15 mars 2018
L'histoire de nos rues
Allée Georges-Besse
Cette appellation a été donnée au large trottoir central du boulevard Edgar Quinet. Cette promenade fait partie de l'ancien boulevard extérieur intitulé "de Montrouge" qui reprend l'itinéraire primitif du" Mur des Fermiers Généraux " réalisé à la fin du 18ème siècle.
Ce lieu est honoré de la mémoire d'une personnalité qui habita ce boulevard. Il s'agit du président directeur général de Renault qui fut assassiné au pied de son domicile le 17 novembre 1986, au n° 14 du boulevard Edgar Quinet. Cet assassinat revendiqué par un groupe armé fit grand bruit dans la France de l'époque.
C'est sur cette promenade centrale que se tient deux fois par semaine un pittoresque marché de quartier en plein air. C'est une heureuse survivance de notre vie populaire quasi disparue de nos jours. On peut trouver là toutes les denrées alimentaires traditionnelles. En complément se tient également une "galerie" de peintures tous les dimanches. Ce lieu est donc bien vivant et la tour Montparnasse en fond de décor lui ajoute une note de modernité qu'on ne saurait oublier.
Rue de la Légion Etrangère
Cette rue située à la porte d'Orléans en direction de Montrouge a la particularité de ne compter aucune habitation. Elle se situe dans le vaste site de la place du 25 août 1944 et est le cadre où a été érigé le monument du général Leclerc. Elle rend hommage au corps d'élite qu'est la Légion Etrangère, fondée en 1831 par Louis Philippe pour intervenir en Algérie dans une campagne commencée par Charles X à la veille de la révolution de 1830. Cette formation a succédé au régiment étranger de l'ancien Régime, notamment celui des gardes suisses. La Légion fit toutes les campagnes du Second Empire. On peut citer celle du Mexique où elle s'illustra par le combat de Camerone du 30 avril 1863.
La Légion Etrangère se distingua lors des deux dernières guerres mondiales. Dans les années 90, la Légion contribua aux missions de protection et de sécurité du type "casques bleus" sous la bannière de l'ONU.
Extraits de la revue de la S.H.A. du 14ème
Photo 1 : allée Geoges Besse marché
Photo 2: place du 18 juin 1944 vers Paris, en tournant le dos au monument du général Leclerc, à gauche la rue de la Légion Etrangère.
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09 mars 2018
L'histoire de nos rues
Cette rue qui rappelle le passage des Alpes par Napoléon en 1799 a reçu ce nom de Saint Gothard en 1877. Antérieurement, elle s'appelait la rue du chemin des prêtres (nom mentionné dès 1730). Le tracé complet s'étendait de la rue Dareau à l'actuelle boulevard Jourdan, sur le plan officiel de l'administration des Postes en 1861.
La création de l'avenue et du parc Montsouris a entraîné la suppression de toute la partie de cette voie au delà de la rue d'Alésia. La nature de cette rue atteste la présence d'un ancien chemin de campagne et il est curieux de constater que le tracé de la ligne de chemin de fer de Sceaux (RER B) ait respecté l'ancien "chemin des prêtres".
Mais quels étaient ces prêtres ? Hormis le souvenir de la toute proche Commanderie de Saint Jean de Latran sise sur le petit quartier "Hallé-Commandeur", on peut penser qu'il s'agit plutôt d'un chemin de campagne.
Pendant longtemps, la maison d'édition Arthème-Fayard établie depuis 1857, publia pendant plusieurs décennies les plus fameux romans populaires, ainsi que de grandes collections d'ouvrages historiques et littéraires.
Cette voie de Plaisance fait partie d'un très long "sentier des Suisses" qui de la caserne mère parisienne du régiment des gardes suisses (palais des Tuileries) continuait vers le sud à travers de vastes terrains où seront construits à la fin du 19ème siècle, les hôpitaux Saint Joseph et Broussais. Ce sentier allait bien au-delà des fortifications de Thiers, passait par Vanves pour aboutir à Bagneux où subsiste toujours une "rue des Suisses", tronçon final du sentier primitif. Dans cette localité, les gardes suisses étaient en garnison, logés chez l'habitant. Une autre compagnie atteste de sa présence de 1689 à 1764 dans la ville de Montrouge. Ces mercenaires d'élite avaient un cimetière commun situé à Châtillon sous Bagneux.
On peut noter sur le parcours un ensemble d'habitations modernes, au début des numéros impairs, des maisons de faubourg à l'angle de la rue de l'abbé Carton et le petit square agréable à travers lequel on peut gagner la rue Raymond Losserand, (Ex rue de Vanves).
- Documentation extraite du N° 42 de la S.H.A du XIVe.
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04 mars 2018
Illustrations de l'identité de notre arrondissement
Chaque ville et chaque village de France ont leur identité. Notre 14ème arrondissement issu de l'annexion des territoires compris entre le mur des Fermiers Généraux inauguré sous Louis XVI, et les anciennes fortifications de Louis Philippe construites de 1840 à 1844, n'échappe pas à cette règle.
Le grand axe historique nord-sud reliant la Germanie à l'Espagne (rue du Faubourg Saint Jacques, rue de la Tombe Issoire et au-delà) ainsi que l'ancienne route d'Orléans qui lui est parallèle, ont structuré ce territoire. On peut signaler aussi l'intervention du duc du Maine qui pour se rendre au château de Sceaux, créa une grande avenue débouchant au carrefour dit : la Croix des Sages, actuelle place Victor Basch. Le Second Empire a fait le reste, en complétant et prolongeant la plupart des rocades et des rues rayonnantes, tels les boulevard saint Jacques, Arago, Raspail, de Port-Royal, ceux des Maréchaux, l'avenue René Coty et la rue d'Alésia. Il faut signaler que le démarrage des travaux du boulevard périphérique a commencé dans les années 1950, sur la partie dite de la "zone" des anciennes fortifications. Le 14ème est rattaché à la grande histoire en présentant la plus forte densité d'établissements hospitaliers issus eux-mêmes de communautés ou institutions religieuses fort anciennes ou d'initiatives charitables ou humanitaires privées.
Mais le 14ème possède un nombre important de monuments et de sites qui se rattachent aux 17ème et 18ème siècles. Ainsi, l'Observatoire (1667) où le savant danois Olaüs Roemer découvrit en 1675 la vitesse de propagation de la lumière. Nous voyons aussi la statue du lion de Belfort rappelant la défense héroïque de cette ville en 1871. Les anciennes carrières souterraines sont devenues le plus gigantesque ossuaire qui soit (6 millions de nos ancêtres parisiens y reposent). N'oublions pas les deux pavillons d'octroi du mur des Fermiers Généraux situés place Denfert Rochereau et qui sont dus à l'architecte visionnaire Ledoux. Construits en 1787, ce sont les seuls témoins du fameux mur des Fermiers Généraux, ( le mur murant Paris, rend Paris murmurant).
Le Second Empire végétalisa la capitale à travers et en particulier avec le parc Montsouris, créé sur d'anciennes carrières. 15 hectares sont offerts ainsi à la promenade et à la détente.
A une époque plus récente, à partir de 1919, on voit s'édifier la Cité Internationale Universitaire, sur 43 hectares et dont le développement aujourd'hui est relancé par la création d'autres bâtiments.
Citons enfin le cimetière Montparnasse qui réunit depuis 160 années des personnages illustres, de Baudelaire à Sartre, de Dumont-Durville à Maryse Bastié et récemment, Simone Weill.
On pourrait citer d'importants hommes célèbres qui ont vécu dans l'arrondissement : Chateaubriand, Balzac, Proudhon, Rude, Raspail, Lénine, Mermoz, Jean Moulin, sans oublier Picasso, Modigliani, Giacometti, Alain Fournier.
Nous mentionnerons encore se référant au passé, une maison datant de Louis XIII devenue demeure du fontainier avenue Denfert Rochereau ; le cloître de Port-Royal de Paris ; la maison de retraite de La Rochefoucauld avenue du Général Leclerc qui sont des témoins des 17ème et 18ème siècles, préservés de toute atteinte importante. Ainsi, notre 14ème est à plus d'un titre, un livre d'histoire ouvert sur les heures du passé éclairant les évolutions urbaines du présent.
Documentation extraite du n° 32 de la SHA du 14ème-
Cliquez sur les photos pour les voir en grand.
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17 février 2018
Mermoz, ce héros qui habita le 14ème
On connaît la renommée internationale de Mermoz, ce grand aviateur qui, à partir de 1924 sur les lignes Latécoère, et la compagnie générale Aéropostale, illustra par sa présence et sa témérité, l'histoire de l'aviation française après la guerre de 14-18.
Il était né en 1901 à Aubenton, village de l'Aisne. Il partit à l'armée en 1920, souscrivant un engagement militaire de 4 ans pour devenir pilote. Début 1921, il obtient son brevet à Istres, puis est muté en Syrie et affecté à Palmyre. Il connaît sa première grande épreuve après une marche de 60 kilomètres dans la montagne et le désert. En 1923, il termine sa brève carrière militaire au premier régiment de chasse à Thionville.
Oui, Mermoz habita le 14ème ou à proximité. Ainsi, il vécut avec sa mère au 14 avenue du Maine, puis l'immeuble n° 3 de la rue de la Cité Universitaire (au 4ème étage de celui-ci), face au Parc Montsouris, jusqu'à son ultime départ.
A partir de 1924, affecté aux lignes Latécoère, il parcourt le trajet Barcelone-Alicante-Malaga, puis en 1926, il est sur la ligne Casablanca-Dakar, subissant les épreuves de la traversée du désert, car il fut capturé par les Maures, puis délivré contre rançon. En 1927, il est chef d'escale à Agadir. Il effectue un vol sans escale Toulouse-Saint Louis du Sénégal à bord d'un Laté-26.
Fin 1927, Mermoz est en Amérique du Sud comme chef pilote à Buenos-Aires et est chargé d'assurer l'acheminement du courrier sur le tronçon Natal/Buenos-Aires.
Au printemps 1928, Mermoz expérimente le vol de nuit. Cette aventure est évoquée dans le célèbre "Vol de nuit" de Saint Exupéry. En mars 1929, il traverse la Cordillère des Andes jusqu'à Santiago du Chili. Il réchappe par miracle à un atterrissage forcé à plus de 4000 mètres d'altitude. En avril 1929, il officie la ligne de la Cordillère des Andes le 14 juillet en ouvrant le tronçon Buenos aires/Santiago du Chili.
A partir du 7 décembre 1936, à bord de son Laté-300, "Croix du Sud", équipé de 4 moteurs Hispano-Suiza de 650 chevaux, il entamait son dernier voyage sur l'Atlantique Sud. Une avarie survenue aux moteurs entraîna par vibration ou par projection de pièces la rupture des gouvernes arrière et de leurs commandes, causant la chute de l'hydravion...
- Documentation extraite du numéro N° 32 de lla S.H.A du XIVe
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15 février 2018
Ferdinand Brunot, universitaire et maire
Chacun connaît la mairie du 14ème située au n° 2 de la place Ferdinand Brunot, ex place de Montrouge. Avant 1860, la mairie de Montrouge, la place et le square tout proches s'appelaient "place et square de Montrouge". En 1947, on a voulu perpétuer le nom de Ferdinand Brunot (1860-1938) qui fut un grand linguiste, auteur de l'histoire de la langue française et fut aussi le maire du 14ème de 1910 à 1919.
Qui était Ferdinand Brunot ? Il est né à Saint Dié, était fils d'un mécanicien qui fut emprisonné pour ses idées révolutionnaires. Après avoir étudié en Allemagne les méthodes linguistiques de nos voisins, il entra en 1879 à l'Ecole Normale Supérieure. En 1883, il fut maître de conférences à l'université de Lyon, fut reçut docteur es-lettres avec sa thèse sur la doctrine de Malherbe. En novembre 1900, il obtint à la Sorbonne la chaire d'histoire de la langue française, qu'il occupa jusqu'en 1934.
Dès 1894, il collabora à : "l'histoire de la littérature française" de Petit de Julleville. Il consacra toute sa vie à sa grande "histoire de la langue française". Cette histoire s'élargit à l'étude de la pénétration de la langue dans les provinces françaises et à l'étranger et devint en partie l'histoire de la société et de la civilisation. De 1919 à 1928, il fut doyen de la faculté des lettres de Paris. En 1932, il publia un livre d'observations et de critiques sur la grammaire de l'Académie Française et se préoccupa de la lutte contre les néologismes mal faits et la réforme mesurée de l'orthographe.
En 1900, Ferdinand Brunot s'installe rue Leneveux, quartier qui avait vocation à être habité par les universitaires. Jusqu'en 1910, le 14ème arrondissement avait eu pour maire des entrepreneurs. Jusqu'à cette date, aucun arrondissement n'avait vu dans cette fonction de maire, ni fonctionnaire, ni élu, et encore moins un universitaire de cet éclat car on pouvait mal imaginer ce chercheur s'initier aux lenteurs, aux règles et aux circuits des formalités administratives.
Durant l'été 1914, il fut surpris dans ses illusions d'humaniste. IL se considéra alors comme "mobilisé civil". Pendant quatre ans, il se mit entièrement à la disposition de la population. Face aux perturbations économiques et sociales, il sut prendre des initiatives pour le 14ème arrondissement :
les soupes ouvrières dont un fourneau était installé à la mairie ;
l'œuvre du vestiaire qui compta 4000 bénéficiaires ;
l'œuvre du chauffage qui assurait la distribution de charbon . Bientôt la mairie devint une maison d'accueil de tous les habitants de l'arrondissement et d'ailleurs.
Le 14 juillet 1919, Ferdinand Brunot, autour du lion de Belfort se vit honoré d'accueillir les drapeaux des régiments vainqueurs, comme il avait accueilli à l'hôpital Cochin le roi des Belges, Albert 1er.
- Documentation extraite du n° 32 de la SHA du 14ème
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12 février 2018
Les moulins de Montparnasse et d'ailleurs (III)
Nous continuons notre promenade à travers l'arrondissement en présentant d'autres moulins qui ont animé la vie locale.
Ainsi, jouxtant le Moulin de beurre, le Moulin-cabaret de la Mère Saguet prospéra à l'époque romantique. On y rencontrait Béranger, Hugo, Lamartine, Scribe, Thiers, et bien d'autres. On les appelait les "joyeux l'été, et l'hiver, "les frileux", mais ce moulin ferma vers 1840.
Pour clore ce chapitre, nous parlerons du moulin de Montparnasse que l'on peut voir dans le cimetière du même nom.IL s'agit d'une tour cylindrique, au toit conique, prototype des moulins que l'on voit encore en France.
L'histoire de ce moulin est liée au terrain qui appartenait à l'Hôtel Dieu et aux religieux de la Charité de la rue des Saints Pères. Ainsi, en 1661, le moulin de la Charité naquit. IL fut en concurrence avec le moulin dit des "Trois Cornets", situé à l'emplacement actuel des 4 et 6 de la rue Raymond Losserand. Il faut dire que le Moulin de la Charité était la propriété des Jésuites, tandis que celui des Trois Cornets était "Janséniste".
Mais revenons au moulin de la Charité qui fut une guinguette pendant la Révolution et où l'on pouvait venir manger des galettes en buvant du vin de Bagneux ! En 1819, la Ville de Paris créa le grand cimetière du Montparnasse, qui ouvrit en 1824. Le moulin de la Charité devint le logement des gardiens. Depuis novembre 1931, cette tour témoignage d'un passé campagnard, fut classée monument historique.
Ainsi se termine notre excursion à la fois bucolique et aujourd'hui urbaine, à propos de la quarantaine de moulins qui égayait de leurs ailes le ciel de nos quartiers.
- Documentation extraite du N° 32 de la S.H.A du XIVe
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06 février 2018
Les moulins de Montparnasse et d'ailleurs (II)
Nous poursuivons notre promenade concernant les moulins qui étaient nombreux sur notre territoire.
Au numéro 74 de la rue de la Tombe Issoire, subsistaient en 1846 quatre moulins dont le fameux moulin de Montsouris situés sur une terre pauvre où poussait un peu de blé et d'orge. Ce moulin porte également le nom de Moque-Souris, vocable dû au fait qu'il y avait très peu à glaner alentour et que les souris même dépérissaient. Il y eut en ce hameau de Montsouris jusqu'à une dizaine d'autres moulins.
On peut citer d'autres noms : le moulin de la Tour de Vanves, dont le souvenir est encore attesté par le passage de la Tour de Vanves, situé entre l'avenue du Maine et la rue Asseline. Sur une eau-forte anonyme du 17ème siècle, on localise deux moulins en bois qui se situaient avenue Denfert Rochereau, en son début, près de l'Observatoire. En 1705, on en voit trois au même endroit.
Certains moulins avaient été transformés en guinguettes, cabarets ou cafés, car ils étaient situés en dehors du mur des Fermiers Généraux, donc exemptés de taxes. Ils sont devenus célèbres et certains ont laissé leurs noms à des rues : la rue du Moulin Vert et la rue du Moulin de Beurre. La guinguette de Moulin Vert avait su faire sa réputation par ce refrain : "Accourez au Moulin Vert, Gais enfants de la Folie, Pour vous, pour femme jolie, On met toujours un couvert".
Le plus connu fut le moulin de beurre (située dans la rue du même nom). Il possédait une ferme qui sous le règne de Louis XV devint le rendez-vous des nobles voulant jouer les bergers et les bergères. Sous Charles X et Louis Philippe, il fut un cabaret très fréquenté. En 1848 la ferme fut transformée en restaurant, puis démolie en 1881.
- Documentation extraite du N° 32 de la SHA DU 14e
photo : moulins pour exploiter les carrières de Montsouris
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02 février 2018
Les moulins de Montparnasse et d'ailleurs (I)
Faisons un voyage dans le temps et parlons des moulins à vent qui s'élevaient nombreux au XVIIIème siècle sur les terrains de Montparnasse, de Montsouris et de Montrouge. On peut estimer qu'au XVIIIème siècle, leur nombre approchait la soixantaine.
Rappelons que dès le 14ème siècle, s'étaient multipliés, le long de l'ancienne chaussée d'Orléans (rue Saint Jacques et du Faubourg Saint Jacques actuels), par où venait une grande partie du blé produit par la Beauce, de nombreux moulins qui s'élevaient sur la colline de Montsouris, le plateau de Montrouge, la butte du Montparnasse et le futur quartier Plaisance.
L'architecture de ces moulins à vent, (ici, celui de Montparnasse, situé dans le cimetière de Montparnasse) paraît faite de charpente à tour carrée comme ceux rencontrés en Flandres ou en Hollande. Cependant, en ce qui concerne notre territoire, il s'agissait de "moulins-tours", dont la toiture conique tournait pour permettre de mieux orienter les ailes. Monté sur un pivot de 0,80 mètre de diamètre, le moulin présente ainsi une cabine quadrangulaire dont le poids est d'environ 40 tonnes. Les meules faites de pierre meulière venaient de la Ferté sous Jouarre. On peut préciser que par bon vent, environ 15 quintaux de farine étaient produits par chaque moulin.
Les appellations des moulins rappelaient peu ou prou le lieu où ils étaient : ainsi : le moulin de Sans Soucy, le Moulin Vert, le Moulin de la Croix du Gord, le moulin du Fort- Festu, celui de la Marjolaine, les deux moulins du Pavé et le moulin d'Amour...
Parlons du moulin d'Amour : il était situé entre l'actuelle rue Ernest Cresson et Mouton Duvernet. Construit en 1191, incendié par les anglais en 1360, par les impériaux en 1569 et en 1590 par Henri IV, il fut toujours reconstruit. Appelé un temps Saint Jacques, il perdit sa fonction pour devenir une guinguette en 1766. Seulement démoli en 1916, ses caves du 12ème le furent en 1926.
Nous poursuivrons notre promenade ultérieurement, à la recherche d'autres souvenirs concernant d'autres moulins disparus...
- Documentation extraite du N° 32 de la S.H.A DU 14.
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27 décembre 2017
Le Petit Montrouge : notre village (II)
Qui se souvient aujourd'hui de l'usine des chocolats Salavin, située avenue d'Orléans côté des numéros impairs, des moulins de Montrouge rue Friant, des brasseries Dumesnil rue Sarrette, des menuiseries industrielles Gorgeon et plus tard Schwartz- Haumont, donnant à la fois sur la rue des Plantes et l'avenue de Châtillon. On peut citer que la ville d'Alésia abritait un patronage célèbre, dirigé par le non moins célèbre abbé Guesdon. La jeunesse des quartiers s'y donnait rendez-vous le dimanche à la chapelle, pour assister à une messe très suivie. Il y avait aussi de multiples activités : Scouts, Cœurs Vaillants, théâtre, foyer-club, Jeunesse Athlétique de Montrouge,( JAM). L'été, tous les jeunes se retrouvaient en Bretagne à la "colo" de Plougasnou.
Tous les petits commerces tenaient une place importante, à travers les relations privilégiées entre habitants et commerçants. Chacun connaissait son voisin, qui son charcutier, qui sa boulangère, qui son épicier, qui sa blanchisseuse... Chaque rue devenait un "salon" où les soirs d'été, les concierges sortaient leurs chaises pour discuter entre elles. Mais c'était avant la télé !
On ne peut oublier le planteur Caïffa, rue Antoine Chantin. A certaines heures, le quartier était envahi par un parfum vigoureux de café torréfié. Et que dire des caniveaux des rues, vides de tout véhicule. Ils voyaient passer le balayeur muni d'un grand balai à l'efficacité sans nuages.
Oui, la nostalgie est une compagne fidèle pour celui qui a vécu cette époque. Mais était-ce mieux qu'aujourd'hui ? Certes non, car dans l'après-guerre, la solitude, la pauvreté, l'abandon, les deuils, existaient comme aujourd'hui. Seuls les smartphones, l'agitation fébrile sur les trottoirs, l'abondance des lumières et les embouteillages apocalyptiques de la place d'Alésia (pardon Hélène et Victor Basch) ont modifié la donne. La bataille d'Alésia n'y est pourtant pour rien...
R.R
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21 décembre 2017
L'histoire de nos rues :
Le boulevard Jourdan mesure 1430 mètres, entre la porte d'Orléans et la porte de Gentilly. Rappelons qu'il borde la Cité Internationale Universitaire et le parc Montsouris. D'autres lieux marquants sont l'hôpital de la Cité Universitaire, l'Ecole Normale Supérieure et l'entrée dans Paris de l'aqueduc de la Vanne. On peut également souligner à proximité que l'avenue Reille qui devait aboutir entre la rue de la Tombe Issoire et la rue du Père Corentin prévue sous le Second Empire ne fut jamais prolongée jusqu'à la porte d'Orléans par économie.
Le maréchal Jourdan (1762-1833) fut l'un des généraux auxquels Napoléon ne conféra aucun titre de noblesse. Il eut dû être nommé duc de Fleurus, grande bataille qu'il gagna sur les coalisés ou de Wattignies, autre victoire. C'est la Restauration qui fit un comte de ce Républicain, opposant au coup d'état du 18 Brumaire.
La rue des Mariniers (image de synthèse du futur centre social et de logements) l'actuelle rue des Mariniers est perpendiculaire à un ancien sentier des Mariniers qui n'est que l'extrémité sud de la rue Didot actuelle. Ce nom des Mariniers surprend car il s'agit purement et simplement d'un lieu tirant son nom de celui d'anciens occupants des terrains, et sans aucun rapport avec une quelconque origine marinière. On pense que l'ancêtre de ce patronyme avait dû être "marinier", c'est-à-dire jadis marin. On doit préciser que l'acception moderne de "marinier" correspond à la dénomination des bateliers de nos fleuves et canaux..
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12 décembre 2017
L'histoire de nos rues
La rue Antoine Chantin
Cette rue (cliché Wikipédia) d'une longueur de 250 mètres, a été ouverte en 1904, sur les terrains de l'horticulteur et pépiniériste Antoine Chantin (1815-1893), qui fut l'un des plus grands spécialistes de sa branche et un savant botaniste. La sépulture familiale se trouve au cimetière de Montrouge. Le numéro 8 de cette rue a vu le passage de Lénine, qui habitait à cette époque de 1909 à 1912 au 4 rue Marie Rose et qui dans une cave de cet immeuble, composait des tracts qui étaient imprimés ailleurs. Le numéro 3 est un immeuble construit en 1933 par l'architecte André Chatelin, premier Grand Prix de Rome. Les numéros 5 et 5bis forment un ensemble immobilier construit en 1929 par l'architecte et sculpteur Jean Boucher, qui habita 37 avenue René Coty. Le numéro 7 voit un immeuble typiquement Arts Décoratifs (1925) avec quelques ateliers d'artistes. Les Editions Populaire Ferenczy occupèrent le numéro 9. Le numéro 19 voit l'accès à un vaste ensemble d'habitations de la Ville de Paris débouchant au n° 44 de l'avenue Jean Moulin et au n° 53 de la rue des Plantes. Il faut préciser que cet ensemble d'habitat HLM a été construit sur les terrains d'une immense usine fabriquant de la menuiserie industrielle jusque dans les années 60. Au n° 19 existait l'hôpital Chantin, annexe de l'hôpital Broussais, qui a été remplacé par l'hôtel Ibis. Au n° 36, on voit un immeuble d'habitations sociales, fondé par A. et J. Weill.
- Documentation extraite du N° 35 de la S.H.A du 14e.
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05 décembre 2017
L'histoire de nos rues : rue Maurice Ripoche et avenue Reille
La rue Maurice Ripoche (1895-1944) a été ouverte dans le futur quartier Plaisance dès 1838. Elle s'appela en 1843 la rue du Géorama, en raison de la proximité de l'établissement du géographe Sanis, dans lequel la France et une partie de l'Europe étaient représentées en relief. De 1864 à 1946, elle prit le nom de Mouton-Duvernet (portion située à l'ouest de l'avenue du Maine). Enfin elle devint rue Maurice Ripoche à partir de cette dernière date, du nom d'un as de l'aviation de la Grande Guerre. Il fut un ingénieur et un industriel, résistant à l'occupation allemande pendant la seconde guerre mondiale. Il fut déporté et décapité à Cologne en 1944.
L'avenue Reille C'est une des voies ouvertes dans le 14ème par le Second Empire (1867). Haussmann avait prévu son prolongement jusqu'au boulevard Jourdan, au voisinage de la rue du Père Corentin, mais la Troisième République abandonna ce projet en 1879. Le nom de cette avenue est celui du maréchal de France Reille, qui né au début du règne de Louis XVI vécut jusqu'au milieu de celui de Napoléon III (1775-1860). Au numéro 53, on peut voir une œuvre de l'architecte Jeanneret, plus connu sous le nom de Le Corbusier.
Photos : 1) rue Maurice Ripoche, 2) Maurice Ripoche
3) avenue Reille : les réservoirs de Montsouris 4 ) 53 avenue Reille :la maison-atelier Ozenfant.
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21 novembre 2017
Les rues de nos quartiers
La rue Rémy Dumoncel est un bel exemple dans l'appellation successive de nos rues. Au XVIIème siècle, elle est le prolongement du chemin de l'Ourcine qui à l'époque, était hors de Paris. Au début du 19ème siècle, elle devient la Voie Creuse, la rue des Cavées, puis la rue des Catacombes, liée à la présence ancienne de carrières abandonnées.
En 1858, elle devient la rue Dareau, du nom du maire de Montrouge, qui deviendra maire du 14ème arrondissement en 1860 jusqu'à son décès en 1866. En 1946, la portion comprise entre l'avenue du Général Leclerc et l'avenue René Coty devient la rue Rémy Dumoncel, éditeur résistant (1888-1945), mort en déportation.
La rue Georges-de-Porto-Riche.
C'est en 1932, sur l 'emplacement d'un ancien bastion des fortifications de Louis Philippe, que cette rue fut inaugurée en commémoration d'une célébrité vite oubliée à notre époque : Georges-de-Porto-Riche (1859-1930). Il s'agit d'un auteur dramatique élu à l'Académie Française, qui de 1873 à 1929 écrivit des pièces de théâtre dans lesquelles il analysait les conflits psychologiques et les amours envoûtantes. IL fait partie de la génération des dramaturges : Bataille, Bernstein, Hervieu et Brieux.
Au numéro 8 de cette rue, une plaque commémorative rappelle la mort du lieutenant Etienne Laurent, abattu par les Allemands, alors que surpris en train d'émettre les messages pour la Résistance, il venait de réussir à détruire son poste émetteur.
- Documentation extraite de la Revue N° 33 de la S.H.A. DU 14e.
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18 novembre 2017
La Société Historique et Archéologique du 14e : exposition, conférences, colloque
- Du lundi 6 au samedi 25 novembre 2017 La mairie du 14e, en partenariat avec la Société Historique et Archéologique du XIVe, présente «Le chemin de mémoire, le 14e pendant la guerre de 14» avec l’hommage au « Centenaire du Défilé du 14 juillet 1917 »
Sur les grilles du square Ferdinand Brunot Paris 14e
-Le samedi 18 novembre à 15 h Conférence «L’histoire des rues du quartier de Plaisance»
Dans le cadre du cycle de conférences de la SHA XIV sur L’histoire des rues des quatre quartiers administratifs du 14e, Yvan Belledame expose « L’histoire des rues du quartier de Plaisance ».
Salle polyvalente de la Mairie du 14e 2 place Ferdinand Brunot
- Le samedi 25 novembre à 15 h Colloque sur les « Commémorations centenaires de 1916, 1917, 1918 et 1919 du Corps Expéditionnaire Portugais en France et à Paris », autour de l’histoire méconnue de la participation à la Grande Guerre du Portugal, l’un des 18 Alliés de la France.
Avec le professeur et docteur en histoire Yves Léonard, l’historien et auteur Manuel Do Nascimento et le président de la Délégation de Paris de la Ligue des Combattants Portugais et le président de la Société Historique et Archéologique du XIVe,Georges Viaud.
Salle des mariages de la Mairie du 14e . 2 place Ferdinand Brunot 75014
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12 novembre 2017
Les rues de nos quartiers
La rue Campagne Première
Ce nom est assez étrange. Il s'agit à l'origine d'un ancien chemin de terre, qui vit se bâtir sous le Directoire ses premières maisons. Elargie à onze mètres sous la Monarchie de Juillet, c'est un général en retraite nommé Taponier qui ayant acheté à l'Institution de l'Oratoire les terrains adjacents à la voie, baptisa celle-ci Campagne Première, en souvenir, dit-on, de sa "première campagne en 1793 dite des Lignes de Wissembourg". Mais cette appellation de Campagne Première est sujette à caution et pourrait être rapprochée du fait que le dit général eut l'idée d'appeler sa première maison de campagne, ainsi.
De nombreux artistes, écrivains et musiciens ont habité cette rue tels que : Adget le photographe, le peintre Modigliani, Rimbaud, et l'écrivain suisse Ramuz...
La rue de Coulmiers.
Elle est latérale au chemin de fer de ceinture. C'est une portion détachée de la rue Beaunier, en 1882. Elle commémore la victoire de Coulmiers (Loiret) remportée par le général Aurelle de Paladines, sur l'armée du général von Tann, le 9 novembre 1870. De cette victoire, l'armée française reprit momentanément la ville d' Orléans. On trouve sur un des immeubles de la rue, une plaque indiquant qu'un poète contemporain Emmanuel Aegerter vécut dans cette rue.
La rue Hallé
Le tracé sinueux de cette rue atteste du passé rural du quartier. Elle reçut en 1865 le nom du médecin Jean-Noël Hallé (1754-1822), premier médecin ordinaire de Napoléon. Il fut créateur du Codex, bible de la pharmacie. On trouve au numéro 36 la champêtre villa Hallé (voie privée) et en divers points de son parcours de petites et charmantes places rondes non dénommées. La plus pittoresque est au débouché de la rue D' Alembert, où l'on trouve de jolis petits pavillons derrière de minuscules jardins. La rue Hallé rejoint par delà l'avenue René Coty, la voie romaine historique de la vieille route d'Orléans, la rue de la Tombe Issoire.
Documentation extraite du n° 33 de la SHA du 14ème - Cliquer sur les photos pour les agrandir)
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11 novembre 2017
Le boulevard périphérique et l'avenir urbain
Le boulevard, périphérique commence à intéresser les architectes auxquels la Ville de Paris s'adresse pour trouver de nouveaux espaces constructibles.
Ainsi, à la porte Brancion (image ci-dessus), à la limite du 14ème, trois bâtiments de 10288 mètres carrés (plus de 3 hectares !!!) verront le jour dans le cadre du projet "Inventons la métropole du Grand Paris".
Sur des parcelles appartenant à l'Etat, à la Ville de Vanves et de Paris, verra se construire un foyer de jeunes travailleurs de 114 chambres, une résidence étudiante de 157 logements, ainsi que divers terrains de sports. Un soin particulier sera apporté à la création architecturale, afin de ne pas donner à l'ensemble un aspect trop bétonné.
Le Parisien du 19 octobre
19:57 Publié dans 3- Vie des quartiers, aménagement de la ville, architecture, Histoire du 14ème, L'architecture dans le 14eme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : urbanisme, aménagement, ville, architecture | Facebook | | Imprimer |
20 octobre 2017
Les squares de la mairie du 14ème
Les deux squares qui s'étendent devant la mairie du 14ème ont été créés à deux époques différentes : le square Ferdinand Brunot a été aménagé en 1862 et le deuxième séparé par la rue Mouton Duvernet a été créé en 1932 sous le nom de l'Aspirant Dunand en souvenir de Jean-Louis Dunand, tué le 20 juin 1940 devant Saumur à l'âge de 22 ans. Il était le fils du sculpteur Jean Dunand (1877-1942) qui possédait un atelier dans le quartier.
Le square Ferdinand Brunot a été créé sous le Second Empire en rapport avec les 24 squares de Paris, dont l'ingénieur Alphand s'est fait le promoteur. Il porte le nom de Ferdinand Brunot qui fut maire du 14ème de 1910 à 1919. Une cinquantaine d'arbres l'ombragent et l'on peut trouver un platane et quelques marronniers qui datent de sa création, ainsi qu'un érable de Montpellier et un hêtre tortillard. Ce jardin est orné de trois statues : un buste de la République datant de 1886, une sculpture dédiée au maire du 14ème réalisée en 1951 par Henri Valette et une femme assise qui date de 1969.
Dans le square de l'Aspirant Dunand a été construite une piscine en 1982, dont le bassin a 25 mètres de longueur et 12,50 mètres de largeur. En bordure de la rue Mouton Duvernet, s'élève le monument de Michel Servet (médecin et philosophe de la Renaissance). Cette œuvre date de 1900.
L'actuelle mairie du 14ème a été construite de 1852 à 1855. Elle devait être la nouvelle mairie de la commune de Montrouge dont le territoire à l'époque, était limité au nord par le haut du boulevard Saint Michel et ceinturé par les anciennes communes de Gentilly, Arcueil, Bagneux, Châtillon, Vanves et Vaugirard. Mais en 1860, il perdit la moitié de son territoire, les 4/5ème de sa population (14 000 habitants devinrent Parisiens et 3500 resteront Montrougiens). En 1889, deux ailes supplémentaires furent rajoutées au bâtiment initial.
L'appellation : Petit Montrouge qui s'applique à notre quartier Alésia rappelle ainsi son ancienne filiation au village de Montrouge initial.
Documentation extraite du n° 33 de la SHA du 14ème.
photo 1 : square Ferdinand Brunot avec la mairie en arrière-plan- photo 2 : square Ferdinand Brunot - photo3 : square de l"aspirant Dunand avec la statue de Michel Servet
Cliquez sur les images pour les voir en grand
05:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, En flanant dans le 14e, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
14 octobre 2017
Monsieur Landru, un voisin ordinaire...
Nous pouvons nous étonner que Henri Désiré Landru, connu pour les affaire judiciaires que l'on sait, vécut dans notre 14ème arrondissement à la frontière de Malakoff et de Montrouge, sur l'avenue de la Porte de Châtillon. Landru reste un criminel mondialement connu et il fascina de nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique. Ainsi, Jules Romains en parle dans ses "Hommes de bonne volonté". Il l'appelle :" son ami Landru". Charlie Chaplin en a fait le héros de son film Monsieur Verdoux. Freud s'intéressa au dossier du procès. Claude Chabrol et Françoise Sagan en ont fait un film.
"Monsieur Landru" a fréquenté le 14ème arrondissement et ses alentours. En 1900, il habite au 6 de la place de Rennes. De 1912 à 1915 il est garagiste à la porte de Châtillon, en partie sur le territoire de Malakoff. Durant la guerre 14-18, il habita place Victor Basch. En 1918-1919, on le voit au 330 de la rue Saint Jacques. Il fut "locataire" de la prison de la Santé... Ainsi, Landru a déambulé dans nos rues pendant quelques vingt années.
Mais revenons au garage de la porte de Châtillon où Jules Romains fit connaissance avec Landru. Jules Romains le décrit comme un personnage très courtois qui ressemblait plus à un "pharmacien, à un docteur ou à un homme de loi". Il précise que tous les travaux sur les voitures étaient dignes de tout éloge, les prix étant des plus modestes, et sa comptabilité minutieusement tenue. C'était donc un citoyen au dessus de tout soupçon, à la conscience professionnelle et à la probité commerciale absolue.
Mais où se situait le garage Landru ? Il se présentait 12 route de Châtillon, sur le territoire de Malakoff, aux limites de l'ex zone militaire (dite "non aedificandi") devenue avenue de la Porte de Châtillon en 1929. Aujourd'hui, on le situerait à cheval sur le tracé du boulevard périphérique...
- Documentation extraite du n° 33 de la SHA du 14ème
14:00 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
12 octobre 2017
Conférences de la Société historique et archéologique du 14ème : 14 octobre et 19 novembre
La Société Historique du 14ème propose les conférences suivantes
A la salle polyvalente de la mairie , 2 place Ferdinand Brunot :
Le samedi 14 octobre 15h: "L'histoire des rues du quartier du Parc Montsouris", par Jean-Gabriel Laval.
Le samedi 18 novembre 15h : "L'histoire des rues du quartier de Plaisance", par Yvan Belledame.
Entrée libre et gratuite
03:25 Publié dans 5- Associations, Conférence, colloque, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yvan belledame, société historique et archéologique du 14ème, montsouris, plaisance, jean-gabriel laval | Facebook | | Imprimer |
05 octobre 2017
Les livres d'histoire sur le 14ème arrondissement
Trois auteurs ont écrit des livres intéressants à propos de l'histoire du 14ème arrondissement. Les Editions Gallica et les Presses de la Sorbonne rassemblent l'édition de leurs ouvrages.
Il s'agit d'Emile Wiriot : "le quartier Saint Jacques et les quartiers voisins ; leurs transformations à travers les siècles : Paris de la Seine à la Cité Universitaire".
Edition Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k165711w
René Léon Cottard : Vie et histoire du 14ème arrondissement : Montparnasse, parc de Montsouris, Petit Montrouge, Plaisance : Paru en 1988 aux Editions Hervas-
Edition Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33305493
Jean-Louis Robert : Plaisance près de Montparnasse, quartier parisien 1840-1985 ; Presses de la Sorbonne, Paris 2012 ;
En saisissant Petit Montrouge et Mairie du 14ème sur le site Gallica, vous trouverez 705 publications dont 400 émanant de la presse et des revues. Une source infinie de découvertes.
Documentation extraite de la revue du Bulletin n° 229 de la SHA du 14ème
14:50 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
20 septembre 2017
Des informations pour tous (III)
- 1) La Société Historique du 14ème propose les conférences suivantes
A la salle polyvalente de la mairie , 2 place Ferdinand Brunot :
Le 23 septembre 15h: l'histoire des rues du quartier du Petit-Montrouge, par Georges Viaud.
Le 14 octobre 15h: l'histoire des rues du quartier du Parc Montsouris, par Jean-Gabriel Laval.
Le 18 novembre 15h : l'histoire des rues du quartier de Plaisance, par Yvan Belledame.
Entrée libre et gratuite
sha14.asso.fr
-2) L'Eglise Evangélique Libre de Paris Alésia, 85 rue d'Alésia, 75014, présentera le dimanche 1er octobre à 18 heures un récital lyrique. Les interprètes seront :
Isabelle Imsit, soprano ;
Sacha Rajnovac, Baryton basse ;
François Martin, au piano.
Entrée libre.
18 juillet 2017
L'Aqueduc Médicis (II)-
L'aqueduc terminé (1623), il convenait d'accorder les concessions et leurs dérivations vers la population. Les premières furent accordées aux communautés religieuses situées sur le parcours. Ainsi : les Carmélites et les Capucines du Faubourg Saint Jacques, le Val-de-Grâce, les Chartreux et les Célestins ; également le chancelier de Sillery, le Président du Parlement Séguier, le Surintendant des finances Marillac. Il faut noter que la fraude existait par la vente de surplus.
Treize fontaines furent construites entre 1624 et 1628 : Notre Dame des Champs, porte Saint Michel, place Maubert, pont Saint Michel, parvis Notre Dame, Saint Séverin, place de Grève, place Royale, rue de Buci, etc...
Seulement trois "regards" sur les sept construits sont encore visibles dans Paris intra-muros : le 26ème dans les jardins de l'Observatoire, le 25ème avenue René Coty (Hôpital La Rochefoucauld). Le 27ème regard - celui de l'Observatoire- permettait la répartition des eaux. En 1623 on construisit sur celui-ci la fameuse maison du fontainier, de style Louis XIII.
Photo: 1 Paris 14e, rue de l'Empereur-Valentinien, restes de l'aqueduc Médicis mis à jour lors des travaux d'aménagement de la ZAC Alésia-Montsouris.
Photo 2 Le regard n°25, dit regard de Saux, de l'aqueduc Médicis, dans l'enceinte de l'hôpital La Rochefoucauld (Paris 14e, France)
05:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, architecture, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
26 juin 2017
Edouard Couche et le "Grand Oeuvre" des eaux
Les directeurs qui présidaient au service principal de distribution de l'eau remarquèrent l’intelligence développée par Couche et ainsi, en 1875, ce dernier fut désigné pour devenir ingénieur en chef des Eaux et Égouts. En 1878, décède Eugène Belgrand. Couche recueillit en partie son héritage. Rapidement, il apporta d’importantes améliorations au service des Eaux de Paris. Il développa et compléta le grand réseau unique au monde qui reçoit et distribue sans les confondre les eaux de source (Vanne et Dhuys), de rivière (Marne, Seine et Ourcq) ainsi que les puits artésiens. Ceci en dépit des énormes variations des besoins et de la grande diversité des altitudes de captation. Il travaille également sur un rapport détaillé sur les « eaux de Londres, d’Amsterdam » où l’on trouve une appréciation clairvoyante des solutions adoptées dans ces deux capitales.En accord avec Monsieur Alphand, il développa l’introduction des compteurs à eau. Il perfectionna les moyens d’alimentation en construisant une grande usine élévatrice d’eau de Seine à Ivry, et par la construction d’un réservoir correspondant à Villejuif. Il augmenta la capacité des machines de Saint Maur en créant une captation supplémentaire à partir de l’origine de la Vanne. Il déplaça la prise d’eau de l’Ourcq qui fut reportée de l’aval à l’amont du bassin de la Villette. Il faut noter la construction du puits artésien de la Butte aux Cailles où il descendit jusqu’à 532 mètres de profondeur
.Durant ses deux dernières années de vie, Couche prépara de nouvelles dérivations d’eau de source afin d’alimenter les Parisiens en eau toujours claire, fraîche et pure, tout en consacrant les eaux des rivières (Ourcq, Marne et Seine) aux besoins industriels et au service public (arrosage et lavage des ruisseaux et fontaines publiques). On peut dire que son décès fut ressenti fortement par le corps des Ponts et Chaussées et par toute l’administration parisienne, tant ses opinions étaient fermes, son désintéressement étendu. L’estime, la déférence et la confiance de tous lui étaient attachées.
Documentation extraite du n° 30 de la SHA
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19 juin 2017
Couche au service de Paris et du 14ème
Couche entra au service de la Ville de Paris en 1863 et y resta jusqu’à son décès. Il travailla tout d’abord sur la zone délimitée par l’ancien Mur des Fermiers Généraux et la ceinture des fortifications érigée par Louis-Philippe. Cela, sous l’impulsion de Napoléon III. Il exécuta ainsi l’avenue des Gobelins et le boulevard Arago. Il participa aux études des rues de Tolbiac et d’Alésia.
Dans le 14ème arrondissement, il édifia la conduite d’eau en béton de 1,30 mètre de diamètre qui partant du réservoir de Montsouris, achemine les eaux de la Vanne vers le centre de Paris. C’est l’ingénieur Belgrand qui fut le promoteur de cette adduction majeure pour la vie quotidienne des Parisiens. Il faut préciser que le choix d’une conduite en béton fut établi en lieu et place d’une conduite en fonte. Cela apportait une grande économie pour sa réalisation et d’autre part le sous-sol de l’avenue d’Orléans (général Leclerc actuelle) avait été relativement épargné par les innombrables galeries de carrière qui sillonnent le quartier de Montrouge et ses environs. Cette conduite en béton fut mise en service en 1875 et n’a donné lieu jusqu’à un passé récent à aucun travail de réparation important. Il faut souligner que le parti pris de n’y faire couler que de l’eau de source, plutôt que de rivière aux variations de température plus fortes, y est pour quelque chose dans l’économie constatée au fil du temps.
Dans un prochain chapitre, nous évoquerons l’œuvre personnelle quant aux problèmes d'approvisionnement en eau des grandes villes européennes et en particulier de Paris.
Documentation extraite du n° 30 de la SHA – (à suivre)-
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09 juin 2017
La SHA du 14ème annonce :
La Société Historique et Achéologique du 14ème vous propose :
Le 10 juin, vous est donné rendez-vous à 15 heures à la grille de l'Observatoire, 34 de l'avenue de l'Observatoire. L'histoire de la rue Cassini vous sera exposée à partir des personnalités, de leurs familles et amis qui y ont habités. Cette rue, étant liée à la construction de l'Observatoire de Paris, est riche d'histoires.
D'autre part, un cycle de conférences sur : l'histoire des rues, des quartiers du 14ème arrondissement (Petit Montrouge, Montsouris et Plaisance) vous sera présenté :
Le 24 juin : "Livres en Seine", au parc Montsouris, au niveau du kiosque à musique. Cette conférence est organisée par le Conseil de quartier Montsouris-Dareau.
Le 9 septembre, le forum de la rentrée aura lieu sur le parvis de la mairie du 14ème.
Le 10 septembre, l'histoire du quartier du Petit Montrouge sera présentée par Georges Viaud.
Le 10 octobre, l'histoire du quartier du parc Montsouris sera présentée par Jean-Gabriel Laval.
Les conférences en dehors des lieux précisés ont lieu à 15 heures à la salle polyvalente de la mairie du 14ème, sauf manifestation exceptionnelle.
17:36 Publié dans 3- Vie des quartiers, Conférence, colloque, Histoire du 14ème, visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
18 mai 2017
Sous les pavés... une carrière
Samedi 20 mai, à 14h 30, 15,30, et 16h 30 aura lieu devant la cafeteria Relais H de l'Hôpital Cochin,27, rue du Faubourg Saint Jacques, XIVe le départ de la visite de la carrière des Capucins.
Il s'agit d'une carrière située à plus de 20 mètres sous terre et dans laquelle on peut cheminer sur 1,2 Km. Le site a été classé en 1990 et transformé en musée souterrain. Une équipe de bénévoles s'attache à conserver les lieux, sachant que cette carrière a été exploitée dès le Moyen Age. Son nom provient du fait que les moines Capucins se sont installés au faubourg Saint Jacques en 1653, consolidant les vides successifs laissés par la longue exploitation de la carrière.
- Inscriptions : sur Hopitaux-paris-centre.aphp.fr/journee-porte-ouverte-le-20-mai-2017
15:35 Publié dans 3- Vie des quartiers, 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire du 14ème, visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
07 mai 2017
Fête des 150 ans de Sainte-Anne jeudi 11 mai 2017
En 2017, Sainte-Anne, siège du GHT Paris Psychiatries & Neurosciences, fête ses 150 ans d’existence.
A cette occasion, l’établissement est à l’initiative de diverses opérations mettant en valeur son histoire, sa communauté de professionnels, sa contribution à la délivrance et à l’amélioration des soins aux personnes souffrant de troubles psychiques ou neurologiques.
L’un des temps forts de cette année-anniversaire aura lieu le 11 mai lors d’une grande fête sur le site historique 1 rue Cabanis (Paris 14ème) qui rassemblera personnels, usagers, riverains, élus, partenaires et amis. Lors de cette garden-party intitulée « Sainte-Anne remonte le temps », une exposition sur le thème « 150 ans – 150 métiers » sera inaugurée.
- De 18h30 à 20h30 pour un grand apéritif des voisins
Pourquoi le 11 mai ? parce que c’est quasiment à cette date que pénétrait le premier patient aux admissions de « l’asile Sainte-Anne ». Depuis, 150 ans ont passé, jalonnés de découvertes (les neurolep-tiques, la stéréotaxie…), de transformations (« l’hôpital hors les murs », la sectorisation…), de révolutions culturelles et sociétales (« l’empowerment », notamment). Et en ce moment-même s’écrit l’avenir de la prise en charge des troubles mentaux et des maladies neurologiques, avec les avancées de l’imagerie, de la remédiation, de la neuropathologie, le développement de la « pair-aidance »…
Sainte-Anne est aujourd’hui le siège du Groupement Hospitalier de Territoire Paris – psychiatrie & neurosciences qui traite 77000 parisiens par an, au sein de 130 structures réparties dans la capitale.
Il fallait bien une année pour conter son histoire, son actualité, et esquisser ses projets futurs. !
Un livre inédit, des conférences-performances, une exposition-fresque, des Journées du Patrimoine, des évènements à dimension internationale …
Tout un programme !
02:00 Publié dans Expositions, Fête, Histoire du 14ème, Livre/BD/Mangas, Santé | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hôpital sainte anne | Facebook | | Imprimer |
04 avril 2017
Les Catacombes : nouvelle donne
On connaît le succès rencontré par la visite des Catacombes de Paris qui reçoivent annuellement la visite de 500000 visiteurs. Récemment, huit mois de travaux ont permis de faciliter la visite de ces lieux qui permettront de raccourcir le parcours d'une heure à 45 minutes.
La directrice générale de Paris Musées gérant les Catacombes met en avant la volonté de protéger ce site historique exceptionnel et d'en faciliter la visite en réduisant les files d'attente, et de créer de meilleures conditions de travail pour les agents (nouvelles salles, douches, WC). D'autre part, une nouvelle sortie plus fonctionnelle a été établie pour les visiteurs. Elle se place au 21 bis avenue René Coty et elle remplace l'ancienne située rue Rémy Dumoncel.
Une nouvelle librairie boutique dont la gestion est confiée à Arteum sera à la disposition des visiteurs qui pourront y acheter un gadget ou un livre se rapportant à ces lieux.
Le Parisien du 31 mars -
15:52 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
27 mars 2017
Le boulevard Raspail et ses écrivains (II)
Nous continuons notre promenade le long du boulevard Raspail ou ses environs, afin d’évoquer les domiciles où vécurent certaines figures célèbres de la littérature française. Ainsi :
Hugo (1802-1885) habita 31 rue du Cherche-Midi avec son épouse Adèle dans l’appartement de fonction du père de celle-ci. Ils y ont un fils qui meurt prématurément. Victor Hugo écrit Han Islande. Le couple déménage ensuite au 90 rue de Vaugirard. De 1827 à 1830, ils habitent au 11 rue Notre Dame des Champs. Ici naîtront des œuvres importantes : Cromwell et sa fameuse Préface, les Odes et Ballades, les Orientales, Le dernier jour d’un condamné, Marion Delorme et Hernani. Sainte-Beuve, Nerval, Musset et Gautier participeront à un cénacle. On y verra aussi Balzac, Vigny, Dumas, Sainte-Beuve, Mérimée, Delacroix et Berlioz.
Rimbaud (1854-1891) -A l’angle nord fait par la rue Campagne-Première et le
boulevard Raspail, Rimbaud loge ici en 1872 dans une chambre éclairée par un vasistas. Verlaine qui habite alors Montmartre prévient son épouse qu’il « rentrera tard car il va dans un quartier éloigné ». Au rez-de-chaussée se trouvait un marchand de vin où se réunissaient les cochers d’omnibus.
Montherlant (1895-1972) – Dans son adolescence, il fréquenta les académies de dessin Calarossi et Castelucho-Diana situées rue de la Grande Chaumière.
Céline (1894-1961) – Il habita au 225 boulevard Raspail, hôtel de la Paix, en décembre 1926. C’est là qu’il écrit : L’Eglise, publié en 1933 et joué en 1936. Cet hôtel fait à peu près face au futur numéro 222, où habitera plus tard Jean-Paul Sartre.
Documentation extraite du n° 54-55 de la SHA du 14ème -
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24 mars 2017
La Société Historique et Archéologique du 14ème : conférences 25 mars et 29 avril
La Société Historique et Archéologique du 14ème présente un cycle de conférences qui auront lieu à la mairie du 14ème aux dates suivantes :
Le samedi 25 mars à 15h : "Aragon, Sartre et le 14ème", par Jean-Louis Robert.
Le samedi 29 avril : "Nouvelles approches du boulevard Raspail", par Georges Grand.
Horaires et lieu : à la mairie du 14ème à 15 heures, à la salle polyvalente.
04:40 Publié dans Conférence, colloque, Histoire du 14ème, Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |