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28 juin 2007

La petite histoire de notre mairie

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A l'origine, et avant l'annexion du territoire du Petit-Montrouge, en 1860, une première mairie – celle de la commune de Montrouge – fut construite de 1852 à 1855 par l'architecte Naissant. Son premier maire en fut Alexandre Dareau. Montrouge s'étendait non seulement sur le territoire actuel de la dite commune, mais aussi sur celui d'un écart qui s'y était librement rattaché en 1790, sous la municipalité issue de la Révolution : le Petit-Montrouge. Cette partie de Montrouge était déjà un faubourg pré-industriel, une sorte de "colonie" des Montrougiens les plus entreprenants, venus créer là, des établissements commerciaux, artisanaux, à partir de la fin du XVIII° siècle.

Le projet de Mairie et la construction

Dareau, entreprit dès l'année 1840, de réclamer la translation de la Mairie, établie jusqu'alors dans une petite maison à Montrouge, vers le Petit-Montrouge, partie la plus active et la plus peuplée de la commune. Devenu maire en 1843, il eut gain de cause en 1845. Il fallut attendre seulement 1849 pour trouver un terrain approprié, terrain de 17 000 m2, choisi hors périmètre des carrières. La première pierre fut posée le 29 juin 1852.

Le bâtiment primitif était l'héritier du style municipal de l'époque, héritier lui-même de la norme administrative des précédents siècles. La majesté édilitaire y est attestée intérieurement par un hall d'honneur, un vaste escalier, une belle salle des mariages et un grand bureau pour le maire ; extérieurement, par un porche monumental au pied de la tour du campanile avançant largement sur le corps principal de l'ouvrage.

En 1858, furent mises en place quatre statues du sculpteur Hyacinthe Chevalier. Elles furent érigées aux angles sud du massif renfermant la traditionnelle horloge à trois cadrans. Ces figures de pierre, hautes de 2,20 m,  représentaient les "quatre actes de l'état civil : la Naissance, la Conscription, le Mariage et la Mort". Elles disparurent lors de l'agrandissement de la mairie primitive dont les travaux démarrèrent en 1886. La nouvelle mairie fut inaugurée le 16 mars 1889. Mais quelles furent les raison de cet agrandissement ?

L'extension de la mairie

On assistait à un accroissement considérable de la population sur le territoire du Petit-Montrouge dû, à partir du 1er janvier 1860, au rattachement des territoires compris entre l'ancien mur des Fermiers généraux et la ligne des fortifications érigées par Thiers en 1842. Les nouveaux quartiers provenant des communes de Vanves, de Gentilly, ou Vaugirard , furent rattachés au 14ème naissant : Montparnasse, Plaisance et la Santé ( parc Montsouris). Et depuis la gigantesque Exposition universelle de 1867, un grand nombre d'ateliers, petites et moyennes entreprises, établissements industriels s'étaient multipliés, amenant une foule de nouveaux ouvriers et employés à venir s'installer au Petit-Montrouge et à Plaisance. Les travaux furent cependant retardés par la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

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Le pavillon extension de gauche, surélevé d'un étage 


Elle fut assez complexe. Deux pavillons monumentaux furent ajoutés de part et d'autre du bâtiment primitif et surélevés d'un étage par rapport au corps central. Celui-ci fut élargi de part et d'autre de l'avancée du porche. La façade comporte maintenant vingt hautes fenêtres. La décoration intérieure fut considérablement enrichie. La salle des Mariages servit de salle des Fêtes (on peut voir aujourd'hui les caissons ouvragés de son plafond, chefs-d'œuvre de l'artisanat de l'époque). Il faut noter la richesse des lambris, tentures et vitraux aux fenêtres. Signalons que le peintre Maurice Chabas, artiste de vingt-deux ans, traita des sujets de circonstance en d'immenses toiles appliquées sur les murs: "Les fiançailles", "Le repas de noces ", "Le repos des travailleurs".

Mais dès les années 1930, se posa de nouveau le problème de l'agrandissement de la mairie, dû à l'évolution des fonctions municipales sur le plan social et à l'augmentation continue de la population du XIV°.  Cela fera l'objet d'un chapitre ultérieur…

 N.D.L.R.   Documentation extraite du numéro 37 de la S.H.A. du 14ème.                                                                                         R.R

 

 

24 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (6)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(Voir l’article précédent)

La construction de St Pierre de Montrouge

La disposition intérieure et ses influences orientales

L'intérieur de St Pierre dégage à la fois un sentiment d'harmonie et d'extrême simplicité. Par rapport  à d'autres églises de la même époque, peu de place est faite à la peinture ou au vitrail. Ce qui frappe en entrant est le plan basilical de l’église, jusqu'au transept. Ce plan apporte une coloration orientale à l'édifice néo-roman. medium_251px-Dehio_17_Santa_Maria_Maggiore.2.jpgLa basilique, monument public servant de tribunal durant l'antiquité gréco-romaine, se caractérisait par une large nef couverte d'une charpente soutenue par des piliers ou colonnes. C'est exactement ce qu'offre St Pierre. Ce plan se retrouve particulièrement à l'honneur durant la période paléochrétienne, immédiatement postérieure à l'époque de Jésus et antérieure aux invasions barbares (Ve siècle après JC). Il rappelle notamment à Rome, la basilique Ste Marie-Majeure ou encore Saint-Paul-hors-les- murs (reconstruite à l’identique au XIXe siècle).

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Nef de Sainte Marie Majeure de Rome

St Pierre est donc à la confluence de l'Orient et de l'Occident, d'où l'appellation de style romano-byzantin auquel on pourrait ajouter le terme de paléochrétien. La fonctionnalité du plan est lisible dans la définition de l'espace principal laissé aux fidèles et aux célébrants (nef et choeur-croisée du transept) tandis que les locaux annexes se répartissent autour du déambulatoire.

 Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872

-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.

-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.

-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.

-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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23 juin 2007

Beau succès de la Fête de la musique à Saint Pierre de Montrouge


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Le groupe de Gospel étudiants "Pic' pulse" (6o choristes et instrumentistes) s'est produit devant une église pleine et dans une chaude ambiance. Une partie du groupe forme la chorale de "Chrétiens en grandes écoles"

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Bravo! 

22 juin 2007

Restructuration du centre de bus de Montrouge : Concertation en trompe-l’œil

La Voix vous l’avait annoncé –voir la note- il y a eu trois jours de présentation aux riverains du projet de restructuration du centre de bus de la RATP, situé 72, rue du Père Corentin.  Annoncé comme rendu nécessaire par les besoins grandissants du centre de bus, ce projet cache en fait une vaste opération immobilière de Logis Transport, filiale de la RATP, comprenant un premier ensemble de 520 logements,  en deux constructions distinctes, boulevard Jourdan et rue de la Tombe Issoire, suivi plus tard d’une nouvelle opération, rue du Père Corentin.

Concertation en trompe-l’œil, puisque la décision est prise, les architectes consultés et  deux fois cinq d’entre eux présélectionnes. Seuls restent à choisir parmi ceux-ci les deux équipes d’architectes qui seront chargées du projet.

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Sur la photo aérienne ci-dessus, l’emprise des trois opérations est très sommairement indiquée (document RATP)

Rue de la Tombe Issoire, il sera construit 320 logements d’étudiants, et boulevard Jourdan, une crèche et 170 logements, ou sociaux, ou pour la RATP, ou libres à la vente. Le nombre de chaque catégorie n’est pas indiqué. Aucune information n’est donnée pour le projet ultérieur de la rue du Père Corentin.

Lors de la consultation, les cinq projets Tombe Issoire étaient sommairement affichés sans maquette ainsi que les cinq pour le boulevard Jourdan. Les visiteurs étaient invités à donner leur avis et leurs préférences « qui seront transmis à la commission de sélection ». Pour la Tombe Issoire un hangar à bus persistera sous la nouvelle construction.

On ne s’explique pas très bien pourquoi les deux projets sont dissociés, chacun avec une équipe d’architectes différente. Comment garantir dans ces conditions une homogénéité architecturale entre les deux opérations.

On peut aussi se demander pourquoi la RATP s’occupe de promotion immobilière. Sa filiale Logis Transport, maître d’ouvrage de l’opération, n’a pour mission que de loger les salariés de la RATP.

A.C.

21 juin 2007

La deuxième quinzaine de juin à l'Entrepôt

jeu. 21   Musique   Fête de la musique   Fête de la musique 18h00 
Pour la première fois l'entrepôt s'associe au Centre d'Animation Vercingetorix dans le 14ème pour vous proposer une soirée basée sur la découverte et la diversité musicale.
Avec : Marc Havet, Thuy-Nhan, ALL IF, Sarou, Zeor, LKR 
 
ven. 22   Musique   Musique Klezmer   Glik 21h30 
GLIK signifie littéralement « bonheur, bonne fortune », en Yiddish.
C ‘est sous ce nom ( ou celui moins répandu, du Dovid’s Klezmer Orkester) que ces cinq musiciens font partager, au son du violon, de la clarinette, de la contrebasse, du trombone, d
 
sam. 23   Cinéma      Ciné-ma différence 11h00 
Une séance ouverte à tous, mais destinée en priorité aux enfants et adultes exclus habituellement du cinéma en raison d'un handicap mental, d'autisme, de polyhandicap, accompagnés de leur famille ou amis. (Entrée 4€) programmation en cours
 
   Musique   Musique Klezmer   Glik 21h30 
GLIK signifie littéralement « bonheur, bonne fortune », en Yiddish.
C ‘est sous ce nom ( ou celui moins répandu, du Dovid’s Klezmer Orkester) que ces cinq musiciens font partager, au son du violon, de la clarinette, de la contrebasse, du trombone, d
 
dim. 24   Cinéma      Ciné-Philo  14h20 
programmation en cours
 
lun. 25   Musique   Soirée découverte   Le Projet Musical 20h30 
L'entrepot vous propose ce soir la fête des élèves du Projet musical(centre de formation musicale pour adultes).
Venez applaudir le travail de ces musiciens amateurs éclairés. 
 
mar. 26   Littérature   Lecture   Extraits d'Atelier 19h15 
 
   Cinéma      FAITES DE BEAUX REVES les 26, 27, 28 et 29 juin 2007 21h40 
Commencez un été de rêves avec une collection,un carnet de rêves,dans lesquelles des réalisateurs illustrent un rêve raconté par une personnalité ou un anonyme.Quatre thématiques:rêve et civilisation,rêve et science,rêve et psychologie,rêve et cinéma. 
 
mer. 27   Musique   Chanson française   Sépia 20h30 
Marion vient de Manosque, Florent, d'Angoulême. Ils sont un couple duettiste plutôt qu'un duo. Les chansons harmonisées à deux voix de leur premier album rappellent Lilicub. Ces airs semblent avoir été composés dans une chambre de bonne avec une guitare, 
 
jeu. 28   Musique   Musique classique   Musiques classiques du monde pour flûte et piano 19h30 
Daniel Ramirez < Flûte
Léonid Karev < Piano
Programme des oeuvres :

CANTILENA et TOCATTINA de Osvaldo LACERDA (Brasil)
SUITE DE PIECES de KARASTOYANOV (Rumania)
SONATE op. 14 de Robert MUCZYNSKI(EEUU): )
1) Allegro deciso)
2) Scherzo (vi
 
   Musique   Les jeudis du jazz   Julien Daïan Quintet & DJ Borz 21h30 
Julien Daian < alto, soprano saxophone
Aristide Goncalvez < trompette
Thomas Cassis < piano
Oliver DeGabriele < contrebasse
Octave Ducasse < batterie 
La genèse de ce collectif constitué de musiciens aux cultures musicales variées s’est faite au sein de l’atelier jazz du conservatoire du 9ème arrondissement.
Bien vite la volonté de créer une formation s’est concrétisée autour d’un projet du saxopho
 
ven. 29   Musique   Musique du monde   Acapulco Gold 21h30 
Acapulco Gold, voilà un nom qui restera dans les annales : un groupe qui réussit un étonnant cocktail de reggae, de rock latino et de ska mariachi.
Issu pour certains de la scène rock française ( Mano Solo, La Souris déglinguée...)ou carrément du fo
 
sam. 30   Musique   Musique du monde   Acapulco Gold 21h30 
Acapulco Gold, voilà un nom qui restera dans les annales : un groupe qui réussit un étonnant cocktail de reggae, de rock latino et de ska mariachi.
Issu pour certains de la scène rock française ( Mano Solo, La Souris déglinguée...)ou carrément du fo
 

 

20 juin 2007

Fête de la musique édition 2007 : une petite sélection

Le conseil de quartier Mouton-Duvernet organise sur la place Jacques Demy (place du marché, près de la Mairie du 14ème) à partir de 19h un repas pique-nique et des animations musicales. Cette fête s’adresse aux habitants du quartier, familles et associations de solidarité. (Voir l'affiche )

 
Eglise Notre-Dame du Rosaire, 194 rue Raymond Losserand, 18h30 - fin : 19h30 - musique classique. Découverte de l'orgue : Une visite suivie d'une présentation des grands orgues d'Aristide Cavaillé-Coll de Notre-Dame du Rosaire est proposée afin de découvrir les mystères de cet instrument.

 

A St Pierre de Montrouge : « Pic’ pulse », un groupe Gospel étudiants de 60 choristes et instrumentistes. Une partie des étudiants forme la chorale de « chrétiens en grande école ». Ils chanteront à partir de 20h dans l’église.

Puis le groupe des étudiants de la paroisse s’installera à partir de 21h30 en extérieur côté avenue du Général Leclerc pour un concert de louanges.

 

Gare Montparnasse - dans le grand hall .M. Montparnasse Bienvenue 19h30 à21h00 - musique classique : Requiem allemand de Brahms : L'Ensemble Orchestral et Choral Diaphonie interprète des extraits du requiem allemand de Brahms.

 

Eglise Protestante, 85 rue d'Alésia, M. Alésia de 20h30 à: 22h00 - genres musicaux multiples: Interprétation de chansons du Pacifique, de Nouvelle Calédonie et de musique classique pour piano à 4 mains, clarinettes et duo de violons.

 

Place Victor et Hélène Basch - côté av du Général Leclerc, 21h30 -à: 23h00 - musiques rock chrétien : De jeunes chanteurs et musiciens interprètent du rock chrétien. Chants catholiques et joyeux sont au rendez-vous

 

Gare Montparnasse, devant le 23 rue du Départ  de 20h00 à 00h00 - musiques du monde traditionnelles
Fest Noz : Les groupes Kan au Mor et Skodem jouent diverses combinaisons d'instruments (bombarde, cornemuse, accordéon, clarinette, batterie, guitare, biniou).

 

19 juin 2007

Travaux sur le porche-clocher de Saint Pierre

Durant l'été, d'importants travaux vont être entrepris sur le porche-clocher. Depuis quelque temps, des pierres défectueuses ont rendu le clocher fragile et dangereux.

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Trois chantiers sont prévus :

 

- Restauration du clocher-porche et le changement ou la rénovation des cinq cloches, pendant dix huit mois. Un enregistrement des tintements de cloches diffusé par haut-parleurs  indiquera les célébrations liturgiques. Un éclairage intérieur et extérieur du clocher sera installé. Cela permettra que la place Victor et Hélène Basch, du côté de l'église, soit éclairée la nuit.  - La croix du campanile sera changée, elle avait été foudroyée en l'an 2001.


Durant l'été, 62 mètres d'échafaudages seront montés autour du clocher haut de 58m. Les baraques de chantier seront installées sur le trottoir de l'avenue du Maine et une partie des plate-bandes le long de cette même avenue, et, pour cela les grilles seront démontées. La porte d'accès principal du porche sera sécurisée par "un tunnel", ce qui permettra à tous les paroissiens d'entrer avec sécurité dans le bâtiment. Des panneaux nous expliqueront à l'intérieur de l'église la chronologie des travaux. Ceux-ci sont financés et dirigés par la Mairie de Paris, propriétaire du bâtiment, puisque Saint Pierre de Montrouge a été terminée en 1872, donc bien avant 1905.

18 juin 2007

Attention ! Le prochain Conseil d'arrondissement du 14e est reporté au mardi 19 juin 2007 à 19h

Le maire du 14e, Pierre Castagnou, réunit le prochain conseil d’arrondissement mardi 19 juin à 19h en mairie place Ferdinand Brunot.

Pierre Castagnou défendra un vœu pour que l’Espace Solidarité Insertion René Coty réserve des créneaux quotidiens aux femmes.
Géré par la Ville, l’Espace solidarité est un centre de soins et de services (douches, buanderie, consignes…) pour les sans abris.

Une seule demie journée est, pour l’instant, réservée aux femmes alors qu’elles représentent près de 20% des sans abris.

Plus d’une trentaine de projets de délibération sont par ailleurs à l’ordre du jour :
- l’attribution de subventions à 6 crèches associatives de l’arrondissement ;
- la rénovation de l’école Maurice d’Ocagne
- le maintien des tarifs de la restauration scolaire
- l’indemnisation d’un commerce du boulevard des Maréchaux en réparation de la gêne occasionnée par le chantier du tramway
- l’accessibilité de la ligne 62 aux personnes handicapées
- l’attribution de subventions à plusieurs associations ainsi qu’au cinéma Les 7 Parnassiens
- l’attribution d’une subvention pour le festival En compagnie(s) d’été qui se déroulera en août au Théâtre 14.

La séance est publique. Le public peut prendre la parole sur les sujets inscrits à l’ordre du jourPour l’ordre du jour complet consulter www.mairie14.paris.fr

FRAGILE(S): un film de Martin Valente

medium_fragile1.jpgFragile(s) sort en salle le 20 juin, La Voix l'a vu pour vous en avant première, soirée organisée par www.avant-premieres.net. C'est le deuxième film de Martin Valente, jeune et talentueux réalisateur, et il vous emmène dans un chassé-croisé entre Paris et Lisbonne de personnages dans des situations de fragilité.

Le réalisateur explore le thème de la fragilité, tous ces moments de la vie où l’être humain se sent vulnérable, inutile et mal aimé et montre combien ce mal est fréquent et même banal. A travers 6 personnages, 3 hommes et 3 femmes,  d’âges et de parcours très divers, Il évoque avec beaucoup de finesse les caractéristiques de cette situation, le doute, le sentiment de ridicule, de vide, le repliement sur soi, l’enfoncement dans l’échec. Bien sûr, les situations sont plus ou moins graves: la dépendance à la drogue pèse évidemment bien plus lourd que la confrontation avec l’insuccès ou la mélancolie du vieillissement.

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François Berléand et Sara Martins 

Comment sort-on de cet état ? Le réalisateur qui rassemble les fils de ces 6 vies dissemblables en formant 3 couples qui se rencontrent  fortuitement à Lisbonne, ne se préoccupe pas de vraisemblance. Il montre seulement que la fragilité rend plus attentif à l’autre et permet une véritable rencontre, sans faux semblants où chacun se sent de nouveau exister dans le regard bienveillant qui lui est adressé et prêt à  se remettre en route.

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Jean-Pierre Darroussin et Marie Gillain 

C’est donc un film sensible, au ton juste et porteur d’un message d’optimisme, servi par une remarquable équipe de comédiens, Jean-Pierre Darroussin, François Berléand, Caroline Cellier, Jacques Gamblin et des moins connus comme Sara Martins, une révélation. Seul, à en croire Darroussin au cours du débat qui a suivi la projection, le chien n'aurait pas été à la hauteur pendant le tournage, jouant les Rantanplan!

A voir!

Isabelle Constans 

17 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (5)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog La Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge: Le style architectural néo-roman de l’extérieur

Les volumes de Saint Pierre de Montrouge rappellent ceux des églises d'Auvergne ou de Bourgogne, églises romanes aux chevets volumineux et échelonnées, à la croisée des transepts haute et souvent surhaussée d'une tour, comme par éxemple, l’église de Veauce dans le Puy de Dôme :

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Eglise de Veauce 

Le néo-roman est parfaitement mis en valeur à Saint Pierre de Montrouge grâce au fait qu'il permet de tirer partie très rationnellement du terrain triangulaire.

Mais la « patte rationaliste » est bien  présente aussi. Dans le choix des matériaux: pierres dures pour les fondations (meulière et ciment) et les soubassements du clocher (roche de Crouy, calcaire très dur), pierre tendre pour les parties supérieures du clocher (haut de 58 m). Les murs des façades sont en remplissage de moellons piqués tandis que chaînes, corniches et bandeaux sont en pierre tendre. Vaudremer a disposé de plus, tout au long des murs, des chéneaux en terre cuite,

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Au centre, le chéneau en terre cuite 

destinés à écouler les eaux de pluies. Ces chéneaux sont percés à intervalle régulier d’éléments en terre cuite en forme de petites fleurs; celles-ci pourraient être considérées comme décoratives, mais elles masquent en réalité l'extrémité des poutres intérieures de la charpente de la nef.

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Détail des chéneaux 

Ce détail  décoratif -qui n’en n’est pas un, puisqu'il est technique en permettant l’aération du bois-,  caractérise à lui seul le style rationaliste. 

Les dimensions de l'église sont de 70 m de long et 20 m de hauteur pour la nef, 30 m de hauteur pour le choeur.

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Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

16 juin 2007

Une idée pour la fête de la musique!

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15 juin 2007

DIALOGUE AVEC MON JARDINIER. Un film de Jean Becker.

medium_djardinier1.jpgAprès « La Vie des autres » , « Ne t’en fais pas, je vais bien » ,« l’Italien » , « Michou d’Auber » « Odette Toulemonde » et quelques autres films sauvant l‘humanité du désastre, nous sommes conviés à partager une belle histoire de frères, une histoire de fraternité. Un peintre parisien lancé prend ses distances avec la capitale et retourne dans la maison de ses parents morts depuis longtemps, en province. Le jardin est détruit par les herbes folles et il veut le refaire. Un ancien copain d’école vient pour la place de jardinier. Le temps de refaire le potager, de replanter les rosiers à l’ancienne, les conversations vont bon train entre les vieux compères. Leurs vies s’y dessinent à grands traits. Celle, curieusement mécanique et faussement tranquille de l’ancien employé des chemins de fer devenu jardinier du dimanche, et celle aux éclats désordonnés de l’artiste parisien, émiettée et narcissique.

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Au centre, le réalisateur Jean Becker 

Pas de clash entre les deux copains, pas de jalousie, aucune lutte des classes . Un seul vainqueur: l’amitié, le partage des passions de la vie quand elle devient souci de l’autre. Alors ce qui est soustrait devient ce qui augmente.

Voilà un film qui renferme tous les ingrédients du succès. Deux très grands acteurs vrais et émouvants, Daniel Auteuil détendu , humble, Jean-Pierre Darroussin , enfantin ,tatiesque sur sa mobylette, amoureux de mère nature; des fous-rires et des larmes rentrées; l’amitié aussi absolue que l’amour,  parée des mêmes vertus psychiques profondes. De quoi rendre le public heureux et reconnaissant.

M.J.C.

13 juin 2007

Tout sur Velib: les velos en libre service arrivent le 15 juillet

La Voix vous en tient informé depuis le début (voir l'article précédent), la Mairie de Paris lance « Vélib’ », un système de location de vélos. Dès le 15 juillet, des milliers de vélos seront proposés en libre service 24h/24, 7j/7 dans des stations implantées environ tous les 300 mètres.

 medium_velib2.3.jpgToutes les stations-vélos du 14e arrondissement

 Raspail Schoelcher, 2 rue Victor Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Port Royal Cochin, 97 Bd. Port Royal, du 14 mai  au 15 juin

Saint Jacques Tombe Issoire, 44 Boulevard Saint Jacques, du 9 mai  au 22 juin

Saint Jacques Ferrus, 3 rue Ferrus, du 21 mai  au 22 juin

Mouton Duvernet, 5 rue Mouton Duvernet, du 28 mai  au 29 juin 

Coty-Tombe d'Isssoire, 49 rue de la Tombe d'Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin Alésia, 12 Avenue Jean Moulin, du 28 mai  au 29 juin 

Alésia Sarrette, 6 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Reille Montsouris, 61 Avenue Rene Coty, du 4 juin au 29 juin 

Jourdan Tombe d'Issoire, 160 Rue Tombe Issoire, du 4 juin au 29 juin 

Porte d'Orléans, 6 place du 25 août 1944, du 4 juin au 29 juin 

Sarrette Général Leclerc, 58 rue Sarrette, du 28 mai  au 29 juin 

Brune Didot, 108 Rue Didot, du 21 mai  au 29 juin 

Malakoff Pinard, 76-78 bld Adolphe Pinard, du 4 juin au 29 juin 

Raymond Losserand, Angle Vercingetorix 216 rue Raymond Losserand, du 4 juin au 29 juin 

Plantes Moulin Vert, 23 rue des Plantes, du 14 mai  au 15 juin

Alésia Gergovie, face 83 Rue de Gergovie, du 21 mai  au 29 juin 

Didot Château, 11 rue Didot, du 9 mai  au 8 juin

Rue de l'Ouest Château, 48 rue de l'Ouest, du 9 mai  au 8 juin

Maine Gaité, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

Boulard Daguerre, 16 rue Boulard, du 4 juin au 29 juin 

Jean Moulin, 56 ave Jean Moulin, du 21 mai  au 22 juin

Raspail Schoelcher Allégée, 4 Rue Schoelcher, du 21 mai  au 22 juin

Porte de Montrouge Allégée, Avenue de la porte de Montrouge, du 2 mai  au 13 juillet 

Maine Gaité Allégée, 90 ave du Maine, du 21 mai  au 22 juin

La réalisation de ces stations dans le 14e arrondissement nécessite la neutralisation provisoire du stationnement sur les lieux du chantier, pendant la durée des travaux.

 Service par abonnement

 Dès le 13 juin, les parisiens peuvent souscrire un abonnement Vélib' d’un an. Des milliers de tracts ont été distribués, notamment dans les bureaux de Poste. Consultez aussi http://velib.paris.frLe coût de l’abonnement 1 an est de 29 €. Cet abonnement donne droit à un nombre illimité de trajets pendant un an. Les 30 premières minutes de chaque trajet sont gratuites. Si vous devez effectuer un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service sera débité du compte personnel Vélib’ (rechargeable sur les bornes et prochainement par carte bancaire sur Internet. Dans le cadre l’ abonnement d’un an, il est demandé  un chèque de caution de 150 € (non encaissé)

Service occasionnel 

Pour utiliser Vélib’ de façon occasionnelle, dès l'ouverture du service, il est possible de souscrire un abonnement “courte durée” (Ticket Vélib' 1 jour et Ticket Vélib' 7 jours) en se rendant directement dans une station Vélib'.

Au-delà des 30 premières minutes, pour un trajet supérieur à 30 minutes, le coût du service Vélib’ est débité du compte Vélib’ (pour la Carte Vélib' 1 an) ou sur le compte bancaire (pour l'abonnement “courte durée”.

Tarifs

1ère demi-heure supplémentaire : 1€

2e demi-heure supplémentaire : 2 €

A partir de la 3e demi-heure : 4€ par demi-heure supplémentaire

10 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (4)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blogLa Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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La construction de St Pierre de Montrouge

Le style architectural néo-roman de l’extérieur

Nous sommes à une période de l'histoire de l'architecture où il est de mode de se référer aux styles passés, considérés comme des modèles. Les rationalistes, après Viollet-le-Duc, font la part belle au style gothique, jugé comme étant le plus novateur sur le plan technique et le plus symbolique sur le plan spirituel. A Paris, sont édifiés des pastiches gothiques comme Ste Clothilde par Théodore Ballu et François-Christian Gau

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Eglise Sainte Clotilde à Paris 

ou bien encore St Jean-Baptiste de Belleville par Jean-Baptiste Lassus. Le style roman est beaucoup plus rare parce que moins prisé par les théoriciens. A Paris, ce sont St François-Xavier  par Joseph Uchard ou St Lambert de Vaugirard qui sont considérées comme étant d’inspiration romane, mais la plus célèbre réalisation néo-romane en France reste l'église Saint-Paul de Nîmes par Charles Questel. La démarche de l’architecte est alors considérée comme étant « archéologique ».

Vaudremer innove donc en 1862 quand il décide de s'inspirer de l'art roman pour bâtir son église. L'emprunt au style des XI et XIIe siècle est particulièrement évident dans l'élévation extérieure du bâtiment et dans l'agencement des volumes.

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Sur la vue perspective (fig.2) de l'église, il est aisé de constater que les masses sont différenciées par une toiture spécifique au volume et que chaque partie correspond à une entité fonctionnelle précise de l'église: la nef bordée de collatéraux, les bras du transept, la croisée du transept, le déambulatoire ouvrant sur la chapelle axiale encadrée de deux chapelles parallèles. 

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Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995. -Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

 

08 juin 2007

Urgent et très important: restructuration du dépôt de bus de la rue du Père Corentin

Il reste encore deux jours pour aller s'informer sur le projet de restructuration du dépôt de bus de la RATP, situé au bout de la rue du Père Corentin, et allant jusqu'à la rue de la Tombe Issoire.

Annoncé comme rendu nécessaire par les besoins grandissants d'espace du dépôt, il cache, en fait, un vaste projet immobilier de Logis-Transports, filiale immobilière de la RATP (construction de logements étudiants, sociaux et libres, et une crèche)

Allez vite voir, l'exposition des dix projets retenus dans les bureaux du dépôt, 72, rue du Père Corentin, juste avant le boulevard extérieur.(dans la cour et sa   lle au premier étage).

Vendredi 9 juin de 17heures à 20 h, et samedi 10 juin de 10h à 13h.

Et surtout, ecrivez vos observations lors de cette visite. Les observations seront recueillies et transmises aux membres du jury qui va prendre sa décision fin juin entre les 10 projets retenus.

La Mairie et la RATP assurent vouloir en tenir compte!

plus d'info (pas beaucoup) sur le site de la Mairie 

A.C. 

 

07 juin 2007

Dialogue interreligieux: une interview de Nicole Guedj

Connue pour ses actions en faveur des droits de l’homme, ancienne Secrétaire d’Etat aux droits des victimes, Nicole Guedj, candidate aux élections législatives dans le 14ème, croit aussi à la grande importance du dialogue interreligieux. Elle a répondu aux questions de la Voix :

La Voix : Nicole Guedj, on vous connaissait pour votre engagement en faveur des droits de l’homme. Il apparaît que vous portez aussi un intérêt particulier pour le problème de l’émergence du fait religieux en France. Que pensez-vous des rapports entre églises et État ?

Nicole Guedj : L’État est et doit rester un état laïc, mais il est responsable des citoyens et donc de ceux qui souhaitent vivre leur religion, sans bien sûr, empiéter sur la liberté des autres. La pratique d’une religion doit être compatible avec les lois de la République ; c’est du devoir des élus de veiller à ce respect. Membre de la Commission Stasi, je suis en effet très attachée au principe de laïcité, belle exception française.

La Voix : Etes-vous pour un enseignement à l’école tourné vers le fait religieux, et dans cette hypothèse, comment voyez vous l’organisation de cet enseignement ?

Nicole Guedj : L’école est un lieu d’enseignement, principalement des matières fondamentales que tout élève doit maîtriser. La découverte des différentes religions fait partie d’une instruction du citoyen. Pour respecter les personnes de cultures différentes, le mieux est de les connaître, dès le plus jeune âge. Il me semble donc très utile que les enseignants favorisent cette découverte. C’est d’ailleurs ce que certains mettent en place tout au long de leurs années scolaires au cours de l’étude de matières appropriées (français, histoire, géographie…).

La Voix : Un dialogue interreligieux élargi ? Faut-il étendre le dialogue entre responsables religieux et permettre des échanges à l’intérieur de la société ? Comment voyez-vous ces échanges ? Les pouvoirs publics peuvent-ils s’impliques davantage sans enfreindre le principe de la laïcité ?

Nicole Guedj : Le dialogue entre les responsables des principales religions existe déjà mais il serait souhaitable de l’étendre afin qu’il touche le cœur de notre société et non pas seulement quelques élites ou initiés. Ces échanges doivent également permettre d’entendre ceux qui se disent sans religion ; et pour qu’ils puissent se dérouler de la façon la plus constructive, l’engagement des pouvoirs publics paraît nécessaire. Les politiques doivent favoriser tout dialogue, dans le respect et la tolérance de chacun.

Le dialogue inter-religieux est un gage de tolérance et une vertu de paix entre les Hommes partout dans le monde.

La Voix : Est ce que vous envisagez l’installation d’une instance locale de dialogue ?

Nicole Guedj : Dans chaque ville, les responsables locaux doivent stimuler les échanges entre les habitants et particulièrement en initiant un dialogue interreligieux; ils doivent répondre à leur demande, et soutenir toute initiative qui favorise le dialogue, l'échange et un climat d'ouverture et de respect de l'autre par la connaissance mutuelle.

La Voix : A ce propos, que pensez vous du groupe Marseille-Espérance, et pensez vous qu’il puisse se créer Paris-Espérance ?

Nicole Guedj : Les chefs religieux des principales communautés de Marseille se regroupent autour du premier magistrat de la ville pour se concerter et affirmer, chaque fois que la situation l'exige, leur volonté de vivre ensemble en paix et dans le respect de la spécificité de chacun.

Ils ont établi un véritable partenariat des forces spirituelles, communautaires et culturelles de la Ville et  discutent régulièrement de toute question relative à la vie des communautés à Marseille.

Pourquoi ne pas reproduire à Paris ce qui contribue si bien à une aspiration largement partagée du bien vivre ensemble.

Propos reccueillis par Alain Constans et Jean-Michel Viney 

05 juin 2007

La Voix ci, La Voix là

EVENEMENTS

Mardi 5 juin de 14h30 à 19h30, et mercredi 6 juin, de 12h30 à 16h30
Braderie de Montparnasse Rencontres. 92 bis, boulevard du Montparnasse. M° Vavin.

Mercredi 6 juin : à 20h45, l’Evangile selon saint Marc, dans l’église saint Pierre de Montrouge : veillée de méditation avec un spectacle multimédia : Eric Julien proclame dans sa simplicité l’Evangile de St Marc, un écran géant nous remet en mémoire des œuvres d’art l’illustrant (montage de Pita Keti) et un pianiste, Dominique Fauchard, joue des improvisations sur des thèmes grégoriens. « Venez et écoutez » ! 10 Euros pour un adulte, 5 pour un étudiant, 2 pour un scolaire. Pour en savoir plus : www.belleisleproductions.com

Cinéma : Mercredi 6 juin, 20h "Gilda" de Charles Vidor avec Rita Hayworth et Glenn Ford. Ciné-club du conseil de quartier Pernety-Porte de Vanves à L'Entrepôt - 7, rue de Pressensé. Métro Pernety.  Film et débat : 4€.

Repas de quartier : Rendez-vous le samedi 9 juin à partir de 12h30 au centre social Didot Broussais, 96 rue Didot chacun participe en apportant un plat sucré ou salé.

20 juin fête pour les enfants du quartier à partir de 15h avec des stands de jeux, maquillage, buvette. Participation 1 € par enfant.

 
Du 30 mai au 16 juin "Sciences sur Seine"
La mairie, le CNRS et l’Inserm proposent au grand public plusieurs rendez-vous sur la science et la recherche.

-Du 1er au 7 juin Exposition sur les recherches en biologie médicale dans le cadre de « Science sur Seine ». Hall de la mairie. Place Ferdinand Brunot. Gratuit.

-Samedi 16 juin
Clôture de l’opération « Science sur Seine » au parc Montsouris.
Exposition et démonstrations par l’association « JECCO », Jeunes Chercheurs de l’Institut Cochin. Illustration scientifique et médicale. Parc Montsouris.

RER B Cité Universitaire. Tram parc Montsouris. Gratuit.

03 juin 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale, 1863-1872 (3)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blogLa Voix du 14ème pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge, bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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3 - La construction de St Pierre de Montrouge - Le défi de l’architecte

L'architecte chargé du 14e arrondissement est à cette époque Emile Vaudremer (1829-1914), second grand prix de Rome en 1854, élève à l'Ecole des Beaux-Arts dans l’atelier de Blouet et de Gilbert, auteur de la prison de la Santé (1867), de plusieurs écoles de quartier (rue d’Alésia), et plus tard du lycée Buffon (1890),  de l’église orthodoxe grecque rue Georges Bizet (1890) ainsi que de ND d'Auteuil (1874-1892). C'est à lui que revient naturellement la construction de l'église en tant qu’architecte d’arrondissement de la Ville de Paris.

De formation rationaliste,

Dans la lignée de Viollet-le-Duc, Vaudremer défend l'idée que les matériaux doivent être choisis en fonction de leur utilisation (selon que leur emploi est pour les fondations, un mur porteur ou au contraire de la décoration) et que les formes de l'édifice doivent rendre compte de la distribution intérieure. L'objectif recherché est une construction à moindre coût, offrant une lisibilité fonctionnelle. L'idée du « vrai » est très importante, à travers le programme -les volumes rendent compte de la fonction- mais aussi des procédés constructifs –la hiérarchie des matériaux-. Vaudremer s'oppose en cela aux nouveautés architecturales que constituent les constructions en fer et fonte, comme par exemple l’église St Eugène par Louis-Auguste Boileau en  1852

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 ou encore la bibliothèque nationale par Henri Labrouste en 1868, où la forme ne dévoile pas automatiquement la fonction, la réalisation pouvant être perçue comme appartenant à la thématique de la halle ou de la gare alors que c’est un lieu de culte ou d’étude.

 

Premier défi

Le premier défi de Vaudremer fut d'occuper de la manière la plus rationnelle le terrain offert par la ville de Paris, triangle exigu et pointu pris entre l'avenue du Maine et l'ancienne route d'Orléans.

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Fig. 1 Plan d'implantation

En observant le plan (fig.1), on mesure l'habileté de l'architecte qui dessina une église tout en longueur en l’élargissant toujours plus vers le chœur. C'est ainsi que l'église s'ouvre sur un porche étroit, puis une longue nef qui débouche sur un large transept donnant ensuite sur un vaste chœur. Le chevet -c'est-à-dire le traitement extérieur du chœur et de ses chapelles- est particulièrement développé. Mais à aucun moment, ni de face, ni de dos, ni de côté, l'église ne paraît disproportionnée.

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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02 juin 2007

L'Entrepôt en juin

En attendant l'été,
L'actualité de juin à l'entrepôt ...
Jardin, cinéma, musique, lecture, conférences et restaurant.
 
Conférences : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/conferences02.asp
* Dernière conférence de la saison : Jeudi 7 juin à 19h30. "Comment allez-vous? ou Se sentir bien passe par une bonne digestion" Par Jacqueline Warnet et Louis Berthelot. Une causerie gratuite tout public, utile et passionnante pour mieux connaître son deuxième cerveau : l'intestin.

Cinéma-rencontres et débats : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/cinema02.asp
* Ciné-club avec le Conseil de Quartier, le mercredi 6 à 20h : "Gilda"
* Ciné-philo les dimanches 10 et 24. Film à 14h30 suivi d'un débat animé par Daniel Ramirez.
* Cycle temps et rythme vendredi 8 à 20h : "Le train sifflera 3 fois". Séance suivie d'un débat.
* Ciné-événement : Sorite exclusive de manue Bolonaise de S.Letourneur mercredi 6 à 16het 20h
* Quinzaine Marguerite Duras : "Les lieux"de M. Porte, vendredi 8 à 20h et "Savannah Bay, c'est toi" de M. Porte vendredi 15 à 20h. Séances suivies de débats animés par Michelle Porte.
* Faites de beaux rêves, 4 rendez-vous thématiques autour du rêve du 26 au 29 à 21h40 : civilisation, sciences, psychologie et cinéma.

Exposition Mémoires de la ville : http://www.lentrepot.fr/httpdocs/web_mémoire.html
* Jusqu'au 6 juillet, "Mémoires de la ville" Acte 2 autour des nouvelles peintures de Serge Kantorowicz, les oeuvres de Pierrick Bourgault, Philippe Brizon, Odilon Cabat, Ann Epoudry, Alexandre Lazaro et Tristan Siegmann.
* Vernissage de l'exposition mercredi 6 à partir de 18h.

Musique :http://www.lentrepot.fr/httpdocs/musique01.asp
* 4 rendez-vous de Musique Classique :
Dimanche 10 à 14h30 : Mini-récital avec le Quatuor Torina.
Mardi 12 à 19h15 : concert/ lecture "Omar Khayam", auteur perse du XIème siècle.
Jeudi 14 à 19h30 : New Consonant Music "Espaces du dedans" Oeuvres de Dominique Dupraz interprétées par Mireille Gleizes au piano.
Jeudi 28 à 19h30 : "Musiques classiques du monde pour Flûte et Piano" par Damiel Ramirez.

* Plus de 20 concerts : jazz les jeudis, chanson française les mercredis, chanson festive ou world les vendredis & samedis. Un tour du monde des sons et des sens pour fêter l'été : Barbara Luna, Julien Daïan, les aborigènes de White Cockatoo, le son Klezmer de Glik, les harmonies de Sépia, la fête avec Oliv' et ses Noyaux et pleins d'autres; sans oublier bien sûr la Fête de la Musique jeudi 21 à partir de 18h!

Lectures :http://www.lentrepot.fr/httpdocs/litterature01.asp
* Rendez-vous dans la galerie les mardis 12( lecture musicale), 19 (poésie) et 26 (lecture) à 19h15.
 
SLAM, Improvisation, spectacles vivants :http://www.lentrepot.fr/httpdocs/litterature01.asp
* Danse et musique aborigènes le mercredi 20 à 20h30 avec The White Cockatoo.
* Scène SLAM mardi 5 à 21h30, impro le dimanche 3 à 18h30 avec les Traits d'Union et le dimanche 17 à 19h30 avec les Carafes.

Et toujours :
* La programmation hebdomadaire avec plus de 10 films par semaine et les rendez-vous du cinéma (ciné parents bébé, ciné ma différence...). http://www.lentrepot.fr/httpdocs/cinema01.asp

Avec les beaux jours, le jardin vous accueille pour vos déjeuners et dîners.

Pour organiser vos événements et séminaires, contactez-nous : http://www.lentrepot.fr/location.asp

A très bientôt à l'entrepôt.http://www.lentrepot.fr

Contact et désabonnement :  news@lentrepot.fr
 

 Programme de JUIN 2007
 
 
ven. 1   Musique   Chanson française   Marie tout court 21h30 
Marie RENAUD < chant
Benoît PRISSET < batterie
Ronan YVON < guitare, banjo, mandoline
Julien BARBANCES < guitare, banjo, mandoline
Eric MOUCHOT < contrebasse
 
Une toute nouvelle formule pour ceux qui connaissaient Marie et ses Beaux Courtois…
Après quelques bouleversements au sein du groupe d’origine, Marie repart sur les routes avec une toute nouvelle équipe. Elle en profite pour changer de nom et dev
 
sam. 2   Cinéma      Ciné-parents-bébé : Le candidat 11h00 
Michel Dedieu remplace au pied levé le candidat de son parti.Au lendemain du premier tour,il ne lui reste que très peu de temps pour préparer le débat télévisé qui l'opposera à son adversaire. 
 
   Musique   Chanson française   Abel K1 et Manu Larrouy 21h30 
Ce soir l'entrepôt vous propose une soirée exceptionnelle avec deux artistes talentueux de la nouvelle scène franaçaise.

Abel K1
S'il y a des goûts ensuite qui se prononcent, qui se gonflent et parfois submergent, le tendre de l'âge en ba
 
dim. 3   Littérature    MATCH D'IMPRO par Les Traits d'Union 18h30 
Mini-match d’improvisation. Il s’agit d’un jeu théâtral où 2 équipes de 4 comédiens s’affrontent dans la bonne humeur. Pour mener le jeu dans les règles, un arbitre définit le thème de chaque improvisation. Alors chaque équipe a 20 secondes de préparation
 
lun. 4   Musique   Les lundis découvertes   Scène ouverte 21h30 
8 à 10 artistes, des chanteurs, des poètes, des humoristes ou des rêveurs viennent s’essayer à la scène le temps de 2 morceaux… Solenn les accueille et vous les présente.
Si vous souhaitez participer aux scènes ouvertes merci de vous inscrire au préa
 
mar. 5   Littérature    SLAM SESSION 21h30 
SLAM SESSION Emmené par Shakyamuni! Performance suivie d'une scène ouverte où un texte dit = un verre offert!!!
 
mer. 6   Cinéma      Evènement : Manue Bolonaise 16h00 
Manue et Sophie,11ans,sont les meilleures amies du monde.Elles se construisent leur monde, leur propre langage."Sortir avec un garçon" occupe leurs conversations;Manue enchaîne les amourettes et néglige progressivement Sophie qui ne cherche pas vraiment à

Galerie
 Vernissage : 18h à 21h
 
  Vernissage de l'exposition Mémoires de la ville 2 en présence des artistes
 
   Cinéma    Ciné-club : Gilda 20h00 
avec Rita Hayworth et Glenn Ford
Ballin Mundson,directeur d'un casino,prend sous sa protection un jeune Américain, Johnny Farrell,après l'avoir sauvé.Ballin s'absente,puis revient quelque temps plus tard marié à Gilda,l'ancienne maîtresse de Johnny.
 
   Cinéma      Evènement : Manue Bolonaise 20h00 
Manue et Sophie,11ans,sont les meilleures amies du monde.Elles se construisent leur monde, leur propre langage."Sortir avec un garçon" occupe leurs conversations;Manue enchaîne les amourettes et néglige progressivement Sophie qui ne cherche pas vraiment à
 
jeu. 7   Conférences    Café Ressources humaines 18h30 
Avis aux directeurs de ressources humaines, enfin votre café pour débattre ensemble des sujets que vous choisirez!
 
   Conférences   Bar des sciences spécial Nutrition   Comment allez-vous? ou Se sentir bien passe par une bonne digestion 19h30 
Les fonctions digestives en bon état permettent la transformation des aliments en nutriments indispensables pour assurer l’énergie, la fabrication de nouvelles cellules, les défenses du corps et une bonne communication des organes entre eux ce qui conduit
 
   Musique   Jazz   Now's the time + Melody Linhart 21h30 
Philippe Petitfrère < Piano
Yves Martin < Contrebasse
VIncent Frade < Batterie
Melody Linhart < Chant 
Ce jeudi à l'entrepôt Now's the time invite Melody Linhart.
Il faut oser jouer comme Now's the time : une dynamique peu maniérée et communicative au service de thèmes qu'il va dénicher dans les éclectiques recoins du be-Bop, sans oublier le gospel e
 
ven. 8   Cinéma    CYCLE TEMPS ET RYTHME "Le train sifflera trois fois" 20h00 
Un classique de F. Zinnemann 
     
   Cinéma      Quinzaine Marguerite Duras 20h00 
Deux films réalisés par Michelle Porte. Le 8 juin à 20h "Les Lieux",pays et maison où M.Duras a vécu, séance présentée par Joëlle Pages-Pindon et M.Porte. Le 15 juin à 20h "Savannah Bay c'est toi", séance présentée par Claude Régis et M.Porte.
 
   Musique   Chanson festive   Oliv' et ses noyaux 21h30 
Francisko Tousch < accordéon et clavier
Fréderic Poli< batterie et percussions
Stan Steiner
Frédéric Martinez< guitare
Oliv' Ricardo< basse et chant
 
Parfois noires ou légères, souvent festives, les chansons d' Oliv' et ses Noyaux mélangent agréablement les saveurs latines, tziganes ou africaines qui sonnent comme une invitation au voyage et à la danse.
Leur recette: Percus en papillotte, émincés 
 
sam. 9   Cinéma      Ciné-parents-bébé : Le vieux jardin 11h00 
Hyun-woo,jeune militant socialiste,vie une histoire d'amour passionnée en refuge dans la montagne. Puis il retourne à ses activités politiques. Incarcéré dès son retour en ville pour 17ans, à sa sortie il redécouvre alors son pays et se souvient de son am 
 
Musique   Chanson festive   Oliv' et ses noyaux 21h30 
Francisko Tousch < accordéon et clavier
Fréderic Poli< batterie et percussions
Stan Steiner
Frédéric Martinez< guitare
Oliv' Ricardo< basse et chant
 
Parfois noires ou légères, souvent festives, les chansons d' Oliv' et ses Noyaux mélangent agréablement les saveurs latines, tziganes ou africaines qui sonnent comme une invitation au voyage et à la danse.
Leur recette: Percus en papillotte, émincés 
 
dim. 10   Cinéma      Ciné-Philo : La vie des autres  14h20 
Mélodrame politique, premier film et maintes fois primés, découvrez "La vie des autres" suivi d'un débat mené par le philosophe Daniel Ramirez (Tarif 8€)
 
   Musique   Musique classique   Quatuor Torina 14h30 
Claire Couic < Violon
Catherine Demonchy < Alto
Sylva Devaux < Violoncelle
Marielle Boucher Maurice < Piano
Programme des oeuvres :

« Circulo » op.91 de Joaquin TURINA
« Les quatre Saisons » d’Astor PIAZZOLLA
« Suite Populaire Espagnole » de Manuel de FALLA
Le Quatuor op.67 en La mineur de Joaquin TURINA
 
 
lun. 11   Musique   Lundis découvertes   Soirée American School of Modern Music 20h30 
L'Entrepôt vous présente ce soir la soirée des juniors de l'American School of Modern Music.
 
 
mar. 12   Littérature    Concert Lecture Omar Khayam 19h15 
Astronome, médecin, philosophe, mathématicien, ce poète persan du XIème siècle est surtout connu pour ses célèbres quatrains ou "Rubayat"

Une oeuvre à la tonalité satirique, pessimiste, épucurienne, agnostique et philosophique. C'est aussi une oeu
 
jeu. 14   Musique   Concert classique de New Consonant Music   ESPACES DU DEDANS 19h30 
Autour de l'oeuvre de Dominique Dupraz...
Interprètes Mireille GLEIZES > Piano

Dans ce lieu atypique qu'est l'entrepôt se joue tous les deux mois des concerts classiques de New Consonant Music: des oeuvres contemporaines de musique classique dans une galerie d'art perchée à fleurs d'a
 
   Musique   Les jeudis du jazz   Julien Daïan Quintet & DJ Borz 21h30 
Julien Daian < alto, soprano saxophone
Aristide Goncalvez < trompette
Thomas Cassis < piano
Oliver DeGabriele < contrebasse
Octave Ducasse < batterie 
La genèse de ce collectif constitué de musiciens aux cultures musicales variées s’est faite au sein de l’atelier jazz du conservatoire du 9ème arrondissement.
Bien vite la volonté de créer une formation s’est concrétisée autour d’un projet du saxopho
 
ven. 15   Cinéma      Quinzaine Marguerite Duras 20h00 
Deux films réalisés par Michelle Porte. Le 8 juin à 20h "Les Lieux",pays et maison où M.Duras a vécu, séance présentée par Joëlle Pages-Pindon et M.Porte. Le 15 juin à 20h "Savannah Bay c'est toi", séance présentée par Claude Régis et M.Porte.
 
   Musique   Musique du monde   Barbara Luna 21h30 
Barbara Luna < guitare, chant - Hector Gomez < percussions
Alphonso Pacin < guitare, violon
Barbara Luna, c‘est une voix, une présence scénique rare, un flot d’émotions entre Salsa et Tango, en passant par le jazz et les rythmes originels. Des ballades latines douces et orageuses en passant par le sulfureux son cubain, Barbara Luna tran
 
sam. 16   Musique   Musique du monde   Barbara Luna 21h30 
Barbara Luna < guitare, chant - Hector Gomez < percussions
Alphonso Pacin < guitare, violon
Barbara Luna, c‘est une voix, une présence scénique rare, un flot d’émotions entre Salsa et Tango, en passant par le jazz et les rythmes originels. Des ballades latines douces et orageuses en passant par le sulfureux son cubain, Barbara Luna tran
 
dim. 17   Littérature    CABARET D'IMPRO par Les Carafes 19h30 
Pour le public, la tâche est simple : boire un verre entre amis, glisser un thème dans une grande Carafe, et contracter ses abdominaux de manière saccadée tout en poussant de petits éclats de voix. Du côté des comédiens, c’est plus compliqué : extraire to 
 

01 juin 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey ( 4 / 4) )

 Voir la note précédente

 [ La grande fondatrice « écartée des sacrements de l’Eglise » ]

A cette vie si pleine, rien ne manqua, même pas l'épreuve, et sous la forme la plus pénible, puisqu'elle lui vint de l'Eglise même, de cette Eglise qu'elle servait de toute son âme et qui, le 15 octobre 1950, devait la placer sur ses autels. Un certain Mgr d'Héricourt, évêque d'Autun, ancien officier de cavalerie, se mit en tête d'être le supérieur général de la congrégation de Cluny, et le demanda sur un ton de commandement.

La mère avait trop le sens des problèmes mondiaux pour accepter, les yeux fermés, d'être guidée par un prélat, du fond de son évêché morvandiau. Un conflit en résulta, si violent que l'évêque alla jusqu'à obtenir de Rome que la grande fondatrice fût écartée des sacrements.

Dans ce véritable calvaire, cette femme d'action, qui avait toujours été une haute mystique, une âme d'oraison et de lumière, se montra sublime : « Je n'ai plus que vous, Seigneur, murmurait-elle, c'est pourquoi je viens me jeter dans vos bras et vous supplier de ne pas abandonner votre enfant. » Pas un mot de colère ne s'échappa de ses lèvres. « II faut prier pour notre évêque, disait-elle : c'est aussi un de nos bienfaiteurs, puisqu'il nous donne l'occasion de souffrir. »

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On finit par les réconcilier et la mesure affreuse fut rapportée. Mgr d'Héricourt mourut, ce qu'apprenant, la vieille mère, avec un brin de malice bourguignonne, dit doucement : « Le bon Monseigneur est passé avant moi : c'est justice ; à tout seigneur, tout honneur. » C'était au printemps 1851 ; elle-même était bien faible. Il lui était impossible de partir pour Rome où le pape Pie IX eût désiré la voir, pour approuver solennellement son institut. Le 15 juillet elle mourut, d'un seul coup, debout, comme elle avait vécu, sans agonie.

Aujourd'hui, plus de 3 500 sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny, réparties en 269 maisons sur tous les continents, continuent l'œuvre de ce « grand homme », une des plus étonnantes figures féminines de toute l'histoire des missions.

 Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq ]

Une lettre de la Mère Javouhey

« J'AI   MARCHE   D'UN PAS  FERME, APPUYÉE SUR LE BATON DE LA FOI. »

medium_Cluny-chapelle-sm.JPG« Le grand saint Vincent de Paul n'était peut-être pas plus législateur que moi, et son œuvre bienfaisante n'en a pas moins réussi. Indigne de lui, mais cherchant à suivre ses traces en m'occupant aussi d'enfants sans père, d'une race dépossédée, abaissée au rang de la brute, dont on a été jusqu'à nier l'intelligence, je compte que, Dieu aidant, mes efforts seront couronnés de succès. Jusqu'à présent les résultats ont dépassé mes espérances, et j'ai marché d'un pas ferme appuyée sur le bâton de la foi et de la charité, soutenue par Celui qui console  de  l'injustice.

 (Ci-dessus la chapelle de la Maison-Mère de St-Joseph de Cluny, rue Méchin, Paris 14ème)

  Souvent, ô mon Dieu, j'ai invoqué votre soutien, lorsque la sueur ruisselait de mon front et que les angoisses torturaient mon esprit ; vous avez relevé mes forces abattues ; c'est vous, ô mon Dieu, qui avez ouvert l'oreille des puissants et des justes à la voix de l'humble fille quittant en sabots la chaumière paternelle, pour remplir la mission que vous lui aviez donnée. »

(Anne-Marie Javouhey, lettre à l'amiral Duperré, ministre   des   Colonies,   in   « Recueil   des   lettres de  la  bienheureuse  Anne-Marie  Javouhey », édité  par   la   Congrégation  de   Saint-Joseph-de-CIuny. )

31 mai 2007

VELIB fait grincer des dents

medium_velib_logo.2.jpgLa Voix vous a tenu et vous tient au courant de l’évolution de VELIB, les vélos en libre service, voulus par Bertrand Delanoë Maire de Paris. (voir les notes). Ce projet, que beaucoup attendent avec curiosité, et qui ne fait pas que des heureux, est  développé par SOMUPI, une filiale à 66% de Decaux et à 34% de Publicis.

Il y a d’abord Clear Channel, société américaine et candidat malheureux à VELIB, qui vient de saisir une nouvelle fois le tribunal administratif de Paris pour contester l’attribution de ce gros marché à SOMUPI. Clear Channel dénonce les « nombreuses irrégularités qui entachent la procédure d’attribution » et réclame auprès de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) une copie du contrat de SOMUPI.

Les emplacements des 750 stations VELIB seront principalement récupérés sur des places de stationnement de voitures, jusqu’à 200 dans certains arrondissements. Dans le XIVème arrondissement, la maire, Pierre Castagnou, regrettant que ces stations ne soient pas plus souvent situées sur les trottoirs, a notamment déclaré : « cela fera 2 % du stationnement en surface en moins ».

Des maires d’arrondissement demandent un démarrage plus progressif. Plus de la moitié des stations doivent être mises en place pour la mi-juillet. Ils proposent de faire un bilan avant de poursuivre avec la deuxième phase. D'autres proposent d’utiliser des places de livraison, dont certaines, tout le monde le remarque, sont sous employées ou pas employées du tout.

A suivre !

A.C.

30 mai 2007

Nouvelles de quartiers

Prochain conseil de quartier Jean Moulin 
Le Conseil de Quartier Jean Moulin/Porte d’Orléans se réunira le 12 Juin à 19h30 au couvent St François, 7 rue Marie Rose. 

Ordre du jour :-

 Vote d'un voeu en public pour un marché Bd Jourdan - Point sur les avancées du groupe de travail urbanisme
- Quel devenir pour l'espace vert le long de la rue de Coulmiers ?
- Point sur les dernières offres de transport
- Les demandes d'investissement

Sciences sur Seine
Pour tout savoir sur la biologie médicale, les nano sciences la mairie organise avec le concours du CNRS et de l’Inserm, Sciences sur Seine, une manifestation originale destinée à promouvoir la culture scientifique auprès du grand public.

Plusieurs rendez-vous sont prévus dans le 14e.
Entrée libre.

Nanosciences et environnement
Conférence débat Détecter des substances polluantes à l’aide de capteurs nanostructurés, développer de nouveaux modes de conversion d’énergie grâce aux nanomatériaux, mais aussi évaluer les effets toxiques des nanoparticules sur l’environnement. Public adulte
www.insp.upmc.fr
Mercredi 30 mai, 18h30
Mairie du 14e
2, place Ferdinand Brunot
M° Mouton-Duvernet ou Denfert-Rochereau

Recherche biomédicale et citoyenneté
Exposition / conférence La recherche biomédicale concerne tout le monde. L’Institut Cochin, un de ses acteurs majeurs, présentera certains de ses enjeux et résultats en images. Le professeur Axel Kahn, directeur de l’Institut, traitera des relations entre « Recherche biomédicale et citoyenneté », pour un large public. Exposition : du 1er au 7 juin, horaires d’ouverture de la mairie
Conférence : lundi 4 juin, 19h
Mairie du 14e
2, place Ferdinand Brunot
M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau

www.institut.cochin.inserm.fr

Journée de clôture Samedi 16 juin
Théâtre, expos, ateliers, jeux…

Parc Montsouris.
RER / T3Cité Universitaire

Tout le programme parisien de Sciences sur Seine
www.paris.fr



medium_cam_cardow_london_mass_transit_system.gif
Bourse aux vélos 
 L’association Mieux se déplacer à bicyclette, organise, avec le concours de la mairie du 14e, une bourse aux vélos place de l’Ile de Sein samedi 2 juin.

Vous voulez vendre votre vélo ou acheter une bicyclette d’occasion ? L’association Mieux se déplacer à bicyclette (MDB), organise, avec le concours de la mairie du 14e, une bourse aux vélos place de l’Ile de Sein (boulevard Arago) samedi 2 juin.

Pour vendre un vélo : Déposez le entre 10h à 12h15 (se munir d’une une pièce d'identité). Tous les types de vélo sont les bienvenus (enfant, vélo de ville, VTC, VTT..), mais seuls seront acceptés les vélos en bon état.. Le prix est fixé d'un commun accord avec MDB. Le soir entre 17h30 et 18h45, vous récupérez l'argent ou le vélo s’il n’a pas été vendu. L'association garde 10% du prix des vélos vendus.

Pour acheter un vélo : Présentez-vous à 13h45 pour obtenir un ticket d’entrée et choisir une heure d’entrée dans la bourse. Vous essayez le vélo sur quelques mètres. Vous payez en espèces ou par chèque. Vous pouvez pédaler !

Plus d’info : http://www.mdb-idf.org

29 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (3 / 4) )

Voir l'article précédent

[ Le temps de bonheur de la Mère Javouhey ]

" Le temps d'Afrique devait être, pour la mère Javouhey, malgré les difficultés innombrables, un temps de bonheur et de plénitude. Elle était là où Dieu la voulait. « J'aime les Noirs, disait-elle, ils sont simples et bons. Ils n'ont de malice que celle qu'ils tiennent de nous. Il ne serait pas difficile de les convaincre par l'exemple. » Donner l'exemple aux Noirs, faire d'eux des chrétiens ; tel allait être son seul but, et, pour y atteindre, les aimer d'un grand amour.

Ce  que  devait faire cette femme,  ce qu'elle devait inventer, préludant aux réalisations de l'avenir, est incroyable. Alors qu'il advient que de très grands missionnaires — tel saint François Xavier — soient uniquement des défricheurs, des pionniers, la mère Javouhey était une bâtisseuse. Elle savait concevoir de vastes desseins, mais elle était aussi loin que possible des chimères, en paysanne de Bourgogne, peu encline à prendre des vessies pour des lanternes.L'hôpital était en délabre ! Elle le remonta.

Les Noirs souffraient du mépris des Blancs? Malgré tout ce qu'on put lui dire, elle décida que chez elle tous seraient également traités, sans distinction de peau. Les mœurs, à la colonie, étaient déplorables? Elle créerait, elle, en pleine brousse, une exploitation agricole où les cultivateurs vivraient en communauté, dans l'honnêteté et la loi morale. L'idée même que saint François Xavier avait eue aux Indes — mais dont elle n'avait jamais entendu parler —, celle de préparer un clergé indigène, cette femme de génie l'eut aussi ; elle fit mettre sur pied, en France, un séminaire indigène, où trois jeunes Sénégalais furent envoyés, firent leurs études, arrivèrent jusqu'au sacerdoce : l'un d'eux, avant de rentrer en Afrique, célébra même la messe devant le roi Louis-Philippe, à Fontainebleau. Quand la bonne mère dut se rembarquer pour la France, plus d'un millier de Noirs l'accompagnèrent au port ; on en vit qui baisaient la trace de ses pas. medium_Pretres-noirs.JPG

Ce que fut dès lors l'activité de cette femme dépasse l'imagination. A toutes les demandes qui lui étaient adressées, il lui paraissait impossible de ne pas répondre : Présente I Les sœurs à la robe bleue s'en allèrent donc aux quatre coins du monde, à Cayenne, à la Martinique, à Pondichéry, à Madagascar, en Océanie, à Saint-Pierre-et-Miquelon. Et la mère fondatrice était toujours prête à s'embarquer pour aller donner un coup de main à une fondation naissante.

[ En Guyane : la Mana ]

Non qu'elle fût bien à l'aise sur les bateaux : elle souffrait mort et passion du mal de mer. Mais, disait-elle entre deux crises, « la mer et son mal ne me font pas plus peur que la terre ». — « C'est mon plus vieux matelot », s'écriait un jour l'amiral Tréhouart en la voyant si ferme au milieu des tempêtes. Soixante mille kilomètres ; tels furent ses records !

Dans ce palmarès étonnant de succès, s'il fallait en choisir un, celui qui s'imposerait à l'esprit serait celui de La Mana. La Mana est une rivière de Guyane qui débouche dans l'Antlantique un peu au sud du Maroni. Le pays, mal connu, mal famé, n'avait rien de plaisant. Une chaleur lourde toute l'année, des pluies énormes, des fièvres, des insectes, des serpents. On y cultivait médiocrement le manioc et la banane ; des aventuriers, plus ou moins bandits, y cherchaient l'or. Cela ne paraissait pas offrir un cadre bien aimable à une installation de religieuses. Quant aux hommes... un ramassis d'Indiens, de Noirs, d'Européens sans foi ni loi. Pourtant, quand le gouvernement demanda à la mère Javouhey d'aller faire en Guyane une fondation, pas un instant elle n'hésita, et, le 26 juin 1828, elle s'embarqua à Brest avec une véritable expédition de neuf sœurs, vingt-sept converses, et trente-neuf collaborateurs laïques, avec femmes et enfants, au total, cent personnes.

lle installa son monde aux bords de la Mana, sur les ruines qu'avaient laissées deux tentatives avortées d'implantation de village. Son but était de faire, comme au Sénégal, une colonie agricole modèle, où les Noirs vivraient en communauté. Pas très différent, en somme, de ces « réductions » que les jésuites avaient faites naguère sur les bords du Paraguay. La tentative semblait impossible. Les autorités de la colonie s'attendaient à voir les travailleurs se soulever quelque jour et massacrer tous les Blancs. Paradoxalement, cela réussit. On défricha la savane, on planta manioc et bananiers ; on fit venir des troupeaux ; un port fut bâti sur la rivière, avec chantier de construction et docks ; une église même se dressa, somptueusement appelée la cathédrale.

Sous la ferme direction des religieuses, la vie était bien réglée : tout le monde assistait à la messe du dimanche ; le soir, on faisait la prière. Cette réussite étonnante dura environ trois ans, sous cette forme. Le gouvernement de Louis-Philippe s'intéressait peu à la Guyane. Mais quand la loi de 1831 eut supprimé l'esclavage dans toutes les terres françaises,  la  mère Javouhey fut  sollicitée d'accueillir les esclaves noirs que la marine de guerre enlevait sur les navires de traite et à qui la liberté était rendue. medium_Missions-enseign.JPG

  «La mère Javouhey ! dit le roi Louis-Philippe, c'est un grand homme. » ]

Elle accepta, et aussitôt forgea un plan grandiose : on ferait venir des femmes d'Afrique ; on créerait des villages noirs, à la tête desquels une religieuse serait placée. Lamartine, alors ministre, s'enthousiasma pour les projets de sa compatriote bourguignonne. Et, de fait, les villages sortirent de terre ; les anciens esclaves se mirent au travail : La Mana se développa. Telle était cette femme de Dieu, pionnière des missions. Quand elle revint en France, rappelée par le développement même de son institut, les journaux lui firent fête. On se montra dans les rues de Paris cette alerte sexagénaire en robe bleue dont le visage rosé et frais riait à l'ombre de la coiffe. «La mère Javouhey ! dit le roi Louis-Philippe, c'est un grand homme. »

Et sur les barricades des journées de juin, là où tomba Mgr Affre, elle put aller tranquillement, coiffe flottant au vent, croix d'or sur le plastron blanc : « C'est la générale Javouhey », dit un des émeutiers. Dans sa chère Mana, son souvenir était demeuré : lorsque la république eut décidé d'en faire un bourg libre, c'est-à-dire d'y imposer l'administration des communes françaises, une révolte éclata que seule réussit à calmer la mère Isabelle, au nom de la mère Anne-Marie. Et quand on dit aux Noirs d'élire un député, on eut beau leur expliquer que les femmes n'étaient pas éligibles : ils votèrent en masse pour la mère Javouhey."
(à suivre) Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq ]

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27 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (2)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(voir l'article précédent)

 
L’implantation de ST Pierre de Montrouge dans le quartier: Après 1860

Avec l'annexion des communes limitrophes à Paris en 1860, une impulsion est donnée par le gouvernement pour mettre en valeur ces nouvelles portes de Paris. Il s'agit alors de faciliter la circulation, -les travaux conduits par le préfet Haussmann sous les directives de Napoléon III étaient déjà bien entamés- mais aussi de magnifier les abords de la ville. C'est ainsi que l'on redessine les rues afin de leur donner un axe apparemment plus droit et plus harmonieux. Au niveau de la place d'Alésia -alors place du "puits rouge", lequel serait sous le chevet actuel?-, ce sont l'avenue d'Orléans -actuelle avenue du Général Leclerc- et la chaussée du Maine qui sont tracées de façon à donner l’impression, depuis l'actuelle Porte d'Orléans, que la route d'Orléans file droit vers le centre de Paris. En réalité, cette rue est légèrement désaxée et donnera au terrain proposé pour la construction de St Pierre une configuration singulière, en forme de triangle très pointu.

Un autre paramètre que celui de l'aménagement des rues et de la voirie caractérise l'implantation de St Pierre. Nous sommes au milieu du règne de l'empereur Napoléon III, lequel est à l’affût d'un électorat fidèle, susceptible de l'épauler depuis son coup d'état du 2 décembre 1851. L'empereur cherche clairement à se rallier les catholiques et l'un des moyens –outre de nouvelles relations diplomatiques avec Rome- est de favoriser la construction d'églises en débloquant des financements. Ces églises, dont l’édification est supervisée par la  ville de Paris, seront, de plus, intégrées dans le schéma de valorisation des quartiers. C'est ainsi que naissent St Augustin par Victor Baltard ou encore la Trinité par Théodore Ballu, églises ouvrant  soit sur un large carrefour soit sur une voie rectiligne.

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L'église Saint Augustin construite à la même époque (1860-1871) par Victor Baltard (également constructeur des fameuses Halles qui portent son nom

Ces constructions  suivent les principes de situation des monuments publics lancés dès 1852, monuments positionnés face à un axe magnifié –l’Opéra par Charles Garnier en 1861- ou formant carrefour -la fontaine St Michel par Gabriel Davioud en 1860-.

A chaque fois, le monument articule le changement d'axe en embellissant le lieu, et c'est ce qui se passe précisément à St Pierre.

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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26 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (2 / 4)

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[ « Ce sont les enfants que Dieu te donne…] (Les inter-titres ne sont pas de Daniel Rops)


" Le ciel même s'en mêla. Tandis qu'à Besançon, chez les sœurs de la Charité, elle faisait une retraite et suppliait Dieu de lui montrer sa route, elle eut une vision ; de très nombreux hommes à la peau noire se tenaient autour d'elle et lui tendaient des mains implorantes.  Or,  elle n'avait jamais vu  de noirs, la petite Javouhey : peut-être même ignorait-elle leur existence.

Mais une voix ineffable retentit à ses oreilles : « Ce sont les enfants que Dieu te donne. Je suis sainte Thérèse et je serai la protectrice de ton ordre. » La vocation missionnaire d'Anne-Marie Javouhey était née.

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 Dans le parc de la Maison-Mère des Soeurs de St-Joseph de Cluny, rue Méchin (Paris XIV°)

Tout désormais marcha bien. L'évêque de Dijon, à qui Anne-Marie fit part de ses desseins, les approuva, lui donnant même l'aile d'un ancien couvent de bénédictins. Le 12 mai 1807, grâce à lui encore, l'« Association religieuse Saint-Joseph » naquit, et les premières religieuses du nouvel institut prononcèrent leurs vœux définitifs. Elles portaient la robe bleue des vendangeuses de Bourgogne, la grande coiffe retombant aux épaules, le large plastron blanc, qu'elles allaient vite rendre célèbre. Les vocations affluant, le bâtiment dijonnais devint trop exigu ; ce fut à Cluny qu'on en trouva un autre. Ainsi naquit le vocable sous lequel les filles de Nanette Javouhey deviendront populaires : les sœurs de Saint-Joseph-de-Cluny.

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 La cour intérieure de la Maison-Mère à Paris, rue Méchin.

[ En mission à l’Ile Bourbon]

Elles commencèrent modestement, dans les premières intentions de la fondatrice, faisant le catéchisme et ouvrant des écoles. A Paris même, dans le quartier du Marais, elles en créèrent une en 1814, qui connut un vif succès.

Mais la mère Anne-Marie n'avait pas oublié la vision ni son grand dessein. Encore fallait-il que la Providence lui fît signe. Ce qui advint en 1816. M. Desbassyns de Richemont, intendant de l'île Bourbon — la Réunion actuelle — ayant demandé au vicomte Laine, ministre de l'Intérieur, s'il ne connaissait pas une congrégation de religieuses disposée à venir s'occuper de ses indigènes : « J'ai ce qu'il vous faut ! », lui fut-il répondu. Et, convoquée sur-le-champ, sans qu'elle en éprouvât de surprise, la mère Javouhey s'entendit proposer d'aller prendre en main toute l'éducation et les œuvres charitables dans l'île lointaine, ce qu'elle accepta instantanément. Le 10 janvier 1817, à Rochefort, quatre religieuses en robe bleue s'embarquaient pour cette aventure : la première pierre d'un grand édifice missionnaire était posée.

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[ La mission de St-Louis du Sénégal ] 

La fondatrice n'était point partie elle-même ; ce n'était pas que l'envie lui en manquât ! Mais outre qu'il lui était difficile de quitter si tôt son œuvre, elle se réservait pour un autre dessein. Les « enfants » que Dieu lui avait donnés étaient en Afrique. Justement la France y possédait un modeste territoire, le Sénégal, porte d'entrée du continent noir. A vrai dire, peu de chose : une colonie mal administrée, dont la population indigène n'avait guère reçu des Blancs que leurs vices, une capitale délabrée, Saint-Louis, où l'église tombait si évidemment en ruine que le préfet apostolique quittait les lieux, découragé. Mais on ne décourageait pas pour si peu la mère Javouhey et ses filles !

Ci-dessus la statue de la Mère Javouhey (Maison-Mère, rue Méchin)

Un premier peloton de six religieuses s'embarqua, sous la direction de la plus jeune sœur d'Anne-Marie, Claudine, devenue la mère Rosalie. Un de leurs frères partit aussi, Pierre, qui était prêtre, mais, de caractère faible, réussit mal, et rentra. Les religieuses, elles, tinrent bon. Tracasseries de l'administration, épidémies, manque d'argent, rien ne les fit lâcher pied.

Cependant, la mère Anne-Marie se démenait pour que Rome envoyât un nouveau préfet apostolique, et Paris des secours en médicaments et en vivres. Elle était devenue un personnage, la chère mère : le duc Decazes aimait s'entretenir avec elle ; il n'était ministre qui ne l'eût en considération. Les vocations affluaient à Cluny, si nombreuses qu'on pouvait non seulement expédier du renfort à la Réunion et au Sénégal, mais faire des fondations à la Guadeloupe et en Guyane, sans parler de divers coins de France.

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Le rêve de la mère Javouhey se réalisait, mais sans qu'elle eût encore mis la main elle-même à la pâte et fréquenté ses chers Noirs. Son œuvre n'avait plus besoin d'elle en France. Avant même que ses sœurs eussent eu le temps d'élever des objections, elle s'embarquait en direction de Saint-Louis du Sénégal, à bord de « La Panthère » ; c'était le 1er février 1822." (à suivre)

Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq ] 

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23 mai 2007

Un « grand homme » des missions : la mère Javouhey (1 / 4 )

 Les Soeurs de St-Joseph de Cluny viennent de fêter le bicentenaire de leur fondation. C'est l'occasion de découvrir cette femme extraordinaire que fut leur fondatrice Anne-Marie JAVOUHEY.

Vous trouverez ci-dessous - en plusieurs épisodes - la biographie qu'en a donné Daniel Rops dans son Histoire de l'Eglise. C'est un texte passionnant à lire.

 « En route pour Paris, où il allait sacrer l'Empereur Napoléon, Pie VII fit halte à Chalon pour y célébrer Pâques. La Bourgogne entière était accourue l'acclamer. Quatre jeunes paysannes, quatre sœurs, venues de leur village natal proche de Dijon, se trouvaient dans la foule, mais pour de tout autres raisons que la pieuse curiosité. N'avaient-elles pas eu l'audace de demander une audience? Miracle ! Elles l'avaient obtenue. Le pape les avait reçues avec sa bonté coutumière. Et les quatre jeunes filles avaient repris la route des bords de Saône, encouragées par le Vicaire du Christ dans leur grand dessein.

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C'étaient les quatre filles de maître Balthazar Javouhey, solide paysan, bon chrétien, bon vivant, qui exploitait à Chamblanc de vastes, d'excellentes terres. L'aînée, qui avait emmené à Chalon le petit troupeau, était une saine fille au teint frais, gaie comme une fauvette, intelligente et courageuse, que le pays entier connaissait comme Nanette, diminutif d'Anne-Marie, et son nom de guerre durant la Révolution.

[ Pendant la Révolution ] (Les inter-titres ne figurent pas dans le texte de Daniel Rops)

Car, dans les années noires, bien qu'elle n'eût pas plus de treize ans, étant née en 1779, « Nanette » n'avait pas eu sa pareille pour faire passer la Saône à un prêtre traqué, pour organiser même des messes clandestines. Quand les « sans-culottes » avaient mis le feu au château, c'était elle qui avait couru à la chapelle, et, narguant les flammes, avait sauvé l'ostensoir et le calice. Une fille de feu !

lle avait dix-neuf ans quand elle annonça à son père, surpris et peu content, son intention de se faire religieuse. Tous les partis qu'on lui avait proposés avaient été écartés ; l'un de ces prétendants avait même été si bien endoctriné par elle qu'il était parti pour la Trappe ! En secret, dans une chambre de la ferme improvisée chapelle, Anne-Marie avait fait solennellement jurer à ses trois cadettes de la suivre sur la route où elle voulait aller.

Laquelle? A vrai dire, elle ne le savait pas très bien et il ne lui fut pas très commode de le discerner. Faire le catéchisme aux enfants du village, s'occuper des miséreux, soit, mais comment? Des tentatives qu'elle fit, soit pour entrer chez les trappistines, soit pour créer de petites communautés paysannes, n'eurent aucun succès. Les conseils d'un grand moine, le fameux Dom de Lestrange qui venait de reconstituer la Trappe à la Val-Sainte, en Suisse, ceux du curé de Chamblanc, revenu après la tourmente, la confirmèrent dans sa résolution de ne pas se décourager. (à suivre)

Daniel Rops,  (Dans « L’Eglise des Révolutions ») [Histoire de l’Eglise tome X, pages 261 et sq]

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21 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale - 1863-1872

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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I -L’implantation de Saint-Pierre de Montrouge dans le quartier

Jusqu'en 1860, le quartier ne faisait pas partie de la ville de Paris qui arrêtait ses limites aux barrières d'octroi de Claude-Nicolas Ledoux, c'est-à-dire, en ce qui concerne notre arrondissement, celle de Denfert-Rochereau abritant aujourd’hui le service des carrières et l’entrée des catacombes. Avant la construction de St Pierre, les terrains étaient donc sur la commune de Montrouge, commune très étirée et morcelée puisque les fortifications construites par Thiers pour défendre l'accès de Paris vers 1840 venaient séparer le Petit-Montrouge, actuel 14e arrondissement, du Grand-Montrouge, actuelle commune de Montrouge.

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Ce célèbre plan des Cassini (astronomes drirgeant l'Observatoire de Paris, de père en fils) montre la limite de Paris, et Montrouge, représenté par sa paroisse et son cimetière.

Elles furent remplacées dans les années trente par la bande d’immeubles à bon marché en brique bordant maintenant les boulevards des maréchaux. Devant le manque sensible d’un lieu de culte de proximité dans le quartier du Petit-Montrouge, il est décidé, en 1848,  d’édifier la chapelle St Pierre entre l’actuel passage Rimbaut et la rue Thibaud, mais l'idée de construire une grande église pour faire le pendant avec St Jacques le Majeur du Grand-Montrouge avait pris corps. Les crédits manquèrent et seuls de nouveaux terrains furent acquis en 1852. La petite chapelle provisoire continua donc son rôle de lieu de culte pour cette partie de Montrouge, malgré sa mauvaise qualité de construction. 

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004

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L'Entrepot. Programme à mi-mai

Programme de mi-MAI à fin MAI 2007
 
mar. 15   Littérature      Ah, les couples!!! 19h15 
Lecture et signature avec l'auteur de bande-dessinée denis Faurel.

Cette bande dessinée présente sur un mode humoristique les solos désespérés, les techniques de drague actuelle (Internet, portable, forums, chats, speed dating, etc.) et les coup
 
mer. 16   Musique   Chanson française   Davy Kilembé 20h30 
A part son personnage, Davy Kilembé ne se cache derrière personne. Face au monde, il joue seul pour mieux servir sa voix et ses mots. Sur scène, il rejoint son «salon» où l’attendent sa calebasse, ses accessoires et ses guitares. Il joue la rythmiqu
 
jeu. 17   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 
ven. 18   Musique   Chanson française   Naturalibus 21h30 
Naturalibus, un duo français de superbes timbres de voix, qui aborde avec les mots d'aujourd'hui les multiples tracas et joies qui entourent la vie d'un couple : la séduction, la séparation, les sentiments non avoués ou non partagés, l'ambiguïté….
 
 
sam. 19   Musique   Chanson française   Naturalibus 21h30 
Naturalibus, un duo français de superbes timbres de voix, qui aborde avec les mots d'aujourd'hui les multiples tracas et joies qui entourent la vie d'un couple : la séduction, la séparation, les sentiments non avoués ou non partagés, l'ambiguïté
 
 
dim. 20   Musique   Mini Récital classique   Antoine de Grolée 14h30 
Piano solo
Programme :
Beethoven : Sonate n°31 opus 110 en la bémol Majeur
Liszt : Sonate en si mineur
Bartok : Suite "En plein air" Avec tambours et fifres
Barcarolle
Musettes
Musique nocturne 
 
 
« Les CARaFes » invitent l’équipe de la « Semi-Lustrée » et vous proposent un match d’improvisation qui va illuminer votre dimanche ! 2 équipes de 6 joueurs, à l’humour décapant et aux idées lumineuses, s’affronteront en improvisant des histoires sur des
 
lun. 21   Musique   Les lundis découvertes   Scène ouverte 21h30 
8 à 10 artistes, des chanteurs, des poètes, des humoristes ou des rêveurs viennent s’essayer à la scène le temps de 2 morceaux… Solenn les accueille et vous les présente.
Si vous souhaitez participer aux scènes ouvertes merci de vous inscrire au préa
 
mar. 22   Littérature    Amélie Nothomb "Les catilinaires" 19h15 
"L'écriture est calme comme les ongles avant de griffer..."

Amélie Nothomb nous transorte dans un uniers angoissant, effrayant dans lequel évoluent des personnages incroyables doués de méchanceté, ou de tendresse, ou d'humour, ou d'érudition... < font>
 
mer. 23   Musique   Chanson française   Arbon 20h30 
En trois ans, Arbon auteur compositeur interprète s’est installé sur la scène française avec plus de 100 concerts et un premier album « être et avoir été », salué par la critique qui le compare aux plus grands.
Ses concerts sont un condensé d’énergie,
 
jeu. 24   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 
ven. 25   Musique   Ska roots   Toubab All Stars 21h30 
David "Slap" Feterman : Chant / contrebasse
Yvano Dja-Outil : Trompette / choeurs
Jef Nagadef : Sax / clarinette
Tonino la Coulisse : Trombone
Magik Francky : Guitare
 
Ambiance chaude et festive pour ce « Bal » hauts en couleurs qui va égayer l'ENTREPOT.
Le TOUBAB ALL STARS donne un grand bal Afro-Caraïbéen à l’occasion de la sortie de son 2è album : « LE GRAND-BAL-ROOTS ».
Plus que jamais, le groupe parisie
 
sam. 26   Cinéma    Ciné-ma différence 11h00 
Une séance ouverte à tous, mais destinée en priorité aux enfants et adultes exclus habituellement du cinéma en raison d'un handicap mental, d'autisme, de polyhandicap, accompagnés de leur famille ou amis. (Entrée 4€)
 
   Musique   Chanson   Dr Schlomo 21h30 
Docteur Schlomo balaie les modes et impose un style : le rap Sépharade ! Plus funk et jazzy que rap et hip hop, sa zik est marquée par des textes à l’humour haut de gamme... Docteur Schlomo, adieu tristesse, bonjour gaieté. On est la pour faire la fêt
 
dim. 27   Cinéma    Ciné-Philo: "La vie des autres" (2007) 14h15 
Mélodrame politique, premier film et maintes fois primés, découvrez "La vie des autres" suivi d'un débat mené par le philosophe Daniel Ramirez (Tarif 8€)
 
mar. 29   Littérature   One Man Show   Le roi et le cadavre 19h15 
Du conte au Slam et de la chanson à la poésie. Rencontre des gammes indiennes et occidentales... Un concert d'histoires.
 
   Musique   Les Lundis découvertes   La Manufacture à chanson: projet de scène  20h30 
Sept artistes amateurs de l'école la "Manufacture à chanson" investissent la scène de l'Entrepôt et y interprêtent, chancun, une chanson qui leur tient à coeur...
 
jeu. 31   Conférences      Les figures originelles du Féminin dans la Bible  20h00 
"Voici celle qui est l'os de mes os et la chair de ma chair. Celle-ci on l'appelera Ishah car de Ish elle a été tirée". Ainsi la Bible nous présene-elle la première femme, la première épouse. A côté de cette Ishah primordiale, d'autres figures expriment 
 
   Musique   les jeudi du jazz   Gettabang 21h30 
Singhkeo Panya < stick chapman, clarinette
Anne Moret < trompette, melodica - Bertrand Bonté < sax
Mickaël Havard < sax - Arnold Turpin < derbouka
Vladimir Mejstelman < percu
A L'OCCASION DES 5 ANS DU GROUPE ET DE LA SORTIE DE LEUR NOUVEL ALBUM, L'ENTREPÔT DONNE CARTE BLANCHE A GETTABANG 4 JEUDIS SUCCESSIFS.

Gettabang allie atmosphères feutrées et ambiances festives, musique de rue et musique de scène. Fort d'une
 

18 mai 2007

C’est si beau d’être aimé

medium_JLebeze_.jpg« C’est si beau d’être aimé », c’est le titre du livre témoignage de Joseph Lebèze, édité aux Presses de La Renaissance.

Hiouseph découvre sa mère atrocement poignardée et voit le meurtrier, c’est son père. Il a 7 ans. Ce souvenir horrible le hante depuis ce jour. La DDASS le place dans une famille d’accueil qui le martyrise pendant toute son enfance. Cette vie de terreur l’enfonce dans la solitude, l’échec scolaire... Les seuls souvenirs de douceur seront les moments passés avec un couple de boulangers qui sont affectueux avec lui et lui apprennent le métier de boulanger.

Malheureusement, au cours de son service militaire, il va connaître à nouveau des humiliations qui vont le détruire. Pour échapper à ses souvenirs douloureux et à son manque de confiance en lui, il sombre dans l’alcoolisme.

Viennent quatre années où il se retrouve à la rue et tente d’oublier son désespoir avec la boisson.

Puis un prêtre d’une église voisine du banc où il s’est installé, l’aborde. Grâce à lui, et à des personnes de son entourage Hiouseph va trouver la force de dépasser ses souffrances et d’accepter de se reconstruire. Il lui faudra plusieurs cures de désintoxication, un accompagnement psychologique…. Au cours d’une retraite, il découvre la foi chrétienne et le pardon qui vont lui permettre, enfin, de vivre, et non plus survivre.

Le récit se termine au moment où il obtient un logement dans une pension de famille et un emploi.

Ce livre bouleversant traite un double itinéraire, d’abord social : celui d’une personne qui tombe dans la misère et sa très difficile reconstruction, puis religieux : la découverte de la foi et du pardon qui mène à la conversion et à une vie assumée.

C’est au cours d’une table ronde organisée à la Mairie du 14ème que j’avais rencontré Joseph Lebèze qui était l’un des intervenants. Son témoignage m’avait beaucoup touchée et j’avais été frappée par la pertinence de ses suggestions sur le problème des personnes sans domicile. J’ai eu envie de le connaître et de le faire connaître aux lecteurs de la Voix du 14ème, un prochain article racontera cette rencontre.

Monique Garrigue

Eglise St-Dominique, lundi 14 mai, une belle cérémonie

Les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny ont fêté avec solennité les bicentenaire de leur fondation. C’est la bienheureuse Anne-Marie Javouhey qui a fondé cette congrégation en 1807. Des cérémonies ont eu lieu en Bourgogne, lieu de la fondation.

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 Mais c’est à l’église Saint-Dominique que s’est déroulée la cérémonie de clôture. Nous savons en effet que la bienheureuse Anne-Marie Javouhey avait installé la Maison-Mère sur le territoire de cette paroisse où elle se trouve encore aujourd’hui à la Rue Méchin, près de l’Hôpital Cochin.
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Dans l’église de Saint-Dominique, ce lundi 14 mai 2007, il était difficile de trouver une place tant l’assistance était nombreuse.

 

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C’est Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris, assisté de plusieurs évêques et de nombreux prêtres qui a présidé cette cérémonie.

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Une belle cérémonie, très animée, qui nous a rappelé que les religieuses de St-Joseph de Cluny, sont répandues dans le monde entier.

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L’occasion est belle pour redécouvrir la personnalité si extraordinaire d’Anne-Marie Javouhey, cette paysanne de Bourgogne, d’une énergie indomptable, qui, avec ses sœurs, sut lutter contre l’esclavage des Noirs en Guyane française et ailleurs.

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Une magnifique danse comme pour marquer l’apothéose des cérémonies de ce bicentenaire.

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Quand la cérémonie s’est terminée l’atmosphère était décidément à la fête dans notre église. Merci aux Religieuses de Saint-Joseph de Cluny qui nous ont préparé une si belle fête.

fr Bernard Méha

 

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