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27 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale 1863-1872 (2)

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

(voir l'article précédent)

 
L’implantation de ST Pierre de Montrouge dans le quartier: Après 1860

Avec l'annexion des communes limitrophes à Paris en 1860, une impulsion est donnée par le gouvernement pour mettre en valeur ces nouvelles portes de Paris. Il s'agit alors de faciliter la circulation, -les travaux conduits par le préfet Haussmann sous les directives de Napoléon III étaient déjà bien entamés- mais aussi de magnifier les abords de la ville. C'est ainsi que l'on redessine les rues afin de leur donner un axe apparemment plus droit et plus harmonieux. Au niveau de la place d'Alésia -alors place du "puits rouge", lequel serait sous le chevet actuel?-, ce sont l'avenue d'Orléans -actuelle avenue du Général Leclerc- et la chaussée du Maine qui sont tracées de façon à donner l’impression, depuis l'actuelle Porte d'Orléans, que la route d'Orléans file droit vers le centre de Paris. En réalité, cette rue est légèrement désaxée et donnera au terrain proposé pour la construction de St Pierre une configuration singulière, en forme de triangle très pointu.

Un autre paramètre que celui de l'aménagement des rues et de la voirie caractérise l'implantation de St Pierre. Nous sommes au milieu du règne de l'empereur Napoléon III, lequel est à l’affût d'un électorat fidèle, susceptible de l'épauler depuis son coup d'état du 2 décembre 1851. L'empereur cherche clairement à se rallier les catholiques et l'un des moyens –outre de nouvelles relations diplomatiques avec Rome- est de favoriser la construction d'églises en débloquant des financements. Ces églises, dont l’édification est supervisée par la  ville de Paris, seront, de plus, intégrées dans le schéma de valorisation des quartiers. C'est ainsi que naissent St Augustin par Victor Baltard ou encore la Trinité par Théodore Ballu, églises ouvrant  soit sur un large carrefour soit sur une voie rectiligne.

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L'église Saint Augustin construite à la même époque (1860-1871) par Victor Baltard (également constructeur des fameuses Halles qui portent son nom

Ces constructions  suivent les principes de situation des monuments publics lancés dès 1852, monuments positionnés face à un axe magnifié –l’Opéra par Charles Garnier en 1861- ou formant carrefour -la fontaine St Michel par Gabriel Davioud en 1860-.

A chaque fois, le monument articule le changement d'axe en embellissant le lieu, et c'est ce qui se passe précisément à St Pierre.

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004.

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21 mai 2007

St Pierre de Montrouge - Visite architecturale - 1863-1872

Isabelle Loutrel, paroissienne et documentaliste en histoire de l’architecture, vous propose une rencontre hebdomadaire sur le blog pour évoquer la construction  de l’église St Pierre de Montrouge ,bâtie à partir de 1863 par l’architecte Emile Vaudremer.

Une bibliographie est disponible en permanence sur la page.

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I -L’implantation de Saint-Pierre de Montrouge dans le quartier

Jusqu'en 1860, le quartier ne faisait pas partie de la ville de Paris qui arrêtait ses limites aux barrières d'octroi de Claude-Nicolas Ledoux, c'est-à-dire, en ce qui concerne notre arrondissement, celle de Denfert-Rochereau abritant aujourd’hui le service des carrières et l’entrée des catacombes. Avant la construction de St Pierre, les terrains étaient donc sur la commune de Montrouge, commune très étirée et morcelée puisque les fortifications construites par Thiers pour défendre l'accès de Paris vers 1840 venaient séparer le Petit-Montrouge, actuel 14e arrondissement, du Grand-Montrouge, actuelle commune de Montrouge.

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Ce célèbre plan des Cassini (astronomes drirgeant l'Observatoire de Paris, de père en fils) montre la limite de Paris, et Montrouge, représenté par sa paroisse et son cimetière.

Elles furent remplacées dans les années trente par la bande d’immeubles à bon marché en brique bordant maintenant les boulevards des maréchaux. Devant le manque sensible d’un lieu de culte de proximité dans le quartier du Petit-Montrouge, il est décidé, en 1848,  d’édifier la chapelle St Pierre entre l’actuel passage Rimbaut et la rue Thibaud, mais l'idée de construire une grande église pour faire le pendant avec St Jacques le Majeur du Grand-Montrouge avait pris corps. Les crédits manquèrent et seuls de nouveaux terrains furent acquis en 1852. La petite chapelle provisoire continua donc son rôle de lieu de culte pour cette partie de Montrouge, malgré sa mauvaise qualité de construction. 

 

Bibliographie sommaire :

-Vaudremer, Emile. Monographie de Saint-Pierre de Montrouge, Paris, 1872.
-Inventaire général des œuvres d’art appartenant à la Ville de Paris dressé par les services des Beaux-Arts, Paris, 1878-1886.
-Plaquette de l’église Saint-Pierre du Petit-Montrouge, diocèse de Paris, 1984.
-Brunel, Georges. Dictionnaire des églises de Paris, Paris, 1995.
-Thomine, Alice. Emile Vaudremer, éd. Picard, Paris, 2004

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14 mai 2007

la mystérieuse et médiévale Tombe-Issoire (suite)

Dans un précédent article -voir l'article-, nous nous étions efforcés de cerner les origines de la légende concernant la mort du géant Isoré  et de la réalité de sa tombe située sur le parcours du grand chemin d'Orléans. Ce n'était qu'une légende forgée à partir d'un fait réel qui s'était passé à Lutèce en 978… Cette légende s'alimentait de la réalité tout simplement, mais n'avait aucun fondement historique qui eût pu corroborer l'existence même de ce géant.

Aussi nous faut-il reprendre nos investigations. Un chroniqueur vivant au XVII° siècle, Henri Sauval (1623 - 1676) constatait dans une de ses chroniques que …" sur le grand chemin d'Orléans, une vieille croix ruinée, est appelée la Croix Isore et ne ressemblait pas mal au Tombeau d'une personne de qualité ; car, outre qu'elle était de pierre, et élevée sur une espèce de tertre. Elle était encore plantée au milieu d'une autre pierre fort grande et carrée, longue à la façon d'une Tombe"…

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L'actuelle rue de la Tombe Issoire, à hauteur de la rue d'Alésia

 Il faut préciser ici que, sur le territoire futur du 14e ardt, il existait des croix de carrefour. A l'époque du récit ci-dessus, on en dénombre encore huit, dont faisait partie celle située au carrefour actuel des rues Dareau et Tombe Issoire. La croix qui nous concerne se nommait : " Croix de la Tombe Isore".
On sait depuis longtemps que ces croix répandues en nos campagnes  et sur certains lieux-dits, commémoraient un événement local et faisaient l'objet souvent de légendes diverses. Pour compléter le tout, on sait qu'il existait dans Paris, au Moyen Age, d'autres croix de carrefour qui avaient repris à leur compte la légende  du géant Isoré. Il faut encore préciser que notre rue de la Tombe Issoire était la route qui conduisait les pèlerins vers Saint Jacques de Compostelle, et que souvent les routes offraient des étapes où l'on rencontrait telle relique de saint, ou parfois de héros de chansons de geste… L'univers poétique et onirique de tout le Moyen Age était d'une grande richesse, mais aujourd'hui il est inintelligible pour nous, excepté aux spécialistes.

Mais continuons notre enquête. Vers 1678, le plan d'Albert Jouvin de Rochefort, représentant une partie du territoire qui concerne le secteur Dareau /Tombe Issoire, mentionne un lieu-dit du nom de Tombisoire, placé exactement au carrefour mentionné plus haut. Différentes orthographes sont à souligner à ce sujet, puisqu'on relève : Tumbam Isaure (1231), Tumbam Ysore (1259), Tombe Isoire (1466) et enfin Tombisoire en 1675. Une ordonnance de la ville, de mars 1736, confirme ce toponyme en reprenant les modifications phonétiques successives dues à l'évolution de la prononciation des mots dans la langue française.  Précisons que le nom composé de Tombe-Issoire ou Tombissoire se rencontre aussi en Picardie, à Jonquières, près de Compiègne, et au S.E de cette localité à Canly. Le nom signifie "un souterrain sonore". Par ailleurs, il y a lieu de penser que pour des raisons linguistiques, anecdotiques, géographiques, les vocables de "tombe" et "issoire" se soient accolés tout naturellement.

Ce qui va nous conduire à l'explication des mots "Tombe issoire", que nous allons vous donner très prochainement. 

R.R.

NDLR : documentation provenant du n° 46 de la Revue de la S.H. A. du 14ème

12 mai 2007

Encore une semaine : printemps théâtral du 14e

Gratuit, sans réservation, le théâtre 14, rue Marc Sangnier ouvre ses portes au printemps théatral. De 14e.

Au programme :

Samedi 12 mai 20h30

Le paradis attendra
Compagnie Premières Classes. Comédie légère avec choeurs de Martine Dardy.
Les dernières volontés d’un défunt sont sacrées. Aussi, quand un vieil oncle a décidé de faire ses valises pour l’au-delà et demandé que sa famille se réunisse pour un pique-nique en son honneur, il faut y aller !

Lundi 14 & mardi 15 mai 20h30
Gare, Gare
Compagnie Catherine Hubeau et la Troupe du Cabaret Feuilleton. Mise en scène Marie-do Fréval.
Une gare. L’effervescence permanente. Des voyageurs qui nous parlent de destin, de liberté, et de notre place dans le monde. A la fois comédiens, chanteurs et musiciens, les artistes du cabaret interprètent plus de trente personnages.

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Mercredi 16 mai 20h30
Khadija vient à Paris
Compagnie Nathalie Sévilla. Conte théâtral de Miguel Angel Sévilla.
Une jeune fille africaine, Khadija, débarque à Paris accompagnée d’une cigogne et d’un perroquet. Elle est à la recherche du garçon qui lui a sauvé la vie. La pièce évoque l’émigration de manière poétique, optimiste et joyeuse. Avec le soutien du Fonds Social Européen.

Samedi 19 mai à partir de 16h
Les jeunes comédiens des ateliers théâtre de la Comète montent sur scène.
16h Ce soir, repas de famille Création collective.
disputes sucrées, secret aux épices, sauce piquante...
18h Comédie Jean Tardieu. Mise en scène par Roland Bideau.
20h Petites scènes du répertoire classique et contemporain Direction d’acteur Philippe Delbart.

Pas de réservation.
Entrée dans la limite des places disponibles.
Ouverture des portes du théâtre 15 minutes avant la représentation.
Théâtre 14. 20, av Marc Sangnier places disponibles.
Tram : Didot. Métro : Porte-de-Vanves

11 mai 2007

JOUR DE VOTE: DIMANCHE 6 MAI 2007

Il est 12h et je remonte l’avenue prendre ma commande à la rôtisserie. Au bout de la rue, Place Hélène et Victor Basch, dite place d’Alésia, elle est là, la blanche apparition, multipliant son sourire radieux sur chacun des côtés externes des bacs de palmiers de notre oasis urbaine. Impeccable et lisse sur ses affiches fraîchement posées, son éclat féminin illumine l’espace.

Même l’église proche semble être sous sa garde souriante, blanche dame de France.« Mais où sont les neiges d’antan? » , comme l’aurait pu dire le poète ( François Villon).

Il est 19h 55 et je remonte à nouveau l’avenue, direction l’école primaire de la rue Chantin, pour le dépouillement des bulletins. Atmosphère calme ,républicaine.

Nous sommes là pour accomplir le devoir citoyen. Emergeant d’une petite sieste, je tombe presque des nues quand j’entends mon voisin maugréer:

-De toute façon, on a déjà les résultats…

Je me réveille:-Ah bon?

-Vous n’écoutez pas les médias? ils n’arrêtent pas de nous bombarder de chiffres depuis 19h…

-Euh, non., j’ai dormi…

-C’est Sarkozy!

-Ah !

Le gymnase qui nous accueille affiche les « œuvres »     des enfants: grands panneaux arborant des blasons, des icônes végétales dorées, des couronnes, des dragons et autres dinosaures. Au sol, un joyeux désordre de plots de couleur empilés, de ballons ,de toboggans et de wagons de bois, de tous petits bancs, semble avoir été juste poussé dans les coins pour faire de la place….

Au milieu des assesseurs, je remarque la présence de Madame Bellanger, adjointe au maire. Elle est souriante, et particulièrement affable. Tout va bien dans la circonscription, l’ordre républicain règne. La gentillesse naturelle des Français opère dans ces moments où ils sentent qu’ils doivent être à la hauteur de la situation.

Vive la République !

Vive la France!

M.J.C. 

28 avril 2007

VELIB: ça avance!

Dans une note précédente (voir la note), nous vous avons parlé du système de locations de vélos de la Mairie : VELIB.

medium_velib2.jpgQuand il sera complet, il comptera  1450 stations, soit en moyenne 75 par arrondissement (plus pour les arrondissements peuplés comme le 14ème) et 20.600 vélos au total, soit en moyenne, un millier par arrondissement. L’expérience de Lyon a montré qu’on les trouvait plutôt en bas des côtes qu’en haut !

Les stations seront situées à proximité des stations de métro, des arrêts de bus et des grands équipements publics ; en moyenne une station tous les 300 à 400 mètres. L’utilisateur pourra emprunter un vélo dans une station et le reposer dans une autre.

Dans un 1er temps, le 14e comptera 80 stations (37 à la mi-juillet, 43 supplémentaires mi-août). Les premières seront installées entre le 2 mai et le 8 juin boulevard Edgard Quinet, rue Liard (parc Montsouris), avenue de la Porte de Montrouge, rue Didot et rue de l’Ouest. Tous les quartiers seront équipés d’ici la mi-août. (Voir la carte des stations « prioritaires »)

L’utilisateur devra obligatoirement être abonné. Il pourra ensuite emprunter un vélo pour 5 minutes, une demi-heure ou plus. La première demi-heure est gratuite, et le coût des suivantes est progressif, de 1 à 4€.

« Vélib’ n’entend pas concurrencer les loueurs de vélos, mais proposer un nouveau moyen de déplacement pour aller au travail, faire ses courses, ou sortir. » affirme la Mairie. Souhaitons que ce soit vrai, les loueurs étant pour la plupart dans des situations difficiles.

A.C.

23 avril 2007

Bus ligne 28: y a du progrès

Progrès modeste, on n'est pas passé d'une extrème à l'autre. On  a toujours l'impression que la RATP ne croit pas à cette ligne, pourtant si utile et malheureusement très chargée.

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Enfin, ne boudons pas notre satisfaction.

Depuis bientôt deux mois, l'amélioration du service attendue depuis si longtemps, a été mise en place, décidée et financée par le STIF, organisme  d'organisation des transports en Ile de France. Il s'agit principalement, de la circulation des bus 28 tous les jours de l'année, donc dimanches et fêtes, ainsi que l'extension du service jusqu'à 22 heures 30, tous les jours également, et ce, sur l'ensemble de la ligne. Quant à la fréquence elle est dans la journée de 5 à 7 minutes en semaine et de 7 à 12 minutes le samedi. En soirée et le dimanche, il vous faudra attendre de 15 à 20 minutes.  Début du service, 6h00 en semaine, 6h30 le samedi et 7h00 le dimanche et les jours de fête.

C'est tout de même une amélioration, pour une ligne souvent chargée, qui permet de relier la Porte d'Orléans et Alésia au 15ème, aux Champs Elysées (Petit et Grand Palais), Haussmann et Saint Augustin. 

19 avril 2007

Immobilier ancien à Paris: plus de 7% de hausse annuelle

Le prix de l'immobilier ancien continue de monter, à Paris comme ailleurs. Cependant le rythme de progression ralentit.  La Fnaim (fédération d'agences immobilières), vient de publier ses résuktats pour le premier trimestre 2007. Dans toutes les régions de France, la croissance des prix s'est inscrite sous la barre des 10%.

"Nous sommes arrivés dans un marché équilibré", a expliqué René Pallincourt, président de la Fnaim (et à partir de combien le marché est déséquilibré?). En moyenne, l'immobilier ancien a ainsi vu ses prix progresser de 6,5% au premier trimestre, après une croissance de 10,4% en 2005 et de 7,1% en 2006. Le prix des loyers a quant à lui progressé de 3,2% sur le premier trimestre. Ces pourcentages sont ceux de la croissance annuelle calculée sur la base du 1er trimestre 2007. La hausse des prix est bien sûre inégale en fonction des zones géographiques. Dans le Sud-Ouest, la hausse des prix n'était que de 1,1% pour les maisons et de 1% pour les appartements tandis que, dans le Nord, la hausse des prix est de 8,5% (plus forte hausse). En Ile-de-France, la progression est de 7,2%. Dans le Centre et les Alpes, elle s'inscrit à 7,1%. Dans le Sud-Est et l'Ouest, la hausse est de à 6,1%.

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Cette tendance confirme les chiffres déjà avancés par les notaires, qui notaient en particulier que la hausse des prix était passé sous les 10% à Paris, marquant un premier ralentissement en sept ans pour la capitale.

A.C.

18 avril 2007

Internet sous la pluie aux Buttes Chaumont : ça va être possible!

Notre mairie l'a fait! Mais aux heures de bureau seulement! Rien n’est impossible à notre mairie, qui lance à grands sons de trompette  son programme de bornes WI-FI gratuites, sobrement nommé Paris Ville Numérique (PARVI). Rappelons qu’une borne WI-FI permet de se connecter à Internet sans fil, dans un espace délimité. Dans ce domaine les web cafés parisiens se sont montrés pionniers de la démocratisation du web, et vont être (loyalement ?) concurrencés. Indiquons que les téléphones WI-FI existent, capables de se connecter à n'importe quel type de réseau sans-fil et intégrant souvent le logiciel SKYPE, qui permet de téléphoner sur Internet.

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400 antennes en septembre 

D'ici septembre 2007, 400 antennes WI-FI seront déployées dans la capitale, la transformant en un gigantesque hot-spot -bornage WI-FI- gratuit. 134 sites publics (Buttes Chaumont, Champ de Mars, Hôtel de Ville, etc.) sur 250 ont déjà été identifiés en plus de 150 bâtiments administratifs (bibliothèques, mairies...). Le déploiement couvrira aussi bien les jardins et espaces verts (8 hot spots sont prévus pour couvrir le parc des Buttes Chaumont) que les équipements municipaux comme les bibliothèques, les musées ou encore les sièges d'associations.

2.5 millions d'euros et 500.000 € de fonctionnement 

Le projet chiffré à 2,5 millions d’euros, d’une durée de deux ans renouvelable une fois, a été remporté par Alcatel-Lucent pour le matériel et SFR pour le réseau. On promet déjà 250 bornes en juin et 400 en septembre. L’opération est financée par la Mairie de Paris et la Région Ile de France, qui ne rate jamais une occasion de dépense. En 2008 un budget de fonctionnement annuel de 500.000 € sera débloqué pour les hot spots

Enfin, pour ne pas « concurrencer les fournisseurs d'accès à Internet », les connexions ne seront disponibles qu'aux heures de bureau. (Si vous avez compris, écrivez nous, d’avance merci)

A.C.

31 mars 2007

La Mairie de Paris lance "Velib"

La ville de Paris met en place son système de vélos sur abonnement. Il s'appelle Velib  et sera opérationnel "en juillet au plus tard"!

medium_velib_logo.jpg"Le futur système de vélos en libre service a un nom : Vélib’. Court, simple, facilement prononçable dans de nombreuses langues, il illustre l’aspect pratique de ce futur service, attendu par les Parisiens. Associé au logo de la Mairie de Paris, « Vélib’ » sera apposé sur chacun des vélos et sur l’ensemble du mobilier urbain. Le modèle que nous avons retenu a été conçu par le designer Patrick Jouin. Elégant, il est doté d’une selle réglable en hauteur, d’un panier de grande capacité, d’un système de changement de vitesse rapide sans risque de déraillement, ainsi que d’une béquille haute stabilité. Je rappelle que trois formules d’abonnements seront proposées aux futurs utilisateurs : l’abonnement un jour (1 €), l’abonnement 7 jours (5 €) ou l’abonnement annuel (29 €). Pour les personnes ne souhaitant pas s’abonner, l’usage de ces vélos sera gratuit la première demi-heure, les prix devenant progressifs au-delà de cette durée. Conformément à nos engagements, Vélib’ sera mis en service au cours de l’été 2007."

Bertrand DELANOË

La mairie vous promet: 

"Avec des milliers de vélos proposés dans des centaines de stations, il y aura toujours un vélo à proximité. Une station tous les 300 mètres environ, un service disponible 24h/24 et 7j/7 : circulez en toute liberté avec Vélib".

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le velo Velib 

3 formules d’abonnement:

 

La première demi-heure de chaque trajet est gratuite. Au delà de ces trente minutes, les dépassements coûteront 1 euros pour les 30 minutes suivantes, 2 euros pour la 3ème demi-heure et 4 euros pour la suivante. Les prix sont donc progressifs en fonction de la durée d'utilisation :

- abonnement journalier (1€) ;

- abonnement hebdomadaire (5€ les 7 jours) ;

- l’abonnement annuel (29€).

A.C. 

 

 

26 mars 2007

Le Secours Catholique partenaire du 5ème Festival du film des droits de l'homme

Présent sur chaque continent à travers le réseau Caritas, le Secours Catholique développe des actions à l'international depuis plus de 50 ans. Chaque année, le Secours Catholique-Caritas France soutient environ 500 nouvelles opérations internationales en direction des populations défavorisées, aussi bien dans le champ de l'urgence que du développement. L'association mène également des campagnes de plaidoyer dans le domaine de la protection des droits humains, de l'environnement, ou encore de la transparence dans la gestion des ressources naturelles dans les pays du Sud.

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Le festival international du film des droits de l’homme est une importante manifestation culturelle sur le thème des droits humains organisée en France. Durant cette cinquième édition, parrainée par l’acteur Charles Berling, tous les aspects des droits de l’homme seront abordés : politiques, économiques, sociaux, culturels ou environnementaux.
Parmi la trentaine de films projetés, les spectateurs pourront découvrir des réalisations mettant en avant la tenue récente d’élections libres en République démocratique du Congo, la résistance de la jeunesse biélorusse dans la dernière dictature d’Europe ou les mécanismes des « révolutions oranges » en Europe de l’Est.


De nombreux films traitant de préoccupations environnementales seront également à l’affiche. Parmi les titres évocateurs, « Tsunami… mon ennemi » de Nicolas Dattilesi ou « Eau : service public à vendre » de Leslie Franke.
Plusieurs films proposeront aussi un éclairage sur la défense du patrimoine et des cultures traditionnelles ou la captation des ressources naturelles des pays du Sud par les filières multinationales. La projection de chaque film sera suivie d’une rencontre avec le réalisateur et d’un débat

Plus d'info

A.C.
Cinéma Action Christine Odéon

4 rue Christine, 75006 ParisPlein tarif: 6€ Tarif réduit:  5€

27 février 2007

Joli record

Contrairement à une idée répandue, en ville,  les voies, et pas seulement les carrefours, sont dangereuses, "accidentogènes" dit-on maintenant. Ainsi, à Paris, 1 accident sur 3 se produit sur les voies, en dehors des croisements. La Préfecture de Paris dresse une carte de ces zones "accidentogènes", et celle du 14e est indiquée cidessous.
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Le carrefour Alésia, appelé Place Victor et Hélène Basch, en est comme on peut s'y attendre le point noir, en matière d'accident comme de pollution. Paris compte un certain nombre de voies particulièrement dangereuses, qui se disputent le triste titre de voie la plus dangereuse. La victoire se joue même dans un mouchoir de poche. Et, triste record, les deux plus "accidentogènes" sont les Champs-Elysées et l'axe des avenues Denfert Rochereau-Général leclerc.
Alors piétons, deux-roues, voitures et camions, soyez particulièrement prudents.
A.C.

06 décembre 2006

Tramway : La Voix l’a testé pour vous

Départ Pont du Garigliano. Le tramway est bas, l’accès est aisé, une marche de 25 cm.  Du pont du Garigliano jusqu’à la Porte d’Ivry, 17 stations pour 8 km, une station tous les 500 m; c’est un peu beaucoup et c’est plus que le PC (une tous les 350 m).

Le tramway T3 est vaste, 43,70 m de long pour 2,65 m de large. Avec une densité moyenne recommandée de 4 voyageurs au m2, c’est 78 places assises et  plus de 300 voyageurs Et plus encore en tassant bien….

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L’intérieur est bien éclairé, ressemble à un métro moderne, sans aucun cloisonnement, climatisé. La grande différence, et le grand agrément, c’est d’être en pleine ville, dans un environnement de surface.

Il y aura un tramway toutes les 4 minutes, ce qui correspond à un débit légèrement plus faible que le périphérique en nombre de personnes transportées, insiste-t-on à la RATP.

Le tramway démarre vite, même un peu sec. Il est prioritaire sur les voitures et les feux  doivent passer au vert à son arrivée. En réalité, ce n’est pas si simple.

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Il s’arrête en douceur, mais peut freiner énergiquement en cas d’urgence. Pour éviter qu’un piéton ne passe sous les roues, une barre « chasse corps » est déclenchée par un détecteur ou en cas de freinage d’urgence.

Les piétons doivent rester prudents vis à vis du tramway. Son système de priorité fait qu’il peut arriver vite sur un carrefour ou un passage piétons. Il est nettement plus large que ses rails, et on a donc tendance à sous estimer sa largeur. La RATP assure que la toute première des priorités est la sécurité.

Inauguration le samedi 16 décembre à 14h. Il sera gratuit jusqu’au dimanche soir.

A.C.

28 octobre 2006

le mois de la photo dans le 14e

Depuis sa création en 1980, le Mois de la Photo a fortement contribué à faire de Paris une des grandes capitales de la photographie. Il a lieu en novembre, tous les deux ans, les années paires, et s'appuie sur une importante mobilisation des institutions culturelles et des galeries parisiennes.Chacune des éditions du Mois de la Photo, consacrée à une thématique spécifique, est ainsi l'occasion de présenter entre 70 et 80 expositions et d'organiser des projections, des rencontres et des débats. Cette année, c'est autour des rapports entre photographie et page imprimée que s'organise le festival.

Dans le 14e, trois établissements y participent

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La Fondation Henri Cartier-Bresson

21 septembre - 23 décembre 2006

"Le Scrapbook d'Henri Cartier-Bresson"

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La Galerie Camera Obscura (14e arr.)
10 novembre - 23 décembre 2006
"Masao Yamamoto. Nakazora, entre la terre et le ciel"

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La Galerie du Montparnasse (14e arr.)
1er novembre - 15 novembre 2006
"Daniel Simon. Impressions"

A.C. 

12 octobre 2006

Lire en fête

 La nuit de l'écrit et des libraires aura lieu les 13 - 14 - et 15 octobre dans différents lieux du 14°. Ainsi :

- le 13 octobre : L"herbe rouge", 1 bis rue d'Alésia, à 17h fera connaître Claude Combet et Thierry Lefevre, auteurs de "Destinations Paris" ( Actes Sud Junior).

Librairie Odessa : 20, rue d'Odessa ,  à 18h. rencontrera Marie Billetdoux pour "Un peu de désir sinon je meurs", à 19h 30 Emmanuel Moses pour "Les Tabors", à 21h Laurent Quintreau pour "Marge brute", à 22h 30pour "La croisade s'amuse".medium_250px-Piero_di_Cosimo_026.jpg

La Bouquinerie Alésia, 17, rue Alphonse Daudet, à 20h 30 lecture des nouvelles primées par la Bouquinerie sur le thème du vice et de la vertu.

La librairie Tropiques, 63 rue Raymond Losserand de 19h à 20h , Mathieu Rosaz chante le "ville" sur des textes de Prévert , Barbara, Rosaz. A 20h - 21h rencontre avec Agnès Desarthe pour son dernier livre : "Mangez-moi" et pour ses livres pour la jeunesse.

Le Livre écarlate, 31, rue du Moulin Vert, de 19h à 21h José Manuel Fajardo signera " L'eau à la bouche", son dernier roman. La librairie sera ouverte jusqu'à minuit.

La bibliothèque Vandamme , 80, av. du Maine : ouverture exceptionnelle de 21 à 23h. Parie et le 14ème sous laplume des écrivains d'hier et d'aujourd'hui. Lectures avec Simone Hérault et Alexandre Lachaux de la Compagneie Lire Autrement et la participation du Choeur des mots, chorale littéraire du 14°.

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D'autres manifestations littéraires auront lieu les 14 et 15 octobre à la librairie Odessa - Graphomane 20 bis rue Hippolyte Maindron, au Livre écarlate, au FIAP Jean Monnet ,30 rue Cabanis ainsi qu'à l'Entrepôt : 5/7 rue Francis de Pressensé.

Mais que cette fête de la lecture ne nous fasse pas oublier ceux pour qui la lecture est difficile ou même impossible. Lire en fête y pense, les nonvoyants et les publications en Braille et ceux qui n'ont peu ou pas d'accès aux livres.Plus d'info 

11 octobre 2006

1000 faux permis dans le 14e?

On considère que 700.000 personnes en France roulent sans permis ou avec un faux permis. Le calcul vient du seul chiffre réel et connu: dans 2,2% des accidents, les conducteurs n'ont pas de vrai permis. Il y a en France 37 millions de permis, et 2,2% donnent les 700.000 permis absents ou faux.

Si on suppose que les faux permis sont répartis partout en France, on est amené à conclure que parmi les 100.000 habitants du 14e, environ 1000 rouleraient sans permis!

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 Permis français et permis US

Les gens qui n'ont pas de permis ou un faux permis se répartissent en trois catégories, ceux qui ne l'ont jamais passé (permis trop cher et trop difficile), ceux qui l'ont perdu parcequ'ils n'ont plus de points et des ruraux qui ne font que des petits trajets. On propose d'aider financièrement les jeunes qui ont peu de moyens. C'est certainement insuffisant parceque le manque d'argent n'est pas la seule raison.

Christophe Naudin, chercheur en criminologie, considère qu'il existe en france 2,7 millions de faux permis, chiffre qui a fait beaucoup de bruit et chiffre impossible à vérifier. Le permis est une pièce d'identité facile à falsifier et pas très chère à acheter, y compris sur Internet. Il est le moyen le plus simple pour accéder, à une fausse identité et donc à toutes les escroqueries aux aides sociales.

Il est necessaire de rappeler que rouler sans permis veut dire rouler sans assurance, même si une assurance est contractée pour le véhicule. Les victimes ne sont pas indemnisées par les assureurs. Il existe heureusement, un fonds d'indemnisation de l'assurance, pour les victimes des conducteurs non assurés. La procédure est longue, difficile et les remboursements pas toujours satisfaisants.

Le Ministère de l'Intérieur  a annoncé un certain nombre de mesures et de pistes pour tenter d'enrayer cette grave dégradation de la situation, notamment des documents sous forme de carte plastique moins facile à falsifier ou à contrefaire et une durée limitée (10 ans) de validité du document, pas du permis lui même.

A.C. 

 

10 octobre 2006

Chico Witaker, conférence à Institut Catholique de Paris

Le Right Livelihood Award, créé en 1980 par Jakob von Uexkull, est présenté chaque année au Parlement suédois. Il est plius connu sous le nom de Prix Nobel Alternatif. La récompense financière (équivalente à 250,000 €) est partagée parmi les lauréats (ou lauréates), habituellement quatre.

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Titulaire de ce prix en 2006, Francisco ("Chico") Whitaker, né en 1931 au Brésil, architecte de formation, militant catholique actif, a été secrétaire exécutif de la commission Justice et Paix de la Conférence des évêques du Brésil. Il est surtout connu comme l'un des fondateurs du Forum social mondial (FSM), à Porto Alegre. Il est membre du secrétariat international du FSM où il représente l'épiscopat brésilien.
Son dernier ouvrage est:
Changer le monde, [nouveau] mode d'emploi (Ed. de l'Atelier, 2006)

Il donne une conférence, organisée par la Commission Jeunes des Semaines Sociales de France

mercredi 18 octobre à 20 heurs,

à Institut Catholique de Paris, 21, rue d'Assas, 75006 Paris



Plus d’information sur les Semaines sociales de France : www.ssf-fr.org
Il est demandé d'informer si possible de votre venue à cette soirée débat sur la messagerie anne-laure.joly@ladcc.org


09 octobre 2006

associations du 14e, réunion du CICA

La dernière réunion du CICA (Comité d'initiative et de consultation d'arrondissement qui regroupe les associations agissant dans le 14e) s'est tenue à la mairie le 5 octobre dernier.

Au programme, "la votation citoyenne sur le droit de vote des étrangers" et les loisirs des jeunes. Disons le tout de suite, le CICA n'est pas tout à fait un grand moment de démocratie. On est plutôt là pour entendre tout le bien qu'il faut penser de l'action de la mairie, qui a tendance à monopoliser la parole.

Droit de vote des étrangers
La "votation citoyenne" a pour but d'organiser un vote des français, sur le droit ou non de vote des étrangers, notamment non issus de la Communauté Européenne. La ligue des droits de l'homme, et dans le quatorzième son association locale, assure le secrétariat de l'organisation des votes, qui doivent avoir lieu avant la fin de l'année. Une  "votation" avait eu lieu en 2005, avec une très faible participation, en raison d'un petit nombre de lieux de vote. La position de la mairie est très favorable au vote des étrangers. M. Castagnou a rappelé qu'il s'agissait des résidents etrangers, qui paient des impôts, et qu'il ne faut pas confondre citoyenneté et nationalité. Par exemple, nous sommes de nationalité française, mais citoyens européens. En France, les résidents étrangers ont "la citoyenneté sociale": ils votent aux élections prudhommales, syndicales.

"l'action sportive de proximité"
Les loisirs des jeunes, vus par la mairie, ce sont principalement les sports et la culture. Le grand thème actuel de la mairie de Paris, est "l'action sportive de proximité". Elle implique une politique d'équipements (restauration et construction), du personnel qualifié en nombre suffisant (les 3 centres d'animation du 14e -qui existaient sous l'ancienne municipalité- doivent avoir 5 permanents), une aide à partir en vacances (150€ pour 200 jeunes), le développement du partenariat avec les associations, des vacances sportives (payées en fonction  du quotient familial pour les plus âgés).

Des questions ont été posées sur les âges concernés, sur une offre jugée inégale en fonction de l'âge et sur une information du public estimée insuffisante.

un conservatoire et 3 bibliothèques
Pour la culture, le maître mot est "démocratiser la culture"; d'une part, il y le Conservatoire, qui "éclate dans ses murs" avec 1200 personnes par an, passées elles aussi au quotient familial (qui compense le manque à gagner? on éspère que ça ne se traduira pas par une augmentation du plein tarif).
Et d'autre part, le 14e est bien pourvu avec trois bibliothèques, disposant chacune d'un département enfant jeunesse. Des actions sont ciblées vers les jeunes, en accompagnement de manifestations, comme les portes ouvertes des atelers d'artistes.
Pour ce qui est du compte rendu, soyez patients, le dernier date du 16 juin 2005.

A.C. 

08 octobre 2006

vide grenier rue Monticelli

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Sympathique vide grenier, sous un soleil d'automne, avenue Paul Appel, angle rue Monticelli, installé pour la première fois, à l'initiative d'une association de locataires.

Dans un esprit vide grenier, c'est à dire apparemment sans professionnels, où ce qui ne sert plus à certains, rend service à d'autres. 

07 octobre 2006

« L’Illusion comique » de Pierre Corneille au Théâtre Poche-Montparnasse

medium_12574.JPGUne mère en plein désarroi (père dans le texte de Corneille) recherche son fils disparu. Un magicien va lui permettre de le voir : sous le nom de Clindor, il est au service d’un guerrier Matamore. Chargé de courtiser la belle Isabelle pour le compte de son maître, il séduit la jeune fille, puis la servante. Une nouvelle intrigue amoureuse se noue avec Rosine l’épouse du prince Floriflamme. Ces conquêtes vont entraîner des rebondissements dramatiques, il est finalement assassiné. Sa mère, désespérée, assiste alors à la réapparition de son fils et des autres personnages qui s’avèrent être des comédiens… Dans ce théâtre dans le théâtre, Corneille embrouille à plaisir les intrigues et les genres (fantastique, épique, farce, drame…) et mène ainsi une réflexion subtile sur le passage de l’illusion à la réalité. Le théâtre, selon lui, permet de comprendre nos sentiments et nous éclaire sur notre vie. Ce spectacle proche de la Comedia dell’arte nous fait voir sous un autre jour certains des personnages de Corneille: Matamore nous fait penser à un double comique de don Diègue.Les acteurs ont un jeu très alerte, et une fois adapté au rythme des alexandrins, le spectateur est charmé ! Dans ce minuscule théâtre, la scène semble recéler une profondeur étonnante grâce à la mise en scène très inventive de Marion Bierry.Monique Garrigue

Avec Daniel Besse , Bernard Ballet , Christine Gagnieux , Raphaëline Goupilleau , Stéphane Bierry , Vincent Heden , Arnaud Décarsin , Elisabeth Vitali 

75 bd Montparnasse

Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi à 21H00 | Samedi à 18H00.

04 octobre 2006

Nouvelles de la paroisse Saint-Dominique.

Bon à savoir :

  • A compter du mardi 3 octobre 2006 une messe sera célébrée chaque jour à l'église St-Dominique du mardi au samedi inclus à 12 h 15.
  • A compter du dimanche 8 octobre 2006, à St-Dominique, la messe dominicale de 11 heures sera avancée à 10 h 30.
  • Dimanche 8 octobre : sortie de la paroisse St-Dominique à Notre-Dame de Montligeon, le sanctuaire dédié aux âmes du purgatoire, dans l’Orne.
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Le programme :

8 h 00 départ devant l'église

10 h 30 : Messe au sanctuaire- Visite/conférence de la Basilique et découverte de l’œuvre de Montligeon qui a pour vocation la prière en faveur des âmes du Purgatoire.

12 h 30 : Pique-nique, tiré du sac.

14 h 30 : Départ pour la visite près d’Alençon, de Saint Generi le Gerei, un des plus beaux villages de France de peintres et de sculpteurs, doté d’un patrimoine remarquable avec les peintures murales de son église romane.- 

17 h 00 : Retour sur Paris.

 

Samedi 14 octobre : Dîner Paroissial à l'Espace Madeleine Delbrêl.

Samedi 14 et dimanche 15 octobre : Accueil des nouveaux paroissiens de St Dominique.

Samedi 21 octobre : 20 h 30, Espace Madeleine Delbrêl, Concert de musique Country des années 60,au profit du renouvellement des sièges de l’église, avec « The Blue Suede Boys ».

fr Bernard M. 

Guy Aurenche: Conférence à l'A.C.A.T

L'ACAT du 14e vous convie à une conférence de GUY AURENCHE

Avocat, président d'honneur de l'ACAT,

 "Agir pour les droits de l'Homme :
 Et si ça marchait ?"

 mardi 10 octobre 2006 à 20h30

 Centre paroissial Saint-Pierre de Montrouge
 9 passage Rimbaut 75014 Paris

 ACAT : Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture et des exécutions capitales

 

28 septembre 2006

boulevard des maréchaux sud: effet tramway?

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Le tramway est revenu à la mode. On l'a viré dans les années 60, considéré ringard, et le revoilà tout beau, tout neuf, à Grenoble, Nantes, Montpellier, Nice, Mulhouse ou Valenciennes, ou comme complément du métro à Lyon, Marseille et Paris. Moins cher que le métro, moins polluant que le bus ou la voiture, il roule à l'air libre, avec une vitesse commerciale un peu au dessus de 20 km/h. Evidemment, avant, il faut bouffer de la poussière, des embouteillages interminables et des travaux quasi éternels.

Il booste l'immobilier
Dans les villes où il roule déjà, à tous ces "bienfaits", il ajoute (?) celui de valoriser les avenues qu'il traverse, et donc, d'en accroitre la valeur de l'immobilier. Les quartiers sont mieux desservis, les amménagements et la décoration amèliorent le paysage, il y a moins de voitures et relativement moins de bruit. L'augmentation des prix constatée est évaluée entre 5 et 8%.
Et à Paris?
A Paris, il traverse les 13e, 14e et 15e, sur les boulevards des maréchaux. Les travaux dureront jusqu'en décembre de cette année et "l'effet tramway" ne se fait pas encore sentir. Renseignements pris auprès de quelques agents immobiliers, ça ne se ressent pas encore sur les prix (d'autant plus que la tendance générale est à la stabilisation, mais ça les agences ne le disent pas!). En revanche, les clients acceptent de visiter des appartements sur les boulevards extérieurs et dans les proches alentours, ce qui n'était pas habituel.

Les maréchaux, bénéficieront-ils de l'effet tramway? C'est encore tôt pour dire, d'autant qu'il ne s'agit encore que du premier tronçon du parcours. Il sera prolongé ensuite, vers l'ouest jusqu'à la Porte d'Auteuil et vers l'Est jusqu'à la Porte de la Chapelle.

A.Constans

22 septembre 2006

Une privatisation peut en cacher une autre

RIVP et SAGI 

On parle beaucoup de la privatisation de G.D.F.

Mais à Paris,  les deux principales sociétés d'économie mixte en charge de la gestion et de la construction de logements, sont la SAGI et la RIVP. Ces deux sociétés gèrent des patrimoines sous convention de gestion appartenant à la Ville de Paris, ainsi que des patrimoines qui leur appartiennent en propre. Paradoxalement, la ville est minoritaire dans le capital de ces deux sociétés, dont les actionnaires majoritaires sont BNP Parisbas et le Groupe Caisse d'Epargne, au travers de ses filiales CGE Immobilier et Crédit Foncier de France.

SAGI privée, RIVP publique?

Au cours de discussions entre la ville et ces actionnaire privés, il s'est dessiné une solution pour remédier à cette situation. La RIVP deviendrait la plus importante société d¹économie mixte locale de France, détenue majoritairement par la Ville de Paris, et gèrerait, en plus de son patrimoine actuel, les logements appartenant à la Ville qui étaient gérés jusqu¹ici par la SAGI, soit au total 50 000 logements. Les actionnaires privés, conformément à la réglementation, détiendraient ensemble une participation minoritaire au moins égale à 15 % du capital de la RIVP.

En même temps, la Ville se désengagerait du capital de la SAGI, qui deviendrait ainsi une société foncière privée détenue par le Groupe Caisse d¹Epargne. Elle conserverait divers partenariats avec la collectivité parisienne et aurait vocation à demeurer un acteur dynamique du logement. Elle conserverait notamment la propriété et la gestion de plus de 5 000 logements de son domaine propre qui garderaient leur statut locatif actuel.


Calendrier accéléré (avant les élections?)

Ce projet de réorganisation, qui comprend un volet social avec le maintien de la totalité des emplois, devait être présenté au Conseil de Paris lors de sa séance des 16 et 17 octobre 2006 et aux instances décisionnaires des sociétés concernées par ces opérations et après consultation des instances représentatives du personnel. Si ce projet est approuvé, les opérations juridiques de la restructuration envisagée pourraient alors commencer pour s¹achever vers la mi-novembre.

Ces décisions ont peut-être le mérite de la clarification. Dans les deux S.E.M., la ville était minoritaire, mais avec des parts presque  égales à celles du privé. Maintenant, il y aurait la RIVP publique et la SAGI  privée.

Manifestement, la ville ne communique pas excessivement sur le sujet! 

A.Constans 

21 septembre 2006

LA DANSE DE L’ ALBATROS au théâtre Montparnasse

medium_dansealbatros.jpgUn homme d’un certain âge, mais le portant bien, voit que le temps va de plus en plus vite, et pas dans le bon sens. Les défauts de l’époque l’insupportent, surtout quand il les retrouve quotidiennement en la personne de celle qu’il aime.
 La pièce de Gérald Sibleyras, jeune auteur en vogue, stigmatise avec intelligence la prétention de ceux qui voudraient se racheter une jeunesse en s’attachant une Lolita de vingt ans.
Le pauvre Pierre Arditi déchante brusquement de ses amours avec une jeune auteure pour bébés ( mais oui, ça existe). Sans sombrer dans la pédanterie, il voit sa fureur grandir de ne pas supporter les défauts de la jeunesse actuelle, son zennisme, son suivisme, son droit de l’hommisme, sa bonne conscience, sa médiocrité. Prétexte à des moments de grand divertissement, le sujet débouche toutefois sur l'amère désillusion de celui qui se voulait libéré, adepte du jouir sans entrave, et qui, ayant surmonté le dernier tabou - épouser une fille de 20 ans- se trouve soudain comme au réveil d’une longue gueule de bois.
Il voudrait tant retrouver sa dernière compagne, de son âge.
Pierre Arditi est excellent, ses complices pleins de vérité, et ils enchaînent  avec entrain tous les motifs de rire sans méchanceté de ses mésaventures dont la moins drôle entre toutes, celle de vieillir !
 
Marie-Josée CARITA
31, rue de la Gaité 

19 septembre 2006

14e: 6 journées consacrées au handicap

medium_handicap.jpg6 jours pendant lesquels l'art, le sport, les loisirs ... servent de langage privilégié pour une belle rencontre entre personnes handicapées et valides.

 mercredi 20: loisirs

10 à 12h, Natation: piscine Aspidant Dunand, 2 , rue Saillard 

14h30-17h30: rencontres sportives avec les clubs du 14e, Gymnase Alice Milliat, 11ter, rue Alésia

30ans de Personimages: cocktail en musique, à 18h30, Galerie du Montparnasse

20h: Courts metrages de fiction autour de personnages handicapés Cinéma l'Entrepôt, 7-9 rue francis de Pressencé - personnes en fauteuil 01 43 14 65 47

 

Le programme de jeudi 21, portes ouvertes, est interessante:

 Centre Auguste Grosselin, 5-15 rue Olivier Noyer, 9h30 à 16h30:

Education pour déficients auditifs, visite,concerts,percussions

CAT Plaisance, 20 rue de l'Eure

10h - 16h: visite, exposition

Notre Dame de Joye, Les Amis de Karen, 71-73, av denfert Rochereau:

10h30 - 17h Exposition, musique, danse africaine, poney-club, pique-nique (à apporter),c oncert de percussions

AFTC, Broussais, 96, rue Didot, 13h - 17h

Autour du livre "Vivre avec un trauùatisme cranien"

Film "Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre" 

CAT Les Colombages  Broussais, 96,bis rue Didot

 10h - 16h Visite,expositions, animations

14h: film sur la vie du centre. 

 

18 septembre 2006

500.000 franciliens en "zone noire" pour le bruit routier!

medium_bouchons.jpgUn demi million de personnes résideraient autour des points noirs du bruit de la route. A cela s'ajoutent les autres pollutions sonores, notamment ferroviaires, aeriennes, et industrielles. BruitParif, l'observatopire du bruit en Ile de France, qui n'est pas près de se trouver au chômage technique, démarre une enquête qui durera jusqu'en fin 2007 pour déterminer l'exposition des franciliens au bruit. Cette étude sera fondée sur une campagne de mesures de bruit en 250 points de la région Ile de France.

17 septembre 2006

Taxes locales: la Région cogne...

Avec l'automne qui approche, les premières feuilles qui tombent sont celles des taxes locales, et en premier lieu les taxes foncières.

En Ile de France, la part de la Région, présidée par le socialiste Jean-Paul Huchon, continue d'augmenter très fortement: 18% cette année, qui viennent après les 22% de l'année dernière.  44% de hausse cumulée sur deux ans (et pas 40). Je sais, on nous objectera que la part de la Région est faible. Mais depuis qu'on le répète, l'écart s'ammenuise.

D'augmentation en augmentation, les impôts locaux sont devenus une charge lourde pour beaucoup, et encore plus en banlieue qu'à Paris, relativement préservé jusqu'à maintenant. 

Et ça n'a pas l'air près de s'arrêter.

A.C. 

 

 

 

16 septembre 2006

Villes trop chères : où peut-on encore se loger ?

Jamais les prix de l'immobilier en ville n'ont été aussi élevés et Paris bat évidemment tous les records en France. Et pourtant les citadins et plus encore les Parisiens se battent nombreux pour la moindre offre de logement.

Aussi, de plus en plus d'entre eux cherchent à s'éloigner du centre ville et la Seine saint Denis est le département limitrophe le plus demandé.

C'est le thème de l'émission Capital sur M6 demain dimanche 17 septembre à 20h 50.

15 septembre 2006

Alesia jeunes ouvre!

Dans le nouveau bâtiment, au 16 rue du Moulin Vert, la maison Alesia Jeunes regroupe l'ensemble des activités jeunes de la paroisse Saint Pierre de Montrouge: aumonerie collège et lycée, scoutisme, mission étudiante et servants de messe. 

Au même endroit "Le Rocher" est un centre de loisirs pour les 12-18 ans. Pour y exprimer dans la foi ses talents affirmés ou cachés pour les arts de la scène, musique, théatre, marionnettes, vidéo,spectacle musical.

Mgr André Vingtrois viendra inaugurer ce nouvel espace, le 2 octobre à 18h.

A.C.

ouvert mercredi, samedi et certains soirs.

Contact Claire Dy

01 43 95 41 46 et alesiajeunes@free.fr