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31 août 2009

le Théâtre de la Cité U

La programmation

En ce moment

Chto Interdit aux moins de 15 ans

[Contemporain]

Lieu : En tournée
du 08/02/2005 au 28/04/2010

"Le déclencheur de cette histoire est la description poétique d'une scène de guerre dans 'Agamemnon', texte que j'ai lu à une jeune fille tchétchène rencontrée à Marseille dans un centre d'apprentissage de la langue française. Elle arrive [...]

Plus sur "Chto Interdit aux moins de 15 ans"

(En cours)Le Cri
En tournée
du 5 Février 2009 au 23 Mars 2010
(A venir)ActOral
En tournée
du 28 Septembre 2009 au 12 Décembre 2009
(En cours)Memory
En tournée
du 12 Septembre 2008 au 28 Novembre 2009
(En cours)City Maquette
En tournée
du 13 Juin 2009 au 24 Octobre 2009
(Archive)Cirque à la cité - Autres pi...
Théâtre de la Cité internationale - Paris
du 16 Juillet 2009 au 9 Août 2009
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30 août 2009

A la recherche du dieu de Darwin

 

 

de Kenneth R. MILLER

Ecrit par un grand biologiste américain, ce livre attaque autant les créationnistes et l'Intelligent Design  que les « nouveaux athéistes » pour qui le darwinisme permet de rejeter les religions et de renforcer le matérialisme. Défendant avec force le darwinisme, il montre également comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

Cet ouvrage est d'abord une défense de l'évolution en général et du darwinisme en particulier. Il démonte tout aussi bien les affirmations des tenants du créationnisme que de l'Intelligent Désign. Sa thèse centrale est qu'il n'y a pas besoin d'une violation des lois de la nature pour expliquer comment les formes de vies complexes ( y compris les bases biochimiques de la vie ) ont pu se constituer. Mais l'auteur montre aussi comment le darwinisme a été « kidnappé » par les biologistes et des philosophes adeptes d'un matérialisme voulant laisser le minimum de place à la religion dans la société et dans l'esprit des hommes.

Il explique ainsi comment on peut concevoir l'évolution comme étant la voie utilisée par Dieu pour créer l'homme. Cela lui apparaît cohérent à la fois au plan théologique ( Dieu ne viole pas ses propres lois, il est donc normal que l'évolution de la vie puisse se produire uniquement à partir de ses lois ) et au plan scientifique. En effet, la physique quantique rend en partie inaccessible la cause des événements au niveau atomique. Ainsi, la notion de hasard ne recouvre que notre ignorance, une ignorance due aux lois de la nature elle-même. Et si le hasard était le moyen que Dieu a choisi pour voyager incognito ? L'auteur est chrétien, amis en quel Dieu croit-il ? lui demande-t-on régulièrement. Au même Dieu que Darwin ! répond-il.

Darwin a écrit à la fin de L'Origine des espèces - dont nous fêtons cette année le 150e anniversaire de la publication : «  Il y a de la grandeur dans cette vision de la vie avec toutes ses potentialités introduites à l'origine par le Créateur dans un petit nombre de formes ou dans une seule. » Une conclusion surprise pour le public français sachant que le mot « Créateur » a été subrepticement retiré de cette phrase dans la traduction française la plus diffusée actuellement !

En publiant cet ouvrage en même temps que la Boîte noire de Darwin de Michael Behe, les Presses de la Renaissance donnent au public français tous les éléments pour juger sur pièces une des controverses essentielles de notre époque, portant sur nos conceptions de la vie et des mécanismes qui ont mené jusqu'à nous.

Kenneth Miller, biologiste cellulaire , est professeur à l'université de Brown. Il est aux Etats-Unis l'une des principales figures publiques ( sinon la principale) en ce qui concerne la critique du créationnisme et de l'Intelligent Design

- Presses de la Renaissance . Parution de l'ouvrage : le 3 septembre 2009 . Prix : 21 €

 

 

29 août 2009

le F.I.A.P. en septembre

 

Exposition photographique  ELLE , avec LUI

Du 16 septembre au 11 octobre 2009,

le FIA P Jean Monnet, centre de séjour international, accueille l'exposition photographique Avec ELLE, avec LUI.

à l'initiative d'Anthony Rougier (professeur) et de Nicolas Rougier (photographe) ce projet pédagogique et artistique est né dans le collège

Rosa Luxembourg, à Aubervilliers.

Cette exposition s'articule autour des relations filles / garçons et s'estrapidement élargie aux différences sociales, ethniques et générationnelles.

Elle a donné lieu à la publication d'un livre du même nom.

Horaires d'ouverture de l'exposition : 10h00 - 20h00

Vernissage de l'exposition le mercredi 16 septembre 2009 à 19h,

en présence des créateurs et acteurs de l'exposition.

au Fiap Jean Monnet

30 rue Cabanis, 75014 Paris

01 43 13 17 06

 

Frères des Hommes

Les projets soutenus par Frères des Hommes sont conçus et mis en oeuvre par les populations elles-mêmes, en partenariat avec des organisations locales en phase avec les réalités du terrain.

Depuis 1965, Frères des Hommes travaille sur l'agriculture paysanne, l'économie solidaire et la démocratie citoyenne. Le projet de formation, action «Hémisphère», se déroule au FIAP sur 3 sessions par an pendant 3 ans.

Semaine de la Solidarité Internationale

La Semaine de la solidarité internationale est le grand rendez-vous national de sensibilisation à la solidarité internationale et au développement durable. Chaque année depuis 1997, dans toutes les régions de France, durant la 3e semaine de novembre, des citoyens se mobilisent pour organiser des animations originales et conviviales et sensibiliser ainsi à la solidarité internationale. la Semaine permet à chacun de prendre le temps de comprendre le monde dans lequel il vit, de se positionner et d'« agir en citoyen solidaire ».

Association Solidarité Pays Oubliés (ASPO)

ASPO mène des actions de proximité, à taille humaine bénéficiant directement aux populations les plus démunies. Ces actions nécessitent une présence régulière dans le pays, en lien avec les associations locales.

UNAT (Union Nationale des Associations de Tourisme et de plein air)

Association reconnue d'utilité publique, l'Unat regroupe les principales associations et organismes à but non lucratif de tourisme français : 57 membres nationaux et 470 membres en régions.

Club International des jeunes                                          

Association à but non lucratif, le Club International des Jeunes à Paris (CIJP) propose des activités culturelles et conviviales pour favoriser les échanges culturels et les liens d'amitiés entre jeunes et étudiants français et internationaux de séjour à Paris.

Ethic Etapes

Éthic étapes, union volontaire de centres internationaux de séjour, a été fondée en 1979. C'est une association à but non lucratif, régie par la loi de 1901, qui a pour objectif de pratiquer un accueil de qualité pour les jeunes de toutes les nationalités.

Les origines du FIAP

En 1950, un groupe de personnalités - dont Paul Delouvrier, Michel Debré et René Seydoux - se réunit autour de Philippe Viannay, fondateur du mouvement de résistance "Défense de la

France", et imagine la création de centres internationaux d'éducation et d'échanges. L'association FIAP est créée en 1962 par Paul Delouvrier. Sa vocation : participer à la construction d'une Europe ouverte sur le monde, lutter contre le racisme et favoriser les échanges culturels entre jeunes de tous les pays.

Le centre ouvre ses portes à Paris en 1968 et prend le nom de Jean Monnet, l'un des pères fondateurs de l'Europe, en 1988. Son principe fondateur s'est enrichit 40 ans plus tard de la volonté d'ouvrir la jeunesse au monde.

Le FIAP aujourd'hui

À travers une charte adoptée en 2002, le FIAP Jean Monnet réaffirme son engagement fondateur pour l'accueil international de jeunes. Le projet culturel, à travers des expositions, des concerts et des rencontres impliquant les jeunes hôtes concrétise le projet de l'association. Des organismes de tous horizons trouvent au FIAP Jean Monnet salles et prestations leur permettant d'organiser des séminaires, des congrès et des réunions. Lieu d'échanges et de rencontres animé par des professionnels motivés et par un conseil d'administration composé de bénévoles, le centre favorise toutes les initiatives qui contribuent à la construction d'une citoyenneté internationale.

 

 

28 août 2009

(II) Les Nuits de l'Observatoire de Paris (II)

 

le 4 septembre 2009, conférence : la traque des planètes extrasolaires par Daniel Rouan du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d'instrumentation en Astrophysique ( LESIA).

La recherche de systèmes planétaire autres que celui que nous connaissons autour de notre Soleil, fait l'objet d'une quête de plus en plus intensive. Au delà de la dimension philosophique qui interpelle chacun d'entre nous, leur étude doit nous permettre de comprendre ce qu'a été la naissance de notre propre système et ce que sera son futur. A moyen terme c'est même une réponse à la question de la fréquence de la vie dans l'Univers qui pourra être apportée. La traque, qui a commencé à donner ses premières prises il y maintenant 12 ans, se fait grâce à une palette variée de méthodes et d'instruments, chacun ayant des avantages et des limites. On donnera un panorama de ces méthodes et de leur palmarès actuel, ainsi que des perspectives qui s'ouvrent à l'échéance de ce premier quart du 21 ème siècle.

 

27 août 2009

l'âme des prénoms

 

Ce livre pratique révèle le sens de quelque 6 500 prénoms, à travers leurs origines, leur symbolisme ou leur influence sur les personnes qui les portent. De quoi éclairer judicieusement les parents dans leur choix.

Mettre au monde un enfant est un des moments les plus importants de la vie, et lui donner un prénom comme on confie un secret, comme on transmet un héritage, un acte capital puisqu'il ou elle portera ce prénom toute sa vie. Ce guide recense quelque  6 500 prénoms et patronymes. Il révèle leurs significations exactes et leurs origines : araméennes, hébraïques, chaldéennes, grecques, latines, celtes ou anglo-saxonnes ;  leurs symbolismes, leurs différentes formes et leurs influences sur les personnes qui les portent. De quoi éclairer dans le choix du prénom de l'enfant à naître. Ce livre pratique, fruit d'un travail rigoureux, est un outil inestimable.

- Presses de la Renaissance - parution le 27 août 2009 - Prix : 15€

 

la boîte noire de Darwin, de Michael B.Behe

Dans ce premier  livre -« darwiniquement incorrect », un grand biologiste américain - le père de l'Intelligent Design, démontre, en s'appuyant sur les dernières découvertes en biochimie, que les mécanismes de base de la vie ne sont pas issus d'un processus aveugle, mais témoignent d'une conception intelligente.

Jusqu'à Darwin, l'existence des êtres vivants prouvait celle d'un concepteur intelligent de la vie. Darwin a montré que des forces aveugles comme le hasard et la sélection naturelle étaient capables d'expliquer une série de caractéristiques de ces êtres vivants. Dès lors, l'hypothèse d'un concepteur intelligent disparaissait du champ de la science. Mais alors, on ignorait tout des mécanismes de base de la vie, qui sont mieux connus depuis quelques décennies.

L'auteur multiplie les exemples montrant que des mécanismes aveugles et non programmés ne peuvent rendre compte des bases de la biochimie.

Eliminée provisoirement par Darwin et ses successeurs, l'hypothèse selon laquelle la vie, comme toute technologie, serait le résultat d'une conception intelligente, est réintroduite. Il ne s'agit en aucune façon de soutenir un créationnisme naïf, l'auteur croit totalement en l'existence d'un ancêtre commun à tous les êtres vivants, et rejette l'idée de création séparée des différentes espèces. Il ne s'agit pas non plus d'une retour en arrière, puisque cette conclusion est fondée sur les résultats les plus récents des sciences de la vie, et non pas sur leur négation comme chez les créationnistes.

En développant ainsi la thèse que les systèmes de base de la vie n'ont pas pu être le résultat d'un processus aveugle, Behe a donné naissance au mouvement de l'Intelligent Design. Vendu a des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a créé un débat qui n'est pas prêt de s'arrêter. Pour informer le public de façon complète, il sera publié en même temps que l'ouvrage de Kenneth Miller, A la recherche du Dieu de Darwin, qui défend avec force le darwinisme et montre comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

Michael Behe est biochimiste et professeur de biologie à l'Université Lehigh de Pennsylvanie. C'est le premier scientifique de ce niveau à avoir affirmé que les mécanismes de la biochimie dévoilés par la science moderne indiquaient que la vie était le résultat d'une conception intelligente, contribuant ainsi à créer le mouvement de l'Intelligent Design, dont il est la principale figure sicentifique.

 

Ed. de la Renaissance - 420 pages - prix : 22 €  . Parution prévue le 3 septembre.

 

Darwin aux jardins

Pour fêter l’anniversaire du père de la théorie de l’évolution, le jardin botanique de la Ville de Paris mobilise ses quatre sites . Au parc Floral (12e), suivez « le chemin de l’évolution », un plongeon dans la préhistoire de la botanique à travers 500 millions d’années d’évolution du règne végétal. Dans le jardin des serres d’Auteuil (16e), l’expo « Darwin et la botanique » dévoile quelques-uns de ses thèmes favoris d’expérimentation ; l’Ecole du Breuil (12e) présente : « Plantes invasives et sélection naturelle », pour sensibiliser le public à la préservation de la biodiversité francilienne. Le parc de Bagatelle (16e) enfin, met en scène « Darwin et l’évolution des espèces » : sa vie est retracée dans le Trianon, tandis que dans la cour d’honneur des installations végétales évoquent les étapes de son voyage de cinq ans à bord du H.M.S Beagle ; la galerie côté Seine est consacrée à son œuvre scientifique, notamment à l’écriture de l’Origine des espèces et à son immense retentissement. Visites guidées sur rendez-vous.

Jardins.paris.fr – jusqu’au 1er novembre

26 août 2009

II - Un survol historique de la paroisse de Saint -Pierre-de-Montrouge

II : A LA RECHERCHE D'UNE EGLISE

Il faut attendre les années 1820-1825 pour constater une notable reprise des activités économiques, commerciales et pré-industrielles, principalement au Petit-Montrouge, avec une médiocre urbanisation, mais avec une sensible arrivée de nouveaux habitants. C'est bizarrement dans ce cadre de développement matériel que vient se poser le problème des besoins cultuels de la population. Ici, la situation est des plus complexes à décrire. Il y faudrait la plume d'un grand historien, et nous ne sommes que de modestes défricheurs, en ce chapitre d'une complexité exemplaire. Essayons quand même :

Il importe en premier lieu de noter que, si le Grand-Montrouge avait bien, depuis le XIIIe siècle, une paroisse au sens religieux du terme, autour d'une église de Saint-Jacques-le-Majeur et Saint-Christophe, agrandie au XVIe siècle, cet édifice tombait en ruine au début de la Révolution. Celle-ci interrompit d'ailleurs le culte catholique, qui ne reprit tant bien que mal que sous le Directoire, puis sous l'Empire. Mais dès 1809, cette église fut interdite d'accès pour cause de danger d'écroulement, et les Grands-Montrougiens durent se contenter d'une minuscule chapelle. Or, ils ne pouvaient pas se retourner vers leurs concitoyens du Petit-Montrouge, puisque ceux-ci n'avaient sur leur territoire aucune église...

Le problème des paroisses dont relevaient ces derniers a été controversé, mais nous avons pu, en consultant le "Plan des Paroisses de Paris" dressé en 1786 sur l'ordre de Mgr Leclerc de Juigné, Archevêque de Paris, résoudre la difficulté. On constate sur ce document que toute la partie nord du Petit-Montrouge comprise entre l'actuel boulevard de Port-Royal et une ligne bizarrement en dents de scie joignant la rue de la Tombe-Issoire et les avenues du Général-Leclerc et du Maine relevait de la paroisse Saint-Jacques, dans le 5e. Au contraire, toute la partie sud dépendait de la paroisse Saint-Hippolyte (dont l'église, supprimée en 1791, était située vers l'entrée de l'actuel boulevard Arago, dans le 13e, et a été démolie au début du siècle dernier). On imagine les trajets imposés aux fidèles par ce découpage qui dura des années.

 

D'UN ARCHEVEQUE A L'AUTRE...

Il est bien évident que cette situation ne pouvait se perpétuer. Elle dura pourtant fort longtemps : au Grand-Montrouge, la première pierre d'une nouvelle église ne fut posée qu'en 1823, et le monument ne fut achevé qu'en 1828. Au Petit-Montrouge, ce ne fut que bien plus tardivement encore qu'une solution intervint ; voici pourquoi et comment :

L'Archevêque de Paris depuis 1821, Mgr de Quélen, ne mourut en effet qu'à la fin de l'année 1839. Or, s'il était bien en cour sous la Restauration, il n'en allait plus de même depuis l'accession au trône de la branche cadette d'Orléans en 1830, et le prélat n'avait pas, comme on disait, l'oreille du roi-citoyen. La demande d'une église au Petit-Montrouge demeura donc sans suite jusqu'au successeur de Mgr de Quélen, Mgr Affre, bien vu de Louis-Philippe, au moins dans les commencements.

En effet, le nouvel Archevêque de Paris (1840) n'était nullement opposé à l'érection d'une église et la création d'une paroisse au Petit-Montrouge, ce prélat, proche du peuple, ayant une ample tâche de rechristianisation à assumer. Mais le "roi-citoyen" était devenu sensiblement moins libéral depuis les "trois-glorieuses" de 1830. Aussi n'était-ce que sept années plus tard (1847 : veille de la révolution de 1848) que les choses commencèrent à bouger. Entre-temps, un curieux phénomène sociologique s'était manifesté par l'apparition d'une pseudo nouvelle religion, qui retarda encore le libre et plein exercice du culte catholique par les Montrougiens.

R.L.C.

 

 

25 août 2009

Une lecture estivale

Souvenirs du père, souvenirs  de l'enfance, passé recomposé à la lumières d'impressions, d'anecdotes où l'intime joue le rôle de révélateur , Toi, mon père, est un livre à conseiller à toutes celles et à tous ceux qui désirent  découvrir ou redécouvrir la relation privilégiée ou non, qu'un enfant conserve de son père.

Les récits et les témoignages recueillis par Anne-Marie Schneider, auprès d'écrivains, d'artistes et de comédiens, sont toujours émouvants par les confidences qui sont offertes à notre sensibilité. Elles sont comme autant de ballons venant exploser sur la vitre dépolie de la mémoire, mémoire qui joue le rôle de catalyseur, de réservoir d'émotions intenses, où les frustrations, l'absence de relation filiale ou le trop plein d'amour ressentis, sont les signes vivants d'une approche toujours exceptionnelle entre un père et son enfant.

Les quelques réflexions  transcrites en tête de chaque intervention, sont là pour rétablir avec force, toute la vérité dans la relation  filiale. Ainsi : « le désespoir de n'avoir pas su plus tôt la place qu'il tenait », « il m'est arrivé de chercher mon père comme on cherche un mot oublié...», « cette porte qui ne s'est jamais vraiment ouverte... », « le père est le seul visage d'homme qui soit donné à une femme... »

Ce livre sera pour le lecteur attentif et sensible la source qui lui fera découvrir ou redécouvrir l'inestimable capacité de « connaître » son père, au-delà des apparences simplificatrices, souvent grossières, qui finissent par occulter l'essentiel : le don d'amour,  parfois masqué par la distance, la pudeur, la retenue dans l'expression des sentiments, sans oublier, hélas, l'indifférenc et parfois le mépris, la haine...

Toi , mon père, est un livre qui nous fait accéder à une méditation salvatrice, où chacun revivra avec profit, son expérience personnelle et pourra ainsi, faire en toute objectivité, la part des choses.

R.R

-Toi, mon père - Anne-Laure Schneider - Ed. Albin Michel - 21,5 €

24 août 2009

Théâtre 14 jean-Marie Serreau

 

Programmation

  •  8e festival En compagnie(s) d'été

    8e festival En compagnie(s) d'été

    Genre : Festival Théâtre

    Autour du thème de l'évasion, la compagnie Grrr a invité sept autres troupes pour cette 8e édition du festival En compagnie(s) d'été. Jeune création ou classiques du genre, de Feydau à Emmanuel Depoix, les acteurs visitent et revisitent des pièces variées pour tout public.

    Programmation
    Du 21 juillet 2009 au 29 août 2009.
    Tous les jours.

  •  Concerto en yaka majeur

    Concerto en yaka majeur

    Genre : Variété française

     

    Programmation
    Du 17 août 2009 au 29 août 2009.
    Tous les jours sauf le dimanche à 21h30.

  •  A La Recherche de l'âge d'or

    A La Recherche de l'âge d'or

    Genre : Variété française

     

    Programmation
    Du 17 août 2009 au 29 août 2009.
    Tous les jours sauf le dimanche à 19h30.

  •  Mademoiselle j'affabule et les chasseurs de rêves

    Mademoiselle j'affabule et les chasseurs de rêves

    Genre : Spectacles enfants

    Pour les enfants à partir de 7 ans.

    Programmation
    Du 25 août 2009 au 29 août 2009.
    Les mardi, jeudi, vendredi et samedi à 14h30.

  • Les Femmes savantes

    Les Femmes savantes

    Genre : Pièces de théâtre

    Alors qu'Henriette envisage d'épouser Clitandre, Philaminte, sa mère, s'oppose à cette union, préférant la marier à un bel esprit fat et calculateur : Trissotin. Situation exacerbée par l'attitude de Chrysale, son père, entièrement soumis à l'autorité de sa femme, par la douce folie de Bélise, sa tante, persuadée que tout homme est amoureux d'elle, et par l'amertume d'Armande, sa soeur, blessée de n'avoir jamais pu prouver son amour à Clitandre et qui, au final, reste seule dans un isolement qu'elle a elle-même favorisé.

    Programmation
    Du 8 septembre 2009 au 24 octobre 2009.
    Les mardi et vendredi à 20h30.
    Les mercredi et jeudi à 19h.
    Le samedi à 16h et à 20h30.

Infos pratiques

Théâtre 14 - Jean-Marie Serreau


20, av. Marc-Sangnier 75014 Paris
01 45 45 49 77

Métro 13 Porte de Vanves, Tramway 3 Porte de Vanves, Bus 58 , Bus 95 , Bus PC

 

 

(I) Les Nuits de l'Observatoire de Paris

Tous les vendredis à 20h 30, ont lieu, 77, avenue Denfert-Rochereau, des conférences suivies d'observations des astres via des télescopes mobiles. Ces conférences sont organisées par l'Observatoire de Paris.

- le 28 août 2009 sera présentée : Actualité de l'exploration planétaire spatiale : les missions Mars et Venus Express, Cassini-Huygens et Rosetta, par Pierre Drossart, directeur adjoint du Laboratoire d'Etudes Spatiales et d 'Instrumentation en Astrophysique.

- Les missions planétaires actuellement en opération ouvrent de nouveaux champs d'investigation à la planétologie, insoupçonnés il y a seulement quelques années. La découverte d'une activité de type geyser sur le Encelade, un satellite de Saturne, par la sonde Cassini a permis des mesures directes de la composition chimique de ce satellite, contraignant les modèles de formation du système solaire. Mars reste une objet d'étude privilégié, et les progrès sur la compréhension de l'histoire géologique martienne nous donnent une vision renouvelée de cette planète. Vénus, longtemps oubliée, est aujourd'hui scrutée quotidiennement par le petit satellite Venus Express qui nous dévoile certains secrets de son atmosphère. La sonde Rosetta, enfin, en route vers la comète 67P/Churyumov Gerasimenko, croise sur sa route Mars, la Terre et des astéroïdes. Toutes ces observations, combinées aux observations au sol, donnent aujourd'hui de notre système solaire une image bien différente de celles des encyclopédies d'il y a seulement vingt ans.

 

23 août 2009

Les concerts du mois de septembre à l'Entrepôt



VENDREDI 28 Août à 21h30                FREDERIC FROMET ------------------------------------------------------Tarif: 7€ SAMEDI 29 Août à 21h30                     FREDERIC FROMET ------------------------------------------------------Tarif: 7€
MARDI 1 Septembre  à 21h30              SLAM SESSION  -------------------------------------------------------------Entrée libre
JEUDI 3 Septembre  21h30                    NOW'S THE TIME ----------------------------------------------------------Tarif: 7€
VENDREDI 4 Septembre à 21h30         PRISCA -------------------------------------------------------------------------Tarif: 7€
SAMEDI 5 Septembre à 21h30              PRISCA -------------------------------------------------------------------------Tarif: 7€
LUNDI 7 Septembre à 21h30                 SCENE OUVERTE -----------------------------------------------------------Entrée libre
JEUDI 10 Septembre à 21h30                TRIO CHUTE LIBRE -------------------------------------------------------Tarif: 7€
VENDREDI 11 Septembre à 21h30       SAMBUCA ---------------------------------------------------------------------Tarif: 7€
SAMEDI 12 Septembre à 21h30            SAMBUCA --------------------------------------------------------------------- Tarif: 7€
JEUDI 17 Septembre à 21h30                THE AGATHE JAZZ QUARTET----------------------------------------- Tarif: 7€
VENDREDI 18 Septembre à 21h30       MIVA BOIKA -----------------------------------------------------------------Tarif: 7€
SAMEDI 19 Septembre à 21h30            MIVA BOIKA -----------------------------------------------------------------Tarif: 7€
LUNDI 21 Septembre à 21h30                SCENE OUVERTE ----------------------------------------------------------Entrée libre
MERCREDI 23 Septembre à 20h30      JEAN FAUQUE ---------------------------------------------------------------Tarif: 7€
JEUDI 24 Septembre à 21h30                 LAURENT MIGNARD DUKE ORCHESTRA --------------------- Tarif: 7€
VENDREDI 25 Septembre à 21h30       ARDZEN +  INVITES -----------------------------------------------------  Tarif : 7€
SAMEDI 26 Septembre à 21h30            ARDZEN + INVITES ------------------------------------------------------  Tarif : 7€
MERCREDI 30 Septembre à 20h30      JEREM ------------------------------------------------------------------------  Tarif : 7€


FREDERIC FROMET
VENDREDI 28 Août à 21h30
SAMEDI 29 Août à 21h30

Des têtes d'ange pour mieux taquiner le diable. C'est doux et vache à la fois. Les textes déménagent, les musiciens meublent, bref, ça cartonne.
Avec Florence Larrivée à la flûte de traviole, Tatiana Mesniankine au violon, Taktouk aux percussions, Frédéric Fromet à la guitare et au chant.

Tarif  7€

Le site de Frédéric Fromet
www.fredericfromet.com

22 août 2009

I. Un survol historique de la paroisse Saint-Pierre de Montrouge

L'histoire des paroisses du 14e arrondissement est certainement un sujet de premier intérêt pour tous ceux de nos concitoyens qui restent attachés à la connaissance des lieux, des êtres, des institutions et des faits inscrits à notre patrimoine collectif. A ce titre, notre paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge mérite notre attention, bien que ne comptant guère plus qu'un siècle et demi d'existence.

Nous limitant (comme annoncé par le titre du présent article) à la paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge, on ne trouvera pas ici une chronique "événementielle" ou anecdotique du sujet : nous présentons un simple essai de "situation historique" de cette paroisse dans le tissu urbain et humain du quartier du Petit-Montrouge. Celui-ci est issu d'un ancien lieu-dit du même nom, autrefois insignifiant écart perdu dans la plaine de Montrouge. Son cadre, c'est le corps de pierres et de pavés des maisons et des voies, animé par la sueur et le sang des générations qui s'y succédèrent depuis la nuit des temps.

Quelque rappels préalables

Le mot "paroisse" a historiquement plusieurs sens, dont le premier, contrairement à l'apparence, n'est pas  ecclésiastique. Son étymologie, à travers divers "avatars", procède du grec classique "para" = à côté, et "oïkia" = maison, d'où "groupe de maisons plus ou moins voisines". On voit tout de suite que l'agglomération précède la "circonscription ecclésiale" et que la concentration humaine, créant le besoin d'un service du culte, entraîne la fondation d'une église, desservie par un clergé avec sa hiérarchie, sur le territoire considéré.

Il faut noter aussi que, sous l'Ancien Régime, la paroisse est également une unité administrative de base, concordant avec la paroisse au sens religieux du terme. Ces indications trouvent alors leur pleine application à Montrouge, c'est-à-dire à la seigneurie de Montrouge, futur Grand-Montrouge.

Précisons, par ailleurs, pour répondre à une question qui nous a été souvent posée - et parfois avec contestation - en parlant de notre paroisse et de son église, que nous disons bien "Saint-Pierre-de-Montrouge", ce qui est l'appellation officielle, et non "Saint-Pierre-du-Petit-Montrouge.

Le désert de la "Plaine " de Montrouge

Enfin, une remarque importante : dans tout le territoire actuel du 14e arrondissement, l'histoire des paroisses débute littéralement sur une table rase. En effet, jusqu'en décembre 1847 - date de l'inauguration d'un premier Saint-Pierre-de-Montrouge - il n'y aura, dans tout ce vaste espace, aucune église catholique romaine (ni temple protestant), donc aucune paroisse, ainsi qu'on le verra ci-après. Et cette situation n'était pas uniquement due, au moins quant à ses origines, au phénomène de déchristianisation engendré par la Révolution, mais bien à une situation relevant de la géographie physique et humaine de cette immense plaine de Montrouge. On oublie souvent, en effet, que celle-ci s'étendait des confins sud de l'ancienne seigneurie de Montrouge (le futur Grand-Montrouge) jusqu'à une ligne correspondant à peu près à nos boulevards du Montparnasse et de Port-Royal - et que cette plaine, en dehors des abords de la grand-route d'Orléans et du Petit-Montrouge, était fort peu peuplée. Néanmoins, ce furent quelque 500 habitants de plus, en provenance du Petit-Montrouge et "des maisons circonvoisines situées dans la plainte de Montrouge" qui, le 29 juillet 1790, vinrent s'unir par fusion avec le Grand-Montrouge. L'ensemble donnait une population d'environ 12.000 montrougiens, base possible d'une future petite ville. Mais la "grande histoire" en disposa autrement...

On était alors en 1790, et la longue période de la Révolution et de l'Empire - un quart de siècle - allait laisser à d'autres nations les clefs du commerce mondial.

Toutefois, notre Petit-Montrouge bénéficiait d'un important avantage : d'une étendue bien plus importante que notre quartier actuel du même nom, son axe était la grand-route d'Orléans, l'une des principales voies commerciales de France et d'Europe, avec, notamment, les énormes charrois des blés de la Beauce.

R.-L. C

21 août 2009

(I) Les chemins de traverse

 

La ligne droite n'est pas toujours le moyen adéquat pour découvrir un pays ou une ville. Le chemin de traverse est cette échappée qui brise les habitudes, le train-train, la paresse. Il permet de découvrir des horizons inconnus, il délivre les choses de leur état de réserve pour nous révéler leurs ombres secrètes. Il ouvre les portes à l'imaginaire, source d'émerveillement, il favorise la poésie du voyage, il flirte avec l'aventure.

Notre arrondissement avec ses rues, ses avenues et ses impasses peut-il être « traversé » en dehors de toute ligne droite ? Oui, sans doute, à condition que la curiosité nous accompagne, que le goût de l'insolite, la fantaisie du regard, la surprise de l'émotion ou tout simplement le geste gratuit qu'offre la poésie cachée sous le boisseau des apparences, se révèlent.

Les textes courts qui suivent pourront peut-être inciter le lecteur à visiter nos quartiers avec un œil nouveau, une approche originale de notre environnement urbain, et pourquoi pas lui permettre de nous confier ses découvertes sous la forme de textes que lui-même aura écrits, et que nous pourrions éventuellement publier. Alors, bonne promenade, nous attendons votre moisson d'impressions.              R.R

 

Qu'est devenu l'ancien chemin de Chevreuse ?

Ici, plane les ombres et le chant

de Jean Moulin le résistant.

La route est toujours droite pour celui qui accepte le sacrifice.

***

Place Hélène et Victor Basch

le clocher de l'église Saint-Pierre

régule la circulation à la verticale

d'un essaim d'automobilistes énervés.

***

Impasse du Rouet, le long du mur décrépi de l'ancienne auberge

s'ouvre le volet d'une fenêtre aveugle.

Alors, le temps passé s'enfuit

à bord d'un nuage célibataire et nostalgique.

***

Je ne sais si le jardin partagé de la rue de Coulmiers

fleurira le ciel de roses et de lilas,

mais je sais que la salade et la fraise

se portent bien et sont ici à leur aise.

***

20 août 2009

A la recherche de l'âge d'or


Une comédie musicale de G. Feydeau

du 17 au 29 aout 2009  à 19h 30

 

RRGR Cie

Monsieur Follentin n'aime pas son époque. Employé aux Affaires étrangères, il a hérité d'une somme
importante, mais il l'a en grande partie dépensée. Les contributions l'assomment et son collègue Bienencourt
comble des malheurs, l'a trahi... il lui a pris le poste de chef de bureau qu'il convoitait et qu'on lui avait promis!
Non, ça ne va pas bien dans son époque, ce début du XXe siècle, 1905, pour être exacts. Il rêve de la quitter
et Le Temps va exaucer son souhait...

la pi èce

L'Age d'or est une pièce extravagante, démesurée, onirique. Trop longue, impossible à mettre en scène, entend-t-on ici
et là, à moins d'avoir des millions, une distribution plus que nombreuse, des décors « babyloniens...»
Et si ce n'était pas tout à fait vrai ? Si cette pièce était surtout une ode à l'acteur, à sa capacité à tout jouer, à nous rendre
visible, par sa seule présence, son corps, ses déplacements dans l'espace, villes, maisons, jardins, la Cour, le Roi, le
passage du temps et le Temps lui même ? Partant de là, nous mettons l'acteur au centre du projet. Sans décors.
pourqu oi «l'âge d'or» ?

Les raisons pour lesquelles on a envie de se confronter au texte d'un auteur sont souvent plus mystérieuses qu'on ne
le pense. Surtout si, comme c'est mon cas, on est soi-même auteur et on met en scène en priorité ses propres pièces.
J'avais envie d'explorer les mécanismes d'un «classique du rire», d'un auteur chez qui le rythme et le mouvement sont
les rois : au XXe siècle, qui mieux que Feydeau ?

«C'est le mouvement qui constitue le véritable secret de Feydeau. L'auteur en était alors parfaitement conscient puisqu'il
y voyait « la condition essentielle du théâtre » et par suite le principal don du dramaturge ». Henri Gidel
Et je voulais continuer à creuser les thèmes qui me tiennent à coeur depuis toujours et habitent tous mes spectacles: la
recherche d'un monde meilleur, le temps qui passe, l'espoir. En nous divertissant, Feydeau aborde ces sujets, légèrement,
en plongeant ses héros dans une quête affolée et drôle de ce mythique «âge d'or» où l'humanité était heureuse,
L'atmosphère libre, comme dans les rêves, que le texte propose, propice à tous les délires, est un formidable outil pour
inventer un spectacle qui navigue dans les époques et dans les genres, avec j'espère, une grande et jouissive liberté.
Le spectacle

Depuis des années, dans le prolongement de mon travail à l'École Jacques Lecoq, je mène avec des acteurs et musiciens
une réflexion axée sur la pratique, à propos de l'acteur-inventeur: d'espaces, de personnages, de mondes. Nous
avons eu le désir d'associer plus étroitement de jeunes acteurs à ces recherches et j'ai invité mes élèves sortant cette
année de Lecoq, à participer au travail et aux représentations pour une « sortie d'école » de la promotion 2009.
Onze élèves ont accepté le défi. Ils rejoindront les acteurs avec qui je travaille d'habitude, et ensemble nous allons partir
à la recherche de l'âge d'or... sans « décors babyloniens », mais, il est vrai, avec une distribution importante : ils seront
18 en scène. Ils joueront tout, personnages et décors.
Très libre adaptation d'après l'Âge d'or de Georges Feydeau

Adaptation et mise en scène Susana Lastreto
musique originale Annabel de Courson et Jorge Migoya
avec Bernadette Le Saché, François Frapier, Hélène Hardouin, Annabel de Courson, Jorge Migoya, Serge
Djen, Jean Soumagnas et les élèves de la promotion 2009 de l'Ecole Jacques Lecoq : Julia Gwynne, Selena
McMahan, Ioana Jarda, Sigrid Mettetal, Tessa Hays-Nordin, Livia Arditti, Rémy Vachet, Marie Pierson,
Camille Blouet, Amber Minogue, Signe Erichsen
Scénographie et costumes: S.Lastreto aideé par C.Boulicaut
Lumière: Léon Viallaret

On gardera à la pièce son genre de comédie musicale voulu par Feydeau. Les partitions d'origine
ayant été perdues, nous aurons toute liberté pour inventer une musique originale contemporaine.
Annabel de Courson et Jorge Migoya en seront les compositeurs et principaux interprètes.
Et j'espère que l'on rira beaucoup, car c'est tout de même le but de Feydeau, que nous respectons,
nous qui résistons à la fameuse crise avec nos rugissements et nos rires: Groupe Rires, Rage

19 août 2009

Inconnus et oubliés dont les noms sont inscrits sur nos murs : Henri LIORET ( 1848 -1938)

L'homme auquel nous consacrons cette "microbiographie" mériterait assurément le titre de prince des Oubliés. Et, pourtant, au cours d'une vie de huit décennies (abstraction faite de ses années d'enfance), il déploya une si prodigieuse activité que nous devons nous borner à une énumération chronologique :

Fils d'un horloger de Moret-sur-Loing (où il naquit en 1848, aube des temps modernes), il est élève dès sa 14e année à l'Ecole d'Horlogerie de Besançon et en sortira premier en 1866.

    Il "monte" alors à Paris et, vers la fin du Second Empire, il est à la tête d'un très important atelier d'horlogerie rue de Turbigo, où il emploie de nombreux ouvriers spécialistes.

      Après 1875, il installe dans notre Arrondissement une véritable petite usine en un bâtiment épargné par l'incendie (1868) de l'imprimerie de l'Abbé Migne, au N° 18 de la rue Thibaud.

        L'année 1893, il est chargé par le gouvernement de construire une pendule indiquant heures, jours, mois et saisons, qui sera offerte au Tsar Alexandre III en visite à Paris.

          La même année, il rend parlante la célèbre poupée "Jumeau" (du nom même du fabricant de ce jouet). Enregistrement sur cylindre, puis disque à gravure latérale.

            En 1894, Lioret sort le Lioretgraph : premier phonographe produit en France.

            photoEUREKAressort.jpg

              Les années de la fin du XIXe siècle et les premières du suivant, il travaille avec les Gaumont, Pathé, Laudet, Maret, Marage, Rousselot et Maréchal à des appareils pour toutes sortes d'enregistrements.

                Mentionnons encore en 1896 une des plus géniales inventions de ce pionnier hors pair : grâce au procédé de la galvanoplastie, il permet l'enregistrement à l'infini de la parole en continu au lieu de la production disque par disque. On a pu dire que Lioret avait été le précurseur du microsillon...

                  A l'Exposition universelle de 1900 (Paris), Lioret présente des disques d'enregistrement de la voix extrêmement perfectionnés par rapport aux cylindres primitifs. Toutes les vedettes du spectacle viendront chez Lioret pour y déposer leurs "archives vocales".

                    Après ce grand succès sur le plan international, Lioret transfère son établissement de la rue Thibaud au N° 270 du boulevard Raspail, toujours dans notre 14e arrondissement.

                      En 1911, associé avec Ducretet, il concentre ses recherches sur la réalisation du film parlant.

                        Pendant la Grande Guerre, il met au point des appareils permettant de repérer la position des canons ennemis ; puis, d'autres, celle des sous-marins...

                          Honnêtement cité dans le Grand Larousse encyclopédique, Henri Lioret est absent des autres ouvrages publiés en France avec même vocation. Mais il est salué de la mention bien justifiée : "Promoteur de l'industrie phonographique française" dans le "Dictionnaire universel des noms propres" des Editions "Le Robert".

                          R.L.C.

                          18 août 2009

                          la Cité U et la maison de l'Italie

                          maison-l-italie-305159.jpg

                          Tardivement construite du fait de la guerre, la maison de l'Italie fut inaugurée en janvier 1958. Sa belle architecture, fidèle aux années 30, est signée Portaluppi et Klein.

                          Typiques de l'Italie, les arcades du rez-de-chaussée, le fronton qui couronne le corps d'entrée, le porche à pilastres rappellent le style de ce merveilleux pays. Quelques fragments de ruines antiques placés dans le jardin, des pierres sculptées par Mario Nieddu ajoutent à l'ambiance romaine.

                          C'est à un "comité pour la maison italienne de l'étudiant à Paris" que revient l'initiative de cette construction. Le professeur Quaroni, fondateur de ce comité, réunit en 1953 les fonds en grande partie offerts par le Rotary italien.

                          Cette maison comporte 70 chambres et a été restaurée en 1981. C'est un peu de l'Italie dans le parc de la Cité.

                          S.E.

                          17 août 2009

                          Au village Reille...

                          Habitants du XIV ème, peut-être vous est-il arrivé, venant déjeuner au self-service de l'avenue Reille, ou encore lors de la fête du quartier Montsouris, de traverser ce que les sœurs qui y vivent, appellent le « village Reille ».

                          Ces sœurs sont des Franciscaines Missionnaires de Marie (un sigle ! FMM). Elles appartiennent à une famille nombreuse ( 7700 membres de 76 nationalités ) répandue dans 77 pays des cinq continents.

                          Hélène de Chappotin - Marie de la Passion,  a été leur fondatrice ; elle fut béatifiée à Rome, le 20 octobre 2002

                          Hélène de Chappotin, qui est-elle ? Une Nantaise qui a vécu dans la deuxième moitié du 19ème siècle  (1839 -1904) et qu'une suite d'événements, préparation familiale, joies et épreuves, envoie comme jeune religieuse inexpérimentée dans une mission du sud de l'Inde (Madurai), et conduit à fonder un Institut missionnaire.

                          A celui-ci, elle a légué ses intuitions personnelles bien franciscaines d'ouverture à l'universalité du monde et de l'Eglise, de justice et de paix, de présence, de solidarité avec les plus démunis ; et surtout d'une vie missionnaire prenant sa source et son dynamisme dans la prière et l'Eucharistie.

                          Aujourd'hui, la mission est au bout du monde comme au coin de la rue !

                           

                          16 août 2009

                          Charles Louis du Couedic de Kergoualec ( 1739 - 1780)

                          Inconnus et oubliés

                          Dont les noms sont inscrits sur nos murs

                          kergport.jpgLe nom de cet héroïque marin (qui donna une ultime victoire navale à notre pays, dans les dernières années de l'Ancien Régime), pose plusieurs problèmes d' onomastique, car on y discerne la présence de diverses racines dont la "cohabitation" n'est pas évidente. Ce qui est certain, c'est que le mot "du", qui précède le patronyme "Couédic", n'est pas l'article français contracté ("de le"), mais bien l'adjectif breton qui signifie "noir" ; tandis-que, dans "Couédic", on trouve la racine du mot "ed", c'est-à-dire "blé"...

                          L'administration municipale, auteur de la "Nomenclature officielle des Voies publiques et privées" de Paris a, de toute façon, tranché le problème à sa façon, en dénommant "rue du Couédic" (tout court) notre rue du 14ème, en 1864... Mais, dans le texte de l'articulet intitulé pompeusement "historique", soit deux lignes, elle a tenu à développer les titre, nom et qualité de notre vaillant Breton : "Vicomte Charles Louis du Couédic de Kergoualec". Toutefois, le Grand Larousse encyclopédique ne le titre que chevalier, et orthographie avec un R final (et non un C) son petit domaine patrimonial...

                          Né en 1740, notre chevalier du Couédic était lieutenant de vaisseau en 1779, après vingt cinq années de mer, mais commandait une frégate, "la Surveillante". Par un beau matin d'automne - le 7 octobre - en pleine Manche, il vit une frégate anglaise, mettre le cap sur lui. Les deux vaisseaux étaient d'égale puissance de feu, et, s'observant depuis des mois, s'apprêtaient à engager le combat à la première occasion. Le vaisseau anglais était "le Québec", sous les ordres du commandant Farmer, excellent officier, expérimenté comme du Couédic. Deux cent soixante-dix hommes armaient chacun des deux vaisseaux.

                          surv1.jpgLe combat des deux navires (tableau de George Carter) dura tout le jour. Un boulet français bien placé finit par faire sauter la soute à munitions du "Québec" et couler ce vaisseau.

                          Du Couédic, atteint de multiples blessures, parvint à ramener sa "Surveillante" à Brest : ce n'était plus qu'une quasi-épave, maisl'étendard de la France y pendait encore sur un mat de fortune...
                          Louis XVI fit du Couédic Capitaine de vaisseau, mais ce grand marin ne survécut que quelques mois à sa victoire (printemps 1780).

                          R.- L. C

                          15 août 2009

                          CARIF. Ile-de-france

                          Le grand bâtiment de brique, sis au n°16 de l'avenue jean Moulin , a retrouvé des couleurs et une vie, après une longue période un peu triste d’abandon... mais quelle vie ? Celle d’une Société ? Il s’agit en fait du CARIF, Centre d’Animation, de Ressources et d’Information sur les Formations en Ile de France. Ce lieu est ouvert essentiellement aux professionnels de la Formation et de l’Insertion. Il est financé par l’Etat et le Conseil Régional.

                          Pour le grand public, une adresse Internet reprend toutes les données concernant les formations subventionnées par l’Etat et la Région : SITE INTERNET: www.carif-idf.org.

                          14 août 2009

                          Histoire de l'avenue jean Moulin

                          Indiquée en 1730 sur le Plan Roussel, sous le nom de « Grand chemin de Chevreuse », cette voie a ensuite porté celui d’Avenue de Châtillon, avant de recevoir celui du fondateur du Conseil National de la Résistance, Jean Moulin (1899-1943). Elle part de la place Victor Basch, aboutit Boulevard Brune et mesure 670 mètres (vous pouvez vérifier !)

                          Coïncidence tout à fait fortuite mais bien venue, il se trouve que ce quartier ne possédait pas moins de 60 moulins depuis le13ème siècle : le grain venait des plaines du sud de l’Ile de France : Brie et Beauce. Parmi les plus célèbres : Les moulins de Sans souci, Du Fort-Vestu, du Moque souris, de la Marjolaine, du Bel Air, de l’Alouette, des Lapins, et bien sûr, notre Moulin Vert sis à l’emplacement actuel du restaurant du même nom. Le seul rescapé siège toujours dans le cimetière de Montparnasse et se nomme « le Mouliniste » Il est surprenant de découvrir que ces moulins faisaient en plus office d’auberges ou de cabarets.

                          D’après ‘’Vie et Histoire du 14ème’’de L.R.C.

                          13 août 2009

                          Les seniors lisent au mois d'aout

                          Il est de tradition dans le XIV° que l’été durant, tous les seniors de l’arrondissement sont invités à lire. Pour cela la bibliothèque Vandamme, située sur l’avenue du Maine propose aux personnes âgées, un service de portage de livres à domicile. Les commandes se font par téléphone et les documents – livres et magazines- sont délivrés gratuitement à domicile, par l’intermédiaire de jeunes bénévoles faisant partie du service civil volontaire. A noter que la prestation du portage est uniquement réservée aux personnes ayant plus de 60 ans.

                          - Bibliothèque Vandamme, 80, avenue du Maine – 75 014 – Tél : 01 43 22 42 18

                          12 août 2009

                          La résidence Avicenne à la Cité U

                          Anciennement Maison de l'Iran, la Résidence Avicenne est le dernier bâtiment construit à la Cité Universitaire.

                          avicennesb_1.jpg
                          En octobre 1961, le Shah d'Iran posa la première pierre et rappela à cette occasion les liens culturels unissant son pays à la France et comment la diffusion de la langue française, au 19ème siècle, ouvrit son peuple à de vastes connaissances occidentales.

                          Confiée d'abord à deux architectes iraniens, la réalisation du bâtiment se vit adjoindre un ingénieur-conseil, René Sarger, un plasticien-conseil, André Bloc, et un architecte chargé de l'exécution, Claude Parent.

                          L'inauguration eut lieu en octobre 1969 par le Shah accompagné de son épouse Farah Dibah qui connaissait bien la Cité pour y avoir séjourné durant ses études en France.

                          Mais rapidement, la politique, au sein de cette réunion d'étudiants opposés au régime du Shah, obligea la fermeture de la Résidence qui fut alors complètement abandonnée par l'Etat iranien.

                          Reprise par la Fondation Nationale de la Cité Universitaire, elle fut réouverte en 1972 sous le nom d'Avicenne, en hommage au grand savant persan ( médecin, philosophe, 980 – 1037).

                          Une cafétéria, une salle de réunion, 100 chambres réparties en deux groupes de quatre étages dans un cadre typique, les étudiants ne se sentent pas dépaysés.

                          S.E.

                           

                          10 août 2009

                          De la Croix des Sages au puits salé

                           

                          Un lieu-dit, c'est, exprimé par un mot ou plus généralement un groupe de mots, un souvenir qui se perpétue, un parfum du passé qui persiste, la survivance poétique de décors ou d'êtres disparus. C'est un peu une main tendue par les générations mortes aux générations vives, une formule à la fois évocatoire et invocatoire

                          Dans l'essai d'inventaire de ce qui subsiste de notre patrimoine en appellation de lieux-dits dans le 14ème, nous avons commencé par un sujet demeuré populaire : les moulins.

                          Nous restons dans le voisinage des moulins pour examiner, du haut du clocher de Saint Pierre de Montrouge, un véritable nid de lieux-dits : nous sommes ici à celui des "Quatre Chemins", appellation qui désignait le carrefour de la route d'Orléans avec ses deux bras Nord et Sud ; de la Chaussée du Maine, ouverte par le duc du Maine, fils naturel de Louis XIV, pour se rendre à son château de Sceaux , et de la route de Chartres, dite aussi de Chevreuse. C'est la grande rocade de la rue d'Alésia qui est venue, sous le Second Empire, ajouter ses deux bras Est et Ouest au carrefour initial.

                          Mais un nom beaucoup plus ancien avait été celui du lieu-dit la "Croix des Sages". Celle-ci était implantée, pense-t-on, là où se trouve le parvis de notre église Saint Pierre du Petit-Montrouge, et il y a probabilité qu'il s'agissait de celle qui fut rompue là en Nivôse An II.

                          Deux puits, de dates très anciennes, se trouvaient non loin de là, et leurs noms restèrent longtemps attachés au lieu de leur situation après leur suppression : c'étaient le "Puits rouge" et le "Puits salé". Le nom du premier était à l'origine celui d'un estaminet de rouliers ; il était situé à la jonction de l'avenue du Général Leclerc et de l'avenue Jean Moulin *. Son nom fut repris par divers commerces avant de disparaître, après avoir été mentionné au cadastre. La couleur rouge était certainement une allusion à la terre du sol montrougien, comme le démontrent tous les travaux entrepris sous nos trottoirs. Quant au "Puits salé", il se trouvait de l'autre côté de l'avenue du Général Leclerc, immédiatement après l'église Saint Pierre. Il était situé au fond d'une courte impasse dite : "Rue du puits salé", donnant accès au magasin de fers d'une grande quincaillerie. Comblé dans ses profondeurs, il devait, dit-on, son nom au salpêtre revêtant ses parois.

                          R.-L. C

                           

                           

                          09 août 2009

                          D'un moulin à l'autre - Défense et illustration de nos anciens lieux-dits

                          Une promenade conduite par l'imaginaire nous fera découvrir un sujet demeuré populaire, celui des moulins qui longtemps ont été présents dans le 14ème

                          Il faut savoir que le nombre de ceux-ci, sur notre territoire, atteignit au cours des siècles, une bonne soixantaine. Une trentaine, plus ou moins exploités, subsistaient encore vers le premier tiers du 19ème siècle. Les minoteries, véritables usines à farine, les supplantèrent dans l'irrésistible mouvement de mécanisation qui caractérisa cette époque. Sur tant de moulins, seuls deux ou trois ne furent pas démolis : le moulin d'Amour (actuelle rue Ernest Cresson) qui devint un atelier de photographie (1) et le fameux moulin de la Charité, dit aussi "Moulin moliniste" (celui-ci très bien restauré il y a quelques années) dans le cimetière Montparnasse.

                          Nos voies, au hasard des décisions administratives, ont contribué à la préservation des appellations de plusieurs des lieux-dits correspondant à des moulins. Curieusement, une rue a disparu avec son moulin, celle dite du "Moulin de Beurre" ; tandis qu'une autre rue dite du "Moulin des Lapins" (2), était créée de toutes pièces dans l'aménagement de la ZAC Didot (1996), à hauteur du numéro 138 de la rue du Château.

                          Il est  regrettable que le beau nom de la rue du Moulin de Beurre, attestant de la qualité de la farine produite là jadis, n'ait pas été repris pour un ensemble immobilier nouveau du voisinage. A Plaisance, en revanche, la rue du Moulin de la Vierge, qui subsiste heureusement, a donné son nom (de même qu'une boulangerie) à un groupe de bâtiments modernes. La pérennité du lieu-dit semble ainsi être assurée.

                          Dans le quartier du Petit-Montrouge, la rue du Moulin-Vert pose problème. Cette voie de près de 700 mètres, qui relie très bizarrement l'avenue du Maine à la rue de Gergovie, mémorise certes un ancien moulin devenu une guinguette, mais il n'est pas démontré, à notre humble avis, que celui-ci se trouvait sur le généreux tracé que lui accorda Haussmann en 1863. En outre, elle est fréquemment confondue avec le célèbre cabaret des Romantiques de la Mère Saguet (qu'on peut vraisemblablement situer vers notre actuelle rue du Texel). Quoi qu'il en soit, des restaurateurs ont repris à diverses époques la dénomination du Moulin Vert sur leur enseigne, sous le patronage officiel de la rue par la Ville, et nul ne la  leur a contestée. Le Moulin de la Marjolaine - au joli nom - disparu de longue date, a néanmoins survécu jusqu'à nos jours dans l'enseigne d'une boulangerie, à la pointe constituée par la jonction des rues de la Tombe-Issoire et du Père Corentin.

                          Bien peu de passants se doutent que le passage de la Tour de Vanves, entre l'avenue du Maine et la rue Asseline, perpétue le souvenir du corps d'un moulin ayant depuis si longtemps perdu ses ailes, que son nom même était sorti de la mémoire collective : autre lieu-dit qui perdure comme un fantôme, grâce à la plaque bleue de l'une des plus modestes voies du 14ème (120 mètres de long, 3,80 mètres de large).

                          Il y a lieu de remarquer que l'industrie moderne, et notamment les minoteries mentionnées plus haut, bien que remontant à plus de 150 ans,  n'ont pas suscité l'apparition de noms de lieux-dits. C'est le cas, dans notre 14ème, des Grands Moulins de Montrouge, disparus dans l'entre-deux-guerres, dont la raison sociale, susmentionnée, ne permet qu'aux plus âgés de nos concitoyens, de se remémorer l'emplacement.

                          R.L.C.

                           

                          08 août 2009

                          la Mairie de Paris propose des métiers et des formations

                          Si vous cherchez du travail, sachez que la Mairie de Paris propose un large choix de métiers et de formations


                          Des milliers de personnes trouvent chaque année une place dans l’administration de la Ville.

                          Pourquoi pas vous ? Découvrez la diversité des métiers qui contribuent au service public parisien. Ils vous sont présentés sous forme de fiches détaillées. La collectivité recrute avec ou sans concours. Dans le premier cas, vous trouverez en ligne le calendrier et les conditions d’inscriptions. À voir aussi, les statuts et les avantages des personnels, ainsi que la politique de ressources humaines.

                          La Ville de Paris recrute, chaque année, plusieurs milliers de personnes, le plus souvent par la voie du concours et, dans certains cas, par examen professionnel...

                          http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=92

                          07 août 2009

                          la Boîte noire de Darwin

                           

                          ( l'Intelligent Design)

                          de Michael  B. BEHE

                          Dans ce premier  livre -« darwiniquement incorrect », un grand biologiste américain - le père de l'Intelligent Design, démontre, en s'appuyant sur les dernières découvertes en biochimie, que les mécanismes de base de la vie ne sont pas issus d'un processus aveugle, mais témoignent d'une conception intelligente.

                          Jusqu'à Darwin, l'existence des êtres vivants prouvait celle d'un concepteur intelligent de la vie. Darwin a montré que des forces aveugles comme le hasard et la sélection naturelle étaient capables d'expliquer une série de caractéristiques de ces êtres vivants. Dès lors, l'hypothèse d'un concepteur intelligent disparaissait du champ de la science. Mais alors, on ignorait tout des mécanismes de base de la vie, qui sont mieux connus depuis quelques décennies.

                          L'auteur multiplie les exemples montrant que des mécanismes aveugles et non programmés ne peuvent rendre compte des bases de la biochimie.

                          Eliminée provisoirement par Darwin et ses successeurs, l'hypothèse selon laquelle la vie, comme toute technologie, serait le résultat d'une conception intelligente, est réintroduite. Il ne s'agit en aucune façon de soutenir un créationnisme naïf, l'auteur croit totalement en l'existence d'un ancêtre commun à tous les êtres vivants, et rejette l'idée de création séparée des différentes espèces. Il ne s'agit pas non plus d'une retour en arrière, puisque cette conclusion est fondée sur les résultats les plus récents des sciences de la vie, et non pas sur leur négation comme chez les créationnistes.

                          En développant ainsi la thèse que les systèmes de base de la vie n'ont pas pu être le résultat d'un processus aveugle, Behe a donné naissance au mouvement de l'Intelligent Design. Vendu a des centaines de milliers d'exemplaires, cet ouvrage a créé un débat qui n'est pas prêt de s'arrêter. Pour informer le public de façon complète, il sera publié en même temps que l'ouvrage de Kenneth Miller, A la recherche du Dieu de Darwin, qui défend avec force le darwinisme et montre comment celui-ci peut être compatible avec une vision religieuse du monde.

                           

                          Michael Behe est biochimiste et professeur de biologie à l'Université Lehigh de Pennsylvanie. C'est le premier scientifique de ce niveau à avoir affirmé que les mécanismes de la biochimie dévoilés par la science moderne indiquaient que la vie était le résultat d'une conception intelligente, contribuant ainsi à créer le mouvement de l'Intelligent Design, dont il est la principale figure sicentifique.

                          Ed. de la Renaissance - 420 pages - prix : 22 €  . Parution prévue le 3 septembre.

                           

                          06 août 2009

                          le Moyen Age s'installe rue Friant

                           

                          La surprise est offerte à tout promeneur qui remonte la rue Friant vers la porte de Montrouge, lorsqu'il découvre « l'Echoppe médiévale », boutique modeste sans doute, mais qui recèle en son sein moult trésors insolites qui se rapportent tous à l'époque moyenâgeuse, dont nous avons tous perdu les traces visuelles.

                          Ici, nous faisons un bond en arrière de mille ans ! Dès l'entrée, nous sommes accueillis par une armure... une vraie ! et le local exigu regorge de blasons, d'étains, de tapisseries, de vêtements et de bijoux qui fascinent l'œil autant que l'esprit. La première surprise passée, vous êtes tenter d'échanger sur le champ vos habits contemporains pour ceux que portaient les preux chevaliers, les manants et les dames aux atours festonnés. Vous voilà, sans vous en rendre compte, portant déjà un heaume rutilant...Vous ne vous êtes aperçus de rien et cependant, vous avez changé de millénaire. Vous êtes dans une autre époque.

                          « L'échoppe médiévale » est au 10 de la rue Friant. Son téléphone (lui, est résolument contemporain) est : 01 45 49 12 71. ainsi que le site Internet : www.echoppemedievale.com

                          R.R

                           

                          05 août 2009

                          Au FIAP Jean Monnet, une soirée samba !

                          Soirée Samba, jeudi 6 août 2009 à 20h30 au FIAP Jean Monnet

                          Concert live de musique brésilienne : jeudi 6 août 2009 à 20h30 dans le grand hall du FIAP

                          Venez nombreux danser sur des sons latino ! Le FIAP organise la soirée Samba de l’été !

                          Soirée « jeux géants » : Mardi 11 août, à 19h30 sur la terrasse ou dans le hall du FIAP Jean Monnet

                          Les jeux, c’est BIEN…en géant, c’est MIEUX !

                          Le FIAP vous invite donc à découvrir de nouveaux jeux géants en bois, pour les GRANDS, comme pour les plus petits…

                          FIAP Jean Monnet - 30 rue Cabanis - 75014 PARIS http://www.fiap.asso.fr/

                           FIAP jean Monnet : 30 rue Cabanis - 75 014-

                          Cinéma en plein air au parc Montsouris les 7 et 15 aout 2009

                          Le festival « Au Clair de Lune », organisé par le Forum des images, propose des projections gratuites de films en plein air. Les 7 et 15 août, assistez aux projections des films « Ariane » et « Renaissance » au parc Montsouris.

                          Vendredi 7 août à 21h30 : « Ariane » de Billy Wilder
                          avec Audrey Hepburn, Gary Cooper États-Unis / fiction 1957

                          Fille d’un détective privé spécialisé dans les histoires d’adultère, la jeune Ariane s’éprend d’un quinquagénaire américain, Don Juan notoire, que son père a pris en filature… Cette comédie romantique et raffinée est sans doute, de toutes celles réalisées par Billy Wilder, celle qui rend le mieux hommage à son maître en cinéma : Ernst Lubitsch

                          Samedi 15 août à 21h30 : « Renaissance » de Christian Volckman France / animation 2006

                          Dans un Paris futuriste dominé par une multinationale de soins de rajeunissement, une brillante généticienne est enlevée. Le policier chargé de l’enquête se trouve plongé au coeur d’un complot… Nouveau fleuron de l’animation française, ce thriller d’anticipation haletant, au noir et blanc contrasté, conjugue avec brio les techniques de 3D et de capture de mouvements.

                          Parc Montsouris (entrée à l'angle des rues Nansouty et Reille). T3 et RER Cité Universitaire.

                          Forum des images Tél. 01 44 76 63 00

                          Du cirque à la Cité U jusqu'au 9 aout


                          C’est le cirque au Théâtre de la Cité Internationale avec « Autres pistes » de Kitsou Dubois. La chorégraphe réunit une belle troupe de circassiens pour une série de spectacles de haute voltige : aérien, mât, jonglage, acrobatie, clown !

                          Mât chinois, diabolo, équilibre, clown, main à main... Formes courtes présentées par la chorégraphe Kitsou DUBOIS dont le travail est marqué par ses recherches en apesanteur.
                          Un programme cirque qui se reconfigurera au fil de l’été avec des propositions changeantes, en plein air ou dans les salles, en fonction des artistes et de la météo.


                          Restauration conviviale de rigueur et billet couplé donnant accès à la piscine de la Cité internationale. Une façon de vivre l’été à la Cité. En partenariat avec Paris quartier d’été.

                          Sur présentation de leur billet pour « Autres pistes », les spectateurs bénéficient d’une entrée gratuite à la piscine et un accès aux terrains de tennis de la Cité Universitaire. De même, les spectateurs bénéficient gratuitement d’ateliers d’initiation aux arts du cirque en famille sur les pelouses de la Cité.

                          Théâtre de la Cité Internationale 17 boulevard Jourdan. RER ou T3 Cité Internationale.
                          Tarifs : 18 €, 14 € pour les seniors et habitants du 14e, 10 € pour les moins de 30 ans et 5 € pour les moins de 12 ans. Liens : Théâtre de la Cité Internationale http://www.forumsirius.net/orion/citei.phtml?kld=2

                          14:47 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cité u |  Facebook | |  Imprimer |