14 juin 2015
Les chiffonniers au 19ème siècle et l'utilisation des carrières
Au fur et à mesure de l’exploitation des carrières à ciel ouvert ou souterraines, les carriers durent abandonner progressivement leur lieu de travail. A partir de 1786, une opération gigantesque démarra : le déversement dans les galeries abandonnées des carrières de la Tombe Issoire de tous les charniers du centre de Paris. Ainsi l’ossuaire fut inauguré le 7 avril 1787 et devint le plus grand cimetière souterrain du monde, appelé "les Catacombes". leu entrée est située place Denfert, sur le site de l'ancienne "Barrière d'Enfer". Il faut souligner d’autre part que ce même quartier fut de 1832 à 1851 le lieu des exécutions capitales qui se tenaient à la barrière Saint Jacques.
Comment s’étonner que ces lieux furent peu à peu envahis par les chiffonniers qui, sur ces terrains désertés, comblaient les vides laissés par les carriers partis plus loin vers le sud. Ils se trouvaient également sur la voie de transit des ordures de Paris. Jusqu’en 1831, ces mêmes ordures étaient portées dans les faubourgs, ce travail étant effectué par des chiffonniers. A partir de 1831, l’enlèvement de ces ordures fit l’objet d’adjudications dont les principaux bénéficiaires étaient les maraîchers et les chiffonniers. Ces ordures devaient être disséminées sur des champs à une distance de deux kilomètres des Barrières ( Barrière d’Enfer). Un chroniqueur de l’époque précise que : « cette disposition permit de fertiliser les terres incultes situées hors de la ceinture des barrières et permettait de produire jusqu’à six récoltes annuelles de primeurs ».
Les chiffonniers se réunirent en une sorte de quartier général établi à la « Fosse aux Lions », lieu emblématique situé sur l’amphithéâtre formé par l’ancienne carrière à ciel ouvert comprise entre le boulevard Saint Jacques, la rue Cabanis et ce qu’on appelait alors la Voie Creuse, ou rue des Catacombes (ancienne rue Dareau). Cette carrière avait été creusée sur les terrains de la ferme Sainte Anne (donation d’Anne d’Autriche pour l’hôpital de la Santé). En 1815, on dénommait cet endroit « Grande entrée de galerie horizontale des Catacombes ». En attendant, la Fosse aux Lions devenait peu à peu le repaire « de tous les tire-laine, escarpes, fourlines et chevaliers de la Pince Monseigneur »…. (photo Eugène Adjet)
( à suivre)
-Documentation extraite du N° 24 de la S.H.A. du 14e.
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08 juin 2015
Visite du quartier Montparnasse, samedi 13 juin, 10h30, 4ème séance du cycle "Montparnasse, territoire des arts"
Le cycle "Montparnasse, territoire des arts" de l' Université Populaire du 14ème se déroule les samedis matins 10H30-12H30 du 23 mai au 13 juin. Il se termine par une visite du quartier Montparnasse.
La promenade dans Montparnasse avec Georges Viaud, président de la société historique et archéologique du 14e arrondissement, aura lieu le samedi 13 juin : 10H30, rendez-vous devant la Coupole, 102 boulevard Montparnasse.
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07 juin 2015
Les carriers du quartier du Petit Montrouge
On sait que le sous-sol du plateau de Montrouge et de ses environs appelé autrefois « Plateau de Misère » comportait jusqu’à Bagneux et au-delà des bancs de pierre calcaire qui ont fourni jusqu’au début du 20ème siècle les pierres nécessaires à la construction de nombreux édifices et immeubles parisiens. (plan des carrières à Paris, montrant le le 14e était bien l'arrondissement le plus concerné)
Un chroniqueur du 19ème siècle sous Louis-Philippe, décrivait ainsi les terrains situés à partir de la barrière Saint Jacques et qui s’étendaient sur la commune de Montrouge : « des terrains pelés, des sentiers pierreux, de loin en loin des touffes d’herbe rase que paissaient des chèvres. Par ci, par là, des vieux fours à puisards desséchés. Ce triste paysage n’était coupé que par d’énormes roues de bois servant à l’extraction des carrières de pierres. L’été, un semblant de végétation atténuait l’impression de laideur de ces lieux. On y voyait des guinguettes qui abritaient rapins et grisettes dégustant une gibelotte arrosée de petit vin blanc… »
Ces lieux avaient pour nom « le Plateau de Misère » ; ainsi, concernant l’actuelle rue Saint Yves, un ancien cadastre indiquait le nom de « Terrain de Misère ».
C’est en ces lieux que les carriers exerçaient leur dangereux métier. Des villages de Montrouge, d’Arcueil et de Bagneux, ils se rendaient aux puits disséminés sur le plateau. Personnages « hauts en couleur », ils avaient les mains calleuses et crevassées, leurs vêtements avaient pris la couleur jaune de la terre des carrières. On les surnommait « les dandys à pattes jaunes ». Les puits de descente d’une carrière variaient entre 15 et 45 mètres de profondeur. Des carrières à ciel ouvert offraient à la vue leurs roues gigantesques qui s’animaient par les carriers, qui de barreau en barreau, les faisaient tourner. Ces puits et ces roues, il y en avait une trentaine le long du faubourg Saint Jacques et de la Tombe Issoire et une douzaine près de la route d’Orléans.
- Documentation extraite du N° 24 de la Revue de la S.H.A du 14e.
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26 mai 2015
L'observatoire Météorologique et l'Observatoire astronomique
Un observatoire météorologique (aujourd’hui rattaché à la Météorologie Nationale, reconnaissable sur la photo avec son dôme)) situé sur le site du Parc Montsouris a été créé par le ministre de l’instruction publique, Victor Duruy, sous l’impulsion du chimiste Jean-Baptiste Dumas (1800-1884) qui fut secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences et Président du Conseil municipal de Paris.
L’établissement fut d’abord dirigé par Monsieur Sainte-Claire-Deville, de l’Académie des sciences, auquel succéda en 1873 Hippolyte Marié-Davy (1820-1893). Le programme des travaux fut établi par Monsieur Thiers, à savoir : « La recherche des effets produits sur les cultures et sur l’hygiène par les variations du temps et les changements des composés de l’air atmosphérique ». Notre arrondissement a retenu la mémoire de Marié Davy en lui consacrant une rue dans le quartier Alésia.
En 1876, le Conseil municipal de Paris vota une subvention annuelle pour l’organisation dans l’intérieur de la ville d’observations météorologiques destinées à l’hygiène publique.
Un second Observatoire, celui-là astronomique, fut édifié dans un bâtiment situé à l’angle sud-ouest du parc Montsouris ( aujourd’hui Bureau des Longitudes)et sera à l’origine réservé à la Marine.
L’amiral Mouchez (1821 – 1892), simple capitaine de vaisseau aidé par des officiers de marine, travailla à cet observatoire. Le nom de cet amiral fut donné à la voie prolongeant la rue de la Santé et limitant le territoire du 14ème depuis la rue d’Alésia jusqu’au boulevard Jourdan. Cette voie existante depuis la première moitié du 17ème siècle, s’appelait jadis Chemin de la Glacière, dénommé ainsi en raison des nombreux étangs qui se situaient dans la vallée de la Bièvre et qui fournissaient en hiver la glace nécessaire aux Parisiens.
- Documentation extraite du N° 23 de la Revue de la S.H.A. du 14ème.
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25 mai 2015
Les activités de la Société historique du 14ème
Mercredi 27 mai : dans le cadre de la journée nationale de la Résistance, à la salle des fêtes de la mairie, la SHA du 14ème présentera un panneau sur : Samuel Beckett, écrivain, auteur de théâtre et résistant.
Samedi 30 mai : la conférence Les policiers rebelles est annulée. A la place, organisation d'une sortie à 15 heures, au départ de la mairie sur la Résistance et la Libération de Paris au fil des rues du 14ème.
Samedi 13 juin : conférence par Georges Viaud sur les Policiers rebelles de la Résistance à la Libération de Paris, de Louis Brélivet à Honneur de la Police.
En septembre, le samedi 26 : une conférence sur le Père Corentin Cloarec sera faite par le Frère Jean-Louis Paumier, dans une salle du couvent des Franciscains, 7 rue Marie-Rose.
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03 mai 2015
Paris Août 44 - Juin 45 et Carnet de guerre de Rob Roy : exposition à la mairie du 14ème du 20 avril au 10 mai
A l'occasion de la commémoration de la libération de Paris le 26 août 1944, la Mairie du 14e vous invite à découvrir deux expositions : Paris Août 44 - Juin 45 et Carnet de guerre de Rob Roy.
Deux expositions :
Paris Août 44 - Juin 45 :
Conçue par le Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin et réalisée par la mairie du 14e, l'exposition "Paris Août 44 - Juin 45" présentera jusqu'au 10 mai 2015 un parcours unique de photos, journaux, films, affiches et tracts originaux de cette période marquante de l'histoire parisienne.
Carnet de Guerre de Rob Roy 1939 à 1944 :
Robert de la Riviere (1909-1992) dit Rob Roy peintre aquarelliste tenait des carnets de guerre dans lesquels il y raconte sa vie au quotidien depuis sa mobilisation en 1939. À travers cette exposition, Rob Roy, décrit et dessine cette guerre comme une grande aventure qui dépasse l’homme. L’homme que l’on retrouve dans chaque illustration, dans les moindres détails.
Expositions accessibles en mairie annexe du 14ème (12, Pierre Castagnou 75014) du 20 avril au 10 mai 2015 de 13h à 19h (sauf les dimanches et les 1 et 2 mai)
Cliquez sur les images pour les voir en plus grand
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01 mai 2015
La Société Historique et Archéologique du 14ème et l'histoire locale
Faire de l’histoire locale :
- C’est être sensible à l’endroit où l’on vit : immeubles, monuments, commerces, squares, plantations, ainsi qu’aux personnes qui vivent dans cet environnement.
- C’est se laisser guider par le sentiment qu’on s’attache à son quartier et qu’on s’y intéresse toujours plus.
- C’est connaître son quartier, son voisinage, faire des recherches sur son évolution et imaginer la vie passée qui a constitué l’histoire locale en marge de la « grande histoire ».
- C’est s’intéresser aux événements culturels, dramatiques, modestes, ou a répercussion nationale, qui y ont eu lieu, ainsi qu’aux hommes et aux femmes, célèbres ou non, qui y ont vécu ou qui y v
- C’est être attentif aux changements qui s’y opèrent, prendre parti, et le cas échéant, œuvrer pour modifier ou contrarier ces changements.
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29 avril 2015
La Société Historique et Archéologique du 14ème : qui est-elle ?
La Société Historique et Archéologique du 14ème – la SHA 14 – a pour objet d’étudier et de faire connaître l’histoire des quartiers et lieux-dits, rues et voies diverses, monuments, maisons particulières, œuvres d’art, personnes célèbres ou notables de l’arrondissement et de ses abords, ainsi que de toutes les formes d’activités humaines et de vie sociale qui s’y sont manifestées ; elle fait en sorte de coopérer à toute initiative culturelle dans ces domaines.
La SHA 14 a pour vocation de prendre toutes les initiatives en vue de défendre, de préserve le patrimoine, en particulier immobilier du 14ème, présentant un intérêt historiques, architectural ou artistique.
La SHA 14 organise des conférences, des promenades et visites, des expositions. Elle publie un bulletin d’informations édité tous les six semaines et une revue d’histoire par an. Elle gère une bibliothèque, une photothèque comportant une importante collection de cartes postales anciennes et une cartothèque.
La SHA 14 s’attache à recueillir tout document écrit, graphique, photographique ou autre, susceptible de compléter ses collections. Elle veille aussi à collecter tout document témoignant de l’évolution présente du 14ème, sur le plan social, politique, architectural, artistique… autant de témoignages qui deviendront avec le temps d’utiles archives qui permettront dans le futur de mieux comprendre le monde actuel.
http://www.sha14.asso.fr/
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26 avril 2015
Cité Internationale Universitaire : Le prince Albert II de Monaco célèbre les 80 ans de la Fondation de Monaco
La Cité Internationale vient de célébrer les 80 ans de l’une de ses 40 maisons, la Fondation de Monaco en présence de S.A.S le prince Albert II de Monaco.
La Fondation de Monaco accueille depuis 80 ans des étudiants monégasques et internationaux (actuellement 91 résidents de 28 nationalités différentes). 40 chambres sont réservées aux monégasques et une quinzaine de logements sont réservés aux élèves de Science Po Paris recrutés dans le cadre de son programme « conventions d’éducation prioritaire ». La maison organise également des manifestations culturelles, s’inscrivant ainsi dans la dynamique globale de la Cité internationale. S.A.S le prince Albert II de Monaco entretient un lien privilégié avec la Fondation de Monaco dans laquelle, en 1980, il donne son premier discours en public. Il se soucie du bien-être des résidents et du rôle pérenne de la résidence au sein de la Cité internationale. Sa visite officielle le 17 avril 2015 pour célébrer le 80ème anniversaire de la Maison a été l’occasion, pour lui, de rappeler son engagement.
Une histoire liée à la famille princière de Monaco
C’est le prince Pierre de POLIGNAC, grand-père de l’actuel prince Albert II, qui a le premier souhaité financer la construction d’une maison au sein de la Cité internationale. La principauté de Monaco a fait une première donation en 1929 pour la création d’environ 50 lits. Compte tenu de la faible population de la principauté, des rapprochements avec la Colombie et le Venezuela, puis avec la Suisse, ont été envisagés. Mais ces projets n’ont pas abouti. Le prince Louis II a relancé le projet de son père en créant le 10 novembre 1930 un comité chargé de recueillir des fonds privés pour compléter le financement de la maison. La résidence a été inaugurée le 27 juin 1937.
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19 avril 2015
Petite nouvelle des quartiers - Le centre d'accueil Saint Vincent de Paul, son Oratoire
En octobre 1814 les bâtiments de la chapelle du noviciat de l’Oratoire, ordre fondé en 1611 et supprimé en 1793 par la Convention, avaient été affectés à l’accueil des enfants orphelins de Paris.
Ces bâtiments et la chapelle ont été jusqu’en janvier 2015 des lieux de vie pour des enfants dans le malheur. Une association : « Mémoires du centre d’accueil Saint Vincent de Paul » s’est donné comme objectif de faire connaître ce lieu dont l’intérêt historique et architectural est important. La chapelle a été construite en 1657 sous Louis XIV par l’architecte Daniel Gittard, ayant participé lui-même à la construction de Saint Sulpice et de l’église Saint Jacques du Haut Pas.
Dans le cadre de la création de l’Eco – quartier Saint Vincent de Paul où 650 logements doivent être construits, il est important que la mémoire de ces lieux ne soit pas effacée par les projets urbains envisagés dans le secteur.
- Documentation extraite du N° 213 de la S.H.A du 14e.
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03 avril 2015
Ionesco à Montparnasse
Une plaque commémorative avait été dévoilée le 5 décembre 2014 au 96 boulevard du Montparnasse indiquant que Eugène Ionesco y avait habité. De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie : notre maire Carine Petit, Pascal Cherki, Hélène Carrère d’Encausse, Marie-France Ionesco, Stéphanie Tesson, directrice du théâtre de Poche Montparnasse. Rappelons que ce théâtre avait présenté La Leçon dès 1951. En 2013, ce théâtre présentait Les Contes, écrit par Ionesco pour sa fille.
Rappelons brièvement la vie de Ionesco. Il est né le 25 novembre 1909 en Roumanie. Il était le fils d’un roumain et d’une française. Dès son enfance, il fut imprégné par la culture française. A l’aube des années 50, le critique Jacques Lemarchand : « saluait l’avènement d’une nouvelle génération de jeunes auteurs, parmi lesquels figurait Ionesco et Beckett ».
Ionesco aimait Paris et Montparnasse. Il a été académicien, critique d’art, dramaturge, écrivain de langues française et roumaine, peintre et père du théâtre de l’Absurde.
En 1938, il fréquentait « La fraternité cosmopolite » des brasseries du carrefour Vavin-Montparnasse, « nombril de l’univers, centre du monde et tour de Babel ». Dans l’entre-deux-guerres, on disait que ce lieu était la Société des Nations, la seule qui vaille…
Ionesco en pleine gloire s’installa au 96 boulevard du Montparnasse. Il s’y éteint le 28 mars 1994.
Le théâtre de l’Absurde dont Ionesco est un maître reconnu, fut également représenté par Adamov, Beckett, et aussi Jean Genêt et Nathalie Sarraute. Il faut signaler que Ionesco fut un peintre de près de 400 gouaches et lithographies et qu’il fut également critique artistique sur Alechinsky, Brancusi, Brauner, Giacometti, Klein, Miro.
Ionesco restera l’un des archétypes du théâtre d’après-guerre, immortalisant par son œuvre, l’absurdité, l’angoisse et l’horreur indicible portées par la Seconde Guerre Mondiale.
- Documentation extraite du Bulletin n° 213 de la SHA du 14ème.
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01 avril 2015
Le parc Montsouris et son avenue
C’est par un décret du 22 février 1862 que fut arrêtée la naissance du parc et des travaux d’aménagement s’y rapportant. Les rues Gazan, Nansouty et l’avenue Reille ainsi que la création d’une avenue partant de la place d’Enfer étaient également prévues. L’expropriation fit disparaître 24 immeubles (huit pièces en terre appartenant aux hospices, soit 14674 mètres carrés). L’achèvement du parc et son ouverture furent réalisés en septembre 1878. Le point de départ de l’avenue situé à Denfert invitait les Parisiens à parcourir ses 1013 mètres de longueur sur 32 mètres de largeur pour respirer le bon air au « Parc National des Montrougiens » d’alors. Mais les lieux étaient peu accueillants. Une publication de l’époque précise : « C’était un véritable désert, une sorte de morceau de Far-West encastré dans Paris et d’assez mauvais renom… Les habitants du quartier prétendaient qu’il n’était pas prudent de s’aventurer dans les parages de la Fosse-aux-lions et l’on racontait à ce sujet des histoires lugubres bien capables d’impressionner les braves Montrougiens ».
Dès 1869 on travailla activement à la réalisation du parc et de ses plantations dont les premiers arbres furent déplacés et transportés à partir de l’ancien Hospice des Ménages (emplacement actuel du Bon Marché et du square voisin). Plus tard, on voulut déplacer dans le parc un immense cèdre situé au 87 de l’avenue d’Orléans où habitait Monsieur Dareau, propriétaire de ce magnifique spécimen, mais l’opération échoua. Tels furent les premiers pas de ce parc, arrivé aujourd’hui à sa pleine maturité pour la plus grande satisfaction des habitants du 14ème et de quelques autres…
Documentation extraite du n° 23 de la Revue de la SHA du 14ème.
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11 mars 2015
Hommage à Rémy Dumoncel 15 mars à 11h30
La Ville de Paris rendra hommage au résistant gaulliste Rémy Dumoncel ce dimanche 15 mars à 11h30, à l'endroit même où il avait ses locaux et organisait ses actions de résistance (aujourd'hui 17 rue Rémy Dumoncel). Cette cérémonie, en présence de sa famille, fait suite au vœu que Nathalie Kosciusko-Morizet et Bertrand Lesain, conseillers du 14e arrondissement qu'ils ont fait adopter à l'unanimité par les élus parisiens, il y a quelques mois.
Commémoration dimanche, jour pour jour, du 70e anniversaire du décès de Rémy Dumoncel en captivité au camp de Neuengamme.
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Les moulins de Montsouris et les carrières
Pourquoi ce lieu dit de « Montsouris » ? Ce lieu, situé sur la colline la plus élevée de la rive gauche de Paris (78 mètres), était nommé jadis tantôt Moque-Souris, tantôt Mont-Souris et tantôt Mange-Souris. Naguère, le commandeur de l’Ordre de Malte avait une maison située rue de la Tombe Issoire, dans le hameau dit autrefois Mange-Souris. Ce hameau était composé de moulins à vent, de guinguettes et de deux ou trois maisons bourgeoises. Ce vocable de Moque-Souris semble expliquer celui de Mont-Souris. On le rencontre fréquemment en des lieux où se trouvent des moulins abandonnés qui paraissent « se moquer des souris », désireuses d’y trouver leur subsistance.
Moulins à vent jumeaux de J.B. Corot (cliquer sur l'image pour agrandir)
Une chose est certaine : sur cette butte de Montsouris se trouvaient jadis de nombreux moulins à vent. On en comptait au moins huit, voisinant l’avenue René Coty. L’un d’eux se trouvait à l’angle obtus que forment les rues de la Tombe Issoire et du Père Corentin. Il y avait dans ce moulin un cabaret tenu par la Mère Blézimart, rendez-vous des duellistes…
Un autre moulin, dit de la Marjolaine, se trouvait à peu de distance du précédent. Un troisième le moulin du Bel Air se situait à l’angle de la rue de la Tombe Issoire et du boulevard Jourdan. Un cabaret y attenant, attirait les ouvriers des carrières voisines.
Quant aux carrières, dès le Moyen Age, elles étaient célèbres et fournirent la plupart des pierres de nombreux monuments parisiens (ex : l’église Saint Séverin).
Aux 15ème et 16ème siècles, voleurs et coupe-jarrets infestaient Arcueil, Gentilly, Montrouge en se cantonnant dans les ruines du château de Bicêtre. Sous François 1er, après la bataille de Pavie (1525), les débris des armées d’Italie s’établirent dans les vastes carrières de Montrouge et de Montsouris. Aujourd’hui, elles sont devenues les Catacombes. Il faut préciser que le territoire contenu entre l’avenue Reille, la rue Beaunier, le boulevard Jourdan et la rue de la Tombe Issoire était appelé Les Hautes Bornes, lieu-dit du terroir de Montrouge, et bien connu avant le passage des légions romaines. C’était des Pierres Levées. Il s’agissait de menhirs néolithiques situés au point où le plateau du sud commençe à s’incliner vers la Seine, découvrant un panorama immense vers le nord. En ces lieux, le plateau est fait d’une pierre exceptionnelle enfouie sous quelques mètres d’une terre végétale au grain rouge, qui donna naissance au nom de Montrouge. Le plateau sera très tôt défriché et laissera la place à d’énormes excavations d’où l’on extraira la pierre calcaire pendant de nombreux siècles. Peu à peu, ces lieux prendront le surnom de Plateau de Misère. Rue saint-Yves, l’ancien cadastre portait le nom de « terrain de misère ». (à suivre).
- Documentation extraite des numéros 23 et 24 de la S H A du 14e.
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21 février 2015
Camille Flammarion et le 14ème arrondissement
La plaque déposée sur la façade de la maison du 16 rue Cassini indique que Camille Flammarion habita le 14ème, indépendamment de sa résidence à son observatoire personnel situé à Juvisy.
Flammarion est né en 1842 à Montigny- le-Roi dans le département de la Haute Marne. Son père était cultivateur. Il montra très tôt des dons brillants et ses parents voulurent lui donner une éducation solide. Mais la famille est pauvre et il doit chercher à Paris à l’âge de 14 ans un emploi d’apprenti chez un ciseleur graveur.
Ses rêves d’enfant le poursuivent : à cinq ans, il fut fasciné par une éclipse annulaire de soleil. En 1853, il dessina à Langres sur les remparts, les contours d’une comète. Devenu jeune homme, il se lance dans une activité de journaliste et d’écrivain scientifique. A seize ans, il entre à l’Observatoire de Paris comme aide astronome. Cependant, en 1861, il rompt avec son directeur, Le Verrier, qui n’aimait guère le besoin qu’avait Flammarion de sortir des théories établies. Il devint calculateur au Bureau des Longitudes et établit les cartes du mouvement de la Lune. Il profite de son éloignement temporaire pour écrire à moins de vingt ans des ouvrages plus habitués pour être écrits par des scientifiques confirmés : La pluralité des mondes habités, des articles dans la Revue Française, de Cosmos, du Magasin Pittoresque. En 1864, il publie : Les mondes imaginaires et les mondes réels . Puis l’Annuaire astronomique Flammarion et enfin les Merveilles Célestes (1865).
Flammarion est devenu alors un homme public. C’est la période des conférences, des voyages aériens en ballon. En 1879, mondialement connu, il écrit : L’Astronomie populaire, publiée à 13 000 exemplaires, avec des traductions dans la plupart des langues. Entre les mystères du ciel et l’homme avide de connaître, le maître avec sa vigueur devenait peu à peu le prophète de l’astronomie copernicienne et du rationalisme naturel. Il écrit ses ouvrages dans un style éblouissant, facile, limpide, qui mettait à la portée de tous, les progrès dans la connaissance du ciel. Jusqu’à sa mort, et pendant le premier quart du 20ème siècle, il resta l’image vivante que pouvait donner la science, à savoir : demeurer populaire et accessible à tous. (à suivre).
Documentation extraite du n° 21 de la revue de la SHA du 14ème.
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15 février 2015
L'histoire de nos rues : la rue de l'Ouest
La rue de l’Ouest ne doit pas son nom à une quelconque célébration de ce point cardinal, mais à la proximité de la ligne des chemins de fer de l’ouest, ouverte en 1840 sur le tronçon Paris Versailles- Rive Gauche.
Percée en 1845, la rue de l’Ouest fit partie, jusqu’à la grande opération de rénovation du quartier Plaisance, de l’ensemble urbain constitué par les limites des rues de Vanves, de l’Ouest et de Vercingétorix. A l’époque, on les appelait les « Grands boulevards de la convivialité ». Chaque maison ou presque, comportait une boutique, une sur quatre possédait un débit de boissons, sous la forme d’une modeste épicerie-buvette.
Quelques célébrités ont vécu là : au n° 40 en 1840, le futur architecte de l’Opéra, Charles Garnier ; au n° 44 en 1860, l’historien Michelet, et en 1884 au même numéro, l’écrivain Paul Léautaud. Un beau tableau d’honneur pour une voie si populaire.
Au numéro 134 était apposée une plaque commémorative concernant le résistant Paul Rouzières, « fusillé par les nazis le 25 avril 1944 ». Malheureusement l’immeuble a disparu.
Documentation extraite du n° 41 du Bulletin de la SHA du 14ème.
Photo Wikipédia
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11 février 2015
L'histoire de nos rues : la rue Pierre Larousse
Cette rue a été ouverte après le Second Empire sous le nom de rue Chanudet. Le quadrilatère sud du quartier Plaisance était alors un vaste espace non encore construit ( partie délimitée à l’est de la rue des Plantes et à l’ouest par la voie du chemin de fer des lignes de Montparnasse, au nord par la rue d’Alésia et au sud par le boulevard Brune et les fortifications de Thiers. )
Viabilisée vers 1880, elle fut débaptisée au profit du père de la lexicographie générale : Pierre Larousse ( 1817 – 1875 ) auteur du « Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle » œuvre gigantesque pour l’époque, et à laquelle il se consacra entre 1852 et sa mort.
Pierre Larousse qui a été le fondateur de la maison d’édition « Librairie Larousse » repose au cimetière Montparnasse.
Sa rue est longée sur la majeure partie de son tracé ( côté des numéros impairs) par l’hôpital Saint Joseph, grande institution de la philanthropie catholique de la fin du XIXe siècle. Du côté des numéros pairs on remarquera une école publique (briques et pierres), datant des années 1910. Au N° 62, existait, il n’y a pas si longtemps, une minuscule boutique d’un bouquiniste qui avait pour enseigne « le Jardin des Philosophes », hélas aujourd’hui disparue.
Avec près de 400 m, la rue Pierre Larousse est la plus grande transversale joignant la rue Didot à la rue Raymond Losserand. Elle a la particularité de ne compter que sept numéros du côté impair, contre soixante-dix du côté pair ; cela est dû à la surface importante des emprises de l’Hôpital Saint-Joseph.
- Documentation extraite du N° 40 de la Revue de la S.H.A. du 14e.
Photo « P1250094 Paris XIV rue Pierre-Larousse rwk » par Mbzt — Travail personnel. Sous licence CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons -
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06 février 2015
Société historique et Archéologique : « Les demeures de Chateaubriand » conférence le 7 Février, 15h
Conférence par Roland Berman sur « Les demeures parisiennes de Chateaubriand ». Celle où il a vécu le plus longtemps de 1826 à 1838, était à l’Infirmerie Marie-Thérèse, sise à l’époque, 86-88, rue D’Enfer, et actuellement, 88-92, avenue Denfert-Rochereau.
Mairie du 14ème 2 place Ferdinand Brunot 75014 Paris
Activités mars- avril 2015
Les conférences auront lieu à la mairie du 14ème ( salle polyvalente) à 15 heures
Le 21 mars : Les Artistes et la Commune par Jean-Louis Robert.
Le 4 Avril : Conférence sur l’Ordre de la Libération et les Compagnons ayant un lien avec le XIVe, entre Résistance, Libération de Paris et cimetière du Montparnasse.
Le 11 avril : Les Artistes et les Ecrivains à Montparnasse en partenariat avec le CASA.
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03 février 2015
L'histoire de nos rues : la rue Gauguet
Cette voie est courte, bien qu’elle soit appelée « rue » . C’est une impasse, débouchant sur la rue des Artistes. Ce « cul de sac » rejoint presque celui de la rue Seurat ( laquelle ouvre sur la rue de la Tombe-Issoire). Elle doit son nom à un ancien propriétaire du terrain.
La voie en question est intéressante , en rapport avec deux artistes modernes qui y habitèrent ( côté des numéros impairs) ; il s’agit des peintres Hans Hartung qui s’y était installé en 1935, et le peintre Nicolas de Staël , venu à Paris en 1934.
La présence de ces deux Français d’origine étrangère en ce curieux et si attachant petit « sous- quartier Saint-Yves », est une confirmation de la vocation artistique de ce quartier, déjà attestée par le voisinage de la rue des Artistes, ( dénommée ainsi depuis 1853), où l’on peut remarquer encore plusieurs maison anciennes qui étaient des ateliers au XIXe siècle.
- Documentation extraite de la Revue N° 40 de la S.H.A. du 14e. Photo Wikipédia
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29 janvier 2015
Henri Queffélec et la petite Bretagne de Paris
Le 6 décembre 2014, une plaque en hommage à Henri Queffélec a été dévoilée 52 avenue René Coty. L’écrivain y vécut de 1952 jusqu’à sa disparition en 1992.
Il était né à Brest en 1910. En 1958, il reçut le grand Prix de l’Académie Française pour un Royaume sous la mer, et en 1975 le Grand Prix de littérature de ladite Académie. Il avait la passion des choses simples de la vie, de la nature, des îles, de la mer. Homme de foi catholique, il ne pouvait pas décrire la Bretagne sans y aborder la religion.
A cette occasion, l’évocation de sa vie a donné lieu à l’intervention de Carine Petit, maire du 14ème. Etaient présents Anne Queffélec,la fille d'Henri Queffélec, pianiste de renommée internationale, son frère Yann, prix Goncourt 1985 pour les noces barbares, Monsieur Leroux du Conseil d’Administration de l’association des amis d’Henri Queffélec et Mikaël Benaïn Président du Conseil de quartier. Une réception à la Maison de Monaco de la Cité U fut organisée à laquelle participa Anne Queffélec par un programme musical très éclectique.
Rappelons que l’un de ses romans, Le recteur de l’île de Sein a été porté a cinéma, sous le nom de Dieu a besoin des hommes, par le réalisateur Jean Delannoy. Ecrit sous l’Occupation et publié en 1945, il est l’hymne de l’île de Sein et de sa religiosité. N’oublions pas que cette île a marqué l’élan de résistance en juin 1940 par le départ spontané de tous ses hommes vers l’Angleterre. Ceux-ci, répondant à l’Appel du 18 juin du Général de Gaulle.
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22 janvier 2015
Exposition et Conférence sur le centre d'accueil Saint Vincent de Paul
Exposition sur le Centre d’accueil Saint Vincent de Paul du 19 janvier jusqu’au 31 janvier 2015 à la mairie du 14ème, 2 place Ferdinand Brunot.
Monsieur Normand, Président de Mémoires du centre d’accueil Saint Vincent de Paul nous proposera, le samedi 24 janvier 2015, une conférence sur l’histoire de l’enfance abandonnée à la mairie du 14ème. Nous vous y attendrons nombreux !
Au mois de janvier de cette année le Centre d’accueil Saint Vincent de Paul installé boulevard Denfert- Rochereau a été fermé et son activité transférée à la porte des Lilas. Cette fermeture est intervenue après 2 siècles de fonctionnement.
C’est en effet en octobre 1814 que les bâtiments et la chapelle du noviciat de l’Oratoire, ordre fondé en 1611 par le Cardinal Bérulle et supprimé en 1793 par la Convention, ont été affectés à l’accueil des enfants orphelins de Paris.
Très vite le sentiment que la disparition de ce centre ne pouvait se réaliser dans une indifférence complète, s’est imposé et une association « Mémoires du centre d’accueil Saint Vincent de Paul » réunissant des anciens personnels du Centre, des historiens et des pupilles, s’est donné comme objectif de faire reconnaître à ce lieu, sa dimension mémorielle. En effet cette chapelle et les bâtiments du noviciat ont été pendant de nombreuses générations, des lieux de vie, sinon de survie, pour des milliers d’enfants dans le malheur. Et selon les dires de personnes y ayant travaillé, nombre d’entre eux une fois adultes, reviennent revoir ce centre toujours présent dans leur mémoire.
Une autre conséquence de la fermeture du centre a été de libérer les locaux du noviciat, en particulier, la chapelle dont l’intérêt historique et architectural doit être souligné. Cette chapelle a été construite en 1657 sous le règne du Roi Soleil, par Daniel Gittard, architecte important qui a participé à l’édification de nombreux édifices, notamment à Paris, les églises Saint Sulpice et Saint Jacques du Haut Pas. Remontant au XVIIe siècle la chapelle de l’Oratoire est ainsi avec le cloitre de Port Royal l’un des plus anciens bâtiments de notre arrondissement. La SHA est donc pleinement justifiée de se préoccuper de l’avenir et de la préservation de ce bâtiment dont le classement comme monument historique lui apparait désormais, prioritaire.
L’organisation avec l’appui de Madame la Maire, d’une exposition sous le titre ‘’A Saint Vincent de Paul deux siècles d’accueil des enfants à Paris’’ découle ainsi d’une démarche conjointe des 2 associations en vue d’informer le public du 14e arrondissement sur l’apport de ce centre d’accueil dans l’évolution de la pédiatrie et d’inscrire cette histoire dans la mémoire collective, mais aussi d’attirer son attention sur la valeur architecturale de la chapelle et sur la nécessité de la préserver de toute aventure urbanistique destructrice.
Cette exposition se déroulera dans le hall d’honneur de la Mairie du XIVe à compter du 19 janvier jusqu’au 31 janvier 2015.
Jean-Pierre Terseur
Extrait du bulletin de la Société Historique et Archéologique du 14ème
20 janvier 2015
Les activités de la SHA (Société Historique et Archéologique du 14ème)
De janvier à novembre, les conférences ont lieu à 15 heures à la salle polyvalente de la mairie du 14ème.
- Du 19 janvier au 1er février : exposition " A Saint Vincent de Paul, deux siècles d’accueil d’enfants, avenue Denfert-Rochereau". L’exposition se tiendra dans le hall d’honneur de la mairie. Vernissage le 19 janvier à 17 heures.
- Samedi 24 janvier : conférence sur l’histoire de l’enfance abandonnée, par Guillaume Normand, président de l’association Mémoires, du centre d’accueil Saint Vincent de Paul.
- Samedi 7 février :conférence par Roland Berman sur Les demeures parisiennes de Chateaubriand, en particulier celle où il vécut le plus longtemps, de 1826 à 1838 à l’infirmerie Marie Thérèse sise à l’époque 86/88 rue Denfert.
- Samedi 21 mars : conférence avec projection par Jean-Louis Robert, sur les Artistes et la Commune.
- Samedi 4 avril : conférence par Georges Viaud, avec la participation de Michèle Maron, sur : L’histoire de la Cité Universitaire et de son 90ème anniversaire.
15:05 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine, Conférence, colloque, Expositions, Histoire du 14ème, visites guidées | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société historique et archéologique du 14ème, georges viaud, guillaume normand, roland berman, jean-louis robert | Facebook | | Imprimer |
18 janvier 2015
L'abbé Alfred Keller
Sous le porche d'entrée de la Cité du Souvenir, 11 rue Saint Yves, on peut lire depuis l'été 1988 l'inscription suivante :
Pour honorer la mémoire des morts de la guerre 1914-1918 par une réalisation de bienfaisance chrétienne, à la mémoire de Monsieur l'abbé Alfred Keller - 1894-1986, fondateur de la SA HLM "La Cité du Souvenir" et de la Fondation "Les Berceaux du Souvenir", en témoignage de reconnaissance et de fidélité pour son action en faveur des familles nombreuses de condition modeste.
Cet hommage a été rendu à l'homme de bien et d'action que fut l'abbé Keller, demeuré une des figures les plus populaires du 14ème. Chacun, pour les plus anciens, le revoit encore, circulant sur sa bicyclette, au milieu du flot des voitures, qu'il dominait de sa haute taille.
Documentation extraite du n° 33 de la revue d'histoire SHA du 14ème
Photo Carlos Moret http://carlosmoretmontsourisdareau.blogspot.fr/2008/04/bl...
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31 décembre 2014
L'histoire de nos quartiers - la rue Saint Yves
Cette rue offre de curieuses particularités. Venant de l’avenue René Coty, elle commence par un escalier de 37 marches, et s’ouvre également sur l’avenue Reille par une longue rampe de 150 mètres à l’opposé de l’escalier.
A l’origine en 1863, elle s’achevait rue des Artistes, laquelle n’avait pas l’escalier actuel. Par la suite, l’avenue de Montsouris (actuelle avenue René Coty) ayant été percée en tranchée à partir de 1865, la rue Saint Yves et la rue des Artistes furent dotées chacune d’un escalier descendant sur la voie nouvelle. Ils furent achevés en 1878.
Le nom de la rue Saint Yves n’est pas dû à une église mais a été donné par le propriétaire des terrains qui voulait ainsi honorer son saint patron. Il y a longtemps, un superbe jardin en terrasse avec des arbres fruitiers surplombait l’escalier, mais des bâtiments modernes l’ont remplacé. A ce niveau de la rue, on peut voir les talus gazonnés et le mur des réservoirs de Montsouris qui font un décor surprenant à cet endroit de Paris. Par ailleurs, il faut signaler la « Cité du souvenir », œuvre du populaire abbé Keller qui la fonda en 1925, pour y loger des familles nombreuses, en mémoire des enfants du 14ème morts pour la France durant la guerre 14-18. Cette cité possède une chapelle. Une inscription peinte et une plaque commémorative placée sous la grande voûte d’entrée de la cité, rappelle la vocation et la genèse de l’œuvre. Cette cité est le témoignage de l’œuvre d’un prêtre qui s’attacha à secourir les familles pauvres et ouvrières de cette époque.
Documentation extraite du n°36 de la revue d'histoire de la SHA du 14ème.
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11 décembre 2014
Histoire de nos rues
De la place Victor Basch (dite couramment « d’Alésia ») au boulevard Brune, cette voie jusqu’en 1964 s’appelait avenue de Châtillon. C’est à cette époque qu’elle reçut le nom du premier président du Conseil national de la Résistance, mort dans de tragiques circonstances en 1943.
Elle fut, durant le 17ème siècle, l’un des « quatre chemins » qui donnèrent cette appellation à la future place Victor Basch précitée. Il s’agissait du « grand chemin de Chevreuse », appelé aussi « route de Chartres ». Les trois autres chemins étaient évidemment les deux bras de la grande route d’Orléans et la chaussée du Maine. Quant à la rue d’Alésia, elle n’existait que par sa partie ouest, sous la forme d’un modeste « chemin des bœufs ».
L’avenue Jean Moulin commence à la hauteur d’un ancien moulin depuis longtemps disparu et qui avait été remplacé par les minoteries des ex « Grands Moulins de Montrouge » aujourd’hui disparus et qui étaient situés à la naissance de l’actuelle rue Friant, autrefois appelée la rue du Pot au Lait.
L’avenue Jean Moulin a subi un certain nombre de transformations lors de la disparition progressive de vieilles constructions situées au-delà de la rue Antoine Chantin jusqu’à la rue Auguste Caïn, terrains qui supportaient des entrepôts et une usine de métallerie industrielle.
Il faut citer au n° 19 un ancien hôtel particulier, au-dessus de la porte duquel se trouve une niche fermée par une grille et où est placée une statue de la Vierge à l’Enfant. Par ailleurs, au n° 36, apparaît derrière la porte de l’immeuble, une verdoyante allée où plusieurs ateliers d’artistes constituent une oasis de verdure insoupçonnée. Il y avait là, avant la construction d’immeubles, la plupart datant du début du 20ème siècle, des terrains maraîchers qui appartenaient à l’horticulteur Antoine Chantin.
- Documentation extraite du n° 36 de la Revue d'Histoire de la SHA du 14ème.
Au 40- 44, il a eu dans les années 1980-81 un squat important d'artistes avant la construction des bâtiments modernes.(Consulter les sites : Wikipédia et http://jcp.sculpteur.pagesperso-orange.fr/JCP%202006.data/AutoBio.htm )
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09 novembre 2014
Le 14éme pendant la guerre de 14-18 : exposition de photos du 3 au 23 novembre à la mairie du 14ème
L’exposition « Le 14e pendant la guerre de 14 » est installée 3 au 23 novembre dans le hall de la mairie.
Une exposition de photographies de Charles Lansiaux et d'autres photographes (collection bibliothèque historique de la Ville de Paris) est présentée du 3 au 23 novembre dans le hall de la mairie. Une exposition à ciel ouvert du 10 au 23 novembre place Ferdinand Brunot et un parcours " Chemin de mémoire"organisé par Georges Viaud, président de la Société Historique et Archéologique du 14ème, complèteront cette illustration du 14ème arrondissement pendant la guerre de 14.
(Charles Lansiaux demeurait au 2ème étage de l'immeuble situé 4 Villa Saint Jacques. Pendant le guerre de 14, il procéda à la saisie de mille photographies de tout Paris, incluent de nombreux clichés de notre arrondissement. L'exposition Paris 14-18 la guerre au quotidien qui s'est tenue du 15 janvier au 15 juin à la bibliothèque historique de la Ville de Paris, l'avait remis en honneur.)
-Vernissage de l'exposition le lundi 10 novembre à 18h, en salle des mariages
-18h30 : Spectacle « Quand les femmes écrivent leur guerre », de la compagnie «Lire autrement»
-Un parcours « chemin de mémoire » du 10 au 23 novembre, dans tout l’arrondissement sur 11 points de la mairie au boulevard de Port-Royal en revenant par la place Denfert-Rochereau.
Visite guidée de ce chemin de mémoire le 16 novembre à 15h, départ Mairie du 14e.
Légende de la photo 2 : Guerre 1914-1918. Paris. Les mairies et les commissariats – Mairie du 14e arr.
Les queues deviennent de plus en plus longues.
Les agents de police assurent le service très aimablement.
Photographie de Charles Lansiaux (1855-192.). Tirage argentique monté sur carton. 10-20 août 1914. Bibliothèque historique de la Ville de Paris.
© Charles Lansiaux / BHVP / Roger-Viollet2
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23 octobre 2014
L'histoire de nos quartiers - L'impasse du Rouet
En 1900, le patronage des jeunes gens était encore situé au 65 rue de la Tombe Issoire. Il avait été établi en 1896 sur un terrain vague, ancien dépôt de pierres meulières, séparé de la voie par une fragile palissade. Mais sous l’initiative de quelques paroissiens de Saint Pierre de Montrouge et de jeunes gens, il fut décidé de construire en « dur » un bâtiment définitif sur un terrain crayeux, aux larges fondrières, Villa d’Alésia. Une chapelle y fut érigée. Elle servait souvent de salle de jeux et la cour était ombragée de vieux robiniers.
A cette époque, l’entrée du patronage se faisait, débouchant sur la Villa d’Alésia, par l’impasse du Rouet. Pourquoi ce nom ? Simplement, il y avait là dans les temps anciens une petite manufacture où l’on procédait à la fabrication de cordes, d’où par extension : le Rouet : « petite machine à filer le chanvre, la laine, le lin », constituée essentiellement par un bâti portant une roue mue par une manivelle ou une pédale et par une broche à ailettes.
Ainsi, le passage du Rouet, avec ses pavés usés, évoque un passé révolu. On peut remarquer encore sur ses flancs, deux bornes cavalières destinées à protéger les murs du passage des charrettes ! Heureux temps où les chevaux frappaient de leurs sabots le pavé luisant, rythmant le jour et le travail des manouvriers !
Photos M. Garrigue-Viney, cliquez sur les illustrations pour les voir en plus grand.
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22 octobre 2014
Un château à Montrouge
Un château à Montrouge
Le territoire de Montrouge sous l’Ancien Régime, au 17ème siècle, était encore peu habité. Ce ne fut seulement qu’en 1790 que le village fut érigé en commune indépendante du canton de Sceaux. Son territoire s’étendait au nord jusqu’au boulevard du sud ( à Paris), édifié sous Louis XIV et actuellement boulevard du Montparnasse.
Autour du village initial (dans l’axe actuel de la rue Gabriel Péri), de nombreux seigneurs ou notables y avaient construit des résidences comme le duc de La Vrillière dont l’hôtel pouvait être encore aperçu route d’Orléans, et qui était devenu une annexe de la banque de France. Egalement la maison de La Rochefoucauld fut bâti par les Frères de la Charité. Alentour, de vastes terrains ou jardins leur furent enlevés à la Révolution et transformés en partie pour édifier le cimetière de Montparnasse.
Au sud de la grande rue figurant sur les plans de chasse du 17ème siècle (aujourd’hui rue Gabriel Péri), s’étendait le château bâti par le duc de La Vallière, petit-neveu de la favorite. Les jardins de ce château furent lotis en 1835 par le baron du Tremblay qui avait acquis ce domaine passé précédemment au comte Boulay de la Meurthe. Cette demeure s’étendait jusqu’à la limite actuelle du cimetière parisien de Bagneux.
L’allée principale du parc est devenue l’avenue de la République. Aujourd’hui, il ne reste rien de ce château qui avait servi de lieu de réunion pour l’assemblée municipale en mars 1788. Les bâtiments furent démolis en 1880. Seule une petite partie fut enchâssée dans la construction de la nouvelle mairie de Montrouge, rebâtie en style renaissance. La grille du château fut conservée jusqu’en 1938.
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18 octobre 2014
L'implantation religieuse dans le 14ème
Le territoire du 14ème reçut progressivement l’implantation de communautés religieuses au cours du 20ème siècle. Ainsi, la Maison Provinciale et Procure des Pères Blancs qui résidaient rue Cassette dans le 6ème arrondissement, s’établira au 31 de la rue Friant en 1921. Centre d’activités missionnaire pour l’Afrique du Nord, cette œuvre a été fondée par le cardinal Lavigerie.
Une autre construction importante est celle de l’église Saint Dominique, située 20 rue de la Tombe Issoire et confins du faubourg Saint Jacques.
La première pierre de cet édifice fut bénie par Monsieur le Curé Blériot le 25 mars 1913. Il était urgent d’ouvrir un lieu de culte dans cette partie de l’arrondissement, très éloignée du centre, ce qui rendait la pratique religieuse difficile. La construction commença immédiatement, mais compte tenu de la guerre de 14, l’église ne put être achevée qu’après ce conflit. L’abbé Rivière en fut le premier curé, devenu plus tard évêque de Monaco, et le premier vicaire, l’abbé Fillon, futur évêque de Langres.
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16 octobre 2014
La véritable histoire du château du Maine conférence samedi 18 octobre
Samedi 18 octobre : Conférence avec projection par Francis Mandin : La véritable histoire du Château du Maine ou les mystères d’un domaine disparu, au cœur du quartier de Plaisance.
(Les conférences ont toujours lieu à 15 heures à la salle polyvalente de la mairie)
Société Historique et Archéologique du 14ème Arrondissement
2 Place Ferdinand Brunot – Mairie du 14ème 75014 PARIS
Permanence : - 2 rue Saillard, 2e lundi du mois, de 15 à 17h
01:40 Publié dans Conférence, colloque, Histoire du 14ème | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : société historique et archéologique du 14ème | Facebook | | Imprimer |