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11 août 2010

La plus grande nécropole du monde

«  Au delà de ces bornes ils reposent en attendant la vie bienheureuse » est-il écrit en latin à l'entrée des catacombes de Paris, où se trouvent les restes de plus de 6 millions de Parisiens.

Il y a beaucoup de différence entre les Catacombes de Paris et de Rome. Ces dernières étaient selon l'expression de Jean-Paul II de « véritables lieux de repos communautaires, où tous les frères chrétiens, indépendamment de leur rang et de leur profession, reposaient dans l'attente de la résurrection».

Celles de Paris sont dues à la surexploitation des carrières de pierre et au surpeuplement des cimetières parisiens. Longues de 250 km, sous 9 arrondissements, à 35 m de profondeur, elles constituent un véritable labyrinthe. D'abord à ciel ouvert sous les Romains, les exploitations sont devenues souterraines. Pendant des siècles les carriers vont vider Paris de son sous-sol, en ne respectant aucune réglementation. Le premier accident grave s'est produit en 1774, rue d'Enfer, où 14 maisons sont englouties, selon le processus des cloches de Fontis : le plafond d'une galerie s'effondre, constituant une « cloche » » qui remonte par éboulements successifs comme une bulle qui atteint la surface. L'Inspection des Carrières est alors créée par le Roi et va réaliser un gigantesque travail. Elle cartographie tous les vides et consolide le sol sous les voies publiques.

En 1780, le Lieutenant Général de Police Lenoir propose d'y enfouir les ossements qui encombraient les cimetières de Paris, dans un but d'hygiène publique. On a commencé par le Cimetière des Innocents. C'était un véritable charnier. De longues files de chariots funéraires étaient vidées dans les anciens puits d'accès. On supprima d'autres cimetières. C'est ainsi qu'on ne sait pas où sont les dépouilles de La Fontaine, Molière, ou Robespierre, Marat et bien d'autres, sinon dans les catacombes.

Beaucoup de légendes sont attachées à ces lieux. Au 12ème siècle des malfrats s'installent sous le jardin du Luxembourg où se dressait l'hôtel de Vauvert. Pour la population, le diable habitait là, d'où l'expression du « diable vauvert ».

Des évènements dramatiques s'y déroulent aussi. En 1871, les violents combats de la Commune forcent les fédérés à se réfugier dans les catacombes où les Versaillais  pénétrèrent par la barrière d'Enfer. Ils furent tous tués sur place ou faits prisonniers. Plus tard, les Catacombes ont servi à la construction d'abris, ou de bunkers par les Allemands ou utilisés par la Résistance (Rol-Tanguy à Denfert-Rochereau).

Depuis les années 60, les Catacombes sont fréquentées par une population très diverse. Des fêtes illégales y sont organisées. Le nombre de « visiteurs » a diminué, en raison de la lutte entre l'Inspection des Carrières murant des entrées et les cataphiles en rouvrant à quelques mètres. Le quartier Daguerre reste une zone d'accès privilégié.

A C.

 

10 août 2010

Le festival de l'Orangerie de Sceaux

Si vous restez sur Paris ou sa région au mois d'août, n'hésitez pas à venir écouter de la musique classique à l'Orangerie du parc de Sceaux. Les programmes  du 41ème festival sont éclectiques et raviront l'amateur. Ainsi :

-         Samedi 14 août, à 17h 30 : Adam Laloum, piano avec des œuvres de Mozart ( 12e sonate) ,  Brahms ( Klavierstücke op 76),  Schubert : Sonate «  Fantaisie »

-         Dimanche 15 août, à 17h 30 : Trio de violon, violoncelle et piano, avec des œuvres de Haydn 45e 0 Trio Hob XV/29 - Beethoven : 6e Trio Op 70 n°2 - Brahms : 1er Trio op 8.

 

La suite des programmes peut être consultée en appelant le 01 46 60 07 79 ou sur : www.festival-orangerie.fr Courriel : contact@festival-orangerie.fr

Les Atlantes

medium_atalantes-page6.2.jpgLe passant distrait qui ne lève jamais la tête, ne pense pas un seul instant à la position inconfortable des deux Atlantes du 20bis de la rue d'Alésia. Ceux-là ne bronchent, ne faiblissent ni ne murmurent. Seuls, les habitants des étages leurs sont reconnaissants, car sans eux, ils ne retrouveraient peut-être pas leur logis. Mais écoutons les confidences de ces mystérieux Atlantes.

"Nos épaules sont lasses, nos muscles meurtris, nos vertèbres écrasées, nos os brisés et nos cervelles asphyxiées. Nous sommes des esclaves. Parfois, il nous vient à l'esprit de tout laisser tomber... mais que diraient les propriétaires ? Alors nous continuons silencieux à contenir notre souffrance au cœur de la pierre. Passants, n'entendez-vous pas nos cris? Soyez compatissants, faites-nous un petit sourire en passant."

Ce que je fis immédiatement, et ils m'en remercièrent par un clin d'œil !

R. R

09 août 2010

Ah ! Monsieur Ledoux, vous êtes un terrible architecte

L'écrivain Louis-Sébastien Mercier, défenseur du petit peuple de Paris prenait ainsi à partie l'architecte Claude-Nicolas Ledoux et tempêtait contre le mur des Fermiers Généraux, «inconcevable muraille où les antres du fisc sont transformés en palais à colonnes »

Sous l'Ancien régime, les Fermiers Généraux étaient chargés de percevoir les impôts du Roi, et en particulier l'octroi, taxe payée par les marchandises qui entraient dans Paris. En 1785, pour éviter la contrebande, il est décidé de construire le mur des Fermiers Généraux, barrière douanière qui encerclerait le Paris de l'époque à l'emplacement de nos grands boulevards. « Le mur murant Paris rend Paris murmurant » disent les 500.000 parisiens.

Architecte inspiré et ingénieur des Eaux et forêts, Ledoux a découvert Palladio en Angleterre. Après avoir construit des demeures pour l'aristocratie parisienne, des constructions publiques à Besançon, Compiègne, Aix en Provence, il érigea, pour produire le sel à partir d'eau de sources salées, les salines royales d'Arc-et-Senans,

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Les salines d'Arc-et-Senans en Franche-Comté

, une cité ouvrière idéalisée, d'un caractère révolutionnaire. Son architecture associe le répertoire antique et le symbolisme de formes géométriques simples.

Paris_14e_-_place_Denfert-Rochereau_-_pavillon_Ledoux_ouest.JPG

En 1785, il reçoit la commande des 55 pavillons d'octroi et du mur des Fermiers Généraux. L'Etat royal aurait été mieux avisé de prendre un architecte plus modeste et d'éviter l'affichage aux entrées de Paris de symboles d'oppression. Comment ne pas juger choquante la réalisation de bâtiments, qui coûtaient davantage que l'impôt qu'ils étaient censés collecter ? Ledoux presse les travaux dont il sent l'issue incertaine, mais ne peut mener son entreprise à terme, déchargé de sa tâche par le Roi pour avoir voulu édifier des bâtiments trop provocateurs.

En 1789 des pavillons sont incendiés, mais le projet de Ledoux est presque intégralement réalisé. En juin 1790, la Ferme installe ses employés dans les bureaux, mais en mai 1791, l'octroi est supprimé ! Il sera rétabli plus tard et définitivement abandonné à la guerre de 14-18.

L'impopularité de l'octroi rejaillit sur Ledoux, suspendu de ses fonctions en 1787 et révoqué en 1789. Sous la Terreur, il sera emprisonné en 1793, et échappera de justesse à la guillotine.

Il reste deux de ses pavillons d'octroi,  place Denfert-Rochereau et place Stalingrad, de même que les colonnes de la Nation. Des deux pavillons de Denfert, appelés barrière d'Enfer, l'un donne maintenant accès aux Catacombes, l'autre abrite l'Inspection générale des Carrières de Paris. Leur style est typique de Ledoux, qui rêvait de propylées, entrées monumentales des temples, en édifiant ses palais à portiques. Le nom d'Enfer vient de la voie romaine Via Inferior, qui passait là.

C'est seulement après 1870, que la place prend le nom de Denfert-Rochereau, colonel qui défendit courageusement Belfort contre les Allemands en 1871, ce qui permit au territoire de Belfort de rester français. En son honneur on y plaça la réplique du colossal lion de Belfort sculpté par Bartholdi, auteur de la statue de la Liberté à New York, réalisée dans son atelier du 14ème.

A.C.

08 août 2010

Deux aqueducs pour une même cité

Ces vallonnements gazonnés sont situés parmi les aménagements récents de la ZAC Alésia-Montsouris. Ils ne sont pas naturels. Qui pourrait imaginer qu'en ce lieu se cachent les stigmates ressuscités de deux aqueducs, l'un construit par les Romains, l'autre réalisé par Marie de Médicis. Oui, les Romains ! Toujours soucieux d'améliorer leurs conditions de vie et l'avenir de la jeune Lutèce, amateurs reconnus de bains publics, ils étaient allés chercher l'eau d'une source située exactement sur l'emplacement du village actuel de Wissous, à douze kilomètres de la cité. Aujourd'hui, il ne reste que des fragments enterrés de ces deux aqueducs construits quasiment sur le même itinéraire, et dont les segments encore visibles sont présentés au pied du mur de soutènement du RER B, longeant l'avenue Reille, en face du parc Montsouris. L'un est visible de l'extérieur (celui de Médicis) tout en étant protégé par une baie vitrée. L'autre un peu plus loin est visible au ras du trottoir mais l'ouverture qui le protégeait en a été vandalisée : la vitre qui permettait d'apercevoir le "romain" a été brisée... On prétend que les empereurs Julien et Valentinien n'ont pas apprécié ce geste offensant pour leur mémoire !

Ce patrimoine inestimable de l'histoire de l'alimentation en eau de Paris avait été déclaré par les "spécialistes", comme "ne revêtant d'un point de vue scientifique aucun caractère exceptionnel susceptible de conduire à une protection, au titre de la législation des monuments historiques". Donc leur destruction était à cette époque envisagée en leur totalité. Mais devant la résistance des riverains, la Commission du Vieux Paris, autorité de la Ville de Paris en matière de patrimoine, préconisait finalement en 1997, de conserver 120 mètres de l'aqueduc de Lutèce (dont 98 mètres enterrés) et 133 mètres de l'aqueduc de Médicis (dont 88 mètres enterrés), sur les 300 mètres que mesurait chacun d'eux. Résultat aujourd'hui : 3 malheureux tronçons du Médicis ont été épargnés (de 8, 12 et 30 mètres) et deux morceaux du gallo-romain (1 mètre sous vitrine rue Hallé et quelques 25 mètres dans le futur square côté Alésia).

R.R

07 août 2010

Cinéma au clair de lune ( du 12 au 22 aout)

Cinéma au clair de lune (suite du 12 au 22 août)

Si vous voulez continuer votre cure de cinéma sans vous enfermer, voilà un moyen tout à fait agréable de profiter des parcs, jardins et places de Paris tout en voyant de bons films ! Ily a une projection toute proche du 14ème : "2 Days in Paris" de Julie Delpy au parc de Choisy, le 14 août.

Pour chaque séance : Parterre de chaises en accès libre, dans la limite des places  disponibles, avec priorité aux personnes à mobilité réduite, aux  personnes âgées...

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06 août 2010

Une pensée par jour, de l'abbé Pierre

Le péché, c'est vouloir ne plus dépendre de Dieu, affirmer que notre destinée se réalise par nos seuls efforts, sans l'aide divine. C'est prétendre discerner seul ce qui est bien de ce qui est mal, et que l'on peut accéder au salut par soi-même.

Le véritable péché n'est pas le fruit de la concupiscence charnelle comme on l'a stupidement répété, c'est le péché d'orgueil.

En nous coupant librement de Dieu, nous perdons le sens de notre liberté. Nous oublions que la liberté n'a de sens qu'au service de l'amour.

Nos œuvres, c'est-à-dire nos actes, sont notre propre juge parce que nous sommes ce que nous faisons et non ce que nous disons ou imaginons. Ne rêvons pas notre vie, faisons-là. Ne nous payons de mots, aimons.

Il faut souffrir du mal des autres pour agir.

Partagez ! Donnez ! Tendez la main aux autres ! Gardez toujours un carreau cassé dans vos univers bien feutrés pour entendre les plaintes qui viennent de l'extérieur.

Le pardon, bien évidemment, n'exclut pas la justice humaine... mais il implique toujours une vision plus large, une prise de hauteur, qui ne peut être vécue que dans l'amour. L'Evangile nous donne un bel exemple de ce dépassement de la justice par l'amour, de ce qu'est le pardon, à travers la parabole de l'Enfant Prodigue.

05 août 2010

Vacances ou vacance ?

Ce sont les vacances ! la magie du mot fait son œuvre, car celle-ci sous-tend, découverte, inconnu,  fils du hasard. L'imprévu a ici toute sa chance de surgir. « Vacances » est un mot qui nous précède dans la rupture avec le passé récent, passé couleur gris-souris, où les brumes du banal ont contaminé les soleils du rire.

Mais c'est aussi un mot qui porte en son sein le sens d'une interrogation. Vacances , oui... mais pour quoi faire ? Une première réponse pourrait être : «  rien ». Mais cela est bien contraire à l'état habituel de conscience que nous portons en nous. Les vacances devraient nous permettre d'accéder à l'horizon caché de nous-mêmes ou redécouvrir autrui, se réapproprier le sens fondamental de la vie. A ce niveau de signification , le mot «  vacance » prend son entière plénitude lorsqu'il s'accompagne d'un voyage vers la transcendance, vers l'au-delà.

Un petit livre écrit par Michel Hubaut, franciscain prédicateur au « Jour du Seigneur » et collaborateur à la «  Croix-Evénement » a attiré mon attention par les chemins qu'il ouvre à notre réflexion. Ce livre : « les Chemins du silence », remet en selle les valeurs essentielles, à la fois humaines et spirituelles qui devraient nous tenir en éveil. Je cite : «  Retrouver la saveur des plaisirs simples... marcher très tôt le matin sur le rivage de la mer... Respirer le parfum des embruns de notre berceau originel... Ecouter le silence des montagnes enneigées...Retrouver quelques vertus à la paresse... Admirer l'habileté besogneuse d'une fourmi...Regarder et écouter un arbre, une fleur, un caillou... Ecouter la musique du silence »... Et cette dernière citation qui me paraît aller au coeur de notre sujet : « Celui qui ne sait pas écouter la musique de la Création, ne saura pas écouter les autres et encore moins le silence de Dieu ».

Poursuivant ma lecture, le chapitre consacré à « la face lumineuse et à la face nocturne du silence « m'a vraiment ébloui. L'auteur y parle du silence de la patience, du silence de la prudence, du silence de la compassion, du silence de l'humilité. Mais il parle aussi du silence de l'indifférence et du mépris, de la rancune, de l'orgueil, de la trahison ou de la complicité.

A partir de ces quelques citations, chacun pourra parfaire son itinéraire personnel et découvrir les sources d'un nouvel enchantement, celui de la vie qui nous a été donnée.

" Vacance (s) " ? Un mot qui nous propose les outils nécessaires pour défricher un pays abandonné à lui-même, où les jachères de l'habitude étouffent la clairvoyance de l'esprit. « Vacance (s) ? Un mot joyeux qui permet de parcourir les prairies ensoleillées de l'âme.

R.R

 

L'Entrepôt cet été,

Tout le programme

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Bernard Giraudeau "L'Aventure c'est du temps pris à la mort"

Bernard GIRAUDEAU « L'Aventure c'est du temps pris à la mort ».

18 juin 1947- 17 juillet 2010

Bernard GIRAUDEAU est né le 18 juin 1947 à La Rochelle, en Charente-Maritime, ville posée sur la mer...Arrière petit- fils de cap-hornier et fils de militaire de carrière, il s'engage pour 7 ans dans la Marine Nationale, à l'âge de 16 ans, et entre à l'École des apprentis mécaniciens de la flotte de Toulon comme « arpette ». IL sort major de sa promotion, matelot breveté. Il a ensuite embarqué sur la Jeanne d'Arc, comme quartier-maître,  sur la frégate Duquesne et enfin sur le Clémenceau. Il aura ainsi fait deux tours du monde...

Il quitte la marine, se lie à une troupe de théâtre itinérante de La Rochelle. A 22 ans il intègre le Conservatoire national d'art dramatique. Il décrochera le 1 er prix de comédie  classique et moderne.

Peu après il rencontre Anny DUPEREY, avec laquelle il vit 18 ans, et aura 2 enfants, Gaël et Sara, l'actrice pleine d'avenir...révélation féminine de la 21ème nuit des Molières le 14 mai 2007. (C'est à cette époque qu'il a habité le 14ème, tout près de la rue Daguerre.)

Bernard Giraudeau était acteur, réalisateur,  producteur, écrivain, et navigateur.

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04 août 2010

"L'Autre", un film de Bernard Giraudeau

Une magnifique parabole sur l'amour et la vie.

Dans un pays méditerranéen, dans une région désertique. Un vieil homme, Simm, cherche à en sauver un jeune étranger. Il ne le connaît pas, il l'a juste entrevu quelques minutes avant le  tremblement de terre. Contre toute vraisemblance, il est certain qu'il est encore vivant.

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Pendant des heures il se penche sur la terre et s'acharne à obtenir un signe. Il réussit à convaincre les sauveteurs de tenter l'impossible.  Puis, il  parle à cet inconnu "l'Autre" pendant des heures malgré son propre épuisement afin de le soutenir et d'éviter son découragement. Lorsque les secours parviennent enfin à libérer le prisonnier des décombres, Simm s'éloigne...

Ce film réalisé par Bernard Giraudeau qui en a écrit le scénario  tiré d'un roman d'Andrée Chedid, est un film sur l'espoir, la solidarité, l'amour totalement désintéressé qui va redonner la vie à l' Autre . Cette nouvelle naissance est vécue dans la douleur morale et physique mais le don du vieillard est total, c'est un accouchement.

On ne sait rien de leur passé ni de leur avenir. Ils sont simplement là, le jeune et le vieux, au bord de l'abîme, entre la vie et la mort.  Puis le vieiilard s'efface et laisse le jeune homme libre.

Un fim sorti en 1991, injustement oublié ou négligé

"L'autre"  est un film magnifique, poignant sur le destin humain ... Les images des paysages désertiques sont saisissantes, Francisco Rabal incarne de manière bouleversante ce vieil homme qui met toutes ses forces pour soutenir le jeune étranger.

J'ai toujours désiré revoir ce film mais il me semble qu'il n'y ait pas eu de DVD et il ne passe jamais en salle. J'espère que l'on ressortira cette oeuvre qui, pour moi, est le plus beau testament de Bernard Giraudeau.

Monique Garrigue-Viney

 

03 août 2010

La bibliothèque de la Cité Universitaire reste ouverte...

Août 2010
La bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris
reste ouverte.

La bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris sera ouverte tout l'été. Espace de référence pour la consultation des bases de données et documents utiles à la préparation des examens et concours, c'est l'endroit idéal pour travailler mémoires
et thèses dans un cadre verdoyant.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Un espace d'étude et de travail
Pôle documentaire et relais d'information accessible
à tous les publics, la bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris s'adresse plus particulièrement aux étudiants et chercheurs étrangers. Elle favorise leur intégration par la mise à disposition de collections axées sur la culture française.

Une bibliothèque en réseau.
La bibliothèque de la Cité internationale met à disposition de ses usagers des collections pluridisciplinaires et multimédia axées sur la culture française.

Elle participe au Système Universitaire de Documentation (SUDOC) et au prêt entre bibliothèques à l'échelle internationale. Son fonds est composé de 60 bases de données, 400 périodiques et 50 000 volumes.

La Cité internationale universitaire de Paris, fondation privée reconnue d'utilité publique, est entièrement dédiée à l'accueil d'étudiants de haut niveau, de chercheurs, de sportifs et d'artistes en mobilité. Elle accueille chaque année quelque 10 000 résidents, issus de 140 nationalités, dans les 40 maisons créées à l'initiative d'un pays, d'une école ou d'un philanthrope. La Chancellerie des universités de Paris y assure la représentation des universités parisiennes propriétaire s par donation des maisons. Au sein de chaque maison, le « brassage » des nationalités et des disciplines favorise l'échange et la rencontre.

Informations pratiques

Horaires d'été (De mi-juin à mi-octobre)
Bibliothèque : Du lundi au vendredi de 10h à 19h
Esp@ce Langues : Du lundi au vendredi de 12h à 19h
Tarifs :
Universitaires :
Carte d'été* : 16,50 €
A la journée : 3 €
Non universitaires :
Carte d'été* : 75 €
A la journée : 6 €

Résidents : Accès libre sur présentation de la carte de résident.
* La carte d'été est valable jusqu'au 30 septembre 2010.
Accès
Bibliothèque de la Cité internationale universitaire de Paris
Maison internationale | 17, boulevard Jourdan | 75014 paris
Tramway T3 | RER B : Cité universitaire
Renseignements
bibliotheque@ciup.fr
http://bibliotheque.ciup.fr Contact presse
Ozlem YILDIRIM | T 01 44 16 65 54 | ozlem.yildirim@ciup.fr
Pour consulter les autres communiqués de presse de la Cité internationale :
http://www.ciup.fr/espace_media.htm

02 août 2010

Cinéma au clair de lune à Paris du 4 au 22 aout 2010

Voilà un moyen tout à fait agréable de profiter des parcs et jardins de Paris tout en voyant de bons films ! Signalons trois projections toutes proches du 14ème :"Le Péril jeune"de Cédric  Klapisch au parc Montsouris, "La Bête humaine" de Jean Renoir  au parc André Citroën et "2 Days in paris" de Julie Delpy au parc de Choisy.

Pour chaque séance : Parterre de chaises en accès libre, dans la limite des places  disponibles, avec priorité aux personnes à mobilité réduite, aux  personnes âgées...

Quelques recommandations...

- En cas de pluie, les projections peuvent être annulées.

- N'oubliez pas une petite laine contre la fraîcheur des nuits d'été.

- Merci de respecter le règlement des Parcs et Jardins de Paris.

A la Butte Montmartre, 4 août-21h30   "Les Nuits de la pleine lune"  d' Eric  Rohmer (1984)

Louise vit avec Rémi à Marne-la-Vallée, mais prend un studio à Paris pour continuer à voir ses amis... "Qui a deux femmes perd son âme...", dit le proverbe (inventé) de cette comédie d'Éric Rohmer qui s'attache aux pas de sa gracieuse héroïne, partagée entre ses deux maisons, ses désirs et ses illusions.(Avec Pascale Ogier, Fabrice Luchini, Tchéky Karyo)

Prix d'interprétation féminine au festival de Venise 1984.

Entrée libre : Butte Montmartre, square Louise Michel (entrée place Saint-Pierre) / M° Anvers

Au jardin des Champs- Elysées, 5 oût 2010 - 21h30 "À bout de souffle"  de Jean-Luc  Godard (1959)

"Est-ce que tu m'accompagnes à Rome ?", demande Michel, le voyou en cavale, à Patricia, l'étudiante américaine qui vend le Herald Tribune sur les Champs-Élysées... Caméra en liberté dans le Paris de l'été 1959, en compagnie de Jean Seberg et de Jean-Paul Belmondo, Jean-Luc Godard tourne son premier film et signe le manifeste éclatant de la Nouvelle Vague. avec Jean Seberg, Jean-Paul Belmondo

Entrée libre : Jardin des Champs-Élysées (derrière le théâtre Marigny) / M° Champs-Élysées Clémenceau.

Au parc Montsouris, 6 août 2010 - 21h30  "Le Péril jeune" de Cédric  Klapisch (1994)

Réunis à la maternité pour attendre la naissance du fils de leur ami Thomasi, quatre copains se remémorent l'année du bac, cinq ans auparavant... Chronique de l'année scolaire 1975-1976, ce premier long métrage de Cédric Klapisch brosse le portrait chaleureux d'une bande de jeunes liés par ces "années lycée" teintées d'insouciance et de gravité. Avec Romain Duris, Vincent Elbaz.

(Un film au ton très nouveau pour l'époque et qui parle de manière très juste de la fin de l'adolescence avec son charme et ses passions parfois mortifères.)

Entrée libre : Parc Montsouris (entrée à l'angle de la rue Nansouty et de l'avenue Reille) / RER Cité-Universitaire

Au parc  André Citroën, 7 août 2010 - 21h30 "La Bête humaine"  de Jean  Renoir(1938)

Lantier, conducteur de locomotive, tombe amoureux de la femme d'un sous-chef de gare, impliquée dans un meurtre commis sur la ligne Saint-Lazare-Le Havre. L'interprétation inoubliable de Jean Gabin en cheminot possédé par un amour maudit contribue à la réussite de cette adaptation magistrale du célèbre roman de Zola. (avec Jean Gabin, Simone Simon)

Entrée libre : Parc André Citroën (près des deux grandes serres) / M° Balard

Aux jardins du Trocadéro, 8 Août 2010 - 21h30  "Diva"  de Jean-Jacques  Beineix (1980)

Un jeune facteur passionné d'opéra réalise l'enregistrement pirate d'un concert d'une grande chanteuse lyrique de passage à Paris. Pris en chasse par de mystérieux malfrats, il trouve de l'aide auprès d'une belle Eurasienne et de son mentor, adepte du zen. Premier film de Jean-Jacques Beineix, ce thriller baroque remporta quatre César en 1982. (avec Frédéric Andréï, Wilhelmenia Fernandez, Richard Bohringer)

Entrée libre:Jardins du Trocadéro (face aux fontaines) / M° Trocadéro

Pour la suite et les renseignements complémentaires :

http://www.forumdesimages.fr/fdi/Festivals-Evenements/Cinema-au-clair-de-lune

Encore des incendies de motos à Montparnasse

feux motos.jpg

Rue du Commandant René Mouchotte, où des riverains ont eu très peur.

01 août 2010

Hôpital Saint-Vincent-de-Paul, une disparition programmée

Le vendredi 30 juillet, commencera le déménagement des activités liées à la pédiatrie générale, la chirurgie orthopédique et traumatologie, l'allergologie, ainsi que les consultations d'ORL et d'ophtalmologie. Seul le service d'endocronologie-neurologie est maintenu.

Ainsi, l'ensemble de ces services vont rejoindre l'hôpital Necker actuel. Celui-ci ouvrira en 2012 de nouveaux bâtiments où s'intégreront tous les services constituant un pôle mère-enfant.

A  Saint-Vincent-de-Paul, les services concernant la gynécologie et l'orthogénie continueront d'accueillir les patients tandis que les urgences en maternité et gynécologie resteront ici, jusqu'à l'ouverture du centre de périnatalité en cours de construction sur le site de Port-Royal.

Quel avenir pour cet ancien lieu chargé d'histoire? C'est un peu la mort  programmée de ces bâtiments. L'hôpital avait été fondé en 1638 par Saint Vincent de Paul lui-même, au profit des enfants abandonnés dans Paris et ses faubourgs. Certains bâtiments historiques pourront être conservés.

En ce qu concerne l'avenir, on parle d'un éco-quartier sur les 3,2 ha de superficie des terrains libérés. Notre vœu est de voir ce lieu symbolique se transformer en un nouveau quartier, où les constructions et activités diverses puissent  se développer en un ensemble où apparaîtraient  à la fois l'harmonie et l'équilibre dans son ultime aboutissement.

R.R

31 juillet 2010

la Bouquinerie Alésia annonce...

 

BOUQUINERIE ALESIA

Association des Lecteurs                                                                               17 rue Alphonse Daudet

de la Bouquinerie Alésia                                                                                        75 014 PARIS

associationalba@free.fr tél. et fax : 01-45-40-74-46

http://www.albabouq.com/ bouquineriealesia@free.fr

Paris, le 30 juillet 2010.

 

Chers amis et adhérents,

Les vacances ont déjà commencé pour certains d'entre vous. Mais comme vous l'avez peut-être appris dernièrement, la croisière n'est pas de tout repos pour la Bouquinerie Alésia. Les eaux sont très agitées depuis quelques mois et le navire fait de son mieux pour se maintenir à flots.

Alors pour garder le cap et arriver à bon port, le bureau d'Alba a proposé d'ouvrir sous forme de bons de soutien, une souscription dont vous choisirez vous-mêmes le montant. Ce bon d'achat, d'une durée illimitée, vous ouvre un crédit utilisable jusqu'à épuisement de sa valeur. Notre libraire préférée pourra vous donner toutes les informations complémentaires et nous vous invitons à passer la voir dès maintenant, avant une courte fermeture de 2 semaines à la mi-août.

C'est donc contre vents et marées que nous envisageons de se retrouver avec ce nouveau programme:

- samedi 18 septembre, nous reprendrons contact avec notre traditionnelle soirée « coups de cœur » où vous ne manquerez pas de nous faire découvrir les livres qui ont fait vibrer votre été.

Le tout selon nos règles bientôt millénaires :

- un temps de lecture à haute voix de 10 mn maximum  (n'hésitez pas  à vous  chronométrer avant la soirée),

- une courte présentation du  livre, de l'auteur et de ce qui a  motivé votre choix.

- première quinzaine d'octobre, à une date que nous ne connaissons pas encore (qui sera précisée sur le site et à la Bouquinerie dès que possible), nous vous retrouverons pour une soirée discussion avec l'auteure du livre « Le jour où Nina Simone a cessé de chanter », éditions Actes Sud. Et pour que ce débat soit passionné et passionnant, nous vous encourageons vivement à la lecture de ce texte, disponible dès maintenant à la librairie.

« Le jour où Nina Simone a cessé de chanter »,récit autobiographique,fut au départ une pièce de théâtre interprétée par son auteure, la comédienne libanaise Darina Al Joundi, avant de devenir un livre sous la plume de Mohamed Kacimi.

« Toute l'histoire du Liban contemporain concentrée en l'histoire d'une personne, fidèle au rêve persistant d'un père journaliste et écrivain, pour qui la liberté n'est pas négociable.

Ce rêve va pourtant se fracasser sur la violence et la haine de la guerre civile qui va durer quinze ans. Ce livre est bien plus qu'une confession, c'est l'histoire d'une rédemption, des retrouvailles avec la vie d'une jeune fille qui devient femme au voisinage de la folie et de la mort. Il touche au cœur, au plus profond des entrailles, là où l'émotion se libère par un tremblement, dit toute la vérité d'un être dans son immense fragilité et son irréductible force. »

Pour le concours de nouvelles annuel, nous vous laissons une entière liberté d'inspiration à partir d'une photo de Robert Doisneau. (voir à la Librairie)

Nous vous rappelons les règles coutumières :

- 7 pages maximum dactylographiées (format A4, police Arial 12 pour ceux qui créent sur ordinateur).

- vos coordonnées personnelles sur une page séparée.

- quatre exemplaires à déposer ou à envoyer à la librairie.

-  la date limite de dépôt est fixée cette année au samedi 23 octobre.

Les trois nouvelles primées seront bien sûr lues publiquement au cours d'une soirée à la Bouquinerie Alésia dont nous vous annoncerons la date ultérieurement.

Alba et son équipage comptent une fois encore sur votre soutien. Dans cette attente, nous vous souhaitons d'excellentes vacances et espérons vous retrouver nombreux à la rentrée.

Le bureau ALBA.

 

-------------------------- RENOUVELLEMENT DES COTISATIONS ----------------

 

Oui, je soutiens l'association A.L.B.A. et choisis ma cotisation :

 

o Membres : 23 €                  o Membres actifs : 35 € ou plus          o Donateurs : 78 € ou plus

 

(Chèque à l'ordre d'A.L.B.A., 17 rue Alphonse Daudet, 75014 PARIS)

 

 

 

 

 

Prêtres dans le souffle de Vatican II

Acteurs de mutations inouïes, quinze prêtres, formés durant le concile Vatican II, relatent leur itinéraire et examinent la puissance de l'événement au regard des empreintes qu'il a laissées dans leur manière de concevoir leur ministère.

Issus pour la plupart de familles chrétiennes, ces hommes appartiennent à cette France catholique qui les a vus naître au moment de la montée des totalitarismes européens ou durant la Seconde Guerre mondiale. Leur jeunesse, qui s'est déroulée dans l'immédiat après-guerre et dans le début du progrès économique et social des Trente Glorieuses, correspond à cette période où l'Eglise s'accepte dans le nouveau cadre institutionnel d'une séparation entre l'Eglise et l'Etat, sans pour autant jamais se réduire à gérer le privé. Et de fait, pour ces prêtres, cette manière de se comprendre comme chrétiens dans la société des années 1960 rejaillit dans la façon dont ils comprennent leur ministère. Ouverts à la mission par solidarité avec les pays émergents éprouvés, pour certains, par la guerre d'Algérie, établis dans une tradition intellectuelle de haut niveau, ils sont nourris par une spiritualité  pastorale et fraternelle du ministère des prêtres pour la vie du monde. Avec les années, nombre d'entre eux exerceront des responsabilités ecclésiales avec enthousiasme sans être épargnés par les fragilités spirituelles, sociales, économiques et affectives de leur époque. Très vite, ils percevront le décalage qui s'installe entre les personnes, le monde et l'Eglise.

Alors que rien ne les y avait destinés, ces prêtres, par leur audace missionnaire, ont été des passeurs au milieu de changements inédits. Leur travail apostolique a préparé le terreau pour que naissent de nouvelles générations. Celles-ci sont aujourd'hui face à des défis redoutables sans commune mesure avec ceux des années 1960. Et pourtant, la force de leurs aînés n'a-t-elle pas consisté à développer le mouvement impulsé par Vatican II tout en éveillant les baptisés et leurs jeunes confrères à la complexités des temps nouveaux, leur passant le témoin d'une manière étonnante ?

-         Sous la direction de  Jean-Loui Souletie, théologien, à l'Institut supérieur de pastorale catéchétique de l'Institut catholique de Paris.

-         Dominique Quinio directrice du quotidien La Croix en a écrit la postface.

-         Les Editions de l'Atelier . Prix : 21, 50 Euros.

30 juillet 2010

Secrets de Paris : les prochaines visites guidées

Secrets de Paris propose des balades et des animations pour les groupes de scolaires, les centres de loisirs, etc. Nous nous adaptons à chaque demande, aussi, vous pouvez nous écrire un courriel afin de préciser votre projet, votre quartier.

Mardi 3 août à 15h  : Nicolas Flamel. Promenade sur ses traces dans les quartiers du Châtelet et du Marais.

Nicolas Flamel, qui a véritablement existé - voir le descriptif de la visite pour adultes - (personnage romanesque de Victor Hugo mais aussi d'Harry Potter, de la série de Michael Scott bientôt adapté au cinéma, etc.)

Rendez-vous rue Berger, devant la sortie RER "Les Halles", côté rue Berger (75001), à 15h.

Tarif : 10 euros. Inscription par courriel : <parisecrets@free.fr>

Vendredi 13 août à 15h : Montparnasse et la bohème. Balade dans le Montparnasse artistique, ses cafés, ses ateliers, ses anecdotes. RV carrefour Vavin, devant le café du Dôme (108, bd Montparnasse, 75014, M° Vavin), à 15h. tarif : 10 euros.

Thomas Dufresne, depuis plus de 15 ans, donne des conférences, écrit des articles et des livres sur l'histoire de Paris et sur l'histoire de l'art. Il est membre de la Société historique et archéologique du 14e arrondissement.

Accessible aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite.

Réservation par courriel : <parisecrets@free.fr>

Dimanche 29 août à 15h: Quartier Montsouris. Evocation des principaux peintres et sculpteurs ayant œuvré dans le quartier.

Rendez-vous à l'angle des rues Sarrette, Alésia et Tombe-Issoire (75014, M° Alésia) devant la fontaine Wallace, à 15h.

Tarif : 10 euros. Inscription par courriel : <parisecrets@free.fr>

Propositions de thématiques des promenades:

La grande histoire revue par l'histoire locale

Le Moyen Age

Histoire des Moulins à Paris

Histoire du 14e arrondissement

Vie artistique à Montparnasse

Initiation à la peinture de Pablo Picasso

Les légendes et les mythes de Paris comme le géant Isoré (Paris 14), la fosse aux lions (Paris 14)

Renseignements : http://secretsdeparis.blogspirit.com/i-les-prochaines-visites/

Ou http://secretsdeparis.blogspirit.com/tag/thomasdufresne

 

le Visage de Dieu

 

Par les frères Bogdanov

 

Les auteurs, l'un docteur en mathématiques, l'autre en physique théorique, n'ont pas la prétention, à travers ce livre, d'asseoir une croyance quelconque sur l'existence ou la non existence de Dieu, celui des croyants. Aucun ambiguïté de ce genre ne peut leur être reprochée. Seule l'expression : « Visage de Dieu » est celle qu'utilisa l'astrophysicien Georges Smoot ( prix Nobel 2006),   qui révéla à ses pairs , ainsi qu'au grand public, l'existence  d'un  « écho », trace de la naissance de l'Univers - le fameux Big Bang - écho se rapportant à la première seconde de la Création.

Ce livre est fascinant. Sa lecture, parfois difficile par les notions de physique théorique et de cosmologie évoquées, n'en reste pas moins abordable pour tout lecteur curieux et attentif.

Un livre qui se veut celui d'une vulgarisation scientifique sérieuse. Il nous fait entrevoir le gigantesque puzzle des lois physiques qui sont à l'origine fondatrice du cosmos, et par là-même de nous, les humains.

Deux Prix Nobel : R.W. Wilson (1978) et John Mather (2006), ainsi que Jim Peebles ( prix Crafoord d'astronomie - 2005), cautionnent par leurs postfaces respectives, ce livre remarquable qui laisse la porte ouverte aux hypothèses les plus audacieuses en matière de cosmologie.

le Visage de Dieu - Ed. Grasset - 18 Euros.

N.B. il est à noter, en complément au sujet abordé par les frères Bogdanov, l'existence dans la collection : « Découvertes » chez Gallimard, d'un ouvrage écrit par un spécialiste de l'astronomie extragalactique : Trinh Xuan Thuan, professeur d'astrophysique à l'Université de Virginie . Ce petit livre s'intitule : Le destin de l'univers, le Big Bang, et après.

 

29 juillet 2010

l'Entrepôt, cet été

AU CINEMA CET ETE (...)
Le cinéma et son bar restent ouverts tout l'été : les trois salles sont climatisées
FESTIVAL BEN STILLER DU 7 JUILLET AU 24 AOUT
et dès maintenant : COPIE CONFORME d'Abbas Kiarostami avec Juliette Binoche et WHEN YOU'RE STRANGE de Tom DiCillo : documentaire sur les DOORS raconté par Johnny Depp
Programmation hebdomadaire avec plus de 15 films par semaine

LA MUSIQUE CET ETE (...)
mardi 3 Août : SLAM Session
vendredi 27 Août : Carmen et Radek Azul Band,
samedi 28 Août : Birdpaula, deux soirées de chansons festives pour prolonger les vacances...

A LA GALERIE CET ETE (...)
EXPOSITION "Salon d'été" du lundi 19 juillet au vendredi 10 septembre sauf du 7 au 16 Août et de 11h à 17h

AVANT-GOUT DES PROGRAMMES DE LA RENTREE (...)
Conférences, Lectures et Spectacles vivants, Expositions, Musique, Cinéma :
Tous nos programmes sont en ligne sur le site : www.lentrepot.fr
Notez les rendez-vous que ne souhaitez pas manquer et découvrez le détail de toutes les activités

BAR RESTAURANT JARDIN (...)
Le Bar reste ouvert pendant tout l'été de 13h30 à 20h : en sortant du cinéma profitez de la fraicheur du jardin
Profitez du restaurant et venez diner dans le jardin jusqu'au samedi 7 août au soir et à partir du lundi 23 août

LOCATION D'ESPACES (...)
N'hésitez pas à vous renseignez sur nos locations de salles pour vos événements, séminaires et réunions.

28 juillet 2010

L'oasis d'une villa

 

 

Lieu minéral par excellence, la ville laisse survivre parfois, par oubli ou par simple générosité sans doute, des espaces  incertains, qui semblent appartenir à une époque effacée, à un autrefois qui continuerait de repousser avec une patiente obstination, le béton gris d'un urbanisme moderne, si désespérément affligé de médiocrité.

Ainsi, la Villa Deshayes. Ici, le vocable irradie une sorte de musique bucolique, quasi aérienne. Elle offre au flâneur le souvenir d'une mélodie surannée, si tant est que le promeneur égaré puisse se laisser apprivoiser par le silence et la grâce , jointes à une sérénité toute provinciale. De petits immeubles sans prétention, quelques villas, des jardinets pour marionnettes d'où s'échappent une glycine, quelques lilas, des touffes élancées de bambous, et tout au fond de l'impasse, un grand arbre - je crois qu'il s'agit d'un sapin nordique - confèrent à ce lieu l'atmosphère d'une thébaïde reculée, où seul un ermite inspiré offrirait le goût de la méditation au promeneur égaré ; celui-ci, soumis à l'éveil et à la floraison du silence, de son propre silence intérieur, poursuivrait son chemin, soudain illuminé par une joie intime, assistant ainsi à sa propre renaissance.

L'apaisement ressenti convie chacun, à espérer que le rêve ne s'effacera pas au contact de l'écho turbulent de la rue Didot, toute proche. A cet instant, vous retenez votre souffle. L'éternité n'est pas loin de vous submerger.

R.R

 

27 juillet 2010

Richard Wallace (1818 - 1890)

 

Le Fontainier de Paris

Chaque Parisien connaît les « Fontaine Wallace, ornant nos places et offrant au promeneur assoiffé la possibilité de se rafraîchir sans débourser un Euro !

Mais qui était R. Wallace ? D'origine anglaise, il était le fils naturel de Lord Seymour-Conway, marquis de Hetford. Son père, lui donne le goût des œuvres d'art, des faïences anciennes, des bibelots et des objets divers, allant du Moyen Age au XIXème siècle.

Richard parcourt ainsi l'Europe entière pour assouvir son goût de chineur averti et enrichit ainsi la collection Wallace. 1848 le voit de retour en Angleterre, puis le voici à Boulogne-sur-mer provisoirement, avant de rentrer à Paris.

Les événements de 1830, 1848, et surtout la guerre de 1870 lui firent comprendre que la collection Hetford et la sienne ne pouvaient être à l'abri qu'en Angleterre. C'est ainsi qu'il fit construire à Londres une demeure qui rassemble aujourd'hui la plus grande collection privée, la plus homogène en matière de mobilier et tableaux, allant du Moyen Age au XIXème siècle.

Mais les fontaines ? Pendant la guerre de 70, il est à Paris. Par pur souci de générosité, il ouvre plusieurs hôpitaux provisoires, pour les malades et les blessés de Sa Majesté Britannique. Il offre également des « bons de soupe et de nourriture » aux Parisiens affamés. Les journaux de l'époque l'appellent «  le bienfaiteur de Paris ».

Durant la période de guerre et de « la Commune », l'état d'hygiène des Parisiens était dans un extrême délabrement. De plus, l'alcoolisme régnait chez le petit peuple et jusqu'aux plus jeunes. Wallace prit conscience qu'il fallait faire quelque chose en déposant auprès de la Préfecture, une demande d'autorisation pour créer des fontaines d'eau potable, car à cette époque seule la confrérie des porteurs d'eau était habilitée à distribuer de l'eau à Paris.

Ainsi, la première fontaine fut inaugurée en septembre 1872. L'idée était d'en disposer deux dans chaque arrondissement de la Capitale. Le modèle fut créé par Charles Le Bourg, sculpteur. 50 fontaines purent être mises ainsi en service dès 1872. Aujourd'hui Paris en compte 88. A l'origine, un gobelet de fer étamé, retenu par une chaînette était immergé dans une vasque. En 1952, ce gobelet fut supprimé par mesure d'hygiène. Quant aux cariatides soutenant le dôme duquel coule un mince filet d'eau, elles symbolisent quatre vertus : la Simplicité, la Sobriété, la Bonté, la Charité... Tout un programme !

Maintenant, vous savez tout ou presque sur les fontaines Wallace, qui ornent si joliment nos avenues et nos places. Sachez que le 14e arrondissement en compte sept,  raison de plus pour les découvrir au fil du hasard  ou de vos flânerie urbaines. Bonne promenade !

R.R - ( Documentation extraite de la Revue d'Histoire du 14e . N° 52/53.)

 

 

26 juillet 2010

(XIX) les Voies de traverse

 

Villa Virginie, un lierre grimpe jusqu'au bout du ciel.

Alpiniste sans complexe,

Collé à la paroi lisse de l'immeuble,

La lente patience l'a récompensé.

Je le regarde, il domine du sixième étage

La Villa Virginie et  ses pavés descellés.

 

Ebouriffé de prestige, impérial d'orgueil,

Il contourne avec précaution et lenteur

Les paupières entr'ouvertes des fenêtres,

Accrochant ses griffes touffues

Sur les plis profonds de la pierre.

 

Tissant sa toile d'ombre et de géant

Guettant le souffle court du dormeur,

Il s'est élevé jusqu'au toit de l'étoile.

Le ciel médite sur le prédateur,

Araignée vive aux racines de mort.

 

La Villa Virginie est sa dernière demeure.

R.R

 

25 juillet 2010

Cycle de prière oecuménique - Prière pour le monde

25/07/2010                                                                                                                          semaine 31

ILES DE LA MER DES CARAÏBES, ARCHIPEL DES BAHAMAS, CUBA, HAÏTI, REPUBLIQUE DOMINICAINE, JAMAÏQUE

Luc 11, 1-13 ; Ps 138(137)

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24 juillet 2010

Une pensée par jour - Frédéric Ozanam

La gloire de Dieu ne fut jamais intéressée à cacher les fautes des justes. Les incroyants peuvent s'en réjouir, les faibles s'en étonner.

Qu'il se fait de mal dans le monde par l'inconséquence et la timidité des gens de bien !

Nous ne manquerons pas d'aller aux élections. Nous nous concerterons pour avoir des représentants probes, dévoués, religieux.

C'est une mauvaise alliance que celle des catholiques avec la bourgeoisie vaincue : il vaudrait mieux s'appuyer sur le peuple qui est le véritable allié de l'Eglise, pauvre comme elle, bénie comme elle de toutes les bénédictions du Sauveur.

Apprenons principalement à défendre nos convictions, sans haïr nos adversaires ; à  aimer ceux qui pensent autrement que nous ; à reconnaître qu'il y a des chrétiens dans tous les camps, et que Dieu peut être servi aujourd'hui comme toujours.

En morale, nous ne connaissons pas de mal nécessaire.

A nos yeux, l'indigent que nous assistons ne sera jamais l'homme inutile que vous supposez. Dans nos croyances, l'homme qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la société comme celui qui prie.

23 juillet 2010

Du 26 juillet au 28 août : En Compagnies d'été, 7 spectacles différents au Théâtre 14

Du 26 juillet au 28 août, le Théâtre 14 Jean Marie Serreau accueille la compagnie Compagnie GRRR pour la 9e édition du festival « En Compagnie d'été ». 7 spectacles sont à l'affiche, dont un destiné au jeune public.

Du 26 au 31 juillet

* 19h : « Paroles de ceux qui sont » par la Compagnie Les Armuzes / Palamente. Le spectacle s'appuie à la fois sur un jeu de scène et sur les paroles des habitants du 14e arrondissement qui racontent un souvenir.

* 20h30 : « La Vie à plein Crocs » de François Frapier et Jean-François Gallote. Et si les chiens pouvaient avoir la parole ? C'est le concept de cette pièce qui fait se rencontrer deux vieux canidés.

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Les bibliothèques Vandamme et G. Brassens s'installent dans les squares du 14e

En juillet et août, les bibliothèques Vandamme et Georges Brassens s'installent dans les squares du 14e.

Petits et grands peuvent feuilleter des magazines, lire ou écouter des histoires lues par les bibliothécaires. Profitez des bibliothèques hors les murs pour découvrir les bibliothèques autrement.

Rendez-vous :

* les mercredis de 16h à 18h dans le square Chanoine-Viollet, 72 rue du Moulin Vert, dans le quartier de Pernety

* les vendredis de 10h30 à 12h dans le square des Jonquilles, 213 rue Vercingétorix, à la Porte de Vanves.

22 juillet 2010

Art, Culture et Foi : les visites de l'été

 

Visites commentées des églises de Paris par Art, Culture et Foi : les visites de l'été.

La nouvelle édition du Guide des visites d'églises 2010 "Patrimoine religieux de Paris" publié par Art, Culture et Foi / Paris, est disponible dans les églises de Paris depuis le 20 janvier. Brochure gratuite.

Découvrez chaque mois les églises à visiter.

Art, Culture et Foi / Paris propose des visites guidées gratuites des églises de Paris. Des paroissiens guides bénévoles fournissent des explications historiques et artistiques sur de nombreux édifices et transmettent le message dont ces monuments sont porteurs.

Les visites de l'été 2010.

Chacune des églises recensées dans cette liste se veut le lieu d'une visitation. Ouverte à la visite des touristes et des passants, elle s'offre comme un lieu de calme, de beauté, d'hospitalité, riche de trésors et d'histoire.

Église Saint-Merry

78 rue Saint-Martin - Paris 04 - Tel 01 42 71 93 93

Visite guidée à 17h30 le 2e et le 4e dimanche du mois.

- La visite suit le concert qui commence à 16h.

En juillet et en août.

M° Hôtel-de-Ville, Rambuteau. Bus 58, 96

 

Église Saint-Paul - Saint-Louis

99 rue Saint-Antoine - Paris 04 - Tel 01 42 72 30 32

Visite guidée générale à 15h30 les deux premiers dimanches du mois.

En juillet et en août.

M° Saint-Paul, Bus 67, 69, 76.

 

Église Saint-Sulpice

2 rue Palatine - Paris 06 - Tel 01 42 34 59 60

Visite guidée à 15h tous les dimanches de juillet, août et septembre.

M° Saint-Sulpice, Mabillon, Sèvres-Babylonne, Bus 54, 63, 70, 84, 86, 87, 89, 95, 96.

 

Église Saint-Joseph-des-Carmes

70 rue de Vaugirard - Paris 06 - Tel 01 43 36 88 52 / 01 45 44 89 77

Visite guidée à 15h tous les samedis de juillet, août et septembre.

M° Rennes, Saint-Placide, Sèvres-Babylone, Bus 58, 84, 89.

 

 

Église Notre-Dame-du-Travail-de-Plaisance

59 rue Vercingétorix - Paris 14 - Tel 01 44 10 72 92

Visite guidée à 15h les dimanches  1er août et 5 septembre.

M° Pernety, Bus 28, 58, 88, 91.

 

Église Saint-Bernard-de-la-Chapelle

12 rue Saint-Bruno - Paris 18 - Tel 01 42 64 52 12

Visites guidées de 15h à 17h le samedi 11 septembre.

M° Barbès-Rochechouart, La-Chapelle, Château-Rouge, Bus 31, 56, 65, 350.

 

Les 18 et 19 septembre 2010, pour les Journées du Patrimoine, de nombreuses églises de Paris proposeront des visites commentées.

 

Dansez et faîtes de la gymnastique en plein air

 

Envie de vous détendre et de rencontrer du monde ? Besoin de prendre l'air et de garder la forme ? La mairie du 14e arrondissement organise cet été des cours de danse et de gymnastique en plein air. Pour les adolescents et les adultes. Gratuit.

Gymnastique suédoise jusqu'au 31 août.

Animé par la Fédération de Gymnastique suédoise.

Munissez-vous d'un tapis de sol.

-Lundis et mercredis de 19h30 à 20h30, les samedis de 11h30 à 12h30. au Parc Montsouris. T3 Montsouris ou RER Cité Universitaire.

-Mardis et jeudis de 19h à 20h sur le Parvis de la mairie. M° Mouton Duvernet ou Denfert-Rochereau

Annulé en cas de pluie.

Samba du 4 au 25 août mercredis de 19h30 à 20h30

Animé par l'Association culturelle France brésilienne

Place de la Garenne. M° Pernety

En cas de pluie, repli à l'espace sportif Rosa Parks, rue du Moulin des Lapins.

Salsa

-du 7 au 28 juillet mercredis de 19h à 20h

Place de la Garenne (rue du Moulin des Lapins). M° Pernety.

En cas de pluie : espace sportif Rosa Parks (rue du Moulin des Lapins). M° Pernety.

-du 8 juillet au 26 août, jeudis de 19h à 20h animé par A lo Cubano

Parvis du pôle d'activités Maurice Noguès (5, avenue de la Porte de Vanves). M° Porte de Vanves. Annulé en cas de pluie.

West Coast Swing Du 9 juillet 27 août (sauf le 6 août)

Animé par Paris West Coast Swing

Place de la Garenne. M° Pernety

Vendredis de 19h à 21h30

En cas de pluie, repli à l'espace sportif Rosa Parks, rue du Moulin des Lapins.

 

3ème Marche européenne pour la Paix

 

"Si l' espérance te fait marcher" pour les 18-35 ans dans le  Morvan et à Vézelay, 2-10 août 2010

Mais quelle est donc cette espérance que chaque chrétien porte en lui et qui lui permet de voir plus loin que l'horizon ? Inscris-toi à la 3ème Marche Européenne pour la paix "Si l' espérance te fait marcher"

La 3ème marche franciscaine européenne pour la paix aura lieu du 2 au 10 août 2010, pour les 18-35 ans, avec le partenariat de Pax Christi. Les objectifs de cette rencontre sont de permettre à des jeunes de différents pays de se rencontrer, partager l'espérance qui nous habite pour construire la paix et la fraternité.

- Temps de prière, de partage et de fête dans une démarche de pèlerinage.

- 5 jours de marche dans le Morvan et la Bourgogne suivis de 3 jours à Vézelay

Inscriptions ouvertes : http://www.vezelay2010.com

Pour plus d'infos contacter : Adriana ESLAVA BENJUMEA

Responsable du Réseau Jeunes et éducation à la paix-Pax Christi France

5, rue Morère - 75 014 PARIS - Tel : 01 44 49 06 36 - 06 34 66 22 31

Site internet  : http://paxchristi.cef.fr - Blog  : http://blogdelapaix.over-blog.com

 

Prix : (hébergement + repas pour les 8 jours (transport non compris).

- Non salariés : 150€

- Jeunes pro : 200€

- Formule week-end : 50€

- Jeunes familles : 400€

Inscriptions ouvertes : http://www.vezelay2010.com

 

 

 

 

 

 

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