29 août 2008
La journée des dupes au Théâtre 14
« Depuis l’entrée de Richelieu chez Marie de Médicis, tel Ruy Blas et son célèbre –Bon appétit Messieurs !- jusqu’au coup de théâtre que constitue le soudain ralliement de Louis XIII à ce prélat qu’il déteste, tout est là pour tenir le spectateur en haleine. Ajoutons à l’intrigue fort pittoresque : Richelieu, glacial et implacable, mais aussi angoissé, vulnérable, et finalement très humain ; Marie de Médicis, passionnée, forte en gueule, parfois risible quand elle jure en italien, Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, si seule, si révoltée, rêvant d’un grand amour auprès de Gaston d’Orléans, frère du roi, ce bellâtre qui conspire dans l’ombre ; Louis XIII, si seul lui aussi, timide, malade, mais plus intelligent, plus courageux qu’il ne lelaisse paraître ».
Théâtre 14 – 20 avenue Marc Sangnier – 75014 Paris – métro : Porte de Vanves. Bus 58, 95 et tramway.
- Représentations du 9 septembre au 25 octobre.
- Réservations : 01 45 45 49 77, du lundi au samedi de 14 heures à 18 heures - 27€ ou 19€ adhérents
09:55 Publié dans Théâtre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : théatre 14, 75014, paris 14, theatre 14, Jacques Rampal, Journée des dupes | Facebook | | Imprimer |
27 août 2008
Forum de rentrée
- Tout connaître de la vie de l’arrondissement, s’informer des écoles et des crèches dans le quartier.
- S’informer au sujet des activités sportives organisées par la Ville, l’Office du Mouvement sportif et les clubs de l’arrondissement.
- Rencontrer les artistes et ceux qui contribuent à la vie culturelle, afin de se renseigner sur les activités proposées dans le 14ème.
- Comprendre la démarche du développement durable engagée par la Ville, découvrir les initiatives locales et apprendre les écogestes à adopter.
- Connaître les activités de loisirs ou de soutien scolaire destinées aux écoliers et aux jeunes.
- Dans le cadre des instances de Démocratie locale, s’engager dans la vie associative et contribuer à la vie citoyenne du 14ème.
- Si vous disposez de temps ou si vous désirez vous investir dans une association, vous pourrez laisser vos coordonnées et préciser les questions qui vous intéressent ainsi que vos heures de disponibilités. Les associations à la recherche de bénévoles recevront votre demande de participation au bénévolat, et vous pourrez également consulter les offres proposées par ces mêmes associations sur : mairie14.paris.fr
- Si vous êtes isolé, dans l’urgence ou dans la précarité, vous pourrez obtenir des informations sur la solidarité insertion.
Enfin vous pourrez rencontrer des représentants des services publics, ceux qui nous facilitent la vie au quotidien.
06:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informations citoyennes, mairie du 14e | Facebook | | Imprimer |
24 août 2008
Antoine Chantin, un jardinier, une rue
Nos rues du 14ème, à travers les plaques bleues situées à chacune de leur entrée, nous annoncent le nom de personnalités parfois célèbres, et parfois totalement inconnues. Ainsi, il en va de Antoine Chantin qu’on nous désigne comme « ancien propriétaire du terrain ». Définition bien vague et imprécise. En fait, il exerçait, comme de nombreux confrères installés sur le territoire du Petit Montrouge la profession d’horticulteur et de pépiniériste. Il faut savoir, que les territoires des communes limitrophes de Paris, situées hors le « Mur des Fermiers Généraux », construit à la fin du 18èmeème lors de leur annexion en janvier 1860. Beaucoup d’entre eux étaient réservés à l’horticulture. siècle, comportaient de vastes terrains qui furent intégrés progressivement à notre 14ème.
Antoine Chantin était né en 1815 à Verzé près de Macon. Il débute son éducation horticole à Saint Clément près de son lieu de naissance. Successivement employé à Paris où il prend un poste d’attaché à l’établissement de Fromont il travaille ensuite à la société d’horticulture hollandaise du boulevard Montparnasse, puis est embauché au jardin de l’Ecole de Médecine de Paris et au jardin royal des Plantes.
En 1841 à 26 ans, il est à la tête des cultures des frères Cels. Passionné par les plantes, il s’oriente vers des essais de multiplications de celles-ci, et plus particulièrement de celles qui requièrent une multiplication difficile. En 1847, il rachète boulevard des Gobelins l’Etablissement Keteleer et en 1857 il s’installe définitivement avenue de Châtillon (rue Antoine Chantin). En 1867, à la suite de l’exposition universelle, il est décoré de la Légion d’Honneur. En 1878, il est membre du jury et fournisseur des plantes fleuries pour les parterres de l’exposition. Il meurt en 1893. La Maison Chantin était spécialisée dans les plantes de serre : Caladiums, Palmiers, Cycadacées, Pandanacées et Fougères.
NDLR : documentation extraite du n° 44 de la Revue d’Histoire du 14ème ardt.
06:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Horticulture, histoire des rues du 14ème, Paris, Paris 14, Antoine Chantin | Facebook | | Imprimer |
22 août 2008
Mêmes causes, mêmes effets
Ou, bis repetita placent (on aime bien quand ça se répète)
Regardez cette photo, prise tout près de chez nous, dans la rue Héverlor bien connue. N’est ce pas l’image de la vie moderne, où on fait tout trop vite, sous pression?
Exemple typique : il faut aller vite, on charge un camion plus que raisonnable, à l’arrivée on lève la benne sans prendre le temps d’alléger le chargement. Celui-ci glisse sur l’arrière et le camion lève le nez, et le chauffeur monte à 3 mètres du sol.
Regardez encore ceux-là. Ils ont fait encore plus fort. Heureusement que le chauffeur n'était pas à bord, il aurait fallu aller le chercher à 12 mètres de hauteur!
Eh, se dit-on : voilà encore bien l’effet de la vie moderne. A l’époque du bourricot, sans camion, sans stress, ça ne risquait pas d’arriver ! Evidemment !
Quoique ! Quoique ! A y regarder de plus près, au temps du bourricot, ça n’arrivait pas ? Voire !
Par ces temps de morosité, il faut bien se distraire un peu de temps en temps !
A.C.
06:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : humour, Paris 14, gag, crash | Facebook | | Imprimer |
20 août 2008
les rues de nos quartiers: la rue Nansouty
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : histoire, Révolution française, 1er Empire, Restauration, Nansouty, napoleon | Facebook | | Imprimer |
18 août 2008
Le 15 août au Mont Souris
Sans doute, le silence y est pour quelque chose. Car Paris, aujourd’hui, est plongé dans l’atmosphère que l’on perçoit lors de la descente dans une crypte de cathédrale. Vos pas, dont l’écho rebondit de façade en façade, vous rappellent que vous êtes seul, vraiment seul, en remontant les rues Beaunier, Paul Fort ou Lacaze . Lentement, vous arrivez en haut du carrefour, là où la rue de la Tombe Issoire rencontre la place Jules Hénaffe, et où les réservoirs de la Vanne imposent leur masse comme celle d’un château féodal. Au-dessus, le ciel apparaît libre, tout à fait dégagé des immeubles qui, jusqu’ici l’emprisonnaient dans les couloirs étroits et sombres que faisaient les rues déjà précitées.
Ainsi, à partir de ce carrefour, la longue descente de l’avenue Reille, suit la pente que fait le versant de la vallée de la Bièvre. Elle vous emmène aux abords du parc, à l’entrée donnant sur l’avenue du président Coty. Ca y est, vous êtes soudain devant un tableau de Hubert Robert. De hauts arbres déploient leur chevelure, une vaste pelouse repose vos yeux, la campagne semble s’être introduite dans la ville. Et si vous remontez l’allée latérale à la rue Nansouty, vous arriverez à la lisière de la porte d’Arcueil. Ici, un lieu-dit : « les Grandes Bornes », marquait autrefois l’altitude la plus haute de la rive gauche de Paris, soit 80 mètres. L’aqueduc de la Vanne y débouche. De ce lieu, le panorama devait être immense, il y a quelques millénaires, puisqu’il surplombait la vaste cuvette de la Seine, et cela menait le regard vers son centre situé à plus de cinq kilomètres, ainsi que vers les collines de Montmartre et de Ménilmontant. Aujourd’hui la vue est bouchée ! Il faut se contenter d’un peu d’imagination…
Mais revenons à l’entré du parc, côté nord où nous étions arrivés. Si vous dirigez votre regard vers le sud, vous serez accueilli par une statuaire : « La Paix armée », statuaire posée sur une colonne très classique et qui jure une peu en ce lieu dédié à la nature. L’œuvre est de Jules Contan. Mais la vraie paix, vous l’appréciez d’une autre manière, car à cette heure matinale, vous êtes ce promeneur « solitaire », cher à Jean-Jacques !
Maintenant, si vous dirigez vos pas plus avant, il y a quelques années, vous auriez rencontré la copie du palais du bey de Tunis réalisée pour l’Exposition universelle de 1867. Mais ce palais fut rasé après qu’ un incendie ne le détruisît sans espoir de le voir reconstruit. Toujours dans la périphérie de ce lieu, à quelques pas, et dans le prolongement de l’axe fait par l‘Observatoire de Paris, la mire du méridien de Paris, érigée en 1806, sous Napoléon, se dresse, blessée dans sa chair, car les avatars de l’Histoire ont fait que le nom de l’Empereur fut effacé sous la Restauration.
Nos découvertes ne s’arrêtent pas là. Orientez votre promenade vers le lac, situé en contrebas de la ligne du R.E.R. que vous franchirez par un pont, tout près de la station « Cité Universitaire ». Dans l’intervalle vous aurez rencontré une cascade de « poupée » qui vous aura dispensé sa fraîcheurs tout en vous éclaboussant d’un brouillard de gouttelettes. Et sur le lac, vous rencontrerez canards, bernaches, poules d’eau et peut-être un cygne…
Votre visite se terminera peut-être en faisant un salut à « Guignol » où des rires d’enfant se feront entendre. Votre visite aura duré une heure, ou plus. Cette promenade arrive à son terme. Vous vous sentez bien, le ciel est pommelé de petits nuages. Le 15 août à Paris a l’innocence d’un premier jour. Les pigeons du parc vaquent à leurs occupations. Un parfum de bonheur simple s’élève de la tapisserie du gazon – un peu fatigué - .Vous rentrez chez vous, apaisé, détendu. Votre cœur chante un peu plus fort, un peu plus vite, à l’unisson d’une matinée qui fut comme un chant d’oiseau.
R.R
10:15 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quartiers du 14e | Facebook | | Imprimer |
16 août 2008
Le Square Gaston Baty
Parcs et Jardins de notre XIV° (suite)
Ce square est intéressant par sa position au cœur d’un vieux village de barrières, à l’extérieur du mur des Fermiers Généraux. Sa forme triangulaire est pour le moins curieuse.
L’emplacement de ce jardin apparaît sur le plan de Sagansan, « ingénieur géographe de Napoléon III » en 1861, entre la rue du Maine ( qui débouche au 45 de l’avenue du Maine et les rues Charlot et Jolivet).
En 1864, la rue Charlot reçut le nom du mathématicien Poinsot. Jusqu’à la Grande Guerre, le triangle a très probablement supporté des maisons de faubourg et plutôt des masures. Ce n’est qu’en 1948 qu’un square avec grilles apparaît sur le plan monumental Paris à vol d’oiseau. Il faudra attendre le milieu des années 70 pour qu’un nom soit enfin donné au square, celui prestigieux de Gaston Baty (1885 – 1952), appellation pour une fois en situation puisque cette homme de théâtre dirigea de 1930 à 1942 le théâtre Montparnasse.
Le square a été doté d’une statue en pied du peintre Chaïn Soutine (1894 – 1943), exécutée seulement en 1963 par Arbit Blatas, qui donne une image tragique mais grand artiste, celui-ci étant enterré au cimetière Montparnasse.
Cet endroit de Paris donne à la fois une vision archaïque des anciens faubourgs et peut apparaître à certains comme possédant une atmosphère romantique.
R.R. Documentation extraite du n° 44 de la Revue de la S.H.A. du 14ème.
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Quartier Montparnasse | Facebook | | Imprimer |
14 août 2008
La petite place
La place Flora Tristan possède le charme des placettes de village. Trois énormes platanes égaient de leurs frondaisons les maisons alentour. On se croirait presque en Provence, pour peu que le soleil joue à cache-cache avec l’ombre et la lumière diffusées sur les façades. Oui, en Provence, car la place le soir est animée. La terrasse de « L’imprévu » est pleine de monde. Les gens sirotent leur apéritif, d’autres dînent sur les tables disposées en plein air. On entend la cascade des voix ruisseler sous la lumière des lampadaires. Les convives s’animent et l’on sent dans l’air, cette forme de gaieté qui s’apparente à l’insouciance. Les visages sont détendus et l’on pourrait imaginer que la fête au village puisse commencer si d’aventure, un accordéon ou une guitare se glissait au milieu de cette petite foule, attentive à déguster des instants de bonheur simple et innocent.
A l’écart, sur un banc, un homme jeune regarde la scène. Il semble perdu dans ses pensées. Qu’évoque pour lui cette petite assemblée ? Celle-ci est réunie, comme autrefois les Anciens se retrouvaient en nos campagnes autour de quelques tables de bistrot, afin de discuter des affaires du jour. « Le bon vieux temps » va-t-on dire. Cela est un cliché mais un cliché qui ce soir, a du sens.
Cependant, aujourd’hui en plein Paris, au cœur du 14ème, il s’agit seulement de quelques habitants du quartier qui sans doute, traduisent leur amitié entre générations, par des éclats de rire, des voix un peu fortes accompagnées de gestes plus amples, et ma foi, l’illusion est parfaite : je suis en Provence, au seuil de la nuit. La lune accompagne la scène de son regard un peu jaloux et toujours mélancolique. Je m’éloigne sur la pointe des pieds pour ne pas déranger tous ces gens heureux.
La place Flora Tristan en cette soirée d’été, a fait ma conquête.
R. R.
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quartier Plaisance | Facebook | | Imprimer |
12 août 2008
Parcs et jardins de notre XIV°
Notre arrondissement est parsemé d’espaces verts plus ou moins importants. Nous allons essayer de les repérer. Ils offrent au passant des havres de paix, parfois de silence et ils nous font oublier la pollution tenace de nos quartiers.
Le premier à avoir été ouvert est le square Ferdinand Brunot d’une superficie de 3 943 m2. Il fut ouvert en 1862, donc sous le Second Empire. A l’époque le maire du 14ème était Dareau qui exerça ses fonctions de 1860à 1866.
Anciennement appelé square de Montrouge, il est l’un des 24 squares parisiens aménagés au Second Empire par Alphand et que Napoléon III offrit sur sa cassette personnelle. Depuis 1947, il est dédié à Ferdinand Brunot, grammairien, historien de la langue française et maire du 14e de 1910 à 1919. Parmi les arbres et arbustes qui l’agrémentent, signalons un arbre de Judée planté en 1996 en hommage à Y. Rabin, Prix Nobel de la Paix. Il est ornée de trois sculptures : un buste de la République, un groupe « aux mères du XIV° arrondissement », et la « femmes assise » datant respectivement de 1881 –1951- 1969 qui sont autant de témoins de leur époque.
Passons au square de l’abbé Migne d’une superficie de 1518 m2 et qui fut ouvert en 1880. Quatre espaces verts entourent la place Denfert-Rochereau. Ils correspondent à l’emplacement de la barrière d’Enfer du mur des Fermiers généraux. Ce sont les squares de l’abbé Migne, Claude Nicolas Ledoux, Jacques Antoine, Georges Lamarque. Le premier est dédié à l’abbé Migne, théologien, éditeur, imprimeur. Ses ateliers situés près de l’église Saint-Pierre employaient 600 personnes environ et furent anéantis par un incendie en 1868. Du monument initial dédié à Charlet, il ne reste plus que sa stèle dénudée.
Une prochaine étude nous fera découvrir d’autres espaces verts de notre 14ème .
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Espaces verts, 75014, Paris 14, abbé Migne, Ferdinand brunot | Facebook | | Imprimer |
11 août 2008
L'accueil des personnes sans domicile dans le 14ème: le Secours Catholique au 36bis, rue du Père Corentin
Depuis 2005, le Secours Catholique, en lien avec notre paroisse, a créé un accueil de jour pour les personnes sans domicile du quartier. Situé au 36 bis rue du Père Corentin sur le terrain des frères franciscains, il est ouvert le dimanche après-midi et depuis janvier 2008 le lundi matin. Il est régulièrement fréquenté par des personnes sans domicile qui y passent un moment ou l’après-midi pour échanger des nouvelles, jouer à des jeux de société, boire un café ou simplement se reposer.
« Quelle est votre mission? »
« Avant tout l’accueil des personnes sans domicile pour leur offrir un lieu où elles se sentent chez elles, trouvent une écoute et nouent un lien amical aussi bien avec les bénévoles qu’avec les autres accueillis.
C’est aussi une base pour aller plus loin dans une démarche d’accompagnement en fonction de leurs projets personnels.
Les équipes de rue, tournées à deux à la rencontre des personnes sans domicile, sont aussi nécessaires. Elles sont faites dans le même état d’esprit de disponibilité, d’échange, de lien social en allant voir des gens dont beaucoup ne viennent jamais à l’accueil mais sont ainsi informés de son existence.
« Que vous apporte cette activité ? »
« Je crois que c’est différent pour chacun.
Pour ma part, il y a déjà une sensibilisation à la réalité du problème des personnes sans domicile, à leur désocialisation. C’est une plongée dans une réalité qu’on laisse de côté si on ne fait pas cette démarche. Ca favorise une prise de conscience.
On peut dire aussi que cette activité nous ouvre. On est ramené à l’essentiel, confronté à notre pauvreté. Comme l’exprime le titre d’un livre écrit par un couple qui a choisi de vivre dans la rue, c’est une école d’humanité. »
Isabelle Constans
Portes Ouvertes au local du 36bis, rue du Père Corentin: L'accueil de jour des personnes sans domicile vous invite à partager ses activités lundi 4 février de 9h à 12h.
07:00 Publié dans 7- Chrétiens dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, festival de la charité, Secours catholique, solidarité, accueil, personnes sans domicile | Facebook | | Imprimer |
10 août 2008
Les (trop) rares cafés associatifs parisiens veulent être reconnus
Ils sont une dizaine à Paris, dont le Moulin à Café dans le quatorzième, et ils veulent montrer leur rôle social dans la ville, et ainsi trouver des moyens pour survivre. Ils sont des lieux de rencontre dans leur quartier, où ils assurent de nombreuses animations, à prix modérés. Leur rentabilité, qui n’est pas leur but premier, est donc difficile à trouver, et de plus leur situation est souvent précaire.
Tel le Barbizon dans le 13ème, déjà expulsé du cinéma le Barbizon et squattant au 175ter, rue de Tolbiac, dont il va également être expulsé.
L'union fait la force
Cinq d’entre eux, à l’initiative du Barbizon, ont décidé de se fédérer pour accroître leur représentativité « Nous nous unissons pour être plus forts, explique Michel Scrive, membre du Barbizon, initiateur de ce regroupement, Nous créons du lien social, nous animons nos quartiers. Nous voulons donc que ce travail soit reconnu et nous demandons l'aide des pouvoirs publics. ». Par exemple, pour payer leurs loyers.
Au Barbizon, soirées de projection de documentaires, de vidéos d'art ou de films expérimentaux « Nous voulons permettre au plus grand nombre de visionner des oeuvres qui connaissent des problèmes de diffusion », explique Thierry Wurtz, le président de l'association. Souvent, le réalisateur est là pour participer à un débat avec les spectateurs. (175 ter, rue de Tolbiac, 75013 Paris, Metro Tolbiac. + d’infos sur www.lebarbizon.org. LE CAFÉZOÏDE (XIXème) s'occupe des moins de 16 ans. Le Petit Ney (XVIIIème) est un paradis de l'échange de livres, des ateliers d'écriture et des soirées de lecture de contes. Le Moulin à café (XIVème) est ouvert aux anciens, aux jeunes, aux célibataires comme aux mères isolées. La Commune libre d'Aligre a trouvé son point d'ancrage ; l'association, très active dans le XIIème, a ouvert son café associatif dans un local de 75 m2
Dans le XIVàme
Place de la Garenne, Le Moulin à Café accueille toutes les générations
Et chacun peut y amener ses idées. Du coup, les ateliers cuisine, théâtre, écriture ou couture s'enchaînent au grè de l’imagination et des talents des clients. Les peintres et photographes y exposent. Tout le monde peut mettre la main à la pâte... Le Moulin à Café, 9, place de la Garenne, XIVème, Metro Pernety. Tél. 01.40.44.87.55. plus d’info sur le site internet http://moulin.cafe.free.fr/
A.C.
06:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : café associatif, paris, Moulin à café, Barbizon, Cafezoide, Petit Ney | Facebook | | Imprimer |
09 août 2008
La main verte
La batavia ne sera plus seule. Elle aura pour aimable compagnon le persil, troubadour de son état., tandis que le thym, marchera de concert avec dame ciboulette. Passionné, l’oignon rencontrera l’impératrice laitue, habillée de simplicité et de naturelle humeur.
Où sommes-nous ? Au jardin partagé par d’honnêtes citoyens , et cela se passe rue de Coulmiers, au bord de la tranchée du chemin de fer. Tous les apprentis jardiniers ont joué le jeu
et le jeu a réussi à nous offrir la première version d’une oasis de verdure qui ne demande qu’à prendre de plus en plus racine et à s’étoffer.
Un pommier a même été planté ! Voilà que le jardin d’Eden est ressuscité… Adam et Eve jardiniers , qui l’eût cru ?
Cela mérite un coup de chapeau aux gentils initiateurs de ce projet, car le terrain était loin, à l’origine, de ressembler aux parterres du château de Villandry ! Espérons que les prochaines moissons seront une réussite, et qu’elles ne rendront pas jalouses la déesse Cérès et sa compagne Flore, toutes deux conviées aux agapes qui ne manqueront pas de réunir les joyeux laboureurs du quartier.
R.R
C’est l’association Vert.Tige qui s’occupe de ce jardin – http://vert.tige.asso.free.fr
05:00 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin partagé, quartier, rue de Coulmiers | Facebook | | Imprimer |
08 août 2008
Charles Lapicque, ou la peinture dans tous ses états
Courez vite au Musée de la Poste, pour découvrir ou redécouvrir, dans une rétrospective de 85 peintures et de 60 dessins, les œuvres d’un peintre des plus originaux du XXe siècle.
Lapicque a été un coloriste pas excellence. Il utilise, à cet effet, les seules couleurs primaires pour faire éclater l’essence même de la lumière, et provoquer ainsi la puissance d’un incendie, celui-ci aparaîssant comme étant inextinguible. Nous assistons là, à l’irruption irréversible d’un feu d’artifice, surprenant par son intensité soudaine et ravageuse, mais toujours magistralement dominé, ordonné, contenu dans une recomposition savante et magistrale de l’espace.
On assiste, à la vue de ces œuvres , à une explosion sans fin de mille soleils, qui inonderaient de leur éclat, le thème renouvelé des paysages, de la mer, des voyages, des corps et des visages, de certains monuments vénitiens, en propulsant la lumière dans une incandescence, la diffusant au-delà des limites d’une vision normale.
L’espace intérieur du peintre s’offre alors à nous, dans une vision quasi charnelle, d’où s’échappe la forte chaleur d’une embrasement général. Les limites du tableau explosent, comme soudain éclate un volcan dont la poussée des laves aurait été trop longtemps contenue. Votre regard alors, brûle au contact de cette peinture « incendiaire », pour peu que vous vous laissiez aller à la recevoir, dans une contemplation, une sorte d’extase quasi mystique, que provoque l’irruption sur votre œil, d’un torrent de couleurs pures.
Cette rétrospective est un vrai bonheur, à ne pas manquer.
R.Rillot
Musée de la Poste : 34 bd. de Vaugirard – 75 015 - www.museedelaposte.fr
Jusqu'au 13 septembre, du lundi au samedi, de 10h à 18h, sauf dimanche et jours fériés.
09:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Musée de la Poste, Charles Lapicque, paris 14 | Facebook | | Imprimer |
04 août 2008
Cinéma au clair de lune
D’abord un rectificatif : le film « Talons aiguilles » d’Almodovar prévu le 8août n’est pas à l’affiche mais Cinéma au clair de lune au Parc Montsouris
voici le programme des 2 séances en accès gratuit de « cinéma au clair de lune » qui auront lieu au Parc Montsouris cet été.
Vendredi 8 août, 21h30: projection du film « Agnès Browne» d’Anjelica Huston au Parc Montsouris. Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.
Vendredi 22 août, 21h30: projection du film « Max et Bobo » de Frédéric Fonteyne au Parc Montsouris. Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.
10:05 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma en plein air, parc Montsouris | Facebook | | Imprimer |
02 août 2008
Un clocher sous haute surveillance...
Vous titubez… votre regard se trouble… malaise… vertige… hallucination ? Une étrange apparition vous éblouit, et vue de la Porte d’Orléans, la métamorphose de l’église Saint-Pierre-de-Montrouge vous apparaît, comme étant un objet étrange venu d’ailleurs.
Que se passe-t-il donc ? Vue d’ici, à plus de 500 mètre de la porte, emmaillotée, ficelée, serrée en de disgracieuses toiles grises, la silhouette de l’église s’apparente plus à celle d’une fusée posée sur son aire de départ au Cap Canaveral et prête pour un décollage imminent, qu’au traditionnel clocher d’une église construite au XIXe siècle, à l’un des carrefours les plus encombrés de la capitale.
Les projets de tours que nous concocte la municipalité parisienne, ne seraient-ils pas déjà en train de se réaliser dans le quartier du Petit-Montrouge, et cela sous le manteau ? Les Mystères de Paris seraient-ils toujours vivants ? Serait-ce là le ver dans le fruit ? Méfions-nous des camouflages…
En fait de camouflage, le mirage qui nous concerne n’est qu’une apparence. Il s’agit bien là de la réhabilitation du clocher et de son porche qui en ont bien besoin. Des panneaux explicatifs et les équipes d’ouvriers qui s’affairent autour du grand malade sont là pour le prouver. En fait, nous sommes les témoins d’un « lifting » devenu nécessaire après que la pollution et les années passées eussent dégradé les pierres et que la foudre tombée sur le sommet en juin 2006, n’ait eu raison de la croix qui s’y trouvait.
Deux années de travaux sont annoncées pour le rajeunissement de Saint-Pierre. Alors, une peau toute nouvelle lui aura donné un visage sans ride, sans vergiture, sans verrue, et les cloches elles-mêmes, en cours de réhabilitation sous le ciel de Normandie, pourront à nouveau après leur retour, délivrer leurs notes cristallines afin que nos oreilles et nos âmes puissent se sentir émues par l’Angélus du soir.
R.R
06:00 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : en flanant, promenade, regards sur le 14e | Facebook | | Imprimer |
31 juillet 2008
La Voix-ci... La Voix-là... du 3 au 25 aout
Dimanche 3 août, de 15h à 21h : Bal rock.
Salle des fêtes de la mairie annexe, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet. Gratuit.
Vendredi 8 août, 21h30 : Cinéma au clair de lune : projection du film « Talons aiguilles » de Pedro Almodovar au Parc Montsouris.
Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou Boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.
Dimanche 24 août, de 15h à 21h : Bal rock.
Salle des fêtes de la mairie annexe, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet. Gratuit.
Lundi 25 août, 11h : Commémoration de la libération de Paris.
Parvis de la mairie. 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.
09:05 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : informations générales, animations | Facebook | | Imprimer |
28 juillet 2008
Deux rues de nos quartiers
La période des vacances est propice à découvrir quelques aspects de nos rues. Ainsi, nous emprunterons aujourd’hui un itinéraire qui nous conduira dans les parages de la rue Daguerre, vers son extrême limite située en haut de l’avenue du Maine. Voici la rue Cels . Cette rue fait déjà partie du quartier Montparnasse. Orientée nord-ouest – sud-est, elle est longue de 158 m et est large de 10m et a été ouverte en 1850 sur les terrains de Jacques-Martin Cels, dont elle prit le nom, honorant ainsi une grande famille d’horticulteurs. Jacques Marin Cels est né à Versailles en 1743. Il obtiendra l’emploi de receveur d’octroi à la barrière Saint-Jacques ; sa charge lui laissant des loisirs, il les occupera à cultiver des fleurs, puis créera une pépinière d’arbres d’origine étrangère. Il deviendra inspecteur général des pépinières, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1832, atteint par le choléra… Ses fils continueront son œuvre et se spécialiseront dans les plantes exotiques et orientales.
Cette rue modeste par sa longueur apparaît intéressante par la présence d’un hôtel : l’hôtel Mistral, au 24 de cette même rue . Cet immeuble, qui fait l’angle avec la rue Auguste-Mie, abrita pendant la dernière guerre, et à plusieurs reprises, deux hôtes importants : Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Une plaque commémorative sur la façade de l’immeuble indique leur passage à cet endroit.
Continuons notre promenade par la rue Fermat toute proche de la précédente. Cette rue longue de 108m. s’appelait autrefois « Rue neuve de la Pépinière » ( Cels). Elle fut ouverte en 1864, et relie actuellement la rue Daguerre à la rue Froidevaux. Elle prit le nom de Fermat ( probablement à cause de la proximité de l’Observatoire). Pierre Fermat était mathématicien, il était né à Beaumont-de-Lomagne (Gascogne) en 1601 et est décédé à Castres en 1665. Il est le précurseur dans divers domaines : calcul différentiel – géométrie analytique et par correspondance avec son ami Pascal sur le calcul des probabilités. Il est l’auteur du fameux théorème concernant la théorie des nombres et d’un principe général de l’optique géométrique. Il a été conseiller au Parlement de Toulouse et eut la première idée du calcul infinitésimal… Tout un programme !
Cette rue garde encore un certain nombre de maison de faubourg centenaires et d’ateliers d’artistes et d’artisans. Le passage Fermat qui débouchait autrefois après le n° 2 a totalement disparu. Le début de ce passage existe encore rue Froidevaux mais est fermé par une grille.
En attendant de nouvelles découvertes et promenades, bonnes vacances à tous !
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R.R. Documentation extraite du numéro 47 de la Revue des la S.H.A. du 14e ardt.
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11:05 Publié dans En flanant dans le 14e | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : quartiers du 14e, rues, patrimoine | Facebook | | Imprimer |
23 juillet 2008
Mon quartier, l'été
On dit : « Prendre ses quartiers », mais les quartiers de Paris sont-ils à prendre ? Le mien, le vôtre, sans doute plus que les autres, est une vieille connaissance, puisque depuis mon enfance, j’y traîne mes guêtres.
Mon quartier, je me le suis approprié en cultivant la patiente flânerie du promeneur. Une présence ressuscite, un parfum s’exhale, comme à travers de vieilles photos oubliées.
Le 14 juillet est passé. Ses fusées, se sont éteintes, ou se sont échouées sur les balcons peuplés de quelques curieux. La deuxième quinzaine du mois laisse déjà filtrer les effluves presque fanés d’un été qui ose à peine ouvrir ses fenêtres sur le large : le plein soleil des plages, le ciel de l’océan voué au bleu outremer, le bleu consacré à la nonchalance des cocotiers, coiffés avec le peigne invisible des alizés !
Certes, le Petit-Montrouge n’est pas Copacabana, et la place de l’église (Victor Basch pour les modernes) a perdu à tout jamais de son charme désuet, celui d’une place d’un ancien village. Elle le fut cependant, il y a bien longtemps… Alors, lorsque l’imaginaire va bon train, les images renaissent de leurs cendres.
Tenez, après la Libération, et les années 45-47, on dansait sur la place. Il y avait même un kiosque à musique. Mais cela n’a pas duré longtemps…
Vite, on est passé à des choses plus sérieuses. « Circulez, il n’y a plus rien à voir ». Les chars à pétrole avaient remplacé les charrettes à traction animale, et le kiosque et la musique sont partis en fumée. La place est devenue un carrefour où s’affrontent les destriers motorisés, pressés d’atteindre l’autoroute du soleil à la porte d’Orléans!
Mais aujourd’hui, où le pétrole se fait rare et cher, peut-être verra-t-on un retour en arrière se faire jour ? Sait-on jamais…
Cependant le charme de mon quartier n’a pas complètement disparu. Qui sait fouiner avec la rigueur d’un orfèvre, découvrira à son insu de petits trésors, qui pour l’œil attentif apparaîtront comme de secrètes merveilles.
Tenez ! Passage Annibal, vous pourrez glisser vos doigts sur la margelle d’un vieux puits, à demi masqué par le mur d’une maison. Le silence et l’étroitesse du passage Joanès vous feront dériver le long des rives escarpées d’un Verdon miniature… Quant à la porte de Vanves, vous y rencontrerez l’ombre tranquille du douanier Rousseau, glisser entre les rails du tramway. Le gabelou naïf vous proposera un voyage extraordinaire au sein de la jungle urbaine, peuplée de lions pacifiques et de végétaux fantastiques. Et encore, pourquoi prendre l’avion pour visiter la Grèce, alors que la rue des Thermopyles vous offre l’opportunité d’y séjourner à moindres frais ?
Non, le Petit-Montrouge n’est pas le désert que de mauvaises langues tentent de faire croire. Et si la chaleur vous incommode, allongez le pas en direction de la Maison du fontainier, jouxtant rue Cassini, les lunettes astronomiques de l’Observatoire. Là, une atmosphère rafraîchissante, laissée sur les voûtes séculaires, vous rappellera qu’ici, l’aqueduc Médicis avait son terminus et qu’il était le digne héritier du gallo-romain. Un voyage dans le temps, lorsque Paris était encore à la campagne.
Alors, en attendant septembre et la douloureuse rentrée, récoltez le bon air en faisant une belle promenade par les rues et les avenues, par les bois et les bosquets, allais-je dire, mais le Parc Montsouris n’en est-il pas le modèle réduit ? Soyez ce promeneur éveillé, attentif. Prenez au Petit Montrouge vos quartiers d’été pour en déguster l’insolite, et cela sans modération.
R.Rillot
06:00 Publié dans Humeur | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Le Petit-Montrouge | Facebook | | Imprimer |
22 juillet 2008
SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS
En Juillet 1934, les Dali s’installent au 101 bis, rue de la Tombe-Issoire, Paris 14e, dans une maison à l’angle de la villa Seurat. (N° de téléphone : GOBelins 80 58). Ils y resteront jusqu’en janvier 1938.
14:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Salvador Dali, Gala, Paul Eluard, paris 14, 75014, Tombe-Issoire | Facebook | | Imprimer |
21 juillet 2008
Les Petits Princes
10:52 Publié dans 5- Associations | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Vie associative | Facebook | | Imprimer |
20 juillet 2008
SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS
Il y revient de la mi-avril au mois de juin 1929 pour le tournage du film Un chien andalou. Il habite chez Paul et Gala Eluard, 7 rue Becquerel, derrière la Butte Montmartre. Eluard avait connu Gala en 1913 au sanatorium de Clavadel, en Suisse. Il avait 17 ans et se nommait Eugène Emile Grindel. Elle l’épousa en février 1917. Leur fille Cécile naît la même année.
Une lettre de Paul Eluard à Gala, datée du 15 mai 1931, dont l’enveloppe porte l’adresse du 7, rue Becquerel concerne les impôts Grindel Eugène (Eluard). Elle indique que Dali vivait encore chez les Eluard à Montmartre.
Les Dali et Gala s’installent au n° 7 rue Gauguet, dans le 14e arrondissement de Paris, près du réservoir de Montsouris au mois de juillet 1932
07:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Salvador Dali, Gala, Paul Eluard, paris 14, 75014, Tombe-Issoire | Facebook | | Imprimer |
19 juillet 2008
Figure de quartier: Richard Paschal, artiste
Rencontrer Richard Paschal, c’est s’exposer à une cascade de feux d’artifice. En effet, une fois que vous avez parlé avec lui de la sensibilité des trois aquarelles ( dont une qui représente le tunnel de Montrouge de la Petite Ceinture) qu’il expose à la Galerie du 55 rue du Montparnasse , près de la place Edgar Quinet, vous vous retrouvez trois heures plus tard en train de l’écouter vous raconter ses promenades à travers le quartier autant que ses périples à travers le monde ou auprès de grands artistes comme Marc Chagall ou Salvador Dali.
Au dessus, Gauguin, Brancusi, Nogushi, Modigliani, Marie Laurencin, Pascin, Calder, Bunuel, Dali.
Et tout en haut, la main de Bartholdi et, allongé pour prendre la photo, Man Ray.
06:00 Publié dans Figure de quartier | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Richard Paschal, peinture, Paris 14, Chagall, Dali | Facebook | | Imprimer |
18 juillet 2008
Musée du Montparnasse, deux artistes géorgiennes
PARIS-MONTPARNASSE-TBILISSI
Hélène Akhvlédian et Véra Pagava
Leurs années parisiennes
exposition présentée du 27 juin au 12 octobre 2008
dans le cadre de la Saison de la Géorgie à l’étranger, en partenariat avec l’Ambassade de Géorgie en France
Le Musée du Montparnasse présentera pour la 1ère fois les œuvres (peintures et dessins) de deux artistes Géorgiennes qui sont venues à Paris, foyer de la création artistique européenne dans les années 20.
Elles seront entourées d’oeuvres d’autres artistes géorgiens immigrés appelés le “Groupe Parisien”.
07:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'art dans le 14e | Facebook | | Imprimer |
17 juillet 2008
juillet à l'Entrepôt
jeu. 17 | Musique Jeudi Jazz | Dixie memory Jazz Band 21h30 |
Dixie Memory est un groupe de 8 musiciens. C'est un orchestre de Jazz traditionnel , dont le répertoire est choisi dans la grande tradition des formations de style New Orleans des années 1900 à 1930 (L.Armstrong, S.Bechet, Fat's Waller, Kid Ory...). | ||
ven. 18 | Musique Musique du monde | Les frères Guissé 21h30 |
Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et la beauté de leur musique d'un ancrage aux confluents de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et plus généralement de l'ouest africain. | ||
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sam. 19 | Musique Musique du monde | Les frères Guissé 21h30 |
Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et la beauté de leur musique d'un ancrage aux confluents de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et plus généralement de l'ouest africain. | ||
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dim. 20 | Littérature | CABARET D'IMPRO par Les Carafes 19h30 |
Pour le public, la tâche est simple : boire un verre entre amis, glisser un thème dans une grande Carafe , et contracter ses abdominaux de manière saccadée tout en poussant de petits éclats de voix. Du côté des comédiens, c’est plus compliqué : extraire to | ||
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lun. 21 | Musique Les lundis découvertes | Scène ouverte 21h30 |
Entrée libre à la scène le temps de 2 morceaux… Vincent, improvisateur et slammeur, les accueille et vous les présente. | ||
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mer. 23 | Musique Chanson française | Peïo 20h30 |
Dans un univers folk rock métissé Peio propose un voyage à travers des chansons poétiques et engagés sur le monde qui nous entoure. leur destin plante le décor de ces ar | ||
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jeu. 24 | Musique Jazz | Nico Morelli Trio 21h30 |
Nico Morelli s’impose aujourd’hui comme l’un des meilleurs jazzmen italiens. pour la virtuosité et la sensibilité de son jeu, il est aussi de plus en plus sollicité | ||
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ven. 25 | Musique Musique du Monde | Lando 21h30 |
Natif de l’Angola, Lando arrive assez jeune en France. Fils de la musique angolaise , il sillonne les routes d’Europe avec son trio aux couleurs musicales métissées : rythmes traditionnels africains flirtant avec la culture latine, autant de mélanges ép | ||
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sam. 26 | Musique Musique du Monde | Lando 21h30 |
Natif de l’Angola, Lando arrive assez jeune en France. Fils de la musique angolaise , il sillonne les routes d’Europe avec son trio aux couleurs musicales métissées : rythmes traditionnels africains flirtant avec la culture latine, autant de mélanges ép | ||
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jeu. 31 | Musique Jazz | Jean Chartron 21h30 |
C’est à l’âge de 10 ans que Jean Chartron attaque la guitare. Sans professeur, sans méthode, sans copain pour lui montrer, il réinvente l’instrument à sa façon et, gaucher joue avec une guitare de droitier avec les cordes (pour lui) en sens inverse. | ||
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15:40 Publié dans Loisirs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musique, littérature, à l'Entrepot | Facebook | | Imprimer |
Agenda pour le 14e
Numéro spécial été
14 juillet : l’Infanterie de Marine dans le 14e
Le 14 juillet, le parc Montsouris accueillera les soldats du 21e Régiment d’Infanterie de Marine après leur défilé sur les Champs-Elysées.
Salsa, taï chi et gym en plein air
Cet été, la mairie du 14e vous donne rendez-vous au parc Montsouris et place de la Garenne pour vous essayer gratuitement à la salsa, au taï chi et à la gymnastique suédoise gratuitement.
Du sport tout l’été !
Foot, gym, golf, natation, danse…Vous souhaitez pratiquer un sport voire plusieurs ? Les clubs et la mairie du 14e vous proposent des stages d’initiation et de découverte.
Cet été, les enfants jouent la commedia dell'arte
La Compagnie Mysthère Bouffe et la Ville proposent des ateliers de « commedia dell’arte » pour les enfants. Gratuit !
Seniors, cet été passez par la Maison ouverte
Cet été, la Maison Ouverte propose aux seniors et à leurs familles des activités culturelles et sportives telles que l’écriture, la peinture, la cuisine, la photographie ou encore le Taï Chi.
N°17 - JUILLET 2008
Mairie du 14e
2 place Ferdinand Brunot
75675 Paris Cedex 14
Tél: 01 53 90 67 14
Horaires d'ouverture :
Lundi - Vendredi :
8h30 - 17h
Jeudi : 8h30 à 19h30
Samedi : 9h à 12h30
(uniquement déclarations de naissance et de décès)
15:20 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vie des quartiers | Facebook | | Imprimer |
16 juillet 2008
Sagan...
A la sortie du film de Diane Kurys, que restera-t il pour ceux qui ne connaissent pas Françoise Sagan ? Pas seulement le fait, j’espère, qu’elle aimait les femmes…
Françoise Sagan était avant tout un grand écrivain sensible, fragile…Très tôt emportée par le tourbillon de l’argent, de la facilité… « Bonjour Tristesse » son premier roman a été vendu à 1 million d’exemplaires en quelques semaines. Le succès est considérable.
Sagan aimait la nature, les chats, qui apparaissent comme une ponctuation dans le film, comme le chaton sur ce genoux, alors qu’elle n’est plus qu’une épave sur son fauteuil roulant, les chiens, les chevaux qu’elle décrit si bien dans le livre « Et toute ma sympathie », Elle y parle d’Hasty Flag », dont on raconte l’histoire dans le film : « comme il était beau, modeste, et brillant sous son écume dans le soleil …de temps en temps je rêve de lui » . Les chevaux, elle les aime tant, qu’il y en avait un dans le parc à jouer de son fils Denis, quand il était petit. Elle a galopé des journées entières, sur le Causse du Lot sur Poulou, « il m’est arrivé de dormir dans le cou de mon cheval quand il faisait froid »
Son premier mari la trompe dès le premier jour, le père de Denis, Bob Westhoff, beau sympa…aimait les hommes. Rien de facile pour Françoise…
Son fils Denis, elle l’aimait, elle voulait « qu’il y ait un lien entre la vie et lui »…
Françoise Sagan, pseudonyme inspiré de la princesse de Sagan dans « A la recherche du temps perdu » de Proust), Quoirez de son vrai nom, est née à Cajarc, dans une maison lovée au creux d’un méandre du Lot… un jour d’été, le 21 juin 1935.L’été, le soleil, qu’elle aimera toute sa vie…
On parle beaucoup de Saint-Tropez, mais Françoise retourne souvent à Cajarc, les mois d’août.
Il y a beaucoup de repères dans le film, visuels, phoniques, la voix off est très importante et nous rappelle que Françoise Sagan était avant tout écrivain. La solitude était sa pire ennemie, son angoisse, le film fait bien ressentir cela. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Françoise Sagan, ces repères sont ils suffisants ?
Sylvie Testud, est incroyable de ressemblance avec Françoise Sagan, les gestes, les mots la voix si particulière. BRAVO mille bravos Françoise Sagan aurait été satisfaite de se voir dans « Ce miroir égaré ». Seule, cette façon de manger les mots, pour plus vite finir les phrases, était difficile à reproduire, mais ce n’est rien vu la réussite de la prestation à si bien incarner un personnage si particulier, « Un certain sourire »et cela tout en délicatesse.
Une petite musique singulière, comme les titres de ses livres : « Aimez- vous Brahms ? » ; « Un piano dans l’herbe », « Musiques de scènes », « Les violons parfois »
Françoise Sagan avait l’art de raconter la légèreté des choses graves de la vie.
Cette vie sulfureuse, ses fuites en avant, cachaient une timidité maladive…mais elle voulait « mourir en route »…
Elle est morte le 24 septembre 2004, à Honfleur, près de la mer…
Elle a été inhumée au cimetière de Seuzac, à quelques kilomètres de sa ville natale de Cajarc. On l’a alors saluée comme « figure éminente, flamboyante et mélancolique »…Un « Orage immobile » planait sur le Causse ce jour là.
Marie Belin, dont la maison de famille est à Viels Loupiac, juste en face de Cajarc…sur le Causse, avec vue sur le Lot…
07:10 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Sagan, critique, 75014, Paris 14, Diane Kurys | Facebook | | Imprimer |
14 juillet 2008
La petite Alsacienne de Bartholdi
La jolie statue de bronze orne le tombeau du peintre Gustave Jundt, ami de Frédéric-Auguste Bartholdi. Elle est érigée dans le cimetière du Montparnasse, presque en face de la tombe de l’auteur du Lion de Belfort et de la statue de la Liberté.
On la retrouve au cimetière du Père-Lachaize, sur le tombeau du sergent Hoff, qui s’illustra pendant le siège de Paris, dans une attitude un peu différente, en train d’écrire « France, souviens-toi .»(Une main anonyme a ajouté un petit bouquet de fleurs.) Pour Bartholdi, ami de Gambetta, engagé dans la défense de sa ville Colmar, contre les Prussiens, la petite alsacienne, à nouveau transformée en Borne frontière, est le symbole de la résistance à l’occupant.
L’affiche du Salon 2004 des Artistes Peintres et Sculpteurs Témoins du 14ème que j’ai réalisée à la manière ancienne sans le secours de l’ordinateur est un témoignage de ce que nous apprenions à L’ATELIER DE DESSIN ET D’ART DECORATIF du passage d’Enfer, au début des années 60. C’est donc une allusion à un lieu qui a formé nombre de professeurs de dessin et de créateurs dans les métiers de l’art. C’est aussi un hommage discret à mes trois professeurs : Robert Baudry, Huguette Vaillant-Baudry et René Leidner qui m’ont enseigné l’art de peindre et le goût du « beau dessin ».
Richard Paschal
07:00 Publié dans 6- Art, Culture, Patrimoine | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : bartholdi, petite alsacienne, Richard Paschal, Paris 14, 75014, patrimone, Montparnasse | Facebook | | Imprimer |
13 juillet 2008
Bal du 14 juillet dans le 14ème
15:57 Publié dans 3- Vie des quartiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Bal, 14 juillet, 75014, Paris 14 | Facebook | | Imprimer |
12 juillet 2008
Jean Moulin, le sacrifice du héros
Une récente exposition réalisée par la mairie du 14ème a mis l’accent sur la vie héroïque de Jean Moulin. Nous profitons de cette manifestation pour évoquer quelques aspects de sa vie. Il était né le 20 juin 1899 à Béziers d’une famille républicaine et laïque. Son père était lié au Parti Radical et fut président de la filiale de la Ligue des Droits de l’homme de cette région méridionale. Il fut également Conseiller général en 1913.
Jean Moulin, après ses études secondaires, entre à la Faculté de Droit de Montpellier en 1917. En 1918 il est mobilisé et gagne le front des Vosges, mais bientôt, c’est l’Armistice. Démobilisé, il décide d’entrer dans la carrière préfectorale, à dater du 4 novembre 1919. Poursuivant en parallèle ses études de droit pour lesquelles il obtient sa licence en 1921, il devient alors chef de cabinet du Préfet de Savoie à Chambéry.
Cette affectation officielle ne l’empêche pas de poursuivre ses activités de dessin et d’art graphique. Il collabore à de nombreux journaux humoristiques parisiens. Durant sa vie, il fera des caricatures sous le pseudonyme de Romanin. Entre temps, il envisage d’épouser Jeanette Auran dont les parents tiennent un restaurant à Montparnasse : les Mille Colonnes, mais sa demande en mariage se heurtera au refus du père. Déçu, il se réfugie dans le travail et est bientôt nommé à la sous-préfecture d’Albertville. A 26 ans, il est le plus jeune sous-préfet de France. En 1926 il se marie avec Marguerite Cerruti mais la jeune épousée s’ennuie en province et déserte le foyer familial. Le divorce se concrétisera en 1928.
Son entrée en politique se fait par une rencontre d’amitié avec Pierre Cot, député de Savoie. Et lorsque Pierre Cot deviendra ministre de l’air du gouvernement du Front Populaire, Jean Moulin prendra la tête de son cabinet.
Au début de 1930, il est nommé sous-préfet de 2ème classe à Châteaulin en Bretagne. Il fréquente alors un groupe d’artistes où il rencontre le poète Saint-Paul Roux, Céline et Max Jacob. Fin 1933, il est définitivement nommé chef de cabinet de Pierre Cot. Durant cette période, il prend conscience de l’impuissance parlementaire et de la montée des extrémismes.
Sa fonction l’amenant à vivre à Paris, il habite 26 rue des Plantes dans le 14ème arrondissement. Poursuivant son ascension, il se trouve nommé Préfet de l’Aveyron le 26 janvier 1937,et en janvier 1939 il devient Préfet de l’Eure et Loir à Chartres. Lors de l’exode de juin 1940, il déploie une activité prodigieuse pour enrayer la panique qui s’abat sur la population de Chartres et des réfugiés qui s’y concentrent.
Son premier acte de résistance fut, face aux Allemands, de refuser de signer un protocole infamant pour l’armée française. Il est cruellement frappé et tente de se suicider. Le temps de la barbarie est arrivé. Révoqué par le gouvernement de Vichy, il s’installe à Saint-Andiol et proclame : « Nous ne devons pas accepter la défaite, il nous faut résister et entreprendre l’action clandestine. Il faut d’abord nous compter, nous grouper pour pouvoir mieux agir. »
Il se met en rapport avec Henri Frenay, chef du Mouvement de Libération national. Il passe ensuite en Espagne et au Portugal et en octobre 1941 rejoint de Gaulle à Londres. L’entente entre les deux hommes est immédiate. De Gaulle le désigne comme son représentant et comme délégué du comité national français pour la zone sud. De retour en France en janvier 1942, il contacte les différents responsables des réseaux de la zone sud : Henri Frenay, Emmanuel d’Astier de la Vigerie, Jean-Pierre Levy, Georges Bidault, Raymond Aubrac...
Il réussira à convaincre les différents responsables des mouvements de résistance de la création de l’armée secrète unifiée et de l’idée d’une action commune. A Londres, de Gaulle lui confie la mission de créer le Conseil National de la Résistance. Le 27 mai 1943, une réunion a lieu au 48,de la rue du Four, à Paris.
Mais les événements vont bientôt se précipiter avec l’arrestation du général et chef de l’armée clandestine, Delestraint, le 9 juin. Jean Moulin organise alors une réunion avec les représentants de l’armée secrète afin d’en redéployer le commandement. Elle se tient à Caluire le 21 juin 1943. Jean Moulin sera arrêté avec ses amis. Torturé par Klaus Barbie, il mourra quelques jours plus tard sans avoir jamais parlé…
R. R. – NDLR - Documentation historique extraite du numéro 44 de la Revue d’histoire du 14ème arrondissement.
06:00 Publié dans 1- Edito | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : histoire, résistance, jean moulin | Facebook | | Imprimer |
10 juillet 2008
La Bible expliquée en 100 minutes
Eric Denimal est journaliste et théologie. Il s’est imposé comme le spécialiste de la vulgarisation biblique. Pasteur à Nîmes, il associe ses connaissances bibliques à la pédagogie indispensable pour aborder un tel sujet. Ainsi, l’auteur propose un parcours complet et simple de l’Ancien et du Nouveau testament. Ce monument littéraire qu’est la Bible devient facile à décrypter et à se l’approprier. Le lecteur est guidé dans une visite chronologique des textes fondateurs, la Genèse, l’Apocalypse jusqu’à la pérégrination des peuples nomades et le début des communautés chrétiennes. Patriarches, rois et prophètes deviennent familiers au lecteur. Restant fidèle aux textes bibliques, il en montre la force et la crédibilité pour toutes les époques. A cause d’une réelle difficulté d’accès, la Bible est certainement trop peu lue . Le lecteur qui veut en acquérir une réelle connaissance pourra consulter cet ouvrage qui sera pour lui une véritable clé d’entrée et acquérir l’essentiel, sans tomber dans les pièges des interprétations théologiques et idéologiques. Les enseignants, les parents, le curieux d’histoire seront intéressés par ce « condensé » dont la valeur pédagogique n’est plus à démontrer.
- Les Presses de la Renaissance – Parution de ce livre : le 18 septembre. Prix : 12€
06:00 Publié dans Livre/BD/Mangas | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Spiritualité, Bible, presses de la renaissance, Eric Denimal | Facebook | | Imprimer |