. C'est l'entrée de Montrouge auquel est retiré désormais la qualification de grand, puisque le petit n'existe plus ( l'ex quartier Petit-Montrouge se situait autour de la place Victor Basch actuelle : métro Alésia, ce quartier ayant été annexé à Paris en 1859 ).

L'auteur poursuit : le voyageur qui s'aventure dans ce désert ne saurait être surpris de ne point trouver de trottoirs ; mais ce qui l'étonne, c'est de ne point rencontrer de maisons. Cependant quand il avance, il en aperçoit quelques unes : de vénérables ménagères, qui tricotent derrières les vitres, s'interrompent pour le regarder, et des figures humaines apparaissent sur le seuil des rares boutiques qui ont l'air de n'avoir jamais rien vendu à personne.

 Aujourd'hui, Montrouge a bien changé... Le métro dessert la commune et son futur prolongement jusqu'à Bagneux  rattachera la commune au Grand Paris qui s'annonce, vers 2024. Le passé sera définitivement effacé !

( A suivre)

08 octobre 2020

L'histoire de nos quartiers : le cimetière Montparnasse

le moulin du cimetiere du-montparnasse-4.jpgDepuis 1824, la Ville de Paris avait ouvert au service des inhumations un vaste enclos sous le tire de Cimetière du Sud. Il était situé à l'extrémité nord-ouest de la commune de Montrouge, le long du boulevard extérieur, entre la barrière Montparnasse et la barrière d'Enfer. Ce n'était là qu'un partie de l'ancien cimetière appartenant aux frères de la Charité depuis 1654, venus à Paris sur la demande  de  Marie de Médicis. 

Les frères de la Charité, plus connus sous le nom de Frères de Saint Jean de Dieu, avaient trouvé un moulin, nommé plus tard : le moulin moliniste, par opposition au moulin janséniste, situé plus à droite en venant de Paris. On prétendait que les Jésuites de Montrouge menaient leur scolastique se recréer dans les environs, et la cabale attribuait aux Jésuites d'être partisans de Molina, tandis que les Oratoriens, notoirement favorables aux idées de Jansénius, allaient en promenade au moulin des Trois Cornets, surnommé par la suite, le moulin janséniste. Les uns et les autres furent dépossédés par la Révolution ; mais le moulin du Montparnasse  fut conservé et devint une guinguette. Les Parisiens y venaient manger des galettes et boire du petit vin de Bagneux, le dimanche après ou pendant les vêpres. 

Quand en 1824, le cimetière  de Montparnasse fut constitué, le dit moulin servit de logement aux gardiens.

Enfin, en tombant en ruines, on n'en conserva que la tout et elle fut classée, sur la demande de la Commission du Vieux Paris. Elle se voit encore, avec son toit en poivrière et sa cuirasse de lierre.

En avril 1824, le cimetière du Sud avait une superficie de de dix hectares. en 1852, on l'agrandit jusqu'au boulevard d'Enfer ; de nos jours, il fut encore modifié par le percement de la rue Emile-Richard.

La commune de Montrouge, lésée dans ses intérêts lorsque la Ville de Paris s'attribua le terrain, obtint de percevoir un droit sur chaque inhumation.

L'annexion de 1859 déchargea l'administration parisienne de cette servitude.

Le cimetière resta longtemps rattaché à la paroisse de Saint-Pierre; Plus tard, il dépendit de Notre-Dame-des-Champs, qui pour le desservir, bâtit, boulevard Edgard-Quinet,, une chapelle sous le titre de Notre-Dame-de-Consolation.

 Documentation extraite de l'ouvrage du Chanoine Léon AUBERT,  Curé de Saint-Pierre jusqu'en 1942  : 

                                    le Petit-Montrouge et l'église Saint -Pierre, édité en 1938.

07 octobre 2020

La Société historique et Archéologique d’octobre à novembre 2020 : La ligne de démarcation, hommage au Général de Gaulle

- Visites commentées de l’exposition Marie-Thérèse Auffray au jardin Marie-Thérèse Auffray rue de l’empereur Valentinien précédées d’une promenade : dernière visite le dimanche octobre 11 octobre à 15h. (voir article sur Marie-Thérèse Auffray dans La Voix du 14ème le 3 octobre)

la ligne de démarcation film de Chabrol.jpg- Samedi 10 octobre à 15h Présentation historique et projection du film « La Ligne de démarcation » de Claude Chabrol séance annulée en raison des conditions sanitaires et reportée au 12 décembre.

A la salle des fétes de la mairie- annexe 12 rue Pierre Castagnou

« La Ligne de démarcation » est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté du roman « La ligne de démarcation » de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres.    Film  avec une prestigieuse distribution Maurice Ronet, Jean Seberg, Stéphane Audran, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Jean Yanne …

Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...(Wikipédia)

Le père du cinéaste, Yves Chabrol, était pharmacien  7 avenue d’Orléans (devenue avenue du Général Leclerc ou existe encore une  pharmacie actuellement).

Il avait résisté avec le Père Corentin Le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle… Il a fait partie d’un mouvement de résistance «  Ceux de la Libération » créé le 2 août 1940  par Maurice Ripoche Maurice Nore, débitant de tabac au 5 avenue d’Orléans, et Pierre Beuchon (tous habitants du 14ème).

la société historique et archéologique du 14ème- Le 14 novembre à 15 h Hommage au Général de Gaulle « Le Grand Homme du 18 juin 1940 »  par l’éminent professeur Philippe Ratte membre du Conseil scientifique de la France

à la salle des fêtes de la Mairie- Annexe

Nous avons à célébrer en cette année 2020 trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance en 1890, le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition en 1970.

(photo Wikipédia)

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24 août 2020

Messe pour l’anniversaire de la Libération de Paris

Libération de Paris.jpg

En raison de l’incendie de Notre-Dame, c’est à Saint-Germain l’Auxerrois que sera célébrée, ce dimanche 30 août à 11h30, la messe annuelle pour l’anniversaire de la Libération de Paris.

Elle sera présidée par Mgr. Philippe Marsset, évêque auxiliaire de Paris.

Conformément à la convention signée le 26 juin 2002 entre la Fondation Charles de Gaulle, la Fondation Maréchal Leclerc de Hauteclocque et l’archevêché de Paris, une messe anniversaire de la Libération de Paris est célébrée chaque année.

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02 mai 2020

Montsouris, un quartier, un parc

De nombreuses et contradictoires informations ont été formulées par le passé pour expliquer la naissance du vocable actuel s’appliquant au territoire du quartier de Montsouris, aujourd’hui intégré au XIVème arrondissement de Paris et au parc dont la conception et la réalisation ont  commencé sous le Second Empire.

geant-isore-guillaume-orange.jpgCe qui est établi, c’est la localisation d’un lieu-dit : la Tombe-Issoire, dont une rue – prolongement de la rue Saint Jacques (via Superior à l’époque romaine)- rappelle le combat singulier de Guillaume d’Orange avec le géant Isoré. Ce combat fut relaté dans la chanson de geste du Moniage Guillaume. On était au Moyen-Age…

Ce point d’histoire a donné lieu à diverses interprétations, celle d’une légende moyenâgeuse ( 1)  qui aurait donné, après diverses déformations l’apparition du terme MONT SOURIS.

Tout d’abord en 1533, dans le livre  « la Fleur des Antiquités » de Gilles Corrozet on trouve la forme ISOERE. Puis en 1551, dans les annales de Nicole Gilles, c’est YSORE, puis ISOIRE qui apparaît. Mais, à cette époque, le français évoluait. Phonétiquement, on peut conjecturer que sous l’influence populaire, le nom précédent serait devenu MONTYSORI, puis peu à peu MONTSOURIS, sans vouloir évincer la possibilité, parfois suggérée, de MOQUE-SOURIS !

Voilà pour la petite histoire du mot Montsouris

Combat de Guillaume d'Orange contre le Géant Isoré aux portes de Paris.(photo Wikipédia)

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28 avril 2020

Moulin à Café Semaine 7 du confinement : On ne vous oublie pas !

le  moulin à café café associatf 8 rue sainte léonie 75014 L'équipe du Moulin à Café a un petit message pour vous !

Chers usagers,

Le Moulin à Café est un espace de vie sociale avant tout, et tentera de l'être même à distance. Malgré la crise sanitaire que nous traversons, nous nous devons de rester solidaires !

Vous avez été très nombreux.ses à nous apporter votre soutien depuis la newsletter de la semaine dernière, en renouvelant votre adhésion et/ou en faisant un don, et nous vous en remercions très chaleureusement ! N'hésitez pas à parler de nous autour de vous, plus que jamais, nous avons besoin de vous !

Renouvelez votre adhésion 2020

Faites un don

Nous espérons que vous vivez au mieux cette période difficile. Pensez à bien respecter les consignes sanitaires, aussi bien pour vous que pour les autres. A l'heure où nous parlons du déconfinement et tentons de le préparer au mieux, nous avons une question : Comment imaginez-vous le Moulin à Café dans son ensemble, après le déconfinement ? Répondez-nous ici !

Ensuite, comment s'occuper au mieux pendant ce confinement ?
-Le café associatif Pernety s'engage auprès des Brigades de Solidarité populaire en devenant un point de collecte de dons (retrouvez l'affiche détaillant cette action en pièce jointe). Vous aurez la possibilité d'y déposer des produits, dans le respect des règles de sécurité, aux horaires suivants :

          - MARDI et MERCREDI de 14h à 18h

          - JEUDI de 14h à 17h30

La Ville de Paris a mobilisé toutes les structures privées ou associatives disposant de tissus et de machines afin de lancer la fabrication de ces masques. Le 14e arrondissement participe à l’effort de production en créant un atelier de couture en mairie avec l’association L’Art de Coudre à Paris. Si vous êtes volontaire pour y participer, en étant soit professionnel soit amateur confirmé, vous pouvez vous manifester en envoyant un mail à citoyennetemairie14@paris.fr. Un point de collecte est installé dans le hall de la mairie pour collecter du tissu uni, propre, sans tache et 100% coton, en vue de produire toujours plus de masques.

Université populaire du 14e : ​Impossible de ne pas trouver un sujet qui vous passionne avec les 200 conférences mises en ligne par l’Université populaire du 14e autour de 20 cycles sur des thèmes très divers. On vous recommande la table ronde sur le thème : "Comment les associations investissent-elles le terrain économique?" à laquelle l'équipe du Moulin à Café avait participé. A retrouver ici.

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26 avril 2020

C'est le printemps des poètes à Saint -Germain -des- Prés

C’est le printemps des poètes
à Saint-Germain-des-Prés
 
C’est le printemps des poètes
la fête à Ferré, à Desnos, à Brassens.
C’est le printemps de la poésie,
au pays, à Paris, à la Closerie.
et ici, Aux Deux Magots.
Jours créatifs à La Palette,
le ciel se lave de bleu sur les quais.
Après-midis récréatives,
Prévert colore le gris des pavés
et se teint en vert,
Sonia Rykiel, belle,
se peint en fauve,
Le Bonaparte ravive son tricolore,
les rubans fleurissent aux arbres,
les feux en bleu-outremer,
renversent le trafic.
Soirée magique, poétique,
lumineuse trompette de Vian,
écriture appliquée de Sagan.
 
Et le soleil qui jaillit,
qui sourit, qui se rit,
s’enfuit des Deux Magots
aux rues Jacques Callot,
Dauphine, Mazarine.
Et le vent qui surgit
rue de Buci,
s’envole rue de Conti,
blêmit sous les intempéries,
s'engouffre au Pont-Marie.
C’est le printemps à Paris.
Giboulées de mars,
picoti-picota.
Grêle de rires aux éclats,
perles de joie
sous les doigts de la harpe.
 
Se déhanche en cadence
la cloche par-dessus son toit,
se balancent les heures
au cadran Saint-Germain,
chante Greco,
s’étonne Gide,
marmonne Sartre
sous les raclées de Jacques Laurent.
... il fait-beau-voir
à Saint-Germain-des-Prés !
 
Marie Déa, Damia,
Cora, Barbara...
Maria Casarès vêtue de noir
de l’autre côté du miroir.
S’anime le triangle magique,
Flore, Deux Magots, Lipp.
L’Oeil Écoute et relit
Apollinaire, Cocteau, Max Jacob.
La Hune fait toujours la une,
Le Divan a plié bagages.
Genevieve Dormann et Régine Desforges
broderies à petits points, Point de Hongrie.
François Gall arrivé de Transylvanie,
a fréquenté Marquet, Kisling, Léger,
pêcheurs et bouquinistes,
a flâné dans les ruelles
autour de sa mansarde-atelier
peint Segonzac et Durand Ruel,
lu Eluard, Brel et Victor Hugo,
ouvert sa galerie rue Jacques Callot,
traversé ponts et quais, respiré la Liberté,
à Saint-Germain-des Près...
 
C’est le printemps des poètes,
La Chance aux Chansons.
En dormance, Monsieur le Temps,
puissantes créations de Louise.
Vibre sa voix déclamant Marie-Lize,
se passionne récitant Eugénie.
Soirée de mars en rimes et chansons
ruisselle la harpe de Marie-Pierre
sous ses doigts estampillés Cochereau.
Virtuosité des cordes
quatuor des cœurs
pétillance des sons.
Félicité au rivage des peintres et poètes,
des écrivains, muses et musiciens.
 
Marie-Lize Gall

25 avril 2020

L'actualité dans le 14ème, lettre de la mairie du 24 avril (suite)

Initiatives solidaires

Histoire en livre numérique pour les enfants

Cette histoire vient d'être conçue avec amour pour vos enfants par Perrine Gourgeot et illustrée par Claire Wortemann. Elle est offerte en téléchargement. Perrine Gourgeot qui est aussi directrice d’une crèche municipale explique sa démarche :
"Parce que chaque situation rencontrée par un enfant devrait pouvoir être évoquée dans un livre, afin de le rassurer, j'ai imaginé une histoire pour mettre des mots sur notre quotidien si particulier en cette période inédite. J'espère que vos enfants l'apprécieront. Bon confinement à tous, et n'oubliez pas : restez chez vous !"

Préparez des gâteaux pour le personnel médical

Le collectif les Hyper Voisins lance un appel aux apprentis et aux pros de la pâtisserie : rejoignez le groupe « Vos gâteaux 14 » sur Whatsapp pour cuisiner vos merveilles à destination du personnel médical. Le mercredi vers Saint Joseph et Villejuif et le samedi vers l’institut Montsouris. Toutes les infos pratiques (livraison, conseils sanitaires…) sur le groupe. Cliquez et bienvenue à tous.

Culture / Que Faire à la Maison ? 

Les libraires s’organisent en attendant la réouverture.

Les librairies sont fermées au public mais certaines proposent ou vont proposer dans les jours à venir un service de retrait. La plupart des librairies du 14e sont représentées sur les sites Jesoutiensmalibrairie et Place des libraires.
Vos librairies de quartier ont besoin de vous. Nous vous invitons à consulter leur page internet pour plus d’information sur les possibilités de commander leurs livres.

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13 avril 2020

Se cultiver à domicile, Pari(s) relevé!

En ces tefenêtre sur l'autre.pngmps bouleversés, l'heure peut (aussi) être à la création. La MEP, la Maison de la Poésie et le Forum des Images s'associent et vous convient à un rendez-vous participatif et artistique, le projet "Fenêtre sur l'autre", qui consiste à laisser libre court à votre créativité en matière d'image, de vidéo et/ou d’écriture. On vous explique tout sur ce défi audacieux !

Nouvelle semaine de confinement et l'inspiration pour remplir vos journées commence à manquer ? On se démène pour que l'ennui ne s’éternise pas dans votre salon. Nous avons sélectionné un cocktail bien vitaminé de longs-métrages pandémiques, et sans zombies, on ne voudrait pas tomber dans le cliché.

musée du vatican escalier à double hélice.jpgLes structures d’œuvres visuelles nous ouvrent elles aussi les portes de leurs territoires déconfinés. De l'architecture à la photographie, en passant par les arts plastiques, nous vous proposons de consulter en ligne toutes ces collections. Pour continuer de voyager, mais à l'autre bout du monde sans bouger de chez vous, nous vous invitons à parcourir les plus célèbres musées du globe. 

Après avoir parcouru l'art sous la plupart de ses formes (ou presque), pourquoi ne pas faire un peu de gymnastique mathématique ? Cette discipline peut être souvent boudée, alors servons-nous de ce confinement pour se rabibocher avec elle, tout en douceur. Histoire de briller un peu plus lorsque vous étalerez votre science lors des prochains apéros ensoleillés!

La météo est au beau fixe cette semaine, alors même s'il n'est pas question de sortir de chez soi (sans raison valable), il n'est pas interdit de s'offrir un moment « green ». Balcon, jardin, terrasse ou non, cultivez ce qui vous fait plaisir et apprenez à jardiner de chez vous, détente assurée.

  L'histoire de Paris à portée d'oreille

Histoire avec un grand H, politique, exils, vie au Moyen Âge, soirées parisiennes, mode, architecture... Notre capitale est riche d’une histoire vieille de deux millénaires. Disposant d'un peu de temps, c'est le bon moment de nous y (re)plonger à travers de passionnantes conférences, dispensées par des spécialistes du genre, professeur·e·s, historien·ne·s, commissaires d'exposition,écrivain·e·s.

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02 avril 2020

Le Moulin à Café : confinement semaine 3, les bons plans

le  moulin à café café associatf 8 rue sainte léonie 75014Chers usagers,

Le Moulin à Café est un espace de vie sociale avant tout, et tentera de l'être même à distance. Malgré la crise sanitaire que nous traversons, nous nous devons de rester solidaires !

1)-Dans un premier temps, pensons aux plus fragiles d'entre nous :

Pour rappel, les personnes âgées de 75 ans et plus, en situation de handicap, avec des problèmes de santé ou situation d'isolement, peuvent bénéficier du service d'accompagnement de la Mairie de Paris en appelant le 39 75 ou bien le Centre Communal d'Actions Sociales (pour le 14e : 01 53 90 32 00).

-Aussi, la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales continue. En cas d’urgence, les victimes peuvent se signaler auprès de la police ou prendre rendez-vous par téléphone pour déposer plainte au 34 30. Le 39 19 (Violence Femmes Info), le 08 00 05 95 95 (Viols Femmes Information) et le 119 (Enfance en danger) sont toujours disponibles. Le Réseau d’Assistance aux Victimes d’Agression et de Discrimination (RAVAD) est aussi impliqué dans les projets associatifs LGBT que dans les projets institutionnels (Mairie de Pairis, Union Européenne). En cas d'urgence suite à des agressions ou discriminations homophobes : 06 89 81 36 90 ou urgence@ravad.org .

La plateforme de signalement des violences sexuelles et sexistes mise en place par le ministère de l’Intérieur pour signaler des violences et pouvoir bénéficier d’assistance et de conseils reste opérationnelle pendant la période de confinement et est disponible.

-Enfin, une groupe de nos bénévoles se propose d'assurer un accompagnement téléphonique pour celles et ceux qui veulent rompre l'ennui et la solitude dû à ce confinement. Celles et ceux qui le souhaitent peuvent nous communiquer leur numéro de téléphone afin d'être appelé.e (par mail à cette adresse : animation@moulin-cafe.org ). Ces informations seront et resteront évidemment confidentielles, comme celles reçues lors de votre adhésion.

2)-Ensuite, comment s'occuper au mieux pendant ce confinement ?

Profitons de ce temps mis à notre disposition pour retourner à l'essentiel : se reposer, se ressourcer, faire un grand nettoyage de printemps, rempoter les plantes, faire du tri dans son dressing, appeler nos proches, saluer nos voisins par la fenêtre ... de nombreux tutoriels ou cours en direct sont disponibles sur YouTube et autres réseaux sociaux, tels que de la méditation, de la communication non-violente, du yoga, du sport...

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26 mars 2020

Alphand, le jardinier de Paris

Adolphe Alphand par Roll exposé au Petit Palais.jpgLe Second Empire a imprimé son empreinte sur Paris à travers d’une part, les travaux initiés par Haussmann offrant à la cité un réseau d’avenues plantées d’arbres et d’autre part, la naissance et le développement d’espaces verts à l’image de ce que proposait l’influence anglaise à l’époque.

A l’origine de ces réalisations, un homme : Jean-Charles Adolphe Alphand. Il était né à Grenoble en 1817 et mourut à Paris en 1891. Il fut élève de l’Ecole Polytechnique en 1835 et de l’Ecole des Ponts et Chaussées en 1837.

Haussmann qui rénova Paris en détruisant près de la moitié de l’espace bâti ancien, avait créé en 1855 le Service des Promenades et des Plantations qu’il confia à Alphand qui devint ingénieur en chef des Promenades. Il faut préciser qu’ Alphand avait écrit un ouvrage : « l’Art des jardins »  dans lequel il précisait ceci : « Les travaux de plantations devraient marcher de pair dans les grandes villes avec ceux de la construction et que le tracé d’une ville doit comprendre des jardins publics. »

De 1852 à 1870, le Paris du Second Empire connait un véritable bouleversement. Ainsi, 111 ha de squares, parcs et jardins sont créés. En 1855, sont réalisés le jardin de l’avenue Foch, le Pré Catelan, le jardin de la Tour Saint Jacques, en 1858 le jardin des Champs Elysées, en 1860 le  Jardin d’Acclimatation, le bois de Vincennes, en 1864 le parc des Buttes Chaumont, en 1878 les jardins du Trocadéro.parc Montsouris lac.2 jpg.jpg

 N’oublions pas dans le XIVème arrondissement, le parc Montsouris de 15 ha que chacun de nous apprécie pour sa configuration de parc « à l’anglaise » opposée à la rigueur classique d’un Le Nôtre. Il fut aménagé entre 1867 et 1878 sur le site d'anciennes carrières.

Nous sommes les héritiers de cet immense héritage. Gageons que nous saurons le préserver et bien sûr l’embellir.

23 mars 2020

La Souris d’eau premier trimestre 2020

la souris d'eau publication logo.jpegLe N° 16 Premier trimestre 2020 de « La Souris d’eau » est paru.

La Souris d’eau est un périodique trimestriel de liaison du Conseil de Quartier Montsouris-Dareau avec les habitants créé en 2016. Au-delà des habitants du quartier Montsouris-Dareau, ce magazine  peut intéresser tous les habitants du 14ème car il propose des articles sur l’histoire littéraire, artistique, architecturale…de ce quartier. Il évoque aussi les  initiatives menées par des associations…

En ce moment où vous êtes confinés, n’hésitez pas à télécharger et feuilleter les 16 différents  numéros de «  La Souris d’eau » qui   nous révèlent une foule d’aspects de notre quartier avec des articles passionnants, illustrés de très belles photos !

http://cdq.montsouris.online.fr  

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21 mars 2020

L’équipe du Moulin à Café ne vous oublie pas !

le moulin à café les bons plans.pngChers usagers,

Le Moulin à Café est un espace de vie sociale avant tout, et tentera de l'être même à distance. Malgré la crise sanitaire que nous traversons, nous nous devons de rester solidaires !

Dans un premier temps, pensons aux plus fragiles d'entre nous :

Tout comme pendant la période de canicule de 2019, les personnes âgées de 75 ans et plus, en situation de handicap, avec des problèmes de santé ou situation d'isolement, peuvent bénéficier du service d'accompagnement de la Mairie de Paris en appelant le 39 75 ou bien le Centre Communal d'Actions Sociales (pour le 14e : 01 53 90 32 00). Des agents mandatés par la Ville de Paris appelleront ces personnes, en toute confidentialité, pour s’assurer qu'elles vont bien. Si besoin, un accompagnement personnalisé sera proposé et, le cas échéant, des secours seront envoyés. 

Ensuite, comment s'occuper au mieux pendant ce confinement ?

Profitons de ce temps mis à notre disposition pour retourner à l'essentiel : se reposer, se ressourcer, faire un grand nettoyage de printemps, rempoter les plantes, faire du tri dans son dressing, appeler nos proches, saluer nos voisins par la fenêtre ...

Aussi, notre équipe se creuse les méninges pour rassembler des idées à vous proposer via nos réseaux sociaux tout au long de cette période (conversation Skype en anglais, des bons plans lecture / cinéma / musées, tutoriels pour faire des produits ménagers maison... ). Nous sommes évidemment preneurs de vos trucs et astuces, de vos propositions de rendez-vous virtuels - n'hésitez pas à nous écrire à l'adresse suivante : animation@moulin-cafe.org . Vous pouvez aussi nous identifier sur vos publications afin que nous les partagions !

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15 mars 2020

Exposition consacrée à l'exode des Parisiens en 1940

Le nouveau musée de la Libération, situé 4 avenue du colonel Henri- Rol-Tanguy place Denfert, présente jusqu'au 30 août 2020, une exposition consacrée à l'exode des Parisiens en juin 1940. Il s'agit d'un épisode majeur de la Seconde Guerre Mondiale où plus de huit millions de Français dont deux millions de Parisiens en ont été les acteurs, et ceci afin d'échapper à l'avance de l'armée allemande en juin 1940. 

exode des parisiens 1940.jpgOn y trouve des photos, des lettres, des affiches, des dessins d'enfants qui expliquent ce drame peu évoqué en ce qui concerne  la Seconde Guerre Mondiale. On peut lire des témoignages d'époque. Ainsi, le critique et historien du cinéma, Georges Sadoul écrit ceci : "voitures, bicyclettes, voitures d'enfant, brouettes surchargées de matelas, de couvertures, de chats, de cages d'oiseaux, de poupées, de casseroles, de valises pleines à crever, de paquets informes, enfin  un délire de panique".

Il faut savoir que 90 000 enfants lors de cet exode, se sont perdus  et exode des Parisiens, juin 1940_ © photo de Carl Mydans  The LIFE Picture Col  Getty Images.jpgn'ont pu être sauvés que par le secours de certaines familles d'adoption. La question du retour de cette population ne pourra être réalisée qu'après le discours de Pétain le 17 juin 1940 et la signature de l'armistice qui s'ensuivra, le 22 juin.

Cette exposition est un témoignage puissant et accablant à propos d'un drame qu'aujourd'hui peu de nos concitoyens connaissent.

le Parisien

09 mars 2020

Le Livre Ecarlate rencontre avec François Géze mercredi 11 mars

françois geze,le  livre ecarlate 31 rue du moulin vert75014La librairie Le Livre Ecarlate et les editions La Fabrique vous invitent à une soirée rencontre avec François Gèze autour de "Hirak en Algérie. L’invention d’un soulèvement"  mercredi 11 mars à partir de 19h

Le Livre Ecarlate 31 rue du Moulin Vert 75014

07 mars 2020

Un peu d'histoire : le cimetière Montparnasse

cimetière Montparnasse.jpgInitialement appelé le cimetière sud  et plus tard celui du  Montparnasse, il fut réalisé à l'origine sur un enclos appartenant avant la Révolution aux religieux de la Charité. Cet enclos permettait aux séminaristes des Jésuites de Vaugirard d'y prendre leur repos. 

C'est en 1824 que fut inauguré le cimetière. Un agrandissement y fut réalisé en 1847. En 1891, sa surface fut légèrement diminuée par l'élargissement de la rue Froidevaux située au sud et la création de voies adjacentes dont la rue Émile Richard. 

De 1825 à 1883, ce cimetière avait pour surnom : "le champ de navets", dénomination réservée aux condamnés à mort. 

Au début du 19ème siècle, de nombreux moulins Cimetiere Montparnasse.jpgétaient implantés sur ces territoires du sud de Paris. Aujourd'hui, le seul témoin de ces moulins est le "moulin de la Charité" datant du début du 17ème siècle et qui tire son nom des religieux de la Charité évoqués plus haut.

Ces moulins étaient à la fois des cabarets et des moulins à farine. Ils servaient des galettes et du vin à une clientèle estudiantine (pro-jésuite) alors que le moulin des 3 Cornets situé aux environs était fréquenté par une clientèle  janséniste. Le moulin de la Charité est le seul et unique témoin de la quarantaine de moulins qui fonctionnaient sur le territoire compris entre Montparnasse et le Petit Montrouge, ceci tout au long d'une grande partie du 19ème siècle. Ces moulins  étaient alimentés par le blé provenant de la région de Beauce. 

04 mars 2020

Université Populaire du 14ème "Redécouvrir Marx?" conférence-débat samedi 7 mars

université populaire du 14ème redécouvrir marx.pngSamedi 7 mars 2020, l’UP 14 organise une conférence-débat intitulée "(Re)découvrir Marx ?" Cette unique séance se déroulera entre 10h30 et 12h30 à la Bibliothèque Aimé Césaire (5, rue de Ridder – métro Plaisance).

(Re)découvrir Marx ? Par Jean Quétier, enseignant-chercheur du Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine, Université de Strasbourg.

Samedi 7 mars 2020 10H-30-12H30 à la Bibliothèque Aimé Césaire, 5 rue de Ridder

 Attention - le nombre de places est strictement limité -  (Le nombre de places maximum est de 80 places. Nous ne pourrons pas aller au-delà et nous devrons refuser du monde dès que les places seront occupées.)

Est-il encore besoin de découvrir Marx ? Comme souvent, ce qui semble su comme une sorte d'évidence est en réalité mal connu. Ce qui s'applique particulièrement à Marx tant le rapport à son œuvre fut l'occasion de grandes passions, de belles actions et de méfaits terribles. Marx n'en finit pas d'interpeller ceux qui s'essaient à penser nos sociétés et leurs mouvements, les actions humaines et leurs effets.

universite.populaire14@laposte.net  / 8 avenue Villemain / 0660727441

http://www.up14.fr

03 mars 2020

L’histoire des Parisien·ne·s lors de l'exode de 1940 au Musée de la Libération de Paris

exode - lace denfert-rochereau 75014Il y a 80 ans, en France, 8 millions de personnes fuyaient la guerre. Le musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin retrace l'histoire des Parisien·ne·s lors de l'exode de 1940. Cette première exposition temporaire raconte la fin brutale et rapide d’une société pourtant bien organisée et porte la réflexion sur l’expérience des réfugié·e·s, d’hier à aujourd’hui.

LES PARISIENS DANS L’EXODE DE 1940

Musée de la Libération de Paris

Printemps 1940 en France : huit millions de personnes fuient sur les routes pour échapper à l’avance des armées allemandes. 80 ans après, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur cette tragédie française et européenne.

Du début du mois de mai à la mi-juin 1940, les populations ont traversé un moment historique bouleversant : la fuite sur les routes de huit millions de personnes pour échapper à l’avance des armées allemandes. Les trois quart des Parisiens se sont jetés sur les routes, entassant comme ils le pouvaient leurs affaires les plus précieuses, dans un chaos inimaginable. Cet effondrement brutal des structures et de l’organisation de la société explique pour partie l’accueil fait à l’armistice demandé par le Maréchal Pétain.

De cet épisode traumatique, force est de constater qu’il ne reste que peu de traces. Très peu d’objets et dessins témoignent de ce moment, au contraire de nombreuses images fixes et animées, journaux, archives qui seront présentés dans l’exposition. 80 ans après, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une tragédie française et européenne.

L'exposition raconte la fin brutale, en quelques semaines traumatisantes, d’une société pourtant bien organisée et porte la réflexion sur l’expérience des réfugiés, d’hier à aujourd’hui.

Musée de la Libération de Paris 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris (PLACE DENFERT-ROCHEREAU) T : 01 40 64 39 44

Dates : Du 27 février au 30 août 2020 :
mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de 10h à 18h

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24 février 2020

La Société Historique et archéologique du 14ème annonce :

société historique et archéologique du 14ème.jpegI- L'Assemblée Générale ordinaire de la SHA du 14ème aura lieu le samedi 29 février 2020 à 15 heures -mairie principale du 14ème- Salle polyvalente accessible par l'entrée principale de la mairie.

II- Grange de la ferme de Montsouris (17 villa Saint Jacques)

La restauration du dernier témoignage rural de Paris est menée avec notre association et le Conseil de quartier. Le 5 février dernier, une visite du chantier a eu lieu. Le crépi des années 60 a été ôté. Après avoir mis la façade à nu, l'ancien arc en plein cintre de la porte principale est ainsi apparu. Cet élément ancien sera pris en compte par un modificatif du permis de construire pour être ainsi restauré.

III- Pavillon Troubadour, 15 Villa saint Jacques

Les travaux de restauration doivent débuter en 2021. Ni le Collectif de Port-Mahon, ni la SHA , ni le Conseil de quartier n'ont été tenu au courant. Les travaux d'un coût de 500 000 € prévoient un réaménagement avec la construction d'une annexe en bois qui deviendra la Bagagerie du 14ème arrondissement pour les personnes en difficulté. La SHA sera vigilante afin que la carrière souterraine classée monument historique, et le Pavillon Troubadour ne soient pas défiguré.

IV-Le 28 mars 15h à la salle polyvalente : Présentation historique et Projection du film "La ligne de démarcation", de Claude Chabrol.

Son père Yves Chabrol, pharmacien de son état, au 5 avenue d'Orléans, avait été résistant avec le père Corentin le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle. Le film : "La ligne de démarcation" est un film franco-italien sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté d'après le roman ayant le même titre, de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres. 

V- Samedi 25 avril à 15h au départ de la mairie : promenade urbaine autour de la maison commune qui rappellera, parmi d'autres, l'Aspirant Dunant, le Général Leclerc, Jean Moulin, Maurice Ripoche, le Colonel Rol-Tanguy et Vercors mais aussi " les  petits, les obscurs,les sans-grades, les oubliés" de la Seconde Guerre Mondiale de notre petite Patrie...

28 janvier 2020

Université populaire du 14ème cycle "La Commune de Paris 1871" mardis 28 janvier et 4 février

université populaire du 14ème, la commune de Paris 1871Le  cycle de l’Université Populaire du 14e « La Commune de Paris - 1871 - Ville libre et autogérée ? » qui a commencé le mardi 14 janvier se déroulera tous les mardis jusqu'au 4 février à la Maison de la Vie Associative et des Citoyens (MVAC, ex MDA) – 22, rue Deparcieux 75014

"Pendant 72 jours, de mars à mai 1871, Paris a connu un moment original en vivant une expérience de ville libre, s'administrant elle-même. D'où venait l'idée fédéraliste qui irrigue en grande partie la vision communarde ? Les communards visaient à une forme de démocratie où le peuple n'abdique jamais sa souveraineté dans les mains des élus. Qu'en fut-il en réalité ? La Commune a-t-elle été capable d'administrer les services publics et dans quel sens les a-t-elle orientés ? Voici les principaux axes que ce cycle souhaite questionner." 

Conférences à venir :

Mardi 28 janvier : La Commune et la démocratie, par Pierre-Henri Zaidman, historien

Mardi 4 février : La Commune et les services publics, par Jean-Louis Robert, historien

 Pour avoir le programme complet cliquez sur lire la suite ou  sur www.up14.fr  

Les séances sont entièrement gratuites, sans inscription, en entrée libre dans la limite des places disponibles.

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26 janvier 2020

Le XIVème : les petits secrets de ses rues

La rue Cassini est une rue discrète. située à proximité de l'Observatoire de Paris. Elle relie la rue du Faubourg Saint Jacques à l'avenue Denfert Rochereau. Une atmosphère de calme et de mystère y règne, du fait de son isolement.

1rue_cass1.jpg

En 1903, y fut découverte une stèle gallo-romaine présentée aujourd'hui au musée Carnavalet. Cette stèle d'une hauteur de 1,44 mètre représente un forgeron et ses instruments de travail. Ce personnage a un visage buriné, les moustaches tombantes et porte un tablier de cuir. Sa main gauche tient une pince à feu. Le bras droit du personnage est manquant, mais il devait présenter un marteau posé sur une enclume. A Lutèce, les forgerons avaient un rôle important, comparable à celui qui était le leur dans les grands ports maritimes. On y voit là, la présence de Vulcain que l'on retrouve parmi les dieux du pilier des Nautes, présenté sous  le parvis de Notre-Dame. 

Les Nautes furent une corporation importante, en relation étroite avec les forgerons de Lutèce ; car un trafic substantiel fonctionnait tout au long de la Seine, en amont vers la région habitée par les Sénones (Sens) en aval chez les Rotomagnus (Rouen), et plus loin en direction de la mer, chez les Juliobona (Lillebonne).

On sait que en 52 après Jésus-Christ, Labienus, gouverneur de Lutèce, arraisonna 50 bateaux. On peut dire qu'à l'époque, les Nautes étaient une corporation très importante pour la vie commerciale et artisanale de Lutèce. 

La stèle gallo-romaine de la rue Cassini est le témoignage encore vivant de la naissance de Lutèce.

23 janvier 2020

La Société Historique et Archéologique du 14ème annonce

société historique et archéologique du 14ème.jpeg- Le 25 janvier 15h à la Salle Polyvalente de la mairie du 14ème (2 place Ferdinand Brunot) 1939-1945. Le Chemin de Mémoire de la Seconde Guerre Mondiale dans le XIVème arrondissement ou l'évocation de la triste et héroïque histoire de 1932 habitants du 14è qui ont été assassinés, déportés juifs et résistants ainsi que celle des résistants civils et militaires... (La conférence sera suivie du verre de l'Amitié)

- Le 29 février à la Salle Polyvalente : l'Assemblée générale de la Société Historique et Archéologique du 14ème aura lieu  ce jour-là. Horaire à préciser ultérieurement. L'Assemblée  sera suivie du verre de l'Amitié.  

- Le 28 mars à la salle polyvalente : Projection du film "La ligne de démarcation", de Claude Chabrol.

Son père Yves Chabrol, pharmacien de son état, au 5 avenue d'Orléans, avait été résistant avec le père Corentin le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle. Le film : "La ligne de démarcation" est un film franco-italien sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté d'après le roman ayant le même titre, de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres. 

10 janvier 2020

Ouverture du musée de la Libération de Paris

le musée de la libération de paris musée du général Leclerc musée jean Moulin dans un pavillon ledoux.jpgJusqu'à présent, le musée de la Libération de Paris fonctionnait dans les locaux situés  sur la dalle jardin de la gare Montparnasse. 

Le 25 août 2019, ce musée a été déménagé dans le Pavillon Occidental de l'ancienne barrière d'Enfer,  place Denfert-Rochereau (un des deux pavillons Ledoux) (métros : lignes 4 et 6). Cela était nécessaire, compte-tenu de la faible fréquentation du premier musée, trop peu visible à sa visite. Chaque année, environ 15 000 visiteurs le fréquentaient.

Le nouveau musée bénéficie d'un emplacement plus favorable, car il est situé non loin du musée des Catacombes et profite de l'existence d'un abri de défense passive. musee de la liberation de paris poste de Rol- tanguy.jpg

Il faut savoir que le colonel Rol Tanguy avait en sous-sol son poste de commandement pendant la Libération. Ce musée porte le nom de :"Musée de la Libération de Paris- musée du Général Leclerc- musée Jean Moulin".  Il raconte sous une forme chronologique l'histoire dont Paris fut le témoin, depuis les prémices de la guerre, l'exode, l'occupation allemande et jusqu'à la libération de la ville. Le point central de ce musée est formé par l'accès donné aux sous-sols du bâtiment, ceux-ci situés à une profondeur de 20 mètres. 

La prochaine exposition, prévue dès février 2020, présentera des documents sur l'exode. "1940 les Parisiens dans l'exode"

Il faut préciser que l'accès en est gratuit sauf pour les expositions temporaires.

Adresse : 4 avenue du Colonel Henry Rol-Tanguy - Place Denfert Rochereau-

Informations : tél : 01 40 64 39 44- Programme détaillé disponible sur : www.museeliberation-leclerc-moulin.paris.fr

Réservations en ligne : www.billetterie-parismusees.paris.fr

14 décembre 2019

Exposition “Geneviève 1600ème anniversaire” à la mairie du 5ème du 27 novembre au 19 janvier

sainte genevieve 1600e anniversaire  exposition du 27 nov au 19 janv 2020.pngDu 27 novembre 2019 au 16 janvier 2020, à la mairie du 5e arrondissement, une exposition inédite retrace la vie de Ste Geneviève, patronne de Paris, à l'occasion de son 1600e anniversaire, avec des œuvres d'une valeur inestimable.

(Entrée gratuite)

À l’aube du 1600e anniversaire de la naissance de sainte Geneviève, la mairie du Ve arrondissement ne pouvait manquer ce rendez-vous avec l’Histoire.
Ses bâtiments occupent, avec ceux de la faculté de Droit, de la bibliothèque Sainte-Geneviève, du lycée Henri IV et du Panthéon, une position dominante, couronnant la Montagne dédiée à la patronne de Paris. Cette figure de l’époque mérovingienne a laissé au cœur de la capitale un héritage intellectuel et culturel considérable, qui se perpétue jusqu’à nous et dont le rayonnement a dépassé très largement le seul cadre parisien.
L’association Art sacré II (lartsacre2.com) chargée de la réalisation de cette exposition, a été créée par Mgr Jean-Louis Bruguès, ancien bibliothécaire et archiviste du Saint-Siège. Ainsi cette structure peut-elle offrir toutes les conditions requises pour permettre, en collaboration avec les Archives nationales, le musée de la Légion d’Honneur, la bibliothèque du Saulchoir et bien d’autres institutions, la présentation d’une exposition à la hauteur d’un événement si mémorable.

Cliquez sur les documents pour les voir en plus grand

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