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23 avril 2007

Bus ligne 28: y a du progrès

Progrès modeste, on n'est pas passé d'une extrème à l'autre. On  a toujours l'impression que la RATP ne croit pas à cette ligne, pourtant si utile et malheureusement très chargée.

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Enfin, ne boudons pas notre satisfaction.

Depuis bientôt deux mois, l'amélioration du service attendue depuis si longtemps, a été mise en place, décidée et financée par le STIF, organisme  d'organisation des transports en Ile de France. Il s'agit principalement, de la circulation des bus 28 tous les jours de l'année, donc dimanches et fêtes, ainsi que l'extension du service jusqu'à 22 heures 30, tous les jours également, et ce, sur l'ensemble de la ligne. Quant à la fréquence elle est dans la journée de 5 à 7 minutes en semaine et de 7 à 12 minutes le samedi. En soirée et le dimanche, il vous faudra attendre de 15 à 20 minutes.  Début du service, 6h00 en semaine, 6h30 le samedi et 7h00 le dimanche et les jours de fête.

C'est tout de même une amélioration, pour une ligne souvent chargée, qui permet de relier la Porte d'Orléans et Alésia au 15ème, aux Champs Elysées (Petit et Grand Palais), Haussmann et Saint Augustin. 

20 avril 2007

Nos fontaines Wallace

Parmi les éléments du mobilier urbain qui ont survécu aux dernières décennies, quelques fontaines "Wallace" nous offrent un témoignage un peu anachronique, mais qui entretient dans le décor de nos rues, un sujet de curiosité bien mérité.

 A l'origine, il y eut un philanthrope anglais : sir Richard Wallace (1818-1890) né à Londres et mort à Paris. Ce gentleman avait passé la grande majorité de sa vie  en notre capitale. Né très fortuné de par son père et son grand-père, il fut un amateur d'art éclairé qui a rassemblé une inestimable collection de tableaux, statues, armes, meubles et objets d'art. Cette collection est aujourd'hui visible à Londres (Hertford  House) et l'abondance des œuvres d'art françaises y est remarquable.

medium_180px-Fontaine_paris.JPGVers la fin du Second Empire, il avait fait la proposition de doter la capitale de "cinquante fontaines à boire sur les points les plus utiles de la capitale pour permettre aux passants de se désaltérer".

Eugène Belgrand ( 1810 – 1878), directeur des  services des Eaux et des Egouts, fut chargé de la mise à exécution de cette offre. En 1873 commença la pose des fontaines dont le nombre fut porté à quatre-vingts. Chaque modèle pèse 700 kg. A l'origine, un gobelet était lié à la fontaine, mais fut supprimé en 1952 pour raison d'hygiène.

Un autre modèle à robinet, actionné par un bouton-poussoir se trouve dans les jardins publics, parcs et squares. Il s'agit là aussi d'une "Wallace".Plus de 130 années après leur création, nos "Wallaces" fonctionnent toujours. La "Parisienne des Eaux" en assure le service et la maintenance. Coulant nuit et jour, chaque fontaine débite 4000 litres d'eau par jour, parfaitement potable, puisque alimentées par le réseau public d'alimentation. Précisons que l'eau distribuée aux Parisiens provient de sources captées dans un rayon de 80 à 150 km. Quatre aqueducs totalisant 600 km acheminent l'essentiel de la consommation complétée par les usines de traitement puisant le précieux liquide dans la Marne et la Seine, en amont de Paris.

Notre 14ème peut s'enorgueillir de posséder sept fontaines dont la dernière mise en service il y a deux ans, est située au carrefour Alésia-Sarrette-Tombe Issoire.

Ainsi, sir Richard Wallace, par son amour de Paris, nous  invite toujours à venir partager le "pot de l'amitié" avec lui, et ce pour longtemps encore sans doute.                                                                                                                                                                   R.R.

NDLR – Documentation extraite du N° 40 de la SHA du 14e.

19 avril 2007

Immobilier ancien à Paris: plus de 7% de hausse annuelle

Le prix de l'immobilier ancien continue de monter, à Paris comme ailleurs. Cependant le rythme de progression ralentit.  La Fnaim (fédération d'agences immobilières), vient de publier ses résuktats pour le premier trimestre 2007. Dans toutes les régions de France, la croissance des prix s'est inscrite sous la barre des 10%.

"Nous sommes arrivés dans un marché équilibré", a expliqué René Pallincourt, président de la Fnaim (et à partir de combien le marché est déséquilibré?). En moyenne, l'immobilier ancien a ainsi vu ses prix progresser de 6,5% au premier trimestre, après une croissance de 10,4% en 2005 et de 7,1% en 2006. Le prix des loyers a quant à lui progressé de 3,2% sur le premier trimestre. Ces pourcentages sont ceux de la croissance annuelle calculée sur la base du 1er trimestre 2007. La hausse des prix est bien sûre inégale en fonction des zones géographiques. Dans le Sud-Ouest, la hausse des prix n'était que de 1,1% pour les maisons et de 1% pour les appartements tandis que, dans le Nord, la hausse des prix est de 8,5% (plus forte hausse). En Ile-de-France, la progression est de 7,2%. Dans le Centre et les Alpes, elle s'inscrit à 7,1%. Dans le Sud-Est et l'Ouest, la hausse est de à 6,1%.

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Cette tendance confirme les chiffres déjà avancés par les notaires, qui notaient en particulier que la hausse des prix était passé sous les 10% à Paris, marquant un premier ralentissement en sept ans pour la capitale.

A.C.

18 avril 2007

Internet sous la pluie aux Buttes Chaumont : ça va être possible!

Notre mairie l'a fait! Mais aux heures de bureau seulement! Rien n’est impossible à notre mairie, qui lance à grands sons de trompette  son programme de bornes WI-FI gratuites, sobrement nommé Paris Ville Numérique (PARVI). Rappelons qu’une borne WI-FI permet de se connecter à Internet sans fil, dans un espace délimité. Dans ce domaine les web cafés parisiens se sont montrés pionniers de la démocratisation du web, et vont être (loyalement ?) concurrencés. Indiquons que les téléphones WI-FI existent, capables de se connecter à n'importe quel type de réseau sans-fil et intégrant souvent le logiciel SKYPE, qui permet de téléphoner sur Internet.

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400 antennes en septembre 

D'ici septembre 2007, 400 antennes WI-FI seront déployées dans la capitale, la transformant en un gigantesque hot-spot -bornage WI-FI- gratuit. 134 sites publics (Buttes Chaumont, Champ de Mars, Hôtel de Ville, etc.) sur 250 ont déjà été identifiés en plus de 150 bâtiments administratifs (bibliothèques, mairies...). Le déploiement couvrira aussi bien les jardins et espaces verts (8 hot spots sont prévus pour couvrir le parc des Buttes Chaumont) que les équipements municipaux comme les bibliothèques, les musées ou encore les sièges d'associations.

2.5 millions d'euros et 500.000 € de fonctionnement 

Le projet chiffré à 2,5 millions d’euros, d’une durée de deux ans renouvelable une fois, a été remporté par Alcatel-Lucent pour le matériel et SFR pour le réseau. On promet déjà 250 bornes en juin et 400 en septembre. L’opération est financée par la Mairie de Paris et la Région Ile de France, qui ne rate jamais une occasion de dépense. En 2008 un budget de fonctionnement annuel de 500.000 € sera débloqué pour les hot spots

Enfin, pour ne pas « concurrencer les fournisseurs d'accès à Internet », les connexions ne seront disponibles qu'aux heures de bureau. (Si vous avez compris, écrivez nous, d’avance merci)

A.C.

17 avril 2007

Vie politique locale et Vacances de printemps

                                                                                        Vie politique locale 

Conseils de quartier réunions publiques

Conseil Didot Porte de Vanves mardi 24 avril 19h30, séance publique à l’amphi de l’Institut de Puériculture 26  bd Brune. Ordre du jour : la gare expérimentale, fête associative des 3 communes, des espaces culturels porte de Vanves ou dalle sur le périphérique, quel projet pour la chaufferie de Broussais ?

Conseil Montparnasse-Raspail mardi 24 avril à l’école élémentaire 24 rue Delambre à 19h30. Ordre du jour : Présentation du projet « Vélo libre » dans le quartier. Fête de quartier samedi 2 juin. Les trottoirs du bd Raspail, le budget d’investissement, renouvellement de membres du conseil, questions diverses.

Conseil Pernety mercredi 25 avril à 20h, le lieu et l’ordre du jour sont à préciser ultérieurement.

Conseil Montsouris-Dareau jeudi 26 avril à 19h Amphithéâtre Morel, hôpital Ste Anne, entrée 1 rue Cabanis. Ordre du jour : vie de quartier et fête, les antennes relais, bilan de la commission circulation, points divers.

Vacances de printemps
Hip-hop, théâtre, découverte du monde marin, sport... : la mairie du 14e et les centres d’animations organisent pour les enfants et les jeunes des activités durant les vacances de printemps. La mairie de Paris, celle du 13e et celle du 14e, proposent aux enfants et aux jeunes de 4 à 16 ans de découvrir et de s’initier gratuitement aux arts du cirque et aux arts urbains, du 10 au 21 avril, au stade Charléty. Renseignements :http://www.mairie14.paris.fr/

 

16 avril 2007

Musiques à l'Entrepôt

L'Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé, 75014, est un lieu de culture où toutes les musiques du monde sont présentées. Ainsi en avril, vous pourrez assister aux concerts suivants :

- Mercredi 18avril à 20 h 30, chansons françaises avec Annie Mako et les Bêtes à bon dieu

- Jeudi 19avril à 21 h 30 : Jazz avec Fabien Mary Quartet

- Vendredi 20 et samedi 21 à 21 h 30, chansons avec le Fun Carmen 

- Lundi 23 avril à 20 h 30 soirée découverte avec les élèves de l'Edim

- Mercredi 25 avril à 20h 30 chansons françaises avec Pascal Parisot

- Jeudi 26 avril à 21 h 30 jazz bossa avec Clem

- Vendredi 27 et samedi 28 à 21 h 30,musiques dumonde avec le groupe Diferenças

Retrouvez l'Entrepôt sur MySpace : www.myspace.com/lentrepot

 

René Rémond, un paroissien de Saint-Pierre

Les médias ont annoncé la disparition de René Rémond. Il avait 88 ans. Qui ne connaît l'excellence de ce politologue brillant qui ne manquait pas par ses interventions intelligentes de présenter après chaque élection majeure une analyse particulièrement éclairée sur le résultat des scrutins ?

Notre évocation de la personne se bornera à préciser qu'il fut un catholique fervent et qu'on le voyait assister aux messes dominicales, participer à divers colloques et conférences organisés au sein de la paroisse Saint-Pierre.

Nous tenons ici même à faire part de notre émotion et à présenter à ses proches l'expression de nos sincères condoléances.

 

 

Le Peit Montrouge, notre quartier

Le quartier du Petit Montrouge est né de l'extension - c'est en cela un paradoxe - de la commune du Grand Montrouge vers le nord, au tout début du 19ème siècle. Ce hameau, implanté sur près de 2 kilomètres le long de la route d'Orléans correspondait à une nécessité économique de l'époque. Cette route d'Orléans était une voie importante de transit vers la Beauce, productrice de céréales (d'où de nombreux moulins installés sur le territoire du Petit Montrouge), et le centre de la France puis vers l'Espagne.

Ainsi, auberges, commerces de fournitures pour les voitures et les chevaux, fabriques de bâches, de harnais, de cordages, marchands de vêtements de travail, de fourrages, d'outillages, de quincaillerie et de denrées alimentaires prospéraient. Signalons que des minoteries remplacèrent peu à peu les moulins qui fonctionnaient encore au milieu du 19ème siècle (il en existait 24 à cette époque).

Mais il faut situer maintenant la position de notre "hameau" face à l'extension de Paris qui fit suite à l'annexion par le Second Empire des territoires quasiment vierges compris entre le mur des Fermiers Généraux -  on disait alors la Ferme - construit entre 1787 et 1797, et la ceinture de fortifications construite sous Louis Philippe de 1841 à 1845 sur 36 kilomètres. Cette  nouvelle "ceinture" étant édifiée bien au large du mur de la Ferme.

On peut remarquer ainsi que le hameau du Petit Montrouge fut séparé, sans autonomie administrative propre, du  Grand Montrouge, par l'édification des fortifications de Louis Philippe. Signalons qu'en 1847 naquit une petite église, située un peu en amont du carrefour actuel Alésia-Général Leclerc. C'est en 1852 que, le  second Empire naissant, dota la commune du Grand Montrouge, d'une mairie mais située sur le territoire du Petit Montrouge. Celle-ci deviendra la mairie du 14e ardt, lors de l'annexion à Paris en janvier 1860, du territoire dit du "Petit-Montrouge", séparant ainsi définitivement le "Grand" du "Petit". Notons que notre mairie actuelle fut agrandie sous la 3ème République et que le premier maire de notre ardt fut Alexandre Dareau, lui-même déjà maire du Grand Montrouge de 1843 à 1848 et de 1850 à 1859. Il exerça son nouveau mandat dans le 14ème de 1860 jusqu'à sa mort en 1866.

Lors de l'élection à la présidence de la République de Napoléon III en 1851, celui-ci avait reçu en héritage un Paris à la fois informe et infecte qui avait peu évolué depuis le Moyen Age, en dépit de monuments prestigieux contenus en son centre historique. Aussi, devenu empereur, Napoléon III, féru des nouvelles idées sur l'urbanisme - son exil à Londres y fut pour beaucoup - prit-il la décision avec son préfet Haussmann d'annexer au Paris ancien, les territoires situés entre le mur des Fermiers Généraux et les fortifications de Louis Philippe. Paris passait ainsi de 12 à 20 arrondissements. Ainsi, notre 14ème arrondissement prit date le 1er janvier 1860.
R.R.
NDLR: Documentation provenant de la revue d'histoire de la SHA du 14ème n°29

15 avril 2007

Résurrection: Une foi fondée sur la parole d'une communauté de témoins

" Une première réponse, essentielle, s'impose à moi : je suis relié à l'événement pascal par une chaîne ininterrompue de témoins crédibles. Croire, c'est d'abord ajouter foi aux récits des Évangiles, au tombeau vide, à la surprise des premiers témoins, aux apparitions du Christ pendant les semaines ou les mois qui suivirent. Ces témoignages valent par leur caractère de récits à plusieurs voix. Sans être en rien comparables à des comptes-rendus journalistiques ou scientifiques, ils reflètent avec une grande force de suggestion le caractère étrange, inattendu et bouleversant de l'événement pascal.


En dépit de toutes les interprétations et mises en perspective a posteriori dont les textes portent la marque, on y perçoit distinctement la force brute d'un choc initial. La puissance propre de ces témoignages est indissociable du surgissement d'énergie spirituelle qui les a portés.medium_Perret-esperance.2.JPG


Les récits de la Résurrection pèseraient peu s'ils n'étaient inscrits dans la trace plus large d'un ébranlement fondateur. Ce qui apparaît d'évidence, c'est l'incroyable retournement d'une petite communauté, passant en quelques semaines du désespoir le plus total au dynamisme le plus extraordinaire.

Le miracle est bien là : entre Pâques et la Pentecôte, entre Jérusalem et le chemin de Damas, une poignée d'hommes incultes et désespérés s'est transformée en communauté dynamique, d'une extraordinaire capacité à témoigner et à convaincre. Non sans avoir assimilé en profondeur un message difficile que les douze disciples eux-mêmes avaient bien du mal à comprendre du vivant de Jésus. Que s'est-il passé ?

La seule explication qui vaille est que ces femmes et ces hommes ont fait une expérience inouïe et bouleversante : celui qu'ils croyaient mort leur est apparu, vivant d'une vie nouvelle, mystérieusement présent à ceux qui l'aiment. À la lumière de cette expérience, tout ce qu'ils ont vécu avec le Christ leur apparaît sous un jour nouveau : chacune de ses paroles prend un relief et une force bouleversante. À partir de là, tout devient possible et la mort elle-même est brusquement relativisée."

Bernard Perret, La logique de l'espérance page 172, Presses de la Renaissance, 2006 

Bernard Perret est ingénieur des ponts et chaussées, économiste et sociologue. 

14 avril 2007

Un certain silence

Lundi de Pâques…Le parc Montsouris, ce matin-là, frissonne dans la lumière du ciel. Celle-ci saupoudre d'une fine poussière de soleil, chaque buisson, chaque massif de fleurs offerts à ses caresses. Notre regard devient tout à coup plus attentif, plus lent à décrypter les arcanes secrets du printemps.

Du faîte des platanes et des marronniers au feuillage encore hésitant, pleuvent mille éclats chatoyants de lumière qui s'épanouissent dans l'ombre des viornes, des buis, des sureaux, buissons inondant de leurs ondes successives les plages désertes des allées et des sentiers du parc.

Le silence est alors maître des lieux. Il règne soudain un ordre surnaturel, divin oserait-on dire. Oui, divin, car l'harmonie du monde devient ici sensible pour le promeneur, lui-même devenu attentif et silencieux devant le spectacle toujours renouvelé du premier instant de la Création.

Le témoin que nous sommes, soucieux de ne pas gêner par sa présence, l'impensable alchimie que la Nature offre à sa méditation, ne peut que contenir son émotion, de peur de détruire l'instant ineffable où il réalise que la communion sensible avec la symphonie pastorale de ce jardin, rejoint la présence intime d'une autre communion plus essentielle, celle  que lui suggère le regard porté sur   l'Univers.
                                                                                                                                                                                                               R.R       

13 avril 2007

Le come-back, un film de Mark Lawrence

medium_comeback1.jpgDestin mélancolique, même s’il l’accepte avec flegme,  que celui d’Alex Fletcher, chanteur pop naguère triomphant, aujourd’hui oublié au profit de son ancien partenaire. Désormais, il se cantonne aux foires et aux parcs d’attractions.

Subitement, une singulière "dea-ex-machina" se manifeste sous l’aspect juvénile de Haley Bennett, alias Cora Corman, vedette en expansion, qui réclame au has been une chanson d’amour.

Il n’y a qu’un détail qui coince. Le chef d’œuvre doit être prêt dans un délai de trois jours. Or, Alex, excellent musicien, n’est pas un as de la création littéraire.

La fortune, ou chance, joue toujours un rôle prépondérant dans les comédies romantiques. Le défi à relever, pour les scénaristes, consiste généralement à masquer son apparition sous les dehors les plus inattendus possibles. Ici la révélation passe par les plantes et emprunte les traits émouvants de Drew Barrymore.

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Inutile d’en dévoiler davantage : l’histoire est du reste assez prévisible, car elle a déjà été racontée cent fois sous d’autres formes. On retrouve dans le film de Mark Lawrence l’atmosphère pétillante des comédies musicales, où s’illustrèrent jadis Ginger Rogers et Fred Astaire. L’irruption de la pop music et de l’humour britannique – car le film est truffé de mots d’auteur hautement réjouissants – dans un schéma convenu mais toujours efficace, fonctionne parfaitement.

Une touche de satire, un brin de nostalgie, donnent tout son sel à la romance. Elle est fort bien servie par les comédiens, aucun second rôle n’étant sacrifié au couple vedette. Hugh Grant, un peu vieilli, exploite son créneau habituel de séducteur-sans-le-faire-exprès avec un soupçon d’autodérision qui lui va bien.

Josée Cathala

Le come back, un film de Mark Lawrence, avec Hugh Grant, Drew Barrymore, Jason Antoon, Emma Lesser, Haley Bennett.

12 avril 2007

Un foyer après le canal (Saint Martin)

La Voix vous en a déjà parlé -voir la note-, l'OPAC met à la disposition d'Emmaüs pour 6 mois un hébergement sur 3 étages, 61 boulevard Saint Jacques, dans un bâtiment qui a des allures d'hôtel en brique et pierre.
Emmaûs met le 3ème étage à la disposition de l'association "les enfants du canal" pour y pratiquer une politique d'accueil innovante et expérimentale, avec 30 hébergements. Les 60 places d'Emmaüs sont au 1er et 2ème étage, gérées par Emmaüs. Les 60 personnes hébergées sont suivies et orientées par l'association "Le coeur des haltes", qui suit également les personnes restant dans les terntes du canal.
Une population jeune
Les hébergés sont en majorité jeunes, de 18 à 30 ans, mais, ce qui est plus rare, il y a une dizaine de couples. Cet hébergement nécessite l'emploi d'un responsable, de 8 permanents de nuit, d'un travailleur social et de 5 compagnons, auquel s'ajoute la visite hebdomadaire d'un infirmier psychiatrique de Ste Anne. Le but est de trouver pour chacun une solution adaptée en moins de 6 mois.
Pas la moitié!
Les problèmes fondamentaux à régler sont, on le sait bien, l'emploi et le logement. Les partenaires en matière d'emploi sont notamment l'ANPE et l'AFPA, et pour le logement, les structures associatives en relation avec l'Etat.
La Voix a rencontré un hébergé, auparavant personne de la rue dans le 14ème: "La question est de montrer sur 6 mois qu'on est capable de gerer un logement et de travailler".
Et à la question: "Beaucoup le peuvent?", sa réponse est:  "Pas la moitié!".
A.C.

11 avril 2007

4eme Biennale internationale des arts de la marionnette

Par un savoureux hasard du calendrier, la biennale des arts de la marionnette a lieu en même temps que les élections. On va pouvoir comparer!
Soyons sérieux, allons au théâtre de marionnettes, le vrai: Organisée par le Théatre de la Marionnette à Paris, les spectacles et activités de la Biennale ont lieu, du 21 Avril au 6 Mai,  au Théâtre d e la Cité Internationale pour Paris, mais aussi à Cergy-Pontoise, Noisy-le-Sec, Pantin et Saint-Denis.Cette édition 2007 de la Biennale va montrer la vitalité toujours en renouvellement de cette forme artistique, ancienne mais toujours jeune. La ville de Pantin est co-producteur et le théâtre de la Cité Internationale, compagnon de longue date, ouvre une fois encore grand ses portes.
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Le programme montre que ce théatre est émouvant, moderne et créatif: danseurs, plasticiens, vidéastes, musiciens et comédiens se réunissent pour inventer et re-inventer ce langage singulier
A.C. 
du 25 Avril au 29 avril
Th&atre de la Cité Internationale 17, Bd Jourdan 75014 Paris
prix 14€, scolaires 8,50€

10 avril 2007

Passation de pouvoir à la Fédération protestante de France

La Voix vous l’avait annoncé il y a quelques mois (voir la note), le Pasteur Claude Baty a été élu président de la Fédération protestante, en remplacement de Jean-Arnold de Clermont, aux commandes depuis huit ans.

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A droite, le pasteur Claude Baty 

Agé de 60 ans, le pasteur Claude Baty appartient à l’U.E.E.L. (Union des Eglises Evangéliques libres), branche du calvinisme de France. C’est un fait assez exceptionnel, puisque c’est seulement la deuxième fois depuis sa création qu’un évangéliste est élu à la tête de la fédération (Edouard Grüner en 1905).

Claude Baty est bien connu dans le quatorzième, puisqu’il a été le pasteur de la paroisse Paris-Alesia. Auparavant, il a été au Congo, en Suède, puis pasteur à Orthez. Il a présidé l’U.E.E.L. pendant seize ans.

Faisant le bilan de sa présidence, Jean-Arnold de Clermont a notamment évoqué deux dossiers importants, la défense des libertés religieuses et le dialogue avec les églises évangélistes et pentecôtistes. En relation avec la salle, d’autres sujets ont été évoqués comme des progrès à faire pour la place des femmes dans les églises évangéliques, la création d’instances de travail sur les questions éthiques et théologiques.

A.C. 

09 avril 2007

La petite histoire de nos rues

Nous commençons aujourd'hui à vous raconter l'histoire des rues de notre quartier : le Petit Montrouge, tant sur le plan des sites de celles-ci que des divers noms qui leur ont été attribués au cours des 140 dernières années.

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La célèbre photo de Giacometti, rue d'Alesia, par Henri Cartier-Bresson 

Ainsi de la rue d'Alésia. La voie fut ouverte en deux tronçons : 1° à l'est de la place Victor Basch qui fut tracé de 1863 à 1869 et allant jusqu'au carrefour Santé-Amiral Mouchez, à la limite du 13ème arrondissement. Le pont du chemin de fer de Sceaux surplombant cette portion date de l'année 1868 ; 2° à l'ouest sur le très ancien tracé rectifié d'un "chemin de la Justice" qui conduisait à un gibet… Ce chemin devint au début du 19ème siècle le "chemin des Bœufs".
Après la création du chemin de fer de l'Ouest, ce chemin prit le nom de  "route", puis, "boulevard du Haut Transit" et enfin "rue du Transit" avant de devenir "rue d'Alésia". Il faut signaler que l'appellation de "pont aux Bœufs", donnée au pont du chemin de fer de l'Ouest surplombant cette même rue, provenait du point de débarquement des bestiaux avant leur conduite jusqu'aux abattoirs de Vaugirard, les terrains de ceux-ci ayant été transformés sous la forme du parc Georges Brassens.

La rue d'Alésia est un segment de 2,4 kilomètres, faisant partie de la grande rocade qui, par les rues de Tolbiac, d'Alésia, de Vouillé et de la Convention, vint, il y a 135 ans, doubler les anciens boulevards extérieurs des Fermiers Généraux et des boulevards des Maréchaux, et relier ainsi les ponts de Tolbiac et de Mirabeau.

Sous la 3ème République, le voisinage de la rue d'Alésia entraîna de facto la dénomination des rues de Gergovie et de Vercingétorix. On peut signaler qu'un hôtel meublé de la rue du Château s'empressa de dédier en son temps son enseigne à Jules César…
Il faut encore préciser que l'écrivain : G. H. Rosny Aîné, auteur du roman "la guerre du feu" habita jusqu'en1910 au     n° 72 de la rue d'Alésia.
Prochainement, nous continuerons notre promenade à travers plusieurs de nos rues qui sont toutes les héritières de l'histoire locale de notre quartier.
R.R.
NDLR : Documentation provenant de la revue d'histoire de la SHA du 14ème n° 35.

08 avril 2007

Le Christ est ressuscité !

Voilà bien la plus stupéfiante des nouvelles qui concerne l’humanité, tant elle en récapitule l’Histoire : Dieu qui s’est fait homme, est allé, dans son contrat d’Amour, jusqu’au terme de notre mort pour vouloir la vaincre.

La mort du Fils de l’homme assumée pour grandir l’homme, le rendre plus homme c’est-à-dire le sauver de son péché et le restaurer dans son éminente dignité de personne créée à l’image et à la ressemblance du Père.

En enfants de ce Père, quelle fierté pour nous de savoir que le Ressuscité nous a redonné la vie, SA VIE : un Amour qui n’est que Don puisqu’il se fait partage.

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Comme l’aube de ce petit matin de Pâques se fait dérisoire face à l’évènement le plus puissant qui ne se produira jamais : la mort vaincue.
-  Une femme aimante constate la disparition du corps qu’elle vient vénérer, affolée, elle court propager la nouvelle qui l’afflige profondément.
- Deux disciples, ceux des premiers jours, reçoivent l’information, ils courent à leur tour, le plus jeune fait la même constatation mais attend Pierre, Berger de cette Eglise qui vient de naître, pour rentrer à nouveau dans le tombeau : il VOIT et il CROIT.

Comment nous situons-nous devant cette nouvelle fête de Pâques ? S’agit-il d’une simple étape dans le déroulement liturgique de l’année ou, à notre tour, voulons-nous VOIR la réalité en face, entrer davantage dans le Mystère Pascal et CROIRE à l’incroyable ? Dieu est mort de notre mort, Dieu n’a voulu connaître la mort que pour nous associer éternellement à Sa Vie,
« Présence où resplendit la lumière divine qui est la respiration de l’Eternel Amour » (Père M. ZUNDEL)

Père Maxime d’Arbaumont, curé de la paroisse Saint-Dominique (Paris 14ème)

07 avril 2007

« Mon temps est proche »

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Maurice Denis: "Offrande au Calvaire (détail) - Tiré du livre "Maurice Denis, les couleurs du ciel" de Frédéric Martinez (Editions Franciscaines) 

« Mon temps est proche »

 Jésus est libre par rapport à sa famille, à son village, à son peuple. Par ses actes plus encore que ses paroles, il relativise les orthodoxies sociales, morales ou religieuses qui constituaient l'armature de la société juive.

Libre pour servir et apprendre à servir. Dans ce don, Jésus va vers tous ceux qui ont besoin d'être reconnus dans leur humanité: les pauvres, les malades, les méprisés, les anormaux, les marginaux. Comme si la véritable humanité devait toujours naître et renaître en marge de la société satisfaite. Jésus, donné à qui peut recevoir, annonce un nouveau rapport de l'homme à l'homme, bien au delà des catégories et des identités reconnues....

Que reste-t-il des stratifications de la fortune, du savoir, de la moralité, des appartenances religieuses? Que reste-t-il des tribus et des nations, de la séparation entre l'homme et Dieu? Au plus profond, Jésus appelle l'homme à se libérer de toutes les entraves pour se mettre en route à jamais dans l'amour. Libre jusqu'à en mourir.

Père Gérard  Bessière

Prêtre, Gérard Bessière est l'auteur de nombreux ouvrages, dont  Jésus insaisissable et Le feu qui   rafraichit. Méditation tirée du Magnificat pour la Semaine sainte.

 

Antienne du lavement des pieds

 Après s'être levé de table, le Seigneur versa de l'eau dans un bassin et se mit à laver les pieds de ses disciples. Tel est l'exemple qu'il nous a donné.

Jésus arrive devant Simon-Pierre, et Pierre lui dit: « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds! » Jésus lui répond: « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. » « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant; plus tard tu comprendras. Si moi, votre Seigneur et votre Maître, je vous ai lavé les pieds, combien plus devez-vous aussi vous laver les pieds les uns les autres ».

04 avril 2007

Ciné club à l’Entrepôt

Une initiative culturelle de quartier tout à fait intéressante :

C’est sur l’initiative du conseil de quartier Pernety auquel s’est joint ensuite le conseil Porte de Vanves que ce Cinéclub a été organisé tous les premiers mercredis du mois pour les amateurs de cinéma, au prix de 4€ la place. Après la projection du film, un débat organisé par des historiens du cinéma. A l’affiche ensuite : le mercredi 2 mai « L’inconnu du Nord-Express » d’Alfred Hitchcock, le mercredi 6 juin, « Gilda » de Charles Vidor, mercredi 4 juillet « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly, programme tout à la fois varié et de grande qualité !

Ce cinéclub peut être le vôtre, il ne vivra que si un public nombreux le soutient. Pour tout renseignement, joindre Oscar (oscar.ortsman@laposte.net) ou Mireille (picholine@free.fr ). L’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé 75014.Paris

projection de « Subway »

film de Luc Besson.mercredi 4 avril 2007 à 20h,

 Un homme trouve refuge dans le métro parisien après avoir volé des documents confidentiels, une chasse à l’homme s’organise alors dans monde étrange et fascinant où l’on rencontre des musiciens, un fleuriste, un pickpocket qui se déplace en roller…La distribution est très brillante : Christophe Lambert, Isabelle Adjani, Richard Bohringer, Jean Réno, Michel Galabru, Jean-Luc Anglade, Jean-Pierre Bacri. C’est un des meilleurs films de Luc Besson !

M.G.

Chemin de Croix, "chemin de compassion"

Comme les années précédentes, la paroisse Saint-Dominique organise un CHEMIN DE CROIX, chemin de Compassion dans le quartier, les vendredi 6 avril 2007.

Voici l'itinéraire suivi avec les différentes stations:

1ère station : Eglise Saint Dominique - 18 rue de la Tombe-Issoire.

2ème station : Hospice de LA ROCHEFOUCAULD.

3ème station : Av. du Général Leclerc.

4ème station : Maison Marie-Thérèse277 Bd Raspail.

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5ème station : Sœurs aveugles de Saint Paul88 Av. Denfert-Rochereau.

6ème station : Hôpital Saint Vincent de Paul82 av. Denfert-Rochereau.

7ème station : Foyer Notre-Dame de Joie71 av. Denfert-Rochereau.

8ème station : Sœurs de Saint Joseph de Cluny21 rue Méchain.

 

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9ème station : Hôpital Cochin22 rue du Fg Saint Jacques.

10ème station : Sœurs Augustines, rue de la Santé.

11ème station : Maison d'Arrêt de la Santé42 rue de la Santé.

12ème station : Sœurs Fidèles compagnes de Jésus - N.D. de France, rue de la Santé.

13ème station : Hôpital Ste Anne4 rue Cabanis.

14ème station : Eglise Saint Dominique.

 fr Bernard M.

03 avril 2007

"Les chemins de Pâques", d'Yoshio OGAWA à Saint Pierre de Montrouge

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Venez nombreux au vernissage, mercredi 4 Avril, 20h30, à Saint Pierre de Montrouge, Chapelle Saint Paul

02 avril 2007

« Une vérité qui dérange » à l’Entrepôt

l’Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé75014

medium_veritequiderange1.jpgSi vous voulez compléter votre information sur l’effet de serre et le réchauffement climatique vous pouvez aller au cinéma l’Entrepôt voir ce documentaire «  une vérité qui dérange »qui y est diffusé régulièrement. (Horaire des séances à consulter dans un programme de spectacles)

Le réalisateur Davis Guggenheim donne la parole à l'ancien vice-président des Etats-Unis et candidat malheureux à la Présidence en 2000 : Al Gore. Celui-ci s'est lancé depuis des années dans une lutte contre le réchauffement de la planète et dans un plaidoyer pour l'adoption de technologies et sources d'énergie alternatives. C’est une conférence très claire illustrée de beaux reportages.

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Al Gore dénonce des faits alarmants, mais sans jamais culpabiliser l'auditoire afin de lui faire prendre conscience du danger qui plane sur notre planète. Cette démarche positive permet de réfléchir utilement et de susciter les initiatives pour faire des économies d’énergie.

M. G.

en VO :

Jeu, Dim, Lun : 17:40, Ven, Mar : 13:40, Sam : 15:40

01 avril 2007

"Cinq méditations sur la beauté"

 de François CHENG de l’Académie française  chez Albin Michel.

Face au mal omniprésent, la beauté a-t-elle encore une place aujourd’hui ? Comment prononcer le terme même de "beauté" sans une "conscience aiguë de la barbarie du monde" ?

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En cinq méditations accessibles au lecteur moyen, mais attentif, François Cheng oppose au cynisme de notre temps, la beauté qui "sauvera le monde" pour reprendre la phrase de Dostoïevski.

Faisant dialoguer pensées d’Orient et d’Occident, émaillées de souvenirs et d’anecdotes teintés de poésie, l’auteur nous introduit en douceur au plus profond de sa démarche personnelle, qui rejoint le cheminement plus ou moins conscient de tout être humain vers ce que chacun perçoit comme fondamental.

Taoïsme et christianisme se rencontrent dans cette quête où éthique et esthétique se confondent. Même étroitement imbriquée dans le mal, la beauté est présente ; la découvrir, c’est entrevoir
"la vérité de notre destinée et les données fondamentales de notre liberté".

Un livre magnifique, paisible et profond comme un paysage d’estampe chinoise ...

Une paroissienne de Saint-Dominique
Jeannine Faurobert

31 mars 2007

La Mairie de Paris lance "Velib"

La ville de Paris met en place son système de vélos sur abonnement. Il s'appelle Velib  et sera opérationnel "en juillet au plus tard"!

medium_velib_logo.jpg"Le futur système de vélos en libre service a un nom : Vélib’. Court, simple, facilement prononçable dans de nombreuses langues, il illustre l’aspect pratique de ce futur service, attendu par les Parisiens. Associé au logo de la Mairie de Paris, « Vélib’ » sera apposé sur chacun des vélos et sur l’ensemble du mobilier urbain. Le modèle que nous avons retenu a été conçu par le designer Patrick Jouin. Elégant, il est doté d’une selle réglable en hauteur, d’un panier de grande capacité, d’un système de changement de vitesse rapide sans risque de déraillement, ainsi que d’une béquille haute stabilité. Je rappelle que trois formules d’abonnements seront proposées aux futurs utilisateurs : l’abonnement un jour (1 €), l’abonnement 7 jours (5 €) ou l’abonnement annuel (29 €). Pour les personnes ne souhaitant pas s’abonner, l’usage de ces vélos sera gratuit la première demi-heure, les prix devenant progressifs au-delà de cette durée. Conformément à nos engagements, Vélib’ sera mis en service au cours de l’été 2007."

Bertrand DELANOË

La mairie vous promet: 

"Avec des milliers de vélos proposés dans des centaines de stations, il y aura toujours un vélo à proximité. Une station tous les 300 mètres environ, un service disponible 24h/24 et 7j/7 : circulez en toute liberté avec Vélib".

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le velo Velib 

3 formules d’abonnement:

 

La première demi-heure de chaque trajet est gratuite. Au delà de ces trente minutes, les dépassements coûteront 1 euros pour les 30 minutes suivantes, 2 euros pour la 3ème demi-heure et 4 euros pour la suivante. Les prix sont donc progressifs en fonction de la durée d'utilisation :

- abonnement journalier (1€) ;

- abonnement hebdomadaire (5€ les 7 jours) ;

- l’abonnement annuel (29€).

A.C. 

 

 

Journée découverte des galeries d’art Pernety

 dimanche 1er avril de 12h à 19h30 : 5 lieux, 5 animations :

à 14h30 récital de piano et exposition sur les mémoires de la ville ( peitures, photos, graffitis, gravures

à l’Entrepôt 7 rue Francis de Pressensé .

15h30 contes et chants et expo de peintures de Yo Marchand

à la galerie d’Est en Ouest, 1 rue Francis de Pressensé

16h 30 à la galerie art Montparnasse, 2bis rue Raymond Losserand

expo de peintures de Jarek Kruck et sculptures  de M.T. Tsalapatanis, concert de Electronica Tri Hop Jazz.

17h 30 Galerie Elda Mazer, 7 rue Raymond Losserand

concert Pop Rock et expo de photos de E. Niemczura, peintures de L. Todisco et C.Biskup.

18h30  récital de poésie Jazz et expo de peintures de Bernard Jeufroy

à la galerie Expression Libre 41 rue Hipolyte Maindron.

30 mars 2007

La Voix ci, La Voix là

Eco village samedi 31 mars de 9h à 19h au parc Montsouris
Pour tout savoir sur les 1 000 gestes quotidiens qui fondent le développement durable, rendez-vous samedi 31 mars au parc Montsouris, entrée avenue Reille. Entrée libre

Plus d'info 

 

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« Le plan climat de la Mairie de Paris» c’est le thème du CICA Jeudi 5 avril 19h à la Mairie du 14ème (Le Comité d’Initiative et de Concertation de l’Arrondissement réunit le conseil d’arrondissement et les représentants des associations du 14ème en séance ouverte au public.)

 

medium_oceano_atelierenvir.jpgDu 2avril au 8 avril 2007 à l’occasion de la semaine nationale du développement durable : Le GAREF Océanographique propose des expositions thématiques, projection de film et dégustation bio. A partir du lundi 2 avril, exposition « Le développement durable, pourquoi ? » de l’association Goodplanet.org avec des photos de Yann Arthus Bertrand. Les thèmes évoqués seront l’eau, l’habitat, le transport, les déchets, tourisme, la consommation, l’alimentation, les énergies, l’air, le climat,la biodiversité et un thème éthique : la solidarité.

Deux excursions, sur inscription : vendredi 6 avril à 16h exposition sur le développement durabe au quotidien au conseil général des Hauts-de-Seine, départ du GAREF Océanographique, 19h et plus apéritif et repas bio.

Samedi 7 avril 14h  exposition  « Pôle Nord - Pôle Sud » à la cité des sciences et de l’industrie

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17h30 Projection du film « Planète blanche »

Pour en savoir plus : s’adresser au GAREF Océanographique, 26 allée du Chef d’Escadron de Guillebon Jardin Atlantique. Tel 01 40 64 11 99. Par Internet :http://www.garef.com/oceano/

29 mars 2007

A Paris, c'est le printemps!

Ca y est, le printemps est là, fleurissant  nos rues,  nos trottoirs, le pied de nos habitations, les carrefours, saupoudrant les passages piétons et les places de stationnement de sa lumière toute nouvelle. Nos édiles, toujours impatients à vouloir satisfaire nos désirs, ont anticipé la saison des jonquilles (il faut bien être écolos) en plantant ici et là, des milliers de fleurs d'une nouvelle espèce inconnue à ce jour : "les potelets", version OGM pure et dure.

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D'une couleur uniformément brunâtre, ces fleurs artificielles ont la particularité d'avoir une structure métallique, de ne posséder aucun ADN connu et donc, de n'avoir ni racine, ni corolle , ni pétale, de ne diffuser aucune fragrance particulière, sinon celle de l'urine de chien… Leur allure incongrue  les fait plus ressembler  à des asperges fraîchement cueillies sur la planète Mars, qu'à des jacinthes, tulipes ou primevères, caressées par le tiède et tendre zéphyr d'un printemps raté.
 
Quant à la beauté de ces "potelets", indifférents devant notre regard soupçonneux, c'est aussi raté. Peut-être serions-nous indulgents, si ces radis montés en graine étaient des sucettes en chocolat, cela ferait des heureux parmi les enfants ou les grandes personnes restées enfants ? Qu'en dîtes-vous ?

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les mêmes vus d'une poussette

Mais nous prend-on sans doute pour des citoyens analphabètes, des piétons privés de tout sens esthétique ? Certes, nos rues ne sont pas des jardins à la française, diront certains (Le Nôtre n'est plus de ce monde, hélas ! ) et l'harmonie de celles-ci n'est pas encore à l'ordre du jour des problèmes de stratégie électorale !

Alors, pourquoi s'intéresser à ce qui n'intéresse personne ? En attendant, qui osera faucher ces OGM incongrus ?
                                                                                                                                                                  R.R.

28 mars 2007

Ensemble, c'est tout, un film de Claude Berri

medium_ensemblectout1.jpgSans en avoir l'air, ce film plein de gaîté et de fraîcheur, nous dévoile toutes les difficultés survenues entre quatre personnages que les hasards de la vie ont fait se rencontrer. Partager une vie commune, vivre ensemble, cela n'est pas une sinécure, tant les caractères et les tempéraments peuvent s'affronter dans la vie quotidienne. Mais ce film nous dévoile aussi toute la tendresse et la générosité qui sont cachées en chacun de nous, et qui au fil de l'histoire se révèlent à maintes reprises.

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Audrey Tautou y est particulièrement touchante par son naturel presque enfantin, sa gentillesse et sa fraîcheur innées. Guillaume Canet se forge une identité plus abrupte et contemporaine mais il camoufle à peine une sensibilité à fleur de peau. Quant à Laurent Stocker, très "vieille France", il est l'élément plein de fantaisie décalée qui donne à ses rapports avec autrui une coloration "lunaire" et irréelle. Françoise Bertin est l'aïeule qui nous offre un visage plein de bonté, de nostalgie et d'abandon face à la sollicitude aimante de son petit-fils, et ceci en dépit d'une solitude assumée.

Un film qui pose sur les sentiments humains des couleurs rafraîchissantes et printanières.
                                                                                                                                                           R.R.

27 mars 2007

Ciné-ma Différence: S.O.S.Fantomes

Chassez les fantômes avec Ciné-ma Différence !
Dimanche 1er AVRIL 2007 à 11 heures

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au Cinéma Majestic Passy
18 rue de Passy, Paris 16ème
Entrée 4€
Métro Passy / Parking en face du cinéma

La séance suivante aura lieu samedi 28 avril à 11h à l'Entrepôt (14ème) :
L'Apaema organise des séances bimensuelles de cinéma ouvertes à tous mais destinées en priorité à des enfants, des jeunes ou des adultes handicapés mentaux, autistes ou polyhandicapés. L'objectif est de "profiter comme tout le monde de la possibilité d'aller à une séance de cinéma dans sa ville avec son enfant/son parent [et] pouvoir exprimer son plaisir, son intérêt, son inquiétude, son ennui, par des mouvements, des paroles, des bruits... sans déclencher regards furibonds et remarques désagréables", et de se familiariser avec le cadre et les usages d'une salle de spectacle. 

S.O.S  FANTOMES (Ghostbusters)  en VF
Réalisateur : Ivan Reitman, 1984
avec Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis, Sigourney Weaver, Rick Moranis, Annie Potts
Film américain

Genre : Comédie
Durée : 1h 50mn

Infos et programmes sur le site Internet : www.cinemadifference.com ou au 06 24 78 57 25.

 

 ______________________________________
Ciné-ma Différence
Tél : 06 24 78 57 25
www.cinemadifference.com
contact@cinemadifference.com
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Catherine Morhange
Présidente de Ciné-ma Différence
Vice-présidente de l'Apaema
Tel : 06 16 90 76 58
catherine.morhange@cinemadifference.com
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26 mars 2007

Le Secours Catholique partenaire du 5ème Festival du film des droits de l'homme

Présent sur chaque continent à travers le réseau Caritas, le Secours Catholique développe des actions à l'international depuis plus de 50 ans. Chaque année, le Secours Catholique-Caritas France soutient environ 500 nouvelles opérations internationales en direction des populations défavorisées, aussi bien dans le champ de l'urgence que du développement. L'association mène également des campagnes de plaidoyer dans le domaine de la protection des droits humains, de l'environnement, ou encore de la transparence dans la gestion des ressources naturelles dans les pays du Sud.

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Le festival international du film des droits de l’homme est une importante manifestation culturelle sur le thème des droits humains organisée en France. Durant cette cinquième édition, parrainée par l’acteur Charles Berling, tous les aspects des droits de l’homme seront abordés : politiques, économiques, sociaux, culturels ou environnementaux.
Parmi la trentaine de films projetés, les spectateurs pourront découvrir des réalisations mettant en avant la tenue récente d’élections libres en République démocratique du Congo, la résistance de la jeunesse biélorusse dans la dernière dictature d’Europe ou les mécanismes des « révolutions oranges » en Europe de l’Est.


De nombreux films traitant de préoccupations environnementales seront également à l’affiche. Parmi les titres évocateurs, « Tsunami… mon ennemi » de Nicolas Dattilesi ou « Eau : service public à vendre » de Leslie Franke.
Plusieurs films proposeront aussi un éclairage sur la défense du patrimoine et des cultures traditionnelles ou la captation des ressources naturelles des pays du Sud par les filières multinationales. La projection de chaque film sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur et d’un débat

Plus d'info

A.C.
Cinéma Action Christine Odéon

4 rue Christine, 75006 ParisPlein tarif: 6€ Tarif réduit:  5€

24 mars 2007

Méditation pour le Carême

La Foi ouvre les yeux

L'évangéliste Jean nous raconte dans le récit de l’aveugle-né, une marche de la foi. Comme les personnages de ce passage d’Evangile, comme tout homme, chacun nous avons rendez-vous avec des nuits et avec Jésus-Lumière.

Le plus terrible mal, la plus terrible nuit, c’est de manquer ce rendez-vous de la Lumière : " Déjà la nuit approche et tant que je suis dans le monde, je suis la Lumière du monde." Jésus ne cesse de répéter : « La Lumière luit dans la nuit, mais la nuit ne saisit pas la Lumière. » A l’aveugle-né, Jésus ouvre les yeux, donne des yeux pour le regarder et le voir, cet homme guéri peut dire : « Je crois, Seigneur. »

L’aveugle-né marchait dans les ténèbres, maintenant sa vie est illuminée, il re-nait véritablement à une vie nouvelle.

En ce dimanche où l’Eglise célèbre les « scrutins » pour les catéchumènes qui recevront le sacrement de l’illumination – lors de la vigile pascale et nous demandons au Seigneur qui « scrute et connaît » chacun de ses enfants, de leur ouvrir les yeux d’une manière nouvelle sur Lui, sur Jésus, sur nos frères.

Et nous aussi qui sommes baptisés, nous avons reçu le sacrement de l’illumination et nous avons à re-choisir notre baptême la nuit de Pâques. Mais qu’en avons-nous fait ?

Le Carême est l’occasion de faire un examen de contrôle de la vue. Est-ce que notre œil devient de plus en plus lâche, de plus en plus distrait, de plus en plus sévère, donc refusant de se laisser illuminer par Jésus-Lumière et incapable d’aimer, comme les voisins, les parents, les pharisiens rencontrés dans ce passage d’Evangile de l’aveugle-né. Quel regard posons-nous sur les autres ? Oui, c’est important car l’Amour passe par le regard. Pour nous guérir de ces maladies de lâcheté, de distraction, de sévérité, nous savons à qui nous adresser. Jésus est Celui qui guérit les yeux. Il faut tourner nos yeux pour Le voir, Seigneur donne-moi ton regard pour voir, Seigneur, fais que je vois.

Acceptons-nous que ce soit notre prière cette semaine ? Alors le miracle de la guérison de l’aveugle-né continuera en chacun de nous.

Francis Corbière, prêtre de la paroisse St-Dominique, aumônier de l'Hôpital Cochin-St-Vincent de Paul

 

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