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03 avril 2013

Conseils de quartier du 14ème avril 2013

Voici l'agenda des conseils de quartier pour avril 2013, cliquez sur l'image our la voir en grand

conseils de quartier  agenda Avril 2013 (1).jpg

25 mars 2013

Sous le figuier

 Un film de Anne-Marie Etienne

 Au milieu d’un groupe de jeunes adultes, accompagné de leurs enfants, Selma (Gisèle Casadessus) partage un temps de vacances au sein d’une maison de campagne. Selma, très âgée, est en fin de vie. Elle attend son inexorable disparition, mais à travers cette attente, elle nous propose un art de vivre pour elle-même et pour les autres, où l’extrême vieillesse apparaît comme un havre de paix, de sérénité et de sagesse.

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Ces adultes malmenés par les accidents de la vie sont tous en attente d’un bonheur qui semble les fuir. Ils cherchent tous la rencontre d’un amour de la vie qu’ils ne trouvent pas. Mais tous se dévoilent à travers leurs fragilités, leurs doutes dans un climat d’agitation permanente et désordonnée de leur existence. Giselle Casadessus focalise peu à peu par son comportement toutes les attentes de chacun. Elle devient la confidente, la maîtresse de vie vis-à-vis de ces consciences qui se libèrent peu à peu. Son attitude est faite d’écoute, d’attention douce, de gentillesse et de cette distance propre pour celle qui a su garder un immense amour pour la vie. Elle est le guide ultime qui saura éveiller maturité et équilibre dans le cœur de chacun.

 Avant de mourir, elle lèguera en héritage une merveilleuse image dans l’accomplissement du don de soi vers les autres. Sa mort n’est plus alors l’échec d’un naufrage, mais une naissance joyeuse, où la vie des générations futures trouvera une source d’espérance et de bonheur.

 R. Rillot

 

21 mars 2013

La morsure du froid séance gratuite à l'Entrepôt dimanche 24 mars 15h50

Morsure du froid.jpgDans le cadre du Festival L’Europe autour de l’Europe

"La Mairie du 14ème vous invite à la première nationale du film La Morsure du froid en présence du réalisateur. Un film du grand réalisateur norvégien Knut Erik Jensen, auteur du documentaire acclamé par la critique internationale, Cool and Crazy et autres films qui présentent la Norvège sous une nouvelle lumière. Une vision passionnante et surprenante du pays scandinave."

Dimanche, 24 mars 2013 à 15h50 au cinéma L’Entrepôt, 7/9 rue Francis de Pressensé, 75014 Entrée gratuite pour les habitants du 14ème !

La Morsure du froid (Fiction, Norvège, 1997, 107’, Couleur, VOSTF) avec Gorild Mauseth, Stig Henrik Hoff, Reidar Sorensen

Simon, agent double, a dû choisir entre ses deux objets de loyauté. Les blessures de la seconde guerre mondiale ne guérissent pas ; il a combattu avec les partisans russes et doit désormais les considérer en ennemis. Le port de Mourmansk est un lieu stratégique que tout le monde veut contrôler. Comment s’y retrouver? Son amour norvégien subit de nombreuses péripéties.

« Le second film de Knut Erik Jensen Burnt by Frost reprend quelques thèmes originaux de Stella Polaris, notamment une tendance à l’abstraction au détriment des personnages. Bien qu’il penche du côté de l’art pour l’art, le film reste plus compliqué et mystérieux que le premier. (...) Cependant, même si la musique prend souvent le pas sur les images et si le travail de la caméra (Svein Krøvel, toujours aussi efficace) semble trop subjectif parfois, il est incontestable que Knut Erik Jensen porte un regard poétique, que ce soit sur un numéro de cabaret ou sur un océan tumultueux. Burnt by Frost déconcerte et intrigue le spectateur avec son subtil tourbillon d’idées. »

17 mars 2013

Jappeloup, le film

Un saut d'obstacle crève l'écran... Jappeloup  s'envole au dessus des barres... Guillaume Durand incarne Pierre Durand... le cavalier qui est sur le dos de Jappeloup. Ainsi, dans ce film, on. revit l'histoire de ce petit cheval effronté, voire caractériel, Jappeloup de Luze, avec son cavalier Pierre Durand...à eux deux, Centaure.

cheval,jappeloup,concçours,obstacle,paris 14,75014


Une belle histoire inscrite dans le cadre du milieu équestre, un milieu méconnu, surtout celui des concours... Le petit cheval qui mesure 1m58 au garrot, a la robe baie brun foncé est né le 12 mars 1975 en Gironde. Beaucoup de personnalité, il est capable de casser sa bride, d'éjecter son cavalier et de retourner au box. Malgré cela Pierre Durand, dira de lui que c'était le cheval de sa vie. En 1988, il est champion olympique a Séoul. Yves Mourousi recevra sur le plateau au journal télévisé, Jappeloup de Luze... le petit cheval noir qui mourra le 5 novembre 1991, d'un arrêt cardiaque dans son box.
Le tournage de ce film s'est déroulé au Cap Ferret, à Bergerac, ( Jappeloup est ne en Gironde) à Fontainebleau, Séville et Palma de Majorque. Guillaume Canet est un bon et cavalier, il a arrêté la
compétition apres un accident en saut d'obstacle. Jean Rochefort lui a remis le pied à l'étrier... les hommes de cheval se reconnaissent... Frédéric Cottier, directeur technique à aidé Guillaume Canet  à gérer son entraînement; il a pu ainsi sauter 1m 60 sans problèmes et sans doublures.. Un film équin et un film humain. Comment apres échecs, moqueries, (échec de Pierre Durand en 84 à L'os Angeles), arriver à la médaille d'or en 88 à Séoul).

Un casting de rêve, Daniel Auteuil, le père de Guillaume Canet, Jacques Higelin, le "naisseur" de Jappeloup, Lou de Laâge le ou la groom de Jappeloup, un joli rôle, un visage lumineux...Marina Hands, excellente cavalière , femme de Guillaume Canet dans le film...
Guillaume Canet à écrit le scénario de ce film, Il avait lu "crin noir" qui raconte l'histoire de Pierre  Durand, écrit par Karine Devidler. En cette période ou tout paraît lourd, allez voir ce film... les  obstacles vous paraîtront surmontables  et vous découvrirez ce monde de compétition où l'homme n'est pas seul en jeu, et où son cheval partage tout...pleurs et rires, victoires et défaites, en un mot la vie... et ce dernier film.

Marie Belin

07 mars 2013

Projection gratuite du film "Billy Elliot" vendredi 8 mars 2013, 17h, au centre Maurice Noguès

billy-elliot-film.jpgVendredi 8 mars à 17h
Projection Billy Elliot au Centre Socioculturel Maurice Noguès (5 avenue de la Porte de Vanves, 75014 Paris). Vendredi 8 mars 2013 à 17h
Cette projection gratuite du film "Billy Elliot" est organisée par le Centre Social Didot, dans le cadre du mois de l'égalité Hommes Femmes et s'adresse aux jeunes et à leurs familles.

Synopsis Allociné
Dans un petit village minier du Nord-Est de l'Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu'un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D'abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève.
Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy.
Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l'argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse.
Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même.

Un très beau film, hymne à la solidarité familiale :

Il très important de situer ce film dans le contexte social très difficile de la lutte d'ouvriers auxquels sont confrontés le père et le frère de Billy. Ce qui est admirablement décrit aussi c'est l'amour inconditionnel du père pour son fils malgré les relations orageuses qu'il a avec cet adolescent qu' il ne comprend pas bien. L'enfant ( Jamie Bell)et le père (Gary Lewis) sont incroyablement vrais. Le professeur de danse, une femme cette fois, qui découvre le don de Billy et et le fait naître au monde de la danse est incarné admirablement par Julie Walters.( M.G.V.)

Centre Socioculturel Maurice Noguès
1-5, avenue de la Porte Vanves 75014 Paris
M° et T3: Porte de Vanves 

06 mars 2013

Le Moulin à Café en mars 2013

Moulin à Café Le programme de Mars 2013(1)_Page_1.jpgVenez vous réchauffer au Moulin à Café en ce rude hiver !

Comme tous les mois, nous vous proposons concerts, théâtre, jeux, conférences, soirées à thème, cinéma, etc...Nous vous attendons continuer à vivre ensemble de grands moments de convivialité.

Nous contacter :Le Moulin à Café - 8 rue Sainte Léonie 75014 Paris 01.40.44.87.55 contact@moulin-cafe.org - Moulin à Café Carte-visite-blog-Mac.jpghttp://www.moulin-cafe.net 

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05 mars 2013

Mamma Roma au cinéclub du conseil de quartier Pernety mercredi 6 mars 20h

conseil de quartier pernety,l'entrepôt Mamma Roma, film italien de Pier Paolo Pasolini de 1962, avec A. Magnani, Ettore Garofalo

Mamma Roma, prostituée romaine d'une quarantaine d'années pense être libérée de son jeune souteneur, Carmine, et tente de refaire sa vie. Elle reprend à ses côtés son fils, Ettore, qui ignore son passé et a grandi à Guidonia Montecelio à quelques kilomètres de Rome. Ils emménagent dans l'appartement d'une cité nouvelle du quartier Don Bosco qu'elle rêve idéale. Mamma Roma travaille désormais comme vendeuse sur un petit marché de la via Tuscolana, pleine d'espoirs pour Ettore et la nouvelle vie qui commence. Ettore fait la connaissance des autres adolescents du quartier, qui trainent dans le terrain vague devant la cité, sous un soleil de plomb...

Le cinéclub du conseil de quartier Pernety se tient tous les 1ers mercredis du mois à 20h au cinéma l' Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé 75014.

La projection du film est suivie d'un débat.

Prix d'entrée 4,50€

04 mars 2013

Le cinéma du jeudi première séance jeudi 7 mars 20h30 au Chaplin Denfert

l_evenement_le_plus_important_depuis_que_l_homme_a_marche_sur_la_lune_1973_affiche.pngLe premier jeudi du mois, Ciné14  et le journal de quartier La Page,  programment au cinéma le Chaplin Denfert, 24 place Denfert-Rochereau Paris 14e,  un cycle de films: « Le cinéma du jeudi » 

 La séance inaugurale aura lieu le jeudi 7 mars 2013 à 20h30 en présence d’Alain Riou, critique de cinéma au Nouvel Observateur et au Masque et la Plume qui animera le débat autour d'un buffet.

A l'affiche un film de Jacques Demy : « L’évènement le plus important depuis que l’homme a marché sur la lune »  avec Catherine Deneuve et Marcello Mastroianni.C'est un film insolite tourné dans le 14ème en 1973. « Un moniteur d’auto-école italien, Marco Mazetti, vit à Paris avec Irène de Fontenoy, qui dirige un salon de coiffure, et leur jeune fils Lucas. Souffrant de maux de tête et d’estomac, Marco se rend chez le médecin... »

Tarif des séances du Cinéma du jeudi : 4 euros. Achat des places directement en caisse au Chaplin Denfert , 24 place Denfert Rochereau, ou sur le site internet une semaine avant chaque séance www.les cinémaschaplin.fr- http://www.cine14.fr/

Une exposition sur Jacques Demy aura lieu du 10 avril au 4 août 2013 à la Cinémathèque française au 51 rue de Bercy 75012 Paris. L’exposition Jacques Demy

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21 février 2013

Inquiétude autour de la ferme Montsouris ...

Inquiétude autour de la ferme Montsouris

La ministre de la culture vient d'autoriser des promoteurs à y effectuer des travaux. Cela fait vingt ans que les défenseurs du patrimoine se battent pour protéger la ferme Montsouris, la dernière ferme de Paris, rue de la Tombe Issoire (14ème). Le 19 février, associations et élus se sont indignés de la décision d'Aurélie Filippetti. La ministre de la Culture a fait voler en éclats la décision de justice en validant une nouvelle autorisation de travaux, à propos de cette ferme, bâtie sur des carrières médiévales classées aux Monuments Historiques.

Informations extraites du "Parisien" du 20 février. La Voix du 14ème va bientôt faire le point sur cette affaire compliquée et controversée.

19 février 2013

Ciné-ma différence propose...

Grease film.jpgDimanche 24 février, à 11h

GREASE 

(durée 1h50) en VF
Reprise en version numérique du film
de Randal Keiser
, sorti en 1978, avec John Travolta, Olivia Newton-John, Annette Charles   

au Cinéma Majestic Passy- 18 rue de Passy - Paris 16ème (Métro Passy)

Tarif unique : 4 €

Synopsis : Grease est l'adaptation au cinéma d'un spectacle musical datant de 1971 et ayant pour cadre la jeunesse américaine des années cinquante.
Lien vers la bande-annonce
Merci au distributeur Acte Films grâce à qui nous pouvons vous proposer ce film.

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17 février 2013

« 12h08 à l'Est de Bucarest » à l'affiche de la 50ème séance du Ciné-Quartier Mouton Duvernet : mardi 19 février, 19h30

50ème séance du Ciné-quartier Mouton- Duvernet

Mardi 19 février, 19h30, au cinéma Chaplin Denfert (24, Place Denfert Rochereau), le conseil de quartier Mouton- Duvernet vous propose «  de continuer le voyage et les découvertes de cinéma à travers les genres, les périodes et les pays. Cette fois-ci, il s'agira d'un film roumain remarqué ces dernières années à Cannes.

Nous fêterons cette 50ème séance en partageant un verre à la fin de la soirée. » (Nicolas Mansier Président du Conseil de Quartier Mouton-Duvernet)

"12h08 12h08-a-l-est-de-bucarest_photo 2.jpgà l'Est de Bucarest" Film sorti en salle en 2007 réalisé par Corneliu Porumboiu avec Mircea Andreescu, Teodor Corban, Ion Sapdaru. C'est une relecture irrévérencieuse de l’étrange Révolution de 1989, et une description caustique de l'état de la Roumanie d'aujourd'hui saluée par une Caméra d'Or à Cannes.

"C’est une froide journée, peu avant Noël 2005, soit seize ans presque jour pour jour après la chute du régime des Ceaucescu dans des circonstances encore floues aujourd’hui (on se souvient des faux charniers de Timisoara). Dans une ville paisible à l’est de la capitale, 12h08-a-l-est-de-bucarest_3.jpgle propriétaire d’une chaîne de télévision locale a organisé une émission consacrée à cette page de l’histoire nationale, et invité plusieurs concitoyens à témoigner de leur expérience. Seuls deux d’entre eux se présentent : un retraité qui fait régulièrement le Père Noël, et un professeur d’histoire qui engloutit son salaire dans la boisson. Et leurs témoignages, auxquels s’ajoutent les réactions des intervenants par téléphone, achèveront de donner un arrière-goût douteux au souvenir de cette « Révolution » à l’appellation d’origine non contrôlée..."(Benoît Smith, Critikat.com)

Ouvert à tous, entrée :4€ (film et débat) . Venez nombreux pour voir cette comédie grinçante sur l'histoire proche de la Roumanie !

Prochaine séance du Ciné Quartier :mardi 26 mars 2013 (« Edouard et Caroline » de Jacques Becker)

Pour plus d’informations ou être informé(e) régulièrement des séances, vous pouvez écrire à l’adresse: conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr. Vous pouvez également consulter : www.facebook.com/conseildequartiermoutonduvernet

06 février 2013

« Les raisins de la colère » de John Ford au ciné-club Pernety 6 février, 20h

conseil de quartier pernetyLe cinéclub du Conseil de Quartier Pernety présente  « Les raisins de la colère »de John Ford (The grapes of wrath)mercredi 6 février à 20h à l'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé,

Avec : Henry Fonda (Tom Joad), Jane Darwell (la mère), John Carradine (le Pasteur). 2h09.

Un jeune homme rentre à la ferme familiale en Oklahoma, après avoir purgé une peine de quatre ans de prison pour homicide involontaire. La Grande Dépression sévit ainsi qu'une longue période de sécheresse. Ruinée à la fois par la pression des banquiers et les mauvaises conditions climatiques, sa famille est chassée de son exploitation comme beaucoup d'autres familles de fermiers. Ensemble, ils partent à travers le pays dans l’espoir de trouver, un jour, du travail en Californie. C’est le début d’un périple éprouvant, de camps de réfugiés en bidonvilles de fortunes, dans une Amérique en proie à la misère et à l’oppression...

Un film splendide avec un thème passionnant : l'exode d'une famille qui perd ainsi ses racines et conseil de quartier pernetyses traditions... le style lyrique avec une magnifique image montrant les campagnes desséchées, les nuages de poussière...les intérieurs des baraques misérables et aussi les gros plans sur les visages poignants sculptés par des clairs-obscurs.

L'interprétation est très émouvante, avec Henri Fonda , vraiment remarquable!

Venez nombreux à l'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014 Paris .Entrée 4€50 pour le film et le débat.

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05 février 2013

Les conseils de quartier du 14ème en février 2013

Voici l'agenda des conseils de quartier pour le mois de février 2013. Je signale une nouvelle correction:  l'inauguration du jardin d'Isoré aura lieu le samedi 23 février à 11h30, 1 rue Bezout.agenda des Conseils de Quartier version corrigée 3 - Février 2013.jpg

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29 janvier 2013

Alceste à bicyclette, un film de Philippe Le Gay

Alceste à bicyclette Lambert Wilson et Fabrice Luchini à vélo.jpgFace à une humanité malveillante, l’homme deviendrait-il misanthrope par nécessité de se préserver , ou est-il le foyer incontrôlable de ses fantasmes, ceux-ci le conduisant à haïr la société tout entière. Cela l’incite à trouver un refuge à travers une attitude d’ermite solitaire.

L’île de Ré est ce lieu symbolique où Serge (Fabrice Lucchini) vit reclus après avoir rompu avec le milieu du spectacle, où tout le monde trahit tout le monde. Lassitude d’un métier où l’artifice est la règle, où le sourire peut cacher le poignard…

Cependant Gautier (Lambert Wilson), un ami de Serge, viendra proposer à ce dernier de remonter sur scène.  Gautier tourne pour la télé des séries d’une banalité navrante. Il a son public fidèle, enthousiaste et paraît satisfait de ses rôles. Gautier propose à Serge de répéter Le Misanthrope. Ils seront alternativement Alceste ou Philinte. Alceste-a-bicyclette Lambert Wilson et Fabrice Luchini 2.jpg

C’est à ce point du film qu’une ambiguïté se fait jour entre les deux « amis », à propos des rôles alternés. Par le jeu subtil des répliques de la pièce de Molière, une confrontation sourde entre Serge et Gautier se nouera, faisant apparaître le caractère manipulateur de Serge. Celle-ci explosera en pleine lumière, lors d’une réunion de travail rassemblant acteurs et producteur travaillant à ce projet.

Alceste à bicyclette Marya Sansa et Fabrice Luchini.jpg« Alceste à bicyclette » n’est pas un film construit autour d’un scénario traditionnel, relatant une histoire. Il est exigeant en ce sens qu’il demande au spectateur de soulever le voile des apparences, pour creuser le sillon du second degré et parcourir les arcanes de nos consciences, c’est-à-dire de nos propres secrets. Profondément occultés, ils guident à notre insu nos relations avec autrui.

Lambert Wilson et Fabrice Lucchini, chacun dans son registre personnel sont excellents. Alceste et Philinte ne sont pas trahis. Nous ne le sommes pas non plus, en conséquence.

R. Rillot

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21 janvier 2013

Cine-ma Différence présente

Alceste à bicyclette.jpgDimanche 27 janvier, à 11 heures

Alceste à bicyclette

  Film de Philippe Le Guay

avec Fabrice Luchini, Lambert Wilson, Maya Sansa

au Cinéma Majestic Passy - 18 rue de Passy - Paris 16ème (Métro Passy)
Tarif unique : 4 €

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18 janvier 2013

Renoir, un film de Gilles Bourdos

Renoir affiche affiche_2.jpgNous sommes en 1915. Le peintre Auguste Renoir est au crépuscule de sa vie. Il est veuf et ses fils sont absents par suite de la guerre. A cette époque, le peintre souffre de polyarthrite qui lui déforme les doigts, ce qui nécessite des soins constants afin qu’il puisse continuer de peindre. Résidant à Cagnes sur Mer, il fait la connaissance de la jeune Andrée Heuschling, modèle de son état qui est jouée ici par Christa Théret. Elle devient son modèle exclusif, tant sa beauté sensuelle est éblouissante de lumière. Renoir saura traduire l’apothéose de la chair, fixée à jamais par divers tableaux reprenant le thème des baigneuses.

C’est alors qu’un de ses fils rentre blessé du front. Peu à peu, une renoir film 4.jpgidylle orageuse se nouera entre le modèle et Jean Renoir (Vincent Rottiers), tandis qu’ Auguste Renoir saura s’éloigner lui-même avec délicatesse de la complicité qui le rapprochait de sa muse…

Dans ce film, c’est la somptuosité esthétique qui prédomine et si l’on peut regretter le rythme lent et par trop sophistiqué, la splendeur des images, toutes inspirées de l’atmosphère picturale de Renoir, fait oublier la vision par trop académique et compassée de l’ensemble.

Michel Bouquet dans le personnage du peintre y apporte toute sa subtilité accomplie, rendant crédible la complexité du personnage. Il est Renoir. Il le ressuscite à tout jamais, le parant d’une intériorité faite de retenue maîtrisée, de distance,  qualité propre à tout interprète expérimenté.

 Christa Théret est crédible par sa plastique parfaite et sa beauté naturelle. Quant à Vincent Rottiers, endossant le rôle de Jean Renoir futur cinéaste, il est convaincant par sa réelle sensibilité de jeu et par sa réserve naturelle. Un film éblouissant de lumière où l’Impressionnisme des images culmine.

 R. Rillot

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14 janvier 2013

Le Cochon de Gaza au Ciné-quartier Mouton- Duvernet mardi 15 janvier, 19h30

Le cochon de Gaza affiche 2.jpgLe conseil de quartier Mouton -Duvernet vous convie,  à venir voir"Le Cochon de Gaza" (comédie de Sylvain Estibal avec : Sasson Gabay, Baya Belal, Myriam Tekaïa. )pour la séance de Ciné-quartier du 15 janvier , 19h30 au Chaplin- Le Denfert.

Jafaar est un pêcheur palestinien de Gaza, qui ne parvient plus à vivre de son métier, ses prises sont misérables : quelques sardines quand ce ne sont pas des godasses ...Mais après une tempête, il remonte par hasard dans ses filets... un cochon tombé d’un cargo ! Que faire ? Il devrait se débarrasser de cet animal impur, toutefois, il va tenter d'en tirer profit afin d’améliorer son quotidien. Jafaar se lance alors dans un commerce rocambolesque et bien peu recommandable…
Ce pauvre pêcheur dont l’unique souci est de survivre au jour le jour et qui, pour cela, est prêt à tout, symbolise l’ensemble du petit peuple de Gaza, coincé entre sa misère, les contraintes des militaires Israéliens et l'autorité bornée des barbus aux commandes.

Sylvain Estibal a choisi la farce pour évoquer la situation desle cochon de Gaza avec ses chaussettes.jpg habitants de Gaza et invente des situations de plus en plus délirantes :  le cochon enfermé dans le bateau, puis déguisé en mouton, les pattes couvertes de chaussettes ...son transport dans une charrette aménagée spécialement pour éviter tout contact avec cet amimal impur...( Je vous laisse découvrir les autres inventions burlesques du cinéaste complètement déjanté...)

Mais cela n'empêche pas une description du cadre de vie : le spectateur suit les déplacements du héros le long du mur puis la fuite dans les passages souterrains qui permettent de faire circuler clandestinement hommes et marchandises... il évoque aussi avec un humour plus léger les situations quotidiennes qui font côtoyer des soldats israëliens et le petit peuple palestinien...

Sasson Gabay incarne avec une  drôlerie irrésistible ce malheureux pêcheur qui va élaborer des stratagèmes de plus en plus énormes. Le point culminant de cette farce, c'est le moment où il sera présenté comme un héros martyr de la révolte palestinienne...

Ce film se situe dans la lignée de nombreuses oeuvres qui traitent du conflit israélo – palestinien : Les Citronniers, La visite de la Fanfare, Une bouteille à la mer, des documentaires comme D'une seule voix...Ici, pour souligner l'absurdité de la situation de Gaza, l'auteur utilise le rire ravageur et c'est très réussi !

Venez voir ou revoir « Le cochon de Gaza » et rire de bon coeur avec vos voisins et amis cinéphiles : mardi 15 janvier 19h30 au cinéma Chaplin-Le Denfert, 24 place Denfert-Rochereau. L'entrée au tarif de 4€ permet de voir le film et d'en débattre ensuite si vous le désirez.

Monique Garrigue- Viney

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10 janvier 2013

Ernest et Célestine, délicieux film d'animation

Ernest_Et_Celestine_ 2.jpgAdaptation de la série de livres pour enfants écrits par Gabrielle Vincent.

Une petite souris Célestine vit dans un orphelinat, elle adore dessiner et grâce à son imagination, ele parvient à s'évader de l'univers morose qu'on lui impose. Elle refuse les idées toutes faites qui sont inculquées par les adultes qui lui présentent les ours comme des ennemis.

A la surface, Ernest, gros ours marginal, clown et Ernest et Célestine la confiserie.jpgmusicien, vit isolé dans une maison isolée. Chanteur de rue, Ernest n'a pas reçu la moindre piécette et il est affamé. Il fait donc les poubelles et trouve la minuscule Célestine qui avait fui son monde souterrain. Il veut la manger mais celle-ci, très rusée,  insiste sur sa petite taille et lui fait découvrir un magnifique endroit où il pourra enfin assouvir sa faim, une confiserie...

Ces deux solitaires vont devoir échapper au monde conventionnel des ours et des souris qui les pourchassent et  vont peu à peu apprendre à se soutenir et se réconforter, et à bousculer ainsi l’ordre établi.

Ernest et Celestine 3.jpgC'est un film délicieux avec des images ravissantes et malicieuses, couleurs et traits fins, qui laissent toujours la place à l'imagination, très près de l'esquisse ... douces et poétiques, elles représentent pourtant à la fois des paysages bucoliques de campagne et des univers grouillants de paysages industriels, ou des palais de justice écrasants, où l'arrogance des personnages qui incarnent l'autorité balaye avec sottise tous les faibles. Des moments de douceur où Ernest, le musicien et Célestine, l'artiste peintre, parlent de leur art alternent avec des courses poursuites haletantes.

Le texte, écrit par Daniel Pennac, est spirituel et même corrosif. C'est drôle et acidulé. La musique légère de Vincent Courtois participe au charme qui saisit le spectateur.

Ce film convient aux spectateurs à partir de 4 ou 5 ans et sans limite d'âge après... Il s'adresse à un public un peu plus âgé que les albums de Gabielle Vincent, le scénario est très étoffé et le propos, plein d'humour, devient une charge contre l'ordre établi, les conventions étouffantes ..

Monique Garrigue- Viney

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Cine-ma Différence présente

Samedi 12 janvier, à 15 heures

ERNEST ET CÉLESTINE (durée 1 h 19) en VFST

film d'animation de Benjamin Renner, Vincent Pattar et Stéphane Aubier, scénario de Daniel Pennac

au Cinéma Chaplin Denfert* - 24 Place Denfert-Rochereau - 75014
Tarif unique 4€

Synopsis : Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l’ordre établi.
Lien vers la bande-annonce

Ciné-ma différence : www.cinemadifference.com/ Tél. : 01 71 20 22 64

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08 janvier 2013

Nostalgie de la lumière au Ciné-quartier Pernety mercredi 9 janvier 2013, 20h

nostalgie de la lumière.jpgLe conseil de quartier Pernety propose le mercredi 9 janvier 2013, 20h, au cinéma L'Entrepôt,  un très beau documentaire de Patricio Guzmán:

"  Nostalgie de la Lumière".

Au Chili, à trois mille mètres d'altitude, les astronomes venus du monde entier se rassemblent dans le désert d'Atacama pour observer les étoiles. Car la transparence du ciel est telle qu'elle permet de regarder jusqu'aux confins de l'univers. C'est aussi un lieu où la sécheresse du sol conserve intacts les restes humains : ceux des momies, des explorateurs et des mineurs. Mais aussi, les ossements des prisonniers politiques de la dictature. Tandis que les astronomes scrutent les galaxies les plus éloignées en quête d'une probable vie extraterrestre, au pied des observatoires, des femmes remuent les pierres, à la recherche de leurs parents disparus …

Nostalgie de la lumière (Nostalgia de la luz, Chili, France, Espagne, Allemagne, 2010). Durée : 1h30. Réalisation et scénario : Patricio Guzmán. Image : Katell Djian. Montage : Patricio Guzmán, Emmanuelle Joly. Musique : Miranda & Tobar. Production : Renate Sachse. Productrice exécutive : Veronica Rosselot. Sortie : 27 octobre 2010.

Entrée film et débat : 4€- Au cinéma L’Entrepôt 7, rue Francis de Pressensé . Séance ouverte à tous.

Critique détaillée cliquez sur Lire la suite

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18 décembre 2012

Public ou privé, quelles entreprises pour gérer notre eau ? Ciné-débat mercredi 19 décembre au Moulin à Café

Le cycle de ciné-débats sur l’eau et l’économie, mené cet automne par l’association UTPS au Moulin à Café et en partenariat avec Eau de Paris, touche à sa fin.

Debats sur l'eau au Moulin à café mercredis 17 oct, 21 nov et 19 dec 2012_html_3c7cb216.jpgRendez-vous mercredi 19 décembre dès 19h30 pour un troisième ciné-débat sur le thème de l'eau  : "Public ou privé, quelles entreprises pour gérer le service de l’eau ?"

Après avoir déjà abordé ensemble les questions touchant au vrai prix de l’eau (avec la Fondation France Libertés, en octobre) et à l’accès à l’eau potable dans les pays du Sud (avec Action Contre la Faim, en novembre), nous débattrons cette fois-ci des différences entre les entreprises publiques et privées pour gérer notre service de l’eau.

Le débat sera précédé d’un extrait du film : "Water Makes Money".
L’invité de la soirée sera M. Mathieu Souquière, directeur de la stratégie de la régie municipale Eau de Paris.

Le Moulin à café : 9, place de la Garenne ou 8 Rue Sainte-Léonie, 75014 Paris 75014 Paris 01.40.44.87.55 . M° Pernety

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08 décembre 2012

Haute Pègre au cinéquartier Mouton- Duvernet, mardi 11 Décembre 2012 - 19h30

Haute Pegre affiche.jpgLe conseil de quartier Mouton- Duvernet vous invite à venir voir « Haute Pègre » mardi prochain 11 décembre à 19h30 au cinéma Chaplin- Denfert .

La « Lubitsch Touch » dans une délicieuse comédie sur un gentleman-cambrioleur- Film réalisé en 1932 par Ernst Lubitsch avec Herbert Marshall, Miriam Hopkins, Kay Francis...

"« Du seul point de vue du style, je pense n’avoir rien fait de meilleur, ou d’aussi bon, que Haute pègre » écrit Ernst Lubitsch dans une lettre adressée au critique Herman C. Weinberg. Selon le jugement de nombreux critiques, cette savoureuse comédie figure parmi les trois meilleurs films dans la carrière du cinéaste berlinois, avec Ninotchka et Rendez-Vous (The Shop Around the Corner). Chef d’œuvre d’humour et d’ironie réalisé en 1932 aux États-Unis, "Haute pègre" mêle magistralement tous les ingrédients de la mystérieuse et inimitable recette Lubitsch : intrigue légère et charmante, humour corrosif et mise en scène exemplaire.

« Si Casanova se découvrait l’âme d’un Roméo et qu’il devait dîner avec Juliette qui s’avérait être Cléopâtre... Que leur conseilleriez-vous ? » Un rôle dans un Lubitsch ! Gaston Monescu n’est ni parfaitement Casanova, ni totalement Roméo, mais plutôt un Arsène Lupin roumain. De passage à Venise où il vient de commettre un nouveau forfait, le gentleman cambrioleur fait la connaissance de Lily dont il tombe amoureux. D’aventure en aventure, d’escroquerie en escroquerie, les deux amants parcourent l’Europe et gagnent Paris, où Gaston parvient aisément à se faire embaucher comme homme de confiance chez la riche veuve d’un parcinéquartier mouton- duvernetfumeur parisien, Madame Collet. Gaston Monescu devient Monsieur Leval ; malgré l’appât du gain et sous l’œil rageur de Lily, l’escroc enjôleur ne reste pas insensible aux charmes de la dame...

Illusionniste génial, peintre du désir et de l’éphémère, Lubitsch mêle l’art à l’artifice sans jamais sombrer dans l’artificiel... Par-delà la technique cinématographique, le charme de l’œuvre de Lubitsch est tout entier dans cet indéfinissable mystère qui différencie le réalisateur du véritable créateur." D'après Marie Bigorie (www.critikat.com/Haute-pegre.html )- Cliquez sur les images pour les voir en grand

Ne ratez pas cette séance, venez avec vos voisins et amis cinéphiles pour passer une soirée de détente autour de cette comédie pleine de charme ! M.G.V.

Ouvert à tous : 4€ l'entrée. La séance sera suivie d’un débat. Au cinéma Chaplin -Denfert 24, Place Denfert Rochereau75014. Métro- RER- Bus 38-68- Denfert-Rochereau

Prochaines séances du Ciné Quartier : les mardis 15 janvier 2013, 19 février 2013, 26 mars 2013- Pour plus d’informations ou être informé(e) régulièrement des séances, vous pouvez écrire à l’adresse : conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr

04 décembre 2012

Le jour se lève de Marcel Carné au Cinéquartier Pernety: mercredi 5 décembre 20h

Le-jour-se-leve-Carné 2.jpgFilm de Marcel Carné  (1939 ) avec Arletty, Jean Gabin, Jules Berry, Bernard Blier

François vient d'assassiner Valentin. Au comble du désespoir, il s'est barricadé dans son appartement. Tandis que la police est à sa recherche, il repasse les évènements qui l'ont conduit au crime.

Un très beau film , qui décrit de manière poignante le Le-jour-se-leve-Carné.jpgparcours inéluctable d'un homme vers le crime. Un des rôles les plus émouvants de Jean Gabin, Jules Berry incarne avec une force extraordinaire un manipulateur pervers. M.G.V.

Les dialogues de Prévert sonnent très juste.

Au cinéma L’Entrepôt

7, rue Francis de Pressensé - 75014 Paris

Entrée : 4.5 € film et débat

01 décembre 2012

Cine-ma Différence présente

Kirikou et les hommes et les  femmes de Michel Ocelot.jpgSamedi 8 décembre, à 15 h

Kirikou et les hommes et les femmes

(durée 1h28)

film d'animation de Michel Ocelot

au Cinéma Chaplin Denfert* - 24 Place Denfert-Rochereau - 75014

(Métro et RER Denfert-Rochereau)

Tarif unique : 4 €


*Le Chaplin Denfert est une salle accueillante, au cœur du réseau des transports parisiens.
Peu accessible toutefois aux personnes avec de grandes difficultés de déplacement, nous invitons celles-ci à nous téléphoner au 01 71 20 22 64 pour voir ensemble les adaptations possibles.

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30 novembre 2012

« Dans la maison »

ozon,dans la maison,fabrice luchiniFilm de François Ozon, avec Fabrice Luchini, Ersnt Umhaueur, Kristin Scott-Thomas et Mathilde Seigner

Il est furieux et las, Germain, le prof de français. Ses élèves de seconde lui rendent des copies indigentes. Le sujet du devoir était pourtant simple : « Racontez votre week-end ». Or brusquement, au milieu de récits insipides, la copie rendue par Claude, un garçon de seize ans surprend par son style agréable et son originalité. Il raconte comment il a réussi enfin à pénétrer dans la maison de Raphaël, son meilleur copain de lycée, comment il a rencontré sa famille. Curieusement, le devoir se termine par un « à suivre », qui laisse entrevoir un feuilleton...

ozon,dans la maison,fabrice luchini

Un feuilleton suit, en effet. Au fil des jours, Claude raconte comment il investit peu à peu la famille de Raphaël, comment il séduit les parents de son ami... Mais Claude dit-il la vérité ? Les détails qu'il donne dans ses récits sont-ils réels, ou sortent-ils de son imagination ? Germain, fasciné, se laisse prendre au jeu de cet élève, un jeu dangereux.

« Dans la maison » est un film sur la manipulation, un art dans lequel le jeune Claude est passé maître. Il manipule son ami, sa famille, son professeur. Il joue avec la réalité et la fiction, avec perversité, au point de désarçonner Germain, qui se laisse conduire jusqu'à l'abîme. François Ozon a trouvé pour cette histoire troublante des acteurs épatants. Fabrice Luchini, pour une fois étonnamment sobre, incarne le professeur qui se laisse mener sans réagir par un ado qui le subjugue. Ernst Umhauer joue Claude. Gueule d'ange et jeu déjà mature, on reparlera de ce comédien. Kristin Scott-Thomas, la femme de Germain et Emmanuelle Seigner, la mère de Raphaël  complètent ce casting, avec bonheur.

Gérard Desmedt

26 novembre 2012

Contre les violences faites aux femmes !

contre les violences faites aux femmes !.jpgA l’occasion de  la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la mairie du 14e organise deux rencontres pour discuter avec des acteurs locaux, partager des expériences, mais aussi prévenir les violences faites aux femmes via des actions auprès du jeune public.

1) Lundi 26 novembre, 14h00
Projection-débat avec les collégiens du 14e
* : courts-métrages préventifs et pédagogiques sur les violences conjugales. Ces "Films du Poisson", réalisés par Zabou Breitman, Coline Serreau, Patrice Leconte, Brigitte Roüan, Emmanuelle Millet, … ont pour objectif d’alerter, de mobiliser le plus grand nombre et d’aider les femmes victimes à rompre le silence. La projection sera suivie d’un débat avec Virginie Dumont, de l’association "Je, tu, il", qui conçoit, réalise et distribue des programmes d'éducation et de prévention sur des thèmes tels que la sexualité, les violences sexuelles, les relations filles/garçons.

> Cinéma Chaplin Denfert. 24 Place Denfert-Rochereau 75014 Paris

*En présence de Pascal Cherki, Maire du 14e, de Danièle Pourtaud, Adjointe au Maire de Paris, chargée du Patrimoine, Conseillère municipale du 14e, déléguée aux droits des femmes, à la Culture et à la Santé et d’Isabelle Alexandre, responsable déléguée du Point Femmes 14e auprès du Maire.

2)-Vendredi 30 novembre, 9h30
Petit déjeuner : Echanger, partager, trouver les mots pour le dire… C’est déjà trouver des solutions.

Discussion avec les acteurs du réseau Point Femmes animée par Isabelle Alexandre, responsable déléguée auprès du maire du 14e. En partenariat avec Le Centre Socioculturel Maurice Noguès

> Centre Socioculturel Maurice Noguès,5 Avenue de la porte de Vanves 75014 Paris

20 novembre 2012

« SKYFALL », dernier James Bond -agent 007. Nov.2012

affiche skyfall_jpg-q_x-xxyxx.jpgEn voilà un beau divertissement et qui épouse une belle figure de style : au moment où c’est la fin de l’agent 007, tué par balle, voilà que l’Agence elle-même est menacée. Avec elle la sécurité du Royaume de sa  Majesté. Et lorsque c’est le début de la fin, l’agent réapparaît . Cassé, scarifié de partout, la main qui tremble, il est out, il a raté son débriefing, ses tests de remise en forme sont négatifs, mais il est là, aux ordres. Il repart. Cette fois, c’est la liste des agents dans le monde qui a été volée, le fichier fracturé, le code violé ; il faut le retrouver.

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D’Istanbul à Macao en passant par Shangaï et Londres pour finir, l’agent de la vieille école James Bond fait ses cascades sur les toits des marchés couverts d’Orient, sous les ascenseurs des gratte-ciel d’Asie, sur les trains, sous les ponts, sur l’eau, sous l’eau, dans les entrailles du métro londonien ou  au cœur dévasté d’une île fantomatique et jusqu’au souterrain qui servit à la fuite des prêtres sous l’Angleterre de la Réforme anglicane.

Aucun endroit de la planète  sauf un ne peut le mettre à l’abri du maniaque cyber  ( terrifiant Javier Bardem) qui cherche à tuer celle qu’il doit protéger : sa chef, leur chef à tous,  les agents : «  M », magistralement britannique, implacablement inhumaine, formidable Judi Dench.

Mais comment  se  débarrasser d’un homme -fut-il de la vieille école,  (Daniel Graig vieillit assez bien lui aussi) dont le patronyme maternel est Delacroix et dont le  « hobby » a pour nom : Résurrection ? Difficile, difficile.

Même si le ciel tombe sur la tête de la planète, même si on ne connaît plus ses ennemis, si on ne se sent plus nulle part en sécurité et si pour connaître la fin il faut revenir là où tout a commencé…..Car le début c’est la fin : Skyfall : le  Ciel qui tombe .

La pellicule brille d’images de synthèse éblouissantes , d’autres encore prises dans des lieux  du bout du monde qui en jettent plein la vue et même des lieux de fin du monde à couper le souffle .Mais…..  le sous-titre annonce à la fin du film : «  James Bond reviendra  bientôt». On est sauvés .

Nous aussi , on reviendra.

Marie-Josée Carita

18 novembre 2012

L'eau potable coule-t-elle toujours de source ? Ciné-débat mercredi 21 novembreau Moulin à café

moulin à caféCiné-débat au Moulin à café le mercredi 21 novembre à 20h30 : L'eau potable coule-t-elle de source ? Quels sont les enjeux de l’accès à l’eau potable dans le monde ? Les pays du Sud parviennent-ils à relever le défi ? Quelles actions de solidarité internationale ?

Film : « L’eau en partage – One Water »

Invité : Julien Eyrard, Action Contre la Faim

Animé pour l’association UTPS par Frédéric Vuillod, journaliste économique.

Il ya la possiblité de dîner au Moulin à café avanmoulin à cafét le ciné-débat

19h30 : Dîner au Moulin à Café avec les intervenants

20h30 : Introduction et projection du film

21h30 : Débat dans la salle avec les invités

22h15 : Propositions d’action

17 novembre 2012

Festival Enfance dans le monde aux 7 Parnassiens 19 et 20 novembre 2012

festival Enfances dans le monde 7 parnassiens.jpgLe Cinéma Les 7 Parnassiens accueille les 19 et 20 novembre : le festival Enfances dans le monde.

A l’affiche une sélection de 12 films documentaires, pour la plupart primés dans de grands festivals internationaux et inédits en France, qui permettent d’éclairer sur la diversité des contextes vécus par les enfants aux quatre coins du monde. Le festival veut aussi être un lieu de plaidoyer pour alerter sur les situations où les droits de l’enfant sont bafoués. Quatre des films présentés seront suivis de débats avec des réalisateurs, personnalités du monde associatif et acteurs de terrain. Le festival est ouvert au grand public. Les matinées sont ouvertes aux publics scolaires.Cinéma les 7 Parnassiens, 98 bd Montparnasse, Salle 2, de 9h à 24h.

Programme détaillé cliquez sur lire la suite

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« La Grande Illusion » au Ciné-quartier Mouton-Duvernet mardi 20 novembre 2012 à 19h30

la-grande-illusion-Jean Gabin et Pierre Fresnay au centre.jpgPour la séance du mardi 20 novembre, le conseil de quartier Mouton-Duvernet propose un film mythique « La grande Illusion » de Jean Renoir (1937 ) avec une brochette d'acteurs inoubliables : Jean Gabin, Pierre Fresnay, Erich Von Stroheim, Dalio, Carette, Gaston Modot, Dita Parlo... sur un scénario de Jean Renoir et Charles Spaak.

"Synopsis : Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d'amitié avec Boëldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion..."

Film prémonitoire, sorti deux ans avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale, « La Grande illusion », a connu un immense succès en France et dans toute l' Europe. "Mais il a été interdit dans l’Italie mussolinienne, l’Allemagne hitlérienne, puis la France occupée, pour son manque de patriotisme. Goebbels, chef de la propagande nazie qualifiait le film d’« ennemi cinématographique numéro un », pour son discours humaniste, pacifiste, et l’exposition d’un rapprochement entre soldats français et allemands durant la Première guerre mondiale."

Deux aspects dans ce film : son message pacifiste qui montre la fraconseil de quartier mouton- duvernet,la grande illusion,jean renoir,jean gabin,pierre fresnayternité qui peut naître entre les soldats français et allemands, et l'analyse sociale qui souligne les barrières de classe très marquées. Des affinités évidentes apparaissent entre les deux aristocrates Von Rauffenstein ( Eric Von Stroheim) et Boëldieu (incarné par Pierre Fresnay) et, le malaise ressenti entre les membres d'une même armée  à cause de leurs éducations et parcours si différents. Renoir suggère aussi la fin d'un monde incarné par les aristocrates au profit de  nouvelles valeurs propres à la bourgeoisie et à la classe ouvrière.

Ce film est d'une grande grande qualité plastique avec les clairs-obscurs dans la prison, les prises de vue étonnantes au moment l'ascension de Boëldieu en haut du fort, les paysages campagnards ensuite ... Il est aussi d'une grande force psychologique par une très belle évocation de ces hommes si différents: les acteurs, tous excellents, incarnent avec un naturel et une grande justesse les protagonistes de cette aventure très humaine.

Ne ratez pas cette occasion de voir sur grand écran ce chef-d'oeuvre magnifiquement restauré, venez mardi 20 novembre (19h30) au Chaplin-Denfert avec vos amis et voisins cinéphiles !

Monique Garrigue- Viney

Cinéma Chaplin-Denfert , 24 place Denfert- Rochereau 75014 . Entrée : 4€ pour le film et le débat . Bus 38-68-88. Metro et RER Denfert- Rochereau