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31 octobre 2006

Claude Baty président de la FPF

Le pasteur Claude Baty bientôt président
                    de la Fédération protestante de France

 

medium_Claude_Baty.jpgClaude Baty, pasteur de l'Eglise évangélique libre de Paris-Alésia (85 rue d'Alésia) va devenir le nouveau président de la Fédération protestante de France (FPF). Agé, de 59 ans, marié et père de famille, il remplacera Jean-Arnold de Clermont à la tête de la principale organisation protestante en France. Il a été désigné par le Conseil de la FPF, mais ne prendra ses fonctions qu'après validation par l'assemblée générale de la Fédération, au mois de mars prochain.

 

La nomination de Claude Baty est le signe d'une évolution du protestantisme français. La FPF, depuis sa création en 1905, a toujours été présidée par des réformés avec deux exceptions, un évangélique en 1905 et un luthérien en 1997. Cette présidence traduit le poids grandissant des évangéliques (25 % en France) parmi les protestants
Claude Baty est pasteur dans le 14e depuis 1986. Il exerçait auparavant son ministère à Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques (1975-1986). Il a été aussi pasteur et professeur à Brazzaville, au Congo (1972-1975).
G.D.

28 octobre 2006

le mois de la photo dans le 14e

Depuis sa création en 1980, le Mois de la Photo a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. Il a lieu en novembre, tous les deux ans, les années paires, et s'appuie sur une importante mobilisation des institutions culturelles et des galeries parisiennes.Chacune des éditions du Mois de la Photo, consacrée à une thématique spécifique, est ainsi l'occasion de présenter entre 70 et 80 expositions et d'organiser des projections, des rencontres et des débats. Cette année, c'est autour des rapports entre photographie et page imprimée que s'organise le festival.

Dans le 14e, trois établissements y participent

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La Fondation Henri Cartier-Bresson

21 septembre - 23 décembre 2006

"Le Scrapbook d'Henri Cartier-Bresson"

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La Galerie Camera Obscura (14e arr.)
10 novembre - 23 décembre 2006
"Masao Yamamoto. Nakazora, entre la terre et le ciel"

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La Galerie du Montparnasse (14e arr.)
1er novembre - 15 novembre 2006
"Daniel Simon. Impressions"

A.C. 

27 octobre 2006

8 Octobre 2006 : La sortie paroissiale de Saint-Dominique

Quelle mauvaise langue a osé dire qu’il pleut toujours en Normandie ?
Demandez plutôt ce qu’en pensent les 58 paroissiens de Saint-Dominique au retour d’une journée pleine de soleil et de lumière !

8h: Personne n’est en retard et le grand car peut démarrer dans la brume fraîche du matin.Les hauteurs de St Cloud,puis l’autoroute où alternent bancs de brouillard léger et soleil encore pâle ...
C’est le moment choisi par le Père Maxime, toujours soucieux du confort de ses ouailles, pour leur offrir avec l’aide de la jeune classe, thé ou café accompagnés du traditionnel croissant matinal.
Ainsi confortés, nous entonnons les Laudes dans un choeur de haute volée, presque sans fausses notes :

N’allons plus nous dérobant àl’Esprit qui régénère...

 

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La Basilique de Montligeon vue du parc.

Mais après un virage, voici déjà, fichée dans la verdure,la masse imposante de la Basilique de Montligeon...
Un vrai soleil d’été rend acceptable la pompe figée du néogothique si cher au XIX siècle.

Après la messe, nous avons droit à une visite guidée du Sanctuaire, sous la conduite d’un jeune prêtre de la Fraternité St Martin, en soutane, qui de chapelle en chapelle, nous fait un exposé sur le Purgatoire ; illustré par des vitraux (appréciés diversement par les uns ou les autres). Malheureusement aucun échange d’idées n’est possible, faute de temps ...

Une longue galerie avec tables et bancs accueille le "pique-nique", tiré du sac. Certains préféreront le soleil du jardin à la fraîcheur humide du "réfectoire", mais la convivialité, je partage, l’amitié seront partout les mêmes : St Do est une famille, ça se voit et ça s’entend

 

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Le groupe des pèlerins

 

Vers 14h nous quittons le Perche et ses paysages aimables de pommiers et de terres cultivées pour la pittoresque région des Alpes Mancelles. Le terrain est plus accidenté, les pentes s’accentuent, bientôt le roc affleure, c’est un tout autre pays.Nous tournicotons par de petites routes à la recherche du village de St Ceneri le Gerei, car l’itinéraire prévu est dévié pour cause de vide-grenier !

Et soudain, nous y Sommes ... Le car s’arrête à une croisée de chemins, faute de savoir où se garer et nous descendons pour une visite de ce que les guides appellent " l’un des plus beaux villages de France ".
 

 

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Le paysage magnifique qu’on aperçoit de l’église.

 

Par petits groupes qui se font et se défont au gré de la promenade, nous montons vers la Petite église romane dont le clocher rustique des XI et XII siècles domine la vallée encaissée de la Sarthe. Elle renferme de superbes fresques longtemps oubliées sous un badigeon de chaux et qui ont retrouvé en grande partie la fraîcheur initiale de leurs ocres. C’est que cette petite église fut, dès le VIIIème siècle,le siège d’un pèlerinage assez célèbre, car elle abritait le tombeau de St Ceneri,venu d’Italie pour évangéliser la région où il fonda d’ailleurs un monastère. Au bout du chemin,un pré en pente où l’on voit une chapelle plantée au bord de la rivière.

Mais le plus beau se révèle quand, au retour, on contourne l’église et que soudain,au pied de la falaise se découvre la Sarthe qu’enjambe un vieux pont (est-il vraiment vieux ?) et les toits de tuiles des maisons groupées sur les rives ou escaladant par ci, par là les pentes, parmi rochers et bosquets. Une lumière dorée exalte la beauté du site et l’enthousiasme des photographes du groupe !

 

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 l’église de St Ceneri le Gereil


On aimerait rester là plus longtemps, voir l’ombre du soir gagner peu à peu, connaître les vapeurs du matin ... mais, déjà, nous voici de nouveau dans le car. Une rentrée sur Paris,le dimanche soir,est toujours problématique ...
Pourtant, à part la retenue traditionnelle des feux de Dreux, le retour se passe correctement. Comme ce matin, aux nourritures terrestres succéderont les nourritures spirituelles, autrement dit, après un agréable goûter, la douceur profonde des Vêpres, ponctuées par l’émouvant cantique de Marie.

2Oh4O Nous sommes arrivés ... et chacun va regagner sa demeure ... Le mot de la fin revient à une de nos "doyennes"..."Je ne suis même pas fatiguée !" Eh oui chère Elisabeth, c’est ça le "miracle St Do" : la foi et l’amitié partagées !

Jeannine Faurobert

26 octobre 2006

La photographie humaniste (1945-1968) à la Bnf

 C'est un courant, chez les photographes, qui privilégie la personne humaine et sa relation avec son milieu, en dehors du portrait classique, évidemment. Il a débuté dans la période 1945-1950 et a duré une bonne dizaine d'années. Il est illustré par des noms célèbres comme Boubat, Doisneau, Izis, Ronis, Niepce (Jeanine), ou Sabine Weiss, mais aussi par de très nombreux artistes moins onnus.
medium_BNFexposition_601_1.jpg Consacrée à la photographie dite « humaniste » et à la phase la plus féconde de ce courant, cette exposition présente des tirages de photographes célèbres et d'auteurs moins connus tout aussi représentatifs de ce courant comme Marcel Bovis, René-Jacques, Jean Dieuzaide, Jean Marquis, Jean-Philippe Charbonnier ou encore Eric Schwab. Tous ont en commun d'avoir été des « reporters illustrateurs » et d'avoir nourri de leurs images le paysage visuel des Français de l'après-guerre à travers revues, ouvrages, calendriers, agendas ou affiches, présents dans les fonds de la BnF. Par leurs illustrations, ces photographes « humanistes » animés d'une foi délibérée dans le genre humain et son avenir, ont contribué à construire une imagerie nationale faite de lieux pittoresques et d'archétypes sociaux.
Bnf, site François Mittérand
31 octobre-28 janvier 2007
mardi-samedi de 10 h à 19 h, dimanche de 12 h à 19 h
fermé lundi et jours fériés
tarif: 7.00 euros, réduit : 5.00 euros

25 octobre 2006

Vacances de la Toussaint

Vacances de la Toussaint pour les 4 à 12 ans

Vous cherchez des occupations pour vos enfants ? Tentez votre chance à l’O.E.P.F.

le centre de loisirs est ouvert du 26 octobre au 3 novembre de 8h30 à 18h avec 2 groupes possibles : 3 à 6 ans et 6 à 11ans. Activités manuelles le matin et sorties l’après-midi (programmées en fonction des inscriptions)

Tarif unique 12 euros la journée, 7 euros la demi-journée, 3,50 de plus pour participer à un stage.

Les stages

Pour les 4-5 ans :  Peinture, collage, expression libre de 10 à 12h 

Tarif 10 euros la séance, forfait de 40 euros la semaine

Jeux activités sorties 10hà 17h 20 euros la séance, forfait 60 euros la semaine sans repas

Pour les 7-12 ans du 30octobre au 3 novembre de 10h à 17h

Le matin création d’une fresque et préparation de Halloween L’après-midi ateliers théâtre, cirque, danse

Tarif 20 euros la séance, forfait 60 euros sans repas.

-Stages de poney ou cheval à Buc : les 26 et 27 pour débutant, les 30-31 octobre ou 2-3 novembre départ 9 h retour 18h. Tarif 48 euros/jour, transport et repas compris.

-Mini-séjour à Port-Bail du 29/10 au 4/11 avec sports, chars à voile et cheval (380 euros tout compris)

-Stage de cirque pour les 5-10ans les 30-31/10, 2-3/11 de 10h à 12h tarif 44 euros ou 15 euros la journée

Prière de s’inscrire le plus vite possible, certaines activités ne seront pas proposées aux personnes qui s’inscrivent trop tardivement. OEPF.5 rue du Moulin Vert 75014 Paris tel 01 45 40 43 90

Des centres de Loisirs et des stages sportifs sont proposés par la Mairie du 14ème  pour des jeunes de 6 à 16 ans

Football (8à14ans) tennis (11 à 15 ans) arts martiaux (6-12 ans) danse africaine (8 à14 ans), basket (8 à 16ans) danse : claquettes, jazz, hip-hop (3 tranches d’âge : 7 à 10 ans, 11 à 14 ans, plus de 15 ans) La matinée et le repas peuvent se dérouler au centre de loisirs le plus proche de l’établissement sportif. Les tarifs sont établis selon les quotients des revenus familiaux. Renseignements et inscription à la Mairie du 14ème 2 place Ferdinand Brunot 01 59 90 67 24 aux horaires d’ouverture. Il y a des brochures explicatives dans le hall et vous pouvez aussi aller sur le site de la mairie du 14ème http : // www.mairie14.paris.fr

L’Ecole Municipale des Sports  organisée par la Ville de Paris propose

-Roller (12 à 16ans)  du 30 octobre au 3 novembre de 9h30 à 14h30 au stade Charléty .Renseignements 01 42 76 30 00 -Escalade (12 à16 ans) du 30 octobre au 3 novembre de 9h30 à 17h30 au gymnase Alice Milliat, renseignements 01 42 76 30 00

Dans les 2 cas les repas sont pris au Club House de Charléty

 Centres d’Initiation Sportive Programme d’activités sportives gratuites pour les jeunes de 7 à 17 ans de 9h à 12h et de14h à 17h au Centre sportif Elisabeth, porte d’Orléans, et au gymnase Cange, 11 rue Cange  (Les repas ne sont pas compris). Les inscriptions se font sur place le premier jour des vacances avec une photo et la signature de l’autorisation parentale donnée par les animateurs.

Henri Cartier-Bresson. Le Leica en action

La Fondation HCB - 2 Impasse Lebouis dans le 14ème ardt présente 360 photographies réalisées entre 1932 et 1946. Elles ont fait l'objet pour 163 d'entre-elles, d'une exposition en 1947 au Modern Art of New-York. C'était une rétrospective qui se voulait "posthume", compte-tenu de la très plausible disparition de l'artiste durant la guerre mais qui en fait fut démentie par la suite. Ainsi est né le "Scrapbook", représenté par un certain nombre de photographies arrachées à l'oubli et présentées ici dans une perspective de rassemblement autour de thèmes chers à HCB: Marseille, Paris, le Mexique, l'Espagne, les années du Front populaire, le couronnement du roi George VI, mais aussi de portraits d'artistes célèbres : Matisse, Bonnard, Claudel, Aragon et Picasso...

Cette visite révèle le puissant pouvoir de l'instantané dans la vision, en dehors de toute théorie plastique ou esthétique. Le "naturel" est au rendez-vous de cette belle exposition, qui s'accompagne d'une sensibilité toute empreinte de spontanéité et de tendresse.

Cette exposition a lieu jusqu'au 23 décembre 2006

www.henricartierbresson.org

24 octobre 2006

Porte d'Orléans, première pompe biocarburant de Paris

Pour s'y approvisionner, il faut posséder un véhicule équipé d’un moteur hybride fonctionnant indifféremment au super sans plomb ou à l’E85, "biocarburant" composé de 85 % éthanol (issus de la betterave à sucre, du blé, du maïs ou de la canne à sucre), et 15 % de carburant fossile. François Loos, Ministre délégué à l'Industrie, déclare: «Avec le flex-fuel, c'est l'économie de demain que nous préparons, une économie post-pétrole», . C’est pourquoi on vient d’autoriser, à titre expérimental, l'utilisation de l'E85, jusque-là interdit en France pour des raisons fiscales!. D'autres initiatives suivront. En particulier celle du pôle de compétitivité «Industries et Agro Ressources» de Champagne-Ardenne et de Picardie qui prévoit d'expérimenter de 100 à 1.000 véhicules «flex-fuel».

Les Français, à la traine

Ford est le seul à commercialiser en France ce type de véhicule. «Par sa politique de développement durable, il fra, je l'espère, des émules parmi d'autres constructeurs français», a souhaité François Loos. Il a également rendu hommage à Siplec, filiale pétrolière des Centres Leclerc, un «pionnier qui a soutenu activement» le développement des biocarburants en France.  Un pavé dans le jardin des pétroliers, qui manquent singulièrement d'enthousiasme à produire le carburant à basse volatilité nécessaire pour fabriquer l'E85.

 un bel optimisme

«Notre objectif est simple : nous voulons que d'ici la fin de la décennie, le marché offre des voitures qui puissent rouler indifféremment avec du pétrole ou avec du biocarburant presque pur», a dit le ministre, rappelant Dominique de Villepin :  "Qu'à l'horizon 2010 chaque consommateur ait le choix à la pompe entre du carburant fossile ou du renouvelable".

Car l'intérêt du biocarburant est qu'il peut être produit en france, être un débouché pour l'agriculture et donc d'être renouvelable. Il vous en coûtera 0,87€ par litre.

A.C.

23 octobre 2006

L'éventail...

L'éventail de Lady Windermere d'Oscar Wilde au Théâtre 14

La toute jeune Lady Windermere, très éprise de son mari, apprend par la rumeur répandue par ses amis " très " bien intentionnés " qu'il rencontre régulièrement et semble même entretenir une femme dont la réputation est scandaleuse… Comble de l'indécence, il l'invite chez eux ! Lors de la rencontre avec cette personne mystérieuse et très séduisante, Mrs Erlynne, on frôle le drame…
Oscar Wilde décrit avec un humour grinçant la bonne société anglaise de la fin du XIXème siècle aux conventions étouffantes et totalement hypocrites. Le dialogue est toujours spirituel, et le spectateur savoure les réparties cinglantes dites sur un ton léger. Le fond est plus profond qu'il n'y paraît car on peut y retrouver la solitude de tous ceux qui sont en marge des règles dictées par leur milieu social.
Cette brillante comédie est servie par le jeu des acteurs : chacun incarne parfaitement son rôle et en particulier Geneviève Casile, éblouissante Mrs Erlynne ! Tout est réussi : la mise en scène, les décors, les costumes absolument splendides. Bref, une soirée délicieuse dans un théâtre où l'on se sent bien.
Monique Garrigue

Cette pièce se joue jusqu'au 4 novembre au Théâtre14-Jean-Marie Serreau -20 avenue Marc Sangnier 75014-Tarif réduit pour les habitants du 14ème.

21 octobre 2006

Cinéma: le Diable s'habille en Prada

medium_18668316.jpgExperte dans l’art de distiller les pires horreurs sans jamais élever la voix, elle instaure un tel climat, que nul parmi les subordonnés qu’elle martyrise n’ose avoir l’idée qu’il serait peut-être plus heureux ailleurs. Mieux encore : tous sont persuadés de vivre dans cet enfer velouté les meilleurs moments de leur carrière professionnelle. C’est là tout l’art du diable, surtout vêtu de Prada, et arborant le physique angélique de Meryl Streep, actrice magique s’il en est.

Dans cet univers si admirablement calibré, surgit soudain une jeune apprentie journaliste au sourire innocent, qui porte des vêtements achetés en solde et n’a jamais ouvert Runway de sa vie. L’insolente brigue le poste d’assistante, et en est encore à croire que sa valeur personnelle va lui ouvrir des portes.

Or, le démon, qui dans son arrogance n’aime pas être défié, va s’employer à la dévorer toute crue, de son pull-over à son petit ami. Il n’y arrivera pas entièrement, car Miranda, qui l’incarne, se révèle malencontreusement humaine. Et c’est là d’ailleurs que le film achoppe. Dès lors que l’on quitte le registre fantasmatique, il cesse de séduire, et Miranda perd tout attrait, pour devenir une minable qui court après le pouvoir. Finalement, la satire égare beaucoup de sa virulence au fur et à mesure que s’écoule le récit. Quant à la description de l’univers de la mode, elle sent un peu trop la complaisance.

Reste la composition de Meryl Streep, à qui l’ingénue Anne Hathaway renvoie fort joliment la balle. Suave et glacée, discrètement corruptrice – surveillez ses expressions dans la scène de la voiture – la comédienne déroule dans ce rôle tous les fastes de son talent. Une mention aussi pour Emily Blunt, peste attachante et victime rageuse.

Un film de David Frankel, avec Meryl Streep, Anne Hathaway, Emily Blunt.

Josée Cathala

20 octobre 2006

les globes de Coronelli à la Bnf

medium_coronelli-2.jpg
Ces deux globes mythiques sont de retour à la Bnf après une histoire à épisodes et à rebondisements, comme seule sait nous concocter notre  (très) chère adminstration. Mais qui est Coronelli? Interrogeons Wikipedia:
Coronelli est un religieux franciscain et docteur théologie au Collegium San Bonaventura à Rome. Ce sont les globes qu'il a créés qui ont fait sa renommée. En 1678, Coronelli crée deux globes pour le duc de Parme. Ces globes avaient un diamètre de 1,75 m et étaient délicatement réalisés. Le cardinal d'Estrées, ambassadeur français de Louis XIV à la cour de Rome lui passe commande de 2 globes, pour les offrir au roi. Coronelli s'installe alors à Paris en 1681, où il résidera deux ans. Réalisées de 1681 à 1683, ces deux sphères, l'une terrestre et l'autre céleste mesurent 3,82 m de diamètre et pèsent environ 2 tonnes chacune.

    * globe terrestre: il présente l'état des connaissances géographiques alors connues
    * globe céleste: il représente l'état du ciel à la naissance de Louis XIV. Peint et enluminé par Jean-Baptiste Corneille, y sont représentés les constellations sous forme d'animaux fantastiques, les étoiles et les planètes, le tout dans un camaïeu de bleu
.
medium_coronelli-1.jpg Ces globes sont donc "mis en majesté", dixit Bnf, par l'architecte JJ Bravo au fonds du Hall ouest, dans un décor spécialement installé. Une courte expo animée indique l'état des connaissances de l'époque et compare avec les moyens actuels. Ces beaux globes sont assez fascinants, par l'imbrication de peintures et de tracés scientifiques et par l'étonnante connaissance de l'époque de la terre, pourtant explorée avec des bateaux lents et peu sûrs et avec des moyens de navigation et d'observation rustiques.
Cette visite vaut le coup, car elle permet à ceux qui n'y sont jamais entrés de visiter une partie de l'édIfice de la Bnf, (entrer par l'OUEST, et descendre au Hall Ouest, l'entrée est libre).
medium_passerelle-Bnf.jpg
Après la visite, on peut déambuler sur l'esplanade  supérieure et gagner le Parc de Bercy en traversant la Seine sur la nouvelle passerelle (dessinée par l’architecte Dietmar Feichtinger, elle forme un arc élancé de 270 mètres de long, avec de deux entrelacs), en remarquant au passage la nouvelle piscine flottante sur la rive gauche.
ouvert tous les jours sauf jours fériés de 9h à 19h
dimanche 13-19h, lundi 14-19h
A.C.

19 octobre 2006

Un lieu chaleureux le « Café-Signes »

33 avenue Jean Moulin.
Du lundi au vendredi vers 8h, le flot des voitures partant vers la banlieue se calme et l’avenue Jean Moulin prend des airs de province. Une salle claire égayée par des tableaux, s’ouvre largement sur la rue, c’est le Café-Signes. Les employés du service de propreté de la Ville de Paris y prennent un café après leur service matinal. Les jeunes gens du CAT Jean-Moulin traversent la rue, les écoliers partent en rang vers le stade voisin…le teinturier et le retoucheur de vêtements sont au travail. Les habitants voisins savent qu’après la solitude du week-end, ils vont pouvoir retrouver les familiers de ce lieu. Vers midi, les convives s’attablent petit à petit. Ils sont accueillis par de jeunes serveurs souriants et très attentifs : 3 d’entre eux sont sourds et grâce aux signes, le service se fait vite (des petits dépliants sont à notre disposition). La cuisine est très soignée et variée, et l’on se sent bien dans ce lieu chaleureux qui accueille des habitués et des gens de passage attirés par la convivialité du Café-Signes. Dans l’après-midi, jusqu’à 19h, on peut consulter Internet sur deux ordinateurs installés dans une petite salle confortable et prendre des consommations.
Une initiative très originale
La création du Café-Signes en 2003 est l’aboutissement d’une réflexion menée par la directrice, Madame Lejeau-Perry, et l’équipe d’encadrement du centre d’aide par le travail et la communication (CATC) situé au 40 avenue Jean Moulin. Ce CATC, soutenu par l’Entraide Universitaire accueille 45 adultes sourds avec des troubles associés. Plusieurs ateliers de conditionnement, repassage, mailing et affranchissement de courrier permettent une insertion professionnelle. Avec le Café-Signes c’est une activité insérée dans la vie de la cité qui est proposée à 6 sourds : 3 travaillent en cuisine et 3 assurent le service. Le chef cuisinier et, pour la salle et le bar, deux encadrants entendants, s’exprimant en langue des signes et formés à l’accompagnement des personnes fragilisées, assurent la coordination de l’ensemble. Toutes ces personnes sourdes ou entendantes ont choisi de travailler ici.
Et on peut dire qu’il règne au Café-Signes une ambiance très agréable ! Ici on apprend à regarder ses interlocuteurs grâce à cette langue qui s’exprime en gestes très imagés. Ce lieu attire les artistes, jusqu’au 20 octobre, Jean-François Beauquin expose ses œuvres : compositions de feuilles séchées peintes en bleus ou de rouges vifs… Du 2 au 12 novembre, il y aura une exposition photographique.

Monique Garrigue

18 octobre 2006

Tous à "St-Léon" le week-end prochain.

Deux jours de Fête et de Célébration à  l’occasion de la Semaine Missionnaire Mondiale 2006,

-  trois institutions illustrant

-  trois dimensions complémentaires de l’activité missionnaire s’unissent pour célébrer dans la joie, avec la Société des Missions Africaines,
-  150 ans d’annonce de l’évangile en Afrique, avec le concours des Béninois de la région parisienne, héritiers et témoins du travail accompli.

-  La Délégation du Secours Catholique de Paris présentera son action sociale et de développement au bénéfice des populations défavorisées de la région du Borgou (Bénin)

-  et, en revenant à l’origine du soutien aux missionnaires avec Pauline Jaricot, la Coopération Missionnaire rappellera son rôle de « pont » entre ceux qui sont ici et ceux qui sont au loin.  

medium_Eglise_St-Leon.JPGSamedi 21 octobre 2006 : un après-midi festif et convivial à la paroisse St Léon (Place du Cardinal Amette, Paris 15ème, métro Dupleix)

15 h 00 :-  Alternance de contes (Mme Christine Adjahi) et musique-et-danses traditionnelles (groupe Agbadja), -spécialités "à grignoter",
-  informations sur le Bénin et la Formation des villageoises du Borgou-Alibori et
-  présence de deux personnes du projet ,
-  exposition sur la vie des Missions Africaines de Lyon,
-  stand de documentation coopération missionnaire et volontariat.

17 h 00 :
-  Table ronde avec
-  en 1ère partie l’interview de M. Azarias Sekko par une journaliste de France Info sur son livre "Pour l’Afrique, je plaide"
10 défis pour la prochaine décennie -(éditions Textims)

- en deuxième partie un état des lieux de l’Eglise au Bénin aujourd’hui par le Père Jean-Baptiste Jessoukpo et l’intervention de Soeur Elisabeth Bwanbisi responsable interdiocésain du programme de promotion féminine pour le Borgou-Alibori et de Mme Rachel Gounou , animatrice du programme de promotion féminine, responsable dans le diocèse de Parakou (Caritas Bénin).

medium_chorale-Pauline.JPG19 h 00 :
Comédie musicale "Pauline" par la Route Chantante de Dijon.

Dimanche 22 octobre à 11 h 00

Messe solennelle d’Action de grâce our 150 ans de Missions Africaines,
présidée par Mgr J.Y. Nahmias, homélie assurée par le P. Moriceau, provincial , avec la Chorale Africaine de Paris. 

Pour en savoir plus: http://www.coop-miss75.org 

fr Bernard M.  

17 octobre 2006

Promenades Plaisantes à Plaisance.

Organisées par le quartier Pernety


Les promenades, accompagnées de lectures et de projections, visent à mieux connaître, de manière agréable, notre quartier, à retrouver des signes de son passé, à saisir par là son évolution, jusqu’à nos jours.


Les visites, trimestrielles, sont assurées par Jean-Louis Robert, historien.


Dimanche 22 octobre, 14 h.


Rendez-vous entrée Froidevaux – côté avenue du Maine – du cimetière Montparnasse.

medium_Moulin-Plaisance.2.JPG

 

Que sont nos moulins devenus ?


2 – Dimanche 11 février 2007, 14 h.
Sur les traces d’Aragon, de Sartre et de quelques autres…


3 – Dimanche 24 juin 2007, 14 h.
Quand Plaisance était boulangiste.  Ou, pourquoi un quartier populaire votait national – populiste en 1890.

Et l’année prochaine : promenade sur la zone / les jungles urbaines du douanier Rousseau / le suicide du Communard de la rue des Thermopyles.

Les visites ont lieu par tous les temps sauf très grande pluie !


16 octobre 2006

Quelque livres...

Etre heureux au travail 
De Yannik Bonnet

Le mal-être qui gagne nos compatriotes ne date pas du récent embrasement des banlieues ou des défilés anti-CPE. Alors qu'il vit dans une ambiance de "zapping", le Français déteste les changements, rendus inévitables par l'évolution de la consommation dont il raffole par ailleurs ; il passe d'une mode à une autre, tout en rêvant d'un emploi à vie, sans contrariété, sans chef et, pourquoi pas, sans travail…, mais avec une rémunération à croissance garantie.

Parallèlement, certains sont salariés d'entreprises engagées dans la compétition économique mondiale et dans une course au profit financier à " court terme", aux conséquences forcément néfastes. Trop individualistes face à ce nouvel esclavage, ils laissent piétiner leur vie de famille et mettent leur santé physique et mentale en danger.

Ce livre apporte des réponses aux questions que l'homme se pose sur le sens et la manière de voir son travail. L'auteur nous donne des conseils qui peuvent permettre à chacun, qu'il soit employé, agent de maîtrises, cadre ou dirigeant d'entreprise, d'être heureux et de rendre les autres heureux dans leur travail.

L'auteur : polytechnicien, il a exercé d'importantes responsabilités chez Rhône-Poulenc et a été directeur de l'Ecole supérieure de chimie de Lyon. Prêtre depuis 1999, il est l'auteur des Neuf Fondamentaux de l'éducation parus aux Presses de la Renaissance

 

Dans l'enfer irakien: L'archevêque de Bagdad témoigne

Mgr Jean-Benjamin Sleiman

Mgr Jean-Benjamin Sleiman est l'actuel archevêque catholique latin de Bagdad. Libanais, il vit en Irak depuis sept ans. Connu pour son franc parler, cet ancien carme qui a fait ses études de théologie en France, est un intellectuel de haute volée, polyglotte et francophile.

Mgr. Sleiman est "l'homme" qui a vu la misère", la pauvreté matérielle et spirituelle la plus profonde. Les décennies de guerre, l'embargo, les espoirs avortés de liberté promis par la Américains, puis l'émergence d'un terrorisme aveugle constituent la lourde réalité irakienne. Les assassinats communautaires barbares, les enlèvements en série attisés" par une fièvre islamiste sont le lot quotidien des habitants. Ce courageux témoignage de l'intérieur même du pays, écrit sans langue de bois, permet de comprendre ce qui s'y vit réellement et d'en saisir les enjeux.

L'archevêque révèle les tourments de chrétiens accusés d'être à la botte de l'occupant américain. Plusieurs centaine de milliers d'entre eux ont préféré l'exil. Le constat est terrible : les chrétiens d'Irak, blessés et à bout de souffle, ne se reconnaissent plus dans leur propre pays. Ils représentent encore 3% de la population irakienne mais leur communauté se meurt en silence.

Ed . les Presses de la Renaissance. 12 Av. d'Italie 75627 Paris Cedex 13 .  www.presses-renaissance.fr

 

 

14 octobre 2006

Un jardin fou

La rue de Coulmiers est une rue du XIV° qui entretient sur la partie surplombant la tranchée du chemin de fer de ceinture, la nostalgie d'une nature livrée à elle-même. Celle-ci s'apparente, sur plus de deux cent mètres à un jardin protégé de toute intervention humaine, ce qui est un avantage, car ici, les herbes folles, les plantes sauvages, les arbres mêmes ne reçoivent ni engrais, ni pesticides et cela donne des résultas pour le moins surprenants.

Tenez ! il y a un poirier qui donne de vrais poires, la vigne y pousse et donne des grappes de vrai raisin.

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Au centre, le poirier, difficile à reconnaitre!

(vue du pont de la rue Friant)

Rien ne dit qu'elles puissent  fournir du bon vin ! mais enfin… Il y a aussi de la clématite, et du lilas… La vigne vierge y est présente et toutes sortes de graminées y prolifèrent. Je ne parle pas des acacias et des cerisiers. Bref, ce jardin "naturel" est l'Eden retrouvé en plein Paris, à deux pas du Périph… L'habitant qui surplombe de sa fenêtre ce jardin "fou" doit se dire devant cette magnificence bucolique : "Belle nature, tu as encore du chemin à faire pour reconquérir tout Paris".

Utopie ? Mais qui sait si dans dix mille ans, le jardin "fou" de la rue de Coulmiers, n'aura pas submergé les tours de  Notre-Dame et monter jusqu'à Montmartre, simplement par défi, ou peut-être pour retrouver et ressusciter les graines aujourd'hui enfouies parmi les interstices des pierres de nos immeubles, de nos tours et de nos monuments et qui n'attendent que le signal codé qui leur donnera l'heure de leur libération définitive ? Alors, attention, ouvrons l'œil et cultivons notre jardin !                                                                                                       R. Rillot  

12 octobre 2006

Lire en fête

 La nuit de l'écrit et des libraires aura lieu les 13 - 14 - et 15 octobre dans différents lieux du 14°. Ainsi :

- le 13 octobre : L"herbe rouge", 1 bis rue d'Alésia, à 17h fera connaître Claude Combet et Thierry Lefevre, auteurs de "Destinations Paris" ( Actes Sud Junior).

Librairie Odessa : 20, rue d'Odessa ,  à 18h. rencontrera Marie Billetdoux pour "Un peu de désir sinon je meurs", à 19h 30 Emmanuel Moses pour "Les Tabors", à 21h Laurent Quintreau pour "Marge brute", à 22h 30pour "La croisade s'amuse".medium_250px-Piero_di_Cosimo_026.jpg

La Bouquinerie Alésia, 17, rue Alphonse Daudet, à 20h 30 lecture des nouvelles primées par la Bouquinerie sur le thème du vice et de la vertu.

La librairie Tropiques, 63 rue Raymond Losserand de 19h à 20h , Mathieu Rosaz chante le "ville" sur des textes de Prévert , Barbara, Rosaz. A 20h - 21h rencontre avec Agnès Desarthe pour son dernier livre : "Mangez-moi" et pour ses livres pour la jeunesse.

Le Livre écarlate, 31, rue du Moulin Vert, de 19h à 21h José Manuel Fajardo signera " L'eau à la bouche", son dernier roman. La librairie sera ouverte jusqu'à minuit.

La bibliothèque Vandamme , 80, av. du Maine : ouverture exceptionnelle de 21 à 23h. Parie et le 14ème sous laplume des écrivains d'hier et d'aujourd'hui. Lectures avec Simone Hérault et Alexandre Lachaux de la Compagneie Lire Autrement et la participation du Choeur des mots, chorale littéraire du 14°.

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D'autres manifestations littéraires auront lieu les 14 et 15 octobre à la librairie Odessa - Graphomane 20 bis rue Hippolyte Maindron, au Livre écarlate, au FIAP Jean Monnet ,30 rue Cabanis ainsi qu'à l'Entrepôt : 5/7 rue Francis de Pressensé.

Mais que cette fête de la lecture ne nous fasse pas oublier ceux pour qui la lecture est difficile ou même impossible. Lire en fête y pense, les nonvoyants et les publications en Braille et ceux qui n'ont peu ou pas d'accès aux livres.Plus d'info 

Une petite histoire du Bd. Raspail

 L'histoire de nos rues et avenues est parfois paradoxale. Ainsi, celle qui concerne le Bd. Raspail. Nous vous proposons d'évoquer son parcours depuis la place du Lion de Belfort jusqu'à son terminus sur le Bd. Saint Germain, soit 2 km 335 de longueur. et plus particulièrement le tronçon compris entre le Bd Montparnasse et Denfert.

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Vue du carrefour Raspail-Rennes vers 1900

Celui-ci a été construit de 1760 à 1767, sous le règne de Louis XV. et était destiné à relier le "Grand Cours du Midi" ( actuel bd. Montaparnasse) édifié sous Louis XIV, à la "Barrière d'Enfer". Durant la seconde partie du 18° siècle, les limites de Paris englobèrent progressivement le territoire de l'Observatoire construit sous Louis XIV, pour atteindre la porte de la nouvelle route d'Orléans ( aujourd'hui l'avenue du Général Leclerc).

Il fallait donc construire une nouvelle voie plus large et plus pratique venant du N.O, que celle venant du nord , celle-ci étant plus étroite : la rue d'Enfer ( aujourd'hui avenue Denfert-Rochereau). Le nouveau boulevard prit à l'origine le nom de boulevard d'Enfer, et ne devint  boulevard Raspail qu'en juillet 1889.

Plus tard, sous le Second Empire, à l'autre extrêmité, un tronçon fut entamé par le Baron Haussmann entre le Bd St Germain et la rue de Grenelle. Un troisième tronçon fut construit de part et d'autre de la rue de Rennes en 1866, un quatrième en 1869, entre le rue de Sèvres  et la rue Chomel, et ce n'est qu'en 1878 qu'on reprit les travaux pour relier l'ensemble de ces différentes sections. Enfin, en juillet 1913, l'inauguration officielle eut lieu par le Président de la République : Raymond Poincaré. clôturant ainsi définitivement le projet ! 

Ainsi, ce sont sous trois régimes politiques différents : - Royauté - Empire et III° République - que le Bd. Raspail fut réalisé... La morale de cette aventure urbaine montre que la patience en matière d'urbanisme est une faculté somme toute fort estimable, alors qu'un escargot eût déjà parcouru la totalité du parcours en moins de temps que les 153ans   qui furent nécessaires à sa réalisation.                                                                                                                

11 octobre 2006

1000 faux permis dans le 14e?

On considère que 700.000 personnes en France roulent sans permis ou avec un faux permis. Le calcul vient du seul chiffre réel et connu: dans 2,2% des accidents, les conducteurs n'ont pas de vrai permis. Il y a en France 37 millions de permis, et 2,2% donnent les 700.000 permis absents ou faux.

Si on suppose que les faux permis sont répartis partout en France, on est amené à conclure que parmi les 100.000 habitants du 14e, environ 1000 rouleraient sans permis!

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 Permis français et permis US

Les gens qui n'ont pas de permis ou un faux permis se répartissent en trois catégories, ceux qui ne l'ont jamais passé (permis trop cher et trop difficile), ceux qui l'ont perdu parcequ'ils n'ont plus de points et des ruraux qui ne font que des petits trajets. On propose d'aider financièrement les jeunes qui ont peu de moyens. C'est certainement insuffisant parceque le manque d'argent n'est pas la seule raison.

Christophe Naudin, chercheur en criminologie, considère qu'il existe en france 2,7 millions de faux permis, chiffre qui a fait beaucoup de bruit et chiffre impossible à vérifier. Le permis est une pièce d'identité facile à falsifier et pas très chère à acheter, y compris sur Internet. Il est le moyen le plus simple pour accéder, à une fausse identité et donc à toutes les escroqueries aux aides sociales.

Il est necessaire de rappeler que rouler sans permis veut dire rouler sans assurance, même si une assurance est contractée pour le véhicule. Les victimes ne sont pas indemnisées par les assureurs. Il existe heureusement, un fonds d'indemnisation de l'assurance, pour les victimes des conducteurs non assurés. La procédure est longue, difficile et les remboursements pas toujours satisfaisants.

Le Ministère de l'Intérieur  a annoncé un certain nombre de mesures et de pistes pour tenter d'enrayer cette grave dégradation de la situation, notamment des documents sous forme de carte plastique moins facile à falsifier ou à contrefaire et une durée limitée (10 ans) de validité du document, pas du permis lui même.

A.C. 

 

10 octobre 2006

Chico Witaker, conférence à Institut Catholique de Paris

Le Right Livelihood Award, créé en 1980 par Jakob von Uexkull, est présenté chaque année au Parlement suédois. Il est plius connu sous le nom de Prix Nobel Alternatif. La récompense financière (équivalente à 250,000 €) est partagée parmi les lauréats (ou lauréates), habituellement quatre.

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Titulaire de ce prix en 2006, Francisco ("Chico") Whitaker, né en 1931 au Brésil, architecte de formation, militant catholique actif, a été secrétaire exécutif de la commission Justice et Paix de la Conférence des évêques du Brésil. Il est surtout connu comme l'un des fondateurs du Forum social mondial (FSM), à Porto Alegre. Il est membre du secrétariat international du FSM où il représente l'épiscopat brésilien.
Son dernier ouvrage est:
Changer le monde, [nouveau] mode d'emploi (Ed. de l'Atelier, 2006)

Il donne une conférence, organisée par la Commission Jeunes des Semaines Sociales de France

mercredi 18 octobre à 20 heurs,

à Institut Catholique de Paris, 21, rue d'Assas, 75006 Paris



Plus d’information sur les Semaines sociales de France : www.ssf-fr.org
Il est demandé d'informer si possible de votre venue à cette soirée débat sur la messagerie anne-laure.joly@ladcc.org


09 octobre 2006

associations du 14e, réunion du CICA

La dernière réunion du CICA (Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement qui regroupe les associations agissant dans le 14e) s'est tenue à la mairie le 5 octobre dernier.

Au programme, "la votation citoyenne sur le droit de vote des étrangers" et les loisirs des jeunes. Disons le tout de suite, le CICA n'est pas tout à fait un grand moment de démocratie. On est plutôt là pour entendre tout le bien qu'il faut penser de l'action de la mairie, qui a tendance à monopoliser la parole.

Droit de vote des étrangers
La "votation citoyenne" a pour but d'organiser un vote des français, sur le droit ou non de vote des étrangers, notamment non issus de la Communauté Européenne. La ligue des droits de l'homme, et dans le quatorzième son association locale, assure le secrétariat de l'organisation des votes, qui doivent avoir lieu avant la fin de l'année. Une  "votation" avait eu lieu en 2005, avec une très faible participation, en raison d'un petit nombre de lieux de vote. La position de la mairie est très favorable au vote des étrangers. M. Castagnou a rappelé qu'il s'agissait des résidents etrangers, qui paient des impôts, et qu'il ne faut pas confondre citoyenneté et nationalité. Par exemple, nous sommes de nationalité française, mais citoyens européens. En France, les résidents étrangers ont "la citoyenneté sociale": ils votent aux élections prudhommales, syndicales.

"l'action sportive de proximité"
Les loisirs des jeunes, vus par la mairie, ce sont principalement les sports et la culture. Le grand thème actuel de la mairie de Paris, est "l'action sportive de proximité". Elle implique une politique d'équipements (restauration et construction), du personnel qualifié en nombre suffisant (les 3 centres d'animation du 14e -qui existaient sous l'ancienne municipalité- doivent avoir 5 permanents), une aide à partir en vacances (150€ pour 200 jeunes), le développement du partenariat avec les associations, des vacances sportives (payées en fonction  du quotient familial pour les plus âgés).

Des questions ont été posées sur les âges concernés, sur une offre jugée inégale en fonction de l'âge et sur une information du public estimée insuffisante.

un conservatoire et 3 bibliothèques
Pour la culture, le maître mot est "démocratiser la culture"; d'une part, il y le Conservatoire, qui "éclate dans ses murs" avec 1200 personnes par an, passées elles aussi au quotient familial (qui compense le manque à gagner? on éspère que ça ne se traduira pas par une augmentation du plein tarif).
Et d'autre part, le 14e est bien pourvu avec trois bibliothèques, disposant chacune d'un département enfant jeunesse. Des actions sont ciblées vers les jeunes, en accompagnement de manifestations, comme les portes ouvertes des atelers d'artistes.
Pour ce qui est du compte rendu, soyez patients, le dernier date du 16 juin 2005.

A.C. 

08 octobre 2006

vide grenier rue Monticelli

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Sympathique vide grenier, sous un soleil d'automne, avenue Paul Appel, angle rue Monticelli, installé pour la première fois, à l'initiative d'une association de locataires.

Dans un esprit vide grenier, c'est à dire apparemment sans professionnels, où ce qui ne sert plus à certains, rend service à d'autres. 

La Voix-ci... La Voix-là

Mardi 10 et mercredi 11 octobre : Braderie organisée par Montparnsse-Rencontres, 92bis bd du Montparnasse : Une vente de vêtements et d’accessoires a lieu le mardi 11 de 14h30 à 19h30 et le mercredi 12 octobre de 12 h à 16h30. Les bénéfices serviront à compléter le financement des très importantes activités d’entraide de l’association (colis alimentaires pour 1300 familles, accompagnement scolaire, alphabétisation…)

Pour se renseigner : 01 43 22 75 89.

07 octobre 2006

« L’Illusion comique » de Pierre Corneille au Théâtre Poche-Montparnasse

medium_12574.JPGUne mère en plein désarroi (père dans le texte de Corneille) recherche son fils disparu. Un magicien va lui permettre de le voir : sous le nom de Clindor, il est au service d’un guerrier Matamore. Chargé de courtiser la belle Isabelle pour le compte de son maître, il séduit la jeune fille, puis la servante. Une nouvelle intrigue amoureuse se noue avec Rosine l’épouse du prince Floriflamme. Ces conquêtes vont entraîner des rebondissements dramatiques, il est finalement assassiné. Sa mère, désespérée, assiste alors à la réapparition de son fils et des autres personnages qui s’avèrent être des comédiens… Dans ce théâtre dans le théâtre, Corneille embrouille à plaisir les intrigues et les genres (fantastique, épique, farce, drame…) et mène ainsi une réflexion subtile sur le passage de l’illusion à la réalité. Le théâtre, selon lui, permet de comprendre nos sentiments et nous éclaire sur notre vie. Ce spectacle proche de la Comedia dell’arte nous fait voir sous un autre jour certains des personnages de Corneille: Matamore nous fait penser à un double comique de don Diègue.Les acteurs ont un jeu très alerte, et une fois adapté au rythme des alexandrins, le spectateur est charmé ! Dans ce minuscule théâtre, la scène semble recéler une profondeur étonnante grâce à la mise en scène très inventive de Marion Bierry.Monique Garrigue

Avec Daniel Besse , Bernard Ballet , Christine Gagnieux , Raphaëline Goupilleau , Stéphane Bierry , Vincent Heden , Arnaud Décarsin , Elisabeth Vitali 

75 bd Montparnasse

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21H00 | Samedi à 18H00.

06 octobre 2006

s'informer à la source (chrétienne)

L'intervention du pape à l'université de Ratisbonne, a soulevé une tempête dans le monde, y compris dans les médias. On a rapidement pu se rendre compte que ceux qui criaient le plus fort, n'étaient pas ceux qui l'avaient le plus lu, et même ceux qui ne l'avaient pas lu du tout. Il est évident que les média audiovisuels ne peuvent pas publier un tel document. Dans la presse écrite, le texte du pape n'était pas facile à trouver. (La Croix l'a publié, in extenso).
Or, il existe un site,  www.zenit.org, ouvert à tous, agence de presse où l'on peut trouver le jour même, traduits en français, les interventions du pape et du Vatican.
ZENIT est une agence internationale d'information. Sa mission est de fournir, pour un public international, et en particulier les media, une couverture objective et professionnelle des événements, des questions, des documents touchant l'actualité de l'Eglise catholique et du monde vus de Rome. Ce site figure dans les liens que nous proposons, colonne de gauche.

A.C.

05 octobre 2006

" Le vent se lève " de Ken Loach, palme d'or 2006

medium_18649233.jpgAu cours de la première guerre mondiale, un traité est signé dans l'urgence entre le nouveau gouvernement irlandais et le roi d'Angleterre. Ce traité maintient le pouvoir anglais en Irlande du Nord. Une partie des combatants de la jeune république acceptent le traité et doit se retourner contre ceux de leurs frères d'armes passés à la lutte armée clandestine pour la libération totale du pays. Un film âpre et fort qui joue de situations extrêmes voire inhumaines pour le salut supérieur du groupe. L'individu lui est sacrifié. La politique telle qu'on ne la connaît plus en Europe! Les scènes de violence truffent ce film pour le situer dans la vérité de ce que fut le combat et ce qu'était la barbarie de l'occupant anglais . L'actualité nous rappelle que la guerre est toujours laide et sale. Ames sensibles s'abstenir.

Marie-Josée Carita

04 octobre 2006

Nouvelles de la paroisse Saint-Dominique.

Bon à savoir :

  • A compter du mardi 3 octobre 2006 une messe sera célébrée chaque jour à l'église St-Dominique du mardi au samedi inclus à 12 h 15.
  • A compter du dimanche 8 octobre 2006, à St-Dominique, la messe dominicale de 11 heures sera avancée à 10 h 30.
  • Dimanche 8 octobre : sortie de la paroisse St-Dominique à Notre-Dame de Montligeon, le sanctuaire dédié aux âmes du purgatoire, dans l’Orne.
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Le programme :

8 h 00 départ devant l'église

10 h 30 : Messe au sanctuaire- Visite/conférence de la Basilique et découverte de l’œuvre de Montligeon qui a pour vocation la prière en faveur des âmes du Purgatoire.

12 h 30 : Pique-nique, tiré du sac.

14 h 30 : Départ pour la visite près d’Alençon, de Saint Generi le Gerei, un des plus beaux villages de France de peintres et de sculpteurs, doté d’un patrimoine remarquable avec les peintures murales de son église romane.- 

17 h 00 : Retour sur Paris.

 

Samedi 14 octobre : Dîner Paroissial à l'Espace Madeleine Delbrêl.

Samedi 14 et dimanche 15 octobre : Accueil des nouveaux paroissiens de St Dominique.

Samedi 21 octobre : 20 h 30, Espace Madeleine Delbrêl, Concert de musique Country des années 60,au profit du renouvellement des sièges de l’église, avec « The Blue Suede Boys ».

fr Bernard M. 

Guy Aurenche: Conférence à l'A.C.A.T

L'ACAT du 14e vous convie à une conférence de GUY AURENCHE

Avocat, président d'honneur de l'ACAT,

 "Agir pour les droits de l'Homme :
 Et si ça marchait ?"

 mardi 10 octobre 2006 à 20h30

 Centre paroissial Saint-Pierre de Montrouge
 9 passage Rimbaut 75014 Paris

 ACAT : Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture et des exécutions capitales

 

la souffrance des soignants face à la fin de vie

On ne prend pas assez en compte la souffrance des soignants face à la fin de vie ni leur point de vue sur l’acharnement thérapeutique, souligne la revue de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

Le thème de la journée de réflexion éthique du Chru de Lille cette année était « l'acharnement thérapeutique ». Comment donner du sens à la poursuite des traitements chez des patients en fin de vie ? Quel soutien apporter aux familles, aux équipes soignantes ?

Plusieurs participants ont souligné le manque de prise en compte de la souffrance des soignants. Le travail avec une équipe mobile de soins palliatifs est souvent nécessaire pour que les soignants changent leurs pratiques courantes et ne gardent pas des gestes systématiques. Mais le Pr Jean-Pierre Jouet explique que cette approche ébranle certaines certitudes chez les soignants : «l'acharnement thérapeutique nous confronte à nos limites, l'échec de notre médecine et les limites du pouvoir. En tant que médecins, nous ne sommes pas préparés à cela. Notre formation nous a appris à guérir (to cure en anglais) plutôt qu'à prendre soin (to care). Pour un praticien, il est plus simple de poursuivre un traitement que de l'arrêter».

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

Source: Le Quotidien du Médecin 

02 octobre 2006

Mgr André Vingt-Trois, Archevêque de Paris, inaugure Alésia Jeunes

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L'un des jeunes "coupe le ruban", à droite,  Père Philippe Marsset,

Lundi 2 octobre à 18 heures, Mgr André Vingt-Trois a inauguré la maison Alésia Jeunes au 16, rue du Moulin Vert, qui regroupe l'ensemble des activités jeunes de la paroisse Saint Pierre de Montrouge, aumôneries des collèges et lycées, scoutisme et servants de messe, dans un nouveau bâtiment neuf. Cette cérémonie, à l'invitation du Père Philippe Marsset, curé de saint Pierre de Montrouge, s'est déroulée en présence de nombreux paroissiens.

Le site comporte  aussi un centre de loisirs, pour les  12-18 ans, "Le rocher",  destiné à leur permettre d'exprimer leurs talents, dans les arts de la scène, théâtre, musique, vidéos, marionnettes, spectacle musical, etc...L'idée est  de créer des troupes ou groupes qui pourront se produire, comme par exemple le groupe Alésique pour la musique ou la troupe de théâtre dont une tournée est déjà prévue à Pâques. Des salles équipées leur permettent de travailler, une  "salle sourde" parfaitement isolée et surtout une grande salle de spectacle de 150 places, avec éclairage, sonorisation et matériel de projection.

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Pour exprimer sa vocation chrétienne, ce bâtiment comprend un oratoire, empreint de beauté et de sérénité, éclairé sur toute sa longueur par un vitrail, très belle réalisation du maître verrier chartrois Jacques Loir, ainsi qu'un tabernacle en vitrail et un autel en onyx.

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 Une large souscription auprès des habitants du 14e a permis de financer ce très bel ouvrage, qui a été béni par Mgr Vingt-Trois, au cours d'une cérémonie pleine de ferveur. Cet ensemble est dirigé par Jocelyne Nachbauer et animé par Claire Dy.
16, rue du Moulin Vert 75014
01 43 95 41 41 et alesiajeunes@free.fr

A.CONSTANS