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07 décembre 2006

Aumônerie: Maison d'Arrêt de la Santé

L'aumônerie de la Maison d'Arrêt de la Santé publie chaque trimestre une petite revue appelée "LIENS". On peut trouver cette publication (gratuite) sur la table de presse de l'église St-Dominique. On y trouve des témoignages surprenants. Voyez celui qui est donné ci-dessous:

ACCUEIL - "La Brebis égarée"

"Tout le monde connaît la parabole de la brebis égarée. Avant d’arriver ici, à la M.A. de la Santé, je n’imaginais pas que je la vivrais aussi fort. Jusqu’alors je vivais une foi très personnelle, bien que baptisé et confirmé. J’ai toujours eu une spiritualité forte, mais trop loin, je m’en rends compte, aujourd’hui, de la réalité chrétienne.

Et voilà qu’à 47 ans, je me retrouve derrière les barreaux, désemparé, perdu ! Je n’ai pas compris immédiatement à quel point l’accueil dont j’allais bénéficier n’était pas ordinaire.

Je suis arrivé ici, en cellule, un vendredi soir. Les trois occupants ont simplement râlé, non pas après moi, mais parce que, à quatre, l’espace devient compté. Mais ils se sont montrés discrets, prévenants, rassurants à mon égard. J’avoue que je m’attendais à bien pire ! C’était le premier signe.

Le soir même, Thélus, l’un de mes co-détenus, qui ne mangeait pas avec nous, m’a dit qu’il jeûnait tous les jeudis et vendredis. Le soir même, il s’isolait sur son lit pour une longue prière. Face à mon interrogation muette, il m’a mis au courant des « activités » de l’aumônerie. Une petite lettre et dès le dimanche je rencontrais Jean-Jacques, notre aumônier, mais malheureusement pas d’office car je n’étais pas sur la liste. Deuxième signe !

La nuit du dimanche au lundi, je fis un rêve : un prêtre, une messe, un auditoire et une voix : « Viens, viens, viens ! » . Troisième signe !

Ce fut Jean-Pierre qui apporta le quatrième signe en me proposant de participer aux activités bibliques du mardi. Et là, quel accueil : Brigitte et toute la troupe des détenus, rassemblés là, malgré les différences de culte, autour de la foi.

Ne croyant guère au hasard, je ne peux expliquer l’accueil que j’ai reçu sans penser à une « intervention ». Ces signaux reçus m’ont permis de retrouver le vrai chemin de la foi. Et ici, c’est d’un grand soutien !

Alors, toi, lecteur actuellement incarcéré, lorsque viendra ton tour d’accueillir une nouvelle brebis égarée, veille à multiplier les signes qui la ramèneront au troupeau." (Pascal P. Bloc A)

06 décembre 2006

Tramway : La Voix l’a testé pour vous

Départ Pont du Garigliano. Le tramway est bas, l’accès est aisé, une marche de 25 cm.  Du pont du Garigliano jusqu’à la Porte d’Ivry, 17 stations pour 8 km, une station tous les 500 m; c’est un peu beaucoup et c’est plus que le PC (une tous les 350 m).

Le tramway T3 est vaste, 43,70 m de long pour 2,65 m de large. Avec une densité moyenne recommandée de 4 voyageurs au m2, c’est 78 places assises et  plus de 300 voyageurs Et plus encore en tassant bien….

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L’intérieur est bien éclairé, ressemble à un métro moderne, sans aucun cloisonnement, climatisé. La grande différence, et le grand agrément, c’est d’être en pleine ville, dans un environnement de surface.

Il y aura un tramway toutes les 4 minutes, ce qui correspond à un débit légèrement plus faible que le périphérique en nombre de personnes transportées, insiste-t-on à la RATP.

Le tramway démarre vite, même un peu sec. Il est prioritaire sur les voitures et les feux  doivent passer au vert à son arrivée. En réalité, ce n’est pas si simple.

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Il s’arrête en douceur, mais peut freiner énergiquement en cas d’urgence. Pour éviter qu’un piéton ne passe sous les roues, une barre « chasse corps » est déclenchée par un détecteur ou en cas de freinage d’urgence.

Les piétons doivent rester prudents vis à vis du tramway. Son système de priorité fait qu’il peut arriver vite sur un carrefour ou un passage piétons. Il est nettement plus large que ses rails, et on a donc tendance à sous estimer sa largeur. La RATP assure que la toute première des priorités est la sécurité.

Inauguration le samedi 16 décembre à 14h. Il sera gratuit jusqu’au dimanche soir.

A.C.

04 décembre 2006

J'avais 20 ans en 1944

Exposition des dessins de guerre de Jacques Law de Lauriston
Musée Jean Moulin - Jardin Atlantique - Gare Montparnasse

...Sur un pont de bateaux jeté par le Génie de la 1ère armée française, la batterie franchit la frontière historique des deux peuples ennemis… Le ciel s'est couvert… Au loin à l'horizon embrumé se dresse la barrière bleu sombre de la Forêt Noire. Tous sont très émus. A toutes les tourelles claque un petit drapeau tricolore frappé d'une croix de Lorraine… Un à un les véhicules parcourent le pont entraînant dans leurs chenilles un peu de terre d'Alsace…

C'est par ces mots d' une lettre adressée à ses parents  que Jacques Law de Lauriston décrit de façon très visuelle l'entrée en Allemagne de la 2ème DB, le 27 avril 1945. Descendant de John Law, le financier du Régent et d'un maréchal d'Empire, ce jeune homme reçoit une éducation comparable à celle du général Leclerc de Hautecloque. Il parle parfaitement l'anglais et l'allemand. Il étudie le dessin avec le peintre naturaliste Marchand. C'est au printemps 1944,  étudiant en deuxième année d'H.E.C. qu'il n'hésite pas pourtant à quitter Paris, passe les lignes allemandes, et en Normandie réussit à se faire engager comme interprète par l'armée américaine. Engagé dans les troupes alliées le lendemain de ses vingt ans, il rejoint la 2ème DB le 30 octobre 1944. Il participe aux campagnes d'Alsace, de Lorraine, puis à Royant et enfin en Allemagne.

L'exposition de ses dessins  pris sur le vif, montre un talent certain pour retracer ses impressions de guerre. Usant de l'encre de Chine, des couleurs à l'eau, du crayon et du pinceau, il croque avec vivacité ce qui passe sous ses yeux. Il décrit le froid, la neige, les feux du combat. Il s'y dégage une grande humanité, passant du dérisoire à l'anecdotique, voire à la caricature. La conquête du territoire par la Division Leclerc devient ainsi une véritable chronique. L'entrée en Allemagne détermine de remarquables dessins aux noirs profonds, en particulier ceux décrivant les villes allemandes en ruines et en cendres. L'ensemble de ces dessins est une belle et émouvante illustration d'un "correspondant de guerre" tout juste âgé de vingt ans. Jacques Law de Lauriston meurt à 48 ans en 1972.

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 - Exposition visible au musée Jean Moulin- jardin Atlantique - 23 Allée de la 2ème DB - Paris 15ème -
jusqu'au 28 janvier 2007.

 

03 décembre 2006

31, rue Campagne Première, l'immeuble d'ateliers

La rue Campagne Première, qui va du boulevard Raspail au boulevard Montparnasse, porte le nom de la « première campagne » du général Taponnier contre les autrichiens à la fin du 18e. En 1912, y fut construit au numéro 31 un immeuble d’ateliers d’artistes, conçu par l’architecte André Arfvidson et décoré de superbes céramiques d’Alexandre Bigot.

 

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On y voit quatre étages d’ateliers à deux niveaux, les sculpteurs au rez-de-chaussée (la pierre, c’est lourd) et les peintres au dessus. La très belle façade sur la rue, orientée au nord, est entièrement recouverte de grès flammé ocre par le céramiste. Mais le véritable chef-d’oeuvre est au sud sur le passage d’Enfer avec ses céramiques plus discrètes, à même le ciment, sur laquelle donnent les appartements, sur deux niveaux aussi, avec leurs séjours, leurs cuisine. Sur ce même passage d’Enfer, la façade est entourée de maisons de ville, qui doublent les ateliers du rez-de-chaussée.

 

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 Relevé de la façade, par Muriel Bailleux, Justine Fourier et Sandrine Gonan

Mais, cet immeuble n’a jamais été occupé par des artistes ; il n’a connu qu’une ocupation bourgeoise. Les artistes de l’époque, il faut plutôt les chercher dans les traverses, les passages et les fonds de cours, dans la cour du 9, par exemple ; dans cette cour, longue et étroite, des ateliers avaient été construits sur plusieurs niveaux, avec des matériaux de récupération de l’exposition universelle de 1889. Ils ont abrité Giorgio de Chirico ou Rainier Maria Rilke

A.C. 

02 décembre 2006

Travaux en face de l'église St-Dominique

Ces travaux font partie du programme: "Piste Cyclable Seine - Cité Universitaire" par la rue du Fbg St-Jacques et la rue de la Tombe-Issoire. Celle-ci vient d'être mise en sens unique, entre le Bd St-Jacques et l'avenue René-Coty pendant les travaux. Est-ce définitif? Oui, sans doute, tout au moins entre la rue Emile-Dubois et l'avenue René-Coty.

En face de l'église Saint-Dominique, devant la Caisse d'Epargne, là où se garait auparavant beaucoup de voitures (en épi) on voit désormais un vaste espace libre, agrémenté par de jeunes arbres et de beaux lampadaires.

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Les cyclistes pourront bientôt emprunter la rue de la Tombe-Issoire sur ce tronçon  dans un petit couloir protégé pour rejoindre l'avenue René-Coty. Les usagers de ce moyen de transport "peu polluant" et "peu bruyant" s'en réjouiront.

Evidemment tout cela ne va pas sans quelques "grincements de dents" de la part des automobilistes ! Faites un petit tour sur le site internet de la Mairie du 14ème vous comprendrez que ces désagréments pour automobilistes font partie d'un plan d'ensemble. Un bon résumé se lit sur certains panneaux: "Paris respire !"  "Respirer c'est capital !"

"Face aux enjeux environnementaux et à l'engorgement de la ville, il est nécessaire de repenser les modes de déplacements urbains. Ainsi promouvoir les circulations douces peu polluantes et peu bruyantes nécessite une adaption et un rééquilibrage de l'espace public entre les différents modes de transports. " 

fr Bernard M.  Pour en savoir plus:

 

01 décembre 2006

Pour le Noël des enfants

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30 novembre 2006

Mgr Jérôme Beau, à Notre-Dame du Travail le 10 décembre

medium_jerome_beau.jpgMgr Jérôme Beau, a été nommé en juin, évêque auxiliaire de Paris, par Benoît XVI, pour seconder Mgr André Vingt-Trois, en même temps que Mgr Jean-Yves Nahmias.

Agés tous les deux de 48 ans, ils rejoignent ainsi deux autres auxiliaires, déjà nommés par Mgr Lustiger, il y a une dizaine d'années, Mgr Michel Pollien et Mgr Pierre d'Ornellas..

Ordonné prêtre en 1984, Mgr. Beau est nommé vicaire de Notre Dame de Lorette, puis en 1989 vicaire de Saint Denys du Saint Sacrement, en même temps que directeur du séminaire de Paris. Trois ans plus tard, il devient curé de Saint Séverin et responsable de la maison Saint Séverin, l'un des lieux de formation du séminaire de Paris. A ce poste, ce prédicateur très apprécié peut transmettre aux futurs prêtres sa solide expérience pastorale, avec un grand sens de l'écoute et des contacts personnels.

Il quitte ensuite la paroisse Saint Séverin en 2001 et devient Supérieur de Séminaire diocésain de Paris, et délégué diocésain aux séminaristes, et également Directeur de l'Oeuvre des vocations.

Dimanche 10 décembre, deuxième dimanche de l'Avent, Mgr Jérôme Beau présidera l'Eucharistie de la messe de 11 heures

 http://paroisse.ndtravail.free.fr/

36, rue Guilleminot ou 59, rue Vercingétorix 

A.C. 

29 novembre 2006

La cagnotte d'Eugène Labiche

medium_cagnotte.jpgOn sait depuis  longtemps que le théâtre comique est un révélateur incontournable de la nature humaine. Il bouscule la façade de la bienséance et les fondements de la vie sociale, il décrypte la face cachée des sentiments, il dénonce l'hypocrisie de la "comédie humaine".

Dans "La cagnotte", Labiche s'en donne à coeur joie. Il y dénonce la cupidité, la suffisance et la bêtise, la fatuité, l'orgueil, le piège des illusions et les tares cachées d'une bourgeoisie provinciale, avide de montrer sa réussite matérielle. Cette réussite s'en va à vau-l'eau lorsque l'absurde de la situation s'emballe, lorsque l'intrigue devenue soudain loufoque accumule les non-sens, les lapsus, les parodies. Le spectateur alors adhère immédiatement à cette débâcle. C'est l'époque du Second Empire où Monsieur Jourdain est revisité par un habile iconoclaste.

"La cagnotte" c'est aussi un voyage à Paris - "La ville lumière" - pour ces provinciaux habitués aux banalités du quotidien, fait de rites et de manies sclérosants. Cette cagnotte que l'on doit se partager, c'est un peu l'image de leur âme et de leur esprit qui vagabondera au hasard des rues et des avenues de la grande ville, devenue un piège pour ces personnages qui ne savent plus se sortir de la nasse dans laquelle ils se sont fait prendre. Ils en deviennent grotesques et pathétiques.

"La cagnotte" est une grande libération de l'esprit, via un détour dans les paysages de l'absurde. On sort de là, revigorés, rafraîchis, le sourire aux lèvres, en un mot, joyeux !
Rendons hommage à la belle troupe du "Théâtre Régional des Pays de la Loire" qui jusqu'au 31 décembre vous accueille pour vous faire partager ce parfait moment de loufoquerie. Le décor, unique mais transformable au fur et à mesure des situations, ne manque pas de surprises. Quant à la mise en scène, elle vous surprendra par ses clins d'œil musicaux… Courez vite voir ce spectacle jubilatoire !

-Théâtre 14 Jean-Marie Serreau, 20 avenue Marc Sangnier, 75014 Paris  - Loc : 01 45 45 49 77
R. Rillot

28 novembre 2006

Exposition de Marie Belin à la bibliothèque Vandamme à Montparnasse jusqu’à la fin novembre

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Marie Belin est une passionnée de la mer  qu’elle sillonne volontiers à voile. Les paysages marins, la faune et la flore des pays côtiers sont des thèmes favoris de ses photos. Habitante du quartier Montparnasse, proche du jardin Atlantique qui est entièrement inspiré par l’Océan, elle a su y photographier d’immenses couchers de soleil, ou au contraire des détails qui évoquent les bateaux, la plage. L’exposition est installée sur des cordes dans la bibliothèque Vandamme, 80 avenue du Maine , jusqu’au 1er décembre 2006 : « Vagues végétales, inserts marins, des indices allant vers la mer…et vers Mouchotte,  les immeubles ou le jardin sont presque toujours visibles… » Il y a aussi, placée à l’entrée, une vitrine, comportant  une petite « déco » atlantique qui donne des indices sur l’inspiration de la photographe. Et, comme une signature ou plutôt une « une griffe » : Le Chat …Les lecteurs de La Voix du 14ème se souviennent certainement des photos de Marie Belin qui ont si bien illustré ses articles et dossiers.

Voir l'album, en haut de la colonne de droite
Monique Garrigue

27 novembre 2006

Prolongation de la ligne 4 (suite)

Il y a quelque temps, nous vous disions -Prolongation de la ligne 4: patience, patience- qu'une sage patience était nécessaire à ceux qui pensent que le prolongement de la ligne 4 de métro vers Montrouge et Bagneux changera leur vie. Il y a déjà un certain temps que ces habitants se sont résolus à la patience, puisque ce prolongement avait été annoncé, pour la première fois, en ...1929!
 
Plus récemment, ce projet a été mis de coté pour cause de tramway flamboyant. Maintenant, d'autant que les élections approchent, le projet réapparait, avec un sage lenteur toutefois, puisque la première nouvelle station, Mairie de Montrouge, est pour 2011. Des travaux préparatoires démarrent actuellement, Porte d'Orléans, avenue Paul Appel, dont les habitants croyaient être enfin débarassés des travaux avec tous les inconvénients qui les accompagnent.
 
une astuce diabolique! 
Et, c'est là qu'une astuce diabolique intervient: la Mairie, pour qui rien n'est impossible, pense à eux. Elle va faire effectuer ces travaux en remontant le temps, au cours de l'année 2006! Il fallait y penser!
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A moins, tout bêtement, vu l'époque, que le rédacteur des affiches, ait abusé du Beaujolais nouveau... A.C.

25 novembre 2006

les Chemins de Compostelle

365 méditations sur les chemins de Compostelle
Photographies d'Yvon Boëlle. Testes sélectionnés par Luc Adrian

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Nous vous invitons à parcourir tout au long de l'année à venir les chemins du célèbre pèlerinage. Chaque jour est illustré par une photo. En regard, une phrase tirée du patrimoine littéraire et spirituel offre un appel à l'intériorisation personnelle.

L'émerveillement et le recueillement accompagnent le lecteur durant les 12 mois de l'année : du Puy à Saint-Jean-Pied de-Port, puis de Reims, à Rouen et  Paris, les chemins du Vézelay, en Espagne par le fameux camino francès, à Santiago pour la fête de l'Apôtre, en Galice et au Finisterre pour aller ramasser la célèbre coquille, la "concha", puis sur les chemins de Bretagne et encore sur le chemin de Tours, qui rejoint les Pyrénées, sur le chemin d'Arles cette fameuse route de Provence qui franchit les Pyrénées , enfin en décembre où l'on célèbre la Nativité de celui qui s'est baptisé "le Chemin". Un livre pour méditer sur de précieuses leçons de vie éternelle.

Ed. Presses de la Renaissance : 12, avenue d'Italie 75627 Paris Cedex 13. Tél 01 44 16 05 00 -  www.presses-renaissance.fr

23 novembre 2006

Les mardis de St Bernard

Les Mardis de Saint bernard 2006- 2007

Nous constatons  la multiplication de la " pratique " de l'Accompagnement au sein d'institutions sociales et économiques et dans les associations. Nous y sommes sensibles. Stimulés par l'évangile de Luc (12, 54-59) où Jésus invite à " reconnaître le temps présent ", retenons l'accompagnement comme un signe du temps.

Au travers de témoignages individuels, et guidés par Christine Pousset, Religieuse auxiliatrice, nous essaierons de progresser dans l'intelligence de ce qui se vit et ce qui s' espère dans la relation d'accompagnement.

En quoi s'enracine cette " sollicitude humaine " ? Que révèle-t-elle ?

Convergence entre les trajectoires individuelles et le royaume à construire ?

Déroulement des cinq soirées :

Cinq accompagnateurs, présents dans des contextes divers, - la recherche d'emploi, le coaching en entreprise, le temps de l' adolescence, les prisons, les " gens de la rue ", la fin de la vie-, témoigneront successivement des liens relationnels qu'ils construisent, de leurs motivations, de leurs espoirs.


Un large temps d'échanges est prévu avec les participants de ces soirées.

- Les mardis de 20h à 21h 30 : les 28 novembre, 19* décembre 2006, les 16 janvier,13 février et 27 mars 2007.

Chapelle Saint-bernard

34, place Raoul Dautry - 75015 Paris. Tel/Fax  : 01.43.21.50.76

Entrée sous la pendule de gauche de la gare

http://chapellestbernard.free.fr

22 novembre 2006

Un nouveau vicaire à St-Dominique

Faites connaissance avec le Père Jaroslaw Kurcharski

Le Père Jaroslaw Kurcharski vient d’être nommé comme vicaire à la paroisse St Dominique. En même temps il s’occupera des Polonais séjournant sur notre secteur. A Paris, il existe déjà quelques lieux de culte où la messe est célébrée en polonais mais ils sont sur la rive droite. Depuis le 12 novembre le Père Jaroslaw célèbre une messe en polonais à la chapelle St-Yves.

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Notre nouveau vicaire n’est en France que depuis le 1er septembre mais il connaît déjà bien notre pays. En 1996 il a passé une année en France pour se préparer à la mission. Ensuite il a travaillé en Afrique pendant quatre ans apportant l’aide de son ministère à des paroisses du Tchad. Ce qui lui donna l’occasion de pratiquer notre langue.

De retour dans son pays il a demandé à son évêque de repartir en mission. Le diocèse du sud de la Pologne dont il vient ne connaît pas la crise des vocations comme chez nous. Les prêtres y sont encore nombreux. Mais ce n’est pas le cas de toute la Pologne, m’a-t-il dit. Au nord la situation est assez différente au plan religieux. Beaucoup de gens sont venus de l’Est après la guerre de 39-45 à cause des changements de frontières et le déracinement n’a pas toujours été facile. Au sud, en revanche, la pratique religieuse est encore élevée, même depuis la chute du communisme.

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Nous souhaitons la bienvenue au Père Jaroslaw et d’avance nous le remercions pour l’aide qu’il va nous apporter. Il va chercher à entrer en contact avec les Polonais qui vivent au sud de Paris principalement. Pour le moment il ne les connaît pas encore. Une publicité est faite auprès des églises de Paris où l’on célèbre en polonais et il compte sur le temps et sur le " bouche à oreilles " pour contacter ses compatriotes qui séjournent chez nous.

fr Bernard M.

20 novembre 2006

Evénement: René Rémond à la Bnf

Habitant du 14ème, paroissien de Saint-Pierre de Montrouge, René Rémond est agrégé d’histoire, docteur ès lettres, directeur d’études et de recherche à la Fondation nationale des Sciences politiques qu’il préside depuis 1981 et professeur à l’Institut d’Études politiques de Paris. Spécialiste  de l'histoire contemporaine. Professeur émérite, René Rémond est élu à l’Académie française le en 1998.

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René Rémond après son élection à l'Académie française 

Une journée lui est consacrée mercredi 29 novembre 2006 à la Bibliothèque Nationale de France, site François Mitterand de 9h30 à  18h, en sa présencer et avec sa  participation.

La liste des intervenants est impressionnante:

 

9h30 - 12h30 Sous la présidence de Jean-Noël Jeanneney, président de la Bibliothèque nationale de France

Ouverture  de la journée par Jean-Noël Jeanneney

Archives d’historien, par Marie Odile Germain, conservateur en chef au département des Manuscrits, BnF

Le moment Rémond, par Pierre Nora, de l’Académie française, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en Sciences sociales

L’historien du fait religieux par Jacques Prévotat, professeur à l’Université Lille III,

La « Rémondie » par Jean-François Sirinelli, professeur à l’Institut d’Etudes politiques de Paris, directeur du Centre d’Histoire de Sciences-Po

Les mots de la fin, par Philippe Levillain, professeur à l’Université de Paris X-Nanterre, membre de l’Institut universitaire de France

 

14h 30 - 18 h Sous la présidence d’Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française

Le président de Nanterre, par Jean-Jacques Becker, professeur émérite de l’Université de Paris X Nanterre

René Rémond journaliste, par Alain Duhamel, éditorialiste, essayiste

L’analyste et l’acteur de l’évolution des Eglises par Henri Madelin, ancien provincial des Jésuites français

René Rémond à Sciences-Po, par Alain Lancelot, Professeur émérite des universités, ancien directeur de l’Institut d’Etudes politiques de Paris

René Rémond militant, par Jean Boissonnat, journaliste, essayiste, 

Projections d’actualités télévisées et d’extraits de films

Table ronde animée par : Marie-Odile Germain, conservateur, BnF.

Site François-Mitterrand, Petit auditorium

entrée libre

18 novembre 2006

Charges immobilières: forte hausse!

Dans un récent article, nous évoquions l'alourdissement régulier des charges immobilières et leur conséquence sur le coût du logement.

La CNAB (Confédération Nationale des administrateurs de biens) en apporte une preuve de plus. Les charges immobilières viennent d'augmenter de 10% au cours des deux dernières années, atteignant une valeur moyenne sur l'ensemble de la France de 19,80€ par m2 et par an. Mais, c'est une valeur moyenne, des villes sont plus chères que d'autres: un studio à Paris dépasse souvent les 30€ par m2 et par an. Et ça ne comprend que l'entretien courant.

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Monet: maison sur la falaise ... rêvons un peu

Tous les postes sont en augmentation, mais quatre représentent à eux seuls 60% de l'augmentation: l'énergie (chauffage et électricité), l'eau toujours plus chère, les salaires des gardiens et du personnel d'entretien et les honoraires des syndic de copropriété.

Sur une année "glissante", l'indice de référence des loyers a varié de 2,78%. L'indice du coût de la construction flirte avec les 7% et la fiscalité locale est très souvent en forte augmentation. La part du logement dans les dépenses des Français augmente donc régulièrement. Or, contrairement à la Grande-Bretagne, le coût du logement n'est pas inclus à l'indice des prix de l'INSEE. C'est une des principales raisons de la contradiction entre l'impression de baisse du pouvoir d'achat, et l'indice de l'INSEE qui indique une modeste progression de 1% par an.

A.C.

16 novembre 2006

Désaccord parfait

Une comédie sentimentale

medium_desaccord.jpgL'humour anglais  joint à celui de l'esprit français, donne à ce film une tonalité particulière. Lorsque Alice d'Abanville (Charlotte Rampling) doit remettre au cinéaste Louis Ruinart (Jean Rochefort) le "Batar" d'honneur pour son œuvre, on entre tout de suite dans un univers où fleurissent les petites phrases assassines, les rancoeurs en tout genre, les répliques vachardes accompagnées de banderilles bien placées.

Autrefois, Alice et Louis ont vécu une grande passion, voici de cela trente ans. Puis ils se sont séparés. Aujourd'hui, les règlements de compte alimentent l'acidité de leurs propos, et montrent que les plaies du passé ne sont pas toutes refermées. Mais au delà de ce nouveau face à face, les sources de la tendresse ne sont pas taries. Gestes et paroles révèlent l'âme de chaque personnalité dans une possible et probable réconciliation qui serait à venir, mais qui pour l'instant est bien fragile et aléatoire. A ce stade, le film semble vouloir donner raison à un certain, sinon désenchantement, du moins détachement de chacun, face à l'ambivalence des sentiments.

Dès  le début, un cocktail savoureux et décalé se met alors en place, illustrant les situations, où la fantaisie, le burlesque l'emportent sur le comique convenu ; cocktail soutenu par l'ironie et les sarcasmes d'Alice dont l'image s'oppose à celle de Louis, celle-ci un brin surréaliste, déjantée, en un mot poétique.

Le spectateur retrouvera ici, tant dans les dialogues que dans les situations, le schéma traditionnel de la comédie sentimentale, celle à laquelle nos parents, nos grands-parents adhéraient sans réserve. A vous d'en évaluer le juste équilibre.

On pourra regretter cependant qu'Antoine de Caunes n'ait pas cru devoir prolonger au delà des premières scènes le rythme tonique des premières images, et rendre ainsi les séquences suivantes plus dynamiques. Par moment, on s'assoupit… Dommage.

R. R.

15 novembre 2006

Loyers, et on charge encore la barque!

Le 1er juillet 2007, le "diagnostic performances énergétiques" sera obligatoire pour toutes les nouvelles locations. Il est déjà obligatoire depuis ce 1er novembre pour toutes les ventes immobilières. Il comprend deux volets, la consommation d'énergie du logement et, on ne rit pas, ....son impact sur l'effet de serre. Je ne conteste pas l'effet de serre, je m'interroge seulement, sur la possibilité, en visitant un appartement, de connaître son impact sur l'effet de serre. Le moins que l'on puisse dire est que le pifomètre ne sera pas le moindre  des instruments de mesure.

 
Chaque mois, en payant mon loyer, je me demande à qui ça va le plus rapporter, à l'Etat et aux collectivités ou à mon propriétaire? L'Etat, la région, le département et la ville  perçoivent la TVA sur les travaux et les services, la taxe foncière en constante augmentation, l’impôt sur les revenus, la C.S.G (plus de 10%), la taxe sur le bail (2,5%), éventuellement l’ ISF et j'en oublie sûrement. Le propriétaire paye aussi les charges de l'immeuble, le coût des travaux, les assurances,…etc, sans compter qu'il a payé un jour des frais de succession ou de mutation. Il n’est pas facile d’être un propriétaire raisonnable. Hélas, ils ne le sont pas tous.

Alors, est-il raisonnable de charger encore la barque, sous des prétextes écolos ou sous la pression de professionnels intéressés?  

A.C.

14 novembre 2006

Lumière d'automne

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Matin de novembre dans une rue du 14e

12 novembre 2006

Les petits Frères de Pauvres

Les petits Frères de Pauvres
 
L'association fête ses 60 ans… L'implantation RIVE GAUCHE de l'Association des PETITS FRERES DES PAUVRES recherche, sur les 5e, 6e, 7e, 13e, 14e et 15e arrondissements, des bénévoles habitant ces quartiers pour son action NOEL  auprès des personnes âgées isolées ou en situation de précarité.
A savoir :
- Des bénévoles pour visiter et porter des réveillons à domicile le 24 décembre chez les personnes qui ne peuvent plus sortir,
- Des bénévoles pour participer activement à un réveillon le 24 décembre ou à un déjeuner le 25 décembre ;
- Des bénévoles pour prendre la responsabilité de l'organisation d'un réveillon ou une partie si besoin ;
- Des bénévoles chauffeurs avec voitures pour ces temps forts.
Contact : les Petits Frères des Pauvres Paris-Sud (à partir du 25 novembre) au 01.45.48.34.46.

11 novembre 2006

le programme du mois de la photo

Le mois de la photo bat son plein, y compris et surtout dans le 14ème, arrondissement au riche passé artistique, où ont vécu de grands photographes, comme par exemple Eugène Atget, qui avait son atelier rue Campagne Première.

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Photo Eugène Atget, vers 1900 

Le programme complet pour peut être téléchargé ici:

 http://www.mairie14.paris.fr/mairie14/download/Moisdelaph...

A.C.

10 novembre 2006

Le Chant de la Création selon François d’Assise

De Bernard Forthomme

Le Frère Bernard Forthomme, franciscain, vient de publier aux éditions franciscaines une méditation du « Cantique des Créatures » que St François écrivit un an avant sa mort, déjà aveugle et très affaibli corporellement. Ce livre très dense est illustré par de belles reproductions des vitraux de la Chapelle St François montrant St François, chantant la gloire de Dieu dans ses créatures et vibrant de joie en les évoquant.

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Bernard Forthomme analyse ce texte à la lumière des grandes étapes de la vie du saint, dont ce cantique est l’aboutissement. Lors de sa conversion, St François a rejeté  tout attachement à la terre productrice de bien ou à un paysage, si beau soit-il. Cette pauvreté libératrice est celle du Christ «qui n’a pas une pierre où reposer sa tête.» Elle seule permet de se sentir frère du monde qu’on a renoncé à posséder. D’ailleurs François, privé de vue, recrée et chante les éléments naturels dans lesquels on ne peut demeurer, le soleil, la lune, le vent, le feu, l’eau… . Il les appelle frères et sœurs en raison de leur origine divine et de leur primitif état d’innocence. Cette fraternité a aussi un sens féodal, elle est un signe de la loyauté due au suzerain de toutes les créatures : « Dieu, Souverain et Seigneur »
Le corps pour François ne nous appartient pas plus que les éléments : c’est en quelque sorte un compagnon fraternel jusqu’à la mort célébrée comme notre sœur parce qu’elle seule permet le détachement nécessaire à la vraie connaissance. Il peut être délabré par la maladie mais redevient frère si un geste comme le baiser de St François au lépreux le réhabilite dans sa dignité.

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Bernard Forthomme nous fait comprendre que la vie de pauvreté radicale, de chasteté, d’obéissance et de pardon de St François, à l’imitation de celle du Christ, l’a conduit à la vraie connaissance du monde, tel que Dieu l’a créé : « Dans la nature, l’homme devient capable de mettre le Christ au monde quotidiennement…
 La terre est à la fois une mère, source de biens et de soutien qu’on doit respecter et une sœur, notre égale qu’on ne doit pas dilapider.
C’est en cela que St François, frère de toutes les créatures, peut inspirer une écologie pour notre temps.

Isabelle Constans

  « Le chant de la création » selon François d’Assise de Bernard Forthomme
aux éditions franciscaines 9, rue Marie Rose, 75014 PARIS

08 novembre 2006

Au secours, les grenouilles reviennent...

Au secours, les grenouilles reviennent !
 
C'est un scoop : la Mairie de Paris encourage le repeuplement des mares de la cité, en grenouilles… Oui, mais existe-t-il encore des mares où ces gentilles bestioles peuvent coasser tout à loisir et devenir peut-être des bœufs ?

Et bien, le XIV° vient d'inaugurer une oasis spécialement aménagée à cet effet, et cela se passe dans la Z.A.C. Montsouris. Une mare pédagogique inaugurée dans le cadre d'un jardin partagé (30m2 de parcelles entretenues par 40 familles…)

Que celles et ceux qui habitent la banlieue ou la campagne ne rient pas. La reconquête de Lutèce par Dame Nature est en marche, et si un jour, vous apercevez une grenouille attendre au carrefour Alésia-Basch que le feu rouge passe au vert, ne vous précipitez pas chez l'ophtalmologiste, vous n'êtes pas atteint de visions surnaturelles. Il s'agira sans doute d'une grenouille S.D.F qui attend  que la chaussée lui soit favorable pour traverser ! Alors, soyez bienveillant à son égard, ramenez-là à son berceau d'origine : le Jardin de l'Aqueduc, non loin du parc Montsouris. Cela ne "coassera"pas trois pattes à un canard et vous aurez fait un beau geste pour sauver la planète !                                                                                                                                                                                                                              R.R

06 novembre 2006

Collecte de la "Banque alimentaire"

COLLECTE ANNUELLE DE LA " BANQUE ALIMENTAIRE"

Un groupe de bénévoles de la Paroisse de St-Pierre-de-Montrouge distribue tous les jeudis des colis alimentaires à des familles ou des personnes en grande difficulté et sert des repas à des personnes sans domicile.

Ses principales ressources proviennent de la "Banque alimentaire" qui nous fournit 25 000 kg de marchandises par an.

Notre groupe s'est engagé à collecter le vendredi 24 novembre et le samedi 25 novembre, dans les trois magasins suivants :
Champion, 102 avenue du Gal Leclerc
Monoprix, 129 rue d'Alésia
Franprix, 21, rue Sarrette.

Nous avons besoin de nombreux volontaires pour nous aider. Vous pouvez également remettre vos dons dans nos cartons ces jour-là. Nous vous en remercions par avance.
Si vous désirez participer à cette opération, veuillez prendre contact avec M. Gaillledrat , par courriel, en laissant vos  coordonnées : gailledrat.françois@wanadoo.fr

Horaires proposésVendredi 28 novembre et samedi 29 novembre, de 9h à 12h - de 12h à 14h - de 14h à 17h - et de 17h à 20h. selon vos disponibilités et préférences.

Vous pouvez également laisser vos coordonnées au Centre paroissial, 9, passage Rimbaut - 75 014- à l'attention de M. Gailledrat,  ou envoyer un courriel au journal qui transmettra : spm.la.voix@free.fr
                                                                                     

The Queen, ou la fragilité du pouvoir

medium_the_queen.jpgLa mort accidentelle de Lady Diana, survenue le 31 août 1997, et qui bouleversa autant le peuple anglais que de nombreux admirateurs dans le monde entier, a permis à Stephen Frears de montrer avec délicatesse et beaucoup de tact, que derrière le "mur" du pouvoir, l'être humain, qu'il soit Reine d'Angleterre ou Président d'une nation, peut être, face à la raison d'Etat, sujet aux atermoiements, aux hésitations dans les décisions à prendre, et cela devant une opinion publique, plus encline à exprimer ses émotions immédiates, qu'à privilégier les impératifs de la raison.

L'enjeu est ici autant sentimental que politique, car la monarchie britannique, lors de cet événement improbable, a failli perdre sa crédibilité. Elisabeth II, interprétée d'une manière géniale par Helen Mirren, est au centre d'un conflit à la fois d'ordre privé et politique, où Tony Blair joue finement sa carrière.

L'émotion est toujours présente dans ce film. Partagée entre les conventions d'une éducation rigide, passéiste et les élans du cœur, Elisabeth finira par accepter d'aller au devant de ses sujets afin de partager avec eux, leur chagrin et ainsi retrouver in fine, auprès de la nation britannique le prestige d'une monarchie malmenée dans ses fondements.

Ce film est une belle réalisation qui oriente notre réflexion sur les réalités du pouvoir, ses faiblesses, ses incertitudes, mais aussi sur le charisme d'une reine désireuse de retrouver l'affection de son peuple.



                                                                                                                                                          R. Rillot

 

03 novembre 2006

La France excédée

Chaque jour, tout citoyen peut constater que la France, dans ses profondeurs, est au bord de l'implosion. Une constatation doit être faite : les grandes utopies ont fait faillite, les banlieues s'enflamment, les classes moyennes sont inquiètes, la classe ouvrière est réduite à sa plus simple expression, le tissu industriel s'effrite au profit d'une délocalisation irréversible, quant aux mouvements de capitaux, la finance internationale a le monopole des transferts et opérations lucratives en tout genre. La société françaises est atteinte d'un cancer douloureux : conflits de générations, désespoir social, l'échec de l'intégration des immigrés et les haines qu'elle suscite, le rejet de la classe politique, le manque de projet commun, le sentiment que l'avenir est bouché. L'analyse  de cette enquête sociale surprend par sa pertinence. Jacques de Guillebon, ancien animateur de la revue Immédiatement, et directeur délégué de la revue catholique La Nef, collabore au Figaro Magazine.

Ed. Les Presses de la Renaissance  : www.presses-renaissance.fr                                                  

02 novembre 2006

Trois centenaires à la paroisse St-Dominique

Dimanche 15 octobre, St-Dominique:

Trois centenaires à l'honneur pendant la messe de 11 h.

Quelques photos souvenirs ...

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Les voici, assises au premier rang dans la nef. 

Au deuxième rang les familles sont venues les assister. 

 

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Le Père d'Arbaumont vient les féliciter. 

Des enfants leur ont offert de  magnifiques bouquets des fleurs.

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Au nom de toute la communauté paroissiale. 

Merci à nos doyennes d'avoir  bien voulu participer à cette belle cérémonie.

 

L'église Saint-Dominique s'embellit.

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Vue de l'intérieur de l'église avec les nouveaux bancs. 

Cela donne un "coup de jeune" à notre église.

Vous pouvez acquérir à bon compte les anciennes chaises.

Voici les tarifs: 

Chaises en bon état : 40 E

Prie-Dieu en bon état : 30 E

Chaises avec 1 à 3 pailles coupées : 25 E

Prie-Dieu avec 1 à 3 pailles coupées : 15 E

fr Bernard M. 

31 octobre 2006

Claude Baty président de la FPF

Le pasteur Claude Baty bientôt président
                    de la Fédération protestante de France

 

medium_Claude_Baty.jpgClaude Baty, pasteur de l'Eglise évangélique libre de Paris-Alésia (85 rue d'Alésia) va devenir le nouveau président de la Fédération protestante de France (FPF). Agé, de 59 ans, marié et père de famille, il remplacera Jean-Arnold de Clermont à la tête de la principale organisation protestante en France. Il a été désigné par le Conseil de la FPF, mais ne prendra ses fonctions qu'après validation par l'assemblée générale de la Fédération, au mois de mars prochain.

 

La nomination de Claude Baty est le signe d'une évolution du protestantisme français. La FPF, depuis sa création en 1905, a toujours été présidée par des réformés avec deux exceptions, un évangélique en 1905 et un luthérien en 1997. Cette présidence traduit le poids grandissant des évangéliques (25 % en France) parmi les protestants
Claude Baty est pasteur dans le 14e depuis 1986. Il exerçait auparavant son ministère à Orthez, dans les Pyrénées-Atlantiques (1975-1986). Il a été aussi pasteur et professeur à Brazzaville, au Congo (1972-1975).
G.D.

28 octobre 2006

le mois de la photo dans le 14e

Depuis sa création en 1980, le Mois de la Photo a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. Il a lieu en novembre, tous les deux ans, les années paires, et s'appuie sur une importante mobilisation des institutions culturelles et des galeries parisiennes.Chacune des éditions du Mois de la Photo, consacrée à une thématique spécifique, est ainsi l'occasion de présenter entre 70 et 80 expositions et d'organiser des projections, des rencontres et des débats. Cette année, c'est autour des rapports entre photographie et page imprimée que s'organise le festival.

Dans le 14e, trois établissements y participent

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La Fondation Henri Cartier-Bresson

21 septembre - 23 décembre 2006

"Le Scrapbook d'Henri Cartier-Bresson"

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La Galerie Camera Obscura (14e arr.)
10 novembre - 23 décembre 2006
"Masao Yamamoto. Nakazora, entre la terre et le ciel"

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La Galerie du Montparnasse (14e arr.)
1er novembre - 15 novembre 2006
"Daniel Simon. Impressions"

A.C. 

27 octobre 2006

8 Octobre 2006 : La sortie paroissiale de Saint-Dominique

Quelle mauvaise langue a osé dire qu’il pleut toujours en Normandie ?
Demandez plutôt ce qu’en pensent les 58 paroissiens de Saint-Dominique au retour d’une journée pleine de soleil et de lumière !

8h: Personne n’est en retard et le grand car peut démarrer dans la brume fraîche du matin.Les hauteurs de St Cloud,puis l’autoroute où alternent bancs de brouillard léger et soleil encore pâle ...
C’est le moment choisi par le Père Maxime, toujours soucieux du confort de ses ouailles, pour leur offrir avec l’aide de la jeune classe, thé ou café accompagnés du traditionnel croissant matinal.
Ainsi confortés, nous entonnons les Laudes dans un choeur de haute volée, presque sans fausses notes :

N’allons plus nous dérobant àl’Esprit qui régénère...

 

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La Basilique de Montligeon vue du parc.

Mais après un virage, voici déjà, fichée dans la verdure,la masse imposante de la Basilique de Montligeon...
Un vrai soleil d’été rend acceptable la pompe figée du néogothique si cher au XIX siècle.

Après la messe, nous avons droit à une visite guidée du Sanctuaire, sous la conduite d’un jeune prêtre de la Fraternité St Martin, en soutane, qui de chapelle en chapelle, nous fait un exposé sur le Purgatoire ; illustré par des vitraux (appréciés diversement par les uns ou les autres). Malheureusement aucun échange d’idées n’est possible, faute de temps ...

Une longue galerie avec tables et bancs accueille le "pique-nique", tiré du sac. Certains préféreront le soleil du jardin à la fraîcheur humide du "réfectoire", mais la convivialité, je partage, l’amitié seront partout les mêmes : St Do est une famille, ça se voit et ça s’entend

 

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Le groupe des pèlerins

 

Vers 14h nous quittons le Perche et ses paysages aimables de pommiers et de terres cultivées pour la pittoresque région des Alpes Mancelles. Le terrain est plus accidenté, les pentes s’accentuent, bientôt le roc affleure, c’est un tout autre pays.Nous tournicotons par de petites routes à la recherche du village de St Ceneri le Gerei, car l’itinéraire prévu est dévié pour cause de vide-grenier !

Et soudain, nous y Sommes ... Le car s’arrête à une croisée de chemins, faute de savoir où se garer et nous descendons pour une visite de ce que les guides appellent " l’un des plus beaux villages de France ".
 

 

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Le paysage magnifique qu’on aperçoit de l’église.

 

Par petits groupes qui se font et se défont au gré de la promenade, nous montons vers la Petite église romane dont le clocher rustique des XI et XII siècles domine la vallée encaissée de la Sarthe. Elle renferme de superbes fresques longtemps oubliées sous un badigeon de chaux et qui ont retrouvé en grande partie la fraîcheur initiale de leurs ocres. C’est que cette petite église fut, dès le VIIIème siècle,le siège d’un pèlerinage assez célèbre, car elle abritait le tombeau de St Ceneri,venu d’Italie pour évangéliser la région où il fonda d’ailleurs un monastère. Au bout du chemin,un pré en pente où l’on voit une chapelle plantée au bord de la rivière.

Mais le plus beau se révèle quand, au retour, on contourne l’église et que soudain,au pied de la falaise se découvre la Sarthe qu’enjambe un vieux pont (est-il vraiment vieux ?) et les toits de tuiles des maisons groupées sur les rives ou escaladant par ci, par là les pentes, parmi rochers et bosquets. Une lumière dorée exalte la beauté du site et l’enthousiasme des photographes du groupe !

 

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 l’église de St Ceneri le Gereil


On aimerait rester là plus longtemps, voir l’ombre du soir gagner peu à peu, connaître les vapeurs du matin ... mais, déjà, nous voici de nouveau dans le car. Une rentrée sur Paris,le dimanche soir,est toujours problématique ...
Pourtant, à part la retenue traditionnelle des feux de Dreux, le retour se passe correctement. Comme ce matin, aux nourritures terrestres succéderont les nourritures spirituelles, autrement dit, après un agréable goûter, la douceur profonde des Vêpres, ponctuées par l’émouvant cantique de Marie.

2Oh4O Nous sommes arrivés ... et chacun va regagner sa demeure ... Le mot de la fin revient à une de nos "doyennes"..."Je ne suis même pas fatiguée !" Eh oui chère Elisabeth, c’est ça le "miracle St Do" : la foi et l’amitié partagées !

Jeannine Faurobert

26 octobre 2006

La photographie humaniste (1945-1968) à la Bnf

 C'est un courant, chez les photographes, qui privilégie la personne humaine et sa relation avec son milieu, en dehors du portrait classique, évidemment. Il a débuté dans la période 1945-1950 et a duré une bonne dizaine d'années. Il est illustré par des noms célèbres comme Boubat, Doisneau, Izis, Ronis, Niepce (Jeanine), ou Sabine Weiss, mais aussi par de très nombreux artistes moins onnus.
medium_BNFexposition_601_1.jpg Consacrée à la photographie dite « humaniste » et à la phase la plus féconde de ce courant, cette exposition présente des tirages de photographes célèbres et d'auteurs moins connus tout aussi représentatifs de ce courant comme Marcel Bovis, René-Jacques, Jean Dieuzaide, Jean Marquis, Jean-Philippe Charbonnier ou encore Eric Schwab. Tous ont en commun d'avoir été des « reporters illustrateurs » et d'avoir nourri de leurs images le paysage visuel des Français de l'après-guerre à travers revues, ouvrages, calendriers, agendas ou affiches, présents dans les fonds de la BnF. Par leurs illustrations, ces photographes « humanistes » animés d'une foi délibérée dans le genre humain et son avenir, ont contribué à construire une imagerie nationale faite de lieux pittoresques et d'archétypes sociaux.
Bnf, site François Mittérand
31 octobre-28 janvier 2007
mardi-samedi de 10 h à 19 h, dimanche de 12 h à 19 h
fermé lundi et jours fériés
tarif: 7.00 euros, réduit : 5.00 euros

 

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