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04 septembre 2008

Le plus ancien site préhistorique de Paris, voisin du 14ème

Datant de 9000 à 5000 ans avant Jésus Christ, situé dans le 15ème rue Henry Farman, ce site a été fouillé par l'INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives), dont le rôle est de profiter du début de chantiers pour fouiller tant qu'il en est encore temps. Il s'agit ici du futur centre de tri de collectes sélectives.
Les derniers chasseurs cueilleurs nomades
Le site de la rue Farman, à Paris, apparait comme une découverte majeure car c'est la première fois qu'un gisement de chasseurs-cueilleurs est mis au jour et fouillé sur les bords de Seine à Paris.

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La principale occupation du site concerne la période Mésolithique (9000-5000 avant J.-C.) qui caractérise les derniers chasseurs-cueilleurs nomades issus du Paléolithique supérieur, avant la révolution Néolithique. Les groupes mésolithiques font suite au réchauffement Holocène qui provoque, outre une "modification des lignes de rivage et des systèmes fluviatiles", une évolution du paysage végétal (apparition de forêts : pins, noisetiers, ormes, chênes) et de la faune (apparition d'espèces comme : sanglier, cerf, chevreuil, aurochs).
Nouvelles techniques de chasse
Ces changements environnementaux coïncident avec une mutation dans les techniques de chasse. On voit notamment une intensification de l'utilisation de l'arc, bien adapté à une végétation plus dense. Cette technique de chasse, est apparue vraisemblablement il y a 12 000 ans.
Chasseurs-cueilleurs nomades, les hommes du Mésolithique ont établi sur ces berges leurs haltes de chasse à plusieurs reprises. Ils y ont abandonné des silex taillés et des fragments d'os d'animaux probablement consommés sur place. Ces vestiges mais aussi un foyer laissent présumer des bivouacs de quelques jours à plusieurs semaines.
Boucherie, grattage des peaux pour la confection de vêtements ou de tentures ont été pratiqués sur place à l'aide de grattoirs et d'éclats.

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De nombreux déchets de silex révèlent que les hommes y ont surtout renouvelé leur panoplie de pointes de flèches. Caractéristiques de cette période, ces minuscules pointes aux formes géométriques étaient fixées à l'aide d'une résine à une hampe de bois.
Le site de la rue Farman est situé sur un ancien bras de la Seine, qui avait déjà été repéré sous l'héliport de Paris.

Alain Constans

03 septembre 2008

La Voix-ci….. La Voix-là septembre 2008

2 au 6 septembre, de 17h30 à 21h30 : Représentations théâtrales gratuites place de Garenne

Dans le cadre du Festival Itinérant des Arènes de Montmartre, les jeunes compagnies investissent la Place de la Garenne pour y donner des représentations théâtrales gratuites. 8 rue Sainte Léonie. M° Pernety. Renseignements : festival.arenes.montmartre@wanadoo.fr ou 01 48 40 62 49

Samedi 6 septembre, de 14h à 18h : Forum de rentrée à la Mairie du 14ème
La mairie du 14e organise un Forum de rentrée pour tout savoir sur les services publics, les activités sportives, culturelles et de loisirs et participer à la vie de votre arrondissement. Parvis de la mairie – Place Jacques Demy. M° Denfert Rochereau, Mouton Duvernet. Bus 28 et 58 arrêt mairie du 14e.

Mardi 9 septembre, 19h15 : Lectures des extraits de « Mes soldats de papier » et « Cellule 89 » de Victor Klemperer, organisés par la Compagnie Pérédelkino. Entrée libre. L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. M° Pernety. http://peredelkino.free.fr

Samedi 13 septembre, de 14h à 18h Animations gratuites au Garef océanographique
Dans le cadre de sa journée portes ouvertes, le centre d’animation Garef océanographique convie jeunes et adultes à un après-midi d’animations interactives gratuites autour de l’environnement et du monde marin. 26, allée du Chef d’Escadron de Guillebon, Jardin Atlantique. M° Montparnasse. Entrée libre. www.garef.com/oceano  

Dimanche 14 septembre, 12h30 : Repas de quartier participatif

(Chacun apporte un plat) suivi d’une conférence - débat sur le thème "un projet culturel: quelle place pour les habitants ?". RDV sur la dalle de l'ancien hôpital Broussais. Organisé par le collectif redessinons Broussais

Jeudi 18 septembre, 15h Promenade de Denfert à Montparnasse

En passant par les rues Daguerre, Raymond Losserand, Lebouis, la Place Constantin Brancusi et le Jardin Atlantique. Promenade gratuite organisée par l’association Balades et patrimoine. RDV à la sortie principale du métro Denfert Rochereau. Réservation obligatoire : 01 43 27 10 37.

Lundi 22 septembre, 19h Conseil d’arrondissement. Séance publique. Mairie, 2 place Ferdinand Brunot, M° Mouton Duvernet.

Jeudi 25 septembre, 19h Comité d’initiative et de consultation d’arrondissement. Séance publique. Mairie, 2 place Ferdinand Brunot, M° Mouton Duvernet.

Samedi 27 septembre de 14h30 à 20h et dimanche 28 septembre de 11h à 19h Journées portes ouvertes des ateliers d’artistes : 300 artistes du marché de la création et des 150 ateliers de l’arrondissement sont à découvrir lors de ces journées.

Samedi 27 et dimanche 28 septembre : découverte des métiers du jardin
Dans le cadre de la fête des jardins, le parc Montsouris, les squares du Serment de Koufra, Ferdinand Brunot et de l’Aspirant Dunand vous accueillent pour vous faire découvrir tous les métiers du jardin. Au programme : information, animations, visites guidées. Parc Montsouris, RER et T3 Cité Universitaire. Square du Serment de Koufra, 30 avenue Ernest Reyer, M° Porte d’Orléans. Square Ferdinand Brunot et de l’Aspirant Dunant, Place Ferdinand Brunot, M° Mouton Duvernet.

Dimanche 28 septembre, 11h : brunch et vide-bibliothèque
Brunch citoyen et participatif et vide bibliothèque organisés par le Conseil de quartier Pernety. Inscriptions pour le vide bibliothèque sur panneau.pernety@laposte.net
06.85.61.37.94. Gratuit et ouvert à tous. Place Brancusi. M° Gaîté.

Des précisions  complémentaires seront données par la suite pour certains de ces événements

02 septembre 2008

César à la Fondation Cartier

Depuis la nuit des temps, l’art est exploration, tentative de l’homme de débusquer la lumière au détour des chemins de l’inconnu, et ce, quelles que soient les formes ou les choix retenus. Les fresques de Lascaux sont autant de points d’interrogation forgés dans la nuit de l’histoire humaine, que celles figurant au plafond de la chapelle Sixtine. L’art n’explique pas, il donne à voir l’invisible.

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Et César est de ces artistes qui extraient du temps éphémère, les rares pépites de soleil sur lesquelles l’homme accroche son regard et remet en cause le dogme de ses certitudes artistique ou autres.

César réorganise les relations entre la matière et le geste qui transformeras cette matière : masses d’acier concentrées, densifiées, enchevêtrées, pliées, où la contrainte joue avec le passé utilitaire du matériau d’origine. Il libère la présence du travail de l’homme, depuis que celui-ci a découvert l’outil, et par conséquent l’empreinte quasi indélébile qu’il laisse dans le temps, de son passage sur Terre.

Le corps humain est aussi l’autre référence « césarienne », à travers l’expansion de poings, de mains, de doigts, et de seins. César nous présente à travers son kaléidoscope anatomique,  la spécificité ontologique propre à l’unicité de toute l’espèce humaine. Par là-même, il décrypte et résume le monde si diversifié, si abondant du vivant.

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Enfin, il y a cette fascination pour la matière "molle", oublieuse de la forme telle que la pratiquait les sculpteurs dits « classiques », à partir du matériau « noble » - marbre, calcaire, terre cuite… , et qui soudain, à travers l’utilisation de la mousse polyuréthane, le polyester, le plastique expansé, se voit  transformée par une mutation technologique radicale. Le hasard accompagne celle-ci. Des coulages, des gonflements, des glissements, des échappements  conférent alors à l’œuvre une destinée aléatoire. Dès son ébauche, l’œuvre évolue vers un achèvement  imprévisible, guidé uniquement par l’intervention graduée et progressive de l’artiste, celui-ci restant maître de la forme définitive à imprimer à la matière. La chimie moderne rejoint ici l’alchimie de l’imaginaire...

Avec César, nous assistons à la libération de cette matière qui délivre alors ses forces telluriques cachées.  Mais in fine, celles-ci sont toujours conduites, accompagnées, pacifiées par la main intelligente de l’homme. L'esprit reste  le maître-d'oeuvre, incontournable vainqueur du chaos.

 R. Rillot –

Fondation Cartier pour l’Art contemporain – 261, bd. Raspail. Tél 01 42 18 56 50. Exposition jusqu’au 26 octobre 2008.

01 septembre 2008

L'Entrepôt: La rentrée en culture...

Cinéma : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/cinema02.asp
 Festival de Contis à l'entrepôt : courts-métrages et avant-premières jeudi 18 et vendredi 19.
"From the voice to the hand" : 3 films de Malik Ohanian en exclusivité à partir du mardi 23.
 Ciné-débats et rencontres :
"Les guérisseurs, la foi, la science" avec J-Y Bilien  lundi 8, mardi 9 et mercredi 10 à 20h,
"Mondovino"avec Nature et découvertes mardi 23 à 20h,
Ciné-philo dimanche 28 à 14h20 avec Daniel Ramirez.
Cycles : Ciné parents-bébé samedi 6 à 11h "Mes amis, mes amours" et samedi 13 à 11h "My name is Hallem Foe", Armenciné mardi 9 à 20h.
* Et toujours : la programmation hebdomadaire avec plus de 10 films par semaine.

Conférences : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/conferences01.asp
* "Web 2.0 : entrer dans la danse et construire la confiance" par Jean-Marc Orsatelli , mercredi 10 à 19h30.
* "A la rencontre des familles d'âmes" par Catherine Boutard-Marquette, jeudi 11 à 19h30
* "Le symbolisme du corps humain à travers la mythologie grecque et le zodiaque" par Luc Bigé (Université du Symbole), jeudi 18 à 19h30. Entrée libre
* "Mutation collective, mutation individuelle" par Marielle Garel, mercredi 24 à 19h30.
* Rendez-vous mensuels : café RH le jeudi 4 à 18h30, Café-conso Nature et découvertes le samedi 13 à 10h30 "une rentrée et un cartable écolo", Rencontre des créatifs culturels le mardi 16 à 8h30.

Musique : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/musique01.asp
* Rendez-vous au Bar Forum pour les Scènes ouvertes, le Jazz, le Slam, la World ou la Chanson festive : le mois est Show avec les Zooters, M.A.P., Ocho y media et beaucoup d'autres.
* Festival de Contis à l'entrepôt : SPOUMJ jeudi 17 à 21h30, Cumbia Ya! vendredi 18 à 21h30.
* Concert classique dans la Galerie jeudi 25 à 20h : récital de piano par Sylvie Amiech.

 Galerie d'exposition : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/exposition02.asp
* Jusqu'au 10 septembre : la galerie présente les oeuvres d'une quinzaine d'artistes pour le "Salon d'été". http://www.lentrepot.fr/httpdocs/web_été.html
* Du 17 septembre au 26 octobre : Koffi Comar, "Collages" papier, carton, terre et acrylique, dans le cadre du Festival de Contis à l'entrepôt. Vernissage le mercredi 17 à partir de 18h,.
 
Lectures et Impro : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/litterature01.asp
* Les mardis 9, 16, 23 et 30 : lectures spectacles dans la Galerie à 19h15.
* Match d'impro avec les Traits d'Union dimanche 7 à 18h30 et cabaret d'impro avec les Carafes dimanche 21 à 19h30.

BONNE RENTREE A TOUS !

31 août 2008

Un hommage à Henri Cartier-Bresson

Surnommé « l’oeil du siècle » et considéré comme l’un des pionniers du photo-journalisme, Henri Cartier-Bresson sera mis à l’honneur à partir du 10 septembre dans le cadre de la fondation portant son nom. Cette exposition proposera un ensemble de photos prises en Amérique durant la période 1929 à 1947. Dans le courant du mois d’octobre, conférences et colloques seront consacrés à ce photographe, représentant majeur de son art, et qui mourut le 3 août 2004.

 
Fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse Lebouis ( 75014) – tél : 01 56 80 27 00

www.henricartierbresson.org

30 août 2008

La JAM 2007-2008 (Jeunesse athlétique de Montrouge)

Cette saison 2007/2008 fut pour notre club une année sportive remarquable. Nous avons cinq pôles sportifs au niveau régional (athlétisme, basket-ball, natation, tennis de table et trampoline).
Nos différents entraîneurs, malgré le peu de moyens en matériels, ont entrepris un travail en profondeur auprès de nos jeunes. La rigueur, la régularité et la présence aux entraînements ont fini par payer. Il est dommage que certaines personnes qui ne font que du loisir dans certaines disciplines ne puissent pas passer le Rubicon pour s’imposer en compétition. Les raisons sont diverses (manque de temps, famille, travail, études).

De mon temps, quand j’étais en scolaire et étudiant, nous pratiquions deux sports différents avec une organisation adéquate de nos études. Malheureusement les mentalités évoluent et le goût de l’effort et la motivation, deviennent des denrées rares. En effet il faut savoir que nous avons un taux de 40% de renouvellement de nos effectifs toutes disciplines confondues. C’est un perpétuel recommencement. Malgré cette nouvelle donne la J. A. M. se développe :
Un nouveau pôle sportif a été créé en 2007/2008 : le trampoline avec des résultats significatifs (7è place catégorie cadets en compétition inter-régionale).


Un autre pôle sportif va voir le jour pour la saison 2008/2009 : hockey sur terrain synthétique pour les jeunes, catégories débutants, poussins et benjamins. Nous venons de nous affilier à la Fédération Française de Hockey.
Par ailleurs un nouvel élu, M. Vincent JAROUSSEAU, vient de prendre la succession de Mme Carinne PETIT d’adjoint au Maire du XIV ème chargé des sports. Nos relations sont très bonnes. J’ai pu obtenir des créneaux d’entraînement supplémentaires pour le basket et le football.


Côté finances, la J. A. M. a une gestion saine. Nous arrivons à boucler les exercices sans trop de difficultés.
Je regrette que notre subvention n’ait pas été augmentée depuis plus de 6 ans. Je vais entreprendre un lobbying auprès de la Mairie du XIV ème arrondissement et mettre en avant nos résultats sportifs ainsi que notre savoir faire et savoir être. En espérant que cette demande porte ses fruits dans les meilleurs délais.


Le président d’une association est un véritable chef d’entreprise, responsable de ses salariés, de la gestion et du management et, j’ajouterai, du marketing pour développer et mettre en valeur son club. Heureusement que nos valeurs morales et physiques sont appliquées et mises en avant.
Je finirai cet article par une citation de K. POPPER, philosophe britannique d’origine autrichienne : « Être optimiste est un devoir moral ».

Arnaud BATISSIER

29 août 2008

La journée des dupes au Théâtre 14

eaf6b78fffd9cb4087093c68c5873b65.jpgJacques Rampal, auteur de cette pièce, écrit à propos de cette fameuse journée les lignes suivantes :

« Depuis l’entrée de Richelieu chez Marie de Médicis, tel Ruy Blas et son célèbre –Bon appétit Messieurs !- jusqu’au coup de théâtre que constitue le soudain ralliement de Louis XIII à ce prélat qu’il déteste, tout est là pour tenir le spectateur en haleine. Ajoutons à l’intrigue fort pittoresque : Richelieu, glacial et implacable, mais aussi angoissé, vulnérable, et finalement très humain ; Marie de Médicis, passionnée, forte en gueule, parfois risible quand elle jure en italien, Anne d’Autriche, épouse de Louis XIII, si seule, si révoltée, rêvant d’un grand amour auprès de Gaston d’Orléans, frère du roi, ce bellâtre qui conspire dans l’ombre ; Louis XIII, si seul lui aussi, timide, malade, mais plus intelligent, plus courageux qu’il ne lelaisse paraître ».

Théâtre 14 – 20 avenue Marc Sangnier – 75014 Paris – métro : Porte de Vanves. Bus 58, 95 et tramway.
- Représentations du 9 septembre au 25 octobre.
- Réservations : 01 45 45 49 77, du lundi au samedi de 14 heures à 18 heures - 27€ ou 19€ adhérents

 

27 août 2008

Forum de rentrée

Le samedi 6 septembre, de 14 heures à 18 heures, aura lieu sur le parvis de la mairie et sur la place Jacques Demy un Forum organisé par la mairie du 14ème. Différentes informations seront présentées au public :

- Tout connaître de la vie de l’arrondissement, s’informer des écoles et des crèches dans le quartier.

- S’informer au sujet des activités sportives organisées par la Ville, l’Office du Mouvement sportif et les clubs de l’arrondissement.

- Rencontrer les artistes et ceux qui contribuent à la vie culturelle, afin de se renseigner sur les activités proposées dans le 14ème.

- Comprendre la démarche du développement durable engagée par la Ville, découvrir les initiatives locales et apprendre les écogestes à adopter.

- Connaître les activités de loisirs ou de soutien scolaire destinées aux écoliers et aux jeunes.

- Dans le cadre des instances de Démocratie locale, s’engager dans la vie associative et contribuer à la vie citoyenne du 14ème.

- Si vous disposez de temps ou si vous désirez vous investir dans une association, vous pourrez laisser vos coordonnées et préciser les questions qui vous intéressent ainsi que vos heures de disponibilités. Les associations à la recherche de bénévoles recevront votre demande de participation au bénévolat, et vous pourrez également consulter les offres proposées par ces mêmes associations sur : mairie14.paris.fr

- Si vous êtes isolé, dans l’urgence ou dans la précarité, vous pourrez obtenir des informations sur la solidarité insertion.

Enfin vous pourrez rencontrer des représentants des services publics, ceux qui nous facilitent la vie au quotidien.

24 août 2008

Antoine Chantin, un jardinier, une rue

Nos rues du 14ème, à travers les plaques bleues situées à chacune de leur entrée, nous annoncent le nom de personnalités parfois célèbres, et parfois totalement inconnues. Ainsi, il en va de Antoine Chantin qu’on nous désigne comme « ancien propriétaire du terrain ». Définition bien vague et imprécise. En fait, il exerçait, comme de nombreux confrères installés sur le territoire du Petit Montrouge la profession d’horticulteur et de pépiniériste. Il faut savoir, que les territoires des communes limitrophes de Paris, situées hors le « Mur des Fermiers Généraux », construit à la fin du 18èmeème lors de leur annexion en janvier 1860. Beaucoup d’entre eux  étaient réservés à l’horticulture.  siècle, comportaient de vastes terrains qui furent intégrés progressivement à notre 14ème.

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Antoine Chantin était né en 1815 à Verzé près de Macon. Il débute son éducation horticole à Saint Clément près de son lieu de naissance. Successivement employé à Paris où il prend un poste d’attaché à l’établissement de Fromont il travaille ensuite à la société d’horticulture hollandaise du boulevard Montparnasse, puis est embauché au jardin de l’Ecole de Médecine de Paris et au jardin royal des Plantes.

En 1841 à 26 ans, il est à la tête des cultures des frères Cels. Passionné par les plantes, il s’oriente vers des essais de multiplications de celles-ci, et plus particulièrement de celles qui requièrent une multiplication difficile. En 1847, il rachète boulevard des Gobelins l’Etablissement Keteleer et en 1857 il s’installe définitivement avenue de Châtillon (rue Antoine Chantin). En 1867, à la suite de l’exposition universelle, il est décoré de la Légion d’Honneur. En 1878, il est membre du jury et fournisseur des plantes fleuries pour les parterres de l’exposition. Il meurt en 1893. La Maison Chantin était spécialisée dans les plantes de serre : Caladiums, Palmiers, Cycadacées, Pandanacées et Fougères.

NDLR : documentation extraite du n° 44 de la Revue d’Histoire du 14ème ardt.

22 août 2008

Mêmes causes, mêmes effets

Ou, bis repetita placent (on aime bien quand ça se répète) 

Regardez cette photo, prise tout près de chez nous, dans la rue Héverlor bien connue. N’est ce pas l’image de la vie moderne, où on fait tout trop vite, sous pression?

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Exemple typique : il faut aller vite, on charge un camion plus que raisonnable, à l’arrivée on lève la benne sans  prendre le temps d’alléger le chargement. Celui-ci glisse sur l’arrière et le camion lève le nez, et le chauffeur monte à 3 mètres du sol.

Regardez encore ceux-là. Ils ont fait encore plus fort. Heureusement que le chauffeur n'était pas à bord, il aurait fallu aller le chercher à 12 mètres de hauteur!

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Eh, se dit-on : voilà encore bien l’effet de la vie moderne. A l’époque du bourricot, sans camion, sans stress, ça ne risquait pas d’arriver ! Evidemment !

Quoique ! Quoique ! A y regarder de plus près, au temps du bourricot, ça n’arrivait pas ? Voire !

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Par ces temps de morosité, il faut bien se distraire un peu de temps en temps !

A.C.

20 août 2008

les rues de nos quartiers: la rue Nansouty

4970e9fabb8f7fec587096971fed8260.jpgLa rue Nansouty..., Cette artère au sud de notre arrondissement, débute au niveau de l'avenue Reille, pour s'arrêter  au niveau de la rue Deutsch de la Meurthe qui est son proplongement naturel. Cette rue est plutôt déserte, car elle longe le Parc Montsouris et est bordée en général d'immeubles  dits "bourgeois" sinon cossus. De l'entrée à l'extrêmité de la rue règne la sensation d'une certaine forme de discipline architecturale, homogène et agréable à regarder. Une petite remarque  : au niveau du numéro 6 débute une rue privée,
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très tranquille, "villageoise" et qui est bordée de jolis pavillons, genre maisons de ville. La promenade y est exquise pour l'enchantement quasi provincial que l'on y découvre, et ceci en plein Paris...
8dcc60bc1e32e07fa6b442d99940abde.jpgMais qu'en est-il du personnage qui porte le nom de Nansouty ? Il s'agit d'un militaire : Etienne, Marie, Antoine, comte de Nansouty, né en mai 1768 à Bordeaux. Il était aristocrate. Il mourut relativement jeune en dévrier 1815, soit à 47 ans. Sa personnalité était complexe, dit-on : estimé pour son honnêteté, mais il fut contesté pour son détestable état d'esprit... On le disait goguenard, moqueur, porté à envoyer des "vannes". Son côté ex-gentilhomme exaspérait ses collègues!
On doit savoir qu'il fut élève de l'école de Brienne, (comme Napoléon), puis cadet-gentilhomme à l'Ecole militaire de Paris en 1782. En 1792, il est colonel dans l'armée révolutionnaire, puis sous les ordres de Ney, à l'armée du Rhin... Il passe dans la cavalerie du général Lecourbe. Ses supérieurs l'estiment à juste titre : "il fut un officier plein de mérites et d'intelligence, ami de l'ordre et de la discipline". Excellent officier en somme, et d'une grande intégrité, ce qui est rare à l'époque !
En 1803, il est nommé Chambellan de l'Impératrice ! On le retrouve à Austermitz et à Eylau. En 1808, il est promu premier écuyer de Napoléon... Plus tard, on le retrouve en Espagne, en Bavière, à Ratisbonne. Il participe aux batailles d'Eckmühl, d'Essling et de Wagram. En Russie, il sert sous Murat. Blessé à la Moskowa, il commande la cavalerie de la Garde Impériale. Lors de la rertaite de Russie, il participe aux combats de Dresde et de Leipzig...
Mais Napoléon vaincu, il se rallit sans vergogne aux Bourbons, trahissant ainsi l'Emperuer, comme jadis il avait trahi sa caste, la noblesse...
 En définitive, il fut un opportuniste... sorte de caméléon de l'art militaire et de la politique, changeant de robe selon la nature des événements. Curieux personnage en vérité.
R.R. 
 
N.D.L.R  Ces informations sont tirées du numéro 48 de la S.H.A.du 14e -

18 août 2008

Le 15 août au Mont Souris

Si Paris est un désert le 15 août, le flâneur, lui, devient explorateur, découvreur de terres nouvelles. D’habitude, l’œil pressé les néglige. Ainsi, le quartier du Mont Souris et son parc éponyme, s’arrangent-ils pour offrir au promeneur à cette date, une palette de nouvelles visions et sensations inconnues jusqu’alors.

Sans doute, le silence y est pour quelque chose. Car Paris, aujourd’hui, est plongé dans l’atmosphère que l’on perçoit lors de la descente dans une crypte de cathédrale. Vos pas, dont l’écho rebondit de façade en façade, vous rappellent que vous êtes seul, vraiment seul, en remontant les rues Beaunier, Paul Fort ou Lacaze . Lentement, vous arrivez en haut du carrefour, là où la rue de la Tombe Issoire rencontre la place Jules Hénaffe, et où les réservoirs de la Vanne imposent leur masse comme celle d’un château féodal. Au-dessus, le ciel apparaît libre, tout à fait dégagé des immeubles qui, jusqu’ici l’emprisonnaient dans les couloirs étroits et sombres que faisaient les rues déjà précitées.

Ainsi, à partir de ce carrefour, la longue descente de l’avenue Reille, suit la pente que fait le versant de la vallée de la Bièvre. Elle vous emmène aux abords du parc, à l’entrée donnant sur l’avenue du président Coty. Ca y est, vous êtes soudain devant un tableau de Hubert Robert. De hauts arbres déploient leur chevelure, une vaste pelouse repose vos yeux, la campagne semble s’être introduite dans la ville. Et si vous remontez l’allée latérale à la rue Nansouty, vous arriverez à la lisière de la porte d’Arcueil. Ici, un lieu-dit : «  les Grandes Bornes »,  marquait autrefois l’altitude la plus haute de la rive gauche de Paris, soit 80 mètres. L’aqueduc de la Vanne y débouche. De ce lieu, le panorama devait être immense, il y a quelques millénaires, puisqu’il surplombait la vaste cuvette de la Seine, et cela menait le regard vers son centre situé à plus de cinq kilomètres, ainsi que vers les collines de Montmartre et de Ménilmontant. Aujourd’hui la vue est bouchée ! Il faut se contenter d’un peu d’imagination…

Mais revenons à l’entré du parc, côté nord où nous étions arrivés. Si vous dirigez votre regard vers le sud, vous serez accueilli par une statuaire : « La Paix  armée », statuaire posée sur une colonne très classique et qui jure une peu en ce lieu dédié à la nature. L’œuvre est de Jules Contan. Mais la vraie paix, vous l’appréciez d’une autre manière, car à cette heure matinale, vous êtes ce promeneur « solitaire », cher à Jean-Jacques !

Maintenant, si vous dirigez vos pas  plus avant, il y a quelques années, vous auriez rencontré la copie du palais du bey de Tunis réalisée pour l’Exposition universelle de 1867. Mais  ce palais fut rasé après qu’ un incendie ne le détruisît sans espoir de le voir reconstruit. Toujours dans la périphérie de ce lieu, à quelques pas, et dans le prolongement  de l’axe fait par l‘Observatoire de Paris, la mire du méridien de Paris, érigée en 1806, sous Napoléon, se dresse, blessée dans sa chair, car les avatars de l’Histoire ont fait que le nom de l’Empereur fut effacé sous la Restauration.

Nos découvertes ne s’arrêtent pas là. Orientez votre promenade vers le lac, situé en contrebas de la ligne du R.E.R. que vous franchirez par un pont, tout près de la station  « Cité Universitaire ». Dans l’intervalle vous aurez rencontré une cascade de « poupée » qui vous aura dispensé sa fraîcheurs tout en vous éclaboussant d’un brouillard de gouttelettes. Et sur le lac, vous rencontrerez canards, bernaches, poules d’eau et peut-être un cygne…

Votre visite se terminera peut-être en faisant un salut à « Guignol » où des rires d’enfant se feront entendre. Votre visite aura duré une heure, ou plus. Cette promenade arrive à son terme. Vous vous sentez bien, le ciel est pommelé de petits nuages. Le 15 août à Paris a l’innocence d’un premier jour. Les pigeons du parc vaquent à leurs occupations. Un parfum de bonheur simple s’élève de la tapisserie du gazon – un peu fatigué - .Vous rentrez chez vous, apaisé, détendu. Votre cœur chante un peu plus fort, un peu plus vite, à l’unisson d’une matinée qui fut comme un chant d’oiseau.

R.R

16 août 2008

Le Square Gaston Baty

Parcs et Jardins de notre XIV° (suite)

 Ce square est intéressant par sa position au cœur d’un vieux village de barrières, à l’extérieur du mur des Fermiers Généraux. Sa forme triangulaire est pour le moins curieuse.

L’emplacement de ce jardin apparaît sur le plan de Sagansan, « ingénieur géographe de Napoléon III » en 1861, entre la rue du Maine ( qui débouche au 45 de l’avenue du Maine et les rues Charlot et Jolivet).

En 1864, la rue Charlot reçut le nom du mathématicien Poinsot. Jusqu’à la Grande Guerre, le triangle a très probablement supporté des maisons de faubourg et plutôt des masures. Ce n’est qu’en 1948 qu’un square avec grilles apparaît sur le plan monumental Paris à vol d’oiseau. Il faudra attendre le milieu des années 70 pour qu’un nom soit enfin donné au square, celui prestigieux de Gaston Baty (1885 – 1952), appellation pour une fois en situation puisque cette homme de théâtre dirigea de 1930 à 1942 le théâtre Montparnasse.

Le square a été doté d’une statue en pied du peintre Chaïn Soutine (1894 – 1943), exécutée seulement en 1963 par Arbit Blatas, qui donne une image tragique mais grand artiste, celui-ci étant enterré au cimetière Montparnasse.

Cet endroit de Paris donne à la fois une vision archaïque des anciens faubourgs et peut apparaître à certains comme possédant une atmosphère romantique.

R.R. Documentation extraite du n° 44 de la Revue de la S.H.A. du 14ème.

14 août 2008

La petite place

 

La place Flora Tristan possède le charme des placettes de village. Trois énormes platanes égaient de leurs frondaisons les maisons alentour. On se croirait presque en Provence, pour peu que le soleil joue à cache-cache avec l’ombre et la lumière diffusées sur les façades. Oui, en Provence, car la place le soir est animée. La terrasse de « L’imprévu » est pleine de monde. Les gens sirotent leur apéritif, d’autres dînent sur les tables disposées en plein air. On entend la cascade des voix ruisseler sous la lumière des lampadaires. Les convives s’animent et l’on sent dans l’air, cette forme de gaieté qui s’apparente à l’insouciance. Les visages sont détendus et l’on pourrait imaginer que la fête au village puisse commencer si d’aventure, un accordéon ou une guitare se glissait au milieu de cette petite foule, attentive à déguster des instants de bonheur simple et innocent.

A l’écart, sur un banc, un homme jeune regarde la scène. Il semble perdu dans ses pensées. Qu’évoque pour lui cette petite assemblée ? Celle-ci est réunie, comme autrefois les Anciens se retrouvaient en nos campagnes autour de quelques tables de bistrot, afin de discuter des affaires du jour. « Le bon vieux temps » va-t-on dire. Cela est un cliché mais un cliché qui ce soir, a du sens.

Cependant, aujourd’hui en plein Paris, au cœur du 14ème, il s’agit seulement de quelques habitants du quartier qui sans doute, traduisent leur amitié entre générations, par des éclats de rire, des voix  un peu fortes accompagnées de gestes plus amples, et ma foi, l’illusion est parfaite : je suis en Provence, au seuil de la nuit. La lune accompagne la scène de son regard un peu jaloux et toujours mélancolique. Je m’éloigne sur la pointe des pieds pour ne pas déranger tous ces gens heureux.

La place Flora Tristan en cette soirée d’été, a fait ma conquête.

 

R. R.

12 août 2008

Parcs et jardins de notre XIV°

Notre arrondissement est parsemé d’espaces verts plus ou moins importants. Nous allons essayer de les repérer. Ils offrent au passant des havres de paix, parfois de silence et ils nous font oublier la pollution tenace de nos quartiers.

 Le premier à avoir été ouvert est le square Ferdinand Brunot d’une superficie de 3 943 m2. Il fut ouvert en 1862, donc sous le Second Empire. A l’époque le maire du 14ème était Dareau qui exerça ses fonctions de 1860à 1866.

Anciennement appelé square de Montrouge, il est l’un des 24 squares parisiens aménagés au Second Empire par Alphand et  que Napoléon III offrit sur sa cassette personnelle. Depuis 1947, il est dédié à Ferdinand Brunot, grammairien, historien de la langue française et maire du 14e de 1910 à 1919. Parmi les arbres et arbustes qui l’agrémentent, signalons un arbre de Judée planté en 1996 en hommage à Y. Rabin, Prix Nobel de la Paix. Il est ornée de trois sculptures : un buste de la République, un groupe «  aux mères du XIV° arrondissement », et la « femmes assise » datant respectivement de 1881 –1951- 1969 qui sont autant de témoins de leur époque.

Passons au square de l’abbé Migne d’une superficie de 1518 m2 et qui fut ouvert en 1880. Quatre espaces verts entourent la place Denfert-Rochereau. Ils correspondent à l’emplacement de la barrière d’Enfer du mur des Fermiers généraux. Ce sont les squares de l’abbé Migne, Claude Nicolas Ledoux, Jacques Antoine, Georges Lamarque. Le premier est dédié à l’abbé Migne, théologien, éditeur, imprimeur. Ses ateliers situés près de l’église Saint-Pierre employaient 600 personnes environ et furent anéantis par un incendie en 1868. Du monument initial dédié à Charlet, il ne reste plus que sa stèle dénudée.

Une prochaine étude nous fera découvrir d’autres espaces verts de notre 14ème .

R.R -  Documentation extraite du numéro 47 édité par la S.H.A du 14e.

 

11 août 2008

L'accueil des personnes sans domicile dans le 14ème: le Secours Catholique au 36bis, rue du Père Corentin

Depuis 2005, le Secours Catholique, en lien avec notre paroisse, a créé un accueil de jour pour les personnes sans domicile du quartier. Situé au 36 bis rue du Père Corentin sur le terrain des frères franciscains, il est ouvert le dimanche après-midi et depuis janvier 2008 le lundi matin. Il est régulièrement fréquenté par des personnes sans domicile qui y passent un moment ou l’après-midi pour échanger des nouvelles, jouer à des jeux de société, boire un café ou simplement se reposer.

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Ivan Cheniot, co-responsable avec Marie Alice Chicou, de l’équipe de bénévoles explique cette action.

« Quelle est votre mission? »

« Avant tout l’accueil des personnes sans domicile pour leur offrir un lieu où elles se sentent chez elles, trouvent une écoute et nouent un lien amical aussi bien avec les bénévoles qu’avec les autres accueillis.

C’est aussi une base pour aller plus loin dans une démarche d’accompagnement en fonction de leurs projets personnels.

Les équipes de rue, tournées à deux à la rencontre des personnes sans domicile, sont aussi nécessaires. Elles sont faites dans le même état d’esprit de disponibilité, d’échange, de lien social en allant voir des gens dont beaucoup ne viennent jamais à l’accueil mais sont ainsi informés de son existence.

« Que vous apporte cette activité ? »

« Je crois que c’est différent pour chacun.

Pour ma part, il y a déjà une sensibilisation à la réalité du problème des personnes sans domicile, à leur désocialisation. C’est une plongée dans une réalité qu’on laisse de côté si on ne fait pas cette démarche. Ca favorise une prise de conscience.

On peut dire aussi que cette activité nous ouvre. On est ramené à l’essentiel, confronté à notre pauvreté. Comme l’exprime le titre d’un livre écrit par un couple qui a choisi de vivre dans la rue, c’est une école d’humanité. »

Isabelle Constans 

Portes Ouvertes au local du 36bis, rue du Père Corentin: L'accueil de jour des personnes sans domicile vous invite à partager ses activités lundi 4 février de 9h à 12h.

10 août 2008

Les (trop) rares cafés associatifs parisiens veulent être reconnus

Ils sont une dizaine à Paris, dont le Moulin à Café dans le quatorzième, et ils veulent montrer leur rôle social dans la ville, et ainsi trouver des moyens pour survivre. Ils sont des  lieux de rencontre dans leur quartier, où ils assurent de nombreuses animations, à prix modérés. Leur rentabilité, qui n’est pas leur but premier, est donc difficile à trouver, et de plus leur situation est souvent précaire.

Tel le Barbizon dans le 13ème, déjà expulsé du cinéma le Barbizon et squattant au 175ter, rue de Tolbiac, dont il va également être expulsé.

L'union fait la force 

Cinq d’entre eux, à l’initiative du Barbizon, ont décidé de se fédérer pour accroître leur représentativité « Nous nous unissons pour être plus forts, explique Michel Scrive, membre du Barbizon, initiateur de ce regroupement, Nous créons du lien social, nous animons nos quartiers. Nous voulons donc que ce travail soit reconnu et nous demandons l'aide des pouvoirs publics. ». Par exemple, pour payer leurs loyers.

Au Barbizon, soirées de projection de documentaires, de vidéos d'art ou de films expérimentaux « Nous voulons permettre au plus grand nombre de visionner des oeuvres qui connaissent des problèmes de diffusion », explique Thierry Wurtz, le président de l'association. Souvent, le réalisateur est là pour participer à un débat avec les spectateurs. (175 ter, rue de Tolbiac, 75013 Paris, Metro Tolbiac. + d’infos  sur www.lebarbizon.org. LE CAFÉZOÏDE (XIXème) s'occupe des moins de 16 ans. Le Petit Ney (XVIIIème) est un paradis de l'échange de livres, des ateliers d'écriture et des soirées de lecture de contes. Le Moulin à café (XIVème) est ouvert aux anciens, aux jeunes, aux célibataires comme aux mères isolées. La Commune libre d'Aligre a trouvé son point d'ancrage ; l'association, très active dans le XIIème, a ouvert son café associatif dans un local de 75 m2 

Dans le XIVàme

Place de la Garenne, Le Moulin à Café accueille toutes  les générations

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Et chacun peut y amener ses idées. Du coup, les ateliers cuisine, théâtre, écriture ou couture s'enchaînent au grè de l’imagination et des talents des clients. Les peintres et photographes y exposent. Tout le monde peut mettre la main à la pâte... Le Moulin à Café, 9, place de la Garenne, XIVème, Metro Pernety. Tél. 01.40.44.87.55. plus d’info sur le site internet http://moulin.cafe.free.fr/

A.C.

09 août 2008

La main verte

La batavia ne sera plus seule. Elle aura pour  aimable compagnon le persil, troubadour de son état., tandis que le thym,  marchera de concert avec dame ciboulette. Passionné, l’oignon rencontrera l’impératrice laitue, habillée de simplicité et de naturelle humeur.

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Où sommes-nous ? Au jardin partagé par d’honnêtes citoyens , et cela se passe rue de Coulmiers, au bord de la tranchée du chemin de fer. Tous les apprentis jardiniers ont joué le jeu

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et le jeu a réussi à nous offrir la première version d’une oasis de verdure qui ne demande qu’à prendre de plus en plus racine et à s’étoffer.

Un pommier a même été planté ! Voilà que le jardin d’Eden est ressuscité… Adam et Eve jardiniers , qui l’eût cru ?

Cela  mérite un coup de chapeau  aux gentils initiateurs de ce projet, car le terrain était loin, à l’origine, de ressembler aux parterres du château de Villandry ! Espérons que les prochaines moissons seront une réussite, et qu’elles ne rendront pas jalouses la déesse Cérès et sa compagne Flore, toutes deux conviées aux agapes  qui ne manqueront pas de réunir les joyeux laboureurs du quartier.

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Une certitude. Je n’ai pas encore vu de limace à l’horizon, mais la rumeur  prétend qu’un écureuil est attendu d’ici peu. Sans doute apportera-t-il un peu de panache  aux amours bucoliques des coccinelles et des abeilles ! Et pour conclure  cette promenade au pays de cocagne,  que la chance soit toujours du côté des petites mains vertes, pleines de vigueur et d’attention à l’égard de leurs petits enfants : les plantes que nous aimons bien !                                                         

R.R

C’est l’association Vert.Tige qui s’occupe de ce jardin – http://vert.tige.asso.free.fr

08 août 2008

Charles Lapicque, ou la peinture dans tous ses états

bdc97fe64411808e1801bef55ff78444.jpgCourez vite au Musée de la Poste, pour découvrir ou redécouvrir, dans une rétrospective de 85 peintures et de 60 dessins, les œuvres d’un peintre des plus originaux du XXe siècle.

Lapicque a été un coloriste pas excellence. Il utilise, à cet effet, les  seules couleurs primaires pour faire éclater l’essence même de la lumière, et provoquer ainsi la puissance d’un incendie, celui-ci aparaîssant comme étant inextinguible. Nous assistons là, à l’irruption irréversible d’un feu d’artifice, surprenant par son intensité soudaine et ravageuse, mais toujours magistralement dominé, ordonné, contenu dans une recomposition savante et magistrale de l’espace.

c5a78cb8d56c4987bab202f40e686bd8.jpgOn assiste, à la vue de ces œuvres , à une explosion  sans fin de mille soleils, qui inonderaient de leur éclat, le thème renouvelé des paysages, de la mer, des voyages, des corps et des visages, de  certains monuments vénitiens, en propulsant la lumière dans une incandescence, la diffusant au-delà des limites d’une vision normale.

L’espace intérieur du peintre s’offre alors à nous, dans une vision quasi charnelle, d’où s’échappe la forte chaleur d’une embrasement général. Les limites du tableau explosent, comme soudain éclate un volcan dont la poussée des laves aurait été trop longtemps contenue. Votre regard alors, brûle au contact de cette peinture « incendiaire », pour peu que vous vous laissiez aller à la recevoir, dans une contemplation, une sorte d’extase quasi mystique,  que provoque l’irruption sur votre œil, d’un torrent de couleurs pures.

Cette rétrospective est un vrai bonheur, à ne pas manquer.

R.Rillot

Musée de la Poste : 34 bd. de Vaugirard – 75 015 -  www.museedelaposte.fr 

Jusqu'au 13 septembre, du lundi au samedi, de 10h à 18h, sauf dimanche et jours fériés.

04 août 2008

Cinéma au clair de lune

 D’abord un rectificatif : le film « Talons aiguilles » d’Almodovar prévu le 8août n’est pas à l’affiche mais Cinéma au clair de lune au Parc Montsouris

voici le programme des 2 séances en accès gratuit de « cinéma au clair de lune » qui auront lieu au Parc Montsouris cet été.

Vendredi 8 août, 21h30: projection du film « Agnès Browne» d’Anjelica Huston au Parc Montsouris. Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.

Vendredi 22 août, 21h30: projection du film « Max et Bobo » de Frédéric Fonteyne au Parc Montsouris. Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.

02 août 2008

Un clocher sous haute surveillance...



Vous titubez… votre regard se trouble… malaise… vertige… hallucination ? Une étrange apparition vous éblouit, et vue de la Porte d’Orléans, la métamorphose de l’église Saint-Pierre-de-Montrouge vous apparaît, comme étant un objet étrange venu d’ailleurs.

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Que se passe-t-il donc ? Vue d’ici, à plus de 500 mètre de la porte, emmaillotée, ficelée, serrée en de disgracieuses toiles grises, la silhouette de l’église s’apparente plus à celle d’une fusée posée sur son aire de départ au Cap Canaveral et prête pour un décollage imminent, qu’au traditionnel clocher d’une église construite au XIXe siècle, à l’un des carrefours les plus encombrés de la capitale.

Les projets de tours que nous concocte la municipalité parisienne, ne seraient-ils pas déjà en train de se réaliser dans le quartier du Petit-Montrouge, et cela sous le manteau ? Les Mystères de Paris seraient-ils toujours vivants ? Serait-ce là le ver dans le fruit ? Méfions-nous des camouflages…

En fait de camouflage, le mirage qui nous concerne n’est qu’une apparence. Il s’agit bien là de la réhabilitation du clocher et de son porche qui en ont bien besoin. Des panneaux explicatifs et les équipes d’ouvriers qui s’affairent autour du grand malade sont là pour le prouver. En fait, nous sommes les témoins d’un « lifting » devenu nécessaire après que la pollution et les années passées eussent dégradé les pierres et que la foudre tombée sur le sommet en juin 2006, n’ait eu raison de la croix qui s’y trouvait.

Deux années de travaux sont annoncées pour le rajeunissement de Saint-Pierre. Alors, une peau toute nouvelle lui aura donné un visage sans ride, sans vergiture, sans verrue, et les cloches elles-mêmes, en cours de réhabilitation sous le ciel de Normandie, pourront à nouveau après leur retour, délivrer leurs notes cristallines afin que nos oreilles et nos âmes puissent se sentir émues par l’Angélus du soir.

R.R

31 juillet 2008

La Voix-ci... La Voix-là... du 3 au 25 aout

Dimanche 3 août, de 15h à 21h : Bal rock.

Salle des fêtes de la mairie annexe, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet. Gratuit.

Vendredi 8 août, 21h30 : Cinéma au clair de lune : projection du film « Talons aiguilles » de Pedro Almodovar au Parc Montsouris.

Accès rue Nansouty, avenue Reille, ou Boulevard Jourdan. RER et T3 Cité Universitaire. Entrée libre.

Dimanche 24 août, de 15h à 21h : Bal rock.

 Salle des fêtes de la mairie annexe, 12 rue Durouchoux. M° Mouton Duvernet. Gratuit.

Lundi 25 août, 11h : Commémoration de la libération de Paris.

Parvis de la mairie. 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.

28 juillet 2008

Deux rues de nos quartiers

La  période des vacances est propice à découvrir quelques aspects de nos rues.  Ainsi, nous emprunterons aujourd’hui un itinéraire qui nous conduira dans les parages de la rue Daguerre, vers son extrême limite située en haut de l’avenue du Maine. Voici la rue Cels . Cette rue  fait déjà partie du quartier Montparnasse. Orientée nord-ouest – sud-est, elle est longue de 158 m et est large de 10m et a été ouverte en 1850 sur les terrains de Jacques-Martin Cels, dont elle prit le nom, honorant ainsi une  grande famille d’horticulteurs. Jacques Marin Cels est né à Versailles en 1743. Il obtiendra l’emploi de receveur d’octroi à la barrière Saint-Jacques ; sa charge lui laissant des loisirs, il les occupera à cultiver des fleurs, puis créera une pépinière d’arbres d’origine étrangère. Il deviendra inspecteur général des pépinières, poste qu’il occupera jusqu’à sa mort en 1832, atteint par le choléra… Ses fils continueront son œuvre et se spécialiseront dans les plantes exotiques et orientales.

Cette rue modeste par sa longueur apparaît intéressante par la présence  d’un hôtel : l’hôtel Mistral, au 24 de cette même rue . Cet immeuble, qui fait l’angle avec la rue Auguste-Mie, abrita pendant la dernière guerre, et  à plusieurs reprises, deux hôtes importants : Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre. Une plaque commémorative sur la façade de l’immeuble indique leur passage à cet endroit.

Continuons notre promenade par la rue Fermat  toute proche de la précédente. Cette rue longue de 108m. s’appelait autrefois  « Rue neuve de la Pépinière » ( Cels). Elle fut ouverte en 1864, et relie actuellement la rue Daguerre à la rue Froidevaux. Elle prit le nom de Fermat ( probablement à cause de la proximité de l’Observatoire). Pierre Fermat était mathématicien, il était né à Beaumont-de-Lomagne (Gascogne) en 1601 et est décédé à Castres en 1665. Il est le précurseur dans divers domaines : calcul différentiel – géométrie analytique et par correspondance avec son ami Pascal sur le calcul des probabilités. Il est l’auteur du fameux théorème concernant la théorie des nombres et d’un principe général de l’optique géométrique. Il a été conseiller au Parlement de Toulouse et eut la première idée du calcul infinitésimal… Tout un programme !

Cette rue garde encore un certain nombre de maison de faubourg centenaires et d’ateliers d’artistes et d’artisans. Le passage Fermat qui débouchait autrefois après le n° 2 a totalement disparu. Le début de ce passage existe encore rue Froidevaux mais est fermé par une grille.

En attendant de nouvelles découvertes et promenades, bonnes vacances à tous !

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R.R.  Documentation extraite du numéro 47 de la Revue des la S.H.A. du 14e ardt.

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23 juillet 2008

Mon quartier, l'été

 On dit : « Prendre ses quartiers », mais les quartiers de Paris sont-ils à prendre ? Le mien, le vôtre, sans doute plus que les autres, est une vieille connaissance, puisque depuis mon enfance, j’y traîne mes guêtres.

 

Mon quartier, je me le suis approprié en cultivant la patiente flânerie du promeneur. Une présence ressuscite, un parfum s’exhale, comme à travers de vieilles photos oubliées.

 

Le 14 juillet est passé. Ses fusées, se sont éteintes, ou se sont échouées sur les balcons peuplés de quelques curieux. La deuxième quinzaine du mois laisse déjà filtrer les effluves presque fanés d’un été qui ose à peine ouvrir ses fenêtres sur le large : le plein soleil des plages, le ciel de l’océan voué au bleu outremer, le bleu consacré à la nonchalance des cocotiers, coiffés avec le peigne invisible des alizés !

 

Certes, le Petit-Montrouge n’est pas Copacabana, et la place de l’église (Victor Basch pour les modernes) a perdu à tout jamais de son charme désuet, celui d’une place d’un ancien village. Elle le fut cependant, il y a bien longtemps… Alors, lorsque l’imaginaire va bon train, les images renaissent de leurs cendres.

 

Tenez, après la Libération, et les années 45-47, on dansait sur la place. Il y avait même un kiosque à musique. Mais cela n’a pas duré longtemps…

Vite, on est passé à des choses plus sérieuses. « Circulez, il n’y a plus rien à voir ». Les chars à pétrole avaient remplacé les charrettes à traction animale, et le kiosque et la musique sont partis en fumée. La place est devenue un carrefour où s’affrontent les destriers motorisés, pressés d’atteindre l’autoroute du soleil à la porte d’Orléans!

Mais aujourd’hui, où le pétrole se fait rare et cher, peut-être verra-t-on un retour en arrière se faire jour ? Sait-on jamais…

Cependant le charme de mon quartier n’a pas complètement disparu. Qui sait fouiner avec la rigueur d’un orfèvre, découvrira à son insu de petits trésors, qui pour l’œil attentif apparaîtront comme de secrètes merveilles.

 

Tenez ! Passage Annibal, vous pourrez glisser vos doigts sur la margelle d’un vieux puits, à demi masqué par le mur d’une maison. Le silence et l’étroitesse du passage Joanès vous feront dériver le long des rives escarpées d’un Verdon miniature… Quant à la porte de Vanves, vous y rencontrerez l’ombre tranquille du douanier Rousseau, glisser entre les rails du tramway. Le gabelou naïf vous proposera un voyage extraordinaire au sein de la jungle urbaine, peuplée de lions pacifiques et de végétaux fantastiques. Et encore, pourquoi prendre l’avion pour visiter la Grèce, alors que la rue des Thermopyles vous offre l’opportunité d’y séjourner à moindres frais ?

 

Non, le Petit-Montrouge n’est pas le désert que de mauvaises langues tentent de faire croire. Et si la chaleur vous incommode, allongez le pas en direction de la Maison du fontainier, jouxtant rue Cassini, les lunettes astronomiques de l’Observatoire. Là, une atmosphère rafraîchissante, laissée sur les voûtes séculaires, vous rappellera qu’ici, l’aqueduc Médicis avait son terminus et qu’il était le digne héritier du gallo-romain. Un voyage dans le temps, lorsque Paris était encore à la campagne.

 

Alors, en attendant septembre et la douloureuse rentrée, récoltez le bon air en faisant une belle promenade par les rues et les avenues, par les bois et les bosquets, allais-je dire, mais le Parc Montsouris n’en est-il pas le modèle réduit ? Soyez ce promeneur éveillé, attentif. Prenez au Petit Montrouge vos quartiers d’été pour en déguster l’insolite, et cela sans modération.

R.Rillot

22 juillet 2008

SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS

En Juillet 1934, les Dali s’installent au 101 bis, rue de la Tombe-Issoire, Paris 14e, dans une maison à l’angle de la villa Seurat. (N° de téléphone : GOBelins 80 58). Ils y resteront jusqu’en janvier 1938.

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« ... L’exposition internationale du surréalisme [...] débute le 12 juin à Londres. Dali ne s’y rendra pas avant le 20, ayant organisé un vernissage chez lui le 19. Il vient d’emménager dans une nouvelle maison, proche du Lion de Belfort, au 101 bis, rue de la Tombe-Issoire. Le bâtiment, dessiné par Emilio Terry, un membre du groupe Zodiaque, est recouvert, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, de stuc blanc. Comme la maison de Port-Lligat, celle-ci respire la fraîcheur et la simplicité. Gala a choisi des meubles espagnols rustiques et les a disposé le long des murs, dans l’intention de recréer l’ambiance de Cadaqués, et d’inciter ainsi Dali à travailler.

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21 juillet 2008

Les Petits Princes

L'association Petits Princes nous informe qu'un reportage de 27 minutes sera présenté le jeudi 24 juillet à 20 heures 50 sur France 2 dans le magazine Envoyé spécial.
 
Vingt Petits Princes, neuf bénévoles, cinq journalistes présenteront leur voyage durant six jours dans le désert du Sud Marocain.
 
Association Petits Princes : 15 rue Sarrette - 75014 - Paris - téléphone : 01 43 35 49 00 - www.petitsprinces.com
 
 
 

20 juillet 2008

SALVADOR DALI, DANS LE 14e ARRONDISSEMENT DE PARIS

Salvador Dali, né à Figueras, le 11 mai 1904, effectue son premier voyage à Paris et Bruxelles du 11 au 28 avril 1926 en compagnie de sa tante et de sa sœur Ana Maria.

Il y revient de la mi-avril au mois de juin 1929 pour le tournage du film Un chien andalou. Il habite chez Paul et Gala Eluard, 7 rue Becquerel, derrière la Butte Montmartre. Eluard avait connu Gala en 1913 au sanatorium de Clavadel, en Suisse. Il avait 17 ans et se nommait Eugène Emile Grindel. Elle l’épousa en février 1917. Leur fille Cécile naît la même année.
Une lettre de Paul Eluard à Gala, datée du 15 mai 1931, dont l’enveloppe porte l’adresse du 7, rue Becquerel concerne les impôts Grindel Eugène (Eluard). Elle indique que Dali vivait encore chez les Eluard à Montmartre.

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Les Dali et Gala s’installent au n° 7 rue Gauguet, dans le 14e arrondissement de Paris, près du réservoir de Montsouris au mois de juillet 1932


 

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19 juillet 2008

Figure de quartier: Richard Paschal, artiste

Richard Paschal, globe-trotter inspiré, artiste peintre de décors de théâtre et aquarelliste distingué, guide de tourisme pour le CET (compagnie européenne de tourisme) et pour le Club Méditerranée (à ses débuts), se présente comme dessinateur et auteur de contes .
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Au centre, l'auteur 

Rencontrer Richard Paschal, c’est s’exposer à une cascade de feux d’artifice.  En effet, une fois que vous avez parlé avec lui de la sensibilité des trois aquarelles ( dont une qui représente le tunnel de Montrouge de la Petite Ceinture) qu’il expose à la Galerie du 55 rue du Montparnasse , près de la place Edgar Quinet, vous vous retrouvez trois heures plus tard en train de l’écouter vous raconter ses promenades à travers le quartier autant que ses  périples à travers le monde ou  auprès de grands artistes comme Marc Chagall ou  Salvador Dali.

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  De gauche à droite : Kisling, Soutine, Van Dongen, Foujita, Kiki, Picasso, une femme assise avec sa palette et ses pinceaux qui symbolise l’atelier de la Grande Chaumière.
Au dessus, Gauguin, Brancusi, Nogushi, Modigliani, Marie Laurencin, Pascin, Calder, Bunuel, Dali.
Et tout en haut, la main de Bartholdi et, allongé pour prendre la photo, Man Ray.

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18 juillet 2008

Musée du Montparnasse, deux artistes géorgiennes

 PARIS-MONTPARNASSE-TBILISSI
                                            
Hélène Akhvlédian et Véra Pagava
                                                                                          Leurs années parisiennes

                                                                       exposition présentée du 27 juin au 12 octobre 2008
dans le cadre de la Saison de la Géorgie à l’étranger, en partenariat avec l’Ambassade de Géorgie en France


Le Musée du Montparnasse présentera pour la 1ère fois les œuvres (peintures et dessins) de deux artistes Géorgiennes qui sont venues à Paris, foyer de la création artistique européenne dans les années 20.
Elles seront entourées d’oeuvres d’autres artistes géorgiens immigrés appelés le “Groupe Parisien”.


17 juillet 2008

juillet à l'Entrepôt

jeu. 17 

Musique   Jeudi Jazz 

Dixie memory Jazz Band 21h30

Dixie Memory est un groupe de 8 musiciens. C'est un orchestre de Jazz traditionnel , dont le répertoire est choisi

dans la grande tradition des formations de style New Orleans des années 1900 à 1930 (L.Armstrong, S.Bechet,

Fat's Waller, Kid Ory...).

ven. 18 

Musique   Musique du monde 

Les frères Guissé 21h30

Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et la beauté de leur musique d'un ancrage aux confluents de

 plusieurs traditions culturelles du Sénégal et plus généralement de l'ouest africain.
On peut, en outre, évoquer les influences d'Ali Farka To

 

sam. 19 

Musique   Musique du monde 

Les frères Guissé 21h30

Les Frères Guissé tirent la force, la richesse et la beauté de leur musique d'un ancrage aux confluents

de plusieurs traditions culturelles du Sénégal et plus généralement de l'ouest africain.
On peut, en outre, évoquer les influences d'Ali Farka To

 

dim. 20 

Littérature  

CABARET D'IMPRO par Les Carafes 19h30

Pour le public, la tâche est simple : boire un verre entre amis, glisser un thème dans

une grande Carafe

, et contracter ses abdominaux de manière saccadée tout en poussant de petits éclats de voix.

 Du côté des comédiens, c’est plus compliqué : extraire to

 

lun. 21 

Musique   Les lundis découvertes 

Scène ouverte 21h30

Entrée libre
8 à 10 artistes, des chanteurs, des poètes, des humoristes ou des rêveurs viennent s’essayer

à la scène le temps de 2 morceaux… Vincent, improvisateur et slammeur, les accueille

et vous les présente.
Si vous souhaitez participer a

 

mer. 23 

Musique   Chanson française 

Peïo 20h30

Dans un univers folk rock métissé Peio propose un voyage à travers des chansons

poétiques

et engagés sur le monde qui nous entoure.
Une musique métissé aux couleurs du monde et des histoires d'hommes en quête de

 leur destin plante le décor de ces ar

 

jeu. 24 

Musique   Jazz 

Nico Morelli Trio 21h30

Nico Morelli s’impose aujourd’hui comme l’un des meilleurs jazzmen italiens.
Pianiste très recherché par les musiciens les plus réputés de la scène internationale

 pour la virtuosité et la sensibilité de son jeu, il est aussi de plus en plus sollicité

 

ven. 25 

Musique   Musique du Monde 

Lando 21h30

Natif de l’Angola, Lando arrive assez jeune en France. Fils de la musique angolaise

 , il sillonne les routes d’Europe avec son trio aux couleurs musicales métissées :

 rythmes traditionnels africains flirtant avec la culture latine, autant de mélanges ép

 

sam. 26 

Musique   Musique du Monde 

Lando 21h30

Natif de l’Angola, Lando arrive assez jeune en France. Fils de la musique angolaise ,

il sillonne les routes d’Europe avec son trio aux couleurs musicales métissées :

 rythmes traditionnels africains flirtant avec la culture latine, autant de mélanges ép

 

jeu. 31 

Musique   Jazz 

Jean Chartron 21h30

C’est à l’âge de 10 ans que Jean Chartron attaque la guitare. Sans professeur,

 sans méthode, sans copain pour lui montrer, il réinvente l’instrument à sa façon

et, gaucher  joue avec une guitare de droitier avec les cordes (pour lui) en sens inverse.

 

 

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