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30 juin 2019

Les cinémas dans le quartier Alésia au cours des années 50-60

Fille de projectionniste et habitant le quartier. les cinémas étaient un peu ma seconde maison. J'y ai même appris à lire en déchiffrant les sous-titres...
Dans les années 50-60, les cinémas étaient nombreux et répartis dans tout le quartier Alésia:
Maintenant il ne reste plus  que  "Le Denfert" et le Gaumont devenu un ensemble de 8 salles.
Le Denfert (Chaplin - Denfert), installé place Denfert-Rochereau, n'a pas beaucoup changé: il avait déjà une clientèle cinéphile et familiale ; la programmation variait entre nouveautés et films anciens. 
cinéma mistral va fermer.jpgTrois cinémas avaient une grande salle avec balcons et grand écran et passaient des films en première exclusivité Le Gaumont, le Mistral ( 70 avenue du Général Leclerc, fermé en juillet 2016) et le  Pathé -Orléans devenu Paramount- Orléans, situé au 97 avenue du Général Leclerc, à côté de l'ancienne chocolaterie Salavin. Il fermera définitivement en 1993 est devenu une agence de banque.
Rue d’Alésia,  à l’emplacement actuel de la sortie du Gaumont 42, rue Univers Alésia ou Univers Palace.jpgd'Alésia , se trouvait" l’Univers -Alésia"spécialisé dans les westerns et péplums principalement le jeudi . (A cette époque, le repos des écoliers n’ était pas le mercredi.) Cette salle a fermé définitivement ses portes le 5 avril 1978.
De l’autre côté de la place,  au 92/94 rue d’Alésia, actuellement Monoprix, se trouvait l'Idéal Alésia (fermé en 1965) et vers le 116 l’Alésia Palace (fermé en 1967). La spécialité de ces deux cinémas était la seconde exclusivité. Ils reprenaient les films qui avaient passé un certain temps avenue du Général Leclerc. Les places y étaient moins chères.
A cette époque, peu de foyers avaient la télévision. On ne pouvait voir les films qu'en salle , les spectateurs étaient nombreux et allaient très souvent dans leur cinéma d’habitués.
Il faut ajouter qu'on n'avait pas de congélateurs chez soi et manger un esquimau à l’entracte faisait partie de la sortie... 
Bernadette BAUER
photos : 1 : Le Mistral au moment de sa fermeture en 2016
2- l'Univers - Alésia au moment il était encore un music-Hall

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30 mai 2019

Quand l'avenue du Général Leclerc recevait la reine d'Angleterre

Autrefois, les chefs d’états en visite en France arrivaient à l’aéroport d’Orly (Roissy n’existait pas encore). Pour aller à L’Elysée ils empruntaient l’avenue du General Leclerc. 
Suivant la notoriété de ces chefs d'Etat, les gens  du quartier se groupaient sur les trottoirs pour les voir passer.

Paris_porte_d_orleans.jpg

Pour la première visite officielle de la reine Elisabeth d’Angleterre en avril 1957. ce fut un événement considérable. avec toute une préparation en amont avenue du General Leclerc.
 
visite de l reine d' Angleterre à Paris en 1957.jpgLa plupart des magasins avaient décoré une vitrine sur le thème de l’Angleterre. avec une photo de la reine et le drapeau anglais. La boutique de dragées Martial (on peut encore voir l’enseigne au numéro 51) avait fait le sien en dragées.
 
J’étais avec ma mère devant l’église. Après une longue attente, la reine est passée devant nous. Ce fut très rapide.
Ensuite, nous avons prolongé en allant voir un film relatant le séjour de la reine à Paris au cinéma Cinéac à Montparnasse.
A cette époque, peu de foyers avaient la TV et ce cinéma était spécialisé dans les films de reportages d'actualités.
 
Bernadette Bauer
enseigne Martial  avenue du général Leclerc 51 photo plus récente avec fenêtres fleuries .JPG
 
Photo : Amusante enseigne Martial restée sur la façade du 51 avenue du Général Leclerc malgré la disparition du magasin de dragées et de chocolats. (Céramique réalisée par Georgette Pierre d'après les affiches de Dransy qui se trouvaient dans les couloirs de métro pendant les années 50. Cette enseigne représente un homme en costume XVIIIème siècle portant un bébé joufflu dans un bras et de l'autre une pile de boîtes de dragées...)
Cliquez sur les images pour les voir en plus grand

23 mai 2019

La rue Friant entre 1950 et 1960

la rue Friant pont sur la Petite ceinture.jpgDepuis 1864 la rue  porte le nom d’un général de division. lieutenant général de l’empire Louis Friant (1758/1829)
Dans les années 1950/1960  cette rue était très vivante avec beaucoup de commerces : boucher. crémier. cordonnier, horloger, menuisier, teinturier. dont certains existent toujours. Au coin de la rue Poirier de Narçay, il y a toujours  une  pharmacie et la boulangerie. Plus loin, un marchand de légumes, un coiffeur ainsi que l’hôtel au n° 8 .  la rue friant hôtel le clos d'alésia.jpgA cette époque les clients y faisaient de longs séjours et sympathisaient avec les habitants. A la place du carrefour avec l'avenue Jean Moulin se trouvait une grande entreprise de déménagement :  RONDAU. Au 10, il y avait une librairie ainsi qu' une blanchisserie tenue par trois sœurs. Celles-ci repassaient le linge  avec des fers qui chauffaient sur un poêle. Les voisines venaient en visite pour bavarder.
Au coin de  l’avenue Jean Moulin (à l’époque avenue de Chatillon), se trouvait l’épicerie de Monsieur Fournier qui livrait en triporteur et recevait les appels téléphoniques importants des proches voisins.
Les enfants jouaient dans la rue  qui  très était animée et populaire.
Bernadette Bauer
 
Photo 1    : rue Friant passage sur la Petite Ceinture
Photo 2 : L'hôtel au n°8
 PS  Si des les lecteurs possèdent des photographies datant des années 1950/60, La Voix serait très heureuse de les publier.

26 avril 2019

La rue Daguerre d'Agnès Varda par Marie Belin

agnès Varda sa porte rue Daguerre avec les bouquets déposés par ses admirateurs.jpgQuand on demandait à Agnès Varda où elle habitait, elle répondait, non pas Paris, mais Paris XIVème.

Arrivée rue Daguerre en 1950, Agnès née le 30 mai 1928 à  Bruxelles d'un père grec et d'une mère française a fait du tronçon de la rue Daguerre compris entre la rue Gassendi et " Maine street" comme elle aimait dire un vrai village...

( Photo de sa porte fleurie par ses admirateurs à l'annonce de sa mort)

Agnès Varda daguerreotypes.jpg

Rue Daguerre forcément...Inventeur du procédé photographique les daguerréotypes...

Les commerçants font partie de sa vie... la boulangère et le boulanger... le boucher... elle les a filmés et a même projeté sur les murs des maisons de la rue Daguerre  ( hauteur de l'ancien marché, actuellement une crêperie) son « Daguerréotypes »...

agnès Varda la rue Daguerre transformée en plage.jpg

 

 

 

 

 

 La rue Daguerre peut être le décor de ses films. Elle a même transformé la rue en plage pour son film « Les plages d’Agnès »...

 

agnès Varda sa maison rue Daguerre.jpg

Elle créait et travaillait dans sa maison... restauration de films etc ... sa société familiale "'Tamaris" y est installée... https://www.cine-tamaris.fr/ Agnès Varda sculpture de son chat.jpg

Agnès cherchait parfois un de ses chats échappés de sa  cour derrière les murs roses de sa maison rose... située au 86 de la rue Daguerre... les chats compagnons indispensables pour son inspiration... je les entends encore ronronner sur les ordinateurs alors que nous buvions un sirop d'orgeat... La dernière oeuvre visuelle d'Agnès représente un de ses chats "Nini" sur une souche d'arbre coupé de son jardin, qu'elle a appelée : "L'Arbre à Nini". 

Dernière oeuvre visuelle d'Agnès Varda..on peut la voir à Chaumont/ Loire... moulage de son chat Nini, toujours en vie, sur une souche d'un arbre de la cour de sa maison rue Daguerre.. le 25 avril fête des jardins on pourra voir cette dernière oeuvre symbolique... dernier message pour sauver la Nature...qu'Agnès filmait si bien...

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25 avril 2019

Trois auteurs du 14e arrondissement à Drouot (1)

Trois auteurs du 14e arrondissement présents à la journée du Prix Drouot des Amateurs du Livre d’Art 2019 : Maurice Culot, Patrice Maire, Philippe Montillet.

Organisé par Alexandre Giquello, commissaire priseur et président de Drouot Patrimoine, ce Prix Drouot présidé par Jean-Marie Rouart de l’Académie française, fut décerné en présence de Delphine Bürkliplatz, maire du 9e arrondissement à l’Hôtel des Ventes pour la quatrième année consécutive. Le 21 février, dés 11h, un public enthousiaste a eu tout loisir de découvrir les 40 auteurs de 36 livres présentés par 30 éditeurs, dans la Librairie Éphémère. Installée au rez-de-chaussée de Drouot, en partenariat avec la Librairie Fontaine-Haussmann, elle a proposé une longue séance de dédicaces.

Parmi les 6 ouvrages choisis pour leur haute qualité et leur précision par un jury de professionnels dans l’attribution du Prix Drouot décerné à " Napoléon l’Art en majesté " (Editions La Découverte-Paris) de Christophe Beyeler, figurait "Montparnasse 1900-1930 Art Nouveau-Art Deco" (AAM Éditions) de Maurice Culot et Patrice Maire co-auteurs. Architecte pour l’un et président de l’association Monts-14, membre des Journalistes du Patrimoine pour l’autre.

Montparnasse-1900-1930 Maurice Culot, Patice Maire.jpgMontparnasse 1900-1930 Art Nouveau- Art-Deco, de Maurice Culot et Patrice Maire  (AAM Edition)

Avec France de Griessen auteure des photographies contemporaines, ils ont exploré pas à pas ce quartier parisien, cosmopolite, culturel et festif qui marqua le paysage urbain de la fin du 19e siècle.

270 pages qui recensent pour la première fois, à Montparnasse et ses quartiers voisins Plaisance et le Petit Montrouge, des découvertes surprenantes, voire cachées ou oubliées de l’Art Nouveau. Elles redonnent vie à des signatures prestigieuses ou non, d’immeubles, édifices publics, religieux, tombes de cimetière, aux restaurants, brasseries, bars, dancings, pavements en mosaïque, glaces et céramiques. Elles font un clin d’œil à l’apparition du bow-window et d’une nouvelle profession, l’ornemaniste.

Quant aux écrivains et leurs écrits, les ateliers et leurs artistes, ils reprennent aussi des couleurs.

Voici un ouvrage de collection à lire absolument. Présenté dans Monts-14 de janvier- mars 2019  (Édition AAM), il est disponible en toutes librairies, suite aux soirées de dédicaces, celles de La Petite Lumière, Odessa, Tchan, Les Tropiques du 14e arrondissement.

(A suivre)

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07 avril 2019

La brasserie Zeyer, autrefois

zeyer.JPGLa brasserie Zeyer, établissement centenaire, édifiée en 1913, est une institution. (Cliquer pour agrandir la photo de la brasserie actuelle , on y voit au sol la mosaïque d'origine, le reste du décor a été créé dans les années 75-78 par le décorateur Slavik)
Elle ouvrait très tôt le matin et fermait très tard le soir. La terrasse accueillait en permanence une nombreuse clientèle. La restauration, dans un cadre agréable, était de qualité avec  des ventes  à emporter  :  plateaux d’huîtres par exemple.
Il y avait un grand comptoir (supprimé en 1978) où le matin, les habitués prenaient un café avant d’aller travailler.
Toute la journée et tard le soir on pouvait manger un sandwich au bar.
A l’intérieur se trouvait un bureau de tabac. Au sous sol la dame des lavabos et du téléphone que tout le monde connaissait, vendait des jetons pour téléphoner et demandait au standard téléphonique les numéros en province. 
On pouvait consulter les annuaires. 
L’établissement était vivant convivial et faisait partie de la vie du quartier. Beaucoup de clients y avaient leurs habitudes et connaissaient tous les serveurs. Certains y passaient une partie de la journée ou de la soirée.
 Bernadette Bauer 

27 mars 2019

La S.H.A. DU XIVe annonce

société historique et archéologique du 14ème.jpeg -Jeu-concours " Retrouvons le XIV, notre arrondissement à travers ses décors" pour les membres de la Société Historique et Archéologique 14. La réflexion est orientée sur les décors : façades, monuments,plaques mémorielles...autant de traces et d'indices du passé et de l'histoire de notre arrondissement. Les questionnaires doivent être remplis et envoyés avant le 4 mai. Les résultats seront proclamés le 1er juin lors d'une conférence de présentation des réponses avec remise des prix aux lauréats et aux participants, et verre de l'amitié.

- Le 6 avril à 15h Conférence "Promenade urbaine sur les Monuments  historiques du quartier Nord- Est de Montparnasse" rendez-vous à la Mairie- Annexe du 14ème

12 rue Pierre Castagnou.

- Le 11 mai à 15 heures, aura lieu la visite de la Maison du Fontainier, datant du XVIIe siècle. la maison du fontainier 2.jpgCette maison est située à l'entrée de l'Observatoire, à droite.

C'est Madame Marie Geneviève Maloisel qui expliquera en détail le fonctionnement de cette maison si particulière, qui permettait à l'époque d'alimenter en eau potable les fontaine de Paris et en particulier la fontaine Médicis, sise tout près du Palais du Luxembourg.   La maison du Fontainier était l'aboutissement  dans Paris, de l'aqueduc de la Vanne, dont on peut voir les vestiges, avenue Reille, à deux pas du Parc Montsouris.

La Maison du Fontainier 42 avenue de l' Observatoire 

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13 mars 2019

Société historique et archéologique du 14ème : conférences, jeu-concours

société historique et archéologique du 14-Samedi 16 mars à 15h : Conférence de Jean-Pierre Terseur qui présentera en diaporama "Les monuments historiques du quartier administratif du Parc-de-Montsouris" allant de la Villa Seurat à la Cité Internationale Universitaire.

Salle polyvalente Mairie du 14ème 2 place Ferdinand Brunot 75014

-Jeu-concours " Retrouvons le XIV, notre arrondissement à travers ses décors" pour les membres de la Société Historique et Archéologique 14. La réflexion est orientée sur les décors : façades, monuments,plaques mémorielles...autant de traces et d'indices du passé et de l'histoire de notre arrondissement. Les questionnaires doivent être remplis et envoyés avant le 4 mai.

- Le 6 avril à 15h Conférence "Promenade urbaine sur les Monuments  historiques du quartier Nord- Est de Montparnasse" rendez-vous à la Mairie- Annexe du 14ème 12 rue Pierre Castagnou.

26 février 2019

Flaner rue Ducoüedic

Le temps, qui parfois entraîne le promeneur à musarder le long des rues de nos quartier, offre à chacun la pleine liberté de découvrir de véritables trésors, petits sans doute, mais qui sont  révélateurs, d'un passé encore présent. (cliquer sur l'image pour agrandir)

Capture Ducouedic.JPGAinsi, de la rue Ducoüedic. Elle prend naissance avenue du Général Leclerc, et nous amène, en suivant une pente légère et régulière, vers l'avenue  René Coty, celle-ci menant au parc Montsouris.

 Sur son parcours, c'est une succession de petits immeubles bas, souvent à deux étages, et dont les façades simples proposent le charme désuet d'une autre époque.

On sent ici et là, poindre une atmosphère " hors les murs" de la grande cité. Des jardins secrets, invisibles se lovent derrière des portes d'entrée modestes et souvent étroites.

Peu de commerçants. Seule, la place Michel Audiard accueille un modeste café. Mais bientôt, nous voici devant les "Editions Alexandrines" situées au 31 de la rue. La littérature, l'imaginaire sont là pour accompagner du silence des livres, celui immense de l'espace urbain.

Et que nous propose la vitrine ? Nous distinguons " Le Paris de Musset", le "Paris de Rimbaud", le "Paris d'Apollinaire".  le "Paris de Nerval' et bien d'autres évocations d'auteurs contemporains ou passés. Ici, le merveilleux s'inscrit dans la relation privilégiée entre un écrivain et Paris, paradis pour beaucoup d'artistes et de poètes, enfer pour d'autres.

Ainsi, si vous voulez être en compagnie de Balzac, de Molière, de Sagan ou de Cocteau, et de bien d'autres, n'hésitez pas  : poussez la porte du 31, rue Ducoüedic.

Votre plaisir s'accomplira à travers un voyage au pays des poètes, et dont Paris est le havre exclusif et rayonnant. Alors, la métamorphose de votre regard s'accomplira.  

R. Rillot

25 février 2019

Le nouveau musée de la Libération de Paris situé place Denfert- Rochereau

 Pendant vingt-quatre ans , le musée de la Libération de Paris était situé au-dessus de la gare Montparnasse.musée jean moulin et de la libération  à denfert rochereau credit_Artene Architecture.jpg

Aujourd'hui, il déménage sous l'appellation  de  " Musée de la Libération- Musée du Général Leclerc- Musée Jean Moulin". et sera situé place Denfert-Rochereau, dans les pavillons conçus par l'architecte Claude Nicolas Ledoux  à la fin du XVIIIe siècle suivant le tracé du mur des Fermiers Généraux, qui à cette époque figurait les limites de Paris.

Il faut rappeler que le 25 août 1944 les colonnes du général Leclerc entrèrent à cet endroit dans la ville, parachevant la Libération de Paris. Par ailleurs, le PC du colonel Rol-Tanguy était situé dans les sous-sols du site.

 Ce musée sera inauguré le 25 août 2019, 75ème anniversaire de la Libération de Paris. Le musée gagnera en surface  2500m2, dont 660 m2 pour mettre en valeur les collections  permanentes, 230 m2 abritant le PC du résistant, 1500 m2 pour les expositions. Le visiteur pourra découvrir plus de 300 objets, documents et photographies,  et vidéos d'archives.(Image: 008.jpgLe poste de Commandement du Colonel Rol-Tanguy pendant la libération de Paris sera ouvert au public)

Ainsi, ce nouveau musée rendra témoignage des combats de la libération de Paris, qui ont précédé l'arrivée  de la 2ème D. B  du Général Leclerc par la porte d'Orléans et sa traversée  au niveau de la place Denfert-Rochereau.

Un nouveau musée qui ne pourra que mettre en valeur le souvenir de ces heures glorieuses mais difficiles de la Libération en août 1944.  

13 février 2019

Une certaine rue : la rue du Moulin Vert

Nous portons tous en chacun de nous, la part d'un héritage, celui du passé. Et le passé, nous le vivons d'une façon inconsciente, quasi invisible.

Cependant, lorsqu'il resurgit à travers le nom d'une rue ou d'un quartier, nous voilà interrogés de nouveau et devenons perplexes. Nous imaginons, nous rêvons ce lieu en rapport avec notre désir de "revoir" vivant ce passé. Hélas,  les lieux ont changé. Il en est ainsi de la rue du Moulin Vert.

Qu'évoque-t-elle aujourd'hui ?  Sans doute, jadis, il devait y  avoir dans les parages, un moulin,  mais encore ? On sait que durant une grande partie du XIXe  siècle , le territoire du Petit Montrouge, partie nord du Grand Montrouge, situé entre la barrière des Fermiers Généraux  ( Denfert ), et les fortifications érigées par Louis-Philippe, rassemblait entre  quarante  et soixante moulins en activité.

Peu à peu, ceux-ci disparurent face aux minoteries industrielles et à l'urbanisation. L'une d'elle se situait d'ailleurs, au tout début de la rue Friant ( ex rue du Pot au lait) et avait été transformée en garde-meubles. Aujourd'hui les magasins Carrefour la remplace... 

Le seul moulin qui subsiste de nos jours, et gardant sa silhouette d'origine, se trouve au cœur du cimetière  du Montparnasse, à la lisière sud de celui-ci, et dont l'entrée est située rue Froidevaux, celle-ci proche de l'avenue du Maine.  Son nom est : le moulin de la Charité, rappelant qu'il appartenait aux religieux de la rue des Saints Pères.

auberge du Moulin Vert de nuit.jpgMais revenons à  notre rue du Moulin vert.  Située à l'angle de la rue des Plantes, une maison basse rappelle par son nom, le dit moulin. On peut lire sur le fronton : Auberge du Moulin Vert.  A ce propos,  un refrain résonnait  jadis, provenant  de l'auberge :  " Accourez au moulin vert, Gais enfants de la folie, Pour vous, pour femme jolie, On met toujours un couvert"...  Cette auberge faisait-elle partie en tout ou partie du moulin d' origine ? On peut l'imaginer, entourée de verdure, de buissons, d'où s'échappait la musique d'une  volière… Une meule de blé en attente, et peut-être quelques brebis, une chèvre complétaient le décor… Ajoutons-y quelques lapins… Une petite ferme, quoi !rue du moulin vert glycines bleues avec moins de voitures printemps 2016.jpg

Aujourd'hui, la hauteur des immeubles contemporains, et la pollution effacent ces souvenirs rustiques. Cependant, si on se dirige au printemps, vers la rue Hippolyte Maindron, la chaussée devenant très étroite, on peut découvrir avec émotion la façade d'une maison de trois étages ( N° 32) où une grandiose glycine  émerveille le passant attentif. La façade de l'immeuble devient  alors un fabuleux et original décor de théâtre. Oh ! parfum frissonnant à souhait dans l'air léger du printemps... Quel bonheur !

rue du Moulin Vert un arbre au fleurs bleues- mauves .jpgAinsi, le vieux moulin vert n'est pas tout à fait mort et la  rue, aujourd'hui, en garde la mémoire ; une mémoire entretenue par l'émotion d'une glycine aux grappes d'une étonnante lumière bleutée.

Oui, la rue du Moulin Vert fera toujours tourner les ailes d'un moulin devenu invisible, mais qui  jusqu'au fond  du ciel et du cœur du passant nostalgique, conduira ce dernier vers le royaume imaginaire d'un passé fait de charme et de poésie.

R. Rillot

20 janvier 2019

Société historique et archéologique du 14ème : conférence 26 janvier 2019 "De Port- Royal à l'Observatoire"

société historique et archéologique du 14ème.jpegSociété historique et archéologique du 14ème : Samedi 26 janvier à 15h

Dans le cadre du cycle de conférences, consacré aux monuments historiques du 14e arrondissement, Georges Viaud vous présentera un diaporama du quartier le plus ancien de Montparnasse, de Port-Royal à l’Observatoire.

Salle polyvalente, Mairie du 14

2, place Ferdinand Brunot 75014

10 novembre 2018

Commémoration de la guerre 14-18 dans le 14ème

- Commémoration du 11 novembre dans le 14èmemonument aux morts paris 14.jpg

Dimanche 11 novembre à 11h30

Commémoration du 11 novembre, jour de célébration de l’Armistice 1918, de la commémoration de la Victoire et de la Paix et jour d’Hommage à tous les morts pour la France.

Monument aux Morts face à la Mairie du 14ème-place Ferdinand Brunot

le chemin de-memoire le 14e pendant la guerre de 14-.jpg- Exposition « Chemin de Mémoire » du 5 au 19 novembre

Exposition de photos sur la vie quotidienne et les combats  pendant la guerre 1914-1918 réalisée avec la Société Historique et Archéologique du 14ème . Les panneaux sont installés sur les grilles du Square Ferdinand Brunot, face à la Mairie du 14ème

- Exposition "La guerre des Crayons", 11 au 17 novembrela guerre des crayons exposition dans le 14ème en novembre 2018.jpg

Pendant toute la durée du conflit de 14/18, les élèves des écoles des rues Sainte-Isaure et Lepic à Montmartre furent invités par leurs instituteurs à dessiner la guerre. Ces œuvres délivrent un bien rare : la parole des enfants. Que perçoit-on du chaos quand on a entre 6 et 13 ans et qu’on est soumis à une intense propagande guerrière ? 

(Livre de Marion Pignot - Editions Parigramme)

Hall de la Mairie du 14e, 2 place Ferdinand Brunot

- Plusieurs événements de la Fureur des mots dans le 14ème jusqu’au 27 novembre sont consacrés aussi à  des écrivains, à des films, des oeuvres picturales …évoquant la guerre de 14 -18.

04 octobre 2018

Conférences de la Société historique et archéologique du 14ème

société historique et archéologique du 14ème.jpeg Conférences 

La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".

Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".

Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.

2 place Ferdinand Brunot 75014

01 octobre 2018

L'horticulture au 18ème et 19ème siècle dans le 14ème- (III) La famille Cels (suite)

Cels planche de Pierre- joseph redouté 1799 Campanula_tomentosa.jpgJacques Philippe Cels, grâce à des contacts épistolaires, augmente ses collections. Sa correspondance s'étend à l'Allemagne, à la Hollande, à l'Espagne d'où le professeur Ortega et l'abbé Cavanilles lui envoient de Madrid des plantes venant d'Amérique espagnole. D'Angleterre, le botaniste d'Oxford Sibthorp lui envoie des graines de Grèce et d'Asie Mineure.

Cels met ses richesses à la disposition de ses correspondants, les aidant à former des collections considérables. Ainsi le Jardin de Kew à Londres lui doit un certai(Source Wikipédia)n nombre de plantes nouvelles.Cels chrysanthème  de la collection c du bonatiste Jacques Philippe Martin Indian_mum_Chrysanthemum_indicum.jpg

Ses grandes connaissances en économie rurale le font désigner pour participer à la commission de l'agriculture et des arts. En compagnie de Vilmorin et de Thouin, il empêche la destruction des établissements de l'Etat ou de propriétés dignes d'êtres conservées.

Cels meurt le 15 mai 1806. Indifférent à la fortune, aux honneurs et à la gloire, il ne s'est intéressé qu'aux progrès de la science,, à son jardin et aux intérêts publics. Il croyait à la justice et à la vérité. Pendant la Révolution, il n'hésita pas à participer au salut de plusieurs proscrits.

Documentation extraite de la revue de la S.H.A. du 14e.

Planche 1 Campanula tomentosa,  Description des plantes nouvelles et peu connues, cultivées dans le jardin de J.-M. Cels du botaniste Étienne Pierre Ventenat et illustrées par Pierre-Joseph Redouté 1799 et gravées par François Noël Sellier (Source Wikipédia)

Planche  2 Chrysanthème de la collection du botaniste Jacques Philippe Martin Cels.

En 1790, le pépiniériste Cels de Montrouge, envoya quelques pieds de chrysanthèmes pourpres en Angleterre. Ils étaient arrivés à Marseille en 1789, ramenés de Chine par le capitaine Blancard. Ils fleurirent en 1795 et une description et illustration de Curtis parut dans le Botanical Magazine en 1796  (Source Wikipédia)

Les descendants de la famille Cels-L'horticulture au 18ème et 19ème siècle dans le 14ème ( IV )

1931431595.jpgAprès la mort de Jacques Philippe Martin Cels, son fils François continuera à 35 ans, l'œuvre de son père dans son établissement de Montrouge. En 1808, il transporte son établissement entre les barrière du Maine et du Montparnasse, en se bornant à la culture des plantes d'ornement.

En 1832, il publie un catalogue où ressortissent plus de 4 000 espèces et des collections spéciales, soit un millier de plus que dans le catalogue édité par son père. En  1827, il participe à la formation de la Société d'Horticulture de Paris. Il meurt en 1832. A sa mort, ses fils Auguste-Louis et son frère Jean-François reprennent l'œuvre de leur père. Ils réunissent des collections de plantes frères cels Camellia et Rosiers cultivés dans l'Établissement Horticultural des Frères Cels, Paris, 1843-1844_0000.jpgd'ornement, de plein air et de serres. Leur établissement a une surface d'un hectare, comportant sept serres chaudes, sept serres tempérées et une orangerie. François renoue des relations avec les horticultures de Belgique et d'Angleterre jusque vers 1850 date à laquelle les deux frères se séparent. François s'adonne principalement à la culture des cactées. Il meurt en 1888. 

La famille Cels a eu la pépinière la plus active dans l'introduction et la naturalisation des végétaux exotiques. Leurs activités pendant un siècle se sont déroulées dans le 14ème arrondissement. Ils ont découvert les secrets pour les boutures et les greffes sur un grand nombre de végétaux d'une multiplication difficile. Pédagogues accomplis, ils ont accueilli des jardiniers qui reçurent dans leur établissement une formation de haut niveau. Ainsi Antoine Chantin fut initié par leurs soins.

Documentation extraite du n° 44 de la revue de la SHA du 14ème

24 septembre 2018

La Société historique et archéologique du 14ème fin septembre et octobre 2018

société historique et archéologique du 14ème.jpeg- 29 septembre 15h présentation  par Francis Mandin de son film « Plaisance à la Belle Epoque »  (Francis Mandin est l’ auteur de « La véritable histoire du  château du Maine, ou les mystères d’un domaine disparu au cœur du quartier de Plaisance »)

- Conférences 

La SHA du 14ème tiendra une conférence le 6 octobre à 15 heures, animée par Jean-Louis Robert sur le thème : "Ce que les images ont à dire d'un quartier. Plaisance 1850-1980 ".

Le 13 octobre à 15 heures, Yvan Belledame présentera : "La grande guerre au fil des cartes postales".

Ces conférences ont lieu à la mairie du 14ème dans la salle polyvalente.

2 place Ferdinand Brunot 75014

18 septembre 2018

L'horticulture au 18ème et 19ème siècle dans le 14ème arrondissement (II) la famille Cels

Notre second volet concernant l'horticulture dans le 14ème arrondissement parlera de la famille Cels, famille célèbre qui au cours du 19ème siècle s'attachera à développer la culture des plantes rares et parfois tropicales.

14ruecels01-JacquesCels.jpgLe premier représentant de cette famille est Jacques Cels, né à Versailles en 1743. Son père est employé au château et le fait entrer en 1759 dans les bureaux de la Ferme générale à Paris. Au bout de deux ans, il prend la recette du port Saint Bernard et celle de la barrière Saint Jacques. Enfant, il aime cultiver les plantes et étend ses connaissances par des visites au jardin du roi proche du port Saint Bernard. Il fait la connaissance de Bernard de Jussieu qui lui fera faire de rapides progrès dans la botanique.(cliquer sur la photo pour agrandir)

A la barrière Saint Jacques, il s'occupe d'un jardin, y construit une petite serre  qui lui permet de démarrer les premières collections de plantes étrangères, rares à cette époque.

La barrière Saint Jacques étant absorbée par la barrière d'Enfer, il loue alors un terrain de trois arpents à l'emplacement de l'actuelle rue Cels, au sud-ouest du cimetière Montparnasse. Il y transporte ses collections. 

A la Révolution, Cels perd sa charge du fait de la suppression des impôts indirects. IL se reconvertit alors dans la culture et le commerce des plantes. La clientèle de Cels est principalement faite de personnes aisées, obligées de se retirer à la campagne par suite des événements de la Révolution. En dépit de l'accusation d'un vol subi dans sa caisse (les barrières d'octroi avaient été pillées en 1789), Cels, avec ténacité et force morale, sauvegarde son jardin. pour en faire un important établissement horticole. (Photo: Impasse Cels dans le 14e)

P1260655_Paris_XIV_impasse_Cels_rwk.jpg

Cels désirant quitter les terrains qu'il loue se propose de s'installer sur les jardins du Val de Grâce et de ses dépendances, mais aucun accord n'étant en vue, il se voit obligé de transporter son établissement dans la plaine de Montrouge en un point situé chemin de Vanves (rue Raymond Losserand) et avenue du Maine. Une riche pépinière d'arbres et d'arbrisseaux d'ornements et fruitiers y prospère, ainsi qu'un jardin garni de serres, de couches et de plates-bandes. (A suivre).

- Documentation extraite du n°44 de la revue de la SHA du 14ème.

17 septembre 2018

L'horticulture au 19ème siècle dans le 14ème arrondissement(I) Antoine Chantin

La fête des jardins des 22 et 23 septembre promue par la Ville de Paris, doit nous rappeler que le territoire du 14ème et en particulier les alentours du quartier d'Alésia, en allant vers les portes de Châtillon et d'Orléans, étaient au 19ème siècle couverts de jardins travaillés par de nombreux horticulteurs et pépiniéristes.

Il en va ainsi d' Antoine Chantin dont une rue garde la mémoire. mosaique rue Antoine Chantin , visible en venant de la rue des Plantes.jpg

Il était né en 1815 à Verzé près de Mâcon, débute une éducation horticole près de Mâcon à Saint Clément et vient à Paris où il prend un poste d'attaché à l'établissement de Fromont.

Il travaille à la société d'horticulture hollandaise du boulevard du Montparnasse. Embauché au jardin de l'école de médecine de Paris, puis au jardin royal des plantes, il devient chef des serres de ce jardin. En 1841, il est à la tête des cultures des frères Cels. La société royale d'horticulture de Paris en fait l'éloge, affirmant qu'Antoine Chantin aime les plantes avec passion. Sa persévérance l'amène à multiplier boutures et greffes d'un grand nombre de végétaux, dont la multiplication  était très difficile.

En 1847, on le voit officier boulevard des Gobelins dans le 13ème arrondissement et il faut attendre 1857 pour le voir s'installer dans le 14ème arrondissement, au niveau de l'avenue de Châtillon et des terrains de l'actuelle rue Antoine Chantin. Caladium article Antoine Chantin.jpgEn 1867, il est décoré de la Légion d'Honneur et en 1878 il est membre du jury et fournisseur des plantes pour les parterres de l'exposition. Mort en 1893, ses fils et sa fille lui succèdent. La maison Chantin était spécialisée dans les plantes de serre : caladiums, palmiers, cycadacées, pandanacées et fougères.

Documentation extraite du n° 44 de la SHA du 14ème-

Photo 1 rue Antoine Chantin mosaïque visible sur le trottoir de gauche en venant de la rue des Plantes

Photo 2 une variété de Caladium

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14 septembre 2018

Les journées du patrimoine dans le 14ème samedi 15 et dimanche 16 septembre 2018

hôtel de massa hoto avec arbres et observatoire derrière.jpgLes 15 et 16 septembre, les Journées européennes du patrimoine placées sous le thème de "L'Art du Partage" sont l’occasion pour les curieux de dénicher l'incroyable. Cet événement gratuit permet à tous et à toutes, de découvrir les joyaux de l'arrondissement, dont certains lieux habituellement fermés au public.

Double exposition sur les ateliers d’artistes dans le 14ème 
Du 15 au 23 septembre - Du Lundi au vendredi, de 10h à 19h – Samedi et Dimanche, de 11h à 18h
Exposition historique : Les plus grands architectes ont réalisés les ateliers des plus grands artistes du XXème siècle dans le 14ème. Découvrez les maquettes et les photographies de l’atelier d’architecture de Jean-Claude Delorme.
La vie des ateliers aujourd’hui : Une vingtaine de membres du Photo-club Paris Val-de-Bièvre ont photographié de nombreux artistes du 14e, en alternant portraits, vues larges des ateliers et détails du travail.

  • Mairie annexe, 12 rue Pierre Castagnou 75014

 
Les balades du patrimoine
Samedi 15 et dimanche 16 septembre. 10h : « Les Monuments Historiques de Montparnasse »  15h : « Sur les pas de Giacometti ». Deux balades chaque jour proposées par la Société historique et Archéologique du 14ème. Inscriptions par mail : citoyennetemairie14@paris.fr

  • Départ : Hall de la mairie Annexe, 12 rue Pierre Castagnou 75014

Villa Seurat – Architecture et Artistes
Découverte des villas-ateliers construites par les grands architectes des années 30 – Auguste Perret, André Lurçat…pour des artistes célèbres.
Maison-atelier Jean Lurçat - Samedi et dimanche de 10h à 12h30 puis de 14h
Jean Lurçat, le plus célèbre des auteurs de tapisseries français y vécu de 1925 à  sa mort en 1966.
Cette maison est la première des huit maisons construites cité Seurat à partir de 1925 par l’architecte André Lurçat, frère de l’artiste. Propriété de l’Académie des beaux-arts, elle fait l’objet d’une restauration pour laquelle la Fondation du Patrimoine a lancé une souscription. Inscription obligatoire/visite sur rdv par mail : contact@fondation-lurcat.fr. Informations sur le site www.fondation-lurcat.fr .

  • 4 Villa Seurat

Atelier Chana Orloff- Samedi et dimanche de 10h à 12h30 puis de 14h à 17h (dernière entrée)
Découverte de l’œuvre et de la vie de Chana Orloff, sculptrice du XXe  siècle, dans les lieux conçus pour elle par l’architecte Auguste Perret. Présentation d’environ 20 minutes par les petits enfants de l’artiste, toutes les 30 minutes, puis visite libre des ateliers. 

  • 7 bis Villa Seurat

 
Institut protestant de théologie 
Samedi de 10h à 18h. Visite libre de la Faculté de théologie protestante et de ses jardins, ainsi que des expositions temporaires : « Luther : portes ouvertes à...», « Caricature et propagande au temps de la Réforme » ainsi que « Paul Ricœur : la traversée du siècle ». Visite commentée du Fonds Ricœur : gratuit, inscription par mail : bibliotheque@iptheologie.fr, limite de 17 personnes par visite, 10h30, 14h et 16h. Le Fonds Ricœur expose, dans un espace spécialement dédié de 300 m², la bibliothèque personnelle du philosophe Paul Ricœur ainsi que les ouvrages qui lui sont consacrés. La visite est commentée par le professeur de philosophie et directeur du Fonds Ricœur Marc Boss en duo avec le chargé de ressources documentaires du Fonds Ricœur, Olivier Villemot.

  • 83 boulevard Arago 75014

 
Hôtel de Massa / Société des gens de lettres 

Samedi de 14h00 à 18h30 - Pas de visites libres, visites guidées uniquement, sans réservation par groupes de 25 personnes, départ toutes les 15 minutes (la visite dure environ 30 minutes).
L'hôtel des ducs de Massa, qui l’occupent de 1858 à  1926, est une "folie" construite en 1778-1784 par l'architecte Le Boursier pour Thiroux de Montsauge, administrateur des Postes. Il s'élevait primitivement sur le "chemin" des Champs-Élysées. Menacé de démolition, il a été transféré pierre par pierre dans une parcelle du jardin de l’Observatoire en 1928 et classé Monument historique. La SGDL s’y installe en 1929. Une visite à travers les salons de l’Hôtel de Massa à la découverte du mobilier Art Déco (commandé en 1928 à la Maîtrise des Galeries Lafayette et classé en 1986).L’Hôtel de Massa abrite également une collection de bustes d’écrivains (XIXe et XXe siècle) et des lettres et manuscrits d’auteurs  qui ont marqué l’histoire de la société des Gens de Lettres, tels Balzac, Hugo, Dumas, Colette, Sand, Zola, etc.

  • 38 rue du Faubourg-Saint-Jacques 75014

 Maison du Fontainier 
Samedi de 14h à 17h30, dimanche de 10h30 à 12h30 et de 14h00 à 17h30- Visite commentée extérieure et en sous-sol de ce dernier regard de l'aqueduc Médicis (XVIIe siècle). L’aqueduc de Médicis est construit à la demande d’Henri IV et de Marie de Médicis pour améliorer l’alimentation en eau de Paris et plus particulièrement de la rive gauche à partir des sources de Rungis et de ses environs. Il débouche dans les bassins des sous-sols de la Maison du Fontainier qui assure la répartition des eaux entre le roi, les religieux et le peuple. Ces sous-sols sont classés au titre des monuments historiques. L’association Paris Historique propose la restauration de la cheminée de la Maison du Fontainier au budget participatif 2018. "Eau de Paris" sera partenaire de l’événement par la présence d’une fontaine d’eau pour se désaltérer gratuitement.

  • 71 avenue Denfert Rochereau 7501

 
Église Notre-Dame du Rosaire 
Samedi et dimanche de 9h à 19h. Une visite guidée de l’église et de l’orgue est organisée le dimanche de 17h à 18h.

  • 194 rue Raymond Losserand

 
Église Notre-Dame-du-travail 
Samedi de 14h30 à 17h et dimanche de 14h à 17h. Conférences et visites guidées en continu. Cette église, construite en 1900 par souscription populaire, se distingue par sa structure métallique de style Eiffel et ses décors peints. L’intérieur de l’édifice est classé aux Monuments historiques depuis 1976 et l’extérieur l’est depuis 2014.

  • 59 rue Vercingétorix

 Église Saint-Pierre-de-Montrouge

Visite commentée de l'église [Source: Ministère de la Culture](http://journeesdupatrimoine.fr/) Église... ÉGLISE SAINT-PIERRE-DE-MONTROUGE Paris 75014


 Ordre des franciscains /Couvent Saint-François :
Samedi : Visites libres de 9h30 à 11h45 et de 14h30 à 18h30 - Visites commentées à 14h30, 15h30, 16h30 et 17h30. Dimanche : Visites libres de 14h30 à 17h30 - Visites commentées à 14h30, 15h30 et 16h30. Concert avec libre participation aux frais à 17 h 30 du "Quintette Champs Élysées", quintette à vent (flûte, basson, cor, clarinette, hautbois). Au programme: ouverture de la Flûte enchantée de Mozart, danse ancienne de Farcas, divertimento d'Hayden, etc…

  • 7, rue Marie-Rose

Journée du Matrimoine dans le 14ème arrondissement 
Visites samedi et dimanche  à 11h. Des visites de bâtiments conçus par des femmes, dont l'école de la rue Boulard, située dans le 14e arrondissement, qui a été conçue par Marion Tournon-Branly. Nombre de participants entre 20 et 25 personnes. Visites maximum d'1h30. Inscription par mail : collectif.memo@gmail.com       

  • École 46 rue Boulard

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29 juillet 2018

Cité Internationale Universitaire : Visite "Architectures sans frontières" dimanche 5 août à 14h30

Partez pour un tour du monde architectural unique à Paris !

Chaque visite guidée Architectures sans frontières  vous permet de découvrir la diversité de styles de la Cité internationale en pénétrant à l'intérieur de bâtiments d'exception construits par les plus grands architectes du XXe siècle.

Au programme de cette première visite du mois d'août, découvrez trois maisons emblématiques : la Fondation Deutsch de la Meurthe, Le Collège Néerlandais  et la Maison d'Asie du Sud-Est, un véritable tour du monde en perspective !

cité internationale universitaire  visite architecturale 10 février 2018.jpgFondation Deutsch de la Meurthe : Première résidence inaugurée sur le site en 1925, cet ensemble architectural composé de sept pavillons regroupés autour d’un jardin s’inspire du modèle des cités-jardins. Lieu d’expérimentation des théories hygiénistes chères aux pères fondateurs, elle fait figure de cellule mère de la Cité internationale. 

Le Collège Néerlandais : Un bâtiment d’une valeur Cité internationale Universitaire pavillon-neerlandais.jpgarchitecturale exceptionnelle.C’est la seule oeuvre en France de Willem Marinus DUDOK, l’un des architectes les plus éminents de l’école hollandaise de l’entre- deux guerres. Sa forme orthogonale, son imbrication de volumes géométriques et son dépouillement décoratif en font un témoignage majeur du courant architectural moderniste des années 1920. Quelques éléments d’architecture renvoient pourtant à la culture nationale néerlandaise. Ainsi, la tour d’angle évoque les beffrois médiévaux des villes du nord des Pays Bas. A l’intérieur, le bâtiment, organisé autour d’un patio intérieur, est un véritable « piège à lumière ». Il offre des ambiances chaleureuses qui contrastent avec l’austérité des façades. Les peintures monumentales du Grand Salon sont signées de HORDJIK et DOEVEL.

cité internationale universitaire maison-de-lasie-du-sud-est-1.jpgMaison des Étudiants de l’Asie du Sud-est : l’ancienne  « Maison de l’Indochine » En 1930, une Maison de l’Indochine a ouvert ses portes à la Cité internationale. Elle avait été créée à l’initiative d’un comité composé en majorité d’industriels français installés en Asie du Sud-Est. Fruit de l’esprit paternaliste de la France coloniale de l’époque, elle devait présenter pour ses jeunes résidents venus d’Asie du Sud-Est une synthèse entre les lumières de la métropole et la tradition annamite.

Un bâtiment au style asiatique : Deux architectes, Pierre MARTIN et Maurice VIEU, ont conçu le bâtiment, qui abritait à l’origine 100 chambres. Ils se sont inspirés de la tradition architecturale indochinoise, comme le montrent les larges débords des toitures ou encore les angles des toits relevés en “bec de tourterelle”. Le décor intérieur est également d’inspiration orientale. La rampe d’escalier a par exemple été conçue sur un motif du Palais impérial de Hué. La maison a été dotée d’un jardin central.

N.B. Attention : exceptionnellement pour cette visite le point de rendez-vous sera dans la Cour d'honneur, devant la Maison Internationale, après les arcades de l'entrée principale au 17 Boulevard Jourdan. 75014 Paris

Tarifs : Plein tarif 12,00 €- Tarif réduit 6,00€-Etudiants 5,00-Résidents et enfants de moins de 15 ans gratuit.

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07 mai 2018

Histoire de nos rues

Rue Nicolas Taunay

Cette rue dont la longueur est modeste (65 mètres) et située à la porte de Châtillon, juste en face du square Nicolas-Antoine Taunay_02.jpgéponyme, porte le nom d'un peintre quasi inconnu. Nicolas Taunay fut peintre, un peintre classique qui vécut de 1758 à 1830. Il était le fils d'un émailleur de la manufacture de Sèvres. Admis à l'Académie de Peinture en 1784, et après un séjour à Rome en qualité de pensionné de Louis XVI, il devint membre de l'Institut. Il fit un long séjour au Brésil, de 1816 à 1824 pour organiser à Rio de Janeiro une Académie des Beaux-Arts.

Quelques-unes de ses œuvres sont présentes au musée du Louvre et portent sur un sujet historique mais traité de façon anecdotique. Ce fut un artiste consciencieux mais on peut être étonné que son nom soit dédié à une rue si modeste du 14ème.  

Rue Prisse d'Avennes

Entre les deux rues parallèles du Père Corentin et Sarrette, voici une rue qui fait à peine cent mètres, qui du côté pair est bordée par les emprises gazonnées d'un groupe d'immeubles de la Ville de Paris, tandis que du côté impair, on remarquera  les bâtiments d'une école élémentaire, style 3ème République.

Qui était Prisse d'Avennes (1807-1879). Ce fut un des pionniers de l'égyptologie. Il découvrit lors d'une de ses campagnes de fouilles l'extraordinaire papyrus de Ptahhotep, fonctionnaire égyptien de rang élevé qui vécut il y a 4500 ans et légua à la postérité ses "instructions", recueils de

Papyrus Prisse Egyptien 186_Enseignement.JPEG

maximes d'une grande sagesse, écrites à l'usage de son souverain.

- Documentation extraite du N° 43 de la S.H.A du 14ème.

01 mai 2018

La Commanderie, un quartier tranquille

Le quartier dit "de la Commanderie" situé entre l'avenue du Général Leclerc et la rue de la Tombe-Issoire se présente comme un losange que les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle traversaient en se dirigeant vers leur destination finale. A l'origine, c'était un fief de l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Latran qui occupèrent ce quadrilatère depuis le 16ème siècle jusqu'à la Révolution.

Au 19ème siècle, des promoteurs voulurent en faire une zone résidentielle annonçant les réalisations futures d'Auteuil et de Passy. Ils créèrent ainsi : le "nouveau village d'Orléans". Mais cette réalisation ne correspondit pas à l'idée initiale de créer un village isolé car la percée du boulevard Saint Michel donna à la route d'Orléans devenue plus tard Général Leclerc, une autre dimension au peuplement espéré.

Villa Adrienne Entrée Paris 14.jpgAinsi, au sud- est de la place Denfert Rochereau fut créée la Villa Adrienne, terrain qui aurait appartenu au neveu de Louise de La Vallière.

Villa-Adrienne 75014.jpg

Le "siècle des Lumières" honore par le nom donné aux rues certains Encyclopédistes. Ainsi les noms de Hallé et d'Alembert apparaissent. On sait que d'Alembert était le fils abandonné de Madame de Tencin qui tint un salon célèbre au temps des "Lumières".

rue hallé  face à la rue d'alembert b.jpg

La Commanderie apparaît comme un îlot de calme et de sérénité, un cas exceptionnel de "village entre deux rues" (rue de la Tombe Issoire et route d'Orléans). Depuis 1997, le quartier de la Commanderie a été classé "quartier tranquille", en rappelant qu'il jouxte l'hôpital de la Rochefoucauld, ensemble hospitalier de la APHP qui fut construit à la fin du 18e siècle par le duchesse de la Rochefoucauld.

- Documentation extraite de la Revue N° 43 de la S.H.A. du 14e. 

photo 1 : L'entrée de la Villa Adrienne, 19 avenue du Général Leclerc

Photo 2 : Le jardin de la Villa Adrienne

Photo 3 la rue Hallé ensemble de petites maisons, en face de la rue d' Alembert

Cliquez sur les images pour les voir en plus grand

15 avril 2018

Le 14ème arrondissement, village des arts (II)

La grande période artistique de Montparnasse s'établit entre 1850 et 1900. On peut dire que l'importance de la sculpture et plus particulièrement la sculpture dans les cimetières ne fit qu'augmenter durant la deuxième moitié du 19ème siècle. Ainsi, tout autour du cimetière Montparnasse, une importante communauté de sculpteurs s'installa. Les adresses d'ateliers de la fin du 19ème siècle se trouvent au périmètre du cimetière Montparnasse. En 1910, on relève déjà plus de sculpteurs dans le 14ème arrondissement que dans tout autre arrondissement de Paris, les suivants étant le 15ème et le 17ème.

Une deuxième vague s'installa au début des années 1900. A cette époque, la mode des sculptures se tarit. Aussi, de nombreux ateliers de Montparnasse se trouvent libérés. C'est alors que les peintres vont prendre le relais, sachant que le quartier avec ses cafés, ses théâtres, ses bals et ses caf'conc' se développe en même temps que le bal Bullier  qui en 1903  voit la réouverture de la Closerie des Lilas  où Jean Moreas et Paul Fort y règneront.

Lorsque les ateliers sont tous occupés ou trop onéreux, il reste au candidat peintre la possibilité de louer de vieilles remises ou des écuries abandonnées. Le peintre Roger Wild ajoutait : "La province commence à Montparnasse et les artistes ont choisi Montparnasse parce que c'est un quartier pénard".

En 1918, Guillaume Apollinaire déclare : "Le Montparnasse est devenu pour les peintres et les poètes ce que Montmartre était pour eux il y a 15 ans : l'asile de la belle et libre simplicité. Le quartier Montparnasse, au témoignage de l'habitant des quartiers environnants est un quartier de louftingues".  Mais il faut encore préciser que, selon une édition 1910 du Bottin, on a un peu hâtivement cru que tout ce que Paris comptait d'artistes se blottissait contre la butte Montmartre. La plus grande forte concentration de peintres professionnels se situait dans le 17ème arrondissement suivi par le 15ème. 

Modigliani Picasso,Salmon

A partir de la Première Guerre Mondiale : "Montparnasse s'avère le Carrefour mondial où les artistes de tous les pays aboutissent". Si Montparnasse en est le foyer, les ateliers essaiment jusque dans les 13ème, 15ème, 5ème et la banlieue. (photo: Picasso ,Modigliani, et André Salmon, à Montparnasse, de gauche à droite)

Documentation extraite du N°  43 de la S.H.A. du 14e.

09 avril 2018

Le 14ème arrondissement, village des arts

On pense souvent qu'à partir de 1910, les artistes parisiens fréquentant Montmartre seraient venus s'installer à Montparnasse. Or, cette affirmation ne représente pas la réalité car dès 1834, un habitué du quartier Luxembourg (Félix Pyat) affirmait que le Luxembourg était le quartier favori de l'artiste.

MereSaguet.JPGEn effet, ce quartier avait tous les atouts pour plaire aux Romantiques. Une fois franchies les barrières de l'octroi, (en deçà du mur des Fermiers généraux) le paysage encore vide toute construction ,offrait ses cabarets, guinguettes et auberges où l'on servait un breuvage non taxé. Un célèbre cabaret, celui de la Mère Saguet (voir l'image, gravure de l'époque, cliquer pour agrandir) prospérait, fréquenté par les poètes et les artistes du quartier du Luxembourg, qui  venaient y discuter sur la prosodie nouvelle. 

Turbulente jeunesse politique, littéraire et artistique de la monarchie de Juillet, elle se regroupait  sous l'appellation : Jeune France. Ainsi, on pouvait voir le sculpteur David, les frères Devéria et Boulanger, le peintre Nicolas Charlet, Abel Hugo, le frère du célèbre poète, ce dernier étant le plus assidu à fréquenter le cabaret de la Mère Saguet, tout proche du fameux" Moulin de beurre". De nombreuses célébrités littéraires et hommes politiques fréquentaient ce lieu. On y trouve la présence d'un futur ministre : Adolphe Thiers.

Au cours du 19ème siècle on trouve la présence dans notre 14ème et plus particulièrement aux environs du Montparnasse, les noms de Bartholdi, Carpeaux, Cézanne, Falguière, Gauguin, Gill, Munch, Prouvé, le douanier Rousseau, Rude. signalons que Villette illustre montmartrois œuvre à Montparnasse.

Lors de la deuxième partie du 19ème siècle, de nombreux ateliers d'artistes naissent : rue Boissonnade, Villa Brune, rue Campagne-Première, passage d'Enfer, rue Vercingétorix, boulevard du Montparnasse et rue du Moulin de Beurre.

On peut dire que de nombreux artistes débutaient dans le 14ème arrondissement et se retrouvaient dans le 17ème quand ils avaient réussi.  ( à suivre) 

- Documentation extraite du N°  43 de la S.H.A DU 14Ee).

06 avril 2018

Société historique et Archéologique du 14ème : résultats du jeu-concours Samedi 7 avril 15h

société historique et archéologique du 14ème.jpegLa Société historique et Archéologique du 14ème (SHA14 ) a organisé un   Jeu-concours - «Retrouvons le XIVe, notre arrondissement » Cette année il a été choisi deux thèmes principaux : les personnalités qui ont résidé dans le 14earrondissement et dont l’action a laissé une trace dans l’Histoire de notre pays, et, par ailleurs, des immeubles qui témoignent de l’histoire de l’urbanisation de l’arrondissement, dans sa diversité. Le dossier de participation a accompagné le bulletin n° 233.

C’est le samedi 7 avril 2018 que seront présentés les résultats.

Salle Polyvalente de la Mairie du 14

2 place Ferdinand Brunot 75014

L'histoire de nos rues : la rue Vandamme

la rue Vandamme.JPGCette rue se présentait à l'origine jusqu'avant la Seconde guerre mondiale comme un arc d'environ 400 mètres tendu entre la rue de la Gaîté, près du théâtre Montparnasse et la rue du Château, juste au point où celle-ci enjambe les voies ferrées de Montparnasse.

Mais dès 1937, commencèrent l'amputation de cette rue, suite au début de la restructuration de la gare Montparnasse. Les opérations de rénovation de Plaisance firent disparaître ensuite la partie centrale jusqu'à l'avenue du Maine.
Aujourd'hui, il ne reste qu'un très court segment, joignant l'avenue du Maine à la rue de la Gaîté. A l'angle de ce tronçon (rue de la Gaîté) on peut voir encore la maison des Mille Colonnes où était réputé un restaurant et son célèbre bal.

Cette rue rappelle la vie d'un général d'Empire : le général Vandamme général Vandamme (D.J.R.,_comte_d'Unebourg,1770-1830).JPG(1770-1830) à qui le Second Empire dédia cette rue. Ce général prit une part brillante de 1792 à 1815 à la plupart des campagnes de cette période. On le voit à Austerlitz, Wagram, Dresde, et en Silésie. Napoléon pensait à lui pour le bâton de maréchal. Capturé par les Russes en 1813, libéré en 1814, il se rallia à l'empereur en 1815. Il fut l'un des 120 membres de la nouvelle chambre des Pairs de France, improvisée par Napoléon. Vandamme se distingua à Waterloo lorsqu'il ramena sur Paris l'arrière garde française. Arrêté à la Seconde Restauration, il partit en exil aux Etats-Unis puis en Belgique où il mourut le 15 juillet 1830 en sa ville natale de Cassel. IL est assez probable que la Monarchie de juillet lui aurait décerné ce fameux bâton de maréchal s'il avait vécu plus longtemps.

Documentation extraite du n° 42 de la SHA du 14ème

28 mars 2018

Histoire de nos rues : la rue Hallé

rue Hallé ensemble de maisons de ville.jpgLa rue Hallé évoque le souvenir d'un célèbre médecin dont la destinée fut particulièrement intéressante puisque né en 1754 et mort en 1822, il fut l'un des derniers encyclopédistes qui connut la transition entre la monarchie, le 1er Empire et la Restauration.Hallé, Jean-Noël .jpg
Né à Paris en janvier 1754, il commença à suivre en 1768 les cours de la Faculté de médecine de Paris et le 18 septembre 1778, il passait l'examen de doctorat. Il commença une carrière de praticien introduit dans le tout-Paris par son oncle Lorry. Il fut le principal créateur d'une nouvelle médecine où l'enseignement au contact du malade, la recherche pragmatique des causes de la maladie et l'ouverture aux sciences nouvelles  devenaient un credo. Hallé n'abandonnera jamais la recherche médicale et prit une part active aux travaux de la Société Royale de médecine aux côtés de Bichat, Cabanis, Chaptal et Fourcroy.

A la fin du règne de Louis XVI, l'encyclopédie de Diderot avait besoin d'une mise à jour. Les textes n'étaient plus d'actualité. Une complète refonte était nécessaire et fut confiée en 1787 à Fourcroy, Thouret et Hallé.

On sait que l'insalubrité de la capitale était à cette époque flagrante. en 1789, la Bièvre, devenue un véritable égout, fit l'objet d'un rapport établi par Hallé et en 1790, celui-ci établit un dossier qui sera à l'origine de la construction des premiers quais sur la Seine. (à suivre).

- Documentation extraite du numéro N° 42 de la S.H.A; du 14e.

15 mars 2018

Sur les traces de la Commune dans le 14e arrondissement dimanche 18 mars

la commune de paris dans le 14ème barricade place denfert rochereau.jpgSur les traces de la Commune dans le 14e, de la place Denfert-Rochereau à la mairie du 14ème.  

Le dimanche 18 mars prochain, de 15h00 à 17h00, nous célébrerons la naissance de la Commune de Paris. Notre parcours nous permettra de mettre en lumière l’œuvre démocratique et sociale de la Commune.

"LA COMMUNE : UN PEUPLE EN MOUVEMENT"
Rendez-vous le dimanche 18 mars 2018
A 15 heures Place Denfert-Rochereau, dans le XIVème arrondissement de Paris

Les Amies et Amis de la Commune de Paris 1871

Illustration : barricade sur la place d'Enfert-Rochereau

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L'histoire de nos rues

Allée Georges-Besse

Cette appellation a été donnée au large trottoir central du boulevard Edgar Quinet. Cette promenade fait partie de l'ancien boulevard extérieur intitulé "de Montrouge" qui reprend l'itinéraire primitif du" Mur des Fermiers Généraux "  réalisé à la fin du 18ème siècle. 

Ce lieu est honoré de la mémoire d'une personnalité qui habita ce boulevard. Il s'agit du président directeur général de Renault qui fut assassiné au pied de son domicile le 17 novembre 1986, au n° 14 du boulevard Edgar Quinet. Cet assassinat revendiqué par un groupe armé fit grand bruit dans la France de l'époque.allée georges besse.JPG

C'est sur cette promenade centrale que se tient deux fois par semaine un pittoresque marché de quartier en plein air. C'est une heureuse survivance de notre vie populaire quasi disparue de nos jours. On peut trouver là toutes les denrées alimentaires traditionnelles. En complément se tient également une "galerie" de peintures tous les dimanches. Ce lieu est donc bien vivant et la tour Montparnasse en fond de décor lui ajoute une note de modernité qu'on ne saurait oublier.

place 25 août 1944 75014 rue de la légion étrangère à gauche.jpgRue de la Légion Etrangère

Cette rue située à la porte d'Orléans en direction de Montrouge a la particularité de ne compter aucune habitation. Elle se situe dans le vaste site de la place du 25 août 1944  et est le cadre où a été érigé le monument du général Leclerc. Elle rend hommage au corps d'élite qu'est la Légion Etrangère, fondée en 1831 par Louis Philippe pour intervenir en Algérie dans une campagne commencée par Charles X à la veille de la révolution de 1830. Cette formation a succédé au régiment étranger de l'ancien Régime, notamment celui des gardes suisses. La Légion fit toutes les campagnes du Second Empire. On peut citer celle du Mexique où elle s'illustra par le combat de Camerone du 30 avril 1863.

La Légion Etrangère se distingua lors des deux dernières guerres mondiales. Dans les années 90, la Légion contribua aux missions de protection et de sécurité du type "casques bleus" sous la bannière de l'ONU.

Extraits de la revue de la S.H.A. du 14ème

Photo 1 : allée Geoges Besse marché 

Photo 2: place du 18 juin 1944 vers Paris, en tournant le dos au monument du général Leclerc, à gauche  la rue de la Légion Etrangère.