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03 mai 2011

La SHA du 14ème et Chateaubriand

La SHA ( Société Historique et archéologique du 14e) est l’invitée permanente du vicomte et de la vicomtesse de Chateaubriand : couple fondateur de l’Infirmerie Marie-Thérèse, dans le premier tiers du 19ème siècle. Cette infirmerie, de nos jours maison de retraite pour prêtres âgés, se situe dans notre 14ème, à proximité de l’hôpital Saint Vincent de Paul.

La SHA organise depuis quelques années, grâce à l’aide et à l’amabilité du Directeur et de son épouse, Monsieur et Madame Rimbault des visites-conférences sur l’histoire de l’établissement et une exposition visible dans la chapelle, d’époque Restauration. Cette exposition se tient pendant les deux Journées du Patrimoine, chaque troisième week-end de septembre.

Depuis mai dernier, et désormais chaque année, les Journées inter-diocésaines s’y dérouleront, en la bienveillante présence de Monseigneur Pollien. L’activité de la SHA présente, par ses exposés historiques sur l’établissement et le couple Chateaubriand, un intérêt apprécié de tous. Ces journées auront lieu les samedi 21 et dimanche 22 mai. (Lire la note suivante sur ces journées inter diocésaines)

07 avril 2011

Deux conférences ce soir, 7 avril, dans le cadre de deux expositions l'une sur l'engagement dans l'exil et l'autre sur la Géopolitique de l' Arctique

« Géopolitique de l'Arctique » par Julia Snegur : Jeudi 7 avril, 19h30 à la Mairie du 14ème
Conférence « Géopolitique de l'Arctique » par Julia Snegur. Mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.

« ICE, voyage au pays des icebergs »
Exposition de photos sur les glaces du Grand Nord organisé dans le cadre de la semaine du développement durable.
Jusqu'au 8 avril, du lundi au vendredi de 8h30 à 17h, jeudi jusqu'à 19h30-
Mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.

 « L'exil et les Barbelés » présentation par son auteur Colette Berthès : jeudi 7 avril, 19h à la Bibliothèque Vandamme  Entrée libre.Bibliothèque Vandamme, 82 avenue du Maine. M° Gaîté. Tél. : 01 43 22 42 18.

Cette conférence se déroule dans le cadre de l'exposition « Engagement dans l'exil, une famille de Républicains espagnols » : Une famille d’artistes retrace à travers des sculptures et des peintures le parcours de ses parents et grands-parents durant le tragique exode des Républicains espagnols appelé La Retirada. (La Retirada : « retraite » (en espagnol) des réfugiés espagnols à la fin de la guerre civile)

Jusqu'au 26 juin 2011. Au Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin, Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 23, allée de la 2ème DB – Paris 15e métro : Montparnasse Bienvenüe www.ml-leclerc-moulin.paris.fr .Ouverture de 10h à 18h tous les jours sauf le lundi et jours fériés

25 mars 2011

La Transfiguration, à redécouvrir à travers l’art ?

par Eliane Gondinet-Wallstein

Conférence avec projections, le 4 avril 2011 à Saint-Pierre de Montrouge (20h 30, Salle Saint Paul, 9 Passage Rimbaut,1er étage)

 La Transfiguration du Christ : une fête un peu oubliée en Occident, mais qui est un des sommets de l’année liturgique des Eglises d’Orient.

Dans les Evangiles, la vision du Christ transfiguré est placée entre deux annonces de sa Passion : pour conforter la foi des apôtres avant l’épreuve de la souffrance et de la mort, Jésus laisse entrevoir à trois d’entre eux le rayonnement de sa divinité, leur donnant ainsi un avant-goût de la Résurrection. Les chrétiens d’aujourd’hui ont besoin eux aussi de se ressourcer à cette Transfiguration, qui laisse entrevoir le véritable visage du Christ et qui, à sa lumière, leur révèle leur véritable visage, celui de fils de Dieu qu’ils sont appelés à être.

Et si nous la redécouvrions à travers les représentations que les peintres en ont données au fil des siècles ?

 Historienne d’art, Eliane Gondinet-Wallstein s’est spécialisée dans le langage de l’iconographie chrétienne.

Cette conférence est organisée par le groupe Art, Culture et Foi, de Saint Pierre de Montrouge.

04 mars 2011

Le Musée du Montparnasse présente "ART ET DIVERSITE"

En partenariat avec le Ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement, Jean Digne, président du Musée du Montparnasse, Chantal Delacotte et Louis Bec, vous invitent à l’Atelier International

   ART & BIODIVERSITE

Paroles croisées,  Perspectives et prospectives

Lundi 14 mars 2011    de 10 à 18 h à l’auditorium du Musée de la Poste, 34, boulevard Vaugirard - 75015 Paris

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23 février 2011

L'oeuvre d'Haussmann dans le 14ème. (VII)

La Voix du 14ème, maintenant site web d’information, a décidé de republier sous la forme d’une série de notes, le dossier paru en 1994, sous la direction de R.L. Cottard, sur l’œuvre d’Haussmann dans le 14ème, dans la Voix du XIVème, alors journal papier.  Lire la note précédente

La mutation du 14e
Notre arrondissement, le 14e, reçut le nom de son principal monument, l’Observatoire, et fut, comme tous les autres, divisé en quatre quartiers : le n° 53, horizontal, Mont-parnasse ; les n° 54, 55 et 56, verticaux, d’Est en Ouest, la Santé (rebaptisée parc de Montsouris en 1935), le Petit-Montrouge et Plaisance. Dessinant un beau fer de hache, le 14e fut délimité au nord par le boulevard du Montparnasse qu’allait bientôt continuer le boulevard de Port-Royal ; au Sud par le boulevard des Fortifications ; à l’Est par l’ex-chemin de Gentilly (actuelles rues de la Santé et de l’Amiral-Mouchez) ; à l’Ouest par la ligne du chemin de fer et de l’Ouest.
Dans ce vaste périmètre, Haussmann va, comme on dit, s’en donner à cœur-joie, et ce n’est pas ici qu’on pourra lui reprocher d’avoir démoli sans états d’âme des édifices anciens qui eussent mérité d’être conservés.

Futur14eme en 1855.jpg

Le plan dit d’Alexandre (cliquez pour agrandir) montre qu’en 1855 les espaces vides de toute construction étaient considérables dans toute la partie sud du futur 14° arrondissement : terrains de rejets de déblais des carrières à l’Est ; ailleurs champs d’horticulteurs, pépiniéristes ou maraîchers.

Parmi les voies créées, il faut citer le boulevard de Port-Royal, déjà mentionné ; le boulevard Arago, toute la partie Est de la rue d’Alésia, l’avenue Reille (qui était prévue pour aboutir au boulevard Jourdan); l’avenue de Montsouris (actuelle René Coty) ; la rue Sarrette ; la rue Gazan, y compris sa partie finale, devenue la rue de la Cité-Universitaire (entre les deux guerres) à la limite Est du parc de Montsouris; quantité de petites rues établissant un maillage serré de desserte du voisinage; enfin, tout à l’Ouest, le prolongement de la rue Vercingétorix jusqu’au boulevard Brune. Une rocade, tombée malheureusement à l’abandon dès avant la dernière guerre, ne doit pas être oubliée : c’est la ligne en tranchée de la Petite-Ceinture, ouvrage ferroviaire de premier ordre, qui jetait déjà les bases d’un futur chemin de fer intra urbain (et qui permettait — qui le sait ? — la jonction de toutes les grandes lignes de chemins de fer). Cette rocade en tranchée fut ouverte pour l’Exposition universelle de 1867.

Parmi les voies aménagées, viabilisées ou élargies sous les ordres d’Haussmann, il convient de faire état de la partie ouest de la rue d’Alésia (sous le nom du chemin du Transit, c’était une simple voie de terre empierrée); la rue des Plantes, rectifiée à travers des terrains maraîchers et des espaces vagues; la rue Didot, formée par la jonction d’antiques sentiers (du Terrier-aux-Lapins, des Mariniers...); les boulevards Jourdan et Brune, qu’on pourrait même dire créés de toutes pièces sur la « rue militaire » originelle, laquelle n’était pas autre chose qu’un chemin de terre non chaussé de pavés, réservé aux convois du roulage de l’armée, à destination des bastions occupés par les troupes garnissant en permanence les fortifications...

Une mention spéciale doit être réservée à une transformation spectaculaire celle des boulevards extérieurs au mur de la Ferme. Haussmann, par la démolition de ce mur, les fit fusionner, après mise à niveau, avec le chemin intérieur de ronde des employés de l’Octroi, élargissant ainsi les boulevards Saint-Jacques, d’Enfer (Raspail actuel), de Montrouge (Edgar-Quinet), etc… L’avenue du Maine resta, certes, à sa princière largeur originelle, mais fut «  rechaussée »  en nouveaux pavés réguliers.

R.L. Cottard

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05 février 2011

André Masson, le peintre nomade

recto_invit_Masson-2-6b663.jpgLe Musée du Montparnasse, présente jusqu’au 3 avril 2011, un ensemble de peintures, dessins et lithos  du peintre Masson avec en parallèle des photographies du Paris ayant inspiré ses œuvres. On sait que Masson a été très lié au Surréalisme. Ses amis étaient A. Breton, Desnos, Prévert, Leiris, Eluard, Limbour, L. Aragon. Et comme tous les Surréalistes, il aime être surpris et guidé par l’inconscient, les rencontres avec le hasard. Le flâneur qu’il était, se transforme en « vagabond » de  l’image autant que de l’esprit. Et la ville ne peut que l’inspirer. Elle a toujours été un lieu étrange où les rêves sont en embuscade au coin des rues, dans les quartiers un peu chauds, parmi les impasses oubliées où les ombres de l’étrange et du fantastique prennent forme et vie, où les Halles en sursis, les filles de la rue St Denis,  le Pont neuf, le Luxembourg, les foules du métro sont les archétypes d’une inspiration toujours renouvelée. Paris, traversé par l’insolite et la mélancolie, s’offre au regard tandis que la mémoire des lieux impriment souvent un sentiment étrange, où l’angoisse et la peur accompagnent de leur ombre les pas du promeneur.

Masson est l’explorateur avide de ces quartiers où surgissent les fantômes de la vie quotidienne : bouchers des Halles, marchandes des quatre saisons, musiciens des rues, prostituées, etc… La promenade ne s’arrête jamais. Le vagabondage du peintre nourrit la gourmandise de l’œil. Chacun devient « Le paysan de Paris », cher à Louis Aragon.

Masson est le peintre baladin par excellence, ayant accompagné le Surréalisme. Il nous a délivré  une atmosphère particulière de la ville, à travers une topographie éclatée, sublimée, nourrie d’images arrachées au terreau vivant d’un Paris, qui a toujours soif de nous éblouir.  R.R

Musée du Montparnasse : 21, avenue du Maine – 75 015 -  tél : 01 42 22 91 96 ; email : museedumontparnasse@wanadoo.fr                           www.museedumontparnasse.net  

Exposition jusqu’au 3 avril 2011

26 janvier 2011

Exposition CARNET INDIEN II, DE MAJA WEYERMANN à la Cité Internationale Universitaire

CARNET INDIEN II exposition de Maja Weyermann
Jusqu'au  au 30 janvier 2011 à la Fondation suisse. L’entrée est libre et gratuite de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Pour sa troisième intervention artistique de l’année, après les vidéos d’Esteban Pagès et LP_22 Carats de Frédérique Lecerf, la Fondation suisse – Pavillon Le Corbusier accueille Carnet Indien II, une proposition de l’artiste Maja Weyermann, du 1er décembre au 30 janvier 2011.

weyermann.jpg

Artiste d’origine bernoise, Maja Weyermann vit et travaille à Berlin. Elle commence par étudier l’art et la philosophie à la Gerrit Rietveld Académie d’Amsterdam, puis elle intègre l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Berlin en 1989 où elle remporte le Prix pour l’Emancipation des Femmes. Depuis, sa carrière a été ponctuée par de nombreuses récompenses. Outre sa récente présentation de Carnet Indien à la Corbusierhaus de Berlin, Maja Weyermann a exposé ses travaux en Inde, notamment au Musée des Beaux Arts de Chandigarh.

Maja Weyermann transpose à la Fondation suisse son travail élaboré à Chandigarh, ville du nord de l’Inde conçue par Le Corbusier.

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17 janvier 2011

Dans les Galeries du 14e ...

- la Galerie Camera Obscura présente du 14 janvier au 19 février : Patrick TABERNA  ( ateliers des souvenirs, l’enfance et les voyages enchantent le monde et lui donnent sa gravité …) Patrick Taberna est né en 1964. Lauréat de la fondation HSBC en 2004 pour sa série        « au fil des jours » ( publiée aux éditions Actes Sud), il poursuit avec « A contretemps » un travail d’une poésie intimiste, à la fois autobiographie familiale et journal de voyage.

Galerie Camera Obscura : : 268, boulevard Raspail – 75 01 – Tél : 01 45 4567 08

- la Galerie du Montparrnasse, présente les peintures de Carlos  MORET du 18 au 29 janvier ; ouvert les lundi,  mardi, mercredi, samedi et dimanche de 16h à 20h.

 Galerie du Montparnasse : 55, rue du Montparnasse.  Tél : 01 43 22 72 77

23 novembre 2010

HAUSSMANN à l’œuvre dans le 14e

L’époque qui a le plus marqué notre quartier est bien, sans conteste, celle du Second Empire. D’abord parce que c’est Napoléon III qui a décidé de l’extension de Paris jusqu’aux fortifications, créant un nouveau découpage administratif et par là-même le quatorzième, ensuite parce qu’il a confié à Haussmann le soin de dessiner les plans du nouveau Paris, et d’en assurer la réalisation.

En 1994, La Voix du XIVème, encore journal mensuel papier (né en 1914!), a choisi de traiter de l’œuvre du Préfet Haussmann, cet urbaniste hors pair, dans notre arrondissement. La Voix ne pouvait que demander à M. René-Léon COTTARD d’assurer la rédaction. de ce dossier En effet, alors Président de la Société Historique et Archéologique du XIVe arrondissement, il était l’auteur de l’ouvrage « Vie et Histoire du XIVe » (éditions HERVAS) dont on connaît le succès.

Et surtout, M. COTTARD avait une très grande considération pour l’œuvre du préfet Haussmann à Paris et spécialement dans le XIVe, qui a été l’un des champs privilégiés de la politique d’urbanisme de Napoléon III; il était donc tout spécialement désigné pour ce dossier.

La Voix du XIVème, maintenant site web d'information, a décidé de publier ce dossier, dont l’intérêt est toujours aussi grand, en l’adaptant à Internet, sous la forme d’une série d’articles reliés par des liens.

Prochain article : L’homme et ses fidèles collaborateurs, Eugène Belgrand et Jean-Charles Alphand.

A.C.

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19 novembre 2010

Animations sur les droits de l’enfant : samedi 20 novembre

A  partir de 14h d'abord rue d'Alésia puis au centre d'animation Marc Sangnier

Le conseil parisien de la jeunesse et le conseil de la jeunesse du 14e organisent des animations sur la place des droits de l’enfant le samedi 20 novembre 2010.

Ces animations qui  éclaireront les thèmes- clefs des Droits de l’enfant ( violence sociale, citoyenneté, violence familiale, identité, etc), auront lieu le samedi 20 novembre de 14h à 17h sur la Place des Droits de l’Enfant et  se poursuivront par un spectacle -forum à partir de 18h30 au Centre d’Animation Marc Sangnier.

Au programme :

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18 novembre 2010

Secrets de Paris : Montparnasse et la bohème, le Douanier Rousseau

Samedi 20 novembre, 15h : Montparnasse et la bohème

Balade dans le Montparnasse artistique, ses cafés, ses ateliers, ses anecdotes.

Montparno.jpgThomas Dufresne, depuis plus de 25 ans, donne des conférences, écrit des articles et des livres sur l'histoire de Paris et sur l'histoire de l'art. Il est membre de la Société historique et archéologique du 14e arrondissement..
Rendez-vous carrefour Vavin, devant La Coupole (102, bd Montparnasse, 75014, M° Vavin), à 15h.Tarif : 10 euros
Accessible aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.
Réservation par courriel:parisecrets@free.fr

Dimanche 21 novembre, 15h : Le Douanier Rousseau

DouanierRousseau.jpg  Il y a 100 ans disparaissait le peintre Henri Rousseau. Balade dans le 14e arrondissement sur les traces de cet artiste à la recherche de ses lieux de prédilection, de ses ateliers, de ses amis .
Rendez-vous devant la sortie du M° Pernety, à l'angle des rues Pernety et Raymond Losserand (75014), à 15 h.

Organisé avec l'association Monts 14, cette visite sera au prix exceptionnel de 5 euros le dimanche 21 novembre.
Réservation par courriel:parisecrets@free.fr

Voir le dernier article de la Voix consacré au douanier Rousseau

12 novembre 2010

Spectacle «Simone Weil 1909-1943 : la passion de la vérité»

Samedi 13 à 20h, dimanche 14 novembre à 15h, mardi 16 et mercredi 17 novembre à 20h

La compagnie l'Atelier du verbe présente « Simone Weil 1909-1943 : la passion de la vérité», un spectacle dans lequel trois interprètes racontent la vie de Simone Weil: Elodie Chanut, Danièle Léon, Nicolas Luquin.  Conception et réalisation : Danièle Léon

 La vie et la pensée de Simone Weil sont inséparables, dans leur démonstration d’une recherche inlassable pour mettre ses actes en accord avec ses idées et se révèlent pour nous d’une étonnante actualité.

Dès 1950 Albert Camus déclarait :« Il me paraît impossible d’imaginer pour l’Europe une renaissance qui ne tienne pas compte des exigences que Simone Weil a définies »

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13 octobre 2010

Le Douanier Rousseau : un anniversaire

douanier rousseauexotique.jpgHenri Rousseau,  dit le Douanier, est mort dans notre XIVe, en 1910. Il y a cent ans. Il y a vécu, puisqu'on relève plusieurs adresses  de sa présence , au 3, rue Vercingétorix en 1898, 36, rue Gassendi en 1901, en 1905, au 44, rue Daguerre et en 1906, au 2bis rue Perrel, son dernier domicile. Un vrai citoyen de notre arrondissement, bien qu'il  qu' il soit né à Laval. Apollinaire le surnomma « l'Ange de Plaisance ». Et c'est dans ce quartier auquel  il s'était attaché, qu'il conquit le droit à la postérité. Et quelle postérité ! Ami de Gauguin, de Picasso, il fréquenta les « Montparnos », qui avaient abandonné le Montmartre des Impressionnistes pour délivrer la peinture et la projeter définitivement dans l'ère moderne. L'imaginaire de Rousseau est un imaginaire onirique. Alfred Jarry, son compatriote, le soutiendra  en insistant sur son insolente et fascinante originalité. Précurseur d'un surréalisme en gestation qui prendra son envol définitif après la guerre de 14, il restera  pour toujours, l'enfant « illuminé » par sa hardiesse stupéfiante à vouloir traduire la réalité et l'amener à être transcendée pour que nos rêves deviennent visionnaires. Poète, il le fut, comme les enfants le sont. Moderne ? certainement, car il ouvre la voie,  un «  voyant », à la manière de Rimbaud.

Organisée par l'association « Monts 14 », une soirée exceptionnelle est organisée à l'Entrepôt, rue Francis de Pressenssé, le mardi 26 octobre 2010, à 19h. Une conférence  avec projection sera animée par Yann Le Pichon, expert international du Douanier Rousseau. Un intermède musical au piano présentera des pièces écrites par le Douanier, ainsi qu'une pièce de théâtre : L'étudiant en goguette, pièce inédite de H. Rousseau.

La réservation à cette manifestation est obligatoire. Prix : 30€. Chèque à envoyer à      l'association Mont 14,   - 79, rue Daguerre - 75 014- Paris.

04 septembre 2010

La galerie la Camera Obscura présente "KIMURA"

La Galerie Camera Obscura présente le peintr e : KIMURA", né à Takamatsu, au sud du Japon en 1917. Sa passion pour la peinture de Bonnard le détermine à quitter son pays , pour la France. Il s'installe à Paris en 1953 avec son épouse Satchiko. Il y demeurera jusqu'à sa mort en 1987.

Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions en France, au Japon et aux Etats-Unis. Son travail est inspiré par la vitalité débordante de la nature, plus particulièrement dans le jardin sauvage du "Clos-Saint-Pierre , à la Roquette-sur-Slagne, près de Cannes. Cette exposition veut être un hommage à ce chant de la nature et au  livre que lui a consacré son épouse à l'automne 2009.

- Vernissage le jeudi 9 septembe de 18h à 20h. L'exposition débutera le 10 septembre jusqu'au 16 octobre 2010.

Galerie Obscura :  268 boulevard Raspail - 75 014- Paris . Tél : 01 45 45 67 08 Du mardi au samedi de 13h à 19. Métro Raspail.

01 septembre 2010

Journée du patrimoine à la Chapelle saint bernard

Dans le cadre de la Journée du Patrimoine 2010,

JOURNEE PORTES OUVERTES

à la chapelle Saint Bernard de Montparnasse

le dimanche 19 septembre 2010.

Chapelle saint Bernard.JPGSituée sous la Gare de Montparnasse (entrée sous l'horloge gauche de la façade de la gare), la chapelle est riche tout particulièrement d'œuvres du sculpteur Pierre de Grauw, qui ont été réalisées en partie (tabernacle et triple socle de l'autel) dans des traverses de chemin de fer faisant allusion à la situation particulière de la chapelle en sous-sol d'une gare.

Elle possède aussi des œuvres des sculpteurs Pierre DUBOS (Vierge en bois polychrome), et MANH, (Le Livre de pierre) et deux tableaux de Michel BIOT.

A 16 heures,

Pierre de Grauw commentera ses sculptures

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09 août 2010

Ah ! Monsieur Ledoux, vous êtes un terrible architecte

L'écrivain Louis-Sébastien Mercier, défenseur du petit peuple de Paris prenait ainsi à partie l'architecte Claude-Nicolas Ledoux et tempêtait contre le mur des Fermiers Généraux, «inconcevable muraille où les antres du fisc sont transformés en palais à colonnes »

Sous l'Ancien régime, les Fermiers Généraux étaient chargés de percevoir les impôts du Roi, et en particulier l'octroi, taxe payée par les marchandises qui entraient dans Paris. En 1785, pour éviter la contrebande, il est décidé de construire le mur des Fermiers Généraux, barrière douanière qui encerclerait le Paris de l'époque à l'emplacement de nos grands boulevards. « Le mur murant Paris rend Paris murmurant » disent les 500.000 parisiens.

Architecte inspiré et ingénieur des Eaux et forêts, Ledoux a découvert Palladio en Angleterre. Après avoir construit des demeures pour l'aristocratie parisienne, des constructions publiques à Besançon, Compiègne, Aix en Provence, il érigea, pour produire le sel à partir d'eau de sources salées, les salines royales d'Arc-et-Senans,

les_salines_d'arcetsenans.jpg

Les salines d'Arc-et-Senans en Franche-Comté

, une cité ouvrière idéalisée, d'un caractère révolutionnaire. Son architecture associe le répertoire antique et le symbolisme de formes géométriques simples.

Paris_14e_-_place_Denfert-Rochereau_-_pavillon_Ledoux_ouest.JPG

En 1785, il reçoit la commande des 55 pavillons d'octroi et du mur des Fermiers Généraux. L'Etat royal aurait été mieux avisé de prendre un architecte plus modeste et d'éviter l'affichage aux entrées de Paris de symboles d'oppression. Comment ne pas juger choquante la réalisation de bâtiments, qui coûtaient davantage que l'impôt qu'ils étaient censés collecter ? Ledoux presse les travaux dont il sent l'issue incertaine, mais ne peut mener son entreprise à terme, déchargé de sa tâche par le Roi pour avoir voulu édifier des bâtiments trop provocateurs.

En 1789 des pavillons sont incendiés, mais le projet de Ledoux est presque intégralement réalisé. En juin 1790, la Ferme installe ses employés dans les bureaux, mais en mai 1791, l'octroi est supprimé ! Il sera rétabli plus tard et définitivement abandonné à la guerre de 14-18.

L'impopularité de l'octroi rejaillit sur Ledoux, suspendu de ses fonctions en 1787 et révoqué en 1789. Sous la Terreur, il sera emprisonné en 1793, et échappera de justesse à la guillotine.

Il reste deux de ses pavillons d'octroi,  place Denfert-Rochereau et place Stalingrad, de même que les colonnes de la Nation. Des deux pavillons de Denfert, appelés barrière d'Enfer, l'un donne maintenant accès aux Catacombes, l'autre abrite l'Inspection générale des Carrières de Paris. Leur style est typique de Ledoux, qui rêvait de propylées, entrées monumentales des temples, en édifiant ses palais à portiques. Le nom d'Enfer vient de la voie romaine Via Inferior, qui passait là.

C'est seulement après 1870, que la place prend le nom de Denfert-Rochereau, colonel qui défendit courageusement Belfort contre les Allemands en 1871, ce qui permit au territoire de Belfort de rester français. En son honneur on y plaça la réplique du colossal lion de Belfort sculpté par Bartholdi, auteur de la statue de la Liberté à New York, réalisée dans son atelier du 14ème.

A.C.

08 août 2010

Deux aqueducs pour une même cité

Ces vallonnements gazonnés sont situés parmi les aménagements récents de la ZAC Alésia-Montsouris. Ils ne sont pas naturels. Qui pourrait imaginer qu'en ce lieu se cachent les stigmates ressuscités de deux aqueducs, l'un construit par les Romains, l'autre réalisé par Marie de Médicis. Oui, les Romains ! Toujours soucieux d'améliorer leurs conditions de vie et l'avenir de la jeune Lutèce, amateurs reconnus de bains publics, ils étaient allés chercher l'eau d'une source située exactement sur l'emplacement du village actuel de Wissous, à douze kilomètres de la cité. Aujourd'hui, il ne reste que des fragments enterrés de ces deux aqueducs construits quasiment sur le même itinéraire, et dont les segments encore visibles sont présentés au pied du mur de soutènement du RER B, longeant l'avenue Reille, en face du parc Montsouris. L'un est visible de l'extérieur (celui de Médicis) tout en étant protégé par une baie vitrée. L'autre un peu plus loin est visible au ras du trottoir mais l'ouverture qui le protégeait en a été vandalisée : la vitre qui permettait d'apercevoir le "romain" a été brisée... On prétend que les empereurs Julien et Valentinien n'ont pas apprécié ce geste offensant pour leur mémoire !

Ce patrimoine inestimable de l'histoire de l'alimentation en eau de Paris avait été déclaré par les "spécialistes", comme "ne revêtant d'un point de vue scientifique aucun caractère exceptionnel susceptible de conduire à une protection, au titre de la législation des monuments historiques". Donc leur destruction était à cette époque envisagée en leur totalité. Mais devant la résistance des riverains, la Commission du Vieux Paris, autorité de la Ville de Paris en matière de patrimoine, préconisait finalement en 1997, de conserver 120 mètres de l'aqueduc de Lutèce (dont 98 mètres enterrés) et 133 mètres de l'aqueduc de Médicis (dont 88 mètres enterrés), sur les 300 mètres que mesurait chacun d'eux. Résultat aujourd'hui : 3 malheureux tronçons du Médicis ont été épargnés (de 8, 12 et 30 mètres) et deux morceaux du gallo-romain (1 mètre sous vitrine rue Hallé et quelques 25 mètres dans le futur square côté Alésia).

R.R

29 juin 2010

Henri Rousseau, dit "le douanier", peintre dans le 14e

Qui sait de nos jours, que le «  Douanier Rousseau » a été durant de nombreuses années, un habitant du 14e, où il réalisa la majorité de son œuvre de peintre « naïf » ?

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Né à Laval le 21- 5- 1844, il s'était établi à Paris en 1868 . Il fut employé à l'Octroi de Paris, qui à cette époque, percevait des droits d'entrée sur les marchandises pénétrant dans Paris. Pendant ses heures de service, Rousseau fait des croquis et conçoit ses futures tableaux.  Ainsi,  en 1890, il peint : « l'Octroi », celui de la porte de Vanves. Il sera un fidèle du Salon des Indépendants à partir de 1885, salon  qui permet aux peintres débutants de se faire connaître, et cela sans esprit de chapelle. Ce salon créé en 1884 par Redon, Seurat et Signac, est en outre une fenêtre ouverte sur les nouvelles tendances de la peinture en cette fin du XIXe siècle.

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18 juin 2010

Cycle de prière pour le monde

20/06/2010  Semaine 26

ARGENTINE, PARAGUAY, URUGUAY - Luc 9, 18-24 ; Ps 63(62)

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27 mai 2010

Entrez dans les ateliers d’artistes du 14e : journées portes ouvertes les 29 et 30 mai 2010.

POartistes.JPGLes Journées portes ouvertes des ateliers d'artistes, organisées par la mairie du 14e, les 29 et 30 mai, promettent deux jours de découverte et de surprises. 150 ateliers d'artistes et galeries s'ouvrent au public. Rendez vous également sur le marché de la création où plus de 70 artistes exposeront leurs œuvres, à la galerie Montparnasse pour une exposition sur René Artozoul et l'académie de la Grande Chaumière, ainsi que sur le parvis de la mairie où le graffeur Nasty réalisera une performance.

150 ateliers ouverts au public  : Samedi 29 mai de 14h30 à 20h ; dimanche 30 mai de 11h à 19h. Des peintres, des photographes, des sculpteurs, mais aussi des mosaïstes ou de créateurs de bijoux : durant deux jours, plus de 150 artistes ouvrent les portes de leur atelier pour accueillir le public dans l'intimité de leur lieu de travail et de création, ou exposent dans les galeries d'art de l'arrondissement. De nombreux ateliers sont accessibles aux personnes handicapées.

Un grand marché de la création Les amateurs pourront aussi faire un tour (et, pourquoi pas, céder à un coup de cœur et repartir avec une toile ou une sculpture) sur le marché de la création où plus de 70 artistes peintres, sculpteurs, artisans d'art et photographes exposent.

Boulevard Edgard Quinet, dimanche 30 mai de 11 à 19h.

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18 mai 2010

Les œuvres d’art du tramway T3

La RATP est une entreprise éclectique : elle joue les promoteurs immobiliers, à la ZAC Montsouris il y a quelques années, en ce moment sur le boulevard Jourdan. Elle joue aussi les promoteurs d'œuvre d'art autour du futur tramway T3-Est (voir le site). Elle transporte aussi des voyageurs.

La premier T3: Garigliano-Porte d'Ivry

La Voix vous avait raconté, -voir la note- les conditions de la création (pour 4 millions d'euros) de neuf œuvres d'art, situées sur le parcours du premier tronçon du tramway T3. L'observation que l'on peut faire, est que pour ce prix (en moyenne 450.000 euros), il est peut-être regrettable que beaucoup aient eu un caractère éphémère.

Une direction artistique

La mairie et la RATP envisagent un projet analogue pour le deuxième tronçon : un trentaine d'œuvres pour environ 10 millions d'euros. Cette fois-ci, un groupe de sept personnalités, présidé par Christian Bernard, directeur et fondateur du musée d'art moderne et contemporain de Genève, assisté de Nathalie Viot, pilotera le projet.

Le groupe a défini des directives d'ensemble :

Les interventions artistiques doivent permettre de tisser un lien entre les espaces mais aussi entre les populations. De ce fait, la mission artistique a souhaité privilégier des œuvres à valeur d'usage (bancs, belvédères, fontaines) ainsi que des œuvres monumentales faisant «signal». Des œuvres qui seraient des points de rencontre, d'échange, voire de repères pour les riverains.

Sur les sites choisis, cinq thématiques majeures seront développées :

  • « REPÈRES » : constituer un événement sur le parcours
  • « FENÊTRES » : offrir une visibilité sur le paysage et permettre une découverte ou redécouverte du territoire
  • « OUVERTURES » : mettre en avant les ouvertures sur le réseau, idée de porosité et de transparence
  • « PAUSES » : offrir des moments de pause au voyageur au cœur de lieux de passage
  • « MEMOIRES » : donner une signification en lien avec la mémoire des lieux et des usages

L'art n'a pas de prix.

A.C.

09 mai 2010

Découvrez l'histoire de la Commune de Paris, gouvernement insurrectionnel de Paris en 1871 : du 11 au 30 mai 2010, trois conférences, une exposition et une promenade sont proposées dans le 14ème

Du 11 au 30 mai, 4 rendez-vous pour mieux connaître l'histoire de ce gouvernement insurrectionnel ouvrier, qui dirigea la capitale de mars à mai 1871.

Mur3-federes-senat.jpgLa mairie et les Amis de la Commune organisent trois conférences et une promenade dans le 14e consacrées à la Commune de Paris, gouvernement insurrectionnel ouvrier, qui a dirigé la capitale de mars à mai 1871 avant d'être réprimé dans le sang. (gravure de l'époque montrant les exécutions au Jardin du Luxembourg)

Trois conférences à la mairie du 14ème

- 11 mai, de 19h à 21h30 : histoire de la Commune, avec Jean-Louis Robert, historien.

- 17 mai, de 19h à 21h30 : la Commune dans le 14e, avec Georges Viaud, président de la Société historique et archéologique du 14e.

- 25 mai, de 19h à 21h30 : la Commune et la culture, avec Claudine Rey, historienne.

Entrée libre. Mairie du 14ème, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau.

Exposition du 11 au 25 mai, de lundi à vendredi de 8h30 à 17h, jeudi jusqu'à 19h30 et samedi de 9h à 12h30 : les Amis de la Commune de Paris présentent une exposition sur la Commune de Paris dans le hall de la mairie du 14ème (gravure de l'époque, évoquant les executions au jardin du Luxembourg)

Entrée libre. Mairie, 2 place Ferdinand Brunot. M° Mouton Duvernet ou Denfert Rochereau. - Accès aux personnes à mobilité réduite.

monument-aux-F-d-r-s-cimeti-re-Montparnasse_1259.jpg30 mai à 14h : Promenade historique d'Alésia au cimetière du Montparnasse. RDV au métro Alésia. Gratuit.

(Il y a au  cimetière du Montparnasse un obélisque qui a été restauré récemment. Ce monument est situé dans l'enclos des Fédérés où sont inhumées les victimes de la répression de la Commune de Paris, en mai 1871 par les troupes Versaillaises. )

02 mai 2010

la Galerie du Montparnasse présente...

L'exposition présentée par la Galerie du Montparnasse, se rapporte aux oeuvres picturales de Patricia Flabeau ( peintures à l'huile et dessins au fusain) et de Francesc Bordas (peinture).

Le vernissage de cette exposition aura lieu le 4 mai 2010 de 18h à 21h 30 au 55, rue du Montparnasse - 75 014 - ; Tél : 01 43 22 72 77. et durera jusqu'au 16 mai inclus, tous les jours de 14h à 21h.

29 avril 2010

Conférence-visite de N.D du Travail

 

Conférence-Visite de l'église Notre-Dame du Travail : Dimanche 2 mai à 15h00

L'église Notre-Dame du Travail a été construite entre 1899 - 1902.

L'architecte Jules Astruc et le donneur d'ordre l'abbé Soulange-Bodin ont conçu cette église en fonction d'impératifs budgétaires et d'opportunité du moment : le démontage des pavillons de l'exposition universelle rendaient disponibles des moellons et des charpentes métalliques. De plus, le caractère populaire de la paroisse permettait une architecture et des matériaux rappelant l'univers du travail. Cependant le plan général de l'édifice ne pouvait pas être révolutionnaire ; le volume intérieur est semblable à celui d'une église néo-gothique.

Notre Dame du Travail est un édifice constitué de trois nefs métalliques délimitées par un chevet et une façade en maçonnerie. La nef centrale, les nefs latérales et le chœur sont couverts de voûtes métalliques. Les tribunes sont portées par des arcs en anse de panier qui délimitent des petites chapelles décorées de motifs floraux.

Cette visite est très intéressante car elle présente aussi des oeuvres  d'art religieux d'une grande  richesse et  portée spirituelle.

Entrée 59 rue Vercingétorix  en face du square « Cardinal Wyszynski »

 

 

15 mars 2010

« Le Christ aux Outrages » de Fra Angelico et « la Pieta » d’Enguerrand Quarton.

Conférence de Stéphane Coviaux, professeur à l'école Cathédrale et fondateur de l'association « Venez et Voyez »

Par un véritable exercice de perception associant observation, dialogue et apport de connaissances, nous entrerons dans une contemplation féconde de ces chefs d'œuvre. Nous découvrirons comment deux immenses peintres du XVème siècle articulent avec génie et profondeur, la mort et la résurrection du Christ.

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Pietà, Enguerrand Quarton, XVe

20h30, mardi 16 mars 2010 au Centre paroissial de Saint-Pierre de Montrouge, 9 passage Rimbaut, Paris 75014 (m° Alésia, bus 28, 38, 62, 68).

01 mars 2010

Tremblement de Terre en Haïti témoignage du Père Wesner Neree qui a passé 3 années à la paroisse Notre-Dame du Rosaire.

Le drame du séisme en Haïti continue de nous bouleverser profondément. Nous avons eu de nouvelles du Père Wesner Neree qui a passé trois années au Rosaire avant de retourner dans son pays en 2008.

Il est parvenu à survivre. Il raconte comment il a vécu le séisme : « J'étais dans ma chambre, et par miracle, la partie de l'immeuble où je me trouvais est restée debout. Pour sortir du bâtiment, j'ai dû déblayer les gravats qui obstruaient la sortie. Je ne peux pas tout raconter, car les images que vous recevez ne disent pas tout. Ici c'est un désastre. »

Nous souhaitons vivement lui témoigner notre profond soutien par notre prière, pour lui et tous les haïtiens, ainsi que soutenir son action par notre générosité pour mieux affronter le futur.
Dès à présent vous pouvez déposer vos dons, espèces ou chèques, à la paroisse Notre Dame du Rosaire. Le Père Wesner nous proposera dès que possible un projet à réaliser en commun.

Merci pour votre geste fraternel !

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Les dessins de Marie-Josée Carita

Rédactrice de La Voix du 14ème, Marie-Josée, fait également des dessins pleins de sensibilité, et en a consacré un au drame de Haïti, que vous pouvez voir ci-dessus. D'autres sont publiés dans l'album que nous lui avons ouvert, dans notre site et que vous pouvez voir en  cliquant ici.

23 février 2010

« Sur les traces d'un bâtisseur, André Honnorat » exposition photographique du 27 janvier au 17 décembre 2010

honnorat André.JPGUne carrière républicaine
André HONNORAT a été une figure politique importante, bien que méconnue, de la IIIème République. Ardent  dreyfusard, réformateur de la politique familiale française, pionnier de la lutte contre la tuberculose, promoteur  de l'hygiène scolaire, à l'origine du transfert des cendres de Gambetta au Panthéon... Journaliste de formation, conseiller général du canton de Lauzet (1907-1950), député, puis sénateur des Basses-Alpes, ministre de l'Instruction Publique, il joue un rôle actif dans la vie politique française jusqu'à la période de l'Occupation.

Des réalisations diverses

Les projets réalisés par André HONNORAT frappent par leur diversité : fervent pacifiste, il eut l'idée d'inhumer le Soldat Inconnu sous l'Arc de Triomphe. Il fut, bien avant son application en France dans les années 1970, un défenseur de l'Heure d'Eté. En 1940, il fit partie des députés qui refusèrent de voter les pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN. Surtout, des années 1920 à sa mort, il fut l'un des artisans de la création de la Cité internationale universitaire de Paris, aux côtés de mécènes privés comme Emile DEUTSCH DE LA MEURTHE, et d'acteurs académiques comme Paul APPELL, recteur des Universités de Paris. Utopie menée à bien, consistant à faire cohabiter dans la paix des jeunes du monde entier, elle résume la carrière de cet humaniste.

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09 février 2010

2010, Année HONNORAT : « l’Odyssée d’une utopie » la création de la Cité Internationale Universitaire de Paris

Il y a 60 ans disparaissait André HONNORAT, l'un des fondateurs de la Cité Internationale Universitaire de Paris, ce lieu toujours unique au monde. Une série d'événements lui rendront hommage: des expositions photographiques, des créations artistiques, des rencontres...

Dans le contexte pacifiste des années 20, André HONNORAT, ministre de l'instruction publique, imagina la création d'une cité unique en son genre, destinée à héberger un grand nombre de jeunes talents et à créer un foyer de vie internationale, au service de l'échange. C'est ainsi que naquit la Cité internationale universitaire de Paris, qu'il présida de 1925 à 1948, consacrant 30 ans de sa vie à cette œuvre et écrivant son histoire.

En 2010, nous célébrerons la modernité de son engagement en faveur d'un monde de paix, fondé sur l'échange et la compréhension mutuelle. 85 ans après sa création, la Cité internationale est toujours, en effet, un lieu de vie privilégié pour les étudiants, chercheurs et artistes du monde entier, sans exemple comparable dans le monde.

Programme, vous pouvez consulter http://www.ciup.fr/actuel/a_la_une/odyssee_utopie

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03 février 2010

Paris, la plus grande nécropole du monde ?

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La poursuite des fédérés dans les catacombes - gravure de l'époque -

« Au delà de ces bornes ils reposent en attendant la vie bienheureuse » est-il écrit en latin à l’entrée des catacombes de Paris, où se trouvent les restes de plus de 6 millions de Parisiens.

Il y a beaucoup de différence entre les Catacombes de Paris et de Rome. Ces dernières étaient selon l’expression de Jean-Paul II de « véritables lieux de repos communautaires, où tous les frères chrétiens, indépendamment de leur rang et de leur profession, reposaient dans l'attente de la résurrection».

Celles de Paris sont dues à la surexploitation des carrières de pierre et au surpeuplement des cimetières parisiens. Longues de 250 km, sous 9 arrondissements, à 35 m de profondeur, elles constituent un véritable labyrinthe. D’abord à ciel ouvert sous les Romains, les exploitations sont devenues souterraines. Pendant des siècles les carriers vont vider Paris de son sous-sol, en ne respectant aucune réglementation. Le premier accident grave s’est produit en 1774, rue d’Enfer, où 14 maisons sont englouties, selon le processus des cloches de Fontis : le plafond d’une galerie s’effondre, constituant une « cloche » » qui remonte par éboulements successifs comme une bulle qui atteint la surface. L’Inspection des Carrières est alors créée par le Roi et va réaliser un gigantesque travail. Elle cartographie tous les vides et consolide le sol sous les voies publiques.

En 1780, le Lieutenant Général de Police Lenoir propose d’y enfouir les ossements qui encombraient les cimetières de Paris, dans un but d’hygiène publique. On a commencé par le Cimetière des Innocents. C’était un véritable charnier. De longues files de chariots funéraires étaient vidées dans les anciens puits d’accès. On supprima d’autres cimetières. C’est ainsi qu’on ne sait pas où sont les dépouilles de La Fontaine, Molière, ou Robespierre, Marat et bien d’autres, sinon dans les catacombes.

Beaucoup de légendes sont attachées à ces lieux. Au 12ème siècle des malfrats s’installent sous le jardin du Luxembourg où se dressait l’hôtel de Vauvert. Pour la population, le diable habitait là, d’où l’expression du « diable vauvert ».

Des évènements dramatiques s'y déroulent aussi. En 1871, les violents combats de la Commune forcent les fédérés à se réfugier dans les catacombes où les Versaillais pénétrèrent par la barrière d'Enfer. Ils furent tous tués sur place ou faits prisonniers. Plus tard, les Catacombes ont servi à la construction d’abris, ou de bunkers par les Allemands ou utilisés par la Résistance (Rol-Tanguy à Denfert-Rochereau).

Depuis les années 60, les Catacombes sont fréquentées par une population très diverse. Des fêtes illégales y sont organisées. Le nombre de « visiteurs » a diminué, en raison de la lutte entre l’Inspection des Carrières murant des entrées et les cataphiles en rouvrant à quelques mètres. Le quartier Daguerre reste une zone d’accès privilégié.
Alain Constans

18 janvier 2010

l'Oratoire de N.D du Rosaire

On entre à l'Oratoire par l'Eglise de N-D du Rosaire au fond et à gauche. Toit incliné en pente douce, petite porte qu'on pousse sur un mur blanc. Tout de suite on est saisi par la simplicité et la pureté de l'architecture. Les murs sont blancs. L'éclairage encastré au plafond dessine une croix. Un vitrail moderne, aux couleurs chaudes et lumineuses, surmonte la table d'autel d'une grande sobriété. Il représente Marie aux Noces de Cana et fait mémoire de sa recommandation "Faites tout ce qu'Il vous dira". Une haute croix noire de fer forgé, à gauche de l'autel, est la création du même artiste que l'auteur du vitrail : Jean-Louis Lambert. En face, une niche encastrée dans la paroi présente une petite Vierge à l'enfant, statue de bois sculpté du 18ème, don d'une paroissienne.

A partir de l'obligation d'intégrer un pilier de l'Eglise dans l'Oratoire, un élément particulièrement signifiant au sens théologique et artistique a été créé par l'architecte, Nicolas Préver, paroissien de N-D du Rosaire, en concertation avec le Père Duverne, curé de cette église. Sa masse solide, de couleur blanche toute creusée de longues stries, évoque le Rocher que Moïse frappa de son bâton pour en faire jaillir l'eau au désert pour le peuple hébreu. Mais c'est aussi le Christ qui nous donne à boire et ces longues stries figurent la marée descendante en Bretagne, laissant sur le sable ses innombrables empreintes.

L'oratoire, seul lieu de l'église chauffé en hiver, abrite aussi les messes de semaine. Son mobilier, chaises et tabourets, aux lignes rectilignes, est en pleine harmonie de formes. Dans sa paix et sa lumière, on est bien.

I.C.