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27 août 2010

Une pensée par jour

De l'Abbé Pierre

Il ne faut pas attendre d'être parfait pour commencer quelque chose de bien.

Pour être sûr de ne pas rater sa vie, trois choses suffisent : d'abord regarder de quoi les autres ont mal, puis pourquoi les autres ont mal, et après ce regard courageux, savoir écouter le silence.

La souffrance peut être le chemin de la foi ou celui du blasphème. Elle est le chemin du salut lorsque, celui qui a, sait se priver pour celui qui n'a pas. Alors c'est le salut de tous les deux.

Qu'est-ce que j'ai fait de mes pouvoirs, de mes privilèges, de mes dons, de mon savoir, pour le service des plus faibles, des plus démunis ? Celui qui s'interroge ainsi est pauvre de cœur.

La vraie charité ne consiste pas à pleurer ou simplement à donner, mais à agir contre l'injustice.

La pitié n'est pas une fin. Seule la justice est un but digne de l'homme.

Ce que les hommes exigent de nous, au fond, ce n'est pas que nous soyons parfaits, mais c'est que manifestement, visiblement, nous essayons de l'être.

25 août 2010

le Théâtre 14 présente : "Léocadia" de jean Anouilh

Le jeune prince Albert Troubiscoï a connu pendant trois jours une célèbre cantatrice : Léocadia Gardi, dont il est tombé éperdument amoureux. Quelques temps après, Léocadia meurt dans un accident stupide. Depuis, le prince est inconsolable. C'est là qu'intervient une fée, sa tante la duchesse d'Andinet-d'Andaine, une femme extravagante, très riche et très puissante qui imagine de faire reconstruire dans le parc du château tous les lieux publics où il a vécu sa courte aventure...

Geneviève Casile, Davy Sardou et Noémie Elbaz seront les interprètes de cette pièce.

Théâtre 14 : 20, avenue Marc Sangnier - 75 014 - Paris.

Représentations du 14 septembre au 30 octobre - Réservations : 01 45 45 49 77

24 août 2010

Des feux tricolores à la Porte de Châtillon

 

Enfin ! Les nombreux accidents survenus à la Porte de Châtillon, depuis sa transformation subie à la suite à l'inauguration du tramway, ont décidé les Services de la voirie de la Ville de Paris et la Préfecture de Police de modifier le passage pour les véhicules venant de la Porte d'Orléans et se dirigeant vers le Périphérique.

Des feux tricolores sont ainsi prévus pour éviter que les véhicules, tournant à gauche, ne rencontrent ceux venant sur leur droite ( chaussée extérieure du Bd. Brune). La possibilité de tourner à gauche sera ainsi maintenue en totalité. Les travaux de transformation sont prévus pour être effectués le 27 août prochain.

Gageons que ces nouvelles dispositions amélioreront à l'avenir, la sécurité de ce carrefour, particulièrement accidentogène.

 

23 août 2010

L'Arbre

En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour elle initie Dawn à son secret... Peu à peu Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines, et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menacent ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre ...

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L'ARBRE a été présenté en clôture du Festival de Cannes 2010.

Le film est adapté de l'ouvrage "L'Arbre du père" de Judy Pascoe. La réalisatrice Julie Bertuccelli n'avait pas réalisé de long métrage de fiction depuis DEPUIS QU'OTAR EST PARTI en 2003, s'orientant plutôt vers le genre documentaire.

Si les éloges ont été particulièrement dithyrambiques à propos de ce film, nous serons plus réservés quant à la démonstration  de la double mort du père, à travers l'abattage de « l'arbre ». Cette histoire profondément humaine par la charge d'émotion qu'elle comporte, laisse le spectateur un peu sur sa fin. Car le charme se rompt à partir du moment où l'imaginaire de l'enfant est confronté à la réalité, ce qui fait redescendre le récit à un niveau premier, à partir duquel toute évasion vers la transcendance est fermée. Ceci dit, le film peut contenir une émotion  franche et sans réserve que chacun découvrira selon sa sensibilité.

R.R

22 août 2010

la rue Campagne Première et son poète

Cette rue est remarquable par le souvenir qui s'attache au passage furtif d'un poète : Arthur Rimbaud.

Au coin de cette rue et du boulevard Raspail, existait une vieille maison de faubourg qui fut démolie en 1936, et remplacée par un vaste hangar, puis ensuite par un lycée professionnel et aujourd'hui par un lycée hôtelier. Cette vielle maison abritait encore en 1925, un bistrot où se tenait un petit cercle littéraire : le Caméléon, que la comtesse de Noailles fréquenta quelque temps.

A  l'adresse du  14 de la rue Campagne première, le jeune Rimbaud y vécut trois mois, de janvier à mars 1871. Derrièe ce lieu existait en outre une vaste remise pour fiacres et omnibus, seuls moyens de transport à cette époque. Et non loin de là, rue Delambre, était un grand marché aux fourrages, pour l'alimentation des très nombreux chevaux de trait. Max Jacob,  un autre poète, raconte qu'ici, les cochers faisaient la course avec leurs fiacres, à la manière des chars romains... Ce devait être assez spectaculaire !

Mais revenons à la présence ici, d'Arthur Rimbaud. Après avoir rencontré Verlaine le 10 septembre 1871, et après avoir changé plusieurs fois de logement, cela en dépit de l'assistance offerte par Charles Cros, Verlaine, Théodore de Banville, puis de la visite rendue à Victor Hugo ainsi qu'au photographe Etienne Carjat, Rimbaud emménagea en janvier 1872, au 14 de la rue Campagne Première, dans une misérable chambre partagée avec le dessinateur Forain. C'était une chambre sordide aux murs crasseux, avec une seule fenêtre « à tabatière ». C'est l'hiver, et Rimbaud se réfugie souvent au bistrot du rez-de-chaussée, fréquenté par les cochers dont nous avons déjà parlé...

On connaît la suite. Rimbaud, en fin d'année, retrouve Verlaine en mai 1873. C'est successivement Londres, puis Bruxelles en juillet 73. Avec Verlaine,  c'est le drame, le coup de revolver donné  à son « ami », la rupture définitive, et in fine, avec la poésie. Le 9 novembre 1891 il décédera à Marseille, à l'âge de 37 ans, après avoir été  pendant des années ,   le vagabond illuminé que l'on sait, parcourant l' Indonésie, Chypre, l'Arabie et l'Abyssinie, « homme aux semelles de vent, voyant inspiré ».

Souvenons-nous. La rue Campagne Première est un lieu où Rimbaud s'est posé un court instant, instant essentiel dans la vie orageuse d'un grand poète ayant flirté avec l'enfer !

R.R - Documentation extraite du N° 52/53 de la revue de la S.H.A du 14e.

21 août 2010

L'Entrepôt au mois de septembre

Tout le programme de septembre

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20 août 2010

Bientôt la rentrée !

La communauté chrétienne de St Pierre de Montrouge reçoit la mission d'accueillir en son sein Luc Reydel, l'un des 9 prêtres ordonnés le 26 juin 2010. Nous l'accueillons avec joie et sens de la responsabilité.

Avec l'ensemble du diocèse , nous entrerons l'année prochaine dans une « année pastorale centrée sur la famille et la jeunesse ». Une lettre pastorale du Cardinal sera prochainement communiquée et plusieurs propositions vont se mettre en place.

Dimanche 12 septembre, ce sera « l'envoi en mission » des responsables des mouvements et services paroissiaux et spécialement des catéchistes, éducateurs, animateurs, responsables de la pastorale familiale.

Samedi 25 septembre, les responsables de la pastorale des jeunes et de la famille auront rendez-vous avec le Cardinal à Notre-Dame pour le lancement de cette année et les orientations pastorales. Comme l'an dernier, des modules diocésains de formation auront lieu quatre samedis dans l'année.

Avec le doyenné ( l'arrondissement), trois formations en vue de la mission sont mutualisées et ouvertes à tous les chrétiens :

- Le parcours Alpha  -  L'école de la foi  -  La formation continue de la foi.

- Le catéchisme commencera bien à 9h, pour les CE2, CM1 et CM2. Mais à 8h 30, il y aura un accueil pour permettre aux parents qui travaillent de nous confier leur enfant. Le centre Alésia-Jeunes avec KT+++ peut ainsi les prendre en charge de 8h 30 à 13h.

19 août 2010

Mairie du 14e - Forum de rentrée 2010

Le samedi 4 septembre aura lieu de 13h 30 à 18h, un Forum de rentrée de nombreuses associations évoluant sur le 14e. Ce forum se situera sur le parvis de la mairie et sur la place Jacques Demy.

1-      Citoyenneté et associations : pour contribuer à la vitalité démocratique et découvrir toute la richesse du mouvement associatif.

2-      Mairie du 14e et services publics : pour tout connaître de la vie de l'arrondissement et rencontrer la plupart des services publics.

3-      Culture et loisirs : pour trouver une activité artistique correspondant à ses envies et rencontrer ceux qui contribuent à l'effervescence culturelle du 14e.

4-      Environnement et développement durable : pour apprendre les éco gestes afin de sauvegarder notre planète et découvrir les initiatives locales en matière de développement durable.

5-      Ecole et jeunesse : pour s'informer des activités de loisirs ou de soutien scolaire destinées aux écoliers et aux jeunes.

6-      Solidarité et emploi : pour savoir à quelle porte frapper quand on cherche un emploi ou lorsque l'on a besoin de soutien.

7-      Sports : pour se renseigner sur le sport dans le 14e.

18 août 2010

Une pensée par jour, de l'abbé Pierre

On demande pardon parce qu'on aime, et on aime davantage parce qu'on se sait pardonné.

Quand on a mis sa main dans la main des pauvres, on trouve la main de Dieu dans son autre main.

Non, l'enfer ce n'est pas les autres. L'enfer, c'est la solitude de celui qui s'est voulu absurdement suffisant.

On ne possède pas un bien parce que l'on est capable d'en jouir mais si l'on est capable de le donner. Qui sait en jouir et ne sait le donner en est non le possesseur mais le possédé.

La prière est faite pour nous convertir, pour nous transformer en énergie. Pour que nous devenions des êtres contagieux.

Ayez la sagesse d'accepter humblement ce qui vous dépasse.

Ce qu'il vous faut revendiquer, ce n'est pas l'égalité, qui est illusoire. De la naissance à la mort il y inégalité : quand l'enfant naît, le père et la mère sont forts et il est faible ; et quand il sera devenu fort, ses parents seront devenus faibles. Ce qui est nécessaire à la vie même, c'est la solidarité.

16 août 2010

Un parc près de chez nous

Au-delà de la Porte de Vanves, certes nous ne sommes plus dans le 14e, nous avons traversé la " frontière", et avons mis le pied sur le plus grand arrondissement de Paris : le 15e.

Et là, près de la porte Brancion, le parc Georges Brassens nous offre l'hospitalité. Une hospitalité chargée du passé de ces lieux où le territoire était couvert au 17ème siècle, de vignes.  A la fin du 19e, les lieux étaient occupés par un abattoir  qui recevaient vaches, et autres bétails par la voie du chemin de fer de ceinture tout proche. Jusque dans les années soixante, cet abattoir fonctionna, puis les terrains libérés par sa disparition furent transformés pour le plus grand bien habitants de la périphérie en un jardin de 4,8 hectares qui maintenant offre au promeneur de multiples horizons pour la promenade et la flânerie.

Toutes les allées du parc portent des noms de chansons de "Georges", le poète immortel. Ici, pas de "grand-mare des canards", mais un bassin où rêvent quelques colverts. Il y a aussi à quelques pas, un jardin des senteurs, une vigne de pinot noir qui aurait sans doute attirer notre artiste. Sur une butte, un rûcher a été installé pour faire découvrir aux enfants le travail discret mais efficace des abeilles. A ce propos, tous les ans, une vente de miel est organisée les 3 et 4 octobre . Et pour donner à ce lieu ses lettres de noblesse, ont lieu les 10 et 11 octobre, les "Journées Brassens" qui rendent ainsi à l'artiste un hommage fervent, à travers de nombreuses animations dans tout le parc.

Alors, si vous pouvez consacrer à cet écrin de verdure, quelques instants de visite, n'hésitez pas. Vous rencontrerez peut-être à l'ombre  d'un grand arbre, l'ombre même du "poète", qui vous remerciera en égrénant quelques notes de guitare à votre intention !  Ainsi...

R.R

Le testament

Je serai triste comme un saule

Quand le Dieu qui partout me suit

Me dira, la main sur l’épaule :

« Va-t-en voir là-haut si j’y suis ».

Alors, du ciel et de la terre

Il me faudra faire mon deuil…

Est-il encor debout le chêne

Ou le sapin de mon cercueil ?

Georges Brassens

15 août 2010

Tout jardin est Eden

De Marie Rouanet

Un petit livre qui nous offre de belles méditations poétiques. Elles nous sont proposées au fil de pages lumineuses, où nous conduisent des chemins buissonniers, ceux que fleurissent les rêveries nonchalantes d'une promenade à travers l'univers d'un jardin. Ici et là, s'esquisse l'apparition de plantes, d'outils abandonnés, et toujours cette eau présente à chaque pas. Ce jardin idéal dévoile sous nos pas les cachettes où mûrissent courges, rhubarbes, tomates, et bien d'autre légumes, bien d'autres fleurs . Et cela se propage à travers la magie de la vie et des saisons toujours recommencées. Au détour des allées, de petites merveilles apparaissent, là où règne la puissance cachée de la sève. De belles citations fleurissent au fil des pages : « Le jardinier cherche la certitude dans un monde incertain »... « Mieux qu'une maison, le jardin est une maison modulable »... «  Le paradis commence tout près de l'inaudible »... « Là, on rentre en silence et lenteur. Et s'apaise la colère. Et se décante l'âme »...

Un livre bucolique, qui doit se lire à l'ombre d'un grand arbre. Le tamis de son feuillage laissera sur notre âme se déposer les étoiles filantes de la poésie, celles que le regard engrange dans les greniers odorants de la mémoire. Un livre où la délicatesse de la perception de la nature, nous ouvre les portes secrètes d'un jardin idéal : l'Eden.

R.R   -   Ed. Albin Michel - 12 E

14 août 2010

Le visage de nos rues,

Affairé par ses préoccupations ou le trafic anarchique de la circulation, le passant, le flâneur ont-ils encore le loisir de découvrir le vrai visage de nos rues ? Nos rues, n'est-ce pas l'âme de la ville qui se révèle à travers un autre univers  pressenti et toujours ressuscité, en dépit des mutations inévitables survenues au cours des siècles ?

Ainsi, les rues et les immeubles qui les bordent, les commerces et leurs vitrines, tout ce qui représente le décor urbain, cette scène d'un théâtre, où la ville révélant  ses coulisses, laisse filtrer parfois des trésors oubliés ou perdus, seraient-ils si anonymes, sans couleurs, sans atmosphère ?

Nos quartiers du 14è sont encore les survivants fragiles de lointains faubourgs. Ils portent témoignage de lieux-dits disparus aujourd'hui, ainsi : rue des Plantes, impasse du Rouet, rue du Moulin vert, passage de la Tour de Vanves, rue de la Tombe Issoire, la Voie verte ( rue du Père Corentin), rue du Moulin de la Vierge, la barrière d'Enfer...

Brimborions que tout cela ! Sans doute. Mais ce qu'on ne voit plus ou mal est toujours un trésor caché qui reste toujours à re...découvrir !

R.R

 

13 août 2010

Une expérience pilote dans le 14e : le pigeonnier

Qui n'a pas pesté contre les pigeons à Paris ? Ils colonisent les trottoirs, dégradent les monuments, souillent les balcons, sont chez eux à Paris où ils trouvent toujours à se nourrir, et à nidifier. Ils sont dans l'ensemble en mauvais état sanitaire, leur surpopulation accentuant leur fragilité (100 000 environ en 1990).

Alors quelles solutions ? Différents moyens ont été utilisés : « euthanasie », distribution de pilules contraceptives, capture et relâcher à la campagne ; tous ont été abandonnés pour diverses raisons. Actuellement la Mairie de Paris expérimente la méthode douce du pigeonnier.

Notre arrondissement est même pionnier en ce domaine avec deux pigeonniers, très récents, l'un à la Porte de Vanves et l'autre implanté par la R.A.T.P. à  Denfert-Rochereau.

Construit pour abriter 200 oiseaux environ, le pigeonnier leur offre un habitacle fixe, une nourriture saine et permet de réguler leur nombre. On fait en sorte qu'une certaine proportion des œufs n'éclose pas tout en laissant les oiseaux couver.

A la Porte de Vanves, l'expérience est plutôt satisfaisante et en passe de faire école, d'autres arrondissements étant demandeurs. La Voix a demandé aux services de la Mairie de Paris d'en faire le bilan. «Cette méthode n'est efficace que si les pigeons ne sont pas nourris ailleurs, délit passible d'amende. Il faut convaincre les nourrisseurs réguliers d'y renoncer, leur expliquer qu'on n'en veut pas aux oiseaux, que le pigeonnier les maintient en bonne santé. L'association qui s'en est chargée leur a permis au début d'apporter leurs graines pour le pigeonnier. »

Isabelle Constans

12 août 2010

Une pensée par jour - Frédéric Ozanam

La vérité n'a pas peur des persécutions du pouvoir et n'a pas besoin de ses faveurs.

Dieu avait fait la terre d'une variété infinie qui la rendait agréable à ses yeux ; l'industrie menace d'y mettre une monotonie qui entraînera à sa suite la lassitude et l'ennui.

Evidemment le progrès de l'industrie est légitime, il entre dans la vocation de l'humanité, et toutefois je ne saurais m'empêcher d'y sentir quelque chose de dangereux, de tentateur, de satanique.

Le Dieu des ruines est aussi celui des résurrections.

L'amour chrétien cherche Dieu à travers toute la création, qui est un vestige du Créateur, et comme une échelle pour arriver jusqu'à lui.

Je suis désenchanté par cette uniformité sous laquelle la civilisation matérielle menace d'envelopper le monde.

Ne dîtes pas que les chrétiens ne sauront aimer que Dieu. Le christianisme, seul, apprend à l'homme à aimer vraiment la nature avec respect et sans terreur.

11 août 2010

La plus grande nécropole du monde

«  Au delà de ces bornes ils reposent en attendant la vie bienheureuse » est-il écrit en latin à l'entrée des catacombes de Paris, où se trouvent les restes de plus de 6 millions de Parisiens.

Il y a beaucoup de différence entre les Catacombes de Paris et de Rome. Ces dernières étaient selon l'expression de Jean-Paul II de « véritables lieux de repos communautaires, où tous les frères chrétiens, indépendamment de leur rang et de leur profession, reposaient dans l'attente de la résurrection».

Celles de Paris sont dues à la surexploitation des carrières de pierre et au surpeuplement des cimetières parisiens. Longues de 250 km, sous 9 arrondissements, à 35 m de profondeur, elles constituent un véritable labyrinthe. D'abord à ciel ouvert sous les Romains, les exploitations sont devenues souterraines. Pendant des siècles les carriers vont vider Paris de son sous-sol, en ne respectant aucune réglementation. Le premier accident grave s'est produit en 1774, rue d'Enfer, où 14 maisons sont englouties, selon le processus des cloches de Fontis : le plafond d'une galerie s'effondre, constituant une « cloche » » qui remonte par éboulements successifs comme une bulle qui atteint la surface. L'Inspection des Carrières est alors créée par le Roi et va réaliser un gigantesque travail. Elle cartographie tous les vides et consolide le sol sous les voies publiques.

En 1780, le Lieutenant Général de Police Lenoir propose d'y enfouir les ossements qui encombraient les cimetières de Paris, dans un but d'hygiène publique. On a commencé par le Cimetière des Innocents. C'était un véritable charnier. De longues files de chariots funéraires étaient vidées dans les anciens puits d'accès. On supprima d'autres cimetières. C'est ainsi qu'on ne sait pas où sont les dépouilles de La Fontaine, Molière, ou Robespierre, Marat et bien d'autres, sinon dans les catacombes.

Beaucoup de légendes sont attachées à ces lieux. Au 12ème siècle des malfrats s'installent sous le jardin du Luxembourg où se dressait l'hôtel de Vauvert. Pour la population, le diable habitait là, d'où l'expression du « diable vauvert ».

Des évènements dramatiques s'y déroulent aussi. En 1871, les violents combats de la Commune forcent les fédérés à se réfugier dans les catacombes où les Versaillais  pénétrèrent par la barrière d'Enfer. Ils furent tous tués sur place ou faits prisonniers. Plus tard, les Catacombes ont servi à la construction d'abris, ou de bunkers par les Allemands ou utilisés par la Résistance (Rol-Tanguy à Denfert-Rochereau).

Depuis les années 60, les Catacombes sont fréquentées par une population très diverse. Des fêtes illégales y sont organisées. Le nombre de « visiteurs » a diminué, en raison de la lutte entre l'Inspection des Carrières murant des entrées et les cataphiles en rouvrant à quelques mètres. Le quartier Daguerre reste une zone d'accès privilégié.

A C.

 

10 août 2010

Le festival de l'Orangerie de Sceaux

Si vous restez sur Paris ou sa région au mois d'août, n'hésitez pas à venir écouter de la musique classique à l'Orangerie du parc de Sceaux. Les programmes  du 41ème festival sont éclectiques et raviront l'amateur. Ainsi :

-         Samedi 14 août, à 17h 30 : Adam Laloum, piano avec des œuvres de Mozart ( 12e sonate) ,  Brahms ( Klavierstücke op 76),  Schubert : Sonate «  Fantaisie »

-         Dimanche 15 août, à 17h 30 : Trio de violon, violoncelle et piano, avec des œuvres de Haydn 45e 0 Trio Hob XV/29 - Beethoven : 6e Trio Op 70 n°2 - Brahms : 1er Trio op 8.

 

La suite des programmes peut être consultée en appelant le 01 46 60 07 79 ou sur : www.festival-orangerie.fr Courriel : contact@festival-orangerie.fr

Les Atlantes

medium_atalantes-page6.2.jpgLe passant distrait qui ne lève jamais la tête, ne pense pas un seul instant à la position inconfortable des deux Atlantes du 20bis de la rue d'Alésia. Ceux-là ne bronchent, ne faiblissent ni ne murmurent. Seuls, les habitants des étages leurs sont reconnaissants, car sans eux, ils ne retrouveraient peut-être pas leur logis. Mais écoutons les confidences de ces mystérieux Atlantes.

"Nos épaules sont lasses, nos muscles meurtris, nos vertèbres écrasées, nos os brisés et nos cervelles asphyxiées. Nous sommes des esclaves. Parfois, il nous vient à l'esprit de tout laisser tomber... mais que diraient les propriétaires ? Alors nous continuons silencieux à contenir notre souffrance au cœur de la pierre. Passants, n'entendez-vous pas nos cris? Soyez compatissants, faites-nous un petit sourire en passant."

Ce que je fis immédiatement, et ils m'en remercièrent par un clin d'œil !

R. R

09 août 2010

Ah ! Monsieur Ledoux, vous êtes un terrible architecte

L'écrivain Louis-Sébastien Mercier, défenseur du petit peuple de Paris prenait ainsi à partie l'architecte Claude-Nicolas Ledoux et tempêtait contre le mur des Fermiers Généraux, «inconcevable muraille où les antres du fisc sont transformés en palais à colonnes »

Sous l'Ancien régime, les Fermiers Généraux étaient chargés de percevoir les impôts du Roi, et en particulier l'octroi, taxe payée par les marchandises qui entraient dans Paris. En 1785, pour éviter la contrebande, il est décidé de construire le mur des Fermiers Généraux, barrière douanière qui encerclerait le Paris de l'époque à l'emplacement de nos grands boulevards. « Le mur murant Paris rend Paris murmurant » disent les 500.000 parisiens.

Architecte inspiré et ingénieur des Eaux et forêts, Ledoux a découvert Palladio en Angleterre. Après avoir construit des demeures pour l'aristocratie parisienne, des constructions publiques à Besançon, Compiègne, Aix en Provence, il érigea, pour produire le sel à partir d'eau de sources salées, les salines royales d'Arc-et-Senans,

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Les salines d'Arc-et-Senans en Franche-Comté

, une cité ouvrière idéalisée, d'un caractère révolutionnaire. Son architecture associe le répertoire antique et le symbolisme de formes géométriques simples.

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En 1785, il reçoit la commande des 55 pavillons d'octroi et du mur des Fermiers Généraux. L'Etat royal aurait été mieux avisé de prendre un architecte plus modeste et d'éviter l'affichage aux entrées de Paris de symboles d'oppression. Comment ne pas juger choquante la réalisation de bâtiments, qui coûtaient davantage que l'impôt qu'ils étaient censés collecter ? Ledoux presse les travaux dont il sent l'issue incertaine, mais ne peut mener son entreprise à terme, déchargé de sa tâche par le Roi pour avoir voulu édifier des bâtiments trop provocateurs.

En 1789 des pavillons sont incendiés, mais le projet de Ledoux est presque intégralement réalisé. En juin 1790, la Ferme installe ses employés dans les bureaux, mais en mai 1791, l'octroi est supprimé ! Il sera rétabli plus tard et définitivement abandonné à la guerre de 14-18.

L'impopularité de l'octroi rejaillit sur Ledoux, suspendu de ses fonctions en 1787 et révoqué en 1789. Sous la Terreur, il sera emprisonné en 1793, et échappera de justesse à la guillotine.

Il reste deux de ses pavillons d'octroi,  place Denfert-Rochereau et place Stalingrad, de même que les colonnes de la Nation. Des deux pavillons de Denfert, appelés barrière d'Enfer, l'un donne maintenant accès aux Catacombes, l'autre abrite l'Inspection générale des Carrières de Paris. Leur style est typique de Ledoux, qui rêvait de propylées, entrées monumentales des temples, en édifiant ses palais à portiques. Le nom d'Enfer vient de la voie romaine Via Inferior, qui passait là.

C'est seulement après 1870, que la place prend le nom de Denfert-Rochereau, colonel qui défendit courageusement Belfort contre les Allemands en 1871, ce qui permit au territoire de Belfort de rester français. En son honneur on y plaça la réplique du colossal lion de Belfort sculpté par Bartholdi, auteur de la statue de la Liberté à New York, réalisée dans son atelier du 14ème.

A.C.

08 août 2010

Deux aqueducs pour une même cité

Ces vallonnements gazonnés sont situés parmi les aménagements récents de la ZAC Alésia-Montsouris. Ils ne sont pas naturels. Qui pourrait imaginer qu'en ce lieu se cachent les stigmates ressuscités de deux aqueducs, l'un construit par les Romains, l'autre réalisé par Marie de Médicis. Oui, les Romains ! Toujours soucieux d'améliorer leurs conditions de vie et l'avenir de la jeune Lutèce, amateurs reconnus de bains publics, ils étaient allés chercher l'eau d'une source située exactement sur l'emplacement du village actuel de Wissous, à douze kilomètres de la cité. Aujourd'hui, il ne reste que des fragments enterrés de ces deux aqueducs construits quasiment sur le même itinéraire, et dont les segments encore visibles sont présentés au pied du mur de soutènement du RER B, longeant l'avenue Reille, en face du parc Montsouris. L'un est visible de l'extérieur (celui de Médicis) tout en étant protégé par une baie vitrée. L'autre un peu plus loin est visible au ras du trottoir mais l'ouverture qui le protégeait en a été vandalisée : la vitre qui permettait d'apercevoir le "romain" a été brisée... On prétend que les empereurs Julien et Valentinien n'ont pas apprécié ce geste offensant pour leur mémoire !

Ce patrimoine inestimable de l'histoire de l'alimentation en eau de Paris avait été déclaré par les "spécialistes", comme "ne revêtant d'un point de vue scientifique aucun caractère exceptionnel susceptible de conduire à une protection, au titre de la législation des monuments historiques". Donc leur destruction était à cette époque envisagée en leur totalité. Mais devant la résistance des riverains, la Commission du Vieux Paris, autorité de la Ville de Paris en matière de patrimoine, préconisait finalement en 1997, de conserver 120 mètres de l'aqueduc de Lutèce (dont 98 mètres enterrés) et 133 mètres de l'aqueduc de Médicis (dont 88 mètres enterrés), sur les 300 mètres que mesurait chacun d'eux. Résultat aujourd'hui : 3 malheureux tronçons du Médicis ont été épargnés (de 8, 12 et 30 mètres) et deux morceaux du gallo-romain (1 mètre sous vitrine rue Hallé et quelques 25 mètres dans le futur square côté Alésia).

R.R

07 août 2010

Cinéma au clair de lune ( du 12 au 22 aout)

Cinéma au clair de lune (suite du 12 au 22 août)

Si vous voulez continuer votre cure de cinéma sans vous enfermer, voilà un moyen tout à fait agréable de profiter des parcs, jardins et places de Paris tout en voyant de bons films ! Ily a une projection toute proche du 14ème : "2 Days in Paris" de Julie Delpy au parc de Choisy, le 14 août.

Pour chaque séance : Parterre de chaises en accès libre, dans la limite des places  disponibles, avec priorité aux personnes à mobilité réduite, aux  personnes âgées...

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06 août 2010

Une pensée par jour, de l'abbé Pierre

Le péché, c'est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l'aide divine. C'est prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l'on peut accéder au salut par soi-même.

Le véritable péché n'est pas le fruit de la concupiscence charnelle comme on l'a stupidement répété, c'est le péché d'orgueil.

En nous coupant librement de Dieu, nous perdons le sens de notre liberté. Nous oublions que la liberté n'a de sens qu'au service de l'amour.

Nos œuvres, c'est-à-dire nos actes, sont notre propre juge parce que nous sommes ce que nous faisons et non ce que nous disons ou imaginons. Ne rêvons pas notre vie, faisons-là. Ne nous payons de mots, aimons.

Il faut souffrir du mal des autres pour agir.

Partagez ! Donnez ! Tendez la main aux autres ! Gardez toujours un carreau cassé dans vos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent de l'extérieur.

Le pardon, bien évidemment, n'exclut pas la justice humaine... mais il implique toujours une vision plus large, une prise de hauteur, qui ne peut être vécue que dans l'amour. L'Evangile nous donne un bel exemple de ce dépassement de la justice par l'amour, de ce qu'est le pardon, à travers la parabole de l'Enfant Prodigue.

05 août 2010

Vacances ou vacance ?

Ce sont les vacances ! la magie du mot fait son œuvre, car celle-ci sous-tend, découverte, inconnu,  fils du hasard. L'imprévu a ici toute sa chance de surgir. « Vacances » est un mot qui nous précède dans la rupture avec le passé récent, passé couleur gris-souris, où les brumes du banal ont contaminé les soleils du rire.

Mais c'est aussi un mot qui porte en son sein le sens d'une interrogation. Vacances , oui... mais pour quoi faire ? Une première réponse pourrait être : «  rien ». Mais cela est bien contraire à l'état habituel de conscience que nous portons en nous. Les vacances devraient nous permettre d'accéder à l'horizon caché de nous-mêmes ou redécouvrir autrui, se réapproprier le sens fondamental de la vie. A ce niveau de signification , le mot «  vacance » prend son entière plénitude lorsqu'il s'accompagne d'un voyage vers la transcendance, vers l'au-delà.

Un petit livre écrit par Michel Hubaut, franciscain prédicateur au « Jour du Seigneur » et collaborateur à la «  Croix-Evénement » a attiré mon attention par les chemins qu'il ouvre à notre réflexion. Ce livre : « les Chemins du silence », remet en selle les valeurs essentielles, à la fois humaines et spirituelles qui devraient nous tenir en éveil. Je cite : «  Retrouver la saveur des plaisirs simples... marcher très tôt le matin sur le rivage de la mer... Respirer le parfum des embruns de notre berceau originel... Ecouter le silence des montagnes enneigées...Retrouver quelques vertus à la paresse... Admirer l'habileté besogneuse d'une fourmi...Regarder et écouter un arbre, une fleur, un caillou... Ecouter la musique du silence »... Et cette dernière citation qui me paraît aller au coeur de notre sujet : « Celui qui ne sait pas écouter la musique de la Création, ne saura pas écouter les autres et encore moins le silence de Dieu ».

Poursuivant ma lecture, le chapitre consacré à « la face lumineuse et à la face nocturne du silence « m'a vraiment ébloui. L'auteur y parle du silence de la patience, du silence de la prudence, du silence de la compassion, du silence de l'humilité. Mais il parle aussi du silence de l'indifférence et du mépris, de la rancune, de l'orgueil, de la trahison ou de la complicité.

A partir de ces quelques citations, chacun pourra parfaire son itinéraire personnel et découvrir les sources d'un nouvel enchantement, celui de la vie qui nous a été donnée.

" Vacance (s) " ? Un mot qui nous propose les outils nécessaires pour défricher un pays abandonné à lui-même, où les jachères de l'habitude étouffent la clairvoyance de l'esprit. « Vacance (s) ? Un mot joyeux qui permet de parcourir les prairies ensoleillées de l'âme.

R.R

 

L'Entrepôt cet été,

Tout le programme

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Bernard Giraudeau "L'Aventure c'est du temps pris à la mort"

Bernard GIRAUDEAU « L'Aventure c'est du temps pris à la mort ».

18 juin 1947- 17 juillet 2010

Bernard GIRAUDEAU est né le 18 juin 1947 à La Rochelle, en Charente-Maritime, ville posée sur la mer...Arrière petit- fils de cap-hornier et fils de militaire de carrière, il s'engage pour 7 ans dans la Marine Nationale, à l'âge de 16 ans, et entre à l'École des apprentis mécaniciens de la flotte de Toulon comme « arpette ». IL sort major de sa promotion, matelot breveté. Il a ensuite embarqué sur la Jeanne d'Arc, comme quartier-maître,  sur la frégate Duquesne et enfin sur le Clémenceau. Il aura ainsi fait deux tours du monde...

Il quitte la marine, se lie à une troupe de théâtre itinérante de La Rochelle. A 22 ans il intègre le Conservatoire national d'art dramatique. Il décrochera le 1 er prix de comédie  classique et moderne.

Peu après il rencontre Anny DUPEREY, avec laquelle il vit 18 ans, et aura 2 enfants, Gaël et Sara, l'actrice pleine d'avenir...révélation féminine de la 21ème nuit des Molières le 14 mai 2007. (C'est à cette époque qu'il a habité le 14ème, tout près de la rue Daguerre.)

Bernard Giraudeau était acteur, réalisateur,  producteur, écrivain, et navigateur.

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04 août 2010

"L'Autre", un film de Bernard Giraudeau

Une magnifique parabole sur l'amour et la vie.

Dans un pays méditerranéen, dans une région désertique. Un vieil homme, Simm, cherche à en sauver un jeune étranger. Il ne le connaît pas, il l'a juste entrevu quelques minutes avant le  tremblement de terre. Contre toute vraisemblance, il est certain qu'il est encore vivant.

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Pendant des heures il se penche sur la terre et s'acharne à obtenir un signe. Il réussit à convaincre les sauveteurs de tenter l'impossible.  Puis, il  parle à cet inconnu "l'Autre" pendant des heures malgré son propre épuisement afin de le soutenir et d'éviter son découragement. Lorsque les secours parviennent enfin à libérer le prisonnier des décombres, Simm s'éloigne...

Ce film réalisé par Bernard Giraudeau qui en a écrit le scénario  tiré d'un roman d'Andrée Chedid, est un film sur l'espoir, la solidarité, l'amour totalement désintéressé qui va redonner la vie à l' Autre . Cette nouvelle naissance est vécue dans la douleur morale et physique mais le don du vieillard est total, c'est un accouchement.

On ne sait rien de leur passé ni de leur avenir. Ils sont simplement là, le jeune et le vieux, au bord de l'abîme, entre la vie et la mort.  Puis le vieiilard s'efface et laisse le jeune homme libre.

Un fim sorti en 1991, injustement oublié ou négligé

"L'autre"  est un film magnifique, poignant sur le destin humain ... Les images des paysages désertiques sont saisissantes, Francisco Rabal incarne de manière bouleversante ce vieil homme qui met toutes ses forces pour soutenir le jeune étranger.

J'ai toujours désiré revoir ce film mais il me semble qu'il n'y ait pas eu de DVD et il ne passe jamais en salle. J'espère que l'on ressortira cette oeuvre qui, pour moi, est le plus beau testament de Bernard Giraudeau.

Monique Garrigue-Viney

 

03 août 2010

La bibliothèque de la Cité Universitaire reste ouverte...

Août 2010
La bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris
reste ouverte.

La bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris sera ouverte tout l'été. Espace de référence pour la consultation des bases de données et documents utiles à la préparation des examens et concours, c'est l'endroit idéal pour travailler mémoires
et thèses dans un cadre verdoyant.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Un espace d'étude et de travail
Pôle documentaire et relais d'information accessible
à tous les publics, la bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris s'adresse plus particulièrement aux étudiants et chercheurs étrangers. Elle favorise leur intégration par la mise à disposition de collections axées sur la culture française.

Une bibliothèque en réseau.
La bibliothèque de la Cité internationale met à disposition de ses usagers des collections pluridisciplinaires et multimédia axées sur la culture française.

Elle participe au Système Universitaire de Documentation (SUDOC) et au prêt entre bibliothèques à l'échelle internationale. Son fonds est composé de 60 bases de données, 400 périodiques et 50 000 volumes.

La Cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d'utilité publique, est entièrement dédiée à l'accueil d'étudiants de haut niveau, de chercheurs, de sportifs et d'artistes en mobilité. Elle accueille chaque année quelque 10 000 résidents, issus de 140 nationalités, dans les 40 maisons créées à l'initiative d'un pays, d'une école ou d'un philanthrope. La Chancellerie des universités de Paris y assure la représentation des universités parisiennes propriétaire s par donation des maisons. Au sein de chaque maison, le « brassage » des nationalités et des disciplines favorise l'échange et la rencontre.

Informations pratiques

Horaires d'été (De mi-juin à mi-octobre)
Bibliothèque : Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Esp@ce Langues : Du lundi au vendredi de 12h à 19h
Tarifs :
Universitaires :
Carte d'été* : 16,50 €
A la journée : 3 €
Non universitaires :
Carte d'été* : 75 €
A la journée : 6 €

Résidents : Accès libre sur présentation de la carte de résident.
* La carte d'été est valable jusqu'au 30 septembre 2010.
Accès
Bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris
Maison internationale | 17, boulevard Jourdan | 75014 paris
Tramway T3 | RER B : Cité universitaire
Renseignements
bibliotheque@ciup.fr
http://bibliotheque.ciup.fr Contact presse
Ozlem YILDIRIM | T 01 44 16 65 54 | ozlem.yildirim@ciup.fr
Pour consulter les autres communiqués de presse de la Cité internationale :
http://www.ciup.fr/espace_media.htm

02 août 2010

Cinéma au clair de lune à Paris du 4 au 22 aout 2010

Voilà un moyen tout à fait agréable de profiter des parcs et jardins de Paris tout en voyant de bons films ! Signalons trois projections toutes proches du 14ème :"Le Péril jeune"de Cédric  Klapisch au parc Montsouris, "La Bête humaine" de Jean Renoir  au parc André Citroën et "2 Days in paris" de Julie Delpy au parc de Choisy.

Pour chaque séance : Parterre de chaises en accès libre, dans la limite des places  disponibles, avec priorité aux personnes à mobilité réduite, aux  personnes âgées...

Quelques recommandations...

- En cas de pluie, les projections peuvent être annulées.

- N'oubliez pas une petite laine contre la fraîcheur des nuits d'été.

- Merci de respecter le règlement des Parcs et Jardins de Paris.

A la Butte Montmartre, 4 août-21h30   "Les Nuits de la pleine lune"  d' Eric  Rohmer (1984)

Louise vit avec Rémi à Marne-la-Vallée, mais prend un studio à Paris pour continuer à voir ses amis... "Qui a deux femmes perd son âme...", dit le proverbe (inventé) de cette comédie d'Éric Rohmer qui s'attache aux pas de sa gracieuse héroïne, partagée entre ses deux maisons, ses désirs et ses illusions.(Avec Pascale Ogier, Fabrice Luchini, Tchéky Karyo)

Prix d'interprétation féminine au festival de Venise 1984.

Entrée libre : Butte Montmartre, square Louise Michel (entrée place Saint-Pierre) / M° Anvers

Au jardin des Champs- Elysées, 5 oût 2010 - 21h30 "À bout de souffle"  de Jean-Luc  Godard (1959)

"Est-ce que tu m'accompagnes à Rome ?", demande Michel, le voyou en cavale, à Patricia, l'étudiante américaine qui vend le Herald Tribune sur les Champs-Élysées... Caméra en liberté dans le Paris de l'été 1959, en compagnie de Jean Seberg et de Jean-Paul Belmondo, Jean-Luc Godard tourne son premier film et signe le manifeste éclatant de la Nouvelle Vague. avec Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo

Entrée libre : Jardin des Champs-Élysées (derrière le théâtre Marigny) / M° Champs-Élysées Clémenceau.

Au parc Montsouris, 6 août 2010 - 21h30  "Le Péril jeune" de Cédric  Klapisch (1994)

Réunis à la maternité pour attendre la naissance du fils de leur ami Thomasi, quatre copains se remémorent l'année du bac, cinq ans auparavant... Chronique de l'année scolaire 1975-1976, ce premier long métrage de Cédric Klapisch brosse le portrait chaleureux d'une bande de jeunes liés par ces "années lycée" teintées d'insouciance et de gravité. Avec Romain Duris, Vincent Elbaz.

(Un film au ton très nouveau pour l'époque et qui parle de manière très juste de la fin de l'adolescence avec son charme et ses passions parfois mortifères.)

Entrée libre : Parc Montsouris (entrée à l'angle de la rue Nansouty et de l'avenue Reille) / RER Cité-Universitaire

Au parc  André Citroën, 7 août 2010 - 21h30 "La Bête humaine"  de Jean  Renoir(1938)

Lantier, conducteur de locomotive, tombe amoureux de la femme d'un sous-chef de gare, impliquée dans un meurtre commis sur la ligne Saint-Lazare-Le Havre. L'interprétation inoubliable de Jean Gabin en cheminot possédé par un amour maudit contribue à la réussite de cette adaptation magistrale du célèbre roman de Zola. (avec Jean Gabin, Simone Simon)

Entrée libre : Parc André Citroën (près des deux grandes serres) / M° Balard

Aux jardins du Trocadéro, 8 Août 2010 - 21h30  "Diva"  de Jean-Jacques  Beineix (1980)

Un jeune facteur passionné d'opéra réalise l'enregistrement pirate d'un concert d'une grande chanteuse lyrique de passage à Paris. Pris en chasse par de mystérieux malfrats, il trouve de l'aide auprès d'une belle Eurasienne et de son mentor, adepte du zen. Premier film de Jean-Jacques Beineix, ce thriller baroque remporta quatre César en 1982. (avec Frédéric Andréï, Wilhelmenia Fernandez, Richard Bohringer)

Entrée libre:Jardins du Trocadéro (face aux fontaines) / M° Trocadéro

Pour la suite et les renseignements complémentaires :

http://www.forumdesimages.fr/fdi/Festivals-Evenements/Cinema-au-clair-de-lune

Encore des incendies de motos à Montparnasse

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Rue du Commandant René Mouchotte, où des riverains ont eu très peur.

01 août 2010

Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, une disparition programmée

Le vendredi 30 juillet, commencera le déménagement des activités liées à la pédiatrie générale, la chirurgie orthopédique et traumatologie, l'allergologie, ainsi que les consultations d'ORL et d'ophtalmologie. Seul le service d'endocronologie-neurologie est maintenu.

Ainsi, l'ensemble de ces services vont rejoindre l'hôpital Necker actuel. Celui-ci ouvrira en 2012 de nouveaux bâtiments où s'intégreront tous les services constituant un pôle mère-enfant.

A  Saint-Vincent-de-Paul, les services concernant la gynécologie et l'orthogénie continueront d'accueillir les patients tandis que les urgences en maternité et gynécologie resteront ici, jusqu'à l'ouverture du centre de périnatalité en cours de construction sur le site de Port-Royal.

Quel avenir pour cet ancien lieu chargé d'histoire? C'est un peu la mort  programmée de ces bâtiments. L'hôpital avait été fondé en 1638 par Saint Vincent de Paul lui-même, au profit des enfants abandonnés dans Paris et ses faubourgs. Certains bâtiments historiques pourront être conservés.

En ce qu concerne l'avenir, on parle d'un éco-quartier sur les 3,2 ha de superficie des terrains libérés. Notre vœu est de voir ce lieu symbolique se transformer en un nouveau quartier, où les constructions et activités diverses puissent  se développer en un ensemble où apparaîtraient  à la fois l'harmonie et l'équilibre dans son ultime aboutissement.

R.R