10 février 2009
Walkyrie, ou la tanière du diable

Un film de Bryan Singer avec Tom Cruise
Voici un film qui ne se limite pas à décrire un fait historique authentique, mais qui place le suspense au plus haut sommet. L’attentat fomenté contre Hitler, le 20 juillet 1944 par de hauts officiers d’état-major de la Wermacht, nous amène à penser que face à l’infernale machine nazie – machine à broyer les hommes – d’autres hommes ont eu le courage de dire non au dictateur et à ses reîtres, et cela au nom de l’honneur et d’une certaine idée de la conscience morale.
Le film est puissant de par le scénario et la mise en scène employés. La reconstitution de l’attentat met en avant l’aspect « reportage » en temps réel. On est au cœur du complot qui peu à peu et se trame, s’organise. On assiste aux hésitations, aux atermoiements, aux doutes dans la réussite possible des conjurés. Les divers niveaux de conscience sont analysés avec justesse, car ces soldats liés par le serment de fidélité à Hitler, assument en leur âme et conscience, la réalité de leur trahison qu’ils vont accomplir.

La facture du film est très classique. Sobre, sans fioriture aucune, sans fantaisie inutile, la mise en scène est très efficace. Rien n’écarte l’attention du spectateur, celle-ci est maintenue jusqu’à l’épilogue, car le récit se déroule de façon linéaire, méthodique. Là, nous sommes dans la réalité d’un thriller, et nous assistons en « direct » à l’attentat. Le rythme et la maîtrise de l’image sont parfaits, tous les acteurs sont convaincants. Tom Cruise dans le rôle du colonel Stauffenberg joue avec aisance, sobriété, retenue et conviction . Il « est » Stauffenberg !
Ce film montre qu’en dépit de la victoire provisoire d’un tyran, la fragile flamme de l’espoir, liée au courage sacrificiel de quelques hommes, aurait pu stopper ou du moins ralentir la folie sanguinaire d’Hitler, et ainsi épargner de la mort, des centaines de milliers de victimes des nations belligérantes. Mais l’Histoire n’en a pas voulu ainsi. Ce film donne lieu à une profonde méditation sur la notion de responsabilité personnelle face au crime institutionnalisé contre l’humanité. Les jeunes générations doivent en faire leur profit.
R.R
07:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tom cruise, bryan singer, walkirie, hitler, attentat | Facebook | |
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06 février 2009
« Soleil vert » au ciné de quartier organisé par le conseil Mouton-Duvernet Mardi 10 Février, 19h30 au cinéma le Denfert. Entrée et débat 4€. Ouvert à tous.
"Soleil Vert", film de Richard Fleischer, sorti en salle en 1974, avec Charlton Heston, Edward G. Robinson, Leigh Taylor-Young.

En 2022, le monde baigne dans une étrange lumière jaune, qui a détruit la faune et la flore. Seul le « soleil vert », aliment miracle, sorte de pastille fabriquée par la société Soylent Green, parvient à nourrir une population miséreuse. Omniprésente et terriblement répressive, la police assure l'ordre. A la suite d'un meurtre, un officier de police est amené à enquêter sur cette société. Il découvrira l'horrible secret de la nourriture offerte aux hommes...
« L'intérêt du film provient surtout de sa description d'un univers futuriste pessimiste et souvent oppressant. Richard Fleischer ne nous montre pas d'effets spectaculaires mais le tableau d'une ville, d'une civilisation, d'une planète en voie d'extinction.
Alternant scènes chocs (l'émeute de rue pendant la distribution du Soleil Vert, la course-poursuite de Charlton Heston pour découvrir la vérité à la fin du film) ou moments plus intimistes, la vision pessimiste atteint son paroxysme dans la scène du centre d'euthanasie, où Sol revoit les images d'un monde verdoyant et allégorique, à jamais perdu. »

Ce film de science-fiction, basé sur un thème écologique qui a des résonances très contemporaines est traité comme un thriller. Il ne va pas sans évoquer des scandales médicaux ou de l’agriculture et l’élevage « industriels» que nous avons connus récemment.
Venez avec vos voisins et amis le débat sera sûrement très intéressant !
M.G.V.
Cinéma Le Denfert, 24 place Denfert Rochereau - M°et RER Denfert Rochereau.Bus 38-68- 88
18:17 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : richard fleischer, soleil vert, charlton heston, edward g. robinson, leigh taylor-young | Facebook | |
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« Sous le soleil de Satan », Ciné-philo avec Daniel Ramirez: Dimanche 8 février à 14 h 20, à l’Entrepôt.
Séance présentée et animée par Daniel Ramirez avec pour sujet de débat « L'homme faillible ou la chute des corps. Autour du christianisme : culpabilité et rédemption »
Le ciné-philo est introduit par le film, Palme d’or Cannes 1987, "Sous le soleil de Satan" de Maurice Pialat, adaptation du roman de Georges Bernanos (1926), avec Gérard Depardieu et Sandrine Bonnaire. (Pour plus de précisions sur le film et l’organisation des séances de ciné-philo, cliquer dans la colonne de droite à l’Entrepôt, rubrique cinéma) - 7-9 rue Francis de Pressensé 75014 M° Pernety.Tél: 01 45 40 07 50 - Tarif unique : 8€.
16:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : entrepot, paris 14, depardieu, daniel ramirez, maurice pialat | Facebook | |
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05 février 2009
Ciné-ma Différence présente
Avec Buster Keaton, le samedi 7 février, à 11 heures
Le Mécano de la Generale
de et avec Buster Keaton
durée 1 h. 16, au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety). La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
www.cinemadifference.com, Courriel : contact@cinemadifference.com, Tél. : 06 24 78 57 25
11:09 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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03 février 2009
Projection du film « L’armée des ombres » de J.P. Melville à l’Entrepôt par le ciné-club des conseils de quartier Pernety Porte de Vanves. Mercredi 4 février, 20h.
Cinéma l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. M° Pernety. Tarif : 4 € pour l’entrée et le débat.

Film sorti en 1969 avec Simone Signoret, Lino Ventura, Paul Meurisse, Serge Reggiani, Jean-Pierre Cassel, et Paul Crauchet.
C’est un des plus beaux films et des plus justes sur la Résistance qui décrit les activités et la vie extrêmement difficiles d'un réseau de résistants sous l'occupation allemande.
« Melville disait qu’il avait attendu vingt-cinq années avant de pouvoir réaliser « L’Armée des ombres ». Vingt-cinq ans pour acquérir l’absolue maîtrise de son art, vingt-cinq ans surtout pour oser enfin parler de ce qui lui tenait tellement à cœur, de ce qu’il y avait de plus intime en lui. Il savait, en son âme et conscience qu’il n’avait pas le droit à l’erreur. Le spectateur le plus impitoyable, ce serait lui. « L’Armée des ombres » c’est la Résistance, sans héroïsme, sans fards, dans son atroce banalité.

C’est le quotidien d’un groupe d’hommes et de femmes qui risquent tous les jours leur vie pour des exploits minuscules: transporter des tracts, faire voyager un poste de radio, cacher des hommes recherchés. Tout cela au risque d’être pris, fusillé dans le meilleur des cas, souvent torturé, et envoyé dans les camps d’extermination. Le film commence par une trahison et l’exécution du malheureux qui a donné un résistant; il s’achève par l’exécution nécessaire d’une résistante (Signoret, extraordinaire Mathilde) par ses propres compagnons….
Dans le film de Melville, il y a bien un but - la libération de la France – mais il semble si lointain, si improbable: les Allemands règnent par la terreur, arrêtent, torturent, exécutent. Chaque petite victoire de la Résistance est payée d’un prix exorbitant. C’est le monde de la peur, du soupçon, de la délation. Tout le monde se méfie de tout le monde. Chacun, même le plus fidèle, le plus courageux peut trahir: sous la torture, par jalousie, souvent pour de l’argent…. (Extraits d’une critique de Joannick Desclers)
06:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : j.p. melville, l'entrepot, armée des ombres, lino ventura, paul crauchet | Facebook | |
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02 février 2009
TWO LOVERS. Film de James GRAY, 2008.
Ce film n’est pas comme les autres parce que le héros n’est pas comme les autres. Il ressent mille fois plus que les autres, il souffre mille fois plus, il aime mille fois plus, il est mille fois plus mal à l’aise dans la vie. En clair, il semblerait que Léonard souffre de «handicap psychique » sévère. C’est pour cela que, dès son apparition sur l’écran, on est hypnotisé par son comportement étrange, sa façon de bouger , sa façon de regarder, de répondre, de fuir les questions, de chercher des affaires, de s’asseoir sur son lit, de regarder par la fenêtre, de se lever comme un animal et de se glisser dehors sans que personne le voie.
Comme le héros du « scaphandre et le papillon », Léonard (Joaquin Phoenix, hors norme)

est enfermé dans une prison émotionnelle-corporelle. Le monde lui fait mal et peur. Le jour où, pour la énième fois il a essayé sans succès de mettre fin à ses jours, il va, en rentrant chez ses parents, croiser la route d’une petite midinette, une voisine de palier, alors qu’elle cherche à fuir dans le couloir de l’immeuble les hurlements d’un père indigne. Elle aussi est en overdose de souffrance. On a compris que ces deux étaient faits pour se rencontrer. Mais la demoiselle n’est pas libre, elle vit une situation qui la rend dingue; son petit ami est marié, et c’est son patron. Belle comme le jour, naturelle en diable, amicale comme une petite sœur incestueuse, Michelle (Gwyneth Paltrow) est, elle aussi, incarcérée dans sa vie. Léonard devient son confident.

Touchée par l’amour inconditionnel du jeune homme, paumée, elle forme avec lui des plans de voyage au loin. Les billets sont prêts, il est fou de joie, enfin, il va vivre, et …non, elle ne part plus, son ami quitte sa femme pour elle, il va l’épouser. Léonard n’était qu’un bon chien fidèle. Léonard a très très mal. A nouveau le gouffre l’attire….
La fin , optimiste et familiale, ne convainc pas vraiment mais réjouit le cœur. La vie l’emporte.

C’est une émotion particulière que de voir évoluer dans ce film des personnages convenus, la voisine jolie fille évaporée, la mère sensible (formidable Isabella Rossellini), le père encourageant; l’autre famille, mesquine, leur fille si belle (Vinessa Shaw, magique) un à un happés par la spirale invisible accrochée à Léonard qui froisse tout dans son sillage. Sauf lui. Il est comme anesthésié, et pourtant il ressent, il vit, il arrache ses choix, vite, à une vie qu’il ne comprend pas, mais qui a soudain besoin de lui.
M.J.C.
Ce film se joue au MK2 Parnasse
07:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, couple, gwyneth paltrow, joaquin phoenix | Facebook | |
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19 janvier 2009
"Quand l'inspecteur s'emmêle" à l’affiche du Ciné de quartier Mouton-Duvernet : Mardi 20 Janvier, 19h30 au cinéma Le Denfert. Entrée et débat 4€
Ce film a été réalisé en 1964 par Blake Edwards, avec Peter Sellers, Elke Sommer, George Sanders : Ce film est sorti en salles en mai 1965.
« Un crime est commis dans l'hôtel particulier d'un milliardaire. L'affaire semble claire. Maria, la soubrette, est retrouvée près du cadavre, son amant, l'arme à la main. Mais pour l'inspecteur Clouseau, chargé de l'enquête au grand dam de son supérieur hiérarchique, tout cela paraît trop simple. Il est persuadé que Maria est innocente... »
« Quand l'Inspecteur s'emmêle devait à l'origine être l'adaptation directe de la pièce de théâtre d'Harry Kurnitz, intitulée « A Shot in the Dark ». Peter Sellers et Walter Matthau, accompagnés de Sophia Loren, devaient en tenir les rôles principaux sous la direction d'Anatole Litvak. Mais une fois Blake Edwards aux commandes du projet, le scénario fut en grande partie remanié. Le cinéaste, qui venait tout juste de boucler le tournage de La Panthère Rose pour la même société de production, garda Peter Sellers au générique et fit à nouveau de lui l'Inspecteur Clouseau pour faire de « Quand l'inspecteur s'emmêle » un second volet de la saga plus qu'une véritable adaptation de la pièce d'Harry Kurnitz. Dans un cocktail à la fois burlesque, cartoon et surréaliste, les gags s'enchaînent avec une densité impressionnante jusqu’à l’absurde. »

Venez avec vos voisins, vos amis voir, mardi 20 janvier à 19h30, cette comédie déjantée, c’est l’occasion de se retrouver dans la bonne humeur au cinéma Le Denfert.
La séance est ouverte à tous et la place est fixée au prix modique de 4 € pour l’entrée et le débat. - Le Denfert (24, Place Denfert Rochereau). Métro Denfert-Rochereau, Bus 38, 68, 88.
08:00 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blake edwards, peter sellers, elke sommer, george sanders, cineclub, paris 14 | Facebook | |
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18 janvier 2009
« A côté » film documentaire de Stéphane Mercurio, photographie de Grégoire Korganow, écrit par Anna Zisman
Ne manquez pas d’aller voir ce film passionnant et bouleversant ! A un moment où la question des prisons est souvent posée dans l’actualité à la suite de faits-divers, et suicides qui se déroulent en milieu carcéral … ce magnifique documentaire nous présente une approche du côté des familles.

« Dans ce film : pas de cellule, pas de gardiens, encore moins de détenus. Dans la petite maison de l'association Ti-Tomm, accolée au mur de la prison des hommes à Rennes, on attend l'heure du parloir. Les femmes se font belles. Les familles arrivent à l'avance, toujours. Quelques secondes de retard, et la porte de la prison restera fermée. On vient une, deux, trois fois par semaine, chaque semaine, pendant des mois voire des années. Ce sont majoritairement des femmes; ces pénélopes des temps modernes vivent au rythme de leur homme à l'ombre. Mais il y a aussi les mères, parfois les pères. Le temps est suspendu, la vie comme arrêtée. L'arbitraire de la prison, les transferts, les interdits sont leur quotidien. En faisant le choix de rester résolument "à côté" de la prison - du côté des familles - le film propose paradoxalement une approche éminemment frontale de ce qu'est la réalité carcérale. La prison en creux. La vie sans l'autre. »

Ces femmes, ces parents sacrifient des après-midi, voire des journées pour faire le trajet, attendre l’heure de la visite et apporter leur réconfort. Ce sont des témoignages bouleversants : chaque geste est signe de cet amour : les femmes se font belles, elles parfument le linge de leur homme… Souvent elles connaissent de grosses difficultés matérielles et pourtant elles vont économiser sur leur nécessaire un peu d’argent pour que le détenu ait des cigarettes, des livres …Un père confie qu’il pense sans cesse à son fils et les jours où il n’y pas de visite, il lui écrit ou prie pour lui. Et puis vient le jour où la visite n’est pas possible : la carte magnétique n’a pas enregistré le rendez-vous. Le prisonnier n’est plus là : on ne peut pas savoir s’il y a eu un transfert dans une autre prison ou à l’hôpital, ou un autre problème, des questions qui restent sans réponse et on repart l’angoisse au cœur. La sortie de prison ? C’est tout à la fois l’espoir et l’inquiétude, comment vont-ils réapprendre à vivre ensemble après une si longue séparation et avec les enfants qui ont grandi ? Et s’ils récidivent ? Ces femmes, ces hommes parlent avec pudeur et franchise A la sortie du parloir, la tension se relâche et les larmes coulent parfois : « Aujourd’hui, il n’allait pas bien, il m’a fait des reproches… »
L’image magnifique, les gros plans sur les visages, les mains qui se crispent, ou symboliques une femme seule au milieu d’une salle d’assises… expriment avec force la détresse des familles.
Pas de commentaire, mais une série de portraits faits de témoignages, d’instants de vie de ces personnes. La solidarité entre les familles de détenus se crée, mais ces femmes, ces parents restent, malgré tout, seuls. Seuls face aux institutions et à une société qui ne pense guère à eux.
Mieux qu’aucun rapport, ce film suggère les problèmes très graves des personnes incarcérées et le sujet tabou : l’absence de solution pour leur réinsertion future.
Monique Garrigue-Viney
Ce film est à l’affiche lundi 19 janvier à l’Entrepôt à 15h40 7-9 rue Francis de Pressensé et dans la salle Les 3 Luxembourg, 67 rue Monsieur le Prince, (RER Luxembourg -Bus 38 et 21) ce même lundi 19 janvier à 21h, cette séance sera suivie d’un débat avec la réalisatrice.
06:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : gregoire korganow, abba zisman, a coté, stephane mercurio | Facebook | |
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13 janvier 2009
Projection du film « Où allez-vous jeunes gens ? », jeudi 15 janvier à 20h30 et 21h30 au Moulin à Café.
L’association Florimont propose au Moulin à café la diffusion du film “Où allez-vous, jeunes gens…”, deuxième des huit actions prévues dans le cadre de son projet “Actualité de la Résistance”. Cette action met en lumière la manifestation des lycéens et étudiants le 11 novembre 1940, premier engagement des jeunes dans la Résistance.
Dès 19h30 : repas possible
20h30 et 21h30 : projection du film tourné par et avec les habitants de nos quartiers.
Cette projection sera suivie d’une présentation de la prochaine action : "Femmes en Résistance" et des autres actions prévues dans la série "Actualité de la Résistance.
Moulin à café : 9, place de la Garenne – Tél : 01.40.44.87.55. Gratuit. http://www.chateau-ouvrier.fr
07:00 Publié dans 5- Associations, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, florimont, chateau ouvrier, moulin à café, café associatif | Facebook | |
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06 janvier 2009
Ciné-ma Différence
Prochaine séance : Samedi 10 janvier à 11 heures
Mia et le Migou
Film d'animation de Jacques-Rémy Girerd
durée 1 h. 30
au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)
Tarif unique 4 euros
La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com
Si vous ne souhaitez plus recevoir d'informations de notre part, cliquez ici.
Site : www.cinemadifference.com
Courriel : contact@cinemadifference.com
Tél. : 06 24 78 57 25
06:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'entrepôt | Facebook | |
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14 décembre 2008
« Aguirre, la colère de Dieu », au ciné de quartier Mouton-Duvernet
mardi 16 décembre, 19h30, au cinéma Le Denfert (24, Place Denfert Rochereau). Ouvert à tous, 4€, l’entrée et le débat.
Un film réalisé en 1972 par Werner Herzog avec Klaus Kinski, Ruy Gerra, Helena Rojo, Peter Berling...
Cette fois-ci, le ciné de quartier Mouton Duvernet propose un film sur un thème historique la conquête de l’Amérique latine au XVI siècle par les Espagnols. Le récit est fictif mais il y a un grand réalisme documentaire
En 1560, une troupe de conquistadors espagnols descend de la montagne à la recherche de l'Eldorado. Mais l'équipée s'enlise dans les marais.

Une plus petite expédition est alors constituée, placée sous la conduite de Pedro de Ursua et de son second, Lope de Aguirre, qui devra reconnaître l'aval du fleuve sur des radeaux. Aguirre, aventurier ambitieux et brutal, manoeuvre habilement pour proposer à ses compagnons un nouveau chef, le falot Fernando de Guzman, promu solennellement "empereur du Pérou et de l'Eldorado"….
Extraits d’analyses de ce film : « En 1971, le cinéaste allemand Werner Herzog rédige en quelques jours un scénario contant la quête de l’Eldorado par un groupe de conquistadors perdus dans la jungle péruvienne. Il embarque, dans ce tournage à haut risque, huit techniciens, ainsi que quelques acteurs dont l’inquiétant Klaus Kinski.

Les prises de vues, effectuées en pleine forêt vierge, se révèlent très périlleuses et Werner Herzog inclut dans son métrage certaines péripéties qui sont réellement arrivées à l’équipe (le radeau pris dans un tourbillon, par exemple)… Inspiré par deux personnages historiques dont on ne connaît quasiment rien, le cinéaste invente la totalité de l’intrigue en nous faisant pourtant croire à son caractère véridique. Isolant quelques personnages au milieu d’une nature hostile, il dresse un portrait sans concession des rapports hiérarchiques et de pouvoir au sein d’une société improvisée. Déchirés par l’ambition et de chimériques rêves de gloire et de fortune, ces hommes cupides sont voués à s’entretuer ou à sombrer dans la folie pure et simple. Au-delà d’une traditionnelle évocation de la conquête espagnole, Aguirre (1972) nous convie à observer un microcosme humain avec ses règles, ses lois et ses inévitables dérives…A la fois fiévreux, lancinant et à la lisière du fantastique, Aguirre, la colère de Dieu est un film très original, comme il en existe fort peu. »
En bref venez avec vos amis voir ce film très intéressant. L’image est magnifique et le grand écran est indispensable pour l’apprécier. La séance est ouverte, l’entrée de 4€ comporte la séance et un débat ensuite.
M.G. V.
20:00 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, cinema, aguirre, herzog, kinski | Facebook | |
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07 décembre 2008
Ciné-ma différence; Fanfan la tulipe
Venez voir ou revoir en famille un des plus grands films de cape et d'épée du cinéma
Samedi 13 décembre à 11 heures
Fanfan la Tulipe - de Christian-Jaque
avec Gérard Philippe et Gina Lollobrigida
Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)
Intrépide, fougueux, effronté et généreux, Fanfan la Tulipe, soldat dans l'armée du roi, part à la conquête de la gloire et du coeur de la belle Adeline, la fille du sergent recruteur.
La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com
07:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : film, fanfan la tulipe, gérard philippe, gina lollobrigida | Facebook | |
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05 décembre 2008
Séraphine, un film de Martin Provost
Peintre naïf ou primitif moderne, Séraphine est-elle un exemple unique, illustrant la peinture contemporaine ? Le film de Martin Provost apporte un éclairage qui se veut le plus objectif et sensible possible. Car il s’agit bien d’une énigme où l’on voit une femme de ménage au service de maîtres méprisants et autoritaires, vouer une passion totale à la peinture, « sa » peinture – sans doute sa seule raison de vivre - peinture détachée du réel, mais cependant reprenant les thèmes de la nature, en particulier ceux se rapportant à la flore des champs et des jardins. Nature recomposée, sublimée, traversée par une inspiration quasi onirique, à la fois brute et naïve, où l’artiste s’exprime sans aucune contrainte et en toute liberté.

Ce film par la sensibilité des images, par la révélation des émotions intériorisées, nous éclaire sur les souffrances de la création, ses dérives, le glissement progressif vers une folie souterraine, qui débouchera pour Séraphine, sur son internement en milieu psychiatrique. Au-delà de ce naufrage humain, la redécouverte de la nature apaisante, donne à cette histoire la dimension d’une véritable rédemption, par la sérénité qu’elle développe et l’acceptation de la destinée qu’elle engendre.
Yolande Moreau porte sur ses épaules tout le film. Elle exprime avec retenue et nuance une vaste palette de sentiments tout en nous dévoilant l’intimité ultime de son personnage. Elle joue avec un naturel lumineux. Elle exprime la vraie douleur, le doute. La solitude qu’elle porte en elle nous émeut, parce que celle-ci se situe bien au-delà de tout artifice.

Avec Ulrich Tukur, dans le rôle du mécène-collectionneur Wilhem Uhde, apparaît l’étonnement face aux œuvres de Séraphine. Peu à peu, il tissera des liens de confiance avec cette femme simple et habitée. On sent ici et là que la tendresse n’est pas absente entre ces deux êtres… Mais bientôt, ces liens se dégraderont devant les exigences et la folie montante de l’artiste.
C’est un beau film, rare, exigeant, où la douleur humaine est traitée avec respect, délicatesse et sobriété. Il nous fait pressentir l’abîme dans lequel se noiera Séraphine, artiste visionnaire mais abandonnée. La solitude, la folie sont les prix à payer pour l’artiste inspiré. Le spectateur lui, ne peut sortir de cette histoire simple, que bouleversé, transformé, mais jamais indemne.
R.Rillot
07:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : martin provost, yolande moreau, ulrich tukur | Facebook | |
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27 novembre 2008
Première séance de Ciné-débat pour les jeunes : autour du film « Entre les murs », vendredi 28 novembre, 18h30, à l’Entrepôt.
Le Conseil de la jeunesse du 14e organise des séances Ciné-jeunes-débats. Au programme : projection du film, Palme d’or à Cannes, « Entre les murs » de Laurent Cantet, suivi d’un débat sur les diversités sociales et culturelles à l’école. Entrée gratuite pour les moins de 25 ans. Autres tarifs : 4 € /5,60 € /7 €. La projection du film débute à 18h30 et sera suivie à 20h d’un débat animé par le Conseil de la Jeunesse du 14e et des intervenants sur les diversités sociales et culturelles à l’école. (Renseignements : 01 53 90 67 24 ou conseil.jeunesse14@paris.fr . Cinéma l’Entrepôt, 7-9 rue Francis de Pressensé. M° Pernety.)

Le film « Entre les murs » est un excellent support de débat.
En effet François Begaudeau (auteur du roman qui a servi de scénario au film) a été professeur et Laurent Cantet excelle dans le « cinéma-vérité ».
François Marin (Bégaudeau) enseigne le français dans un collège, réputé difficile, du 20e arrondissement. Il est le professeur principal d’une classe de 4ème Nous allons le suivre pendant une année scolaire avec ses élèves.
11:17 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : entre les murs, laurent cantet, l'entrepot, paris 14 | Facebook | |
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24 novembre 2008
Le Ciné de quartier Mouton Duvernet présente « Radio days » de Woody Allen Mardi 25 novembre à 19h30 au Cinéma Le Denfert. 24 place Dendert-Rochereau. Entrée 4€ : film et débat.
Cette fois-ci, le ciné de quartier Mouton-Duvernet présente un film de Woody Allen datant de 1986. Le cinéaste y évoque des souvenirs personnels tout un en brossant un portrait de la société américaine juste avant la 2ème guerre mondiale et évoque avec beaucoup d’humour l’emprise du nouveau média de l’époque, la radio.
« La voix off de Woody Allen évoque les souvenirs pittoresques des grandes heures de la radio, quelques semaines avant le début de la seconde guerre mondiale. Joe se souvient du quartier de Rockaway sous les couleurs d'un automne pluvieux. Il est le fils d'une modeste famille juive, aussi nombreuse qu'unie et se passionne pour les aventures du "Vengeur masqué"... Souvenirs nostalgiques d'une époque bercée par les chroniqueurs et les feuilletons radiophoniques, au son des mélodies éternelles de Cole Porter. »
Voilà la critique qui en a été faite dans Les Fiches cinéma, 1987 :
« Comme la mémoire de Fellini dans Amarcord, et comme celle de Proust avec sa madeleine, la mémoire de Woody Allen a retenu des sensations. Et sa façon de les retrouver par petites touches en mêlant le romantisme à l'humour, et le drame à la comédie, fait de Radio days le film de tous les rêves et de tous les possibles. Elégante comme dans les meilleurs Lubitsch, la mise en scène ajoute à l'atmosphère irréelle. De refrains en rengaines, les personnages se succèdent, les décors évoluent, tout passe sans jamais lasser. Radio days est du Woody Allen tendre et émouvant, humain et universel. Un merveilleux film de souvenirs : à peine vu, il est déjà gravé dans notre mémoire »
Cette séance est ouverte à tous, venez avec vos amis et voisins pour déguster un très bon Woody Allen et échanger vos impressions sur ce film, je pense que le parallèle avec l’influence des médias à l’heure actuelle sera tout à fait réjouissant. Le tarif pour le film et le débat fixé à 4 € permet à tous qui le désirent de venir et de passer une soirée très agréable et intéressante.
Cinéma Le Denfert, 24 place Denfert Rochereau ; Métro, RER Denfert-Rochereau, Bus 38, 68, 88.
M. Garrigue-Viney
12:18 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : woody allen, paris, mouton duvernet, radio days, cinema | Facebook | |
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11 novembre 2008
Ciné-ma différence
Samedi 15 novembre à 11 heuresLa Famille Suricate - de James Honeyborne
Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)
Il était une fois, en Afrique australe, un bébé suricate répondant au nom de Kolo. Ce petit animal carnivore, malin et joueur, va devoir braver la sècheresse et de dangereux prédateurs afin de relever le plus grand défi de sa vie: retrouver sa famille. A travers son histoire, nous découvrirons aussi la lutte de son espèce pour survivre dans l'immense et savane. Grâce à un langage vocal et tactile élaboré et à leur incroyable solidarité, qui rapprochent mystérieusement ces drôles de petits animaux de l'espèce humaine, vous découvrirez une famille... comme la vôtre !
La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com
Courriel : contact@cinemadifference.com
Tél. : 06 24 78 57 25
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10 novembre 2008
Cinéclub des conseils de quartier Pernety et Didot-Porte de Vanves : La « Veuve Joyeuse », d’Ernst Lubitsch, mercredi 12 novembre 2008, 20h.
« Sonia, jeune veuve inconsolable, décide soudain de partir à Paris mener joyeuse vie. Danilo, amoureux d'elle, est chargé de la ramener au bercail »

Projection du film en noir et blanc (1934) « La Veuve Joyeuse » d’Ernst Lubitsch : Maurice Chevalier fait partie de la distribution du film. Cinéclub des conseils de quartier Pernety et Didot - Porte de Vanves. Cinéma l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. M° Pernety.
Entrée et débat : 4 euros.
09:13 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ernst lubitsch, la veuve joyeuse, paris 14, pernetty, didot, porte de vanves | Facebook | |
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04 novembre 2008
Urgent ! Projection du film : « L’attentat du Moulin Vert, 25 septembre 1943 »
mercredi 5 novembre, 20h30, au Moulin à Café, 9 place de la Garenne.
L’association Florimont propose la projection du film tourné par et avec les habitants du quartier, suivie d’une présentation de la prochaine action « Mobilisation des lycéens et étudiants le 11 novembre 1940 ». Moulin à Café, 9 Place de la Garenne.
Mémoires …et Avenir de mon quartier. Association Florimont : Tél. : 01 42 79 81 30. contact@chateau-ouvrier.fr
(Le Moulin à Café qui est un café associatif situé dans le quartier Pernety, 9 place de la Garenne, accueille de nombreuses animations. http://moulin.cafe.free.fr/spip.php?page=agenda_moulin...
L’entrée est libre ; pour boire et manger (petite restauration à des prix très modiques : le plat est à 4€ et le jus de fruit 1,50€), il faut cependant adhérer à l’association (à partir de 10€, l’année civile - 2€ pour les moins fortunés, chômeurs, Rmistes, étudiants, et les visiteurs de passage).
15:47 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : moulin à cafe, café associatif, paris 14, association florimont | Facebook | |
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Le crime est notre affaire, de Pascal Thomas
L’humour par sa légèreté, est un outil percutant qui permet de résoudre souvent une énigme policière, a fortiori lorsqu’il s’agit d’une comédie portée à l’écran. C’est la recette qu’applique Pascal Thomas dans le scénario qui reprend l’essentiel d’un roman d’Agatha Christie.

Le point de départ montre deux retraités des services secrets qui s’ennuient chez eux. En particulier Prudence, épouse de Bélisaire, qui espère qu’un jour sa vie monotone sera transformée par un événement extraordinaire. Cet événement surgira par le témoignage d’un crime survenu dans un train de nuit et qui parvient aux oreilles de Prudence. Aussitôt, l’aventure débouche sur de nouvelles perspectives dont s’empare l’épouse ; celle-ci afin de traquer l’assassin, ira jusqu’à se faire employer comme cuisinière chez une famille très « honorable » (en apparence…). L’histoire ne ménage ni une subtile stratégie, ni ruses, ni cocasseries diverses, le tout accompagné et soutenu par des dialogues où le second degré est toujours présent. In fine, le criminel sera découvert là où on l’attendait le moins.

André Dussollier, Catherine Frot sont remarquables . Quant à Claude Rich, il joue à la perfection le rôle d’un patriarche au dessus de tout soupçon. Ils apportent au film, tous les trois, cette fumée légère d’un humour, toujours présent et en demi-teinte, et qui laisse le suspense conduire avec une belle efficacité, le scénario de cette comédie policière très réussie. A déguster sans modération.
R.R.
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30 octobre 2008
Du 29 octobre au 4 novembre, Mon 1er Festival propose aux enfants et adolescents de découvrir le cinéma
à travers une programmation variée dans les cinémas d’art et d’essai le Denfert et l’Entrepôt.
Organisé par la Mairie de Paris et l’Association française des cinémas d’art et d’essai, Mon 1er Festival propose aux jeunes (2-12 ans) et à leurs familles une sélection de films pour découvrir la vitalité et la diversité du cinéma et des séances de cinéma à 4 €. Le festival, qui se déroule pendant les vacances de la Toussaint, permet aux jeunes de profiter pleinement de la programmation et de découvrir la diversité du cinéma. Les cinémas Le Denfert et l’Entrepôt participent à ce festival en proposant 3 séances par jour, mais aussi des animations, des goûters après les projections…
Renseignements : 39 75 ou www.monpremierfestival.org ou www.cinema.paris.fr
4 € la séance et carte familiale de fidélité.
08:55 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, mon premier festival | Facebook | |
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21 octobre 2008
Ciné-ma différence
Les nouvelles aventures de la Petite Taupe de Zdenek Miler, Dimanche 26 octobre, à 11 heures - durée 44 mn
Pour les petits... et pour les grands qui ont aussi le droit d'aimer les histoires de petits
au Cinéma Majestic Passy - 18 rue de Passy, Paris 16ème (Métro Passy). La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
Avant-première du film Madagascar 2, en partenariat avec Paramount France, Dimanche 30 novembre, 11h, au Majestic Passy à Paris 16è
Infos www.cinemadifference.com et Réservation paris@cinemadifference.com
Ciné-ma différence est un réseau de séances de cinéma tout public, aménagées pour les rendre accessibles et agréables à des personnes exclues des loisirs culturels à cause d’un comportement parfois inattendu : personnes avec autisme ou des handicaps multiples ou, plus généralement, avec un handicap et des troubles du comportement associés. Chaque spectateur est accueilli de sorte qu’il se sente le bienvenu et respecté tel qu’il est.
Tél. : 06 24 78 57 25
06:00 Publié dans 5- Associations, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cinéma | Facebook | |
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19 octobre 2008
« Cinéma Paradiso », Ciné-quartier Mouton –Duvernet, mardi 21 octobre 19h 30 au Cinéma Le Denfert
La séance est ouverte à tous, tarif 4€ pour l’entrée et le débat.
Un excellent film « Cinéma Paradiso » de Giuseppe Tornatore - 1988 –
« À Rome, dans les années 80, Salvatore Di Vitta, cinéaste célèbre, apprend par un appel téléphonique de sa mère la mort d’Alfredo. Il revit alors son enfance et son adolescence dans son petit village de Giancaldo, en Sicile : On l'appelait Toto et il partageait son temps libre entre l'église où il était enfant de chœur et la salle de cinéma paroissiale, en particulier la cabine de projection où régnait Alfredo qui, au travers des films projetés, lui apprenait la vie.... »
Beaucoup d’entre vous ont déjà dû voir ce film qui décrit à merveille la vie d’un petit bourg sicilien : les personnages sont savoureux et attachants (incarnés par des acteurs vraiment excellents). Le spectateur est ému par relation quasi- paternelle qui s’établit entre le projectionniste Alfredo (magnifiquement interprété par Philippe Noiret) et Salvatore (le charmant petit Salvatore Cascio).
Tornatore sait dépeindre avec humour et tendresse (comme seuls savent le faire les cinéastes italiens) ce monde révolu.
Ce film est un hymne au cinéma : il est tout à la fois évasion et apprentissage de la vie... La salle où se retrouvent les spectateurs joue un rôle central, c’est le lieu où les spectateurs partagent des émotions, des rires et des larmes, des rêves…
Un débat qui promet d’être passionnant
En effet, vous pourrez rencontrer, mardi prochain, Claude Lacroix, ancien projectionniste (il a travaillé, notamment, à la Cinémathèque Française) et Claudia Guichard, directrice du Denfert, qui témoignera de son parcours et des difficultés rencontrées par un exploitant indépendant, hier comme aujourd’hui. Le Denfert est assez emblématique des problèmes qui concernent aussi bien le contenu de la programmation que la manière de parvenir à la maintenir.
Ne manquez donc pas de venir, avec vos voisins et amis, mardi prochain, 21 octobre, à 19h30 au cinéma Le Denfert, 24 place Denfert-Rochereau. Entrée 4€, seulement ! (Métro et RER Denfert-Rochereau, bus 38,68, 88)
Monique Garrigue-Viney
10:35 Publié dans 3- Vie des quartiers, Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paradiso, philippe noiret, paris 14, cine-quartier, mouton duvernet | Facebook | |
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13 octobre 2008
Le silence de Lorna, film des frères Dardenne
Le film des frères Dardenne a obtenu le prix du meilleur scénario au festival de Cannes. Il était donc tentant de voir ce film à l’heure où l’on rencontre bien des scénarios faiblards. Il se joue toujours au Denfert, au Sept Parnassiens et au Trois Luxembourg.
Lorna, (remarquablement interprétée par Arta Dobroshi, originaire du Kosovo), a passé un deal avec la mafia de Liège pour obtenir la nationalité belge et une somme d’argent pour s’établir avec son copain Sokol. Dans un premier temps, elle doit se marier avec un drogué (joué par Jérémie Régnier, très crédible), qui sera ensuite exécuté en simulant une overdose. La jeune veuve pourra alors se marier avec un mafieux russe, qui obtiendra lui aussi la nationalité belge, et elle touchera une forte somme d’argent, qui lui permettra d’acheter un snack.
Elle se retrouve donc à cohabiter avec le drogué Claudy, qui a reçu lui aussi de l’argent. Elle a une attitude froide et implacable vis-à-vis de lui, qui se met pourtant à espérer pouvoir se sevrer avec son aide, et s’accroche à elle comme à une bouée. Elle commence à le prendre en pitié, et propose à la mafia de l’épargner, en proposant le divorce. Mais la mafia ne l’entend pas de cette oreille….

Le film est lent, silencieux, poignant, fort. L’incertitude règne sur jusqu’au bout. Les frères Dardenne affirment que tout reste possible : « Nous laissons la chance à nos personnages; nous pensons que les individus peuvent changer, et à partir de là tout peut changer… ».
Ne ratez pas ce beau film.
A.C.
10:08 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : silence de lorna, freres dardenne, paris 14 | Facebook | |
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12 octobre 2008
Ciné-ma différence
Après des vacances dont nous souhaitons qu'elles aient été bonnes et reposantes, chacun a repris ses activités quotidiennes. Il est donc temps de penser aux loisirs.
Vous trouverez ci-joint le calendrier des séances Ciné-ma différence de Paris pour l'année 2008-2009, à imprimer et afficher bien en vue...
Notre première séance a eu lieu dimanche 28 septembre au Majestic Passy avec "Faubourg 36", de Christophe Baratier, un film dans la lignée des Choristes.
Notez aussi
- la première séance à Nanterre, samedi 18 octobre, avec "Le Caméraman", avec Buster Keaton,
- l'avant-première de "Madagascar 2", dimanche 30 novembre, au Majestic Passy, en partenariat avec Paramount France.
L'équipe de Ciné-ma différence
Tel : 06 24 78 57 25-Courriel : -contact@cinemadifference.com -
Site : www.cinemadifference.com
06:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ciné ma differenchandicap, paris 14 | Facebook | |
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07 octobre 2008
Ciné-ma différence
Samedi 11 octobre, à 11 heures
Wall-E - de Andrew Stanton -en VF- durée 1 h. 37
au Cinéma L'entrepôt - 5-7 rue Francis de Pressensé, Paris 14ème (Métro Pernety)
La salle ne peut accueillir plus de deux personnes en fauteuil : merci de réserver si vous ne pouvez vous transférer.
L'équipe de Ciné-ma différence sera également heureuse de vous rencontrer au Forum Paris Handicap, les 10 et 11 octobre, de 10h à 19h , Parvis de l'Hôtel de Ville, Stand F
Séances, infos et programmes : www.cinemadifference.com
Courriel : contact@cinemadifference.com - Tél. : 06 24 78 57 25
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29 septembre 2008
« Ressources humaines » de Laurent Cantet au Ciné club des conseils de quartier Pernety et Porte de Vanves
mercredi 1er octobre, 20h à l’Entrepôt. Tarif : 4 €. Entrée et débat.
« Frank, jeune étudiant dans une grande école de commerce, revient chez ses parents le temps d'un stage qu'il doit faire dans l'usine ou son père est ouvrier depuis trente ans. Affecte au service des ressources humaines, il se croit de taille a bousculer le conservatisme de la direction qui a du mal a mener les négociations sur la réduction du temps de travail. Jusqu'au jour ou il découvre que son travail sert de paravent a un plan de restructuration prévoyant le licenciement de douze personnes, dont son père. »
En cette période où le chômage semble de nouveau s’amplifier ce film est tout à fait d’actualité. Double actualité, puisque l’auteur de cette œuvre sort en salle son film, palme d’or à Cannes, « Entre les murs »
Ce film sensible est aussi juste qu’un documentaire : constat simple, dépouillé. C’est pourtant beaucoup plus, c’est une oeuvre complète qui ne se limite pas au constat social mais évoque les relations compliquées entre les patrons les ouvriers, les syndicats… Les contradictions entre les démarches revendicatrices et les sentiments des acteurs de ce conflit. L’incompréhension entre les victimes des transformations des entreprises, la révolte des uns, la « faiblesse ou soumission des autres »… Sont décrits avec vérité : L’amour du métier, les relations mêlées de sentiments entre les membres d’une même entreprise et l’attachement au cadre de travail, aux les machines utilisées….
C’est magnifique et poignant et au cœur de cette description, la relation du père (Jean Claude Vallod) et du fils (Jalil Lespert) donne une dimension particulièrement attachante à ce film.

Dans Ressources Humaines, Jalil Lespert est entouré de comédiens amateurs. Chômeurs pour la plupart, ils ont été choisis en fonction de leur catégorie socio-professionnelle. Durant l'été 98, ils avaient participé à des ateliers d'écriture. Ce travail avait débouché assez vite sur un véritable scénario.
N’hésitez pas aller le voir mercredi prochain 1er octobre à 20h à l’Entrepôt. 4€ l’entrée, et le débat qui sera sûrement très intéressant. Cinéma l’Entrepôt, 7 rue Francis de Pressensé. M° Pernety.
Monique Garrigue-Viney
21:59 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris 14, laurent cantet, ressources humaines, ciné-club, pernetty, porte de vanves | Facebook | |
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18 septembre 2008
« Sept nouvelles églises à Paris, 1997-2005 », de Grzegorz Tomczak
Le film coproduit par Art, Culture et Foi / Paris, la chaîne KTO et Le Jour du Seigneur
et réalisé par Grzegorz Tomczak :
« Sept nouvelles églises à Paris, 1997-2005 » sera fiffusé en deux parties, "Construire" et "Demeurer"; la première partie le jeudi 18 septembre à 20h 50, et la deuxième partie le jeudi 25 septembre à 20h 50. Chacune de ces émissions dure 52 minutes.
Vous pouvez suivre KTO sur votre téléviseur si vous en avez la possibilité, sinon vous pouvez suivre sur votre ordinateur en cliquant sur le lien http://www.ktotv.com.
Vous pourrez également voir ou revoir sur KTO, tous les temps forts de la visite du Pape à Paris.
A.C.
10:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : KTO, sept nouvelles eglises a Paris, Art, Culture, Foi, Grzegorz Tomczak | Facebook | |
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15 septembre 2008
« Je ne suis pas là pour être aimé » à l’affiche de la prochaine séance du Ciné de Quartier du conseil Mouton-Duvernet, le mardi 16 septembre à 19h30 au cinéma Le Denfert
(24, Place Denfert Rochereau) métro Denfert Rochereau, bus 38, 68, 88. Cette séance est ouverte à tous ; le prix d’entrée est de 4€
« 50 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l'idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu'au jour où il s'autorise à pousser la porte d'un cours de tango... »
Patrick Chesnais incarne à merveille cet homme lassé par une vie professionnelle usante et ingrate, en pleine solitude affective dont la seule famille est un père malade et acariâtre (Georges Wilson, odieux et poignant) et un fils timide et complexé qui compense son besoin de tendresse par la passion des plantes (Cyril Couton, très juste).
Sur un thème presque banal : Stéphane Brizé a créé un moment de grâce qui s’explique par la finesse et la délicatesse du trait, la justesse du jeu des acteurs. Ici, le cinéma est irremplaçable : la souffrance ressentie par les non-dits est exprimée par des silences tellement éloquents que le spectateur a la gorge serrée comme les personnages. Grâce à des regards, ou au contraire, des yeux qui s’évitent, une pénombre, une silhouette derrière une fenêtre … on perçoit la timidité, la gêne, l’envie de dire, la difficulté à trouver les mots, on entend les mots ravalés… On est en totale empathie avec les personnages et on tombe sous le charme de la gracieuse Françoise (délicieuse Anne Consigny).
Il faut absolument aller voir ce film avec vos proches, vos amis mardi prochain 16 septembre au Denfert, c’est une œuvre que l’on a plaisir à découvrir, et à partager avec d’autres. Parlez-en autour de vous ! La salle du Denfert est un cadre idéal pour ce film et le débat qui suivra. Le prix modique d’entrée de 4€ permet à tout le monde de venir !
Monique Garrigue-Viney
16:50 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : je ne suis pas la pour etre aime, chesnais, denfert, georges wilson, cyril couton, anne consigny, mouton duvernet | Facebook | |
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11 septembre 2008
Valse avec Bachir : retour aux sources du cauchemar, toujours à l'affiche

En septembre 1982, les Phalangistes, chrétiens extrémistes, vengeaient l’assassinat du président Bachir Gemayel en massacrant des familles entières dans les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila. De l’autre côté des murs stationnent les chars israéliens. Personne ne bouge.
Basé sur les témoignages de protagonistes ayant vécu la guerre du Liban, l’œuvre allie la rigueur documentaire à la magie des images. Avoir fait revivre cette lugubre page d’histoire sous la forme du film d’animation constituait un pari audacieux. Il est pleinement réussi. La beauté du graphisme, la puissance évocatrice de la musique, imposent le recul de l’oubli, rappellent l’absurdité de la guerre. Dès l’irruption des chiens fous, qui déferlent dans une rue obscure, l’envoûtement s’installe. Il ne lâche pas le spectateur jusqu’aux terribles images finales.
Un film de Ari Folman.
Josée Cathala
10:47 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Film, Valse avec bachir, Paris 14, ari Folman | Facebook | |
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05 septembre 2008
Toujours à l'affiche dans le 14ème: Les Citronniers, film de Eran Riklis.
La fête du cinéma permet parfois de découvrir des petites merveilles qui avaient souffert de la concurrence tapageuse de grandes productions cinématographiques.
Une veuve palestinienne vit assez pauvrement de la plantation de citronniers qu’elle a héritée de son père, dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires occupés. Mais le ministre de la défense israélien s’installe dans une villa voisine.
Le service de sécurité va donc investir le verger : service d’ordre, clôtures, mirador et finalement décréter indispensable l’arrachage des arbres pour assurer la protection du ministre et de son épouse.
Salma, incarnée splendidement par Hiam Abbas, ne se résigne pas et décide, contre tout espoir, d’engager un procès jusqu’à la Cour Suprême pour conserver son exploitation. Elle est aussi victime des préjugés des Palestiniens eux-mêmes.
Elle a pour tout appui dans ce combat le vieil ami de son père (le touchant Tarik Copty) qui cultive la plantation, un avocat palestinien sans cause, venu de Russie, Ziad (Ali Suliman au jeu subtil) et….curieusement, Mira l’épouse du ministre. Le public ressent de manière très palpable le sentiment d’emprisonnement de Salma, son angoisse, sa révolte, et sa douleur de ne pouvoir continuer à vivre normalement sur sa propre terre où elle a, comme ses citronniers, ses racines.
L’autre personnage très intéressant et symbolique c’est celui de Mira, l’épouse intelligente, et sensible qui, comme Salma, souffre de solitude. Elle comprend et respecte le combat que mène la Palestinienne. La belle Rona Lipaz Michael exprime avec finesse les doutes, les scrupules et la souffrance de cette femme qui n’approuve pas la politique menée par son gouvernement.
Voici un film tout public qui sait faire découvrir de l’intérieur l’impasse israélo-palestinienne. C’est une très belle parabole : les vues sont magnifiques, l’auteur reste léger, tendre et plein d’humour et décrit avec sensibilité l’imbrication des 2 peuples, leurs affinités culturelles et spirituelles. Il sait exprimer leur enfermement parallèle: le mur qui s’élève entre le verger de Salma et la villa du ministre israélien bouche les horizons respectifs.
Monique Garrigue-Viney
07:00 Publié dans Film | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : les citronniers, Paris 14, Eran Riklis, Hiam Abbas, Palestine, Israel | Facebook | |
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