08 novembre 2018
Une plaque en mémoire de Robert CAPA au 37 rue Froidvaux
Le jeudi 8 novembre 2018 à 10 heures 45 sera dévoilée une plaque en mémoire de Robert CAPA devant l’immeuble sis 37, rue Froidevaux dans lequel il avait installé son atelier de photographie avec Gerda TARO (1910-1937) et David « Chim » SEYMOUR (1911-1956)
Cette cérémonie aura lieu en présence de Anne HIDALGO Maire de Paris, Christophe GIRARD Adjoint à la Maire de Paris pour la culture, Carine PETIT Maire du 14e arrondissement, Karen TAÏEB Adjointe à la Maire de Paris chargée du patrimoine p
Robert CAPA (1913-1954) pseudonyme d'Endre Ernő Friedmann, né le 22 octobre 1913 à Budapest et mort le 25 mai 1954 en Indochine, est un photographe et correspondant de guerre hongrois.
Photojournaliste, correspondant de guerre et co-fondateur de l’agence MAGNUM PHOTO
Photo de Robert Capa prise par sa compagne Gerda Taro en mai 1937, durant la Guerre d’Espagne.
02:11 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
06 novembre 2018
"Carnets de balles et de voyage" de Marcel Santi : soirée le 7 novembre et exposition jusqu'au 2 décembre à la Cité Universitaire
Dans le cadre du Centenaire 14-18, rejoignez-nous, le 7 novembre à 19h pour une soirée à la Maison Heinrich Heine de la Cité Universitaire autour du livre "Carnets de balles et de voyage" de Marcel Santi : dessins et écrits des tranchées d'un Poilu de la Grande guerre.
Envoyé au front pendant la Première Guerre mondiale, le dessinateur Marcel Santi a croqué de manière saisissante son quotidien et celui de ses camarades dans les tranchées. Cette exposition consacrée à l’artiste présente ses croquis récemment publiés par Jean-Pierre Hammer (Éditions Karthala 2017), ainsi que d‘autres dessins réalisés au cours de ses voyages à travers la France. L’éditeur présentera ce nouveau recueil ainsi que le parcours du peintre à l’appui de photos.
La soirée se déroulera en présence de Madame Christiane Deussen, Directrice, de Jean-Marc Ayrault, ancien 1er ministre et Président de la Mission de la mémoire de l’esclavage, des traites et de leurs abolitions, et de l’auteur J.-P.Hammer.
Modération assurée par François Heintz, journaliste à La Page du 14ème
Présentation du livre et de l’exposition le mercredi 7 novembre à 19h30 précises à 21h.
Visite libre de l’exposition à partir de 21h, dans le cadre d’Art-Hop-Polis.
Commencez ou poursuivez la soirée avec d’autres expositions, organisées dans le cadre du projet Art-Hop-Polis, dans les maisons participantes : Maison de la Tunisie, Fondation des États-Unis, Maison du Mexique, Collège d’Espagne et Maison du Portugal – André de Gouveia
Entrée libre - Réservation conseillée pour cette soirée du 7 novembre :contact@maison-heinrich-heine.org
Maison Heinrich Heine 27 C Bd Jourdan 75014 Paris - tél : 01 44 16 13 00
13:48 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Expositions, Histoire, Livre/BD/Mangas | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
05 novembre 2018
Récital littéraire : Derniers feux...jeudi 8 novembre à la Cité U
Récital littéraire : Derniers feux... Die letzten Feuer... jeudi 8 novembre de 20h00 à 22h00
Dans le cadre du Centenaire 14-18
Cent ans après, un récital à deux voix pour évoquer en mosaïque la fin de la Grande Guerre (1914-1918). Un duo d’artistes franco-allemand offre un dialogue entre la musique pour piano de compositeurs de l’époque et les mots de grands écrivains pour partager autrement la réalité de la guerre. Une réflexion et une méditation sur la paix, non dénuée d’humour.
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Théophile Choquet comédien - Lennart Felix pianiste
Maison Heinrich Heine
Cité internationale universitaire de Paris
27 C, Boulevard Jourdan F – 75014 Paris
tél. + 33 (0)1 44 16 13 00
info@maison-heinrich-heine.org
13:17 Publié dans Histoire, Littérature, Musique/Chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cité internationale universitaire 17 boulevard jourdan 75014, maison heinrich heine fondation de l' allemagne | Facebook | | Imprimer |
04 novembre 2018
La Fureur des Mots du 5 au 27 novembre
La fureur des mots revient pour une nouvelle édition en cette année hautement symbolique pour la mémoire collective. Un choix du souvenir... mais également de la vie d’après.
Durant cette quinzaine, conférences, lectures ou spectacles évoqueront les années folles, l’émancipation des femmes mais également l’héritage politique avec le pacifisme et la montée du communisme. Colette et Apollinaire côtoieront Romain Rolland et Pierre Lemaître.
Au - delà des mots, vous pourrez aussi vous plonger dans « La guerre des crayons » avec les très émouvants dessins des enfants des écoles pendant la guerre, conservés au musée Montmartre et exposés à la Mairie.
Exposition La guerre des Crayons, 11 au 17 novembre (Livre de Marion Pignot - Editions Parigramme)
Pendant toute la durée du conflit de 14/18, les élèves des écoles des rues Sainte-Isaure et Lepic à Montmartre furent invités par leurs instituteurs à dessiner la guerre. Ces œuvres délivrent un bien rare : la parole des enfants. Que perçoit-on du chaos quand on a entre 6 et 13 ans et qu’on est soumis à une intense propagande guerrière ?
Hall de la Mairie du 14e, 2 place Ferdinand Brunot 75014
22:15 Publié dans Expositions, Histoire, Littérature, Livre/BD/Mangas, Mairie du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
Festival de lectures-spectacles au Théâtre 14
Les Universités Populaires du Théâtre et le Magasin d’Ecriture théâtrale proposent un festival de lectures-spectacles les 5, 6 et 7 novembre 2018 au Théâtre 14
Populaire, intelligent et… gratuit !
Armistices- 1918 – 2018
A l’issue de l’hécatombe de la « Grand Guerre » un grand mouvement pacifiste mondial s’est levé :
« Plus jamais ça !» Mais la « Der des Ders » ne l’est pas restée longtemps.Le traité de Paix signé à Versailles portait en lui tous les germes des conflits à venir. De Gaulle parle d’ailleurs dans ses mémoires de la Guerre de trente ans (1914-1944).
Ce constat nous invite à la lucidité et à la vigilance. Seules l’éducation et la mémoire peuvent nous éviter de retomber dans les mêmes erreurs. Autour de ces thèmes nous rassemblerons des textes porteurs d’espoir et d’avenir sur Franscisco Ferrer, Stephen Zweig, Romain Rolland, Henri Barbusse…
Réservation au 01 45 45 49 77 du lundi au samedi de 14h à 18h00
Théâtre 14 20 avenue Marc Sangnier 75014 Paris
Métro : Porte de Vanves, bus : 58 et 95, tramway T3 : Didot, vélib face au théâtre, autolib à 100m, stationnement facile.
http://theatre14.fr/saison/spectacle/luniversite-populair...
Programme cliquez sur lire la suite
18:14 Publié dans Histoire, Littérature, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théâtre 14 -jean marie serreau 20 avenue marc sangnier 75014 | Facebook | | Imprimer |
25 octobre 2018
La petite histoire de nos rues
Le général Louis Ernest de Maud'huy (1857 - 1921) participa à la première bataille de la Marne ( septembre 1914) comme commandant du 18e Corps, à la gauche de la Ve Armée. Dès le début d'octobre 1914, il reçut le commandement de la Xe armée qu'il engagea dans la " course à la mer", livrant toutes les batailles de la région d'Arras. Il commanda ensuite la VIIe Armée dans les Vosges ( 1915) puis, de 1916 à 1918 les 15e et 11e Corps.
Il semble qu'il ait été envisagé de lui dédier une avenue (comme au général Maistre) mais ce fut finalement une rue qui lui échut.
La rue du général de Maud'huy commence boulevard Brune, non loin de la Porte de Châtillon.
- Rue Le Brix et Mesmin
Ces deux aviateurs de la génération de l'époque héroïque des grands raids - Joseph Le Brix ( 1899 - 1931) et René Mesmin - (1897 - 1931) trouvèrent la mort en Sibérie au cours d'une tentative de vol Paris-Tokyo.
Le Brix avec Dieudonné Costes avait réussi le 14 octobre 1927 la traversée de l'Atlantique sud, mettant ainsi Rio de Janeiro à quatre jours de Paris. Cet exploit avait été suivi d'un tour du monde de Rio de Janeiro à San Francisco, puis, Tokyo-Paris en sept jours ( 8 - 14 avril 1928).
Après un tour d'Europe avec Costes, toujours en 1928, Le Brix, en 1931 détenait 8 records du monde en avion, dont celui de distance et de durée en circuit fermé, avec 10 732 kilomètres.
Le Brix aurait habité non loin de la rue dont il partage le nom avec son mécanicien Mesmin.
Cette voie commence au n° 107 du boulevard Jourdan.
- Documentation extraite du N° 44 de la revue de la S.H.A. du XIVe
Photo 2 : René Mesmin, Joseph Le Brix et Marcel Doret devant le Trait-d'union en 1931.
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e, Histoire | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
18 octobre 2018
La petite histoire de nos rues
Le général Georges Louis Humbert ( 1862 - 1921 ) avait débuté sa carrière aux colonies.
En 1914, il prit une part importante à la terrible bataille des marais de Saint-Gond.
Placé en 1918 à la tête de la IIIe Armée sur l'Oise, il contribua à contenir les trois derniers assauts allemands des 21 au 27 mars, 9 au 11 juin et 10 au 23 aout. Le 15 aout fut le jour noir des armées allemandes commandées par le général Ludendorff. La grande Guerre devait s'achever trois mois plus tard , le 11 novembre 1918 après 1563 jours de combats.
La rue du général Humbert débouche au voisinage du N° 10 du boulevard Brune.
Le général Paul André Marie ( 1858 - 1922) fut en 1914 le chef d'état-major de la IVe Armée. Il commanda ensuite le 21e corps en Picardie et en Artois.
Le commandement de la VIe Armée lui échut en 1917, et c'est avec celle-ci qu'il remporta la victoire de la Malmaison.
Passé au commandement de la Xe Armée, il fut, la même année, envoyé en Italie à la tête des divisions françaises qui eurent à colmater l'énorme brèche ouverte dans le dispositif allié lors de l'écrasante défaite de l'armée italienne à Caporetto par les Austro-Allemands ( novembre 1917).
A son retour en France, après avoir rempli sa mission, il exerça le commandement du Groupe d'Armées du front français durant les six derniers mois de la Grande Guerre.
La rue du général Maistre commence rue Henry de Bournazel. Au n° 7, une plaque commémorative rappelle que dans cet immeuble, vécut l'institutrice Jeanne Grimaud, morte en 1944 en déportation au camp de Ravensbrück.
- Documentation extraite de la Revue N°44 de la S.H.A du XIVe
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
04 octobre 2018
Conférences de la Société historique et archéologique du 14ème
La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".
Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".
Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.
2 place Ferdinand Brunot 75014
17:10 Publié dans Conférence, colloque, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : quartier plaisance, jean-louis robert, la grande guerre, yvan belledame | Facebook | | Imprimer |
01 octobre 2018
L'horticulture au 18ème et 19ème siècle dans le 14ème- (III) La famille Cels (suite)
Jacques Philippe Cels, grâce à des contacts épistolaires, augmente ses collections. Sa correspondance s'étend à l'Allemagne, à la Hollande, à l'Espagne d'où le professeur Ortega et l'abbé Cavanilles lui envoient de Madrid des plantes venant d'Amérique espagnole. D'Angleterre, le botaniste d'Oxford Sibthorp lui envoie des graines de Grèce et d'Asie Mineure.
Cels met ses richesses à la disposition de ses correspondants, les aidant à former des collections considérables. Ainsi le Jardin de Kew à Londres lui doit un certai(Source Wikipédia)n nombre de plantes nouvelles.
Ses grandes connaissances en économie rurale le font désigner pour participer à la commission de l'agriculture et des arts. En compagnie de Vilmorin et de Thouin, il empêche la destruction des établissements de l'Etat ou de propriétés dignes d'êtres conservées.
Cels meurt le 15 mai 1806. Indifférent à la fortune, aux honneurs et à la gloire, il ne s'est intéressé qu'aux progrès de la science,, à son jardin et aux intérêts publics. Il croyait à la justice et à la vérité. Pendant la Révolution, il n'hésita pas à participer au salut de plusieurs proscrits.
- Documentation extraite de la revue de la S.H.A. du 14e.
Planche 1 Campanula tomentosa, Description des plantes nouvelles et peu connues, cultivées dans le jardin de J.-M. Cels du botaniste Étienne Pierre Ventenat et illustrées par Pierre-Joseph Redouté 1799 et gravées par François Noël Sellier (Source Wikipédia)
Planche 2 Chrysanthème de la collection du botaniste Jacques Philippe Martin Cels.
En 1790, le pépiniériste Cels de Montrouge, envoya quelques pieds de chrysanthèmes pourpres en Angleterre. Ils étaient arrivés à Marseille en 1789, ramenés de Chine par le capitaine Blancard. Ils fleurirent en 1795 et une description et illustration de Curtis parut dans le Botanical Magazine en 1796 (Source Wikipédia)
11:00 Publié dans Ecologie, Environnement, Ecologie, Histoire, Histoire du 14ème, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
Les descendants de la famille Cels-L'horticulture au 18ème et 19ème siècle dans le 14ème ( IV )
Après la mort de Jacques Philippe Martin Cels, son fils François continuera à 35 ans, l'œuvre de son père dans son établissement de Montrouge. En 1808, il transporte son établissement entre les barrière du Maine et du Montparnasse, en se bornant à la culture des plantes d'ornement.
En 1832, il publie un catalogue où ressortissent plus de 4 000 espèces et des collections spéciales, soit un millier de plus que dans le catalogue édité par son père. En 1827, il participe à la formation de la Société d'Horticulture de Paris. Il meurt en 1832. A sa mort, ses fils Auguste-Louis et son frère Jean-François reprennent l'œuvre de leur père. Ils réunissent des collections de plantes d'ornement, de plein air et de serres. Leur établissement a une surface d'un hectare, comportant sept serres chaudes, sept serres tempérées et une orangerie. François renoue des relations avec les horticultures de Belgique et d'Angleterre jusque vers 1850 date à laquelle les deux frères se séparent. François s'adonne principalement à la culture des cactées. Il meurt en 1888.
La famille Cels a eu la pépinière la plus active dans l'introduction et la naturalisation des végétaux exotiques. Leurs activités pendant un siècle se sont déroulées dans le 14ème arrondissement. Ils ont découvert les secrets pour les boutures et les greffes sur un grand nombre de végétaux d'une multiplication difficile. Pédagogues accomplis, ils ont accueilli des jardiniers qui reçurent dans leur établissement une formation de haut niveau. Ainsi Antoine Chantin fut initié par leurs soins.
Documentation extraite du n° 44 de la revue de la SHA du 14ème
10:00 Publié dans Ecologie, Environnement, Ecologie, Histoire, Histoire du 14ème, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
24 septembre 2018
La Société historique et archéologique du 14ème fin septembre et octobre 2018
- 29 septembre 15h présentation par Francis Mandin de son film « Plaisance à la Belle Epoque » (Francis Mandin est l’ auteur de « La véritable histoire du château du Maine, ou les mystères d’un domaine disparu au cœur du quartier de Plaisance »)
- Conférences
La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".
Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".
Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.
2 place Ferdinand Brunot 75014
11:53 Publié dans Conférence, colloque, Film, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
19 septembre 2018
Activités de la Société Historique et Archéologique du 14ème
Les 15 et 16 septembre dans le cadre des balades du patrimoine, la Société Historique du 14ème vous a donné rendez-vous à 10h. à la mairie annexe 2 rue Pierre Castagnou, pour une découverte intitulée :"la balade de Montparnasse", où il sera présenté 16 monuments historiques. De même à 15 heures, : "La balade sur les pas d'Alberto Giacometti" où ces lieux d'art et de vie ont été évoqués.
La mairie du 14ème présente jusqu'au 23 septembre une double exposition dédiée aux ateliers d'artistes de l'arrondissement
Du 15 au 23 septembre - Du Lundi au vendredi, de 10h à 19h – Samedi et Dimanche, de 11h à 18h
Exposition historique : Les plus grands architectes ont réalisés les ateliers des plus grands artistes du XXème siècle dans le 14ème. Découvrez les maquettes et les photographies de l’atelier d’architecture de Jean-Claude Delorme.
La vie des ateliers aujourd’hui : Une vingtaine de membres du Photo-club Paris Val-de-Bièvre ont photographié de nombreux artistes du 14e, en alternant portraits, vues larges des ateliers et détails du travail.
A la Mairie annexe, 12 rue Pierre Castagnou 75014
- 29 septembre présentation par Francis Mandin de son film « Plaisance à la Belle Epoque » (Francis Mandin est l’ auteur de « La véritable histoire du château du Maine, ou les mystères d’un domaine disparu au cœur du quartier de Plaisance »)
- Conférences
La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".
Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".
Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.
08:52 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Art et artisanat, Conférence, colloque, En flanant dans le 14e, Expositions, Film, Histoire, La Voix ci, La Voix là, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : maquettes | Facebook | | Imprimer |
16 août 2018
La Petite Ceinture en temps de guerre (V)
La Petite Ceinture" a joué un rôle stratégique certain en période d'hostilités. Elle fut utilisée en 1870 par Napoléon III pour rejoindre les armées de l'est. Courant août 1870, les troupes françaises furent acheminées sur le camp de Châlons. Le 7 août, le 7ème corps du Général Douay abandonnait Mulhouse et reculait entre Belfort et Montbéliard.
Le trafic militaire de la Petite Ceinture entre les gares de Bercy et de la Villette fut intense. On peut signaler que 30 000 hommes, 12 000 chevaux et 1300 canons prirent place dans 108 trains se succédant à la gare de la Villette, chacun à 150 mètres de distance. A cette époque, deux trains blindés furent construits près de la gare d'Ivry. Il s'agissait de canons de marine placés sur un wagon recouvert de plaques de blindage formant casemate cuirassé. Lors de l'épisode de la Commune, les Fédérés s'en emparèrent et s'en servirent entre Asnières et Paris et sur le viaduc d'Auteuil, en appui des canonnières embossés en Seine.
Pendant la Première Guerre Mondiale, des trains militaires circulèrent sur la Petite Ceinture, et lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands acheminèrent par cette voie ferrée troupes, matériels et munitions. Le 23 août 1944, les FFI et la FTP attaquèrent en gare de Ménilmontant des convois allemands.
- Documentation extraite du N° 44 de la S.H.A DU 14E;
15:47 Publié dans Histoire, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
08 août 2018
L'histoire du chemin de fer de la Petite ceinture (IV)
Nous poursuivons notre voyage sur le Petite Ceinture en évoquant l'exploitation et le trafic sur la ligne.
Un service de jonction entre les grandes lignes des divers réseaux fonctionnait. Ainsi :
- Entre les gares du Nord et de Lyon et Orléans, les trains de pèlerins étaient acheminés ainsi que de militaires et de migrants. (une quinzaine par jour vers 1900).
- Un service circulaire de 6 trains à l'heure, matin et soir, mais 4 dans la journée. Les dimanches et fêtes 4 trains par jour et 6 le soir.
- Un service partiel, de la gare Saint Lazare à Auteuil et à Champ de Mars et de Champ de Mars à Courcelles Ceinture.
La construction de deux lignes de métro circulaire (lignes 2 et 6) fit baisser le trafic voyageurs. Ainsi, de 39 millions en 1900 (expo universelle), le nombre de voyageurs se stabilise à 30 millions puis à 17 millions en 1913, et moins de 7 en 1927.
1934 verra la fermeture définitive de la ligne aux voyageurs.
Document :Carte de la Petite Ceinture ferroviaire en 1921
Documentation extraite du n° 44 de la SHA du 14ème-
15:40 Publié dans aménagement de la ville, Histoire, Sites du 14e, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la petite ceinture ferroviaire | Facebook | | Imprimer |
03 août 2018
L'histoire du chemin de fer de la Petite Ceinture (III)
Quelques dates sont nécessaires pour fixer l'histoire de la Petite Ceinture.
1845 - un projet de chemin de fer est élaboré pour approvisionner les halles centrales.
1851 - Décret de concession de la P. C.
1852 - Première mise en service des Batignolles à la Chapelle.
1854 - Mise en service de la Chapelle à Bercy.
1862 - Service voyageurs entre les Batignolles et Bercy.
1867 - Service voyageurs ouvert en totalité sur le parcours.
1886 - Suppression des passages à niveau.
1900 - Mise en service de Courcelles au Champ de Mars ; (Exposition Universelle).
1934 - Suppression du trafic de voyageurs.
1935 - La Compagnie du Nord exploite la P. C. (rive droite et gauche)
1960 - Démolition du viaduc d'Auteuil.
Aujourd'hui, le démembrement des voies est un fait irréversible. La SNCF est toujours propriétaire des terrains. Diverses options écologiques -terrains de jeux ou de promenades- sont étudiées, en liaison avec la Ville de Paris et les arrondissements mitoyens.
Photo 1 : aquarelle représentant un passage à niveau sue les grands boulevards vers 1885
Photo 2: la gare du Champ de Mars pour l'Exposition Universelle en 1900
15:32 Publié dans aménagement de la ville, Histoire, Sites du 14e, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
28 juillet 2018
Jean Moulin (1899-1943) - 1ère partie-
Une avenue du 14ème porte son nom. Mais Jean Moulin a vécu dans notre arrondissement, 26 rue des Plantes. C'est donc à ce titre que nous évoquerons ici sa mémoire.
Son père est professeur de français et de latin. Inscrit au parti radical, il fut adjoint au maire de la ville de Béziers et devint président de la filiale de la Ligue des droits de l'homme de cette ville, puis élu du Conseil Général.
Jean Moulin est né à Béziers le 20 mai 1899. Il fait ses études secondaires dans cette ville puis s'inscrit à la faculté de Droit de Montpellier en 1917. Mobilisé en 1918, il se retrouve démobilisé à Paris. Il est nommé attaché au Cabinet du préfet en novembre 1919.
Poursuivant ses études de droit, il obtient sa licence de droit en 1921, puis est nommé chef de cabinet à la préfecture de Savoie à Chambéry. Il se lie rapidement avec la société locale tout en poursuivant ses activités artistiques, collaborant avec de nombreux journaux humoristiques parisiens. Il fera longtemps durant sa vie des caricatures, publiées sous le pseudonyme de Romanin.
Jean Moulin est très apprécié par son travail. A 26 ans, il devient le plus jeune sous-préfet de France.
En 1926, il se marie mais son idylle dure peu avec Marguerite Cerruti qui déserte le foyer pour retourner à Paris. Il divorce en 1928. Il rencontre alors Pierre Cot député de Savoie avec qui il se lie d'amitié. Son destin prend alors un autre virage.
Photo 1 : Jean Moulin, sous-préfet
Photo 2 : Dessin A Montparnasse de Jean Moulin alias Romanin
03:06 Publié dans Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean moulin, rue des plantes 75014 | Facebook | | Imprimer |
08 juillet 2018
L'histoire du chemin de fer de la Petite Ceinture (II)
Les mises en service se firent progressivement à partir de 1852 (Second Empire). Ainsi, on vit l'inauguration du chemin de fer rive droite, de la gare des Batignolles (compagnie de l'Ouest) jusqu'à la gare d'Orléans (PO). Puis ce fut l'inauguration de la ligne vers l'est entre les Batignolles et la gare marchandises de la Chapelle. La construction de ces lignes était aux frais de l'Etat qui les livrait aux compagnies concessionnaires.
(gravure de Victor Hibet , représentant "l'embarcadère de l'Europe" du Paris-Saint Germain, en fonds la butte Montmartre)
Monsieur Pereire, directeur du chemin de fer du Paris Saint Germain s'engagea en août 1852 à construire une ligne du Pont Cardinet jusqu'à Auteuil. La mise en service eut lieu le 2 mai 1854. C'était l'amorce de l'ouverture de la Petite Ceinture vers la rive gauche.
En 1862, un service de voyageurs fut ouvert par l'est des Batignolles à Bercy. En 1867 fut mis en service le trafic des voyageurs d'Auteuil à Ivry. La voie ferrée était bouclée. Et pour desservir l'exposition universelle, Grenelle fut raccordé au Champ de Mars.
L'empereur Napoléon III aurait insisté en 1861 pour activer le bouclage de la Petite Ceinture et donner ainsi satisfaction aux populations déshéritées. Il faut noter qu'à compter du 1er janvier 1860, les communes ou parties de communes situées en deçà de l'enceinte fortifiée de Louis Philippe devinrent partie intégrante de Paris, qui passe alors de 3300 hectares à 7100 hectares et sa population de 1,2 million à 1,6 million, répartie en 20 arrondissements au lieu de 12 et 80 quartiers au lieu de 48. Les habitants des arrondissements périphériques furent donc les premiers bénéficiaires du nouveau chemin de fer. Celui-ci était raccordé à toutes les lignes pénétrant par ailleurs dans la capitale.
05:00 Publié dans aménagement de la ville, Histoire, Sites du 14e, Transports | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : butte, montmartre, pereire, batignolles, orleans, la petite ceinture ferroviaire | Facebook | | Imprimer |
22 juin 2018
Romain Rolland (suite et fin )
La seconde Guerre mondiale verra Romain Rolland, en 1940, habiter 89, boulevard du Montparnasse, dans le 6ème arrondissement. Il mène alors une vie très retirée et se consacre à la rédaction d'un livre sur son ami Charles Péguy qu'il terminera à la veille de sa mort, le 30 décembre 1944.
Romain Rolland a eu la joie de voir la libération de la France. Enterré dans sa ville natale , Clamecy, sa dépouille sera transférée à Brèves, à 10 km de Clamecy.
Sa femme se consacra à la mémoire de son mari en faisant publier de nombreuses oeuvres posthumes, dans la collection des Cahiers de Romain Rolland, et qui se rapporte à son abondante correspondance avec de nombreux amis dispersés en divers pays.
Romain Rolland fut un homme passionné par l'art et la musique. Il fut toujours à la recherche de la vérité dans tous les domaines. Mais il demeura solitaire en dépit de nombreux amis. Stephan Zweig disait de lui : "Rolland se refusa à jouer auprès de ses semblables le rôle d'une autorité. Il exige de chacun qu'il reconnaisse la seule autorité de sa conscience".
Il fut toujours partagé entre la foi et la raison, son internationalisme et son attachement à la patrie. Il ne cessa de se battre en faveur de la défense de la paix et de l'entente entre les peuples européens, particulièrement entre la France et l'Allemagne. Il chercha " à tout comprendre pour tout aimer".
- Documentation extraite du numéro 43 de la S.H.A du 14e.
F I N
« Rolland était le premier Français auquel je parlais depuis trois ans. Je savais parfaitement que cet ami qui était debout devant moi était l'homme le plus important de cette heure de l'histoire du monde, que c'était la conscience morale de l'Europe qui me parlait. » Stefan Zweig, Le Monde d’hier, 1934.
Cet exercice d’admiration témoigne d’une magnifique amitié qui a duré trente ans : celle qui a réuni, de 1910 à 1940, deux écrivains de renom, le Français Romain Rolland et l’Autrichien Stefan Zweig. (l’ Express à propos de la Correspondance entre les deux grands écrivains de le première moitié du XXe siècle, fervents défenseurs de l'amitié franco-allemande)
Photos: Romain Rolland à gauche, Stefan Zweig à droite
15:22 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : charles péguy, stefan zweig, romain rolland | Facebook | | Imprimer |
17 juin 2018
Romain Rolland (suite) : l'écrivain engagé
En 1912, il abandonne tout professorat et se consacre à son œuvre. En 1913, il reçoit le Grand Prix de Littérature de l’Académie Française. En août 1914, il publie un livre : « Au dessus de la mêlée » faisant preuve d’un pacifisme mal reçu, ce qui lui vaudra de durables inimitiés. En 1916, il reçoit le prestigieux prix Nobel de littérature dont il offre le montant à la Croix Rouge suisse.
En 1919, toujours au service d’un pacifisme actif, il écrit son roman « Clérambault ». Partisan d’une entente entre les peuples européens, il fonde la revue Europe en 1922.
Non violent, il s’intéresse à l’hindouisme, et à la non-violence (Mahatma Gandhi), rencontrant le poète indien Rabindranath Tagore. En 1919, il publie « Colas Brugnon » contrastant avec ses œuvres habituelles. Entre 1922 et 1934, il publie « L’âme enchantée » exaltant l’instant puissant de la vie. Jusqu’à sa mort, il fera preuve d’une vaste culture musicale, développant en plusieurs volumes les grandes périodes créatrices de Beethoven. De 1922 à 1937, il s’installera en Suisse à Vevey, car sa santé est fragile.
En 1927 à 61 ans, il adhère au parti communiste, bien qu’il fût toujours opposé à une quelconque doctrine. Il tente de concilier « la pensée de l’Inde et celle de Moscou ». En 1932, il organise avec Henri Barbusse le Congrès mondial contre la guerre. En 1933, président d’honneur du Comité National de Lutte contre la guerre et le fascisme. En 1935, il séjourne chez Maxime Gorki mais n’eut pas le courage d’André Gide de critiquer certains aspects du régime soviétique.
En 1938 il achète une maison à Vézelay et proteste contre les accords de Munich. En 1939 il fait jouer à la Comédie Française sa pièce : « Le jeu de l’amour et de la mort ». La guerre déclarée, provoque chez Romain Rolland un conflit existentiel à travers l’entente intervenue entre l’Allemagne et l’URSS. (à suivre)-
- Documentation extraite du N° 43 de la S.H.A du 14ème
08:17 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Littérature, Musique/Chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain rolland, rabindranath tagore, beethoven | Facebook | | Imprimer |
09 juin 2018
Romain Rolland et le 14ème (2ème partie)
Les ouvrages de Romain Rolland sont abondants et divers, concernant les sujets abordés. De 1897 à 1901, il fit représenter les pièces de théâtre : "Aert", "Les Loups", "Danton" et "Le 14 juillet". Ces deux dernières pièces furent publiées au Cahiers de la Quinzaine de Charles Péguy.
Il publiera une vie de Beethoven, suivie d’une vie de Michel-Ange (1905) et de celle de Tolstoï en 1911. Entre temps, il donne à la Sorbonne des cours d’histoire de l’art, suivis de ceux concernant la musique. Entre 1904 et 1912, il se consacre à la rédaction de sa grande œuvre : "Jean-Christophe". Ce roman-fleuve ouvrira la voie aux "Thibault" de Roger-Martin du Gard et aux "Hommes de bonne volonté" de Jules Romains.
En 1910, victime d’un grave accident de voiture, il passe sa convalescence en Italie, puis un traitement en Suisse. Il gardera toute sa vie une demi infirmité du bras et de la jambe gauche. (Romain Rolland, II). ( à suivre )
- Documentation extraite du n° 43 de la SHA du 14ème
05:01 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Littérature, Musique/Chanson, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain rolland | Facebook | | Imprimer |
07 juin 2018
Romain Rolland et le 14ème (1ère partie)
Né à Clamecy en 1866, il vint à Paris en 1880, suite à une décision de son père de lui faire poursuivre des études supérieures. La famille habite rue de Tournon puis rue Monge. Romain Rolland suit les cours de rhétorique et de philosophie au lycée Saint Louis puis prépare à Louis-le-Grand le concours de l’Ecole Normale Supérieure. (cliquer sur la photo pour l'agrandir)
En 1883, il rencontre Victor Hugo en Suisse, ce qui le marque profondément. A Paris, il s’enthousiasme pour Wagner au Concert Colonne. A 20 ans, reçu à l’Ecole Normale Sup, il rencontre André Suarez, qui deviendra son ami en partageant un grand amour de la musique. Puis il étudie Spinoza, rend visite à Renan et entretient une correspondance avec Tolstoï.
Romain Rolland fut un de nos voisins par ses différents domiciles. Ainsi, en 1901, il s’installe 29 avenue de l’Observatoire dans le 6ème, puis au 162 boulevard du Montparnasse dans le 14ème. En 1914, il s’installera 3 rue Boissonade d’où il a une vue sur le jardin des Visitandines. En 1940, il habite le 89 boulevard du Montparnasse dans le 6ème arrondissement (A suivre).
18:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Littérature, Musique/Chanson | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : romain rolland | Facebook | | Imprimer |
01 mai 2018
L'Association Parole et Poésie présente
l'association Parole & Poésie présente :
Hommage à quelques poètes de la Résistance (France 1939-1945)
Après avoir présenté le difficile contexte de la Seconde Guerre mondiale lié à la grave question du fascisme (nazisme et franquisme), le but essentiel sera de montrer comment la Résistance en France, aussi bien par la parole poétique que par l'action, défendit les populations du pays, tant par la prise de conscience (par les mots) des propagandes hitlérienne et pétainiste que par le sauvetage des vies (par les actes). Hormis les grands poètes bien connus, comme Pierre Seghers, Louis Aragon, Paul Eluard, Max Jacob, Robert Desnos... nous évoquerons aussi les oeuvres et parcours de poètes résistants moins connus, comme par exemple Edith Thomas, André Chennevière, Missiak Manouchian, Rouben Melik, Benjamin Fondane...
LE SAMEDI 5 MAI 2018 à 15 heures précises
au Café "François Coppée" (salon du 1er étage)
1, boulevard du Montparnasse, 75006 Paris
M° Duroc (lignes 10 et 13) - Bus 28, 39, 70, 89, 92
et Victor KORSAKOV, accordéoniste
Attention : Le nombre des places étant limité, réservez au 06 09 09 28 82. En laissant un message, donnez vos nom, prénom et n° de téléphone mobile. Votre réservation sera dès lors effective. Merci.
19:15 Publié dans Histoire, poésie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
13 avril 2018
Université Populaire du 14ème :"Les indépendances et après?" fin du Cyle sur l'histoire de l'Afrique Subsaharienne, conférence 14 avril
L'Université Populaire du 14ème termine son cycle : "Au Sud du Sahara - Empires africains, colonisations, indépendances", la dernière conférence aura lieu samedi 14 avril de 10h30 à 12h30.
Au Centre socioculturel, Maurice Noguès, 5 avenue de la porte de Vanves, (métro- tramway porte de Vanves Bus 58-95)
Comme toujours, c'est gratuit, en entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Samedi 14 avril-10h30 "Les indépendances et après?" / Françoise Raison-Jourde, historienne, professeure émérite, Université Paris Diderot
Renseignements : universite.populaire14@laposte.net / 06 25 10 09 39 / site : www.up14 / siège : 8 avenue Villemain 75014
03:12 Publié dans Conférence, colloque, Education, formations, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université populaire du 14ème, françoise raison-jourde, amzat boukari-yabara | Facebook | | Imprimer |
08 avril 2018
"L'armée des ombres" au Ciné-quartier Mouton- Duvernet mardi 10 avril
La prochaine séance du Ciné-Quartier du conseil de quartier Mouton-Duvernet aura lieu mardi prochain 10 avril à 20h15 au cinéma Chaplin Denfert (24, Place Denfert Rochereau) pour voir «L’armée des ombres » de Jean-Pierre Melville.
Ce film qui nous propose" une plongée remarquable au coeur de la résistance française lors de la seconde guerre mondiale."
L’armée des ombres
Film réalisé en 1969 par Jean-Pierre Melville avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse, Jean-Pierre Cassel...
Octobre 1942. L’ingénieur Philippe Gerbier est un résistant de la première heure. Dénoncé, il se retrouve enfermé dans un camp français. Il parvient à prendre la fuite durant son transfert au siège de la Gestapo à Paris et s'empresse de rejoindre les membres de son réseau à Marseille.
Avec deux camarades, Félix et «Le Masque», Gerbier est chargé d'exécuter le jeune Dounat, responsable de son arrestation.
Parallèlement, Jean-François, un ami de régiment, entre dans la Résistance. Chargé pour sa première mission de livrer un poste émetteur à une certaine Mathilde, il en profite pour aller rendre visite à son demi-frère, Luc Jardie, un grand bourgeois qui se tient à l'écart des événements...
Entrée 5€
Séance ouverte à tous-Un débat suivra la projection du film.
Au cinéma Chaplin Denfert 24, Place Denfert Rochereau 75014
08:19 Publié dans Conseil de quartier, Film, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
06 avril 2018
Jacqueline Auriol ou la reconquête du ciel lundi 9 avril à19h
Lundi 9 Avril de 19h à 21h soirée consacrée à Jacqueline Auriol, pilote d’essai.
Cette rencontre est organisée par l’association Femmes Monde dont l’objectif est de montrer et promouvoir la présence actuelle des femmes dans le monde. Cette association fait un travail de mémoire et a réalisé une série de portraits de femmes remarquables.
Jacqueline AURIOL, pilote d’essai, championne de haute-voltige est victime en 1949 d’un terrible accident d’avion qui la défigure.
Elle devra subir 22 opérations et de nombreuses greffes avant de retrouver un visage humain. Elle a prouvé qu’une traversée de l’ombre peut mener à une deuxième destinée éblouissante de lumière. Jacqueline AURIOL est devenue le symbole de l’espérance.
Séance animée par Pierrette Dupoyet, comédienne, auteure et metteure en scène. Avec le spectacle « Jacqueline Auriol ou le ciel interrompu » créé au Festival d’Avignon
Salle des Mariages de la Mairie du 14ème
2 place Ferdinand Brunot 75014
14:58 Publié dans Conférence, colloque, Histoire, Mairie du 14ème, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
L'histoire de nos rues : la rue Vandamme
Cette rue se présentait à l'origine jusqu'avant la Seconde guerre mondiale comme un arc d'environ 400 mètres tendu entre la rue de la Gaîté, près du théâtre Montparnasse et la rue du Château, juste au point où celle-ci enjambe les voies ferrées de Montparnasse.
Mais dès 1937, commencèrent l'amputation de cette rue, suite au début de la restructuration de la gare Montparnasse. Les opérations de rénovation de Plaisance firent disparaître ensuite la partie centrale jusqu'à l'avenue du Maine.
Aujourd'hui, il ne reste qu'un très court segment, joignant l'avenue du Maine à la rue de la Gaîté. A l'angle de ce tronçon (rue de la Gaîté) on peut voir encore la maison des Mille Colonnes où était réputé un restaurant et son célèbre bal.
Cette rue rappelle la vie d'un général d'Empire : le général Vandamme (1770-1830) à qui le Second Empire dédia cette rue. Ce général prit une part brillante de 1792 à 1815 à la plupart des campagnes de cette période. On le voit à Austerlitz, Wagram, Dresde, et en Silésie. Napoléon pensait à lui pour le bâton de maréchal. Capturé par les Russes en 1813, libéré en 1814, il se rallia à l'empereur en 1815. Il fut l'un des 120 membres de la nouvelle chambre des Pairs de France, improvisée par Napoléon. Vandamme se distingua à Waterloo lorsqu'il ramena sur Paris l'arrière garde française. Arrêté à la Seconde Restauration, il partit en exil aux Etats-Unis puis en Belgique où il mourut le 15 juillet 1830 en sa ville natale de Cassel. IL est assez probable que la Monarchie de juillet lui aurait décerné ce fameux bâton de maréchal s'il avait vécu plus longtemps.
Documentation extraite du n° 42 de la SHA du 14ème.
05:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, En flanant dans le 14e, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
28 mars 2018
Histoire de nos rues : la rue Hallé
La rue Hallé évoque le souvenir d'un célèbre médecin dont la destinée fut particulièrement intéressante puisque né en 1754 et mort en 1822, il fut l'un des derniers encyclopédistes qui connut la transition entre la monarchie, le 1er Empire et la Restauration.
Né à Paris en janvier 1754, il commença à suivre en 1768 les cours de la Faculté de médecine de Paris et le 18 septembre 1778, il passait l'examen de doctorat. Il commença une carrière de praticien introduit dans le tout-Paris par son oncle Lorry. Il fut le principal créateur d'une nouvelle médecine où l'enseignement au contact du malade, la recherche pragmatique des causes de la maladie et l'ouverture aux sciences nouvelles devenaient un credo. Hallé n'abandonnera jamais la recherche médicale et prit une part active aux travaux de la Société Royale de médecine aux côtés de Bichat, Cabanis, Chaptal et Fourcroy.
A la fin du règne de Louis XVI, l'encyclopédie de Diderot avait besoin d'une mise à jour. Les textes n'étaient plus d'actualité. Une complète refonte était nécessaire et fut confiée en 1787 à Fourcroy, Thouret et Hallé.
On sait que l'insalubrité de la capitale était à cette époque flagrante. en 1789, la Bièvre, devenue un véritable égout, fit l'objet d'un rapport établi par Hallé et en 1790, celui-ci établit un dossier qui sera à l'origine de la construction des premiers quais sur la Seine. (à suivre).
- Documentation extraite du numéro N° 42 de la S.H.A; du 14e.
05:00 Publié dans En flanant dans le 14e, Histoire, Histoire du 14ème, Science, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
20 mars 2018
Cycle sur l’histoire de l’ Afrique subsaharienne à l’Université Populaire du 14ème à partir du samedi 17 mars
Le prochain cycle de l'Université Populaire du 14ème : "Au Sud du Sahara - Empires africains, colonisations, indépendances" aura lieu les samedis de 10H30 à 12H30 du 17 mars au 14 avril.
Au Centre socioculturel, Maurice Noguès, 5 avenue de la porte de Vanves, (métro- tramway porte de Vanves Bus 58-95)
Comme toujours, c'est gratuit, en entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Samedi 17 mars-10h30 "L'Afrique est entrée dans l'histoire avant Clovis" / Catherine Coquery-Vidrovitch, historienne, professeure émérite, Université Paris Diderot
Samedi 24 mars-10h30 " Ecole et colonisation" / Pierre Guidi, historien, chargé de recherches, Institut de recherches pour le développement
Samedi 31 mars-10h30 "Cameroun : la guerre oubliée" / Manuel Domergue, coauteur de La guerre du Cameroun -L’invention de la Françafrique- 1948-1971 et Yves Mintoogue, doctorant, Université Paris1
Le programme en cliquant sur lire la suite ou sur notre site www.up14.fr (où vous pouvez revoir tous nos cycles précédents)
Le bureau
Les Amis de l'Université Populaire du 14ème
8 Avenue Villemain 75014 PARIS
18:35 Publié dans Education, formations, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : université populaire du 14ème 75014, centre social maurice noguès | Facebook | | Imprimer |
18 mars 2018
Entrées de métro d’Hector Guimard
De la fonte, des libellules et des fleurs
De la fonte ouvragée en courbes à la symbolique florale, des auvents, des verrières aériennes…Que sait-on des décorations de certaines bouches de métro ? Leur créateur, l’architecte Hector Guimard, est un peu oublié. Il reste quatre de ses ouvrages dans le 14e.
1899, Paris se prépare pour la grande Exposition Universelle de 1900. La Compagnie des chemins de fer métropolitains de Paris (CMP) envisage la création des premières lignes de métro. Elle y voit l’occasion de mettre en avant le savoir-faire et le prestige à la française. Elle lance donc un appel d’offres pour la réalisation, esthétique et fonctionnelle, d’ouvrages couvrant les futurs accès au métro. Ces édifices devront respecter des normes et critères précis : Ils devront être vitrés “sur la plus grande hauteur possible, à partir de un mètre environ du sol ”, ils seront “ ornés d’une frise pouvant recevoir des caractères très apparents, éclairés par transparence pendant la nuit, portant l’inscription : « Chemin de fer métropolitain » ”
Les propositions de tous ceux qui répondent à cet appel d’offres sont refusées. Adrien Bénard, Président de la CPM, adepte de l’Art Nouveau, choisit alors un architecte connu pour être le “pape” de ce nouveau mouvement artistique, Hector Guimard. Originaire de Lyon, il a alors 32 ans. Il dessine deux types d’entrées : des édicules (ouvrages avec toiture) de simples entourages (sans toiture)
05:44 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, aménagement de la ville, Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
17 mars 2018
"La Fille des Lumières", lecture publique, le 19 mars au Théâtre 14
Lundi 19 mars à 19h au Théâtre 14 "La Fille des Lumières"de Jean- Claude Idée.
Printemps 1814. Germaine de Staël revient en France après 10 années d’exil tandis que Napoléon Bonaparte, son meilleur ennemi est exilé sur l’île d’Elbe. Elle retrouve à Paris Benjamin Constant, autrefois son amant, Madame Récamier, elle aussi fille de banquier, et François-René de Chateaubriand, à qui tout l’oppose pourtant, car il est catholique et royaliste. La fille de Necker, devint l’égérie du romantisme en France et jeta les bases du libéralisme politique moderne.
Mise en lecture Jean- Claude Idée Avec : Annette Brodkom, Yves Claessens, Laurence d’Amélio, Nathalie da Costa Maya, Jacques Neefs et Simon Willame
Au Théâtre 14 20 Avenue Marc Sangnier – 75014 Paris
Entrée Libre – Réservation recommandée : + 33 (0)1 45 45 49 77
Organisé par les Universités Populaires du Théâtre en collaboration avec le Magasin d’Écriture Théâtrale
22:29 Publié dans Histoire, Littérature, Politique, Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |