25 juin 2021
"Rouges estampes" exposition du 9 au 30 juin 2021 à la Bibliothèque Benoîte Groult
Dans le cadre des 150 ans de la Commune de Paris, en partenariat avec les éditions Steinkis, la bibliothèque accueille Rouges Estampes, une exposition autour de la BD de Carole Trébor, Jean-Louis Robert et Nicola Gobbi.
Cette exposition retrace l'histoire de la Commune et est accompagnée de reproductions de planches extraites de la bande dessinée qui se déroule essentiellement dans le 14ème arrondissement.
Tout public, accès libre aux horaires d'ouverture de la bibliothèque.
Bibliothèque Benoîte Groult 25 Rue du Commandant René Mouchotte 75014 Paris
tel 01 43 22 42 18
métro Montparnasse ou Gaité
Du 9 au 30 juin 2021 :
mardi, mercredi, jeudi, vendredi de 12h à 19h
samedi de 10h à 18h
Où se renseigner
Téléphone : 01 43 22 42 18
Page Facebook : facebookBibliothequeBenoiteGroult
contacter par courriel
14:25 Publié dans Expositions, Histoire, Histoire du 14ème, Livre/BD/Mangas | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ln -louis robert, nicola gobbi, carole trebor, la commune de paris 1871 | Facebook | | Imprimer |
05 juin 2021
Prendre l'art : exposition des artistes qui ont marqué la vie artistique de Plaisance-Pernety
Opération « PRENDRE L’ART »
Exposition dans les locaux de l’association « Le Moulin »
Les 5/6 – 12/13 juin de 14h30 à 18h*
La commission culture du conseil de quartier Pernety expose une collection de vingt panneaux documentaires qui présentent l’œuvre d’artistes et d’écoles artistiques qui ont marqué la vie artistique foisonnante de notre quartier depuis le milieu du XIXème siècle.
Cette collection a été constituée sous la direction de l’historien Jean-Louis Robert.
Les artistes et groupes représentés sont ceux qui ont le plus marqué l’histoire de l’art.
Nous n’avons pas respecté strictement le découpage actuel du quartier Pernety, qui ne peut se calquer sur le passé sans risque d’anachronisme.
César BRASSENS Kokoshka
L’aventure surréaliste LE Douanier Rousseau PISSARO ERNST GIACOMETTI FOUJITA
LEGER CEZANNE CALDER
Les nouveaux réalistes BRANCUSI PASQUIN
SOUTINE RIVERA TASSAERT
GAUGUIN L’abstraction lyrique
*22 bis rue du Moulin de la Vierge
pour respecter les règles de distanciation sociale nous recommandons les visites du dimanche après-midi
12:31 Publié dans 5- Associations, 6- Art, Culture, Patrimoine, Conseil de quartier, Expositions, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le moulin 23 bis rue du moulin de la vierge 75014, jean- louis robert | Facebook | | Imprimer |
21 mai 2021
"La Commune, les arts, les artistes" Conférence en ligne jeudi 27 mai 19h30
La Mairie du 14e fête les 150 ans de la Commune de Paris en vous proposant le jeudi 27 mai de 19h30 à 21h30 une conférence animée par Jean-Louis Robert, professeur émérite d'histoire contemporaine à la Sorbonne et Président d'honneur des Amies et Amis de la Commune de Paris, 1871.
"La Commune, les arts, les artistes"
Pendant la Commune, beaucoup d'artistes, tant plasticiens que du spectacle, s'engagèrent avec la Commune. Il faudra attendre 1968 pour retrouver un tel engagement chez les artistes !
Pourquoi tant d'artistes ont participé à la révolution ? Quel fut le rôle de Courbet ? Comment les artistes ont essayé d'arriver à des formes d'autogestion de l'art et à une démocratisation de la culture?
Telles sont les questions auxquelles le conférencier tentera de répondre.
Intervenant :
Conférence animée par Jean-Louis Robert, professeur émérite d'histoire contemporaine à la Sorbonne, Président d'honneur des amies et amis de la Commune de Paris, 1871. Il vient de publier une bande dessinée Rouges Estampes dont le principal personnage est un commissaire de police dans le 14e arrondissement, artiste et communard.
Conférence en ligne sur le logiciel zoom :
Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/83031099659
ID de réunion : 830 3109 9659
16:23 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Conférence, colloque, Histoire, Histoire du 14ème, Mairie du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la commune de paris 1871, jean-louis robert | Facebook | | Imprimer |
11 mai 2021
Les évènements qui se sont déroulés en 1870-1871 à Saint Pierre de Montrouge
Nous pouvons voir de part et d’autre de l’entrée de la chapelle de la Sainte Vierge les plaques de marbre, placées par l’abbé Carton, curé de la paroisse, en 1871. La première, celle de gauche, à la date du 21 janvier 1871 rend grâce pour la sauvegarde de l’église des bombardements prussiens.
La seconde, celle de droite, est datée du 24 mai 1871. Le 24 mai 2021, lundi de Pentecôte, mémoire de la Vierge Marie, Mère de l’Eglise, nous fêterons les 150 ans de cette dernière inscription. C’est l’occasion de comprendre les événements qui ont conduit nos pères à ces démarches.
Notre église était à peine achevée, que le 4 octobre 1870, à la demande de l’Archevêque de Paris, elle est transformée en ambulance avec le drapeau de la Croix-Rouge qui flotte sur le clocher, pour accueillir les blessés victimes des bombardements prussiens.
Le 6 janvier 1871, plusieurs enfants sont tués par un obus, rue Sainte Marie - aujourd’hui rue Lalande, une femme est tuée dans son lit rue de la Pépinière - aujourd’hui rue Daguerre.
Le 9 janvier, on dépave les rues autour de l’église pour rendre les obus moins meurtriers. Le 18 janvier un obus tombe à quinze pas de l’église et l’ambulance est déplacée vers un lieu plus abrité.
A partir du 30 avril, l’église subira les exactions de la Commune de Paris. Le club montrougien s’installe dans la nef avec une séparation de planches pour permettre le culte sur l’autel majeur ; rapidement la cohabitation est impossible et le culte doit se réfugier au 60 rue d’Alésia, le club de Montrouge étant, aux dires des contemporains, l’un des plus grotesques de Paris.
Le 14 mai, le charretier Dameray, depuis la chaire de l’église, fait voter par acclamation que l’Archevêque de Paris « soit brûlé vivant sur un bûcher au milieu du Champ de Mars en présence du peuple assemblé. »
Les troupes encerclent Paris et venant d’Arcueil et de Chatillon menacent le Petit-Montrouge. Deux barricades les arrêtent, rue du Chemin Vert - aujourd’hui rue du Père Corentin et au carrefour des Quatre Chemins - aujourd’hui place Victor et Hélène Basch. Le lundi 22 mai un canon est installé dans le clocher. Le mardi 23 mai à quatre heures de l’après-midi, la barricade du Chemin Vert est enlevée et les troupes arrivent devant l’église. La barricade des Quatre-Chemins est prise à revers et les soldats du 85e de ligne entrent dans l’église. Les fédérés fuiront vers la Butte-aux-Cailles. Dans la crypte, on évacue un dépôt de munitions avec 200 tonnes de poudre. Trente-sept hommes pris dans le clocher sont passés par les armes. Le lendemain 24 mai, l’escalier ruissellera encore de leur sang. Les paroissiens retrouvent leur église et se confient à la garde de la bienheureuse Vierge Marie.
La messe du lundi de Pentecôte 24 mai 2021 à 10h sera célébrée pour le repos de l’âme de toutes les victimes de ces terribles évènements, et renouvelée notre confiance en la puissante intercession de Notre-Dame.
02:35 Publié dans Histoire, Histoire du 14ème, Saint Pierre de Montrouge | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
23 avril 2021
Quelques pas dans le jardin Marie-Thérèse Auffray
Tout près du parc Montsouris entre l’avenue de la Sibelle et la rue de l’empereur Valentinien (321-375), se situe un jardin original.
Cet espace a été imaginé par le peintre Rorcha. En s’appuyant sur les vestiges de deux aqueducs (l’un construit par Marie Médicis pour alimenter son palais du Luxembourg et l’autre, romain, datant du IIIème siècle) il a imaginé deux vagues successives. Il en rapproche ainsi deux vestiges historiques de grande valeur qui étonnent par leur juxtaposition pour le moins inattendue.
Ce jardin porte le nom de Marie-Thérèse Auffray (1912-1990) qui fut artiste peintre, musicienne, poétesse et résistante, pendant la seconde guerre mondiale. Elle naquit à Saint Quay-Portrieux, fut pupille de la nation. Elle commença à peindre dès l’âge de 5 ans. Avec sa famille, elle s’installe à Montparnasse : « la petite Bretagne » de l’époque.
20:01 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Histoire du 14ème, jardin public | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aqueduc romain, aqueduc médicis | Facebook | | Imprimer |
09 mars 2021
Un album émouvant sur la Cité du Souvenir
La Voix du 14e vous a raconté, plusieurs fois, l’histoire de la Cité du Souvenir du 11-13 rue Saint-Yves, récemment encore au mois de janvier 2021. Initiée en 1925, par l’abbé Alfred Keller (1894-1986), un prêtre très préoccupé par les questions sociales, elle a permis de reloger des familles en grande difficulté. Notamment, à sa création, des femmes veuves de la guerre 1914-1918, avec leurs enfants. La Cité a été bâtie sur un terrain dit « de la misère » où se trouvait autrefois un bidonville.
La Cité du Souvenir vient de faire paraître un album, richement illustré de photos, qui revient sur la création et la vie de cette HBM (habitation à bon marché), les HLM de première génération. On y découvre comment vivaient alors les habitants. La vie sociale et collective, était riche : jardin d’enfants sur place (voir image), dispensaire, kermesse annuelle, société sportive, groupe théâtral, fanfare, colonies de vacances etc. L’album présente aussi des photos de la chapelle, édifiée au centre de la Cité, avec ses peintures murales et ses vitraux, restaurés récemment.
Ce livret-souvenir intéressera les anciens habitants de la Cité, et leurs nombreux descendants, enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants qui vivent maintenant loin du quartier. Ils seront sans doute surpris de découvrir comment se déroulait l’existence de leurs ancêtres. L’album sera aussi utile à ceux qui travaillent sur l’histoire sociale de Paris, et aux historiens du 14e.
On peut se procurer l’album « La cité du Souvenir » aux éditions Anabole, 23 rue Nollet 75017 Paris. 20 €, frais de port inclus.
Gérard Desmedt
Légendes photos :
Le bac à sable du jardin d’enfants, vers 1930
La kermesse de la Cité, vers la fin des années 1920
06:00 Publié dans Histoire du 14ème, Solidarité, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
28 janvier 2021
La Cité du Souvenir 11 rue Saint Yves
A l’origine, le terrain sur lequel s’élève la Cité du Souvenir, était occupé par des moulins. On y trouvait « le Moulin Noir », propriété de la Commanderie Saint- Jean -de -Latran. Jusqu’en 1925, il y avait là des jardins, voisinant avec un dépôt de la « Compagnie des Petites Voitures » - 5000 m² de ce lieu avaient mérité l’appellation du « Terrain de la Misère ». C’était devenu un ilot de pauvreté.
A cette époque, dès la fin de la guerre de 14-18, aux confins du Faubourg Saint Jacques, rue de la Tombe Issoire, une jeune paroisse venait de naître : Saint Dominique.
Un vicaire de cette nouvelle paroisse, l’Abbé Keller envisagea l’installation d’une œuvre populaire sur ce secteur matériellement et moralement déshérité.
L’Abbé Keller présenta à l’Archevêque de Paris l’esquisse d’un projet : il s’agissait de construire sur le « Terrain de la Misère » une cité ouvrière dont les services sociaux seraient utiles à la population et perpétueraient le souvenir des Morts de la Grande Guerre.
Cinq semaines suffirent à l’Abbé Keller pour réunir un Comité d’initiative, lancer une souscription d’un million de francs, obtenir l’acquisition du « Terrain de la Misère », recevoir les souscriptions de centaines de petites bourses, accueillir le versement de 500.000 francs de la Compagnie : « La Providence » ainsi que 600.000 de CIC. 1 200 000francs furent ainsi réunis dès Pâques 1925.
Ainsi, purent être construits 210 logements et 1300 personnes y furent logées. cf notes (1)(2) Les bâtiments sont répartis en trois immeubles en triangle dont deux, sur la rue Saint Yves, encadrent l’entrée
A côté de la société HBM chargée de l’exploitation du lieu, une fondation de bienfaisance, créée en 1934 assumait les charges des services sociaux.
18:34 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
14 décembre 2020
Une rue du 14ème : la rue Cassini
Cette rue discrète, reliant la rue du Faubourg Saint Jacques à l’avenue Denfert-Rochereau, porte le nom du premier directeur de l’Observatoire, construit sous Louis XIV.
Qui était Cassini ?
Giovanni Domenico Cassini (connu sous le nom de Jean Dominique Cassini) nait en 1625 à Perinaldo (comté de Nice). De 1648 à 1669, il dirige l’observatoire de Panzano (Italie) où il publie son traité de géométrie euclidienne et une étude sur l’astronomie de Ptolémée à Bologne.
Colbert l’appelle en 1669. Il fera partie de l’Académie des Sciences, créée deux ans plus tôt en 1667.
Il est appelé à la direction de l’Observatoire de Paris en 1669, à la demande de Colbert. Il sera naturalisé français en 1773.
De 1669 à 1693, Cassini publiera « Les Ephémérides des satellites de Jupiter » et de nombreux mémoires qui en partie réunis et publiés, de manière posthume, sous le titre « Opéra astronomica » en 1728.
Devenu aveugle en 1710, il meurt le 14 septembre 1712.
La dynastie Cassini
Son fils Jacques sera aussi astronome et dirigera l’Observatoire de 1712 à 1756 puis son petit-fils César-François de 1756 à 1784 et l’arrière-petit-fils Jean-Dominique, comte de Cassini, jusqu’en 1793, date de sa démission (car il était monarchiste sous la Révolution). Tous les Cassini étaient très présents au sein de l'Observatoire, et vivaient même sur place.
Un écrivain célèbre vécut rue Cassini : Balzac de 1828 à 1837
Voici comment il présente cette rue « L’espace enfermé entre la grille sud du jardin du Luxembourg et la grille nord de l’Observatoire est un espace sans genre… un espace neutre… Là Paris n’est plus… là Paris est encore… C’est un désert… »
C'est au numéro 1 de la rue Cassini que Honoré de Balzac s'installe en mars 1828, au moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie. Il s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville (le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent). C’est à cette adresse qu’on voit Balzac se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en particulier « La Comédie humaine ».
Ainsi, la rue Cassini est le témoignage, au sein du 14ème, d’une histoire scientifique et littéraire du plus grand intérêt.
Photo1: la rue Cassini
Photo 2 : Giovanni Domenico Cassini I. En arrière-plan, l'Observatoire de Paris, dont il fut le premier directeur.
Photo : Balzac dans sa célèbre robe de chambre (aussi désignée comme une robe de bure), par Louis Boulanger.
03:31 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, En flanant dans le 14e, Histoire, Histoire du 14ème, Littérature, Science | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rue cassini, balzac, giovanni domenico cassini | Facebook | | Imprimer |
19 novembre 2020
Plaisance, un quartier d’artistes
Ce quartier délimité par l’avenue du Maine, les rues du Château, Vercingétorix, de l’Ouest et Raymond Losserand a vu tout au début des années 1900 et jusqu’aux années 30/40, une fréquentation d’artistes qui ont marqué par leur passage ce territoire proche de Montrouge.
Le peintre Henri Rousseau, né à Laval en 1844 et mort en 1910.
Il vécut tout d’abord au 44 avenue du Maine dans un atelier d’artistes, puis au 9 de la rue Vercingétorix, de 1898 à 1901, ensuite au 36 de la rue Gassendi, de 1901 à 1904, et termina son existence au 2bis rue Perrel, rue disparue en 1975, qui devait laisser la place à la radiale Vercingétorix, autoroute urbaine, heureusement non construite.
Au 2bis de la rue Perrel, on pouvait rencontrer Charles Vildrac, Georges Duhamel, Pablo Picasso, Gertrude Stein, Robert Delaunay, Guillaume Apollinaire, Max Jacob et André Salmon. Ainsi, on peut dire que la rue Perrel a vu en ses années de bonne fortune, l’excellence de la peinture, de la poésie, et de la littérature contemporaine.
Henri Rousseau mourut en 1910 à l’hôpital Necker et sera inhumé au cimetière de Bagneux, à l’initiative du peintre Delaunay (1885-1941) qui lui acheta une concession trentenaire. Ce n’est qu’en 1847 que Rousseau retrouva sa terre natale, Laval où il repose au jardin fleuri de la Perrine.
Le peintre Rousseau, par son passage rue Perrel, aura été l’un des acteurs d’une vie artistique intense en ce début du 20ème siècle. Le quartier Plaisance en garde la mémoire.
Photo 1: Henri Rousseau dans son atelier en 1907 photographié par Dornac.
Photo 2 : Henri Rousseau Autoportrait- paysage 1890 musée de Prague
05:52 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire du 14ème, peinture | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
11 novembre 2020
La Société historique et Archéologique du 14ème novembre 2020 à janvier 2020
L'agenda de la Société Historique et archéologique du XIVème arrondissement est modifié en raison des conditions sanitaires.
- Le 14 novembre était prévu un Hommage au Général de Gaulle « Le Grand Homme du 18 juin 1940 » par l’éminent professeur Philippe Ratte membre du Conseil scientifique de la France Libre. Il est l’auteur de « Charles de Galle, la Vie, la Légende » Editions Larousse et de « Charles de Gaulle » Editions Nouveau Monde. Malheureusement, cette conférence doit être reportée en janvier 2021.
Rappelons qu’ il y a à célébrer, en cette année 2020, trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance 22 novembre 1890, le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition le novembre 1970.
- Présentation historique et projection du film « La Ligne de démarcation » de Claude Chabrol : séance prévue en octobre annulée en raison des conditions sanitaires et reportée au 12 décembre.
A la salle des fétes de la mairie- annexe 12 rue Pierre Castagnou
« La Ligne de démarcation » est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté du roman « La ligne de démarcation » de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres. Film avec une prestigieuse distribution Maurice Ronet, Jean Seberg, Stéphane Audran, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Jean Yanne …
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...(Wikipédia)
Le père du cinéaste, Yves Chabrol, était pharmacien 7 avenue d’Orléans (devenue avenue du Général Leclerc ou existe encore une pharmacie actuellement).
Il avait résisté avec le Père Corentin Le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle… Il a fait partie d’un mouvement de résistance « Ceux de la Libération » créé le 2 août 1940 par Maurice Ripoche Maurice Nore, débitant de tabac au 5 avenue d’Orléans, et Pierre Beuchon (tous habitants du 14ème).
03:56 Publié dans 5- Associations, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
26 octobre 2020
Un peu d'histoire : Montrouge (II)
Nous poursuivons notre promenade sur les traces du Montrouge d'autrefois ...
Oui, Montrouge n'était pas sans agrément, dit l'auteur Emile de Labédollière. Ainsi la plupart des vieillards, célibataires ou mariés, lorsqu'ils ont amassé quelques rentes, n'ont plus qu'un seul désir, celui de végéter paisiblement, loin du bruit, dans de bonnes conditions hygiéniques ; ce désir, ils peuvent le satisfaire à Montrouge. Pénétrez dans ces maisons dont l'aspect extérieur est si morne et qu'on pourrait comparer à des sépulcres : vous y trouverez des logements bien distribués, des portes et fenêtres bien closes ; les jardins, presque tous anciennement plantés, ont une végétation vigoureuse qui réjouit les yeux ; des légumes de premier choix croissent dans les potagers ; la largeur des rues laisse circuler librement l'air et la lumière ; le sens olfactif est flatté du parfum des fleurs mêlé à celui des vacheries. On conçoit que des hommes fatigués du monde, volontairement casaniers ou condamnés au repos par leurs infirmités, attendent avec résignation la mort dans ces retraites...
La physionomie du territoire s'étendait alors des fortifications qui venaient d'être établies ( 1848) jusqu'aux barrières des Fermiers Généraux : celles de Vanves, de Montrouge, de Montparnasse, d'Enfer et de Saint-Jacques ; dont depuis Vaugirard jusqu'au quartier de la Santé, Plaisance n'étant alors qu'en voie de formation sur le territoire de Vaugirard.
Quelques terrains de grande culture et aussi quelques jardins maraîchers, mais surtout de larges espaces mis en valeur par de grands horticulteurs, les Lemaire, les Moynet, les Chantin et les Cels. Ainsi s'explique le nombre considérable de jardiniers et de journaliers qui habitaient nos rues pour être à pied-d'oeuvre de leur travail.
( A suivre)
17:00 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
18 octobre 2020
Un peu d'histoire locale : Montrouge
A l'origine ,la commune de Montrouge était un village, situé au milieu d'un espace qualifié de "plaine", ou plutôt il s'agissait d'un plateau vallonné, suivant les niveaux successifs produits par les alluvions argileuses amenées par la Seine, d'où le nom de " Mont- rouge" ( Rubeo Monte).
Emile de Labédollière dans son livre : "l'Histoire des environs du Nouveau Paris", paru dans les années 1855/60 décrit Montrouge comme suit :
Montrouge n'est plus qu'un triste village, auquel le voisinage de la route d'Orléans donne quelques fallacieuses apparences de vie industrielle ou commerciale. Dans les cabarets riverains s'arrêtent les rouliers dont la plupart transportent à Paris des vins et des vinaigres. Les jours de marché à Sceaux, de nombreux troupeaux de boeufs ou de moutons pétrissent la fange ou soulèvent la poussière de ce chemin défoncé par les lourdes voitures de carriers. On y voit parfois marcher en silence, avec un douloureux recueillement de ces ouvriers qui transportent à l'hôpital le plus proche un de leurs camarades blessé par la chute d''une pierre ou par un éboulement.
A droite de la route, est un écriteau qui porte, en caractères lisibles : Grande-Rue. C'est l'entrée de Montrouge auquel est retiré désormais la qualification de grand, puisque le petit n'existe plus ( l'ex quartier Petit-Montrouge se situait autour de la place Victor Basch actuelle : métro Alésia, ce quartier ayant été annexé à Paris en 1859 ).
L'auteur poursuit : le voyageur qui s'aventure dans ce désert ne saurait être surpris de ne point trouver de trottoirs ; mais ce qui l'étonne, c'est de ne point rencontrer de maisons. Cependant quand il avance, il en aperçoit quelques unes : de vénérables ménagères, qui tricotent derrières les vitres, s'interrompent pour le regarder, et des figures humaines apparaissent sur le seuil des rares boutiques qui ont l'air de n'avoir jamais rien vendu à personne.
Aujourd'hui, Montrouge a bien changé... Le métro dessert la commune et son futur prolongement jusqu'à Bagneux rattachera la commune au Grand Paris qui s'annonce, vers 2024. Le passé sera définitivement effacé !
( A suivre)
05:00 Publié dans aménagement de la ville, architecture, Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
10 octobre 2020
Fondation CARTIER : le cèdre de Châteaubriand a été abattu
L'immense cèdre de la Fondation Cartier a été abattu, il y 3 semaines environ, laissant un trou béant en plein milieu de l'entrée.
Chateaubriand l'avait planté en 1823, il y a presque 200 ans . Il faisait partie d'un parc qu'il avait aménagé. En 1930, la Commission du Vieux Paris s'opposait à sa vente partielle aux Etats-Unis pour le Centre américain. L'unique condition obtenue fut que le nombre d'arbres abattus serait limité au minimum. Telle est la raison pour laquelle la fondation américaine a été construite en retrait par rapport au boulevard Raspail. En 1994, le projet de bâtiment de l'architecte Jean Nouvel pour la Fondation Cartier était axé sur la préservation de cet arbre, avec le concept d'immenses panneaux vitrés. Ceux-ci ont-ils encore un sens ?
Le cèdre de la Fondation Cartier a été abattu car il était mal en point. Or , un cèdre peut vivre durant 2000 ans. Le cèdre se trouvait à une distance de l'ordre de 4 à 8 mètres à peine de la façade, distance très insuffisante eu égard à sa taille.
Chacun pourra regretter cette mutilation qui efface le souvenir de la présence de Chateaubriand à cet endroit.
05:30 Publié dans Ecologie, Histoire du 14ème, L'architecture dans le 14eme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
08 octobre 2020
L'histoire de nos quartiers : le cimetière Montparnasse
Depuis 1824, la Ville de Paris avait ouvert au service des inhumations un vaste enclos sous le tire de Cimetière du Sud. Il était situé à l'extrémité nord-ouest de la commune de Montrouge, le long du boulevard extérieur, entre la barrière Montparnasse et la barrière d'Enfer. Ce n'était là qu'un partie de l'ancien cimetière appartenant aux frères de la Charité depuis 1654, venus à Paris sur la demande de Marie de Médicis.
Les frères de la Charité, plus connus sous le nom de Frères de Saint Jean de Dieu, avaient trouvé un moulin, nommé plus tard : le moulin moliniste, par opposition au moulin janséniste, situé plus à droite en venant de Paris. On prétendait que les Jésuites de Montrouge menaient leur scolastique se recréer dans les environs, et la cabale attribuait aux Jésuites d'être partisans de Molina, tandis que les Oratoriens, notoirement favorables aux idées de Jansénius, allaient en promenade au moulin des Trois Cornets, surnommé par la suite, le moulin janséniste. Les uns et les autres furent dépossédés par la Révolution ; mais le moulin du Montparnasse fut conservé et devint une guinguette. Les Parisiens y venaient manger des galettes et boire du petit vin de Bagneux, le dimanche après ou pendant les vêpres.
Quand en 1824, le cimetière de Montparnasse fut constitué, le dit moulin servit de logement aux gardiens.
Enfin, en tombant en ruines, on n'en conserva que la tout et elle fut classée, sur la demande de la Commission du Vieux Paris. Elle se voit encore, avec son toit en poivrière et sa cuirasse de lierre.
En avril 1824, le cimetière du Sud avait une superficie de de dix hectares. en 1852, on l'agrandit jusqu'au boulevard d'Enfer ; de nos jours, il fut encore modifié par le percement de la rue Emile-Richard.
La commune de Montrouge, lésée dans ses intérêts lorsque la Ville de Paris s'attribua le terrain, obtint de percevoir un droit sur chaque inhumation.
L'annexion de 1859 déchargea l'administration parisienne de cette servitude.
Le cimetière resta longtemps rattaché à la paroisse de Saint-Pierre; Plus tard, il dépendit de Notre-Dame-des-Champs, qui pour le desservir, bâtit, boulevard Edgard-Quinet,, une chapelle sous le titre de Notre-Dame-de-Consolation.
- Documentation extraite de l'ouvrage du Chanoine Léon AUBERT, Curé de Saint-Pierre jusqu'en 1942 :
le Petit-Montrouge et l'église Saint -Pierre, édité en 1938.
05:00 Publié dans Histoire, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | Imprimer |
07 octobre 2020
La Société historique et Archéologique d’octobre à novembre 2020 : La ligne de démarcation, hommage au Général de Gaulle
- Visites commentées de l’exposition Marie-Thérèse Auffray au jardin Marie-Thérèse Auffray rue de l’empereur Valentinien précédées d’une promenade : dernière visite le dimanche octobre 11 octobre à 15h. (voir article sur Marie-Thérèse Auffray dans La Voix du 14ème le 3 octobre)
- Samedi 10 octobre à 15h Présentation historique et projection du film « La Ligne de démarcation » de Claude Chabrol séance annulée en raison des conditions sanitaires et reportée au 12 décembre.
A la salle des fétes de la mairie- annexe 12 rue Pierre Castagnou
« La Ligne de démarcation » est un film franco-italien de Claude Chabrol sorti le 25 mai 1966. Il avait été inspiré et adapté du roman « La ligne de démarcation » de Gilbert Renault, alias colonel Rémy, ancien résistant des Forces Françaises Libres. Film avec une prestigieuse distribution Maurice Ronet, Jean Seberg, Stéphane Audran, Daniel Gélin, Jacques Perrin, Jean Yanne …
Pendant la Seconde Guerre mondiale, sous l'occupation allemande, la ligne de démarcation coupe en deux un village du Jura. Un capitaine de l'armée française, le comte Pierre de Damville, prisonnier de guerre, blessé en 1940, libéré par les Allemands, revient chez lui. Mais son château est utilisé par l'occupant comme siège de la Kommandantur locale. Pierre est résigné à devoir cohabiter avec les Allemands, dans l'inaction, ce que refuse courageusement sa femme, Mary, anglaise naturalisée française par son mariage, qui a rejoint les rangs de la Résistance. Mais la Gestapo intervient dans la région à la recherche de deux parachutistes : un agent secret anglais et un agent de la France libre. Les résistants locaux s'emploient à leur faire passer la ligne de démarcation, tandis qu'ils cherchent à exécuter un passeur véreux ayant abandonné une famille juive aux nazis...(Wikipédia)
Le père du cinéaste, Yves Chabrol, était pharmacien 7 avenue d’Orléans (devenue avenue du Général Leclerc ou existe encore une pharmacie actuellement).
Il avait résisté avec le Père Corentin Le Cloarec, Maurice Ripoche et Pierre de Gaulle… Il a fait partie d’un mouvement de résistance « Ceux de la Libération » créé le 2 août 1940 par Maurice Ripoche Maurice Nore, débitant de tabac au 5 avenue d’Orléans, et Pierre Beuchon (tous habitants du 14ème).
- Le 14 novembre à 15 h Hommage au Général de Gaulle « Le Grand Homme du 18 juin 1940 » par l’éminent professeur Philippe Ratte membre du Conseil scientifique de la France
à la salle des fêtes de la Mairie- Annexe
Nous avons à célébrer en cette année 2020 trois anniversaires : le 130ème anniversaire de sa naissance en 1890, le 80ème anniversaire de l’appel du 18 juin, et le 50ème anniversaire de sa disparition en 1970.
(photo Wikipédia)
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29 juillet 2020
Le Duc du Maine et son château
Jusqu'à la fin du 18ème siècle, les territoires situés au nord de la commune de Montrouge et s'étendant jusqu'au boulevard du Montparnasse actuel, érigé sous Louis XIV, étaient vides de toute habitation. Ces territoires étaient réservés aux "grandes chasses". Celles appartenant à la famille des Condé se situaient sur le territoire dit du Petit Montrouge , (carrefour Alésia-Maine).
Ces territoires appartenaient à la famille des Condé. On sait que le Duc du Maine, bâtard de Louis XIV que celui-ci avait eu avec Madame de Montespan, épousa la petite-fille du Grand Condé et devint ainsi possesseur de ce domaine giboyeux. Il fut élevé par Madame de Maintenon qui possédait un hôtel situé sur le Nouveau Cours (boulevard du Montparnasse). Le duc du Maine appréciait les territoires environnants, vides de toute habitation.
Devenu son maître, il bâtit un rendez-vous de chasse en un lieu-dit : le terrier aux lapins", nom que porta un moment l'actuelle rue Didot.. On l'appela le château du Maine. le Duc prenait grand plaisir à s'y arrêter quand il allait retrouver son épouse qui passait la belle saison au château de Sceaux. Il suivait alors pour y parvenir, un chemin allant à Montrouge et qui n'est autre que la chaussée qui portera plus tard son nom. Ce sentier rejoignait la nouvelle route d'Orléans à l'endroit dit de la Croix des Sages, aujourd'hui place Hélène et Victor Basch.
A la Révolution, le château fut vendu comme bien national. Le sieur Couesnon l'acheta et appela : avenue du Maine, le chemin qui y conduisait. A la fin du règne de Louis Philippe, le château et ses dépendances était à louer. Cette magnifique propriété avait pour horizon les sites de Fontenay aux Roses, Verrières, Bellevue et Saint Cloud, compte-tenu de l'espace qui restait libre à cette époque, de toute habitation bien au-delà du village de Montrouge.
On peut rappeler que le bâtiment principal avait en façade douze fenêtres en plein cintre et au premier étage treize fenêtres. Sept fenêtres terminaient le deuxième étage. Le château comportait plusieurs pavillons, une cour d'honneur, de grands et petits appartements, de vastes jardins de 30 000 mètres carrés, comportant des pelouses, des vergers, des potagers, des parterres à l'anglaise, et quelques bassins et terrasses.
Le château du Maine dont ses dépendances furent progressivement morcelées, fut acheté en 1898 par la Compagnie des Tramways Sud qui s'y installa pour ériger ses ateliers d'entretien. (l'entrée des ateliers se situait au carrefour de la rue du château/rue Didot). Ces ateliers disparurent après la Seconde Guerre Mondiale.
Ainsi se termine l'histoire du château du Maine.
Informations extraites de l'ouvrage écrit par le chanoine Léon Aubert, ancien curé de Saint Pierre de Montrouge : "le Petit Montrouge et l'église Saint Pierre", paru en 1938.
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08 juin 2020
Quel avenir pour l'hôpital La Rochefoucauld ?
L'Assistance Publique Hôpitaux de Paris a fermé depuis bientôt six mois les portes de l'ancien hôpital Larochefoucauld situé près de la place Denfert et a mis les locaux en vente.
Les lieux sont actuellement loués au commissariat de police du 14ème arrondissement jusqu'à 2022, date à laquelle les locaux situés avenue du Maine seront remis à la disposition de la police.
Rappelons brièvement l'histoire de cet hôpital. En 1780, l'ordre de la Charité achète un terrain qui donnera lieu trois ans plus tard à l'ouverture de la "Maison Royale de Santé". A l'époque, c'est Madame de Larochefoucauld-Doudeauville, avec l'aide de la Couronne, qui permit d'ouvrir en 1783 :"un hospice destiné à des ecclésiastiques et des militaires dépourvus de fortune". L'architecte du bâtiment est Jacques Denis Antoine (1733-1801), auteur par ailleurs de l'hôtel de la Monnaie à Paris. Un vaste parc au dessin néo-classique s'étendait jusqu'à la place Denfert et au delà de l'avenue René Coty.
A l'arrière de l'hospice, on peut encore voir un témoin de l'aqueduc Médicis venant d'Arcueil et qui porte le nom de "regard de Saux".
Aujourd'hui les bâtiments anciens et le regard de Saux sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et le parc d'une superficie d'un hectare et demi est protégé par le Plan Local d'Urbanisme.
L'atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) a été chargé de présenter un rapport concernant l'aménagement de logements sociaux au niveau de 50 % du site.
Il apparaît que l'ensemble du lieu est à protéger, compte-tenu de la qualité de l'architecture du 18ème siècle. A cet effet, une association : "Sauvons Larochefoucauld" s'est créée afin que ces lieux soient préservés de la promotion immobilière et conservent une fonction d'intérêt général.
- Association Larochefoucauld : adhésions et contacts : sauvonslarochefoucauld@gmail.com
15:08 Publié dans architecture, Histoire du 14ème, Santé, services publics, Urbanisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
04 juin 2020
Histoire du 14ème : le réservoir de Montsouris
De tout temps, les cités antiques et modernes ont eu recours à l'eau pour leurs besoins essentiels liés à la vie des habitants.
Déjà, les Romains avaient construit un aqueduc dont les ruines sont encore visibles sur le territoire d'Arcueil. Ils avaient capté à cet effet les sources qui coulaient du plateau de Rungis. Marie de Médicis en fit de même et créa son propre aqueduc, parallèle à l'ancien, afin d' alimenter son palais : le palais du Luxembourg et sa fontaine de Médicis.
Au cours des siècles, les besoins en eau de Paris, se trouvant décuplés, il faut attendre le Seconde Empire pour voir apparaître un nouvel aqueduc qui devait amener sur les terrains occupés par d'anciennes carrières, l'eau d'un certain nombre de rivières du sud de la région parisienne. Ainsi naquit le réservoir de Montsouris qui est appelé aussi le réservoir de la Vanne et qui fut construit à l'initiative de l'ingénieur Eugène Belgrand, collaborateur d'Haussmann.
Sa réalisation commencée en 1868 sous le Second Empire, se termina en 1874. L'ouvrage à l'époque collectait les eaux de plusieurs rivières de l'est du Bassin Parisien : la Vanne, le Loing, le Lunain, la Voulzie, le Dutreint et même un peu celles de la Seine filtrées à Ivry. L'ensemble de ces pompages d'eau 'représente à l'arrivée au réservoir, un stockage de 300 000 mètres cubes d'eau potable. Celle-ci étant conservée à une température constante de 10 degrés.
Les travaux de grande ampleur furent nécessaires pour consolider les fondations qui sont, rappelons-le posées sur d'anciennes carrières.
En 1996, un appareillage sophistiqué permit de contrôler les pollutions éventuelles qui peuvent se produire. Le réservoir de Montsouris étant considéré comme une zone sensible ne se visite pas, sauf lors des journées du Patrimoine.
Notons que pour alimenter Paris en eau potable, d'autres réservoirs sont en service : Saint-Cloud, l'Haÿe-les-Roses, Les Lilas et Ménilmontant.
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27 mai 2020
Histoire du 14ème : la Mairie-
C'est en 1852 que fut édifié le bâtiment actuel. En mai 1845 et en mai 1847, le Conseil Municipal de la commune de Montrouge vota la construction d'un bâtiment communal, rue Brézin, sur un terrain possédé par les Hospices de Paris. Mai s il n'y eut aucune suite au projet. Par contre, le 28 mars 1849, un espace situé entre la Chaussé du Maine, la rue Boulard et la rue Mouton-Duvernet fut choisi. La surface acquise était de 16793 mètres carrés. La première pierre fut posée en 1852 par le Préfet de la Seine et bénite par le curé de la paroisse Saint Pierre du Petit Montrouge.
Il faut souligner qu'à cette époque, la commune de Montrouge était divisée en deux parties, celle correspondant au territoire extra muros et celle correspondant au territoire intra muros, les fortifications édifiées sous Louis-Philippe coupant le territoire de Montrouge en deux parties distinctes.(photo: la mairie en mars 1939)
En novembre 1855, les édiles de Montrouge prirent possession du bâtiment. Quatre ans plus tard, en 1859, l'annexion à Paris du quartier du Petit-Montrouge (intra muros) déposséda les édiles de Montrouge de leur mairie qui ainsi, devenait par division, mairie du 14ème du Paris intra muros.
L'édifice fut construit par l'architecte Naissant et la décoration intérieure fut attribuée à Maurice Chabas élève de Bouguereau.
Un agrandissement fut vite nécessaire en ajoutant deux ailes dont on raccorda les nouvelles façades avec l'ancienne. Ce travail fut achevé en 1888.
Depuis, l'édifice n'a pas été bouleversé par des transformations majeures.
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23 mai 2020
Petite histoire de nos quartiers : l’eau
Une ville comme Paris, a toujours eu un problème, quant à son approvisionnement en eau potable.
Au moyen-âge, on puisait l’eau directement dans la Seine. Puis, vinrent les porteurs d’eau, sans compter que les eaux dites « usées » posaient de grands problèmes d’évacuation. En 1861, les Parisiens ne disposaient que de 160.000 m3 par jour. Le Second empire, avec le baron Haussmann, conçut un vaste projet ; capter les sources de la Somme-Sonde dans les environs d’Epernay, puis celles de la Dhuis près de Château-Thierry, celles de la Vanne vers Villeneuve-L’archevêque. Les sommes engagées étaient considérables. Le 4 mars 1862. les crédits furent votés, et en 1867, les eaux de la Dhuis remplissaient les réservoirs de Ménilmontant.
Puis, ce fut les sources de la Vanne, affluent de l’Yonne, (image, le Loing à Moret, tableau d'Alfred Sisley) qui furent mises à contribution. A partir de Theil, l’eau s’élève dans un canal qui la conduit à Marly-le-Roi, entre dans la Vallée de l’Yonne, la franchit par un aqueduc de 162 arches, traverse le Loing à Moret, la forêt de Fontainebleau, surplombe l’Orge et l’Yvette, arrive sur le plateau de Villejuif, atteint Chevilly-Larue, puis l’aqueduc d’Arcueil de Marie de Médicis, traversant la Vallée de la Bièvre sur un aqueduc de 77 arcades. A partir de là, l’aqueduc (qui a fêté, il y a sept ans, son 400ième anniversaire), . au niveau du sol, passe à la Vache Noire jusqu’à Montsouris.
Ainsi,, 83.800 m3 d’eau, depuis 1875 , arrivent par cet itinéraire, auxquels il faut ajouter 40.000 m3 provenant de l’aqueduc du Loing et du Lumain traversant la Bièvre à Cachan, au moyen d’un siphon.
Signalons qu’en 1671, des sources de Cachan avaient été captées pour les parisiens.
Ainsi, lorsque le promeneur descend l’avenue Reille le long du Parc Montsouris, il peut voir sur sa gauche les « Réservoirs de la Vanne », œuvre monumentale du second Empire.
R.R.
06:00 Publié dans aménagement de la ville, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
16 mai 2020
Le 14e plein de gouaille de Michel Audiard
L’Institut National de l’Audiovisuel (INA) regorge d’archives cinématographiques et télévisuelles sur les grands événements, des portraits et interviews de personnes célèbres, mais aussi de reportages sur la vie quotidienne des Français.
l’INA vient de mettre en ligne une rencontre avec Michel Audiard, un natif du 14e (au 2 rue Brezin) et un amoureux du quartier. Retrouvez Audiard pour un peu plus de cinq minutes de promenades en voiture dans le quartier, en 1970, avec en prime la gouaille et l’accent titi parisien de l’auteur de dialogues cultes du cinéma français dans « Un singe en hiver, « Les tontons flingueurs », « le cave se rebiffe », « Cent mille dollars au soleil » etc.
Cliquez ici pour un voyage en noir et blanc, mais riche des couleurs du parler direct du célèbre dialoguiste.
G.D.
17:58 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer |
06 mai 2020
Moulin à Café , semaine 8 du confinement
Chers usagers,
Le Moulin à Café est un espace de vie sociale avant tout, et tentera de l'être même à distance. Malgré la crise sanitaire que nous traversons, nous nous devons de rester solidaires !
Vous avez été très nombreux.ses à nous apporter votre soutien depuis la newsletter de la semaine dernière, en renouvelant votre adhésion et/ou en faisant un don, et nous vous en remercions très chaleureusement ! N'hésitez pas à parler de nous autour de vous !)
Renouvelez votre adhésion 2020
Comment s'occuper au mieux pendant ce confinement ?
- Le journal associatif La Page du 14e est lui aussi confiné, ainsi que tous ses rédacteurs, qui continuent cependant à travailler pour offrir un n° 126-127 augmenté avant la mi-juin, si possible. En attendant, des articles déjà prêts sont offerts en ligne sur le site et vous pouvez profiter de votre temps libre pour découvrir sur ce même site les archives de 30 ans du journal, ainsi que celles de son ancêtre, Le 14e village.
- A défaut de scène ouverte de contes au Moulin à Café, certains conteurs et conteuses, qui participent à la Scène ouverte, ont créé une chaîne Youtube au nom de l'association L'Age d'Or de France. Ils enregistrent des contes audio dans lesquels vous y trouverez des contes très variés, traditionnels, de sagesse, fantastiques, des nouvelles, etc. Vous pourrez y entendre les voix de Lynn, Gérard et Danièle. Malheureusement, pas celle de Janine, la conteuse aux cheveux blancs, si pleine de vie, si feu-follet, qui nous a quittés juste au début du confinement. Nous avons une pensée pour elle et ses proches.
- Virginie Seba, slameuse performeuse qui se produit régulièrement au café associatif, propose de partager son nouveau titre avec vous, à retrouver ici
- Conception et utilisation des masques : ce que dit l’AFNOR : Afin d’accompagner les particuliers à fabriquer leur masque, l’AFNOR a mis en ligne gratuitement un référentiel qui explique le mode opératoire pour fabriquer son masque, l’entretenir correctement et utiliser les bons matériaux. Pour un bon usage du port du masque et afin qu’il soit le plus efficace possible, celui-ci ne doit pas être porté plus de 4 heures. Lorsque vous le mettez, évitez le contact avec les mains (utilisez les élastiques) et pensez à vous laver les mains auparavant. Après chaque utilisation, le masque doit être lavé en machine (programme coton à 60°C). Il est également recommandé de bien le sécher et d’utiliser un fer à repasser avant le port (à 110°C, ou fonction "acrylique" sur un fer ménager
02:48 Publié dans 5- Associations, Conte, Environnement, Ecologie, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le moulin à café café associatf 8 rue sainte léonie 75014 | Facebook | | Imprimer |
02 mai 2020
Montsouris, un quartier, un parc
De nombreuses et contradictoires informations ont été formulées par le passé pour expliquer la naissance du vocable actuel s’appliquant au territoire du quartier de Montsouris, aujourd’hui intégré au XIVème arrondissement de Paris et au parc dont la conception et la réalisation ont commencé sous le Second Empire.
Ce qui est établi, c’est la localisation d’un lieu-dit : la Tombe-Issoire, dont une rue – prolongement de la rue Saint Jacques (via Superior à l’époque romaine)- rappelle le combat singulier de Guillaume d’Orange avec le géant Isoré. Ce combat fut relaté dans la chanson de geste du Moniage Guillaume. On était au Moyen-Age…
Ce point d’histoire a donné lieu à diverses interprétations, celle d’une légende moyenâgeuse ( 1) qui aurait donné, après diverses déformations l’apparition du terme MONT SOURIS.
Tout d’abord en 1533, dans le livre « la Fleur des Antiquités » de Gilles Corrozet on trouve la forme ISOERE. Puis en 1551, dans les annales de Nicole Gilles, c’est YSORE, puis ISOIRE qui apparaît. Mais, à cette époque, le français évoluait. Phonétiquement, on peut conjecturer que sous l’influence populaire, le nom précédent serait devenu MONTYSORI, puis peu à peu MONTSOURIS, sans vouloir évincer la possibilité, parfois suggérée, de MOQUE-SOURIS !
Voilà pour la petite histoire du mot Montsouris
Combat de Guillaume d'Orange contre le Géant Isoré aux portes de Paris.(photo Wikipédia)
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19 avril 2020
Le Petit Montrouge et son histoire
Aujourd’hui, nous connaissons la rue Thibaud qui, venant de l’avenue du Général Leclerc, débouche sur l’avenue du Maine.
Jusqu’au milieu du XIXème siècle, cette rue se dénommait la rue d’Amboise, et c’est là qu’un prêtre, du diocèse de Saint -Flour, l’Abbé Migne, venu à Paris, parce qu’il ne pouvait exercer son ministère paroissial, fonda la maison d’édition des Ateliers Catholiques en 1845.
La Révolution avait dispersé et souvent détruit les trésors de sciences et d’érudition que l’on trouvait dans les monastères. Un grand nombre de prêtres furent requis par l’Abbé Migne afin de les employer à publier les œuvres des Pères de l’Eglise, des Orateurs sacrés et à composer des Encyclopédies sur l’Ecriture Sainte, la Philologie sacrée, la Liturgie, le Droit Canonique, l’Histoire des Conciles, l’Histoire des Ordres religieux, l’Histoire des religions, la Théologie morale, ascétique et mystique etc… Divers ouvrages complétaient ce travail, en particulier sur la chimie, la minéralogie, les Sciences occultes, sans oublier l’Astronomie, la Physique et la Météorologie.
Les ateliers eurent un succès immédiat Evêques, Séminaires, Universités, Bibliothèques des grandes villes désirèrent posséder les collections Migne.
Le succès grandissant, des ateliers réalisaient des autels, des statues religieuses, des chemins de croix, des bronzes et des ornements d’édifice. On comptait aux alentours des fondeurs de caractères d’imprimerie, des typographes, des dessinateurs, des doreurs sur bois…
L’imprimerie prospéra pendant 20 ans, lorsque le 13 février 1863, un incendie gigantesque détruisit ses bâtiments ainsi que les œuvres entreposées. Les ateliers détruits, le terrain fut vendu et remplacé par les immeubles portant les numéros 189 et 191 de l’avenue du Maine et les numéros 18-20- 21 de la rue Thibaud.
Illustration : Portrait de Jacques-Paul Migne (1800-1875), théologien et imprimeur français. Gravure de E. Tailland
03:33 Publié dans Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : abbé migne, rue thibaud 75014 | Facebook | | Imprimer |
08 avril 2020
Le Petit-Montrouge : un peu d’histoire
Nous commençons aujourd’hui une promenade qui nous mènera à découvrir peu à peu la petite histoire des rues du quartier dit du « Petit Montrouge » et de ses environs immédiats.
Tout d’abord, quelle est l’origine du lieu-dit : « Le Petit Montrouge » ? Celui-ci est un écart du village d’origine appelé « Rubeo Monte » puis Montrouge, à cause de la couleur des sables d’alluvions qui recouvrent le fond calcaire du plateau où se situe la cité.
A une époque lointaine (Miocène), le lit de la Seine avait une largeur de 6km entre les Buttes Chaumont et le plateau de Montrouge. Un manteau de limon rouge a progressivement recouvert les plateaux au sud dont la pente était faible vers le fleuve. Ce limon était constitué d’argile et d’oxyde de fer( 30%) et de sable (70%).
Avant de poursuivre l’histoire du Petit-Montrouge, nous vous présentons un plan du secteur. Il s’agit de la carte « Roussel » datant de 1731. (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
On y aperçoit le carrefour d’Alésia dit de la « La Croix des Sages »,, l’embryon de l’avenue du Maine, l’origine du « chemin de Chevreuse » ainsi que la « la Grande route d’Orléans » ( avenue du Général Leclerc actuelle). La rue des Plantes est également visible. La plus grande partie des voies a disparu, compte tenu de l’urbanisation du XIXème siècle, remplaçant les anciens chemins qui traversaient ces étendues de terrains essentiellement agricoles et où étaient installés une quarantaine de moulins à vent.
Nous poursuivrons ultérieurement notre- promenade- découverte en flânant dans le Petit Montrouge , qui a fait l’objet de l’édition par les soins du chanoine Léon Aubert, ancien curé de Saint Pierre de Montrouge, d’un livre paru en 1938 ; comportant 270 pages très documentées.
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26 mars 2020
Alphand, le jardinier de Paris
Le Second Empire a imprimé son empreinte sur Paris à travers d’une part, les travaux initiés par Haussmann offrant à la cité un réseau d’avenues plantées d’arbres et d’autre part, la naissance et le développement d’espaces verts à l’image de ce que proposait l’influence anglaise à l’époque.
A l’origine de ces réalisations, un homme : Jean-Charles Adolphe Alphand. Il était né à Grenoble en 1817 et mourut à Paris en 1891. Il fut élève de l’Ecole Polytechnique en 1835 et de l’Ecole des Ponts et Chaussées en 1837.
Haussmann qui rénova Paris en détruisant près de la moitié de l’espace bâti ancien, avait créé en 1855 le Service des Promenades et des Plantations qu’il confia à Alphand qui devint ingénieur en chef des Promenades. Il faut préciser qu’ Alphand avait écrit un ouvrage : « l’Art des jardins » dans lequel il précisait ceci : « Les travaux de plantations devraient marcher de pair dans les grandes villes avec ceux de la construction et que le tracé d’une ville doit comprendre des jardins publics. »
De 1852 à 1870, le Paris du Second Empire connait un véritable bouleversement. Ainsi, 111 ha de squares, parcs et jardins sont créés. En 1855, sont réalisés le jardin de l’avenue Foch, le Pré Catelan, le jardin de la Tour Saint Jacques, en 1858 le jardin des Champs Elysées, en 1860 le Jardin d’Acclimatation, le bois de Vincennes, en 1864 le parc des Buttes Chaumont, en 1878 les jardins du Trocadéro.
N’oublions pas dans le XIVème arrondissement, le parc Montsouris de 15 ha que chacun de nous apprécie pour sa configuration de parc « à l’anglaise » opposée à la rigueur classique d’un Le Nôtre. Il fut aménagé entre 1867 et 1878 sur le site d'anciennes carrières.
Nous sommes les héritiers de cet immense héritage. Gageons que nous saurons le préserver et bien sûr l’embellir.
11:25 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Histoire, Histoire du 14ème, jardin public | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : alphand, le parc montsouris 75014 | Facebook | | Imprimer |
23 mars 2020
La Souris d’eau premier trimestre 2020
Le N° 16 Premier trimestre 2020 de « La Souris d’eau » est paru.
La Souris d’eau est un périodique trimestriel de liaison du Conseil de Quartier Montsouris-Dareau avec les habitants créé en 2016. Au-delà des habitants du quartier Montsouris-Dareau, ce magazine peut intéresser tous les habitants du 14ème car il propose des articles sur l’histoire littéraire, artistique, architecturale…de ce quartier. Il évoque aussi les initiatives menées par des associations…
En ce moment où vous êtes confinés, n’hésitez pas à télécharger et feuilleter les 16 différents numéros de « La Souris d’eau » qui nous révèlent une foule d’aspects de notre quartier avec des articles passionnants, illustrés de très belles photos !
13:42 Publié dans 5- Associations, 6- Art, Culture, Patrimoine, Conseil de quartier, Histoire, Histoire du 14ème, photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : la souris d'eau périodique, conseil de quartier montsouris- dareau 75014 | Facebook | | Imprimer |
14 mars 2020
Quel avenir pour l'hôpital La Rochefoucauld ?
L'hôpital situé avenue du Général Leclerc, à proximité de la place Denfert Rochereau, a vu ses activités se terminer en 2019 pour être mis en vente par l'Assistance Publique Hôpitaux de Paris.
Aujourd'hui, les lieux sont loués au commissariat de police du 14ème arrondissement jusqu'en 2022 ; cette période étant nécessaire pour la rénovation des locaux de la police situés avenue du Maine. Au delà de cette date, on ne sait ce qu'il adviendra de l'ancien hôpital.
Rappelons l'origine du dit hôpital. Cette" Maison Royale de Santé" voit le jour à l'initiative de l'ordre de la Charité. La Couronne royale et Madame de La Rochefoucauld-Doudeauville permettent d'acheter un terrain en 1780 et d'ouvrir en 1783 un "hospice destiné aux ecclésiastiques et aux militaires dépourvus de fortune".
L'architecte en est Jacques Denis Antoine, (1733-1801). La construction se poursuivit une bonne partie du 19ème siècle, selon les plans d'Antoine. Un vaste parc néo-classique s'étendait jusqu'à l'actuelle place Denfert Rochereau et bien au-delà de l'avenue René Coty. Ce parc fut amputé progressivement par des constructions de logements et l'inauguration du chemin de fer de Sceaux.
On peut voir derrière l'hôpital et en longeant l'avenue René Coty : "le regard de Saux", regard de l'aqueduc Médicis créé par Marie de Médicis et qui était destiné à alimenter en eau son palais du Luxembourg. Les bâtiments anciens et le regards de Saux bénéficient d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.
Le parc, d'une surface de un hectare et demi est protégé par le Plan Local d'Urbanisme. Le Conseil de Paris a émis le vœu de se porter acquéreur d'une partie des terrains pour y établir des logements sociaux. L'atelier parisien d'urbanisme est chargé de remettre un rapport de faisabilité.
Le site de La Rochefoucauld, dernier témoin de bâtiments érigés à la fin du 18ème et au début du 19ème, risque d'être défiguré par des constructions enserrant l'ancien hôpital et par le grignotage du parc.
Une association vient de se créer, dont le but est de protéger et de mettre en valeur ces lieux, face à la promotion immobilière, afin qu'ils conservent une fonction d'intérêt général.
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07 mars 2020
Un peu d'histoire : le cimetière Montparnasse
Initialement appelé le cimetière sud et plus tard celui du Montparnasse, il fut réalisé à l'origine sur un enclos appartenant avant la Révolution aux religieux de la Charité. Cet enclos permettait aux séminaristes des Jésuites de Vaugirard d'y prendre leur repos.
C'est en 1824 que fut inauguré le cimetière. Un agrandissement y fut réalisé en 1847. En 1891, sa surface fut légèrement diminuée par l'élargissement de la rue Froidevaux située au sud et la création de voies adjacentes dont la rue Émile Richard.
De 1825 à 1883, ce cimetière avait pour surnom : "le champ de navets", dénomination réservée aux condamnés à mort.
Au début du 19ème siècle, de nombreux moulins étaient implantés sur ces territoires du sud de Paris. Aujourd'hui, le seul témoin de ces moulins est le "moulin de la Charité" datant du début du 17ème siècle et qui tire son nom des religieux de la Charité évoqués plus haut.
Ces moulins étaient à la fois des cabarets et des moulins à farine. Ils servaient des galettes et du vin à une clientèle estudiantine (pro-jésuite) alors que le moulin des 3 Cornets situé aux environs était fréquenté par une clientèle janséniste. Le moulin de la Charité est le seul et unique témoin de la quarantaine de moulins qui fonctionnaient sur le territoire compris entre Montparnasse et le Petit Montrouge, ceci tout au long d'une grande partie du 19ème siècle. Ces moulins étaient alimentés par le blé provenant de la région de Beauce.
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03 mars 2020
L’histoire des Parisien·ne·s lors de l'exode de 1940 au Musée de la Libération de Paris
Il y a 80 ans, en France, 8 millions de personnes fuyaient la guerre. Le musée de la Libération de Paris - musée du Général Leclerc - musée Jean Moulin retrace l'histoire des Parisien·ne·s lors de l'exode de 1940. Cette première exposition temporaire raconte la fin brutale et rapide d’une société pourtant bien organisée et porte la réflexion sur l’expérience des réfugié·e·s, d’hier à aujourd’hui.
LES PARISIENS DANS L’EXODE DE 1940
Musée de la Libération de Paris
Printemps 1940 en France : huit millions de personnes fuient sur les routes pour échapper à l’avance des armées allemandes. 80 ans après, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur cette tragédie française et européenne.
Du début du mois de mai à la mi-juin 1940, les populations ont traversé un moment historique bouleversant : la fuite sur les routes de huit millions de personnes pour échapper à l’avance des armées allemandes. Les trois quart des Parisiens se sont jetés sur les routes, entassant comme ils le pouvaient leurs affaires les plus précieuses, dans un chaos inimaginable. Cet effondrement brutal des structures et de l’organisation de la société explique pour partie l’accueil fait à l’armistice demandé par le Maréchal Pétain.
De cet épisode traumatique, force est de constater qu’il ne reste que peu de traces. Très peu d’objets et dessins témoignent de ce moment, au contraire de nombreuses images fixes et animées, journaux, archives qui seront présentés dans l’exposition. 80 ans après, le musée de la Libération de Paris- musée du général Leclerc – musée Jean Moulin revient sur une tragédie française et européenne.
L'exposition raconte la fin brutale, en quelques semaines traumatisantes, d’une société pourtant bien organisée et porte la réflexion sur l’expérience des réfugiés, d’hier à aujourd’hui.
Musée de la Libération de Paris 4 Avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy 75014 Paris (PLACE DENFERT-ROCHEREAU) T : 01 40 64 39 44
Dates : Du 27 février au 30 août 2020 :
mardi, mercredi, jeudi, vendredi, samedi, dimanche de 10h à 18h
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