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27 avril 2010

Alice au Pays des Merveilles . Film de Tim Burton.

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Après le célèbre film du même nom réalisé en dessins animés par les studios Walt Disney en 1951 , quel plaisir de voir la dernière version (suite plutôt) avec de vrais acteurs, sous la même signature du grand magicien de l’image!
Tim Burton , le réalisateur, s’est frotté à l’œuvre majeure de l’imaginaire britannique pour nous proposer sa vision et son interprétation  des aventures d’Alice au pays des questionnements (wonderland).
La petite fille du chef -d’œuvre de Lewis Carroll a grandi , elle a maintenant 19 ans , et, son père mort, sa mère (que l’on soupçonnait déjà de ressembler à la « reine de coeur ») la prie d’accepter la proposition de mariage d’un Lord peu ragoûtant, mais …elle n’aura pas toujours le charme de la jeunesse pour plaire à d’autres n’est-ce pas, lui rappelle sa maman. Alice, grandie, a gardé son horreur de toute contrainte, de toute convention humiliante …Que peut-elle faire? Heureusement, son allié, le Lapin Blanc va l’extraire à nouveau de son monde d’apparences trompeuses pour la ramener à celui où tout apparaît au grand jour. Là-bas, les personnages stagnent depuis sa dernière visite dans l’attente d’un libérateur. Le royaume parallèle vit dans l’urgence de se débarrasser de la tyrannie de la reine rouge. Chacun se soumet ou devient fou. Repassent les images suspendues dans le temps du Jardin des Fleurs soudain ravagé par l’irruption d’un monstre halluciné de rage….le Bundersnatch! Ce monstre (chien gigantesque) est suivi du Chevalier Noir, l' âme damnée de la reine Rouge faisant prisonnière tout créature vivante trouvée sur son passage pour l’amener au palais. Alice, réchappée de justesse, revoit les protagonistes du fameux Thé chez les Fous d’autrefois: le Loir, le Lièvre de Mars  et le Chapelier Fou, grandiose Johnny Depp, avec son nœud de cravate rose assorti à son mythique chapeau haut de forme. Ce dernier personnage lui viendra en aide et lui demandera d’ intervenir une dernière fois après avoir pris les ordres de la chenille bleue détentrice du savoir sur l’avenir -déjà écrit- du royaume. Alice vaincra la Reine Rouge et tuera le  «Jabberwocky »grâce à l’épée « Vorpaline » dont elle deviendra le champion pour le retour de la Reine Blanche.

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11 avril 2010

"Soleil trompeur" au Ciné-quartier Mouton-Duvernet

mardi 13 avril, 19h30, au cinéma Le Denfert- Entrée 4€

soleil trompeur affiche.jpg"Soleil Trompeur"  est un film du réalisateur et acteur russe Nikita Mikhalkov sorti en salles en 1994. Ce film a été récompensé au festival de Cannes par le Grand Prix du jury et par un oscar. (Durée 2h30)

1936, le Colonel Serguei Kotov (joué par Nikita Mikhalkov lui-même), héros de la révolution bolchévique, passe un jour de congé  dans sa datcha en compagnie de sa jeune femme, Maroussia (jouée à l'écran par Ingeborga Dapkunaite), leur fille Nadia, 6ans, (jouée par la fille de Mikhalkov, Nadejda) et de nombreux membres de sa famille et amis. Tout est calme, insouciant et joyeux.

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10 avril 2010

Les invités de mon père

Un film d'Anne Le Ny

Un patriarche - médecin retraité de 80 ans - poussé par des convictions humanistes, s'engage à recueillir des « Sans-papiers ». Lorsque Tatiana, une réfugié moldave, débarque avec sa fille dans l'intimité de cette famille, cela fait l'effet d'une bombe, d'autant qu'un mariage blanc avec notre médecin, devenu soudain amoureux de la belle Tatiana, finit par déboussoler tout un chacun. On aura alors tous les ingrédients réunis pour fournir un sujet où l'humour et les conflits internes s'exprimeront avec  la vivacité et les surprises de toutes sortes.

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Ce film nous propose une analyse fine et subtile des sentiments qui animent tout ce petit monde vis -à-vis du « père ». Les frustrations accumulées, les incompréhensions réciproques, les intérêts mal partagés, le désamour évoqués ici et là, à propos de l'éducation reçue, les tabous toujours cultivés dans cette famille bourgeoise, les jalousies latentes qui se révèlent au grand jour, la mésalliance du mariage entre un vieillard et une « jeunesse » provocante, insoumise et sans complexe, font de cette comédie acide, un tableau vivant où chacun tente de se forger une identité propre à défendre ses intérêts et à reconquérir ses droits pour sa survie.

Les relations père fils sont particulièrement remarquables d'observation. In fine, on peut espérer que la situation finira par un retour à l'apaisement sinon à la compréhension réciproque entre tous. Michel Aumont et Fabrice Lucchini sont particulièrement remarquables dans l'interprétation de leur rôle du père et du fils. Cette comédie porte à la réflexion et c'est en cela qu'elle nous charme et qu'elle est convaincante.

R.R

Avec karin Viard, Valérie Benguigui

07 avril 2010

Ciné-ma Diiférence

Samedi 10 avril, à 11 heures

Les Trois Mousquetaires
de George Sidney, en VF,
durée 2 h

au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)

Tarif unique : 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer


Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com


23 mars 2010

Ciné-ma différence

Dimanche 28 mars, à 11 heures

Fantastic Mr. Fox (VF)

de Wes Anderson - durée 1 h 28
au Cinéma Majestic Passy - 18 rue de Passy, Paris 16ème (Métro Passy)
Entrée 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.

Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Lieux, infos et programmes : www.cinemadifference.com

Courriel : contact@cinemadifference.com Tél. : 06 24 78 57 25

22 mars 2010

Soul kitchen

Soul Kitchen, la « cuisine de l'âme »

C'est le 3ème film de Fatih Akin, réalisateur d'origine turque. Si les deux premiers étaient graves (et primés), celui-ci parait plus léger, atteignant une grande verve comique, voire gaillarde.

Ce film savoureux, au titre bien choisi, au rythme trépidant, dépeint la réalité des quartiers pauvres d'une grande ville européenne, Hambourg, et les espoirs et les difficultés de Zinos, un jeune immigré grec rempli d'énergie et de talent mais contrecarré dans ses projets de réussite à la fois par son amour et sa loyauté fraternelle.

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Le vaste restaurant qu'il a monté , dans un ancien atelier au bord des quais, sans rien connaître à la cuisine, dans des conditions d'hygiène déplorables, se révèle pourtant un formidable moyen d'ascension sociale, grâce au concours d'un chef alcoolique, atrabilaire et talentueux. Du coup, il est très convoité par des milieux affairistes et crapuleux et toute l'histoire du film est celle du combat sans merci qu'ils mènent contre notre héros pour s'en emparer. Ce pourrait être déprimant mais le réalisateur a choisi un registre résolument comique et truculent, pas toujours du meilleur goût d'ailleurs ; ce qui n'empêche pas la satire à la fois des institutions sociales et des milieux d'affaires d'être virulente.

Surtout le réalisateur nous communique la tendresse qu'il éprouve pour ses personnages profondément humains et attachants. Il évoque une jeunesse d'aujourd'hui, peu favorisée mais remplie de vaillance et de détermination sans pourtant abdiquer en rien ses rêves d'amour et sa joie de vivre.

Ne manquez pas ce film salubre, mais plutôt recommandé à un public adulte.

Avec Adam Bousdoukos, Moritz Bleibtreu, prix du jury de la « Mostra » de Venise.

Isabelle Constans

19 mars 2010

La Rafle

Un film de Rose Bosch, avec Gad Elmaleh, Jean Reno, Mélanie Laurent

larafle.jpgViolences, décisions arbitraires du pouvoir, cynisme, lâcheté, légalisation de la haine et du racisme, crimes pour raison d'Etat, cohorte de victimes innocentes, ce sont là les images douloureuses que nous retrace ce film à partir d'un fait historique survenu en France pendant l'Occupation, en juin 1942 et que l'on nomme communément : « la Rafle du Vel d'Hiv », où 13 000 personnes d'origine juive, dont plus des deux tiers étaient des femmes et des enfants, ont subi cette arrestation et la déportation.

Ici, seuls les faits comptent. Le scenario par sa sobriété, raconte le drame, sans aucune sensiblerie larmoyante. L'émotion, à fleur de peau, est toujours présente dans l'intensité de l'action. Elle étreint, et le malaise peu à peu monte en puissance jusqu'au paroxysme, dans une conclusion où l'on voit les mères séparées de leurs enfants, tandis que les hommes devant le drame vécu, deviennent impuissants à réagir.

Ce film a un pouvoir pédagogique  très puissant pour les jeunes générations qui n'ont pas connu les méfaits du totalitarisme de l'Etat nazi et des reîtres français qui l'ont soutenu. C'est une page d'histoire où la honte est partagée et acceptée par une petite fraction de responsables français de l'époque, à la solde de l'occupant.

On ne sort pas indemne de ce film. Les images toutes plus violentes les unes que les autres, sont parfois insoutenables. Elles marquent les esprits et donnent lieu pour chaque spectateur à une réflexion sur la responsabilité du citoyen face à toute violence émanant d'un Etat totalitaire. Une réflexion  d'ordre universel sur le pouvoir politique, et par extension sur tous les pouvoirs.

R.R

17 mars 2010

Un ciné-débat sur les prisons autour du film «Qu'un seul tienne, les autres suivront»

Le vendredi 19 mars, 18h30, au cinéma l’Entrepôt.

Le Conseil de la jeunesse du 14e invite, le vendredi 19 mars, les jeunes de moins de 25 ans au ciné pour voir le film « Qu'un seul tienne les autres suivront » de Léa Fehner.

 

Un très beau film :

Zorah, Laure et Stéphane parcourent les rues de la même ville mais ne se connaissent pas. Laure vit son premier amour avec ferveur et innocence, Zorah quitte l'Algérie pour essayer de comprendre la mort de son fils en France et Stéphane fait face à une proposition qui pourrait changer sa vie, mais à quel prix ? Rien ne les prédestinait à se retrouver un jour dans un parloir de prison. Et pourtant, c'est dans ce lieu brûlant où les passions s'exacerbent que leurs histoires vont se rejoindre... »

Un débat sur les prisons en France

La projection sera suivie d’un débat avec la réalisatrice ; Shirine Heydari présidente de l’association « Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées » (Genepi) ; et Serge Blisko, député, président du groupe d’étude parlementaire « Prisons et conditions carcérales ».

Le débat portera sur les questions suivantes :
1- Etat des lieux des prisons en France
2 - Quelle est la politique pénitentiaire dans les autres pays ?
3 - Pourquoi la réinsertion est-elle difficile à la sortie de la prison ?
4- Quel sens donner à la peine de prison ?

Cinéma l’Entrepôt 7-9 rue Francis de Pressenssé. M° Pernety.
La projection est prévue à 18h30, le débat à 20h30. L'entrée est gratuite pour les moins de 25 ans.

15 mars 2010

Dernière minute: Les raisins de la colère au ciné-quartier Mouton-Duvernet

mardi 16 mars, 19h30, au cinéma Le Denfert. Entrée 4€ pour le film et le débat. La séance est ouverte à tous.

Le conseil de quartier Mouton-Duvernet vous convie mardi prochain à la prochaine séance de son ciné-quartier autour du film passionnant "Les raisins de la colère" réalisé en 1940 par John Ford avec Henry Fonda, Jane Darwell, John Carradine,… Ce film obtint l’Oscar du meilleur film en 1940.

 

Ce film fort raconte l'histoire de la famille Joad, lors de la Grande dépression américaine marquée par les séquelles de la crise économique de 1929 et le «Dust Bowl » (Sécheresse et tempêtes de poussière dans le sud du pays qui provoquent un véritable désastre écologique). Il décrit le destin de cette famille qui part à la recherche un endroit pour vivre et gagner leur vie Tous (parents, enfants, grands-parents) s'entassent dans une vieux camion et le voyage commence. Les états se succèdent, le Texas, le Nouveau Mexique, l'Arizona puis enfin cette Californie, symbole d'un nouvel espoir. Les grands-parents ne survivent pas à la dureté du voyage et les Joad découvrent la misère et la désolation.

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Par cet exemple symbolique, le réalisateur décrit les conditions de vie de milliers de familles chassées de leurs terres par les banques qui prennent possession de leurs biens fonciers. Il évoque aussi les conséquences dramatiques provoquées sur l’équilibre familial.

C’est un film magnifique avec un scénario est très puissant inspiré d’un roman de Steinbeck. Les acteurs sont vraiment émouvants (c’est un des plus grands rôles d’ Henri Fonda).

Cette épopée conserve une actualité brûlante : les banques qui ruinent le petit peuple, les problèmes écologiques qui entraînent une érosion catastrophique. Il parle aussi de l’organisation syndicale. John Ford évoque la fin d’un monde…

Ne ratez pas cette occasion unique de voir un des monuments du cinéma américain : Venez voir ce film avec vos amis et voisins mardi 16 mars à 19h30 au cinéma le Denfert, (24, place Denfert Rochereau). Cette séance est ouverte à tous. Le prix d'entrée est de 4 euros, le film est suivi d'un débat.

M. Garrigue-Viney
La séance suivante du Ciné-quartier Mouton-Duvernet est prévue le 13 avril 2010 avec le film "Soleil trompeur", de et avec Nikita Mikhalkov.

09 mars 2010

Ciné-ma Différence

Samedi 13 mars, à 11 heures
La Princesse et la Grenouille
de Ron Clements,
durée 1 h. 30

au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)

Tarif unique : 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer


Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com



08 mars 2010

L'Arbre et la forêt

Un film d'Olivier Ducastel et de Jacques Martineau

Qu'est-ce qu'un secret ? Sinon la part obscure que chacun porte en soi et qui s'offre aux autres, dans un jeu de miroir. La vérité alors, n'affleure que sous certaines conditions quand la vie s'attache à nous ouvrir des portes, liées à l'émergence de circonstances particulières.

Ainsi, il en est de Frédérick, ici incarné par Guy Marchand, sorte de patriarche régnant sur son domaine : la forêt. Il a vécu toute sa vie sous l'emprise d'un poids étouffant, celui de la honte que lui renvoyaient les autres, ses proches, et en quelque sorte toute la société.

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Survient la mort de l'un de ses fils et là, la machine de la dissimulation, jusque là bien huilée, se détraque. Le couple - ici, Françoise Fabian joue le rôle magnifique de l'épouse- est fragilisé. La frustration, le mensonge amplifient le malaise. Guillaume, le second fils - joué par François Negret - fait exploser sa colère à l'égard de son père. Les derniers liens affectifs se déchirent avec une violence extrême. Delphine, la petite fille  - jouée par Sabrina Seyvecou - semble perdue en face de cette tempête que rien ne semble apaiser.

Devant la stupeur générale et l'incompréhension, la famille semble destinée au naufrage définitif. Frédérick alors, réalise la juste mesure du désastre. Anticipant sa future disparition et celle du domaine, il réunit sa femme, son dernier fils, sa petite fille, son futur gendre afin de clarifier un futur plus qu'incertain.  Il révèle son secret. Une forme de réconciliation, sinon de compréhension semble s'amorcer in fine. Mais ceci apparaît comme bien aléatoire.

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Le titre de ce film  porte au mystère. L'arbre cache-t-il la forêt de nos sentiments ? Nos secrets ne sont-ils pas la résultante que peut provoquer l'influence de la vie sur nos rapports avec les autres. Famille, amis, relations sont là pour intervenir dans la construction intime de notre être. Les tabous alors, les lois non écrites, les contraintes de l'éducation  finissent par nous dicter la profondeur de notre personnalité. Nos comportements affectifs en sont le résultat ultime. Jusqu'au tréfonds de l'âme, nos joies , nos douleurs, et nos secrets... sont à jamais enfouis. Leur révélation peut devenir une catharsis nécessaire, qui soudain nous libère. Après l'épreuve, une renaissance apparaît comme libératrice.

Ce film, fait de souffrance, de haine et d'amour à la fois, y participe de toute sa force, de toute son humanité : il intègre toute la faiblesse humaine pour mieux la révéler. La magnifique interprétation de G.Marchand y est pour quelque chose. Celle  de Françoise Fabian et des autres acteurs  confirme leur talent irréprochable. Les images de la forêt et la musique de Wagner accompagnent par leur présence sensible, la puissance souterraine de tous les secrets qui nous accompagnent.

R.R

Cinéma à la Cité Internationale Universitaire

LES AMANTS DU FLORE Le 10 mars 2010 à 20h30
Film d'Ilan DURAN COHEN, 2005, v.o. fr., 1h45 Avec Lorant DEUTSCH et Anna MOUGLALIS, FIPA d'or du meilleur scénario.

La passion de Simone de BEAUVOIR pour Jean-Paul SARTRE commence en 1929 alors qu'ils préparent l'agrégation de philosophie à la Sorbonne. BEAUVOIR pense pouvoir tout partager avec ce fascinant alter ego. Mais SARTRE, Don Juan insatiable, lui propose un pacte : confesser leurs infidélités. Un duel d'amour commence. Il l'entraîne dans une vie aussi riche que dissolue qui ne la laissera pas intacte. De bonheurs en épreuves, mûrit en BEAUVOIR une œuvre qui va changer la vie des femmes : Le Deuxième Sexe.

Entrée libre dans la mesure des places disponibles à la Fondation Suisse 7 boulevard Jourdan tel 01 44 16 10 16

 

NUAGES DE MAI Le 12 mars 2010 à 20h 30

Film réalisé par Nuri Bilge Ceylan.
Turquie, 2000, 115 min., version originale sous-titrée français

Participation aux frais : 4 €

Un jour de mai, un cinéaste retourne dans son village natal d'Anatolie pour y tourner un film. Pour le réalisateur turc Nuri Bilge Ceylan, il s’agit d’un retour chez ses parents où il raconte une histoire sur l’enfance et la nature. C’est une déclaration d’amour à la simplicité : pas de drame, pas de montage rapide, peu de musique. C’est comme un retour aux débuts du cinématographe. Le regard se concentre sur la lumière dans les feuilles ou sur une tortue en mouvement. Cependant, ce voyage dans le temps ne devient jamais sentimental. Nuages de mai est rempli d’une nostalgie ironique.

Maison Heinrich Heine Cité  Internationale  Universitaire  de  Paris 27 C, Boulevard Jourdan F - 75014 Paris) 01 44 16 13 00

 

 

EN ATTENDANT LE BONHEUR Le 19 mars 2010 20h30
Réalisé par Abderrahmane Sissako (Mauritanie, 2002, 95 min.).
Un jeune Malien retrouve sa mère dans une petite ville mauritanienne, en attendant de partir vers l'Europe.

Participation aux frais : 4 €

Dans ce lieu d'exil aux espoirs fragiles, l’homme, qui ne comprend pas la langue, tente de déchiffrer l'univers qui l'entoure. Un film africain ludique, poétique et décalé, dans la mesure où il ne se focalise ni sur des points de vue traditionnels ou archaïques, ni sur la misère socio-politique. En attendant le bonheur se situe ailleurs, loin des récits linéaires et édifiants sur le tiers-monde.

Maison Heinrich Heine 27 C, Boulevard Jourdan F - 75014 Paris) 01 44 16 13 00

 

 

25 février 2010

Cinéma-débat pour les 14-17 ans autour du documentaire « Un coupable idéal » 26 février 2010 à l’ Antenne- Jeune Maurice Bouchor

Du 24 au 26 février, les Antennes jeunes proposent aux jeunes de 14 à 17 ans des activités gratuites : jeu, projection de film suivi d'un débat et atelier théâtre.

Vendredi 26 février, 15h Projection du film « Un coupable idéal » de J-X de Lestrade à l'Antenne jeunes Bouchor

Ce film a été tourné par un Français venu aux USA pour s'intéresser à la justice américaine. Sur le point de repartir faute de sujet, il tomba sur ce fait divers.

C'est le procès d'un adolescent noir injustement accusé du meurtre d'une touriste blanche à Jacksonville en Floride. Le procès est l'occasion de décrire le fonctionnement de l'appareil judiciaire américain.

« Un coupable idéal » reçut l'Oscar du meilleur documentaire en 2002

Renseignements et inscription : Antenne jeunes Bouchor 1-3 rue Maurice Bouchor
Tél. : 01 45 43 13 73

Antenne jeunes Didot 38-40 rue Didot- Tél. : 01 45 39 51 90

17:29 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : oscar, lestrade, dido, paris 14 |  Facebook | |  Imprimer |

22 février 2010

Rohmer, Ruggieri, Tony Gatlif :Cinéma à la Cité Universitaire fin février

Le 24février à 20h30 dans le cadre du festival de cinéma Ciné- Ci(t)é: Nadja à Paris, un film d'Eric ROHMER

Hygiène de l'Assassin, de François RUGGIERI

Le 26 février 2010 à 20h30 « EXILS »

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19 février 2010

L' Autre Dumas

Un film de Safy Nebbou

Deux  tempéraments, deux figures de style. On pourrait avancer qu'il s'agit là d'un couple hors norme. L'un : Alexandre Dumas, bête féroce de la littérature romanesque, toujours prêt à sauter sur ce qui bouge - les femmes en particulier - , l'autre : Auguste Maquet, modeste, effacé, à la limite hypocondriaque, sans apparente personnalité. Ces deux-là représentent, l'un, le plein jour, la lumière, la boulimie de vivre, méprisant son alter ego,  Il efface l'ombre, celle de Maquet qui lui, a le génie de se mettre en lumière par le travail besogneux , une sorte de « petite main » offrant au « grand homme », la sécurité d'un labeur quotidien, que récupère sans vergogne, notre « grand » Alexandre ! Voilà  pour le décor.

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C'est à travers une imposture et un vol d'identité, où est mêlé Auguste Maquet, à propos de l'amour qu'il porte à une certaine Charlotte Desrives (Mélanie Thierry) que nous sommes  partie prenante de cette histoire romanesque où l'ogre Dumas , très républicain d'opinion, et joué par un Depardieu truculent et retors, se retrouve en opposition avec Maquet (Benoît Poelvorde) plutôt de sensibilité royaliste ! Aussitôt, des blessures réciproques d'amour propre et de jalousie se télescopent, aiguisent leur rivalité littéraire. Une scène de théâtre où la comédie humaine prend toute sa dimension, où les pièges de la gloire enflamment l'imagination et les cœurs. Le succès littéraire, in fine, s'offre à celui qui entend s'approprier les qualités d'écriture que lui prête un « nègre » offensé, et méprisé...

D'intéressants portraits de femmes nous sont offerts de surcroît : Céleste, maîtresse de Dumas, jouée sous les traits de Dominique Blanc ; la femme de Maquet est interprétée par Catherine Mouchet, tandis que Charlotte Desrives, la révolutionnaire et victime du piège tendu par Maquet, se dévoile en Mélanie Thierry, égérie et grande admiratrice amoureuse de Dumas, pour qui elle imagine un rôle premier dans la révolution de 1848 qui se prépare...

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Le rythme très sobre, d'un classicisme parfois un peu lent, nous offre de belles images se rapportant à l'époque Louis-Philippe. Les décors sont somptueux, particulièrement lors de la fête au « château » de Monte Christo et les costumes nous replongent dans l'atmosphère des années 1840. Un film qui ne peut que réveiller le goût du spectateur pour la relecture des œuvres de Dumas , auteur prolifique et romanesque à souhait.

R.R

18 février 2010

Une Exécution ordinaire

Un film de Marc Dugain

Le cinéma a parfois le don de révéler au grand jour la face sombre de l'âme humaine. Le mal , la perversité manipulatrice, la mise en esclavage de milliers d'êtres humains, le pouvoir absolu d'un dictateur sur son peuple, l'engrenage du soupçon, les ravages de la suspicion et la destruction de toute vie privée. Oui, tout cela est suggéré, dévoilé par ce film exceptionnel.  Il nous renvoie aux heures sombres du stalinisme pur et dur, alors même que le « camarade » Staline, approche de la fin de sa vie.

Nous sommes en 1952. Une femme médecin à l'hôpital de Moscou, est appelée au chevet de Staline, afin de soulager le tyran de ses souffrances. Exerçant un pouvoir absolu sur la jeune femme, il la contraindra à divorcer de son mari, qui lui-même sera torturé pour l'exemple, afin d'avouer  ses origines juives...

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Comme une araignée est à l'aise sur sa toile, Staline tétanise cette femme médecin, au point que celle-ci, fascinée par la bonhomie et le cynisme de son  « maître » finira par accepter tacitement une situation intolérable, la détruisant moralement et quasi physiquement.

Marina Hands (Anna) est remarquable par l'interprétation qu'elle donne à son personnage, faite de silences éprouvants, d'émotions contenues, de souffrances indicibles et de renoncements insoutenables.

Quant à Dussollier, il est un Staline plus vrai que nature ! Il réussit à « être » le dictateur, tant l'aspect physique - particulièrement bien reconstitué - dévoile en profondeur le personnage retors qu'il est, le « maître », le « camarade », dont la sournoiserie et l'absence de tout sens moral, tiennent lieu de loi universelle.

Ce film apparaît comme une négation de toute humanité et une affirmation sans réserve de tous les goulags, justifiant tous les crimes. En cela, il nous révèle le visage du mal absolu.

R.R

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15 février 2010

« Le château de l’araignée » de Akira Kurosawa au ciné-quartier Mouton-Duvernet mardi 16 février à 19h30 au cinéma Le Denfert. Entrée 4€ pour le film et le débat

chateau-araignee.jpgLe conseil de quartier Mouton-Duvernet invite mardi 16 février à la prochaine séance de son ciné-quartier autour du film "Le Château de l'Araignée", réalisé en 1957 par Akira Kurosawa avec Toshirô Mifune, Isuzu Yamada, Minoru Chiaki, Takashi Shimura...
Dans ce film Akira Kurosawa adapte « Macbeth » de Shakespeare dans le Japon médiéval. « Le film se déroule au Japon du XVIème siècle, au temps des guerres civiles. En revenant d'une bataille victorieuse, les généraux Washizu et Miki se perdent dans les brumes de la forêt et rencontrent une sorcière qui leur prédit que Washizu sera un jour à la tête du royaume, mais que ce sont les enfants de Miki qui lui succèderont. Si ce dernier reste stoïque, Washizu est plus que troublé. Commence alors une sanglante conquête du pouvoir, influencée par son épouse Asaji... »

Kurosawa mit plus d'un an pour réaliser ce film, pour lequel il fit construire un château sur les pentes du Mont Fuji. La critique le jugea pourtant trop grand-guignolesque à l'époque, et le film fut un échec. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des plus beaux films de l'histoire du cinéma.

« Fascinant mélange de fusion réussie entre deux cultures, "Le Château de l'Araignée" est une œuvre phare dans la filmographie de Kurosawa ; il s'agit d'une part d'un aboutissement esthétique dans sa période noir et blanc - il atteindra l'équivalent en couleurs dans "Kagemusha" et "Ran" -, une splendeur visuelle tirant sa force de l'austérité. D'autre part, c'est justement de cette représentation ascétique des passions et de la folie du pouvoir que naît une forme d'horreur tranquille, une représentation clinique de la barbarie. »


Cette séance est ouverte à tous : vous pouvez venir avec vos voisins et  amis mardi 16 février à partir de 19h30 au cinéma Le Denfert (24, place Denfert Rochereau). Le prix d'entrée est de 4 euros, le film est suivi d'un débat.
Pour être informé(e) régulièrement des séances mensuelles, vous pouvez vous inscrire à l'adresse : conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr

La séance suivante est prévue le 16 mars 2010 avec le film de John Ford "Les raisins de la colère").

12 février 2010

Bright Star

Un film de Jane Campion

C'est une belle histoire d'amour portée à la plus haute incandescence, entre le poète John Keats et sa voisine Fanny Brawne qui nous est proposée par ce film. Nous assistons ici à une passion absolue, passion impossible entre deux êtres de nature et de milieu social si dissemblables. Lui, le poète épris d'absolu et plongé dans son rêve intérieur. Elle, jeune fille attentive seulement aux préoccupations propres à son âge.

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« Bright Star » - une étoile brillante - expose par le titre même, ce feu intérieur qui finira par brûler Fanny, interprétée ici par  Abbie Cornish, excellente comédienne d'origine australienne. Celle-ci possède toutes les qualités pour exprimer  avec profondeur, justesse, sensibilité, ce rôle difficile afin que l'interprétation rende crédible le personnage. Elle révélera peu à peu sa vraie personnalité, face à l'amour qui l'envahit peu à peu. Dès que l'aile de l'amour l'emporte, elle se révèle  dans une approche chaste et retenue, tandis que la puissance de cet amour   submerge  les deux jeunes gens, dans une polyphonie heureuse des cœurs.

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Un baiser furtif, des mains qui se frôlent, un échange de correspondance et de petits billets, la maladie du poète et la crainte de perdre l'être aimé, donnent au film cette atmosphère à la fois romanesque et romantique. Le désir qui affleure avec retenue, la douleur qui sculpte les visages et révèle leur vérité, la poésie qui s'imprègne dans la chair meurtrie,  le désarroi d'une séparation toute proche sont là pour nous éprouver à travers l'image d'une idylle inachevée, qui sera bientôt recouverte par la mort de l'être aimé.

Ce film est un poème d'une puissance inégalée qui ravira toutes les âmes, celles dont l'imagination peut s'enflammer lorsque les sentiments amoureux tiennent la place de la raison. Quelques vers de John Keats accompagnent le scénario, et par leur étrange et subtile musique, toutes les modulations du thème de cet amour contrarié nous sont offertes avec la subtilité qu'il convient.

Jane Campion a réussi un chef d'œuvre. Profitons-en.

R.R.

07 février 2010

Festival Ciné- Ci(t)é La Cité Internationale Universitaire de Paris en décor du 13 janvier au 10 mars. Le 10 février, en avant-première, « La reine des pommes » de Valérie Donzelli.

Le parc et les Maisons de la Cité internationale inspirent depuis longtemps les photographes et les réalisateurs. Le Ciné-club de la Fondation suisse rend hommage à leurs oeuvres avec un festival de films de fiction, du 13 janvier au 10 mars 2010.

La Fondation suisse, elle-même signée LE CORBUSIER, célèbre en cinéphile cette institution unique au monde, avec une sélection de films tournés dans nos décors. Les cinq films présentés, dont un en avant-première, ont tous été tournés en tout ou partie dans les maisons et le parc de la CIUP.

Un décor qui, s'il ne se laisse parfois que deviner, permet souvent de se remémorer la Cité de l'époque, des années de guerre à celles des contestations étudiantes.

Toutes les projections sont gratuites, dans la limite des places disponibles.

Renseignements www.fondationsuisse.fr - contact@fondationsuisse.fr

T +33 (0)1 44 16 10 10 - F +33 (0) 1 44 16 10 30

« La reine des pommes » de Valérie DONZELLI : Mercredi 10 février 2010, 20h30 - Maison du Brésil
En avant-première et en présence de la réalisatrice (sous réserve)

« A Paris, Adèle, une trentenaire, se retrouve anéantie par sa rupture avec Mathieu, l'amour de sa vie. Sa voisine de palier, témoin de son désarroi, lui conseille de quitter l'appartement de son ex-compagnon afin de prendre un nouveau départ. Mais Adèle n'a ni amis, ni famille chez qui se réfugier, à l'exception d'une cousine éloignée qui n'acceptera jamais de l'héberger. La reine des pommes - clin d'oeil au titre de Lio, sur la bande originale avec Charles Trenet et Gonzales - reflète formellement les états d'âme de sa protagoniste. Parviendra-t-elle à tourner la page de son histoire déchue? A retrouver l'amour? Ou à s'en libérer? »

L'entrée est libre et gratuite dans la limite des places disponibles.Verre de l'amitié offert à l'issue de la projection.

La reine des pommes de Valérie Donzelli, 2009, v.o. fr., 1h24, avec Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël

Compétition cinéastes du Présent - Festival de Locarno 2009

Tout le programme du festival:

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02 février 2010

Ciné-ma différence

Samedi 6 février, à 11 heures
Ponyo sur la falaise
de Hayao Miyazaki, durée 1 h. 40

au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)

Tarif unique : 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer

01 février 2010

« Le carrosse d'or » de Jean Renoir, mercredi 3 février, 20h à l’Entrepôt

Séance organisée par le ciné-club des conseils de quartier Pernety et Porte de Vanves. 4€, le film et le débat.

carosse dor.jpg« Le Carrosse d'or »
Au XVIIIe siècle, une troupe de comédiens est invitée à jouer dans une colonie espagnole de l'Amérique latine. La vedette, passionnée et exubérante, Camilla (magnifique Anna Magnani) va provoquer par son charme des rivalités amoureuses. Trois hommes la courtisent : le vice-roi, un bel Italien et un torero célèbre. Camilla va ainsi semer le désordre à la cour et s'attirer la réprobation générale quand le vice-roi, fou amoureux, lui offre un carrosse d'or.

Ce film a été réalisé en 1952 par Jean Renoir.avec Anna Magnani, Duncan Lamon, Odoardo Spadardo, Paul Campell, Ricardo Rioli. Le scénario est librement inspiré d'une nouvelle de Prosper Mérimée. La musique est de Vivaldi.

Les conseils de quartier Pernety et Porte de Vanves proposent cette séance autour de cette comédie brillante, pleine d'humour, prétexte à une réflexion sur la porosité entre la représentation de la réalité et la réalité elle-même, entre l'artifice et la vérité.

Cette séance est ouverte à tous. Tarif : 4 €. L'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. M° Plaisance

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31 janvier 2010

Océans: Petite note cinématographique

2010...année de la biodiversité...Pour ouvrir cette année en beauté, « OCÉANS » ouvre le bal.

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Après le «  Peuple Migrateur » et les oiseaux frôlant la mer...J « Microcosmos » et les petites bêtes au creux d'un jardin Jacques  PERRIN nous offre un film unique, sous la mer, « OCÉANS », Voir ce film,  «  c'est  être poisson avec les poissons, mammifères marins avec les mammifères marins ».

Tout commence par la question d'un enfant : "L' Océan c'est quoi " ? Pour répondre à cette question 4 ans de tournage, 7 ans de vie dans le monde entier pour réaliser ce merveilleux opéra marin. Ce n'est surtout pas un documentaire. Les baleines à bosses surgissent, exécutent de fantastiques loopings, un grand bruit d'eau, des éclaboussures d'eau de mer... de grandes traversées à toute vitesse, on entend le glissement des poissons, des dauphins, le requin blanc nage à côté de l'homme, Françoise SARANO, l'homme  qui parle aux requins... lls sont côte à côte, ils s'observent, se regardent... Il y a les otaries de Californie, bavardes et curieuses, la raie manta, géante,  vole avec grâce, la loutre de mer, avec ses belles moustaches est une rescapée... les méduses dorées illuminent les fonds marins,  « orties de mer », île de calmars, il est champion d'apnée, il peut rester plus d'1 heure sans respirer, dans la nuit des abysses il « voit » les calmars en utilisant le principe de l'écho.

Pour suivre à la trace, tout ce monde marin, un matériel ultra performant a été élaboré, caissons étanches, caméras placées dans des torpilles tractées à pleine vitesse.  A l'horizon bleuté,  un énorme ballon de foot, non c'est une boule de chinchards.... Au Cap, en Afrique du Sud, un banc de sardines de 4 kilomètres provoque des ripailles primitives, les Fous du cap, oiseaux proches des Fous de Bassan  plongent  en trombe, des otaries, des requins blancs des baleines...tout le monde est là, dans une fureur de bruit...beaucoup de sardines continueront leur chemin....

Tous ces acteurs ont de beaux yeux, mobiles, colorés, oui, on peut dire que ce film est un regard...

De toutes ces images, Jacques PERRIN  tient à une image particulièrement, celle du morse avec son petit dans les bras, image nous renvoyant à nous-mêmes, mais attention quand les morses sont avec leurs petits ils deviennent dangereux et ils pèsent juste 1,5 tonnes.

Dans ce film tout palpite, on vacille  de l'infiniment petit à l'infiniment grand, du silence au bruit, de la violence à la douceur, du clair au sombre du rapide au lent et de la vie à la mort...Cela constitue la partition  est la musique du film, qui deviennent  symphonie ou opéra marin.

Quelle image attachante que le dugong, mammifère de 2 à 4 mètres, qui a donné naissance au mythe des sirènes. Il est très sensible à la pollution et il vit dans des eaux peu profondes.  Son espèce est menacée gravement...

Dans une goutte d'eau il y a déjà tout l'Océan...mais attention cette goutte on la massacre, on la vide de sa substance.

Pas de mots, mais des maux....les filets des pêcheurs qui capturent, étouffent, la pollution qui étouffe qui trouble les eaux abyssales, le couteau qui coupe les ailerons des requins qui retombent  mutilés, comme du bois mort à le mer, et comment décrire la mer de sang autour des baleines assassinées.  Pourtant les baleines bleues peuvent peser 180 tonnes et mesurer 33 mètres de long, mais l'homme - prédateur est là, et la baleine  succombe.

Jacques PERRIN  le réalisateur du film, et Françoise SARANO, docteur en biologie, que l'on voit plonger à côté du requin blanc viendront nous faire partager un peu d' OCÉANS dans les écoles  au dernier trimestre, projection du film, secrets du tournage ...

Marie BELIN.

26 janvier 2010

Avatar

Un film de James Cameron

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Science fiction ? Space Opéra ? Fiction écologique ? C'est un peu tout cela à la fois. On hésite entre le western métaphysique, le conte fantastique, la lutte éternelle entre le Bien et le Mal, où se télescoperaient les ruines d'un rousseauisme primaire, la soif d'un retour aux origines de l'humanité, marquée par la nostalgie du vivant sauvage, le tout relayé par des images de dinosaures et autres archéoptéryx ressuscités sous toutes les coutures... Fabuleuse démonstration de la technique 3D. On se croirait dans le réel, mais nous sommes bien dans un virtuel fantastique animé par le pur imaginaire, et quel imaginaire ! Des montagnes flottantes dans l'espace, la translation d'un homme dans le corps d'une autre humanoïde... un arbre gigantesque, véritable tour de Babel, dans laquelle se rassemblent les « bons » tandis que les « méchants » chevauchent des robots équidés aux étranges soubresauts... Le bruit et le fureur sont au rendez-vous : napalm, bombes incendiaires et autres gadgets mortifères en guise de friandises, vous combleront à souhait, l'œil et l'oreille ! A côté, « Apocalypse now », n'est qu'une opérette pour demoiselle du Couvent des oiseaux !

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Que retenir de cet « hénaurme  fantasmagorie » ? Que 500 millions de dollars investis rapporteront sans doute plus au producteur. Tant mieux pour lui. Pour nous spectateurs, qui avons encore les deux pieds sur terre, nous pouvons nous contenter d'une admiration béate pour cet Ovni cinématographique, qui vient du fond du cosmos et nous apporte l'étrange sensation que la vie est sans doute très menacée sur notre petite planète. Car c'est l'homme, par la soif du pouvoir et de la domination sur la nature qui détruira celle-ci, donc lui-même. C'est le thème induit du film. C'est déjà beaucoup. Pour d'autres, cela passera par l'évocation d'un « choc des civilisations », thème récurrent de notre époque. Enfin, pour ceux qui croient aux fables, ce film pleur rappellera que l'imaginaire pur  finit toujours par transformer la réalité... Attendons donc la suite des événements !

R.R

05:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : james cameron, avatar |  Facebook | |  Imprimer |

20 janvier 2010

Rencontres Internationales du Cinéma de Vincennes

Dimanche 31 janvier 2010, à 16 h 15
Séance aux 5èmes Rencontres Internationales du Cinéma de Vincennes

Ce dimanche 31 janvier, la séance aura lieu exceptionnellement à 16h.15, à Vincennes, à l'invitation des 5èmes Rencontres Internationales du Cinéma.
L'accueil du public sera assuré par des bénévoles de Ciné-ma différence Fontenay-sous-Bois et Ciné-ma différence Paris.
L'entrée est gratuite pour tous. La séance sera suivie d'un pot.
Réservation : 01 43 98 65 94 (mercredi de 14h à 17 h) ou RICP1@hotmail.fr
Lieu : Centre culturel Georges Pompidou, 142 rue de Fontenay 94 Vincennes. La salle est accessible aux personnes en fauteuil.
Moyens d'accès : Métro Château de Vincennes, RER A Vincennes, parking souterrain "Cœur de Ville" accessible.
Au programme, Peau d'âne, de Jacques Demy, avec Jean Marais, Catherine Deneuve, Delphine Seyrig...(cf. flyer ci-joint)

 


Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com


Courriel : contact@cinemadifference.com Tél. : 06 24 78 57 25

17 janvier 2010

"La 5ème victime"de Fritz Lang à la séance du ciné-quartier Mouton-Duvernet, mardi 19 janvier à 19h30 au cinéma le Denfert. Entrée 4€

fritz lang.jpgLe conseil de quartier Mouton-Duvernet vous convie mardi 19 janvier 2010 à la séance de son ciné-quartier autour du film "La 5ème victime", réalisé en 1956 par Fritz Lang avec Dana Andrews, Rhonda Fleming, George Sanders,...
« A New York, Walter Kyne devient patron d'un grand journal à la mort de son père. Il offre un poste de haute responsabilité à celui de ses trois chefs de service qui retrouvera le « tueur au rouge à lèvres ». Celui-ci terrorise la ville en s'attaquant à des jeunes femmes. Pour avoir ce poste, l'un des journalistes va même jusqu'à se servir de sa fiancée comme appât pour attraper le tueur... »

Cette séance est ouverte à tous. Elle a lieu le mardi 19 janvier à partir de 19h30 au cinéma Le Denfert (24, place Denfert Rochereau). Le prix d'entrée est de 4 euros, le film est suivi d'un débat. Profitez de cette occasion pour venir avec vos amis et voisins découvrir ce fameux thriller !

11 janvier 2010

Le Concert,

Un film de Radu Mihaïkeanu

Andreï, a été un célèbre chef d'orchestre au Bolchoï. Mais ayant refusé, sous le régime de Brejnev, de se séparer de ses musiciens juifs, il a été relégué pendant de nombreuses années,  au rang d'homme de ménage, une tâche  dégradante. Il désire, avec le changement de régime, survenu en Russie, prendre sa revanche.

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Il reconstitue alors, avec d'anciens musiciens, eux-mêmes destitués de leur fonction et condamnés à effectuer un travail subalterne pour survivre, un orchestre qui  pourra  présenter en France, au théâtre du Châtelet, une œuvre de Tchaïkovski, et cela grâce à de rocambolesques tractations avec des personnages véreux et peu recommandables...

La première partie du film est particulièrement baroque, avec des scènes plus cocasses les unes que les autres, où la confusion et l'improvisation sont les maîtres mots de l'intrigue. Nous assistons là à une page d'anthologie ou les astuces  pour recomposer cet orchestre improvisé et déjanté , sont particulièrement savoureuses. C'est jubilatoire de dérision. Le rire fuse à tout instant.

le-concert-2009-le chef d'orchestre et la soliste (Mélanie Laurent).jpg

Mais derrière ce scénario loufoque qui atteint parfois au burlesque échevelé, pointe le drame où l'on apprendra que la soliste - jouée par Mélanie Laurent - a été recueillie en bas âge par Andreï  lui-même, à la suite de la déportation et de la disparition des parents de celle-ci.  Peu à peu, et par touches successives, délicates et subtiles, Andreï fera comprendre à sa protégée tout le mystère de cette filiation lointaine et douloureuse.

Un film , à la fois drôle, par les scènes échevelées qu'il montre, mais surtout sensible et profond par l'humanité qu'il porte et par la conclusion qu'il offre à notre réflexion. In fine, le premier concerto pour violon de Tchaïkovski, n'est pas étranger à l'émotion qui nous étreint.

R.R

10:55 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinnéma, concert |  Facebook | |  Imprimer |

05 janvier 2010

Ciné-ma différence

 

Samedi 9 janvier, à  11 heures

Zazie dans le métro
de Louis Malle,
durée 1 h. 30

avec Philippe Noiret, Catherine Demongeot...
au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)

Tarif unique : 4 €

La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer

Prochaine séance :

Dimanche 31 janvier : exceptionnellement, la séance aura lieu à Vincennes, à 16 h 15, à l'invitation des 5èmes Rencontres Internationales du Cinéma, cf. flyer ci-joint.
Au programme, Peau d'âne, de Jacques Demy. 
L'accueil sera assuré par des bénévoles de Ciné-ma différence Fontenay-sous-Bois et Ciné-ma différence Paris.
Séance gratuite pour tous. Réservation : 01 43 98 65 94 (mercredi de 14h à 17h) ou RICP1@hotmail.fr
Lieu : Centre culturel Georges Pompidou, 142 rue de Fontenay 94 Vincennes. Métro Chateau de Vincennes, RER A Vincennes, parkings souterrains à proximité.


Ciné-ma différence : des séances de cinéma OUVERTES A TOUS offrant un accueil privilégié pour des personnes en situation de handicap, souvent exclues des loisirs culturels.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com


Site :  www.cinemadifference.com

Courriel : contact@cinemadifference.com
Tél. : 06 24 78 57 25

 

 

04 janvier 2010

Le bel âge

de Laurent  Perreau

Hautement symbolique, cette relation entre un grand-père (Michel Piccoli) et sa petite fille, Claire 17 ans (Pauline Etienne). Assisterons-nous au traditionnel conflit de générations auquel nous sommes souvent habitués à propos d'une tel sujet ? Celui-ci, a déjà été exploité maintes et maintes fois, souvent éculé, dirions-nous par ses diverses interprétations. Ici, le film de Laurent Perreau va bien au-delà des apparences. Le vrai sujet ne serait-il pas pour l'essentiel la solitude de l'être,  dans son rapport  à lui-même et à l'autre ? Serions des « étrangers » à toute humanité, incapables d'entrer en « relation » avec nos semblables, conséquence du trop grand écart des cultures, des trajectoires de vie, des différences apparaissant entre les générations, et de tous les sentiments contradictoires, conflictuels vis à vis de notre alter ego ?

Claire, jeune fille très attachante  (Pauline Etienne), vit avec son grand-père dans une grande maison vide, à l'abandon, au milieu des bois et près de la mer. On sent une immense solitude dans ces deux êtres, les rapprochant et les éloignant à la fois. Elle, au seuil de la vie - le bel âge - attend de celle-ci qu'elle la comble. Cherchant à plaire, elle accumule l'expérience d'une brutale et incohérente aventure amoureuse avec un garçon de son âge. Ratés assurées jusqu'à la rupture. Seule la passion de la natation pourrait la conduire à se dépasser. Mais là aussi, l'incertitude de son avenir sportif s'installe, jusqu'à la troubler pour sa future réussite. Claire est encore une sauvageonne. Sa révolte est toujours prête à exploser. La cohabitation avec son grand-père s'exprime dans un silence lourd à supporter, parce que la parole y est presque absente en dépit des avances faites par le grand-père, mais celles-ci restent sans réponse. Mutisme quasi permanent qui amène la jeune fille à cette forme de retrait singulier pour la vie. L'âme se délite dans cet enfermement supporté sinon choisi.

Lui, le grand-père, replié sur lui-même, dans la geôle de ses secrets, est poursuivi par la nostalgie d'un amour qui l'amène à prononcer des paroles redoutables à propos d'une femme connue dans la Résistance et pour laquelle il vouait un grands amour : « je l'aimais et je l'ai tuée ». Ainsi, il parcourt les pages jaunies d'un passé, où une douleur lancinante s'exprime avec une sensibilité subtile , masquée parfois par le sourire d'une fantaisie désinvolte. La vie du grand-père  s'efface peu à peu dans la pénombre envoûtante d'une grande demeure à l'abandon, château de sable quand la vague prémonitoire de la mort avance pas à pas. Et ses rapports avec Claire montrent un étonnant abîme où les âmes suspendues à leur propre solitude, ne peuvent que s'effleurer, sans s'éprendre l'une l'autre. Cependant, Claire, in fine, aura le geste ultime qui sauve, celui qui réconcilie deux êtres en quête d'un amour réciproque, masqué jusque ici par la brume des secrets.

Sous le signe de la pure sobriété dans les images et de la précision, la justesse des jeux d'acteurs, ce film affiche l'apparition d'une élégance élaborée avec soin, où la pudeur prend une dimension capitale, attitude convaincante, où parfois le désarroi des êtres tient lieu de porte de sortie.

La caméra de Laurent Perreau se veut scrutatrice des arcanes de l'âme, et fait florès dans les scènes d'intimité. Voici un film où la psychologie prend toute son ampleur, et marque avec évidence, la complexité des êtres, face à l'acceptation de cette étrange solitude qui nous habite.

R.R

 

11:19 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent perreau |  Facebook | |  Imprimer |

02 janvier 2010

« D’une seule Voix » splendide et passionnant documentaire de Xavier de Lauzanne

Un film à voir et à revoir sans tarder ! Il se donne en ce moment au cinéma Lucernaire!

Xavier de Lauzanne filme l'organisation en Israël, Palestine et la bande de Gaza puis le déroulement d'une tournée en France de groupes musicaux israéliens, juifs et arabes, arméniens, musulmans, juifs pratiquants et chrétiens de divers rites...

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L'organisateur de cette tournée est Jean Labat de Rossi qui a été un rocker dans ses jeunes années. Il est convaincu du principe que la musique est universelle et qu'elle peut donc être un outil fédérateur pour construire une démarche vers la paix. Il a déjà réussi à réunir des musiciens bosniaques croates, et serbes pour un concert à Sarajevo en 1994, en pleine guerre civile.

Il a réalisé en 2003 un CD avec des musiciens israéliens et palestiniens et en 2005 un concert à Jérusalem. Puis, en pleine construction du mur autour de Gaza, il se lance donc dans l'organisation de cette tournée ! Les contacts sont pris dans un climat politique très tendu, on sent une pression, une urgence angoissante.

Une émouvante polyphonie qui évoque avec intelligence la complexité des rapports entre les palestiniens et les israéliens.

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Nous vivons ensuite cette tournée de 3 semaines avec 14 concerts dans des villes de toute la France ! Les musiciens, chœurs ou formations musicales viennent avec leur propre répertoire et ils se succèdent sur la scène qui est leur trait d'union, la musique est le premier vecteur de leur rencontre et découverte mutuelle. Certains vont plus loin et chantent des chants d'une autre communauté ou dans une autre langue que la leur : "Nous chantons leur langue, ils chantent notre culture", dit Maya Shavit, la directrice de la chorale israélienne, à propos d'une chanson traditionnelle yiddish, traduite en arabe.

Les participants à cette tournée, surtout les jeunes, sont épuisés. Des heurts, des dérapages entraînent des tensions entre eux. Et, à chaque fois, Jean Labat de Rossi canalise les écarts. C'est tout à fait passionnant car on découvre, au jour le jour, la complexité de la situation, les frustrations, les peurs de chaque communauté.

Peu à peu, les artistes apprennent à s'apprécier d'abord au travers de leur art et puis en viennent à dialoguer sur la situation de leur pays et leurs espoirs.

C'est un témoignage captivant et émouvant qui nous présente ces artistes à la fois si fragiles et si pleins de bonne volonté. Ils vivent avec l'espoir de jeter les bases d'une paix éventuelle dans un futur qu'ils savent très éloigné. Ils ne se bercent pas d'illusions, mais ils apprécient les liens qu'ils ont créés.

C'est un film puissant, coloré, vivant et émouvant : le réalisateur saisit aussi bien l'exubérance des danses que les moments d'épuisement. Il capte les regards, les sourires, les pleurs, moments d'inquiétude et de joie des différents protagonistes, si attachants.

Monique Garrigue-Viney

 

14 décembre 2009

Prochaine séance du ciné-quartier Mouton-Duvernet mardi 15 décembre, 19h30 au cinéma Le Denfert- Entrée 4€

Le conseil de quartier Mouton-Duvernet a le plaisir de vous convier mardi prochain à la prochaine séance de son ciné-quartier autour du film "Indiscrétions" réalisé par George Cukor avec Katherine Hepburn, Cary Grant, James Stewart.

indiscrétions au ciné de quartier 15 déc 09.jpg« Tracy Samantha Lord, aristocrate de Philadelphie, (Katharine Hepburn) doit épouser en secondes noces George Kittredge, un homme d'affaires en vue, plébéien enrichi (John Howard). Son premier mari, Dexter Haven, (Gary Grant) s'ingénie à faire échouer le projet en proposant ses services au directeur d'un journal à scandales. Et la veille du mariage, Mike, journaliste (James Stewart) et Liz, photographe, sont introduits dans la somptueuse demeure des Lord, grâce à la complicité de Dexter... »

C'est une très amusante comédie sur le thème de la presse « People » toujours à l'affût de scandales. Il y a une distribution exceptionnelle, un rythme allègre et des dialogues amusants.

Ne vous refusez pas le plaisir de passer une excellente soirée avec vos voisins et vos amis en venant voir « Indiscrétions » au cinéma Le Denfert.

Cette séance est ouverte à tous. Elle a lieu le mardi 15 décembre à partir de 19h30 au cinéma Le Denfert (24, place Denfert Rochereau). Le prix d'entrée est seulement de 4 euros, le film est suivi d'un débat.


Pour être informé(e) régulièrement des séances mensuelles, vous pouvez vous inscrire à l'adresse : conseil_mouton.duvernet@yahoo.fr (la prochaine séance est prévue le 19 janvier 2010 avec le film de Fritz Lang "La 5ème victime")