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31 décembre 2006

Bonne année 2007!

 

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Créée en 1914, dans les dures circonstances de la terrible guerre de 1914-1918, La Voix du XIVème, journal chrétien d'information, a duré jusqu'à maintenant. Quittant le support papier, elle est devenue il y a un peu plus d'un an un site Internet. Avec plus de 300 visites par jour à l'heure actuelle, chiffre en progression régulière, ce pari semble maintenant devoir être gagné.Ce site interactif sur le net s'intéresse à la vie du 14ème arrondissement dans les domaines les plus divers, historiques, économiques, sociaux, artistiques, culturels, urbanistiques, associatifs, religieux...

 Il est interactif et convivial. Vous en êtes vous-mêmes les rédacteurs, soit à chaud en réagissant au moyen de commentaires en cliquant sur ce mot à la fin des articles, soit en nous transmettant des infos, des images, ou des photos.

La Voix vous souhaite une bonne et heureuse année!

30 décembre 2006

Méditation: "La femme adultère"

« Que celui qui n’a pas péché jette la première pierre » dit Jésus.

Cette phrase, reprise depuis deux mille ans par le monde entier, chaque fois a fait taire des foules et les a fait repartir tête basse. Mais une peur a toujours été en moi et sûrement en d’autres, parce qu’il y a dans le monde une personne capable de jeter cette première pierre ! Attention, cela peut être vous, un pécheur parmi les pécheurs caché au milieu de la foule pour qu’on ne le voie pas. Et ceux qui vont se trouver là ramasseront à leur tour une pierre et une autre, et tous au final, et cette femme sera lapidée.

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Et c’est de là depuis toujours que des guerres éclatent. Faciles à démarrer mais tellement difficiles à arrêter. Ceci existe depuis la naissance du monde bien avant Jésus. Tout dépend de cette pierre : si elle reste par terre c’est l’amour divin, si elle est jetée c’est la haine qui peut durer des siècles. Je crois que, à cause de l’homme, cela durera longtemps, peut-être même jusqu’à la nuit des temps.

La première pierre est jetée, surtout que ce ne soit pas par vous ! Malheur à celui qui jette la première pierre !

Jean-Jacques M (Maison d'Arrêt de la Santé, bloc D)

Paru dans « Liens » n°17 (octobre 2006)

29 décembre 2006

Le bénévolat à l'hopital Saint Joseph (2)

Suite de l'article précédent du 27 Décembre 2006 

Comment devenir bénévole de l'hôpital ?

Toute personne peut devenir bénévole de l'hôpital. Il est cependant nécessaire de suivre une formation pour assurer sa mission d'accueil et d'information. Cette formation est dispensée par l'hôpital et est assurée par un tuteur (i.e un bénévole expérimenté qui prend en charge le nouvel arrivant). Sa durée varie de 3 à 6 mois.   La formation regroupe 3 phases :

 1ère phase : la connaissance de l'hôpital.
Le bénévole doit se repérer dans l'espace et comprendre le fonctionnement de l'hôpital pour mieux maîtriser les différents parcours hospitaliers des patients (hospitalisations, consultations externes, enregistrements des entrées et sorties... Il doit savoir différencier les personnels de soins et savoir lire les documents remis au patient pour mieux l'orienter.

2ème phase : l'aide au patient

Le bénévole doit apporter au patient un service personnalisé et adapté à ses besoins ou son niveau de dépendance. Il doit connaître les différents services mis à la disposition du patient et, le cas échéant, les mettre en œuvre lui-même (fauteuil roulant, télévision, bibliothèque…).

3ème phase : la gestion de sa mission
En milieu hospitalier, le bénévole doit être attentif aux règles de fonctionnement et d'hygiène inhérents à son action auprès du patient. La charte du bénévole du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est un document qu'il doit signer et respecter tout au long de sa mission. Le respect des règles de confidentialité et de discrétion est un point majeur de cette charte. Par ailleurs, le bénévole doit connaître et observer les règles d'hygiène minimales, afin de ne pas prendre et faire prendre de risques inutiles. Cet aspect de la formation est pris en charge par les personnels soignants de l'hôpital.   Cette formation est le gage d'une collaboration efficace et enrichissante entre l'hôpital et le bénévole au service du patient.


Le Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph c'est :

  • un hôpital privé sans but lucratif, participant au service public hospitalier
  • dirigé par Yves Barrault
  • accrédité par la Haute Autorité de Santé (HAS)en 2000 et en 2006
  • un hôpital qui réunit 2100 personnes, plus de 700 lits
  • organisé en 9 pôles cliniques et médico-techniques,depuis 2004
  • une offre de soins large : du nouveau-né à la personneâgée et un service d'urgences
  • 43550 entrées d'hospitalisation et 192 800 consultations, réparties sur 3 sites de l'hôpital: st Michel(15e), st Joseph(14e) et Notre-Dame de Bon Secours(14e).
Contacts presse : Guénola de La Seiglière : 06 64 39 30 56 / Caroline de Poix : 06 11 70 83 57

28 décembre 2006

Passage vers .. et non impasse

Nous n'avons pas souvenir de notre naissance, "passage vers" un nouveau mode de vie, vers une atmoqphère inconnue et imprévisible. Le premier cri manifestait que nos poumons marchaient bien, certes, mais peut-être aussi, notre étonnement devant ce nouveau monde dans lequel nous prenions place.

Si nous étions le premier enfant de la famille, nos parents se sont reconnus père et mère. Cela aussi est un passage. L'enfant éveille une joie profonde et une interrogation aimante devant sa liberté qui se profile. Nous touchons le mystère d'une nouvelle personne toute proche, ouverte à un avenir dont nous ne maîtrisons pas tous les contours. Si des frères et soeurs précèdent, les parents découvrent la largeur et la profondeur de l'amour dont ils sont capables. "Passages"

A la naissance il est facile de pressentir qu'il s'agit d'un "passage vers" la vie qui se renouvelle. Les années passant, les épreuves se mêlant aux joies, nous constatons que des passages se font sans toujours percevoir vers quoi ils débouchent. Parfois, la solitude se fait sentir. Elle fait partie de notre humanité. Elle peut être renforcée par l'isolement contre lequel nous devons lutter personnellement et collectivement. Il est nocif. L'avenir est à la fraternité. Elle ne supprime pas la solitude mais permet de la vivre d'une manière féconde, comme un "passage vers".

Parfois la santé est fragilisée. L'âge avance. Nous percevons que nous n'avons plus la même maîtrise des situations, de la nôtre en particulier. La vie n'est pas sans fin, pous nous comme pour tout homme. A terme,  le passage par la mort est inéluctable. Comment est-il " pasage vers" et non impasse ? Là est le mystère de la foi.

Jésus-Christ, dont nous célébrons la naissance à Noël, est passé par la Mort vers la Vie, nous le célébrerons à Pâques. Sa vie est une, unifiée. Il nous ouvre le "passage vers la vie" prenant en compte tous nos passages. Nouvelle naissance. Là est notre espérance

Père Michel Guittet

 

Le bénévolat à l'hôpital St Joseph (1)

L'action bénévole au sein du Groupe hospitalier Paris Saint -Joseph ?

En 2003, il a été créé un poste de coordonnateur du bénévolat directement rattaché au directeur de l'hôpital. Ce poste n'est pas rémunéré. Il a également été mis en place un bureau d'accueil et d'information permanent au sein de l'hôpital. Son fonctionnement est assuré 7j/7 par une équipe de 8 à 10 bénévoles, encadrés par le coordonnateur.  

Aux côtés des équipes bénévoles de l'hôpital, un certain nombre d'associations de bénévoles interviennent, chaque jour, pour apporter une aide précise aux patients : Association de lutte contre le sida (AIDES), Animation loisirs à l'hôpital (les blouses roses), Association pour le développement des Soins Palliatifs, Aumônerie, Bibliothèque pour tous, Ecole à l'hôpital, Visite des Malades dans les Etablissements Hospitaliers (VMEH).


Quelle est la mission des bénévoles de l'hôpital ?  
La mission générale des bénévoles du Groupe hospitalier Paris Saint-Joseph est :

  • d'accueillir et d'aider les patients et leurs familles lors de leur entrée, de leur séjour et de leur sortie de l'hôpital.
  • d'apporter concrètement le service utile au patient, à sa demande ou bien à la demande de la famille ou des soignants (expliquer le fonctionnement de l'hôpital, transmettre un message, apporter un journal, déclencher l'intervention d'une association,…).

L'action bénévole est une composante essentielle de la politique d'accueil et de soins de l'hôpital. Elle propose au patient une écoute à la fois différente et complémentaire de celle que pratiquent les professionnels de santé. Elle vise à rendre service au patient et contribue activement à donner une image positive, rassurante et efficace de l'hôpital.   Le regard des bénévoles, par sa différence même, est recherché par les équipes soignantes. A titre d'exemple, lors de la démarche de certification de l'hôpital en 2005, l'équipe de bénévoles a participé, aux côtés du personnel, à l'auto-évaluation des pratiques et du fonctionnement de l'hôpital. Les bénévoles sont régulièrement associés aux travaux du groupe d'amélioration de la qualité, notamment au regard de l'élaboration, de la distribution et du recueil de " l'enquête satisfaction auprès des patients ".

 

Deuxième partie (Comment devenir bénévole), demain 28 Décembre 2006. 

Contacts presse : Guénola de La Seiglière : 06 64 39 30 56 / Caroline de Poix : 06 11 70 83 57

26 décembre 2006

Solidarités face au chomage

Qui ne connait un ami ou ne rencontre une personne en recherche d'emploi? Ce qui frappe souvent c'est l'extrême solitude dans laquelle se trouve le demandeur qui a même parfois tendance à s'isoler lui- même. C'est pourquoi  il est utile de faire connaître l'action très bénéfique des associations qui luttent contre le chômage en se mettant à la disposition des demandeurs d'emploi pour les accueillir, les soutenir, les guider, les aider, et les accompagner dans leurs recherches, parfois même veiller à compléter leur formation professionnelle.

 

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Visemploi.

La Voix a déjà présenté l'association « Visemploi », association non confessionnelle mais d'inspiration chrétienne, dont une antenne est située dans le 14è arrondissement, 9 villa St Jacques, derrière l'Eglise St Dominique, où des permanences sont assurées les 3 premiers samedis matins de 10h à 12h.

Site web: www.visemploi.com

Courriel: visemploi14@orange.fr

Téléphone: 06 72 27 64 57

 

Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC).

Une autre association, « Solidarités Nouvelles face au Chômage », est déjà ancienne puisqu'elle a été créée en 1985 par des bénévoles regroupés autour de Jean-Baptiste de Foucauld et est très importante car elle compte plus de 1800 demandeurs d'emploi accompagnés en permanence par 1000 membres bénévoles qui se réunissent par groupes locaux de solidarités,  au nombre de 89. 2000 donateurs permettent de financer des emplois temporaires dans des associations qui constituent des tremplins vers des emplois ordinaires. L'association, de la loi de 1901, est apolitique et non confessionnelle.

Les demandeurs d'emploi qui désirent un accompagnement personnalisé, les bénévoles qui souhaitent s'impliquer dans cette action de soutien des chômeurs, ceux qui veulent proposer un emploi, et les associations qui cherchent à développer leur activité sans en avoir les moyens sont invités à consulter le site de l'association: www.snc.asso.fr/

Ce site est remarquablement bien fait. A noter que, pour le 14è arrondissement, l'association a ouvert 3 implantations(!), Montparnasse14, Montsouris et Plaisance et, pour chacune d'entre elles, le site indique le nom du responsable, son adresse électronique, le nombre d'accompagnateurs et le nombre de personnes accompagnées en 2005.

                                                                             Jean-Michel

25 décembre 2006

« II y aura un signe : pour vous ! »

Inimaginable la parole amicale de l’ange, elle est pour eux, les bergers.

Non pour le grand prêtre ou pour les scribes, les privilégiés de Dieu sont ce soir des hommes méprisés à la recherche jour et nuit de quelques touffes d’herbe pour leur troupeau ; méprisés au point qu’il leur était interdit de témoigner au tribunal, exclus de la « bonne société » bien sûr mais de la société tout court...

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Crêche de la paroisse Saint-Dominique (14ème) en 2006 

Il y a longtemps qu’ils n’attendent plus rien des leurs, sans doute aussi pas grand-chose du ciel. D’ailleurs attendent-ils un Messie ? Il y a d’autres urgences... peut-être ont-ils quelques vagues réminiscences d’un certain Isaïe qui a annoncé un nouveau David ? Un Messie pour les autres, oui mais pour eux, non sûrement pas.

Et pourtant, encore une fois, Dieu se plait à contourner les petits échafaudages des hommes, bien montés, bien équilibrés, pleins de bon sens : eux ces bergers, devront témoigner devant l’humanité d’une nouvelle simple et incroyable : Dieu est là à Bethléem dans un bébé qui pleure, qui a faim, qui a froid ; Dieu n’est pas lointain, froid, superbe, enfermé dans une perfection ascétique, Dieu est là dans un nouveau-né accroché au sein de sa mère.

Voilà c’est cela Noël. Tout Noël est là. Bien de nos contemporains ont rangé l’Enfant Jésus au rayon des fariboles entre feux follets et Père Noël, mais nous qui confessons l’Incarnation du fils de Dieu, ne le faisons-nous pas seulement du bout des lèvres ?, Ne contemplons-nous pas l’Enfant Jésus avec suffisance, comme une image qui n’aurait plus grand-chose à nous dire sur Dieu ?

Attendons-nous encore que Dieu visite notre cœur alors qu’une nouvelle fois, malgré nos pauvretés, nos incapacités, nous sommes appelés à dire au monde que Dieu est un enfant dans la crèche de Bethléem ?


Père Yves-Marie Clochard-Bossuet, paroisse St-Dominique

24 décembre 2006

Joyeux Noël !...

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Crëche de Saint Pierre de Montrouge 

La Voix a voulu marquer la fête de Noël en rappelant l'origine de la tradition de la représentation de la crèche dans nos églises et chez nous. L'idée en revient à St François qui a voulu célébrer le mystère de l'Incarnation très humble du Seigneur par une crèche vivante.

Que cette évocation du « tout puissant et bon Seigneur », comme aimait à le nommer St François, en un enfant couché dans une mangeoire vous accompagne pour Noël et vous soit une source de profonde joie.

Qu'elle vous aide tout particulièrement si vous êtes dans la souffrance, la maladie, ou encore la solitude.

A tous la Voix souhaite un joyeux Noël.

                                                                      Jean-Michel

23 décembre 2006

Un conte de Noël

Bon Noël Isabelle !

C'est le matin de Noël, Isabelle et son papa sont invités ! Ils vont à un grand déjeuner de Noël, un déjeuner de famille chez tante Amélie qui habite une ferme près de Clamecy. Ils ont pris le train seulement tous les deux, puisque la maman d'Isabelle a quitté la famille. Ils ont un grand sac rempli de cadeaux ! "Toute la famille sera là ?" demande Isabelle "Oui", répond son père en souriant.  "Même tante Fanny avec tous ses enfants ?" "Bien sûr Isabelle" ! "Alors, je verrai le bébé Jérémy ! Je l'aime beaucoup et j'aime Fanny, je trouve qu'elle ressemble à ma maman".

Le papa fait signe que oui…La neige tombe à petits flocons. "Et il y aura Bruno, Julie, Marie, Martin ?" "Oui, Isabelle. Viens, nous descendons !" "J'aime bien quand on est beaucoup. A la maison on n'est que tous les deux…"

L'oncle Jacques est là avec sa Clio ; Isabelle trouve le paysage un peu triste, mais en entrant, comme la ferme est joyeuse  ! "Bon Noël, bon Noël !" Tout le monde s'embrasse. Isabelle retrouve ses cousins avec joie. Elle en a combien déjà… Quatorze… quinze ? "Seize avec Jérémy!" dit tante Fanny."Regarde comme il a grandi".

"Les enfants, par ici !" crie tante Amélie qui installe toute la bande autour de la table, dans la grande salle près de l'arbre de Noël. "Hum ! ça sent tout ce qui est  bon ! La dinde, les marrons, la brioche, miam !" Les oncles, les tantes et le papa sont à une autre table ; ils sont heureux, on les entend rire et parler.

Entre cousins aussi on s'amuse bien. "On est tous ensemble, quel beau Noël ! se dit Isabelle qui tend son assiette.

Mais tout à coup son cœur devient lourd, dans sa gorge, il y a comme une grosse boule… "Et maman ? Il n'y a pas maman !" Isabelle pleure, elle dit : "Je veux maman !" Tous les oncles et tantes se taisent, c'est triste ce silence ! Chacun voudrait consoler Isabelle mais comment ?
 
Son papa se lève pour l'embrasser,  Jérémie, le plus petit, court. Il lui tend les bras avec un sourire. Isabelle le prend dans ses bras, tendrement, il lui donne un gros baiser qui veut dire : "on t'aime Isabelle, TRES TRES FORT… ENCORE PLUS FORT !" Isabelle comprend, et dans son cœur elle prie très fort l'Enfant Jésus de la crèche, pour sa maman et son papa.

Marie-Jacqueline d'Estais

 

22 décembre 2006

Réveillon le 31 décembre 2006, place Jacques Demy

(place du marché Mouton-Duvernet)

Pour la deuxième année consécutive, le Conseil de Quartier Mouton-Duvernet organise un réveillon de la Saint Sylvestre place Jacques Demy, sous tente chauffée. Ouverture vers 20 h. Une animation musicale sera assurée.

 Un repas (simple) est organisé pour permettre aux participants de se rencontrer : paëlla, pâtisserie, fruits et vin compris. (Prix : 25€ par personne, 10€ pour les enfants.  2 repas payants permettront d'offrir un repas à une personne qui n'en a pas les moyens.) D'autre part, un vin chaud et une soupe sont préparés par des habitants du quartier. Chacun peut apporter autre chose s’il le souhaite. (Seront fournis tables chaises couverts verres serviettes.)

Réponse impérative pour ceux qui veulent participer à ce repas pour le mercredi 27 décembre 2006, dernier délai, soit par téléphone au bureau des conseils de quartier : Ozgur Bilal 01 53 90 66 10 ou Stéphanie Badiez 01 53 90 66 25. Ou par mail à Pascal Lasconateguy (lasconateguy.pascal@wanadoo.fr) ou à Stéphanie Badiez (Stephanie.Badiez@paris.fr), Ozgur Bilal (Ozgur.Bilal@paris.fr)

Pour ceux qui n’ont pas les moyens de participer financièrement : l’entrée est libre. On peut apporter une participation en nature (pâtisserie, plat salé, boisson…)

Noël du Secours Catholique du 14ème arrondissement de Paris

Samedi 16 décembre 2006, dans la crypte du couvent des franciscains, s’est déroulée une fête de Noël, organisée par le Secours catholique du 14ème qui a réuni une bonne centaine de personnes, grands et petits.

Avec nos deux animatrices de l’antenne Sud Est et de l’antenne personnes sans domicile, nous avions voulu que cette fête réunisse le plus grand nombre d’acteurs du Secours Catholique sur le 14ème (accueillis et bénévoles de l’accompagnement scolaire et de l’accueil de quartier du 174 rue Raymond Losserand, alpha et FLE du 9 passage Rimbaut, épicerie solidaire du 171 boulevard Brune, lieu de fraternité du 25 rue sarrette, accueil de jour du 36 bis rue du Père Corentin, familles suivies par l’équipe logement de l’antenne).

Depuis un mois, un comité de pilotage s’était réuni pour décider de l’organisation,  et dès samedi matin, une grande agitation régnait : décoration, préparation de l’animation enfants, confection des salades rue du Père Corentin, préparation de couscous, tajine et gâteaux à la maison par de nombreuses excellentes cuisinières ….

Dès 12 heures, tout était prêt, sur fond musical,  les tables dressées, les buffets débordant de mets colorés et appétissants, les sapins de Noël, les ateliers enfants et le décor de la scène prêts à s’animer.

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Puis, familles, avec de nombreux petits enfants, adultes seuls ou en groupe sont arrivés;  chacun a pu s’installer à une table, faire connaissance ou se retrouver, et il a fallu rajouter quelques tables ou se tasser sur les tables disponibles. Après un repas aux multiples saveurs, le Père Noël est arrivé à la grande joie des enfants, chocolats en papillotes plein sa hotte.

Tout l’après-midi jusque vers 17 heures, se sont succédés atelier maquillage, atelier dessin, numéros de clown-jongleur,  le labyrinthe des animaux du monde, chansons et musiques.

A 18 heures, après rangement et nettoyage en commun, nous nous sommes séparés, un peu rompus, mais les yeux remplis de la joie des enfants

Nous espérons que cet après-midi aura été pour tous un moment de bonheur et que chacun aura pu trouver un peu de sérénité et de chaleur humaine.

Martine et Jean-François Quest

21 décembre 2006

La République, les Religions et l’Espérance.

Voilà un titre qui éveille l'attention surtout en cette période. Alors pourquoi présenter ce livre paru il y a deux ans déjà ? Vous serez d'autant plus surpris quand vous saurez le nom de l'auteur: Nicolas Sarkozy! 

Loin de moi la pensée d'engager "La Voix du 14ème" dans une campagne électorale! En fait, je n'ai fait la lecture de ce livre qu'assez longtemps après sa parution. J'y ai découvert des idées qui m'ont paru intéressantes.

Voici quelques titres parmi les extraits que j'ai notés:

- Les religions constituent un enjeu majeur pour notre société.
- le christianisme : un message d’ouverture.
- Les contemplatifs : un moteur pour la société ?
- Qui sont ces musulmans de France ?
- Croyants, incroyants, ce qui les différencie.
- Enseigner la foi, éduquer l’homme.
- La morale républicaine ne suffit pas.

Pour en savoir plus sur cet ouvrage et en lire des extraits, cliquez ici.

fr Bernard M.

19 décembre 2006

La crèche de Noël, symbole de l'humilité du Seigneur

Savez-vous qu'il existe un lieu où la liturgie autorise la célébration toute l'année de la messe de la nuit ou du jour de Noël?

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Il s'agit du charmant petit ermitage de Greccio, un de ceux que l'on visite dans les montagnes autour de Rieti, entre Assise et Rome, pour comprendre et s'imprégner de l'esprit de St François. L'Eglise, en effet, autorise cet anachronisme en souvenir de Noël 1223. St François, le « petit pauvre », était véritablement hanté par l'humilité du Seigneur manifestée dans l'Incarnation. Il avait eu l'idée-qu'il avait soumise au Pape-de reproduire la crèche de Bethléem à l'occasion de la célébration de la nuit de Noël.

Celano, l'historiographe de St François, raconte (1 Celano 84-86):

Une quinzaine de jours avant Noël, François fit appeler Jean -Seigneur propriétaire des lieux et ami de François-. « Si tu le veux bien, lui dit-il, célébrons à Greccio la prochaine fête du Seigneur; pars dès maintenant et occupe-toi des préparatifs que je vais t'indiquer. Je veux le voir de mes yeux de chair, tel qu'il était, couché dans une mangeoire et dormant sur le foin entre un boeuf et un âne ». L'ami fidèle courut en toute hâte préparer au village ce qu'avait demandé le saint.

Puis Celano décrit de façon fort jolie la simplicité de la célébration où François, en tant que diacre, lut l'Evangile et prêcha et la joie, ou plutôt l'allégresse, qui saisit les hommes, les animaux, les bois et les montagnes tous unis dans un immense élan de compassion autour de la crèche.

Depuis ce jour, l'idée de reproduire la crèche s'est répandue dans toute la chrétienté, dans les églises, et aussi dans les maisons. Cette évocation de la Nativité souligne l'extrême humilité de la condition choisie par le Seigneur pour se révéler aux hommes.

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Giotto: Il presepio (la crèche) de Greccio 

A l'heure où l'aspect commercial trop tapageur de la fête a tendance à cacher le mystère d'humilité, et où Noël est souvent réduit à une simple fête profane de la famille, St François et sa géniale crèche vivante sont encore là pour remettre les idées en place.

                                                                                              Jean-Michel

18 décembre 2006

Quelques livres...

- Soeur Courage de Jacques Séguéla

medium_soeur_courage_.jpgNée en 1926, dans une famille du Nord de la France, Marguerite Tiberghien est attirée très jeune par la vocation religieuse. Après des études philosophie , elle revêt l'habit à 24 ans. Elle passe une maîtrise de droit et part au Congo en 1972. Elle y découvre le racisme quotidien et les séquelles du colonialisme. Elle décide de donner aux autochtones les armes intellectuelles, afin qu'ils puisssent retrouver leur fierté perdue. Elle ouvre une "Ecole spéciale" qui accueille des enfants marginalisés, en échec scolaire, des handicapés, et de jeunes adultes analphabètes. Refusant de quitter le Congo pendant la guerre civile, elle ouvre plusieurs antennes  et bientôt ce sont plus de 2000 élèves qui fréquentent son école.

Jacques Séguéla fait la connaissance de Soeur Marguerite qu'il surnomme aussitôt "Soeur Courage" tant il trouve son action auprès des enfants congolais exemplaire. Il lui consacre sa premièrs biographie suivie d'un entretien sans tabou sur la place d'une religieuse dans la société contemporaine.

- Prières glanées de Tim Guénard . Illustrations de Bénédicte Perrazi

medium_prieres_glanees.jpgCes prières, Tim les a recueillies au gré de ses rencontres. Elles l'ont touché par la force de leur contenu. Toutes frappent par la beauté et la force de leur contenu. Prière de mères, de détenus, de prisonniers de l'alcool, ce sont des  cris lancés à Dieu. C'est tout un chemin vers Dieu qu'effectue Tim encompagnie de Mère Thérésa, Charles de Foucauld, Don Bosco, Marthe Robin... Ces Prières glanées sont une riche moisson pour nourrir l'âme et le coeur.

- Ed. Presses de la Renaissance : 12, avenue d'Italie 75 013 Paris. Email : ass.presse@pressesdelarenaissance.com

 

17 décembre 2006

E.S.A.T.: Un anniversaire important dans le 14ème.

Rendez-vous à 18h dans la salle des fêtes de la Mairie du 14ème. Sur la scène, un décor poétique composé d’un magnifique pommier d’où pendent de jolis fruits verts entouré de massifs de vraies fleurs…et derrière sur un grand écran, se succèdent des photos réjouissantes où il est question de cuisine, de voyages, de fêtes.

Quel est donc cet événement qui rassemble à la fois une centaine de jeunes et des personnalités de la Ville de Paris: Monsieur Bouakkaz, adjoint de Bertrand Delanoë, chargé des personnes handicapées, Monsieur Castagnou, Maire du 14ème, Monsieur Wessels, Président de l’Entraide Universitaire et d’autres responsables… L’ambiance est très amicale, familiale, tous se connaissent…se tapent sur l’épaule, on n’entend que des rires ! Mais bien sûr !

C’est ce soir, 24 novembre 2006 qu’on fête le 20ème anniversaire de l’E.S. A.T. (Etablissement et Service d’Aide au Travail. Si l’on vous dit que c’est l’association d’où émane le C.A.T.C. Jean Moulin qui lui-même a donné naissance au Café Signes, tout s’explique !

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photo André HEIMLER 

D’ailleurs, sur la scène, Martine Lejeau -Perry, la directrice, raconte le long cheminement pour parvenir à l’intégration de personnes sourdes avec des troubles associés dans le monde de la restauration. Quelle persévérance de toute l’équipe: il aura fallu 15 ans pour donner corps à ce merveilleux concept qui a fait des émules dans le monde entier. Bientôt, un Café-Signes… en Pologne ! Mais attention ! Voici un accordéoniste  accompagné d’un dessinateur : en quelques traits le Petit Prince est là, « Dessine-moi le foyer Jean Moulin », puis deux mains ouvertes entre lesquelles jaillit une petite flamme : belle introduction aux interventions de chacun ! Puis vient l’heure de se régaler autour d’un délicieux buffet. La soirée s’est prolongée dans une excellente ambiance avec de la musique et des numéros mimés et chantés.

Et les mots : innovation, intelligence, égalité, accessibilité …de résonner encore… Si vous êtes concernés par cette déficience, vous serez maintenant accueillis à la Mairie de Paris par une personne qui connaît le langage des Signes en français.

 Pour plus de renseignements : http://www.catcjeanmoulin.org

 B.Barthélemy 

15 décembre 2006

La Boutique de l’Artisanat Monastique

medium_imm001_2.jpgLorsqu’on longe l’avenue Denfert-Rochereau en direction de l’Observatoire et du jardin du Luxembourg, les vitrines et les lumières se font rares et le parcours devient austère à cette époque où les platanes sont sans feuille.

Mais je vous conseille d’entrer au 68bis à la Boutique de l’Artisanat Monastique, installée dans les caves du Monastère de la Visitation. Ici, l’ambiance est chaleureuse et s’alignent de manière très appétissante une multitude de confitures, miel, chocolats, caramels, biscuits…

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Après avoir traversé une salle où l’on trouve des cartes postales représentant des sujets religieux ou des motifs floraux et des papiers à reliure magnifiques, on descend vers le sous-sol. Les salles peintes en blanc mettent en valeur une très grande variété de produits artisanaux : de la lingerie, des nappes aux couleurs éclatantes, des pulls, écharpes, vêtements d’enfants, de jolis jouets (peluches, doudous…), des mobiles ravissants (papillons multicolores ou ruche d’abeilles) de la vaisselle aux styles et motifs très variés, des bijoux fantaisie, des objets de maroquinerie…

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Une grande pièce est réservée à l’art religieux : icônes, croix à suspendre… et en ce moment de préparation de Noël, les belles crèches !

Pourquoi aller faire vos achats à la Boutique de l’Artisanat Monastique ?

D’abord parce qu’on y propose des produits de très haute qualité, fabriqués par des moines et des moniales avec beaucoup de professionnalisme.

Mais surtout parce que cela permet aux religieux et religieuses de plus de 250 monastères, répartis dans toute la France, de vivre de leur travail.medium_imm010_11.jpg

« Prière et travail sont les fondements de la vie monastique depuis ses origines parce que ce sont les deux faces de la même réalité humaine et divine. Mais vers 1945-1950, les dons et les aides ayant en grande partie disparu, on s’aperçoit que les religieuses contemplatives mouraient presque de faim. En 1950, le Pape Pie XII leur prescrit un travail rémunéré. »

Dans la vie monastique, prières offices, lectures spirituelles rythment la journée, le travail apporte, alors, une diversité épanouissante. Il leur permet d’assurer les ressources indispensables pour se nourrir, se vêtir, se chauffer, payer les cotisations sociales…

L’Aide au Travail des Cloîtres a été créée afin d’aider au choix d’un travail rentable et compatible avec une vie de prière, d’assurer la formation des moines et moniales dans l’activité choisie et de participer à leur équipement professionnel (achat de machines…). Une filiale, SATC ou Artisanat Monastique, crée le trait d’union entre les monastères situés à l’écart des grandes villes et la clientèle potentielle qui se trouve dans ces centres urbains.

Ainsi en faisant vos achats dans ce magasin vous joindrez l’utile à l’agréable en aidant matériellement les religieux qui, eux, se dévouent entièrement à la prière pour le monde.

Monique Garrigue

68bis, av. Denfert Rochereau Tel 01 43 35 45 76    Mail :artisanat.monastique@tiscali.fr

lundi au vendredi de 12h à 18h30, samedi de 14h à 19h 

Plus d’information http://www.artisanat-monastique.com/

14 décembre 2006

François et le loup

Cet album, merveilleusement illustré par Marie-Laure Viney raconte comment St François  établit la paix entre un loup féroce et les habitants de Gubbio qu’il terrorisait.

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Ce récit fait partie des Fioretti, courts récits tirés de la vie du saint toujours dans un but d ‘évangélisation. St François, artisan de paix, met en œuvre dans ce conte toute une pédagogie de la réconciliation. Il s’avance sans peur vers le loup et lui parle avec amitié mais avec franchise de ses torts. Et le loup, subjugué par cette douceur, reconnaît le mal qu’il a fait et promet de ne plus recommencer. De leur côté les habitants du village rassurés promettent en contrepartie de nourrir le loup pendant le reste de ses jours.

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Les images de Marie Laure nous transportent en Ombrie, au Moyen Age, à une époque où bêtes et gens vivaient côte à côte dans un village. Elle rend la belle lumière des ciels d’hiver et les couleurs gaies des maisons de village nichées autour de l’église. Au fil des pages, toute une foule joyeuse d’animaux qui réjouiront les enfants accourt vers St François pour l’écouter.

Les adultes aimeront la fantaisie et la poésie des illustrations  de Marie-Laure. et auront plaisir à expliquer à leurs enfants ou petits enfants comment St François transforma le cœur du loup féroce, devenu doux comme un agneau.

Isabelle Constans

13€, Editions franciscaines, 7, rue Marie Rose

13 décembre 2006

Le Café-Signes, lieu d’expositions

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Nous avions présenté en octobre le Café Signes, ce lieu très chaleureux du 14ème arrondissement. Situé au 33 avenue Jean Moulin,  ouvert de 8 à 19h, du lundi au vendredi, on peut y prendre une consommation, ou déjeuner. On peut aussi y consulter Internet. L’accueil et la cuisine sont assurés pour moitié par des personnes sourdes du CATC Jean Moulin (installé en face au 40 avenue Jean Moulin).

Un lieu d'expositions 

Aujourd’hui je veux vous parler d’une autre facette du Café Signes: les expositions.

En septembre et octobre 2006, nous avions pu admirer les très belles compositions végétales aux couleurs éclatantes de Jean-François Beauquin (www.jfb-gallery.com).

Jusqu’au 20 décembre 2006, André Heimler expose  de très intéressantes photos en noir et blanc sur le thème des mains, tout à fait en situation dans ce lieu où l’on s’exprime en langue des signes ! On peut admirer des gros plans sur les mains qui parlent, des mains créatrices (poterie, musique, écriture),  des mains qui expriment la tendresse…. « J’ai toujours été fasciné par les mains et le rôle considérable qu’elles ont eu …dans le développement de la civilisation. Elles sont à la fois les instruments, qui exécutent les commandes du cerveau et des « réalisatrices », créatrices (notamment dans le domaine de l’art et des métiers manuels)…  Les mains peuvent dire beaucoup de choses. Bien sûr pour les sourds et les muets ce sont des instruments de communication, mais pour les autres, les mains parlent aussi…. Elles peuvent exprimer… les sentiments,… souvent mieux, que les paroles, mais peuvent également torturer ou tuer. »

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 André Heimler est bien connu dans le 14ème car il a enseigné au  photo-club Val de Bièvre, situé rue Gassendi. Ingénieur de formation, puis directeur d’une société d’engineering, il a décidé, il y a une vingtaine d’années, de se consacrer à la photo, sa passion. Il a une très grande variété de thèmes d’inspiration : les jeux d’eau, les différents quartiers de Paris, les portraits, les nus, ou plus abstraits comme la solitude, la tendresse…Il  réalise aussi des paysages,  et des reportages, (André Heimler utilise alors  la couleur): on peut citer le plus récent sur l’Inde qu’il a exposé l’été dernier à la galerie du Montparnasse.
(http://www.andre-heimler.com)

 Pour plus d’informations sur le Café Signes : http://www.cafesignes.com ou  http://www.catcjeanmoulin.org

L’ambiance y est très conviviale, il y a beaucoup d’habitués, si vous voulez y prendre un repas, il est prudent de réserver votre table. Tel. : 01 45 39 37 40.  Attention, le Café Signes est fermé du 21décembre 2006 au soir au 3 janvier 2007.

Monique Garrigue

12 décembre 2006

Bd Raspail: Le lycée hôtelier Guillaume Tirel

Guillaume TIREL, dit TAILLEVENT : cuisinier français né à Pont-Audemer vers 1310 (la date exacte est inconnue) et mort en 1395, auteur de l'un des plus anciens livres de cuisine rédigé en français, le Viandier. Successivement « premier queux » de Charles V puis de Charles VI, anobli par ce dernier.

C’est le nom que porte le nouveau lycée hôtelier, inauguré lundi 20 novembre à 14h30, et situé au 237, Bd Raspail en remplacement de l’ancien Lycée Raspail, parti lui rue Maurice d’Occagne dans le 14e. Il accueille 500 élèves depuis la rentrée 2006. Ces formations vont de la 3e, à un bac pro, un bac général ou techno ou vers deux filières de B.T.S., Mercatique et gestion hôtelière et Art de la table et du service.

 cliquez pour plus d'info sur les différentes formations

 Le bâtiment est dû aux crayons de 2 architectes, Olivier Brénac et Xavier Gonzales, habitués des concours publics, avec des réalisations souvent à larges surfaces vitrées. L’apparence extérieure est pour le moins déroutante, avec un système modulaire  répétitif, des « trames abstraites » destinées à estomper les différences entre les éléments du programme.

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Tous ces éléments, salles de cours, chambres, restaurants, sont en quelque sorte « unifiés » par ce système d’acier et de béton. L’intérieur est très technologique avec un plateau technique très moderne.

Un bon moyen de faire connaissance est d’aller y déjeuner ou y dîner. Le lycée a ouvert une brasserie et un  restaurant d’application, ouverts à midi et certains soirs. Ces restaurants n’ont pas les mêmes charges qu’un établissement commercial, leur but étant de préparer les élèves à un fonctionnement réel. Il faut réserver, et les menus sont consultables sur Internet.

plus d'info  sur les restaurants

A.C. 

11 décembre 2006

L'arbre de Zachée

Nous avons déjà eu l'occasion de présenter le mouvement « Foi et Lumière », fondé par Marie-Hélène Mathieu et Jean Vannier, qui a pour but d'accueillir et d'accompagner des personnes ayant un handicap mental, leur famille, leurs amis et tout bénévole qui souhaite s'associer à cette action.

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Les Fioretti, communauté de Foi et Lumière de St Pierre de Montrouge, animée par le Père Cyrille de Raimond, gardien de la communauté franciscaine de la rue Marie-Rose, a entrepris lors de sa dernière réunion mensuelle de réaliser un arbre illustrant celui sur lequel Zachée s'etait installé pour apercevoir Jésus. Admirez le résultat!...

La communauté grossit peu à peu et réunit maintenant de 30 à 40 personnes chaque mois. Si vous souhaitez nous rejoindre, n'hésitez pas à nous contacter par téléphone au 01 45 42 67  03.

Jean-Michel Viney

08 décembre 2006

La crèche provençale, rue Poirier de Narçay

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« L’artisan provençal » s’est installé il y a deux ans,  rue Poirier de Narçay. Vous y trouverez toutes les spécialités provençales, confitures, compotes, pâte de coing, marrons glacés, poivrons grillés, ratatouille, brandade de morue, daube, tapenades et bien d’autres choses,  toutes faites maison.

Après 11 ans à Montrouge, Véronique Briano, arrière petite fille d’un biscuitier Marseillais (un « galetaïre » en provençal), a installé son atelier et sa boutique dans le 14ème.

Vous y trouverez aussi, tout ce qui faut pour réaliser une véritable crèche provençale, avec les santons d’un artisan réputé. Une telle crèche est d’ailleurs exposée en vitrine.

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Et si vous vous intéressez à la tradition provençale, Véronique Briano est intarissable sur le sujet.

Tenez, les 13 desserts par exemple : d’abord les incontournables, la pompe à l’huile d’olive (la « fougasse »), le nougat noir, le nougat blanc, et les « quatre mendiants », amandes, noisettes, figues et raisin sec, ainsi appelés parce qu’ils ont la même couleur que les habits des quatre ordres mendiants, Bénédictins, Carmes, Dominicains et Franciscains. Après selon la région de Provence, il y aura les calissons, les fruits confits ,les orangettes, la pâte de coing, les papillotes et un fruit frais.

A.C.

8, rue Poirier de Narçay

Lundi au samedi, 10h-14h et 15h-19h

07 décembre 2006

Aumônerie: Maison d'Arrêt de la Santé

L'aumônerie de la Maison d'Arrêt de la Santé publie chaque trimestre une petite revue appelée "LIENS". On peut trouver cette publication (gratuite) sur la table de presse de l'église St-Dominique. On y trouve des témoignages surprenants. Voyez celui qui est donné ci-dessous:

ACCUEIL - "La Brebis égarée"

"Tout le monde connaît la parabole de la brebis égarée. Avant d’arriver ici, à la M.A. de la Santé, je n’imaginais pas que je la vivrais aussi fort. Jusqu’alors je vivais une foi très personnelle, bien que baptisé et confirmé. J’ai toujours eu une spiritualité forte, mais trop loin, je m’en rends compte, aujourd’hui, de la réalité chrétienne.

Et voilà qu’à 47 ans, je me retrouve derrière les barreaux, désemparé, perdu ! Je n’ai pas compris immédiatement à quel point l’accueil dont j’allais bénéficier n’était pas ordinaire.

Je suis arrivé ici, en cellule, un vendredi soir. Les trois occupants ont simplement râlé, non pas après moi, mais parce que, à quatre, l’espace devient compté. Mais ils se sont montrés discrets, prévenants, rassurants à mon égard. J’avoue que je m’attendais à bien pire ! C’était le premier signe.

Le soir même, Thélus, l’un de mes co-détenus, qui ne mangeait pas avec nous, m’a dit qu’il jeûnait tous les jeudis et vendredis. Le soir même, il s’isolait sur son lit pour une longue prière. Face à mon interrogation muette, il m’a mis au courant des « activités » de l’aumônerie. Une petite lettre et dès le dimanche je rencontrais Jean-Jacques, notre aumônier, mais malheureusement pas d’office car je n’étais pas sur la liste. Deuxième signe !

La nuit du dimanche au lundi, je fis un rêve : un prêtre, une messe, un auditoire et une voix : « Viens, viens, viens ! » . Troisième signe !

Ce fut Jean-Pierre qui apporta le quatrième signe en me proposant de participer aux activités bibliques du mardi. Et là, quel accueil : Brigitte et toute la troupe des détenus, rassemblés là, malgré les différences de culte, autour de la foi.

Ne croyant guère au hasard, je ne peux expliquer l’accueil que j’ai reçu sans penser à une « intervention ». Ces signaux reçus m’ont permis de retrouver le vrai chemin de la foi. Et ici, c’est d’un grand soutien !

Alors, toi, lecteur actuellement incarcéré, lorsque viendra ton tour d’accueillir une nouvelle brebis égarée, veille à multiplier les signes qui la ramèneront au troupeau." (Pascal P. Bloc A)

06 décembre 2006

Tramway : La Voix l’a testé pour vous

Départ Pont du Garigliano. Le tramway est bas, l’accès est aisé, une marche de 25 cm.  Du pont du Garigliano jusqu’à la Porte d’Ivry, 17 stations pour 8 km, une station tous les 500 m; c’est un peu beaucoup et c’est plus que le PC (une tous les 350 m).

Le tramway T3 est vaste, 43,70 m de long pour 2,65 m de large. Avec une densité moyenne recommandée de 4 voyageurs au m2, c’est 78 places assises et  plus de 300 voyageurs Et plus encore en tassant bien….

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L’intérieur est bien éclairé, ressemble à un métro moderne, sans aucun cloisonnement, climatisé. La grande différence, et le grand agrément, c’est d’être en pleine ville, dans un environnement de surface.

Il y aura un tramway toutes les 4 minutes, ce qui correspond à un débit légèrement plus faible que le périphérique en nombre de personnes transportées, insiste-t-on à la RATP.

Le tramway démarre vite, même un peu sec. Il est prioritaire sur les voitures et les feux  doivent passer au vert à son arrivée. En réalité, ce n’est pas si simple.

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Il s’arrête en douceur, mais peut freiner énergiquement en cas d’urgence. Pour éviter qu’un piéton ne passe sous les roues, une barre « chasse corps » est déclenchée par un détecteur ou en cas de freinage d’urgence.

Les piétons doivent rester prudents vis à vis du tramway. Son système de priorité fait qu’il peut arriver vite sur un carrefour ou un passage piétons. Il est nettement plus large que ses rails, et on a donc tendance à sous estimer sa largeur. La RATP assure que la toute première des priorités est la sécurité.

Inauguration le samedi 16 décembre à 14h. Il sera gratuit jusqu’au dimanche soir.

A.C.

04 décembre 2006

J'avais 20 ans en 1944

Exposition des dessins de guerre de Jacques Law de Lauriston
Musée Jean Moulin - Jardin Atlantique - Gare Montparnasse

...Sur un pont de bateaux jeté par le Génie de la 1ère armée française, la batterie franchit la frontière historique des deux peuples ennemis… Le ciel s'est couvert… Au loin à l'horizon embrumé se dresse la barrière bleu sombre de la Forêt Noire. Tous sont très émus. A toutes les tourelles claque un petit drapeau tricolore frappé d'une croix de Lorraine… Un à un les véhicules parcourent le pont entraînant dans leurs chenilles un peu de terre d'Alsace…

C'est par ces mots d' une lettre adressée à ses parents  que Jacques Law de Lauriston décrit de façon très visuelle l'entrée en Allemagne de la 2ème DB, le 27 avril 1945. Descendant de John Law, le financier du Régent et d'un maréchal d'Empire, ce jeune homme reçoit une éducation comparable à celle du général Leclerc de Hautecloque. Il parle parfaitement l'anglais et l'allemand. Il étudie le dessin avec le peintre naturaliste Marchand. C'est au printemps 1944,  étudiant en deuxième année d'H.E.C. qu'il n'hésite pas pourtant à quitter Paris, passe les lignes allemandes, et en Normandie réussit à se faire engager comme interprète par l'armée américaine. Engagé dans les troupes alliées le lendemain de ses vingt ans, il rejoint la 2ème DB le 30 octobre 1944. Il participe aux campagnes d'Alsace, de Lorraine, puis à Royant et enfin en Allemagne.

L'exposition de ses dessins  pris sur le vif, montre un talent certain pour retracer ses impressions de guerre. Usant de l'encre de Chine, des couleurs à l'eau, du crayon et du pinceau, il croque avec vivacité ce qui passe sous ses yeux. Il décrit le froid, la neige, les feux du combat. Il s'y dégage une grande humanité, passant du dérisoire à l'anecdotique, voire à la caricature. La conquête du territoire par la Division Leclerc devient ainsi une véritable chronique. L'entrée en Allemagne détermine de remarquables dessins aux noirs profonds, en particulier ceux décrivant les villes allemandes en ruines et en cendres. L'ensemble de ces dessins est une belle et émouvante illustration d'un "correspondant de guerre" tout juste âgé de vingt ans. Jacques Law de Lauriston meurt à 48 ans en 1972.

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 - Exposition visible au musée Jean Moulin- jardin Atlantique - 23 Allée de la 2ème DB - Paris 15ème -
jusqu'au 28 janvier 2007.

 

03 décembre 2006

31, rue Campagne Première, l'immeuble d'ateliers

La rue Campagne Première, qui va du boulevard Raspail au boulevard Montparnasse, porte le nom de la « première campagne » du général Taponnier contre les autrichiens à la fin du 18e. En 1912, y fut construit au numéro 31 un immeuble d’ateliers d’artistes, conçu par l’architecte André Arfvidson et décoré de superbes céramiques d’Alexandre Bigot.

 

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On y voit quatre étages d’ateliers à deux niveaux, les sculpteurs au rez-de-chaussée (la pierre, c’est lourd) et les peintres au dessus. La très belle façade sur la rue, orientée au nord, est entièrement recouverte de grès flammé ocre par le céramiste. Mais le véritable chef-d’oeuvre est au sud sur le passage d’Enfer avec ses céramiques plus discrètes, à même le ciment, sur laquelle donnent les appartements, sur deux niveaux aussi, avec leurs séjours, leurs cuisine. Sur ce même passage d’Enfer, la façade est entourée de maisons de ville, qui doublent les ateliers du rez-de-chaussée.

 

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 Relevé de la façade, par Muriel Bailleux, Justine Fourier et Sandrine Gonan

Mais, cet immeuble n’a jamais été occupé par des artistes ; il n’a connu qu’une ocupation bourgeoise. Les artistes de l’époque, il faut plutôt les chercher dans les traverses, les passages et les fonds de cours, dans la cour du 9, par exemple ; dans cette cour, longue et étroite, des ateliers avaient été construits sur plusieurs niveaux, avec des matériaux de récupération de l’exposition universelle de 1889. Ils ont abrité Giorgio de Chirico ou Rainier Maria Rilke

A.C. 

02 décembre 2006

Travaux en face de l'église St-Dominique

Ces travaux font partie du programme: "Piste Cyclable Seine - Cité Universitaire" par la rue du Fbg St-Jacques et la rue de la Tombe-Issoire. Celle-ci vient d'être mise en sens unique, entre le Bd St-Jacques et l'avenue René-Coty pendant les travaux. Est-ce définitif? Oui, sans doute, tout au moins entre la rue Emile-Dubois et l'avenue René-Coty.

En face de l'église Saint-Dominique, devant la Caisse d'Epargne, là où se garait auparavant beaucoup de voitures (en épi) on voit désormais un vaste espace libre, agrémenté par de jeunes arbres et de beaux lampadaires.

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Les cyclistes pourront bientôt emprunter la rue de la Tombe-Issoire sur ce tronçon  dans un petit couloir protégé pour rejoindre l'avenue René-Coty. Les usagers de ce moyen de transport "peu polluant" et "peu bruyant" s'en réjouiront.

Evidemment tout cela ne va pas sans quelques "grincements de dents" de la part des automobilistes ! Faites un petit tour sur le site internet de la Mairie du 14ème vous comprendrez que ces désagréments pour automobilistes font partie d'un plan d'ensemble. Un bon résumé se lit sur certains panneaux: "Paris respire !"  "Respirer c'est capital !"

"Face aux enjeux environnementaux et à l'engorgement de la ville, il est nécessaire de repenser les modes de déplacements urbains. Ainsi promouvoir les circulations douces peu polluantes et peu bruyantes nécessite une adaption et un rééquilibrage de l'espace public entre les différents modes de transports. " 

fr Bernard M.  Pour en savoir plus:

 

01 décembre 2006

Pour le Noël des enfants

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