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06 février 2007

L'Arpajonnais, un chemin de fer d'autrefois

L'inauguration du tramway sur les maréchaux entre le pont du Garigliano et la porte d'Ivry ne doit pas nous faire oublier les réseaux de tramways existant entre les deux guerres, et en particulier le chemin de fer de Paris à Arpajon qui fut en service de 1894 à 1936.

En 1881, l'ingénieur Henri Vieillard présenta une demande en concession d'une ligne de tramways à traction mécanique destinée au transport des voyageurs et des marchandises entre Paris et Arpajon.

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L'affiche du tramway 

A cet effet, une société au capital de deux millions de francs fut créée en février 1889 : la Compagnie du chemin de fer sur route de Paris à Arpajon. Son siège social était situé au 68 de la rue Beaunier. L'inauguration eut lieu le 10 mai 1894. La voie ferrée suivait la route nationale 20 sur la plus grande partie de son trajet mais s'en écartait à plusieurs reprises, notamment pour desservir  Wissous, Morangis,  Sceaux-les-Chartreux et Leuville. L'exploitation de cette ligne de 37 kilomètres s'est faite en plusieurs étapes. En avril 1893, ouverture du tronçon Paris-Porte d'Orléans - Antony et successivement en 1893, 1894, 1985 les tronçons Antony - Longjumeau, Longjumeau - Monthléry et Monthléry -Arpajon, ainsi que Porte d'Orléans les Halles et Porte d'Orléans Odéon.

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L'arrivér à Arpajon 

Quelques précisions sur l'exploitation de la ligne : on a dit que la distance était de 37 kilomètres entre Paris et Arpajon, dont cinq kilomètres dans Paris, neuf dans le département de la Seine et vingt trois dans le département de Seine et Oise. Les trains de denrées maraîchères (principale activité du chemin de fer) fonctionnaient de une heure à quatre heures du matin, pour alimenter les Halles centrales. Auparavant, ces mêmes denrées étaient acheminées la nuit vers Paris sur des charrettes péniblement tractées par des chevaux.

Après la guerre de 14/18, le développement progressif du transport des marchandises par camion sonna le glas de l'exploitation de l'Arpajonnais. Dès 1935, la Compagnie fut mise en liquidation financière. Entre temps, la STCRP (ancêtre de la RA TP) continua l'exploitation jusqu'en octobre 1936, date à laquelle fut mis fin l'exploitation du chemin de fer d'Arpajon.

Ainsi disparut une figure emblématique qui anima l'avenue d'Orléans pendant plus de quarante ans.                  R.R

NDLR : informations provenant du Bulletin n° 27 de la SHA du 14ème ardt.

05 février 2007

Invitation aux Midis de Saint Bernard

Vous venez régulièrement  dans le quartier ou vous y travaillez. Le Conseil de la communauté chrétienne de Saint Bernard de Montparnasse,  vous invite à  une

RENCONTRE AUTOUR D'UN BUFFET

le  jeudi 15 février 2007  de 12 h 45 à 13 h 55

dans la salle d'accueil de la chapelle, après la messe de 12 h 10

Nous aimerions instaurer dans notre chapelle, à l'heure du déjeuner, des temps brefs susceptibles de prolonger ce que nous célébrons dans l'Eucharistie et permettant de répondre à des préoccupations que l'Evangile peut éclairer.

A raison d'une rencontre par mois, plusieurs pistes vous sont proposées :

1 - QUOTIDIEN ET EVANGILE.
Nous partagerions sur ce que nous
retenons de l'actualité telle qu'elle est présentée par les médias, mais aussi telle que nous la vivons au quotidien dans les transports, dans notre travail ou nos activités, dans nos relations familiales, amicales ou professionnelles, et nous nous interrogerions sur la pertinence, l'étrangeté, voire l'hermétisme de l'Évangile dans ces situations.

2 - L'EVANGILE DU DIMANCHE SUIVANT.
Après une lecture à haute voix de l'évangile du dimanche suivant, nous échangerions librement avant de conclure par une nouvelle lecture de l'évangile qui résonnerait sans doute alors différemment.

3 - FORMATION A LA CARTE.
Elle s'adresserait aux personnes ayant un rapport " forcé " à l'Église (invités à un baptême, un mariage, une communion et qui sont étrangers à nos rites, nos pratiques, notre langage…)

4 - LA PAROLE AUX MOUVEMENTS.
Nous donnerions  carte blanche à un mouvement d'Eglise qui animerait une réunion comme il l'entend.

Ou toute autre proposition que vous aimeriez nous faire.

Si vous souhaitez répondre positivement à cette invitation  vous nous rendriez service en le signalant aux personnes assurant l'accueil à la Chapelle.

 Michel CERLES    Brigitte DONZEL    Joëlle FABRY

  34, Place Raoul Dautry

(entrée sous la pendule de gauche de la gare)                                                                                                       

                                                                                                        PELERINAGE

L'association Pèlerins Parkinsoniens organise un troisième pèlerinage national destiné aux malades de Parkinson et à leurs accompagnateurs. Moment de prière, de conversion, d'espérance, d'écoute, de rencontres fraternelles et de réflexion sur la recherche médicales, ce pèlerinage aura lieu à Lourdes du 30 avril au 4 mai 2007. Renseignements et inscriptions auprès de Charlotte Rendu, 2 rue Rosa Bonheur, 75015 Paris, Tel : 01 44 49 99 61, jean.rendu@wanadoo.fr, alain.c.fabry@wanadoo.fr

 

 

04 février 2007

Le photographe Bruce Davidson expose à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Riche d'une centaine de clichés en noir et blanc, l'exposition dévoile deux séries majeures:

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"100e rue" et "Time of change". Elles racontent le combat des militants noirs des droits civiques et celui du Harlem espagnol de New-York. Deux thèmes que B. Davidson a développé pour montrer la vie des communautés noires et hispaniques dans une Amérique des années 60, une Amérique qui voulait ignorer les luttes pour l'émancipation des minorités.

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Témoignage vivant où la réalité se dévoile sans détour, sans intervention d'une quelconque "retouche artistique". Huit années de travail ( 1961 - 1968) pendant lesquelles B.D. a parcouru le Sud, Chicago et le New York de Manhattan, quartier le plus déshérité et le plus malfamé de la ville : "Je regardais les gens dans les yeux. Ils étaient calmes, tranquilles, retirés en eux-mêmes…" . A partir de là, ont émergé ces images montrant les combats de Martin Luther King, les mobilisations de Malcom X (La marche de Selma). B.D. a partagé sa vie avec les travailleurs saisonniers, cueilleurs de coton. Il fut témoin de la violence ségrégationniste, et du désir d'émancipation des Noirs. Il fit aussi des portraits intimistes, des scènes de rue ( la 100e) où transparaît la souffrance au quotidien de ces populations hispaniques et métissées.

Le visiteur appréciera le témoignage émouvant et la sensibilité aiguë du regard. Ces éléments donnent matière à réflexion sur la destinée douloureuse d'hommes et de femmes dont la seule tare indélébile est la couleur de leur peau… et leur misère.
                                                                                                                                                            R. Rillot
Fondation H-C-B : 2, impasse Lebouis - 75 014 Paris - Tél : 01 56 80 27 00
Exposition jusqu'au 22 avril 2007, du mardi au dimanche de 13h 00 à 18h 30, le samedi de 11h00 à 18h 45, nocturne le mercredi jusqu'à 20h 30.

 

 

02 février 2007

A voir: Exposition "Les Rives de la parité"

Une dizaine de jeunes françaises, de 18 à 25 ans, mais originaires des pays de la vallée du fleuve Sénégal (Mali, Sénégal, Mauritanie) sont photographiées par Stéphane Lagoutte. Le but est de présenter leurs portraits sous forme de photographies et de textes personnels, témoignant de leur émancipation dans la société française.

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Cette exposition est le premier volet, « Racines », d’un cycle de manifestations intitulé : « Home, sweet home » sur l’apport de l’immigration dans la construction de l’histoire de France prévu jusqu’en avril 2007 au FIAP Jean Monnet.

du 18 janvier au mercredi 7 février 2007 de 10h à 20h

FIAP Jean Monnet 30 rue Cabanis 75014 Paris. Site Internet : www.fiap.asso.fr

Georges Dandin - Un anti-héros

medium_8951.JPGEntre la comédie satyrique, le drame d'amour et la farce populaire, la pièce de Molière, replacée dans un cadre contemporain des années 30, offre à la réflexion deux thèmes principaux qui s'appliquent à notre époque, avec une étrange acuité.  

Tout d'abord, la notion "d'ascenseur social" – tarte à la crème de nos contemporains - où chacun espère s'attribuer les avantages supposés des gens qui ont "réussi", en singeant leurs attitudes, leurs mœurs,  leur soif de pouvoir, et leur besoin de paraître.   Georges Dandin est de ceux-là. Il est devenu "noble" par défaut où mieux par son argent qui lui a permis d'accéder au mariage avec une jeune fille d'une famille noble mais ruinée… Mésalliance évidente qui lui fera regretter ce mariage, très vite. Il n'est pas un  seul instant où les beaux-parents ne lui feront remarquer avec mépris et condescendance sa situation inférieure de parvenu qui n'a pas sa place dans la "noblesse" des gens d'en haut… Ce thème est toujours à l'ordre du jour.  

Second thème important : la soumission à l'époque, des filles à leurs parents et des femmes à leur mari.  En filigrane, l'oppression s'exerce à travers une société où les tabous éducatifs ont force de loi. Angélique, femme de Dandin clame et revendique à qui veut l'entendre, sa "liberté de connaître le monde", son besoin de s'émanciper du poids de la tradition qui veut qu'un mari ait tout pouvoir sur sa femme. Pouvoir pérennisant sous une autre forme la toute puissance éducative et morale des parents sur leur enfant, et ceci par le biais d'une chaîne de soumissions qui se renouvelle à chaque génération… Angélique par sa révolte encore hésitante et balbutiante, chante un hymne à la liberté d'exister, à la revendication d'être un "sujet" et non plus un "objet". Nous sommes là aux frontières d'une revendication qui n'apparaîtra au grand jour que dans les années 1970, soit trois siècles plus tard !  

Ainsi, Molière, par sa comédie-farce, où le grotesque est omniprésente parmi les personnage, nous est très contemporain. Cette pièce aurait pu être écrite aujourd'hui, parce qu'elle pose le problème des relations entre les différentes classes de la société, et celui  concernant la liberté des femmes, sujet de leur émancipation progressive et semble-t-il irréversible.  

Molière révolutionnaire ? Peut-être. En tout cas, très proche des préoccupations de nos contemporains. Félicitons Marcel Maréchal qui a su dans une mise en scène résolument moderne et originale – l'action se passe en 1930 au bord de la mer – mettre en avant le désespoir de G. Dandin. Molière amène celui-ci vers la "sortie", en l'invitant à "se jeter dans l'eau, la tête la première".  Ce qu'il fait ! Un clin d'œil vers ceux qui ne verraient la solution que dans une fuite en avant désespérée.

Spectacle jubilatoire, à déguster sans réserve, d'autant que la troupe des Tréteaux de France est parfaite, chacun donnant à son rôle la juste mesure de son talent.

Raymond Rillot 

Théâtre 14 : 20, avenue Marc Sangnier – 75 014 – jusqu'au 3 mars 2007. Loc. 01 45 45 49 77  

 

01 février 2007

Vendre sur Internet... sans soucis !

Dans le 14e, deux boutiques originales ont ouvert en quelques mois. Elles proposent de vendre pour vous, aux enchères, tous vos objets de valeur - matériel électronique, électroménager, équipements sportifs, meubles, bibelots, objets de collection... et même automobiles. Les ventes aux enchères sur Internet explosent. Sur des sites spécialisés, comme eBay, des dizaines de milliers de transactions se réalisent chaque jour.

Les nouvelles boutiques s’occupent de tout. Pour les objets de petite taille, il suffit de l’apporter au magasin. Des professionnels de la vente le photographient, rédigent l’annonce, le mettent “en ligne” sur un site de vente, récupèrent le montant de la vente, expédient l’objet vendu, paient le vendeur. Lorsqu’il s’agit de matériel encombrant (des meubles par exemple), quelqu’un se déplace pour prendre des photos.

La boutique se paie en prenant une commission sur la vente, variable selon le montant. Chez DepotWeb, 29 % jusqu’à 500 euros, 24 % jusqu’à 1 500 euros, 19 % au delà. Ces commerces visent une clientèle variée. Ceux d’abord, qui n’ont pas Internet chez eux (50 % des Français !) Mais aussi ceux qui ont Internet, mais qui ne souhaite pas supporter toutes les contraintes et les soucis du suivi de la vente.

Gérard DESMEDT 

DepotWeb - 140 av. du Général Leclerc. Tél. : 01 45 42 81 88 - www.depotweb.fr

EncherExpert - 6 place Moro-Giafferi.

Tél. : 01 45 41 13 15

http://www.encherexpert.com

(sans erreur cette fois-ci -  avec nos excuses) 

Aujourd'hui 1er février, à 19 h 55 ...

Les Français sont invités à se plonger dans le noir.

" L'opération "5 minutes de répit pour la planète" milite pour une action symbolique en faveur de la lutte contre le changement climatique. (...)

" L'Alliance, qui rassemble 72 associations ( dont Greenpeace, le WWF, les Amis de la Terre, France nature environnement, la fondation Nicolas Hulot ... ) invite les citoyens à se mobiliser en éteignant ses lumières et en mettant ses appareils en veille pendant cinq minutes. L'idée est de manifester symboliquement contre les surconsommations et le gaspillage énergétique, au moment où 500 scientifiques experts achèvent la rédaction du quatrième rapport mondial sur le changement climatique." (d'après le Journal La Croix du 31 janvier 2007)

fr Bernard M.

31 janvier 2007

« Je vais bien, ne t’en fais pas » de Philippe Lioret

medium_18649422.jpgDans la sélection des nominations pour l’attribution des Césars, ce film est particulièrement émouvant. Vous pouvez encore le voir dans les cinémas d’art et d’essai tels que le Denfert ou l’Entrepôt.

Lili (18ans) revient de vacances. Elle s’inquiète de l’absence de son frère jumeau, Loïc, ses parents lui répondent de manière très évasive. Elle apprend seulement qu’il est parti à la suite d’une dispute avec son père. Commence l’attente de plus en plus désespérée de Lili qui se laisse mourir jusqu’au moment où elle reçoit un mot de lui qui la tire de sa dépression. Elle quitte le domicile de ses parents où l’ambiance est de plus en plus lourde et triste. Elle devient caissière et part à la recherche de Loïc pendant les week-ends.

Le film décrit avec une très grande justesse cette quête angoissée, et l’inertie apparente des parents dont on découvre peu à peu la souffrance insurmontable et l’impuissance totale à expliquer la situation à leur fille et à lui apporter le soutien qu’elle attend d’eux.

Les relations entre les parents et les enfants, au moment où ceux-ci deviennent adultes et où l’amour qu’ils éprouvent les uns pour les autres n’arrive plus à se dire, sont admirablement rendues grâce à une mise en scène dépouillée et au jeu des acteurs toujours retenu : un regard, un dos plus voûté  de Kad Mérad expriment sa solitude, sa culpabilité. Isabelle Renauld incarne parfaitement, la mère, totalement déchirée. Mélanie Laurent, Lili, est tout à la fois charmante et émouvante, elle passe de la révolte au désespoir avec une grande sincérité. Toutefois le scénario, bâti à partir d’un roman d’Olivier Adam, comporte des invraisemblances gênantes qui affaiblissent un peu cette description si fine et attachante d’une famille en plein désarroi.

Monique Garrigue

30 janvier 2007

Le Groupe oecuménique du XIV°

Ce groupe existe depuis 1978. Fondé par Erika Brucker (protestante) et Claude Barret (catholique) à l'occasion d'une des premières rencontres des jeunes de Taizé. Il regroupe aujourd'hui des paroissiens des 4 paroisses catholiques du 14ème, du temple de la rue de l'Ouest, du temple évangélique de l'avenue du Maine et de l'église évangélique libre de la rue d'Alésia.

Les prêtres et les pasteurs de ces 7 églises se réunissent une ou deux fois par trimestre, ce qui montre la bonne ambiance oecuménique régnant dans notre arrondissement.

Les prochaines activités proposées par le groupe sont :

-mardi 30/1 et 13/2 à 18h 45, au centre paroissial de St Pierre, deux réunions de réflexion et de préparation de l'assemblée oecuménique européenne qui aura lieu en septembre à Sibiu en Roumanie

-mercredi 14/3, 21/3 & 28/3 à 19h15 (attention: nouvelles dates!) au temple de Plaisance, 95, rue de l'Ouest, rencontres de spiritualité "Le chrétien dans son temps" avec le pasteur Béatrice Hallard-Beau et le Père  Jean-Charles Barboure

-Samedi 31/3 à 20h30 au centre Alésia-Jeunes, rue du Moulin Vert, l'association oecuménique "Bible dans le XIV°" organise un concert "Rien de nouveau" avec John Featherstone.

Par ailleurs, chaque semaine une "Prière sur le Monde" est rédigée en Français, à la demande de Conseil Oecuménique des Eglises qui a, pour cela, réparti en 52 groupes l'ensemble des pays de la planète. Les principaux rédacteurs de ces prières sont des catholiques et des protestants du groupe oecuménique du XIV°. Ces prières sont lues à la radio sur "Fréquence protestante" le samedi soir et le dimanche matin, et utilisées par nombre de communautés religieuses catholiques ou protestantes.

voir la prière de la semaine 

Alain lachand 

Nouvelles municipales

Conseil d'arrondissement: Mardi 29 janvier 2007 à 19h Mairie du 14ème. Séance publique. Le public peut prendre la parole sur les délibérations qui sont à l'ordre du jour : en particulier le Plan des Déplacements de Paris, les travaux de reconstruction prévus pour l'ensemble scolaire Alain Fournier situé la Porte de Vanves, une communication du Maire sur la suite donnée aux vœux des Conseils de quartier, l'attribution de logements sociaux relevant du contingent de la mairie du 14ème….pour plus de renseignements, consultez le site  http://www.mairie14.paris.fr

Conseils de quartier
Conseil Montparnasse-Raspail mardi 6 février de 19h30 à 21h30 à l'école élémentaire 24 rue Delambre
Ordre du jour : budget d'investissement, projet d'un abri de jour pour les personnes de la rue.

Choix d'une statue pour l'allée Georges Besse.
Suivi des demandes du Conseil à propos du Plan des Déplacements de Paris
Projet de fête au printemps 2007.
Parole à la salle.

Conseil Montsouris-Dareau : mercredi 7 février à 19h30 à l'amphithéâtre Morel, hôpital Ste Anne, entrée 1 rue Cabanis
Ordre du jour : compte-rendu des travaux des commissions 2005-2006 et présentation de leurs propositions.
Parole aux habitants.

28 janvier 2007

Le grand silence: interview du réalisateur

La Voix vous a récemment présente le film Le Grand Silence, tourné à la Grande Chartreuse par Philip Gröning, seul cameraman, sans éclairage artificiel, sans équipe technique et en respectant l'obligation de silence.Philip Gröning est allemand mais s'exprime en français.

Le site internet des jeunes chrétiens inXL6 a réalisé une interview du réalisateur, qui apporte un grand éclairage à son oeuvre. Interview que vous pouvez lire en cliquant sur le lien suivant: Interview de PH.Gröning

26 janvier 2007

Le C.C.F.D.

Changer notre regard sur la richesse d'une société.

medium_fdm217.jpgEn France, on produit 60% de ''richesses'' de plus qu'il y a 20 ans, le CAC 40 se porte bien….mais la pauvreté et la précarité s'étendent.
La "croissance" est-elle la solution de nos problèmes ? Ou bien ne faut-il pas construire de nouvelles boussoles, se préoccupant certes du pouvoir d'achat, mais aussi de l'accès au savoir, à la santé, de l'environnement,… de la possibilité de se réaliser pleinement ?

Venez en débattre avec

Patrick Viveret, philosophe, conseiller à la Cour des Comptes, Auteur de ''Reconsidérer la richesse'', et ''Pourquoi ça ne va pas plus mal ?''

            Jeudi 8 février 2007 à 20h

au siège des Scouts et Guides de France
65, rue de la Glacière
Paris 13e - métro Glacière

Cette soirée est organisée par les équipes CCFD du sud parisien, et les Scouts et Guides de France.

Contact : Claudio Bardes 01 45 65 49 01

25 janvier 2007

Metro: la ligne 13 est saturée

Avec un demi million de voyageurs par jour, la ligne 13 qui relie,  en traversant Paris du sud au nord, Chatillon, Montrouge, Asnières, Génevilliers, Saint-Denis est sursaturée. Les rames sont bondées et il faut ruser pour trouver la station où il est préférable de monter. Ses utilisateurs ne le savent malheureusement que trop.

La RATP a pris un certain nombre de mesures pour améliorer cette situation, mais il est à craindre que celles-ci soient insuffisantes, car le problème est dû au très grand nombre de voyageurs. Aussi, il apparait que seul un dédoublement de la ligne pourrait résoudre ce problème. Etat et Région se renvoient la balle.

Aussi, une pétition est en cours de signature. Pour la lire et la signer, allez sur le site http://ensemblepourlaligne13.fr

A.C. 

23 janvier 2007

L'Abbé Pierre, toujours présent dans le 14e

A l'occasion du décès de l'Abbé Pierre, il est important de se rappeller qu'il est très présent sur le quartier avec trois importants établissements, l'hôtel social de la rue Poirier de Narcay, le Centre d'hébergement d'urgence Sainte-Anne, rue Cabanis, et enfin le Centre Georges Dunand; Centre d'hébergement d'urgences Emmaüs pour personnes sans domiciles fixe et en voie de réinsertion 18, rue de l'Aude.

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La Voix s'est rendue dans ce dernier établissement afin de marquer son attachement au fondateur d'Emmaüs, qui vient de nous quitter. Un livre d'or y est installé pour recevoir les témoignages de reconnaissance.

Des "compagnons" très émus sont en train de charger un camion. Un compagon, Francis, et Marie-Claude, bénévole, nous accueillent et nous présentent le cabinet médical, le salon et l'atelier informatique. Ils nous donnent quelques chiffres qui montrent l'importance de cette maison, 12 compagnons, des bénévoles, 60 personnes hébergées, plus 20 malades, toutes les places étant occupées actuellement. Le SAMU social, L'AGORA, les services sociaux envoient les personnes hébergées pour un séjour qui peut varier d'une nuit à un mois pour ceux qui sont en réinsertion, et même plus pour les malades. A la fin du séjour, le centre s'occupe de trouver un nouveau lieu d'accueil adapté. Une présence médicale, médecin et infirmière, ainsi que celle d'un travailleur social est assurée chaque jour.

medium_abbePierre419.jpgLes affiches placardées sur la vitrine rappelent qu'un rassemblement est prévu au Palais Omnisport de Bercy jeudi 25 à 19 heures, permettant l'expression de témoignages de compagnons, de bénévoles et de personnalités. Les funérailles de l'Abbé Pierre sont fixées, vendredi 26 à 11 heures à Notre Dame.

Alain et Jean-Michel

Trois conférences sur la Genèse.

Premier livre de la Bible, la Genèse a de tout temps inspiré les artistes. Au cours de ces trois conférences nous prendrons d’abord le temps de relire quelques textes fondateurs (récits de création, déluge, vie d’Abraham), puis nous découvrirons comment ces récits ont étés mis en images. Depuis les miniatures romanes jusqu’à Chagall que de création !

-         Mardi 23 Janvier : « Les récits de création » - les premiers chapitres de la Genèse

-         Mardi 6 mars : le Déluge – Noé et la nouvelle création

-         Mardi 24 avril : le cycle de la vie d’Abraham

Ces trois conférences sont assurés par le frère Jean Jacques Danel, Franciscain et historien d’art.

Horaires : 20h30 – 22h. Lieu : couvent Saint François 7 rue Marie Rose 75014 Paris.  Métro Alésia. Tel : 01 40 52 12 86. - Courriel : danel@franciscains-paris.org

22 janvier 2007

Georges Brassens est bien vivant

Qu'il a-t-il de commun entre un salon de coiffure et le poète George Brassens? Sans doute aucun, et pourtant...

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Philippe Fagot, coiffeur de son état, au 201 rue Raymond Losserand est le modèle de l'amateur passionné qui a fait déjà revivre à plusieurs reprises le passé du quartier Plaisance, toujours aussi populaire et aussi vivant. Il se passe toujours quelque chose au 201.

Ainsi, la vitrine du salon de coiffure accueille aujourd'hui une exposition de photos relatant les relations privilégiées de Georges Brassens avec son agent artistique, son "homme d'affaires" en quelque sorte : Pierre Onteniente que Georges avait connu en Allemagne durant la guerre, lors d'un séjour "obligatoire" au STO.

La vitrine de Philippe Fagot est à voir, car elle exprime avec force la relation posthume mais vivante entre un habitant amoureux de son quartier et le poète des "bancs publics" qui, ne l'oublions pas, a été l'hôte fidèle du quartier Plaisance, impasse Florimont, et cela pendant de longues années.

L'exposition est visible également sur le site Internet : www.coiffureaumasculin.com

Alors, bonne promenade rue Raymond Losserand, afin que la nostalgie ne soit pas reléguée au rang des musées poussiéreux.

R. Rillot    

20 janvier 2007

MAS critique?

Le 31 janvier sera inaugurée en grande pompe, en présence du Préfet de Région, du Préfet de Paris, de Bertrand Delanoë, de Jean Paul Huchon, Président de la Région Ile de France et de Serge Blisko Député-Maire du 13eme, La Maison des Associations de Solidarité (M.A.S.), un "centre de ressources" de 4.500 m2 dédié aux associations d'Ile de France du secteur sanitaire et social. Ce demi hectare, situé dans le 13ème, 10-18, rue des Terres au Curé, dans le quartier de la Bnf a pu être aménagé dans le cadre de partenariat entre des fédérations d'associations (chef de file l'URIOPSS) et une société privée Commerce Développement et sera ouvert tous les jours de 8h à 22h. Un auditorium de 250 places, un "hall de rencontre et d'information", un espace restauration, 5 salles de réunion, mutualisation des services, reprographie, courrier, documentation et des conseils dans de multiples domaines. sont à la disposition de tous.

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Dès le départ on y trouve déjà:
URIOPSS, Union Régionale Inter fédérale des Oeuvres et Organismes Privés Sanitaires et Sociaux, créée en 1951, regroupant 800 associations et 80.000 lits ou places.
SSAé, Service Social d'Aide aux Emigrants, pour aider et protéger les migrants et demandeurs d'asile
UFJT, Union de Foyers de Jeunes Travailleurs d'Ile de France, 400 associations sur 250 sites
FNARS, Fédération Nationale des Associations d'Accueil et de Réinsertion Sociale, 150 associations, créée en 1985
RESPALIF, Fédération des Réseaux de Soins Palliatifs, jeune fédération -2005- avec 12 réseaux membres, pour rendre plus lisibles leurs services et mutualiser leurs expertises..
AURORE, créée en 1971, pour la réinsertion et la réadaptation des personnes que des événements ont fragilisé.
volonteer, conseil en mécénat participatif

Cette énumération donne une idée de l'importance et de la force du mouvement associatif en France qui assure des pans entiers de l'activité publique. Et souhaitons bonne chance et bon vent à ce navire,...amiral ?  En tout cas d'une certaine masse critique.
A.C.

Tel 01 76 70 26 70
mel
info@mas-paris-fr
Site "en construction" www.mas-paris.fr

19 janvier 2007

Dictionnaire amoureux du vin, de Bernard Pivot et Alain Boldouyre

medium_dictio_amoureux-gd.jpgIl faut tout de même une certaine dose de masochisme pour lire l'ouvrage de Bernard Pivot. On y raconte d'extraordinaires dégustations de grandissimes millésimes hors d'atteinte du salarié moyen ou du retraité, en compagnie de non moins célèbrissimes personnallités de ce monde. On a la nette impression de ne pas être membre du club. La preuve, je n'ai pas acheté le livre, on ne me l'a pas offert, on me l'a prêté.

Cependant, commençant par A la tienne et terminant par Zinc, ce livre reste bien agréable à lire, si on fait preuve d'un minimum d'abnégation. Bernard Pivot sait de quoi il parle, ses descriptions et récits sont savoureux. Les portraits qu'il dessine sont ciselés et pleins d'humour. Le Beaujolais est sans conteste son préféré et il est prêt à finir en enfer, pour peu qu'on y trouve du Romanée-Conti. D'ailleurs, il les raconte si bien, ses vins, qu'on s'étonne de ne pas trouver après deux verres vides en face de soi. Les autres grands vins ne sont pas du tout oubliés; il faut rappeller qu'il vient d'une famille de viticulteurs. En cette période d'hiver et de mauvais temps, calez vous dans un profond et chaud fauteuil et laissez vous emmener dans ce sympathique voyage.

A.C.

Plon 21,95€ 

 

17 janvier 2007

« Out : La malédiction de l’exclusion peut-elle être vaincue ? »

medium_Emmanuelli-Out.JPGL'actualité ces derniers temps a remis à notre esprit le douloureux problème des S.D.F. Qui sont ces personnes? Comment en sont-elles arrivées là? Que peut-on faire pour elles?

Vous trouverez des réponses à ces interrogations en lisant ce livre écrit par le fondateur du Samu Social à Paris.

Xavier EMMANUELLI, connu pour son action à "Médecins Sans frontières" dont il fut co-fondateur a réalisé que la lutte contre la grande exclusion commence par des actions d’urgence.

Ci-dessous certains des passages de cet ouvrage qui m’ont paru les plus intéressants avec les titres que je leur ai donnés :

  •   L’exclusion peut-elle être vaincue ?
  •   Les 4 phases dans l’exclusion. 
  •   Comment on devient SDF : la phase d’abandon, l’alcool.
  •   Les trois cercles de l’exclusion. 
  •   Société aux prises avec la souffrance psychique ; cas des exlus. 
  •   De vrais malades abandonnés.
  •   La pédophilie dans notre société, ses causes. 
  •   « L’exclusion découle non pas de la pauvreté, mais de la rupture des liens » 
  •   L’exclusion chez les femmes. 
  •   L’exemple des communautés d’« Emmaüs » ; le RMI et les exclus.

Pour lire ces extraits :

Editions Robert Laffont, Paris 2003, 276 pages

fr Bernard M.

16 janvier 2007

Immobilier dans le 14è arrondissement: L'esprit village gagne du terrain

Sous ce titre, le Figaro du 20 décembre 2006 rapporte les conclusions d'un petit comité d'agents immobiliers travaillant sur le 14è réuni pour l'occasion. La Voix rend compte de ces conclusions très intéressantes dont les auteurs sont: Pascal Cordier du Groupe Brefico, Lilian Bourquin de Connexion, Patrick Hanser de Hanser Immobilier, Christine Fumagalli de Alésia-Didot Immobilier, Yann Besnard de Cric-Balzano.

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Le quartier n'est pas homogène.

Entre des quartiers comme Denfert et ses beaux immeubles pierre de taille et les boulevards des Maréchaux, moins attrayants, les écarts sont encore importants et les disparités encore fortes. Jusqu'ici, l'incidence de la venue du tram est nulle, malgré l'apport esthétique. Côté Denfert-Rochereau, la moyenne des prix avoisine les 7500-8000 € du m² alors qu'elle tourne autour des 5000-5200 € du côté de la porte de Vanves. Le niveau remonte autour de la porte de Gentilly pour approcher les 6000 € tandis que les vues sur le parc Montsouris se payent aussi cher que Denfert.

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Certains micro-quartiers sont très recherchés comme Daguerre et la rue d'Alésia pour leurs commerces et leur convivialité ou les environs de Montparnasse, bien desservis, aérés, et proches du 6è. Le triangle Alésia-Maine-Losserand s'est métamorphosé et attire aujourd'hui des catégories dites « bobo »avec un esprit village prononcé. Certaines familles cherchent à se rapprocher des écoles très cotées comme l'école alsacienne ou Stanislas.

L’incidence de la venue du tramway sur les prix est discutée.

D’après les agents immobiliers cités plus haut, l’incidence sur les prix serait nulle jusqu’ici, malgré l’apport esthétique. Le Figaro du 8 janvier, dans un article intitulé « le tramway fait monter les prix dans le sud de Paris » corrige l’affirmation précédente en rapportant le propos de Gilbert Chouchana, de Laforêt Immobilier, indiquant qu’on commençait à ressentir l’effet tramway sur les prix de vente et fixant la progression induite à 5 à10%. Mme Hellena Sellam de Connection Immobilier pense que cela n’autorise pas les vendeurs à fantasmer sur les prix  sous peine de bloquer les ventes

La demande s'affaiblit et se fait plus exigeante.

On constate cet affaiblissement quasi général, mais plus particulièrement sur les 2-3 pièces avec une seule chambre, ce qui conduit à un tassement des prix sur cette catégorie de biens. Certains clients disent attendre une baisse des prix. Ils sont plus circonspects,  notamment sur les travaux, et se renseignent davantage sur l'historique des immeubles. Ils ont besoin d'être rassurés.

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L'offre augmente légèrement.

On constate encore une légère augmentation de l'offre, ce qui fait qu'il est très rare maintenant que les produits soient surpayés.

La hausse des prix ralentit et les délais de transaction s'allongent.

Il résulte naturellement de ce qui vient d'être dit que la hausse des prix tend à marquer une pause et que les délais de transaction s'allongent notablement. Devant la sélectivité des acquéreurs, notamment lorsque les biens nécessitent d'importants travaux, on a pu même, à l'occasion, constater un tassement des prix.

C'est toujours la pénurie pour les appartements familiaux.

La rareté de l'offre est de mise dès qu'on dépasse 80m² car ces appartements dits familiaux ne changent pas facilement de main. Ils trouvent donc acquéreur sans problème à leur juste prix. Personne n'a cependant noté que le prix du m² de ceux-ci avait tendance à perdre son avance sur celui des appartements plus petits, et cela depuis déjà  longtemps.

La population est très diversifiée.

Le 14è a ses inconditionnels qui, même lorsqu'ils ont dû le quitter, s'empressent d'y revenir dès que possible pour y retrouver les commerces de proximité, la diversité et la convivialité qu'ils avaient connus. Mais ceux-ci sont souvent attachés à un quartier et, pour eux, il est très difficile de franchir certaines frontières, sauf prix très attractifs. Cela a tendance à émietter le marché. L'arrondissement  bénéficie du repli des habitants du 6è qui ne peuvent suivre la hausse des prix du centre de Paris. Il est un bon compromis pour les étrangers, particulièrement les anglo-saxons, qui y trouvent une situation centrale sans payer le prix du cœur de Paris. Aéré, vert, bien desservi de larges avenues plantées d'arbres, de commerces et de transports en commun, il accueille des familles, des fonctionnaires, des professions libérales, des cadres, des employés,des artistes...dans une grande diversité, mais avec cependant des secteurs bien différents et une tendance à un certain embourgeoisement.

La location se fait bien.

Les petits appartements se louent bien. De plus en plus d'étudiants et de jeunes actifs se tournent vers la colocation, source d'économies, et qui est aujourd'hui mieux acceptée par les propriétaires. Compter 500 à 600 € pour un studio alors qu'il faut 800 à 900€ pour un 2 pièces. Là encore, l'exigence s'est renforcée en matière de qualité, et les preneurs sont rebutés par les travaux. Le coût extrêmement élevé des loyers (de 20 à 25€, voire plus), ne semble pas un obstacle pour trouver preneur.

                   Jean-Michel Viney

15 janvier 2007

Les 10km du 14 ème

Le dimache 28 janvier 2007 aura lieu les épreuves du 10km du 14ème. Le départ sera donné à 9h 30 devant la mairie du 14ème.

Renseignements au 01 43 95 09 01. Une permanence est organisée de 14h à 18h , 26, rue Mouton-Duvernet à partir du 2 janvier 2007.

Parcours : 10km mesuré FFA en deux boucles dans les rues du 14ème. Le ravitaillement est prévu aux environs du 5ème kilomètre ( rue Durouchoux) et à l'arrivée.

Récompenses: primes au 5 premiers du classement Scratch homme et femme et aux 3 premiers des catégories Vétéran H et F définies ci-dessous, non cumulatives. Cadeaux aux 3 premiers Juniors H et F.

Un cadeau au 1000 premiers arrivants.

Une coupe aux premiers de chaque catégorie du 10km.

Frais d'inscriptions : 9 euros jusqu'au 27 janvier et 12 euros le jour de la course - jusqu'à 9h).

L'Organisation technique est réalisée par la Jeunesse Athlétique de Montrouge (J.A.M.)

A l'occasion du 10km du 14ème, l'association A.F.R.I.C.A.RUN ( Association française de Recherche, d'Information et Collecte pour l'Afrique d'équipements de RUNning) a pour vocation de collecter, acheminer et distribuer des chaussures de running neuves ou d'occasion pour les populations des pays africains que nous traverserons.

Nous récupérons donc toutes vos chaussures de running ( en état d'usage mais réformées pour le macadam). On les achemine vers les pays de l'Afrique jusqu'aux utilisateurs potentiels. A déposer à la permanence et aussi le jour de la course.

Tél : 01 43 95 09 01. www.oms14.asso.fr

14 janvier 2007

Franciscains: Journées d'amitié les 27-28 janvier

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Plus spécialement placées, cette année, sous le signe de l'amitié avec les Frères Franciscains du Maroc, les jounées d'amitié franciscaines auront lieu au couvent des franciscains, 7, rue Marie Rose.

 Au programme:

Samedi:

15h: Conférence: Massignon, Adb-el-Jalil, parrain et filleul 1926-1962 par Françoise Jacquin

17h: Concert exceptionnel, Chorale paul KUENTZ

19h: Diner aux chandelles dans le cloître, choucroute alsacienne,  réserver avant le 19 (prix min 15€, enfant 8€)

Dimanche:

 10h 30: messe présidée par Fr. Siméon, gardien de Mekhnès

12h: déjeuner, barbecue, galettes et crèpes

14h 30: Témoignage, présence franciscaine au Maroc par Fr. Siméon

16h: grand jeu pour les adultes

18h: Vêpres solennelles à la chapelle 

Et encore plus de stands, antiquités, artisanat monastique, linge de maison, timbres, cartes postales, livres, bibelots, CD, DVD, vinyles, vins, ...,  

Nombreuses animations pour les enfants, réalisation d'une fresque, jeux, maquillage, pêche à la ligne, films

A toute heure, bar, salon de thé, crèpes et pâtisseries

tel 01 40 52 12 70, mel ofm-paris@wanadoo.fr,  et voir le site

samedi 27, 10h à 21h 30, dimanche 28, 10h 30 à 19h 

12 janvier 2007

Les Fanatiques, Max Gallo

Max Gallo, dans son livre pose le problème du fanatisme lié à l'interprétation abusive et sans nuance des versets du Coran. On sait la délicate coexistence en France et en Europe occidentale, de populations différentes par leurs origines culturelles et religieuses.
 
Ici nous touchons à la problématique liée à la lecture de tout texte sacré : attachement à la parole divine, foi et raison, refus d'un pouvoir théocratique, liberté de penser, amour, compassion, justice et respect d'autrui, alimentent les différences d'éclairage que nous croyons pressentir entre les civilisations occidentales judéo-chrétienne et musulmane.

En filigrane, apparaît la notion ambiguë que d'aucuns appellent "choc des civilisations" et qui conduirait le monde au chaos. Max Gallo exprime ici, à travers une intrigue à la fois étonnante par son rythme et magistrale par sa conduite, son angoisse d'homme libre, confronté à la montée de la haine de l'autre, celle-ci devenant implicitement le seul moyen de survie. Le retour à la barbarie ne connaîtrait alors plus de limites.

Tout homme de bonne volonté se passionnera pour ce roman dont la cible est la dénonciation sans faiblesse de tout fanatisme aveugle, d'où qu'il vienne.
                                                                                                                                                 R. Rillot

11 janvier 2007

Le tramway de Noël

J'ai pris le tramway direction Porte d'Ivry. Sur le quai, un vieux papy algérien entama la conversation. " Tu viens d'où, toi ? ". "Je suis d'ici ! Avenue Jean Moulin ". "Ah! t'habites là ?". "Oui "."  Tu vas où?" - ""Porte d'Ivry !" ." Ah!" .

Il portait un ample manteau fatigué mais confortable , couleur camel. Ses cheveux blancs, ses yeux plissés pleins de sourires, son ton chantant m'évoquaient un Père Noël méditerranéen , ensoleillé. La voix d'un enfant surgit soudain d'un immeuble en face du quai du Tramway. C'était comme des appels ou un dialogue avec un interlocuteur absent. Je pris le Père Noël à témoin, il ne parut pas étonné le moins du monde, pendant que les interpellations enfantines continuaient de jaillir de l'immeuble. Un garçonnet était au balcon du 2ème étage, mais ses lèvres ne bougeaient pas. Il rentra dans l'appartement, la fenêtre restant ouverte. Les gazouillis mystérieux avaient l'air de sortir des arbres. Après tout, c'était veille de Noël, le merveilleux avait droit de cité, surtout aux abords du Tramway.

Le train arriva , coupant court à mes interrogations. Lumineux et soyeux, il glissait sur la chaussée avec un petit air de triomphe. En  route tout le monde. Je montai dans la rame du milieu. Le tramway avançait comme un serpent agile et bienfaisant le long d'un boulevard des Maréchaux nettoyé et pimpant ; dans les voitures les gens étaient silencieux, un peu impressionnés. Un groupe d'enfants chaudement emmitouflés m'entourait, les grand-parents avec eux.

 Arrivé Porte d'Orléans, le train fit halte, puis ,lentement, commença à gravir le boulevard Jourdan à petite vitesse. Dehors, le jour était  déjà, à trois heures et demi de l'après-midi, plutôt gris , les gens qui arpentaient le boulevard paraissaient comme des ombres.

Au stade Charletty, la vitesse augmenta un peu jusqu'à la Porte d'Italie. Puis la Porte de Choisy, et enfin arrivée Terminus Porte d'Ivry. Quelle sympathique façon de voyager! Pas de bruit , juste un glissement soyeux, pas de descente hasardeuse, pas d'odeur ni de fumée. Je pris la direction du périphérique vers Ivry, pas rapides dans l'air glacé, je serrais la poignée de mon grand sac de Mère Noël. Boulevard Maurice Thorez, une petite fille de 2 ans attendait sa poupée avec impatience. Emma! J'accélérai le pas. Noël pour un enfant , je n'avais plus rien d'autre en tête.

                                                                                                                                                                                      Marie-Josée Carita

 

10 janvier 2007

Garage et maintenance des tramways

Pour assurer un tramway toutes les 4 minutes sur le tronçon actuel de 7,9 km, il faut 21 tramways tous garés à la porte de Sèvres, le long du périphérique. Dans ce complexe, il y a le centre d’exploitation qui a déjà fait l’objet d’un récent article, le garage le long de voies découvertes et un ensemble de maintenance pouvant traiter jusqu’à quatre tramways en même temps, L’emploi de techniques très élaborées permet de traiter ces 21 trams ALSTOM avec une équipe « réduite » de quatorze ingénieurs et techniciens. D’une largeur de 2,65m et d’une longueur de 43,70m, chaque tram contient 300 voyageurs, dont 78 assis.

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Le garage nécessite plus d’un kilomètre de voies, en fait sous la forme de voies parallèles avec deux sorties, l’une vers la Porte de Sèvres pour prendre le service et les autres vers le hangar de maintenance. Il y a aussi un dispositif de lavage à rouleaux comme pour les voitures. 600 litres sont nécessaires.

Pour la maintenance, il faut accéder dessous, à l’intérieur du tramway et en toiture où sont concentrées beaucoup d’éléments, ventilation, climatisation, caténaires, éclairages,;;;etc. Pour accéder dessous, deux possibilités en fosse, dans trois des cas ou

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en élevant le tramway au moyen d’un pont élévateur de 45 m de long. Cette dernière technique est indispensable pour démonter les bogies (au nombre de quatre, une demi journée suffit pour les démonter tous.) ou accéder aux freins (de camion à tambour).

A.C.

08 janvier 2007

Un Internet plus sûr pour les enfants.

Le Parlement européen veut protéger les enfants des sites pédophiles.

La moitié des jeunes Européens surfent régulièrement sur Internet. Or, un jeune sur trois qui participent à des ‘chats’ est abordé sexuellement par un pédophile, qui se cache derrière une autre identité. Les jeunes courent deux risques majeurs: être spectateurs d’images pornographiques, violentes ou incitant à la haine et devenir les victimes de ‘prédateurs’.

260 millions de pages à contenu pornographique circulent sur Internet et il existe 470.000 sites pédo-criminels’, s’inquiète Mariel de Sarnez, eurodéputée française du groupe libéral centriste. Mardi soir, le Parlement européen a adopté des recommandations proposées par cette mère de deux enfants, que les Etats seront libres d’appliquer ou non. (…)

Les mesures s’adressent à trois catégories d’acteurs. D’abord les entreprises de réseau: le Parlement demande aux fournisseurs d’accès d’offrir systématiquement aux clients des systèmes de blocages ou des filtres. (…) ‘Techniquement, il est possible de filtrer les images à la source.’ (…) Les enjeux financiers autour de ces filtrages sont importants, le marché du porno sur le Web étant rémunérateur.

Second groupe d’acteurs, les parents et les professeurs. Les campagnes d’information devraient se multiplier comme en Grande Bretagne. Quant aux risques des discussions sur le forums, le Parlement réclame une formation des enseignants.

Autres acteurs interpellés, les politiques, qui doivent aider à créer des lieux d’informations. (…)

‘La protection de l’enfance doit être une valeur commune défendue par l’ensemble des pays d’Europe’, conclut la parlementaire. " (La Croix, 14 décembre 2006)

05 janvier 2007

Le grand silence

Une longue file d’attente sur le trottoir devant le cinéma l’Arlequin, rue de Rennes. Une assistance attentive dans un silence quasi religieux. Elle marque sa satisfaction par des applaudissements à la fin de la projection.

Pas d’action, pas de musique, simplement les bruits de la vie de tous les jours dans ce monastère de la Grande Chartreuse. Un cadre exceptionnel au flanc de la montagne dans le Vercors. On devine que la vie doit être rude sous ce climat. On entre dans ce monastère en hiver, quand la neige a tout recouvert. La caméra s’introduit partout, voit tout, d’abord le moine agenouillé à son prie-dieu. Elle insiste pour nous dire qu’il passe de longues heures en contemplation. Puis ce sont les occupations, sans éclat, de la vie de ce solitaire, dans ce cadre si rustique: lectures, repas, préparation de la provision de bois pour l’hiver. Ce sont aussi les temps de vie commune, à la chapelle, au réfectoire le dimanche, à la promenade une fois par semaine.

L’ambiance vous saisit. On redécouvre les vertus du silence, la poésie que recèle les choses les plus simples : le spectacle changeant de la nature selon les saisons, le bruit de la pluie qui tombe, le vent agitant la forêt… On se prend à penser que l’agitation perpétuelle de notre monde nous a, semble-t-il, entraînés dans une course folle qui nous a rendus aveugles sur les beautés ordinaires de ce monde.

Le spectateur brûle du désir de connaître le secret de ces hommes qui ont choisi de vivre une vie si différente de la nôtre. Les voici, au plein de l’écran, l’un après l’autre. Leur regard intense, plusieurs secondes durant nous pénètre : beaux visages pacifiés dont on envie la profondeur !

Un beau film à voir. Ce n’est pas ce qu’on présente d’ordinaire au cinéma. Un film qui nous incite à faire retour sur nous-mêmes, à redécouvrir le sens de la transcendance, la profondeur des choses.

fr Bernard M.

Pour en savoir plus cliquez ici :

 

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04 janvier 2007

L'écriture, une belle histoire

Jusqu'au 10 mars 2007, le musée de la Poste présente une très belle et didactique exposition sur toutes les formes d'écriture employées par l'homme, depuis les temps les plus reculés : écritures égyptienne, indo-européenne, sumérienne, puis sémitiques, alphaet araméen, hébreu, phénicien , grec, latin, sans oublier les idéogrammes chinois .

En annexe, nous assistons à la naissance de l'imprimerie, nous admirons l'étonnante collection de caractères typographiques de l'Imprimerie Nationale. Puis, remplaçant le calame et la plume d'oie, voici différents modèles de plumes métalliques, la naissance de la machine à écrire, et enfin l'apparition de la fameuse pointe Bic…Une exposition qui passionnera l'amateur autant que le spécialiste; l'écriture étant à l'origine même de toutes les civilisations… Vaste programme !
                                                                                                                                                        R. Rillot
Musée de la Poste - 34, Bd. de Vaugirard - 75015  Paris

03 janvier 2007

L’exploitation du tramway: difficile à mettre en place

L’ « exploitation » d’un tramway dans une grande ville et plus encore à Paris, est un travail complexe, faisant intervenir des techniques sophistiquées. A Paris, le PC de cette gestion, où arrivent en permanence et en temps réel toutes les informations nécessaires est situé à la Porte de Sèvres, le long du périphérique, juste à coté des services de garage et d’entretien, dont vous parlerons prochainement.

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Chaque tramway est repéré tout au long der son parcours de manière très précise au moyen d’une balise GPS. C’est grâce à ce système que sont calculées la fréquence et les heures de passage. L’intervalle prévu entre deux tramways est de quatre minutes, fréquence qui n’est pas encore atteinte puisque les délais affichés en ce moment sont de 8 minutes au moins, ou plus souvent « écran indisponible »! Les raisons en sont diverses,  fort trafic en fin d’année, les piétons et les automobilistes ne se sont pas encore adaptés, le système est en cours de réglages. Le tramway n’est pas encore arrivé à sa vitesse d’exploitation prévue de 20 km/h, et c’est ce qui conduit à des délais d’attente plus longs.

medium_DSCF0112.JPGLe tramway est prioritaire par rapport à la circulation automobile. Pour cela il est repéré par des boucles enterrées sous la voie, qui permettent de lui donner cette priorité dès son arrivée à un carrefour. Mais synchroniser les feux pour faire passer un tramway peut en arrêter un autre dans l’autre sens. Les réglages sont en cours.

medium_DSCF0111.JPGLes agents en service au PC disposent de l’ensemble des informations sous la forme d’écrans d’ordinateurs, de 6 écrans vidéo montrant les points stratégiques, d’une liaison par téléphone avec les conducteurs et de la possibilité de couper le courant à tout moment sur un tronçon donné.

Le période d’adaptation au tramway va durer un certain temps. Les piétons doivent rester très prudents, particulièrement en traversant : il y a peu d’espace entre les automobiles et le tramway.

A.C.

02 janvier 2007

Une brève histoire de l'avenir

Une brève histoire de l'avenir
De Jacques Attali - Ed. Fayard-

En un magistral synopsis reprenant l'évolution de l'espèce humaine depuis son origine, puis développant les étapes de l'évolution de la société européenne et occidentale au cours des siècles, ainsi que la  pérennisation irréversible de l'économie de marché, liée à l'apparition et à la consécration de la démocratie marchande, Jacques Attali se saisit des perspectives futures offertes par les nouvelles technologies, pour nous brosser une image de ce que pourrait être les cinquante prochaines années pour l'avenir du monde sur le plan de la démographie, de l'immigration, du nomadisme des populations  du sud vers le nord, du terrorisme international, de la violence urbaine, et des mutations des formes de travail, ainsi que de la disparition progressive des nations et des Etats…

Utopies ou réalités pressenties ? En tout état de cause, voici un livre à mettre entre toutes les mains de l'honnête homme ou de l'étudiant à Sciences Po, tous deux concernés par le "grand chambardement " dont nous n'avons pas encore toutes les cartes en main  pour jouer les pythonisses … Un livre passionnant à plus d'un titre, vertigineux par les perspectives de réflexion qu'il offre.
                                                                                                                                                             R.Rillot 

 

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